mercredi 3 octobre 2007 - par Céphale

La dégradation de l’enseignement

La destruction programmée du système d’éducation conduira dans dix ans, si rien n’est fait, à la ruine de l’économie. On en connaît la cause : une théorie fumeuse élaborée par des apparatchiks de l’Education nationale.

Le niveau de connaissances des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur qui entrent dans la vie active se dégrade d’année en année. La pauvreté de leur vocabulaire, aggravée par de nombreuses fautes de grammaire et de syntaxe, est si grande qu’il ont souvent du mal à se faire comprendre. Les phrases qu’ils prononcent et qu’ils écrivent sont confuses, au point qu’on est parfois obligé de leur faire préciser leur pensée. Leur pratique de l’anglais est encore pire. Quand ils ont à traiter des données numériques, ils sont incapables de tenir un raisonnement cohérent. Ils utilisent la calculette à tort et à travers, sans réfléchir. Ce comportement traduit de graves lacunes en français, en anglais et en mathématiques, pour ne pas parler d’autres matières comme l’histoire et la littérature française. Tel est le constat, à quelques exceptions près, des personnes qui les recrutent et qui les dirigent.

La faute n’en incombe pas à l’université. Les professeurs d’université s’accordent à déplorer le faible niveau des étudiants au sortir du lycée. A leur tour, les professeurs de lycée se plaignent du faible niveau des élèves au sortir du collège. C’est tout le système scolaire qui est atteint d’une maladie dégénérative.

On pourrait penser que cette maladie est provoquée par la société moderne, en particulier par l’empire de la télévision, d’internet et des jeux vidéo sur les jeunes générations. Il n’en est rien. Nous verrons ici que la politique menée depuis un quart de siècle pour réformer notre système d’Education nationale, loin de lutter contre les effets nuisibles des nouvelles technologies, est en réalité la principale cause de cette dégénérescence.

Les symptômes d’abord. Au collège et au lycée, les professeurs observent chez la plupart des élèves un manque d’application, une paresse intellectuelle et une absence de discipline qui rend très difficile leur travail d’enseignants. Le problème est le même à l’université. Les étudiants n’ont aucun désir d’apprendre. Leur seule ambition est d’obtenir au prix du moindre effort un diplôme qui, espèrent-ils, leur permettra de trouver du travail.

Et pourtant le taux de réussite au baccalauréat ne varie pratiquement pas depuis 1987, date à laquelle le ministre de l’Education nationale, Lionel Jospin, a fixé un objectif de 80 %. Rien d’étonnant, car pour tenir l’objectif les responsables des épreuves ont constamment descendu la barre. On comprend que le nombre de mentions « très bien » ait augmenté.

« L’école, telle qu’elle fonctionne actuellement, demeure ce qu’ont voulu faire d’elle Jospin, Allègre et Meirieu en particulier. Ces responsables ont imposé l’utopie comme principe pédagogique au sein des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), dont ils sont les promoteurs », dit Liliane Lurçat (1).

Cette utopie, en quoi consiste-t-elle ?

Le but clairement formulé par les apparatchiks de l’Education nationale qui se prétendent experts en « sciences de l’éducation » est une rénovation totale de l’enseignement par l’effacement du passé. Leur théorie énonce que l’élève doit construire lui-même ses savoirs. Ceci implique l’abolition de la discipline et de l’émulation. L’enseignant doit mettre les élèves dans une situation dont ils ne peuvent sortir qu’en découvrant eux-mêmes les réponses. Donc plus d’enseignement magistral, plus de démonstrations au tableau, plus de textes à apprendre par cœur.

Les écoles normales d’instituteurs ont été remplacées en 1991 par les Instituts universitaires de formation des maîtres, dont le champ d’action s’est étendu aux professeurs de collège et de lycée. L’IUFM a été conçu comme le principal instrument du programme de rénovation. Tous les futurs enseignants doivent y suivre une année de formation en alternance avec des stages dans un établissement.

Les méthodes de l’IUFM peuvent être comparées au lavage de cerveau pratiqué sur les intellectuels chinois par les maoïstes. Les stagiaires sont obligés, sous peine de ne pas être titularisés, d’enseigner selon les principes qui leurs sont imposés par l’IUFM. Beaucoup d’entre eux, plus instruits et plus cultivés que leurs « maîtres formateurs », portent un regard critique sur les absurdités de l’idéologie qui anime cette soi-disant « science de l’éducation ».

La réforme progresse lentement, mais sûrement, malgré la résistance héroïque de bon nombre de professeurs. Mais qu’adviendra-t-il quand ils seront tous à la retraite ? La ruine de l’éducation conduira à la ruine de l’économie. Dans dix ans, la France risque de se trouver au même rang qu’une ancienne République soviétique.

Il est urgent de rétablir un bon enseignement du français et des mathématiques à l’école primaire. Les progrès suivront naturellement au collège, au lycée et à l’université. Pour cela, il faut neutraliser définitivement les apparatchiks de l’Education nationale, auteurs de ce système maoïste caractérisé par la médiocrité et le mensonge. Si l’on commence dès maintenant, les premiers résultats concrets n’apparaîtront que dans dix ans. Une génération aura été sacrifiée, mais les générations suivantes seront sauvées.

(1) Laurent Lafforgue et Liliane Lurçat : La Débâcle de l’école.

Voir aussi les sites

http://www.refondation-ecole.net

http://grip.ujf-grenoble.fr/spip



221 réactions


  • Zalka Zalka 3 octobre 2007 10:57

    C’était mieux avant...

    C’est simple, le diplôme actuel de polytechnique ne vaut même pas le certificat d’étude de 1902.

    Bon, ceci dit, même si je ne partage absolument pas le catastrophisme de l’auteur concernant la situation ni la comparaison exagérée avec le maoïsme, je suis assez d’accord sur le fond : les programmes et les méthodes sont à revoir.

    Je pense qu’il serait effectivement salvateur que l’école primaire se concentre sur le socle de connaissance que constitue le français et les mathématiques.


