La clé du système de crédit
Le credo du créditeur, c’est croire en la crédulité des crédibles pour créer le crédit dont la crédibilité décroît quand la crise creuse le cru de la croissance. La définition du dictionnaire dit notamment : réputation de solvabilité. Confiance inspirée par quelqu’un ou quelque chose : auteur, livre qui trouve crédit auprès du public. Influence que l’on a sur quelqu’un. Perdre tout son crédit...l’adjectif, qui s’y rapporte, est crédible, ( 21,300,000 résultats ), au sens qui peut être cru, qui est vraisemblable, et synonyme de fiable, plausible, ( croyable, 240,000 résultats, 100 x - ). Ne cherchez pas ce mot dans le dico de novlangue, il n’y paraît même pas, c’est vous dire s’il n’est pas simple d’en retrouver la clé et l’origine de cette serrure, tellement ce mot est ambigu. Syn. : ambivalent, bivalent, double, douteux, énigmatique, équivoque, faux, flottant, incertain, problématique.
Formaté pendant l’essentiel de ma scolarité à ingérer des lois religieuses majeures mystifiées au point qu’il m’ait fallu vingt ans supplémentaires pour enfin les digérer, j’ai du tout ce temps faire face à des contemporains élevés dans la liberté sans limites. Évidemment le fruit de ma recherche vitale a été de transgresser un par un les premiers des dix commandements, pour comprendre par expérience et reconnaître finalement qu’ils sont bien la base fondamentale et universelle de la paix sociale humaine. Tout le reste de l’enseignement religieux n’est plus qu’un fatras de symboliques encombrantes, de paraboles insolubles, enfin de brouille l’écoute, dont sont victimes les plus crédules, solvables ou pas, mais pains bénis multipliés pour les créditeurs.
Mes contemporains nés dans la liberté absolue, pour mieux profiter de la crédulité des catholiques latins, souvent à l’heure de s’unir maritalement, ont adopté parfois tardivement une interprétation de religion complètement factice et superficielle pour mieux complaire à beau papa. Mais il en ressort parfois un discours insoluble voire pathologique qui génère l’angoisse existentielle. Quand l’un d’eux s’introduit dans une famille, comme un coucou dans un nid chaud, et y dépose son œuf et divise les croyants formant la grande majorité de la famille visée. Pour cela, il doit repousser le principal mâle dominant de la portée, et utilise ce terme comme on brandit une croix, mettant en contradiction toute la défense en réaction justifiée par le rival jugé « non crédible ». La famille savamment divisée finit par faire tampon entre le créditeur et ce rebelle résistant humaniste.
Ce terme, « crédible », assimilé par les croyants comme voulant dire croyable, et qu’ils reprennent face à celui qu’ils excluent, puisqu’il renie cette croyance en la religion maitresse, veut tout aussi bien dire qu’on ne peut pas lui faire crédit. C’est donc pour cette raison que, ajoutée à la peine de l’avoir exclu, ils prononcent la double peine de ne jamais lui prêter le moindre sou, le moindre crédit. Et hop, d’une pierre deux coups, au nom de leur croyance impénétrable et imperméable, c’est par amour de Dieu qu’ils jettent leur semblable et frère à la rue sans rien. Plus la famille est pieuse, soumise, domptée, et plus elle fera elle même abstinence pour mieux nourrir l’intrus, mais rien n’est définitif hormis le sens bafoué de ce mot.
Il s’est construit ainsi tellement de pièges et d’horreurs dans des missions au nom de Dieu, que même des ong à but humanitaire ne savent pas toujours qu’elles participent à délocaliser les victimes des drames consécutifs à la déportation manu-militari de peuples entiers, par convoitise de créditeurs pour leurs sous sols. Ce sont les femmes et les enfants qu’ils récupèrent charitablement dans les couloirs humanitaires puisque les hommes vaillants meurent au combat. L’argent étant le nerf de la guerre qui se mène souvent au nom de Dieu, les créditeurs sont donc bien actifs à mettre en doute la crédibilité mortifiée des hommes pour mieux répandre les femmes sur un lucratif marché d’esclaves avidement sélectionnées, et livrer les enfants aux flux humanitaires et trafics. Ces commandements sont somme toutes les seules lois vraiment utiles à connaître pour vivre en paix avec l’humanité entière, quiconque se plie à ce modeste mais solide bagage peut traverser son pays les poches vides sans craindre les brigands, puisque ceux ci ne courent qu’après l’argent et l’or. Il vaut mieux faire envie que pitié, mais la rançon de la médaille a deux faces. Les créditeurs s’enrichissent mais ont aussi à regretter qu’on les juge immédiatement à la mesure de leurs bagages.