    • Emmanuel 3 octobre 2007 13:39

      « C’est simple, le diplôme actuel de polytechnique ne vaut même pas le certificat d’étude de 1902. »

      J’ose espérer que vous plaisantez ?

      Comment soutenir cette allégation sachant que plus des trois-quarts de ce qui constitue l’enseignement actuel de polytechnique n’était même pas théorisé en 1902 ?


    • Emmanuel 3 octobre 2007 13:42

      Arf, lu trop vite, effectivement il me semble bien que vous plaisentiez...

      Excusez les effets de bords du syndrôme Brighelli.


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 13:45

      Oui c’était une plaisanterie. Le début du paragraphe suivant : « même si je ne partage absolument pas le catastrophisme de l’auteur concernant la situation ni la comparaison exagérée avec le maoïsme ».

      Notez, vous n’avez pas tort de posez la question. Lors d’un débat sur la cinquième, j’ai explosé de rire entendant un docte idéologue du déclin comparer Polytechnique actuellement avec sa forme du début du XIXème siècle.

      A l’époque le programme comportait les intégrales, qui sont actuellement au programme des terminales S. Et il n’y avait pas deux ans de « prépa ».


    • Christoff_M Christoff_M 3 octobre 2007 19:47

      a ceux qui trouve cela drole, on accumule des matières, on fait de l’empilement, eux qui on de la mémoire s’en sortent mais on ne valorise en aucun cas l’esprit de synthèse, la critique , le raisonnement !! voir le niveau de lecture et d’écriture des gamins en sixième !!

      on nous fabrique une basse main d’oeuvre utile au futur plan de mondialisation, qui ne lit pas et qui sera sensible à toutes les opérations de com, de marketing, de propagande... une jeune population totalement adaptée à une société de services, et à une consommation de gadgets en tous genres inutiles...


    • NPM 3 octobre 2007 19:58

      « on ne valorise en aucun cas l’esprit de synthèse, la critique , le raisonnement »

      kant a déja pensé tout ce qui peut être pensé.


    • Avatar 4 octobre 2007 00:14

      Ces pas vré ke le nivo bèsse.

       smiley


    • NPM 4 octobre 2007 00:15

      Wé, y monte, on a même fait un trou dans la couche d’ozone, c’est dire..


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 octobre 2007 02:45

      Je vais faire un aveu qu’on regrettera peut-être de ne pas revoir assez souvent dans les commentaires qui suivron : JE N’Y CONNAIS RIEN. Je retrouve cependant dans cet article certaines des critiques - parfaitement justifiées- qu’on adresse au système québécois que je connais. Si elles le sont aussi en France, venez voir chez-nous : nous somme un modèle précurseur de comment on peut déconstruire un système d’éducation pour qu’il ne transmette plus ni valeurs, ni culture ni apprentissage professionnel. Pour une solution, si vous avez un peu de temps, voir le lien ci-dessous. Si vous n’avez que quelques minutes, ne les perdez pas : laissez tomber.

      http://nouvellesociete.org/704.html

      Pierre JC Allard


    • Rapetout 4 octobre 2007 07:31

      M’sieur Allard, hé, m’sieur, m’sieur ! Le vrai mot c’est pas « déconstruire. » C’est « détruire. »


    • Rapetout 4 octobre 2007 07:54

      Marc Bruxman (IP:xxx.x24.48.80) le 4 octobre 2007 à 00H27 :

      « Sauf qu’a l’horreur de son boss, le dit commercial ne savait pas calculer un pourcentage de réduction ! Attention, c’est pas qu’il avait besoin d’une calculatrice ! Il en avait une 4 opérations a disposition. Non il ne savait juste plus faire une régle de trois. »

      Plus faire une règle de trois ? Jamais, oui. Comme me racontait un de mes feu collègues (RIP 1987) : Viv (his daughter) est incapable de calculer quoi que ce soit. Je lui demande « combien coûte 1 caramel si 4 caramels coûtent $1 ? » Elle additionne, divise, soustrait, multiplie au petit bonheur la chance.

      D’ailleurs, ça m’est arrivé. A la supérette du coin les tablettes de chocolat Cadbury étaient en solde à 4 pour un dollar (ce n’était pas hier, m’empressé-je de préciser !). Il ne restait que trois de celui que je voulais : le chocolat noir.

      Je les prends, je vais à la caisse.

      « C’est 4 pour un $1, » dis-je à la jolie jeune blondinette, « mais il n’en restait plus que 3. »

      Elle regarde mes 3 tablettes avec ses grands yeux pervenche. Elle prend sa point bic pour se gratter la tête. Elle réféchit. Elle se gratte la tête. Elle réfléchit. Abrégeons. J’ai payé 33 cents, 11 cents pièce donc, mes trois tablettes à un dollar les quatre.


    • Rapetout 4 octobre 2007 07:56

      Allow me... there is something I want to test...


    • haddock 4 octobre 2007 08:44

      Rapetout , ne sachant pas calculer je prends du chocolat Poulain , comme ça si y en a pou l’un y en a pou l’ ot .


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 6 octobre 2007 01:16

      @ Rapetout : C’était pour vous « dérrider » élève Rapetout... Et parlant de construction... http//nouvellesociete.org/5170.html

      PJCA smiley


  • Newby Newby 3 octobre 2007 11:14

    oulala, vous attaquez directement les profs, vous allez vous faire aimer, vous.

    Bonne chance pour ce fil ça risque de fumer dans le coin. smiley


  • Ornithorynque Ornithorynque 3 octobre 2007 11:24

    Excellent Article

    La question n’est pas d’attaquer les profs : toute la ruse des « précepteurs sophistes » qui gouvernent la pédagogie, est de faire croire aux profs que ce sont eux qu’on attaque lorsque l’on remet en cause les deux délires principaux dfondateurs des IUFM :
    - l’élève au centre du système (alors que c’est la transmission du savoir qui est au centre du système)
    - Le refus de transmettre les outils fondamentaux, ou les outils traditionnels de l’intelligence (vous savez, ceux qui permettent de se construire un jugement...).

    Je sais de quoi je parle, ayant plusieurs enfants entre le primaire et le collège.

    Non, les profs ne sont pas coupables d’appliquer des programmes de fous dangereux !

    un exemple : en 4ème, on demande aux enfants de travailler pour savoir si l’auteur du texte est omniscient, sa position dans le récit, extérieur, intérieur... Ce sont des notions très intéressantes en lettre modernes, mais elles sont proposées à des enfants qui ne connaissent que peu la grammaire...et en 4ème, le mot littérature n’apparait pas dans l’intitulé des titres du programme de français.

    Merci pour cet article, que le débat soit lancé, mais, par pitié, vous les profs, ne vous sentez pas visés : faites avec nous la révolution contre les « pédagogistes », dont nous sommes le tiers états.

    nous brandirons leur tête au sommet de nos stylos bille !

    ( bon j’espère que je n’ai pas fait de fautes d’orthographe...)


    • Prosper Prosper 3 octobre 2007 16:41

      à Ornithorynque : ce n’est même pas « l’élève » qu’on veut au centre de l’école, c’est « l’enfant » !! On n’ose même plus prononcer le véritable nom de « l’apprenant » mais on se permet de rentrer dans la sphère privée d’un individu sous prétexte que les parents ont démissionné. Toute l’E.N. sera d’accord pour dire que « c’est la faute aux parents ».


  • apami 3 octobre 2007 11:33

    Article creux plein d’affirmations sans preuves.

    Vous écrivez : « Beaucoup d’entre eux, plus instruits et plus cultivés que leurs professeurs » Quel merveilleux aveu de votre part !.. Vous prétendez expliquer qu’il faut réformer l’éducation et vous n’êtes même pas capable de respecter les professeurs.

    Je vois passer pas mal de jeunes fraichement sortis du systeme educatif français (qui ont des capacités intéressantes), et je vous prie de croire que celui qui me pondrait une telle ineptie : « plus instruits ... que leurs professeurs », se ferait reprendre vertement !


    • bozz bozz 3 octobre 2007 12:34

      avez vous déjà discuté avec des prof. des IUFM, des « spécialistes » des sciences de l’éducation, et bien le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sont en dehors du temps, dans une théorisation fantasmagorique de l’enseignement. Je le répète encore une fois, on ne produit pas seul des connaissances lorsqu’on est élève ou étudiant, il faut un bagage important avant, un corpus large pour prétendre apporter un élément nouveau (il faut savoir aussi identifier ce qui est neuf)

      bref l’auteur à parfaitement raison ces spécialistes sont trop déconnectés de la vie réelle pour être efficace dans leur travail.


  • BDS69 BDS69 3 octobre 2007 11:34

    Je partage votre constat sur la lente dégradation du niveau à l’université, notamment dans les premiers cycles. Je pense que les elèves moyens et faibles en terminale (ceux qui obtiennent le bac sans mention) n’ont rien à faire dans l’enseignement supérieur. Selon moi, c’est cette idéologie de « la fac pour tous » qu’il faut revoir. Je serais moins catégorique que vous sur la responsabilité des sciences de l’éducation et des IUFMs dans cette débacle. J’incriminerais pour beaucoup les dérives de notre société du « tout tout de suite » et les valeurs qu’elle met en avant : le fric, le clinquant, le zapping, le « vu à la TV » ... tout cela est évidemment incompatible avec la rigueur, la discipline, la perséverance, qualités essentielles à tout apprentissage qu’il soit manuel ou intellectuel.


    • thirqual 3 octobre 2007 11:38

      C’est marrant je connais au moins deux polytechniciens ayant eu leur bac sans mention et un chercheur l’ayant eu au rattrapage. Le problème ne serait-il pas, au vu aussi du nombre de « mention B et TB » qui s’effondrent dans les premières années de licence, que les programmes et surtout les méthodes de lycée (et antérieurs) ne sont du tout adaptés à ce qui suit ?


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 11:49

      Je plusse thirqal.

      L’échec en physique et en biologie m’ont coûté la mention, mais ceci ne m’a pas empêché de réussir à obtenir un master de mathématique appliquée. J’ai passé sans la moindre encombre l’écrémage en première et seconde année à l’université.

      C’est d’un autre type de sélection dont l’université a besoin : un L n’a rien à faire en bio, un S n’a rien à faire en droit. Plus finement, il faudrait tenir compte des résultats.

      Un S comme moi ayant échoué en physique et en biologie n’aurait rien eu à faire en Deug bio ou physique. Par contre, je suis convaincu d’avoir mérité ma place en math.


  • Anto 3 octobre 2007 11:47

    je ne nie pas le fait que l’education en France est perfectible. Maintenant je fais partie de ces jeunes diplomes qui sortent des etudes superieures et evidemment, il n’y a pas grand chose qui m’agace plus que ce type de discours : Croyez en ma grande experience

    1 : C’etait mieux avant. 2 : les jeunes sont tous idiots. « Tel est le constat, à quelques exceptions près, des personnes qui les recrutent et qui les dirigent. »

    A quelques exceptions pres, donc ? Qu’est ce qui vous permet de faire ce genre d’affirmation a l’emporte piece ? Vous disqualifiez toute une generation dont les competences ne sont pas forcement moindres mais differentes. Amalgames et generalisations sont le fait de ceux qui maitrisent mal leur sujet.

    Quelle est, selon vous, le niveau de competences des nouvelles generations en ce qui concerne l’informatique, internet, automatisation, par rapport a la votre ? Vous meme, etiez vous operationnel des que vous etes sorti de votre ecole ? Pourquoi ne critiquez vous pas le systeme elitiste des grandes ecoles et la faiblesse de la formation continue d’ailleurs ?

    Vous vous mordez la queue dans votre article. Tout d’abord vous prenez les professeurs a temoins pour dire que les eleves sont moins forts. Et ensuite vous detruisez vous meme la credibilite des profs en demontant une IUFM dont je doute que vous y ayez jamais mis les pieds.