Les puissants nomades interplanétaires qui sont à l’origine de la formidable expansion du transport à tous étages, marins depuis l’antiquité, ayant entrainé la convoitise des pirates ayant aujourd’hui pignon sur mer et entrepôts sur ports, réseaux ferrés ensuite s’étant répartis jusqu’au plus profond de nos campagnes reculées, pour mieux véhiculer les clients éloignés vers les centres commerciaux, puis routiers, entrainés par le phénomène du flux tendu pour le plus rapidement possible atteindre, même avec des produits absolument non périssables, leurs clients crédibles et accros. Le crédit permet, par le taux d’intérêt fluctuant, de faire payer à l’avance un produit qui n’a pas encore été planté ou construit à l’autre bout de la planète. La main du créditeur est un curseur mobile régi par une norme ou une loi, d’où son intérêt à atteindre au plus vite les hautes sphères de l’État pour ainsi, faire la loi.
La recette du système de crédit peut mettre vingt ans à s’établir. Elle réside dans le formatage d’une génération entière de croyants, dont il devient facile de connaître les limites individuelles du crédo de chacun et au delà de laquelle certains deviennent carrément crédules. La division s’opère artificiellement envers les rebelles au système, qui sont classés à gauche, comme des planches tordues issues d’arbres biscornus qui ne sont donc pas crédibles. Ils sont rejetés de haut par la forêt des arbres droits, de culture et calibrés standard, et sur les arrières desquels il est permis ainsi d’introduire, avec la bénédiction des autorités, la clef du système de crédit.
Elle réside donc entièrement sur les réseaux de transports établis au crédit des contribuables, qui payent par leurs taxes et impôts, les infrastructures routières, ferroviaires, navigables, et aériennes, et énergétiques publiques, susceptibles de les relier aux producteurs esclaves de l’autre bout du monde. Les créditeurs sont les intermédiaires qui fixent discrètement les prix les plus bas à la source, et se vantent d’afficher bruyamment les prix les plus bas auprès des consommateurs crédibles, par une publicité toni-truante. Cette promesse de progrès permanente soutient le système de la croissance, justifiant les contraintes et efforts de tous pour que seuls les prix puissent progresser en toute tranquillité au grand bénéfice des promoteurs.
Les lourds dossiers communs à tous les contribuables génèrent des sommes gigantesques et considérables pour des projets douteux, obsolètes avant terme, complètement fictifs, dans des termes absolument flous, mais obligeant à des réseaux centralisateurs ayant pour seuls buts de séparer les consommateurs payeurs des conseilleurs créditeurs jouisseurs. Certains concepts ne peuvent s’installer qu’avec l’aide de l’armée en tampon, et tout opposant résistant à ce système tentaculaire est immédiatement classé terroriste ce qui justifie les moyens militaires mis en place pour instaurer la tension dont profite allègrement pour s’installer, le flux tendu. Dans cette compétition militaro-industrielle où les plus forts, les plus proches du pouvoir, gagnent et tuent dans l’œuf la concurrence, les passe droits sont légion.
Un système loyal devrait donner la voix aux ingénieux inventant les procédés quasiment gratuits qui apporterait à toute la communauté le moyen de vivre autonomes et ensembles, tout en dépendant les uns les autres de façon équitable et égalitaire. Le système contraire, où les ambitieux tiennent la barre, va à l’encontre de cette égalité de droits et engendre une dépendance contrainte ou le poids de l’injustice et des privilèges ruine les bonnes idées au profit des coûteuses et démesurées. Elles sont nuisibles et polluantes, et poussent tous les esprits critiques à s’embourber dans un débat inégal ou à passer par dessus bord.
Ainsi s’opère un gigantesque manège infernal de commerce de produits complètement inutiles et illusoires à travers le monde entier, et qui n’apportent aucun bonheur sur le long terme à personne. Ces curseurs sensibles sensés apporter les derniers réglages à une machine mécanique, afin de parfaire son ronronnement deviennent alors des gestes lourds, brutaux et maladroits, tendant à déstabiliser l’embarcation commune. A qui profite le trouble ? Au credo du créditeur qui croit en la crédulité des crédibles pour créer le crédit dont la crédibilité décroît quand la crise creuse le cru de la croissance, et où les non crédibles critiques peuvent donc crever, accrochés à leur croix.
Pas crédible : economie/montebourg-sarkozy-n-est-pas-credible-dans-la-lutte-contre-les-paradis-fiscaux … http://www.dumait.fr/2010/07/15/nicolas-sarkozy-n%E2%80%99est-plus-credible-voici-pourquoi/ … http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/06/01/nicolas-sarkozy-reclame-une-enquete-credible-et-impartiale_1366237_3218.html … http://www.lefigaro.fr/politique/2009/04/25/01002-20090425ARTFIG00277-sarkozy-est-juge-le-plus-credible-contre-la-delinquance-.php … http://www.lesindiscrets.com/article-14460-sarkozy-souhaite-un-accord-credible-avec-l-iran.html … etc...etc … etc...
crédible : http://www.ddmagazine.com/652-petit-eolien-quiet-revolution-production-en-masse.html
… http://www.destinationsante.com/Une-cigarette-trop-naturelle-pour-etre-credible,3134.html … … http://bellaciao.org/fr/spip.php?article60560 …