    Vous teintez en plus votre critique d’un antibolchevisme d’un autre age. Cela veut il dire qu’on ne peut etre que communiste si on est pas d’accord avec vous ? Article troll


    • fern 3 octobre 2007 12:07

      @ anto

      merci de défendre la cause des jeunes diplômés qui se font laminés en permanence et dont les qualifications et compétences sont sans cesse dévalorisées.

      @ l’auteur vous affirmez que :

      « Leur théorie énonce que l’élève doit construire lui-même ses savoirs. Ceci implique l’abolition de la discipline et de l’émulation. L’enseignant doit mettre les élèves dans une situation dont ils ne peuvent sortir qu’en découvrant eux-mêmes les réponses. »

      pour votre information et pour enrichir votre culture ce système d’enseignement n’a rien de « maoiste » ; c’est celui de la maieutique, inventé par le philosophe Socrate et utilisé par Aristote dans son école. Cela signifie « faire accoucher les esprits » en grec. Pour le coup il s’agit de la très ancienne et érudie génération ! smiley


    • ehryx 3 octobre 2007 13:21

      « Vous disqualifiez toute une generation dont les competences ne sont pas forcement moindres mais differentes. »

      Comme compétences, vous pensez à réciter les textes de la star’ac et taper des SMS plus vite ?

      Non parce que c’est ma génération dont vous parlez, et je confirme que le niveau en orthographe et en culture générale, notamment, est pathétique. L’idée que l’on aurait abandonné la maîtrise du français (primordiale sur internet qui est un média de TEXTE) et la culture (ai-je besoin d’en préciser l’intérêt dans un monde du tout-communication, mondialisé, où la souplesse et l’adaptabilité sont devenues qualités premières du monde du travail) pour d’ « autres compétences » me semble non seulement stupide, mais dangereuse...

      Le reste de votre commentaire n’est que tissu d’amalgames.


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 13:40

      "Comme compétences, vous pensez à réciter les textes de la star’ac et taper des SMS plus vite ?

      Non parce que c’est ma génération dont vous parlez, et je confirme que le niveau en orthographe et en culture générale, notamment, est pathétique."

      C’est également la génération de l’auteur du commentaire et la mienne. Le problème est plus dans l’attitude qui consiste à condamner toute une génération pour les tares de quelques uns.

      Je remarque sur nous trois, personne ne s’exprime en sms, et, à titre personnel, je serais bien incapable de vous donner les noms des gagnants de la star académie (ou « academy » ?).

      Cela ne permet aucune conclusion sur le niveau de notre génération, mais cela exclut au moins le sempiternel « tous des nuls ».

      Par ailleurs, je tiens à préciser que le niveau d’illetrisme est beaucoup plus élevé chez les plus de 60ans que chez les moins de 20. Comme quoi tout n’est pas noir.


    • NPM 3 octobre 2007 13:42

      « pour votre information et pour enrichir votre culture ce système d’enseignement n’a rien de »maoiste«  ; c’est celui de la maieutique, inventé par le philosophe Socrate et utilisé par Aristote dans son école. Cela signifie »faire accoucher les esprits« en grec. Pour le coup il s’agit de la très ancienne et érudie génération !smiley »

      Pas de bol, c’est Platon, pas Aristote. De toute façon, tu n’a jamais ouvert ni l’un ni l’autre, et tu ne parles que par oui dire, j’imagine. Un résumé de résumé de résumé..

      Et oui, c’est ca les jeunes... Complétements incultes et se la pétant, car « y zont fait des études, yo ! ».


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 13:48

      Au fait NPM, c’est quand que délaisses « La République » de Platon pour Kant, Rousseau ou Spinoza.

      Ah oui, j’oubliais que tu les a sauté pour passer directement à Céline.


    • fern 3 octobre 2007 14:24

      effectivement NPM, tu as raison sur le fait que c’est Platon l’auteur du Banquet.je me dois de reconnaitre mon erreur.

      en revanche je ne te permets pas de porter un jugement sur ma culture et mes valeurs, semblerait-il très différentes des tiennes !

      cordialement,

      fern


    • Christophe Christophe 3 octobre 2007 16:16

      @Fern,

      Effectivement, c’est Platon ; mais l’erreur est humaine bien que celle-ci soit majeur par l’approche qui différenciait Platon et Aristote sur le modèle d’enseignement. En fait Aristote prônait l’enseignement litéral alors que Platon proposait un enseignement polémique (Voir La Politique et La République). Or, nous adoptons, aujourd’hui, l’approche platonicienne avec les moyens aristotéliciens. smiley

      Mais il faut dire qu’Aristote a écrit La Politique pour contredire son maître Platon.

      Par contre je rejoins votre point de vue, d’ailleurs il est très difficile de comparer les acquis actuels de ceux qui sont anciens. Par contre, je rejoins Bozz sur son intervention. Si nous vivons dans une société dans laquelle l’information est plus disponible qu’auparavent, il est nécessaire de pouvoir l’appréhender pour la transformer en connaissance.

      Enseigner ne consiste pas uniquement à mettre à disposition des informations, il faut aussi fournir les outils pour la traiter, si possible très tôt au risque de voir des jeunes, particulièrement au collège et lycée, se noyer dans un flot d’informations (scolaires et externes) auxquels ils ne peuvent faire face.


    • Prosper Prosper 3 octobre 2007 18:20

      Pour Zalka : un point Godwin, un !

      A bout d’argument sans doute... fut-il socratique.


    • Prosper Prosper 3 octobre 2007 18:28

      Marre de cette déresponsabilisation des profs, surtout au collège... L’orthographe est mort, on ne retient que l’utilitarisme. Quelle tristesse !

      Ce qui est plus gai :

      - des gens qui bossent 18 h / sem

      - qui ont les congés scolaires

      - qui n’ont aucune obligation de résultat

      - qui ne sont -quasiment- jamais contrôlés

      - encore moins sanctionnés

      - qui sont les premiers à se plaindre et à faire grève

      - qui gagnent plus que la moyenne, à qualification égale

      Comment être motivé avec ça... Bonjour la « vertu de l’exemple » !


    • NPM 3 octobre 2007 18:29

      « Au fait NPM, c’est quand que délaisses »La République« de Platon pour Kant, Rousseau ou Spinoza. »

      Platon est un trés grand écrivain, mais il écrit franchement n’importe quoi. Rouseau comme on sait est un fou. Et donc, finalement je suis Kantien. Et Nietzschéen, évidement.

      « Ah oui, j’oubliais que tu les a sauté pour passer directement à Céline. »

      L’écrivain préféré du Président ? Bof, je trouve cela vulgaire, je préféres Proust, tant qu’à lire du contemporain.

      « en revanche je ne te permets pas de porter un jugement sur ma et mes valeurs, semblerait-il très différentes des tiennes ! »

      Si, si, dans ma culture, on juge les valeurs des autres.


    • Prosper Prosper 3 octobre 2007 18:34

      Et j’oubliais le pire : les profs de fac !!

      9 h de cours / sem grand max, des congés formation démentiels, etc.

      J’ai un copain qui fait une thèse sur « la diplomatie suédoise au XVIII e siècle » : la classe ! Cher contribuable, ça va te coûter environ 45 000 €, ce sera lu par 432 personnes maximum, mais c’est ça l’élégance française !

      C’est quand même plus présentable que des prisons surchargées, des hôpitaux à la dérive, des vieux qui crèvent dès qu’il fait chaud. Qu’en pensent les 55 000 enfants qui sortent du système sans aucune qualification ? et les 50% d’étudiants qui abandonnent dès la 1e année.

      Exception française, sans doute ... Bravo.


    • Prosper Prosper 3 octobre 2007 18:36

      Marre de cette déresponsabilisation des profs, surtout au collège... L’orthographe est mort, on ne retient que l’utilitarisme. Quelle tristesse ! Ce qui est plus gai :

      des gens qui bossent 18 h / sem

      qui ont les congés scolaires

      qui n’ont aucune obligation de résultat

      qui ne sont -quasiment- jamais contrôlés

      encore moins sanctionnés

      qui sont les premiers à se plaindre et à faire grève

      qui gagnent plus que la moyenne, à qualification égale

      Comment être motivé avec ça... Bonjour la « vertu de l’exemple » !

      Et j’oubliais le pire : les profs de fac !! 9 h de cours / sem grand max, des congés formation démentiels, etc.

      J’ai un copain qui fait une thèse sur « la diplomatie suédoise au XVIII e siècle » : la classe ! Cher contribuable, ça va te coûter environ 45 000 €, ce sera lu par 432 personnes maximum, mais c’est ça l’élégance française !

      C’est quand même plus présentable que des prisons surchargées, des hôpitaux à la dérive, des vieux qui crèvent dès qu’il fait chaud. Qu’en pensent les 55 000 enfants qui sortent du système sans aucune qualification ? et les 50% d’étudiants qui abandonnent dès la 1e année.

      Exception française, sans doute ... Bravo.


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 20:16

      « Pour Zalka : un point Godwin, un ! »

      Prosper, dans cette discussion, NPM a repris la comparaison juif= rat, réduit les immigrés à des drogués fainéants amateurs de tournante et agresseurs de petites vieilles, m’a conseillé plusieurs fois de « retourner dans mon pays » (alors que je suis français). Dans la discussion d’un autre article, il a affirmé l’existence de race supérieur assimilant les musulmans à une sous races.

      Alors, point de point godwyn. Dans le cas de NPM, ce ne sont pas des affirmations à la légère.


    • Svenn 3 octobre 2007 21:31

      « des gens qui bossent 18 h / sem »

      Bien sur, les cours se préparent tout seuls, les copies se corrigent toutes seules, c’est beau la vie !

      « qui gagnent plus que la moyenne, à qualification égale »

      Source ?

      « Et j’oubliais le pire : les profs de fac !! 9 h de cours / sem grand max, des congés formation démentiels, etc. »

      Tu es au courant qu’un professeur de fac est avant tout un chercheur, qu’il fait son boulot normal de chercheur et qu’accessoirement, il fait de l’enseignement ? C’est marrant mais tous les professeurs d’université que je connais sont LARGEMENT au delà des 35 heures. Dire qu’un professeur d’université travaille 9 heures par semaine est à peu près aussi débile que de dire qu’un pompier professionnel bosse 10 heures par semaine parce que l’entretien du matériel, les opérations de prévention et les gardes à la caserne ne comptent pas.

      « Exception française, sans doute ... Bravo. »

      Bien sur. Va regarder les études qu’ont faites Thatcher et Merkel par exemple.


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 22:20

      « Et ? Tu vois bien que je ne suis pas raciste. »

      Donc « tu n’es pas français, tu dégage » n’est pas raciste. tellement con qu’on se demande comment tu fais pour respirer.

      « Fait une communication à l’académie des science alors ! »

      Pas nécessaire si c’est juste pour une poignée de débile consanguin dans ton genre.

      « Bein non. On a viré les bochs, 6,5 millions de morts, pourtant y z’étaient de la même races. Ce n’étaient pas des français, c’est tout, ils méritaient donc de mourrir. »

      Et là tu vas me dire qu’il n’y a rien de fascite dans le « ils méritaient donc de mourir. » Au passage, je corrige tes fautes. On devrait te faire passer le test de français des immigrés, et si l’un d’eux est meilleur, il prend ta place. Place au meilleur, c’est toi même qui l’a affirmé.

      "Aucun diversité : le peuple français est UN et UNI, le reste, ce sont des étrangers, des immigrés à virer, des immigrés qui cherche à brise l’Unité du peuple français, à lui faire oublier ses origines, à lui faire changer sa mentalité et sa culture, ses moeurs, ses lois, son histoire, pour qu’il devienne un peuple esclave larbin des immigrés, fermant sa gueule et payant, payant, payant toujours.. IL N’EN EST PAS QUESTION !

      VOUS CHERCHEZ A ANEANTIR LE PEUPLE FRANCAIS, A DETRUIRE SA CULTURE ! VOUS ETES DES NAZI.

      UN PEUPLE, UNE CULTURE, UNE TERRE, UN ETAT, VIVE LA FRANCE !"

      Racisme, paranoïa, stupidité. Heureusement, tu n’es qu’une tache de merde dans la mosaïque du peuple français. Je suis fier d’être français, fier de mon pays, fier de ces valeurs des lumières humanistes qui en font la grandeur, fier que les merdes dans ton genre soient ultra minoritaire dans ce beau pays.

      Tu crois ce que tu dis ? Tu te crois supérieur génétiquement ? Mais pauvre con, tu n’es même pas foutu d’aligner trois lignes, et tu t’imagines supérieur à moi ? Tu as de la chance que les vrais français (les démocrates qui partagent les valeurs de la France moderne) ne considèrent pas leur prochain comme inférieur. Si j’appliquais tes idées, tu serais mon esclave, car (tu n’a cessé de le démontrer en ouvrant ta gueule), tu es con comme une huître.


    • Svenn 3 octobre 2007 22:23

      @NPM

      Effectivement tu n’es pas raciste, tu es juste idiot. Tu as de la chance que la modération soit coulante sur Agoravox, tu te serais fait virer depuis longtemps à beaucoup d’autres endroits.


    • Svenn 3 octobre 2007 23:02

      « Je ne vois pas ce qu’il y a d’idiot a ne pas vouloir vivre en Afrique du nord pour faire plaisir aux bobos.. Pourquoi les français seraient ils le seul peuple de la terre à ne pas avoir le droit d’avoir un pays à eux ? Au nom de quoi ? Quand tu sera minoritaire dans ton propre pays, et que les immigrés feront la loi, démocratie oblige, qu’est-ce que tu diras ? »

      Je ne vis pas dans mon pays de naissance et tout va très bien pour moi.


    • NPM 3 octobre 2007 23:06

      Tant mieux pour toi !


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 23:23

      « Absolument. Je ne dis pas du tout, comme un raciste, que ta vie est conditionné par ta race, si tu en a une.. je dis que 1)je m’en fou complétement & 2)tu dois partir de chez moi. »

      Mais ducon, je suis chez moi en France. Je suis pas dans ton salon, je suis dans mon salon. T’en fais pas trop, tu n’auras pas besoin de pisser sur ta porte pour marquer ton territoire.

      « Mais bien sur, insulte les savants français, insulte le peuple, n’hésite pas.. »

      Dans tes rêves l’insulte. J’ai dit une poignée de crétin consanguin, ce qui implique que je parle du milliers de tarés, pas de mes 60millions de compatriotes.

      « Non, rien. Qu’est qui légitimerait qu’ils vivent ? Ce sont des envahisseurs, comme d’autre avant eux. Si le peuple n’avait pas lutter contre tous les envahisseurs, ca ferait longtemps que la France n’existerait plus. La vie des non français n’a aucune valeur. »

      La vie de n’importe quelle humain est inestimable. La tienne par contre... Forcément à ton niveau de stupidité on ne mérite plus le label « être humain ». Tu ne mérites même pas le label « être vivant ».

      « D’abord les »valeur des lumiére« , j’aimerai bien que tu me montre ou voltaire ou Rousseau à parler de faire venir des noirs et des arabes par dizaines de millions en france ? ? ? ? C’est quoi ces valeurs ? ? Ont elle empécher de crever les allemands ? S’imaginez que par »respect pour les Lumiére« des dizaines de millions de français vont accepter d’avoir une existence pourri par les immigrés, c’est être TRES NAIVE. »

      En tous cas ils ne parlent ni de génocide ni de déportation massive, cela j’en suis sûr. Hitler par contre en avait parlé. Il a même appliqué le principe à son pays.

      « Ensuite tu n’es pas français, uniquement une immigrés avec des papiers. Tu es là uniquement pour amuser la galerie des bobos, qui aime avoir plusieurs races dans leur rue, comme dans un zoo. NE t’en fais pas, jamais ils ne te fréquenteront (ou alors, ils vont faire la geule !!) »

      Mais je les fréquente déjà et il n’y a aucun problème. A part peut être dans ce qui te sert de cerveau. Comme je te l’ai déjà dit, ton idéologie est ultra minoritaire. A part une poignée de crétins consanguins, personne ne pense comme toi. Tu es seul, tu seras toujours seul, tu crèveras seul.

      « Tu crois ce que tu dis ? Tu te crois supérieur génétiquement ? »

      « Sans importance. D’ailleur, si tes potes les arabes sont si bien, tu n’as aucune raison de ne pas aller les rejoindre, n’est ce pas ? CECI EST MA TERRE. »

      Mais pauvre con, je ne prétend pas être supérieur. Je prétend être l’égal de mes compatriotes français. C’est uniquement toi qui fantasmes sur ta prétendu supériorité, et à chaque fois que tu ouvres ton claque merde, tu confirmes que tu es un imbécile.

      « Tous ca, ce ne sont que des mots. Tu n’es pas française, tu dois partir, tu n’as jamais été désirée ici. Pour l’instant tu fais la mariole, mais tu ne pourra pas dire que tu n’avais pas été prévenu. L’Histoire est sanglante, personne n’y peut rien. Pas même moi. »

      Ce ne sont pas des mots, ce sont des faits. Je suis français, je reste dans mon pays car je le désire. Et si tu veux que je me barre, il te faudra le faire toi même seul en passant sur le corps de mes 60millions de compatriotes.

      Une dernière chose : par pitié cesses de maltraiter le français. Tu n’es même pas capable de faire une phrase sans faire une dizaines de fautes. A moins que tu ne le fasses exprès pour illustrer la baisse de niveau...

      Sérieusement, tu n’es pas en train d’envoyer un SMS, alors fait un petit effort. Je sais que c’est dur pour un attardé consanguin dans ton genre, mais c’est nécessaire. Par conviction égalitariste, je suis convaincu que même toi tu peux y arriver.


  • bram12 3 octobre 2007 11:51

    A entendre leurs porte-paroles, seuls les enseignants n’ont pas l’air de se rendre compte de l’effondrement du système éducatif.

    En fréquentant les forums d’entraide sur internet on voit la réalité : des personnes incapables de s’exprimer par écrit.

    Exemple réel (je vous laisse traduire)

    salut

    et pourquoi au tend de mis a jour ? (sa prouve que le logiciel évolue)

    qu’est ce que sa va nous apporter cette nouvelle version ?

    Autre exemple, humoristique au second degré :

    J’ai créer un document, pour des professeurs, dite moi ce que vous en penser.

    Je vous en remercie par avance.

    PS. je ne l’ai pas encore fait passer à la vérification gramaticale...

    document :

    Je pense qu’il est intéréssant, que je vous fasse pare des ces quelleques informations suite à la réunion du vendredi 6 juin 2003, tous ces informations son prise sur internet. Qui n’a jamais entendue parler ou travaillée avec Microsoft Word, Microsoft Exel, Microsoft Powerpoint, Microsoft Access, Microsoft Internet Explorer,... Je pense que dans l’éducation, nous devons montrer l’exemple, travailler avec des logiciels dans la légalité, avoir la possibilitée de créer des fichiers utilisable par tous avec n’importe quelle système d’exploitation (Linux, Microsoft Windows, OS/X,.)

    Souvent j’ai entendue dir : « Ah ! moi j’ai appris avec Word, Excel donc obligatoirement on doit utiliser ses logiciel » Ses bien mais les autres, qui ne veulent pas l’utiliser il font comment pour lire vos ducments.

    ___

    Au lycée j’avais juste la moyenne en orthographe. Mais c’était avant 1968. Maintenant je suis un expert, en comparaison smiley


  • tvargentine.com lerma 3 octobre 2007 11:57

    Il est vrai que les problèmes que nous connaissons dans l’enseignement viennent dircetement d’une culture politique à l’idéologie soixante huitard.

    Comment un prof (ex-troskiste ou toujours gauchiste) pourrait-il expliquer à un jeune l’utilité de créer une société pour s’enrichir ?

    Pourtant,la diffusion de la connaissance doit etre partout et ne pas refuser le système économique comme nous le connaissons.

    A vouloir théoriser et l’utopie ,les socialistes ont cherchés avant tout à protéger les avantages particuliers de leur base électorale en oubliant la majorité de ses électeurs qui ne sont pas fonctionnaires de l’éducation nationale et cette « cassure » c’est produite à l’élection présidentielle ou les citoyens de gauche ont voté Nicolas Sarkozy pour avoir un changement radical

    Il convient de remettre l’enseignement au coeur de la nation et de faire en sorte que très tôt les enfants apprennent les langues étrangères (espagnol & anglais) afin de leur donner une chance supplémentaire si à 14/15 ans ils choisissent une autre voie que les études


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 12:59

      Ouais, du style vendeur de cigarettes à la sauvette comme dans le tiers monde. Vive l’esprit d’entreprise !

      Le concept de sécurité est de toute manière tellement suranné.


    • Karibou 3 octobre 2007 21:17

      ah la la foutue fonction copier-coller qui doit encore pas fonctionné. ton commentaire est encore ( et encore , et encore....) le meme que d’habitude, fais toi plutot un site et poste un lien à chaque article ca te feras moins de boulot la prochaine fois (et nous ca nous feras des vacances, vu tes propos :p)


  • geko 3 octobre 2007 12:12

    @l’auteur

    Les méthodes et programmes sont surement à revoir. Mais l’éducation nationale a bon dos dans votre article.

    L’école n’est pas là pour éduquer les enfants. Ce sont d’abord aux parents à inculquer la discipline !!

    La télévision est entrée dans la Famille déjà bien attaquée par un système individualiste et abétisant. Elle impose ses modèles à suivre via la tv realité et ses people sans cerveaux et au fric facile. Macdo nous dit comment bien manger (supersizeme) . SMS et tchat ont accéléré l’appauvrissement du langage engagé par les niaiseries télévisuelles auquel participe activement le monde publicitaire.

    Les parents n’ont plus voix au chapître sauf à une abnégation forcenée de tous les instants et bon nombre ont démissionné (Mais n’est ce pas ce que veut le système ?) et ceux sont souvent ces mêmes parents qui viennent reprocher les mauvais résultats de leurs progénitures aux enseignants en critiquant leur méthode !

    Notre société rends les gens naturellement fainéants à jouer sur les faiblesses de l’homme. Oui, Internet est un fabuleux outil qui permet à l’enfant de construire son propre savoir, mais pour cela il doit être cadré, encouragé par un prof !

    Le métier de prof est devenu bien difficile et peu respecté dans un monde à l’avenir plutôt incertain ! Chapeau à ceux qui garde la foi en ce métier !


  • Linda 3 octobre 2007 12:32

    Je ne peux que donner raison à l’auteur. Essayez par exemple, de recruter un technicien (bac +2) ou un ingénieur (bac +5).

    Tout commence avec le CV et la lettre de motivation, bourrés de fautes dans la plupart des cas. Certes l’orthographe est la science des ânes, mais quand le français est si cafouilleux que le sens du texte devient obscur, il a du mouron à se faire. Récemment un candidat me faisait part de son « intéressement » pour le poste proposé ... Sans commentaire.

    Ensuite l’entretien. Beaucoup disent pratiquer l’anglais couramment. J’ai trouvé, dans la notice d’un logiciel, un petit texte un peu retors il est vrai. Je leur fait lire ce texte à voix haute et leur demande ensuite quel est le sujet de ce qu’ils viennent de lire. Neuf sur dix n’en savent absolument rien. Donc l’anglais ne peut sûrement être qualifié de courant.

    Je passe sur les documents techniques dont on doit sans cesse rappeler qu’il ne sont pas autobiographiques et qu’on n’a pas à y trouver le mot « je ».

    Je ne suis absolument pas convaincue que les jeunes soient plus bêtes qu’avant, au contraire. Mais il faut bien admettre que l’école a manqué à sa mission. Pour moi, le symptôme le plus flagrant et le plus inquiétant est le manque de mixité sociale des élèves recrutés dans certaines écoles. Il y a 20 ans, on avait plus de chance d’y trouver un fil d’ouvrier qu’aujourd’hui, pourquoi ? Parce qu’un gosse de cadre peut trouver, chez lui, de quoi combler les lacunes de l’école, les autres pas. Par ailleurs, les mêmes cadres n’hésitent pas à scolariser leurs enfants dans des établissements privés où on applique toujours les bonnes vieilles méthodes.

    Un polytechnicien d’aujourd’hui a sûrement le niveau d’un polytechnicien d’hier, cependant il y a extrêmement peu de chance pour l’origine sociale du premier soit, en moyenne, inférieure à celle du second. C’est surtout ça qui est inacceptable.


    • NPM 3 octobre 2007 14:37

      « Il y a 20 ans, on avait plus de chance d’y trouver un fil d’ouvrier qu’aujourd’hui, pourquoi ? »

      Parce qu’il n’y a plus d’ouvrier ?

      Au reste, en quoi est-ce « le plus inquiétant » ?

      (le manque de mixité sociale des élèves recrutés dans certaines écoles) ?


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 14:41

      Pour quelqu’un qui se plaind des fonctionnaires qui restent entre eux et ne comprennent rien aux problèmes des autres, c’est pas mal de ne pas voir de problème à l’absence de mixité sociale dans certaines écoles.


    • geko 3 octobre 2007 12:55

      « Il est également aberrant d’être professeur toute sa vie. On devrait limiter ce métier à une décennie, tout au plus. Ils se flétrissent très vite, n’ont plus aucune vie en eux, ils cessent de progresser eux-mêmes et très souvent ne font que rabâcher les mêmes choses chaque année. Mais ce que vise cette engeance, c’est évidemment une place d’inamovible et d’indéboulonnable, et rien d’autre. »

      On pourrait faire cette même réflexion des hommes politiques ! smiley


    • bozz bozz 3 octobre 2007 13:09

      mon cher Gilles il me semble que feu Pierre-Gilles de Gennes avait la même opinion que vous sur ce manque d’ouverture professoral, il souhaitait que chaque prof. ait au moins une expérience de travail dans le privé.

      cordialement


    • ehryx 3 octobre 2007 13:34

      « L’Éducation de la jeunesse ne rapporte rien, elle n’intéresse donc pas le Capitalisme plutôt friand d’intérêts à courts termes. » Vous disqualifiez un peu votre commentaire par cette conclusion et c’est dommage...

      Où avez-vous vu que l’éducation nationale consommait moins d’argent qu’avant ? Où avez-vous vu que les « apparatchiks » (pour reprendre les termes de l’auteur) étaient pro-capitalistes ? Si les gens de gauche les traitent de capitalistes et les gens de droite de marxistes on risque pas d’avancer smiley


    • NPM 3 octobre 2007 13:45

      « L’immigration massive d’individus d’une autre culture, en mal d’intégration et n’éduquant pas leur progéniture qui parfois s’exprime à peine correctement en français, a également aggravé ce nivellement par le bas, certaines zones de France sont culturellement sinistrées. »

      Tu m’étonnes ! Je viens de lire hier une statistique qui montre que seul 20% des immigrés de 2006 savent lire et écrire. de toute façon, c’est pas grave, puisque seulement 11.000 ont le projet de travailler, les autres, c’est juste de la colonisation de peuplement pour toucher la sécu et avoir sont HLM...


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 13:54

      C’est évidemment la faute de ces salaud d’immigrés, n’est ce pas, NPM ?

      Rex, NPM, si vous retourniez sur France échos ?


    • bozz bozz 3 octobre 2007 15:03

      il faut les sortir de leurs carcans idéologiques pour leur faire appréhender la vie autrement qu’à travers un cocon douillet. Je ne dis pas qu’il faut les envoyer à l’usine ou aux champs à la méthode Khmer mais un peu de vie réelle devrait faire du bien à tout le monde.


    • bizzard85 3 octobre 2007 15:49

      Bonjour Je suis prof de maths(8 ans d’ancienneté)

      « Il est de toute façon aberrant que des individus, qui n’ont jamais été confrontés à la vie active civile, préparent la jeunesse à cette expérience. »

      Argument dépassé faut penser, vous, à évoluer : j’ai passé plus de 2 ans à bosser chez confo tous les Samedi, Dimanche, et vacances scolaires à vendre des ordinateurs (des cartes cofinoga et les crédits qui vont avec !!), bosser chez Procter Gamble, Dunlop, barman en Juillet Août, récemment aidé ma femme à créer son entreprise (dossier,démarche auprès des banques, des fournisseurs, gestion des comptes, etc !!), alors ce que vous appelez « la vie active civile », je connais un minimum.

      Vous vivez dans le passé ! smiley

      PS : tiens le banquier de ma femme vient à l’instant de m’appeler, certainement parce que le découvert autorisé pour l’entreprise est dépassé.


  • LE CHAT LE CHAT 3 octobre 2007 13:00

    j’ai un pote qui a fait l’IUFM , on peut vraiment dire que l’enseignement ne se porterait pas plus mal si l’on supprimait ces repères de gauchistes enseignant des théories fumeuses , alors qu’eux même n’ont pour la plus part jamais enseigné . est il vraiment utile de passer des heures en collage de gomettes ou de faire de la théorie en appelant un ballon de basket « référenciel bondissant » ?

    Apprendre à lire , écrire et compter en premier , l’éducation nationale doit recentrer son activité !


    • snoopy86 3 octobre 2007 13:10

      Bien vu matou

      Il y a sur agoravox quelques « vieux » profs et instits à l’ancienne, ces « hussards de la république », de ceux qui ne transformaient pas les « apprenants » en crétins..

      J’attends avec impatience leurs commentaires sur les délires pédagogistes....

      Furtif, Zen, ou êtes vous ?


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 13:26

      « est il vraiment utile de passer des heures en collage de gomettes ou de faire de la théorie en appelant un ballon de basket » référenciel bondissant «  ? »

      Mon dieu, mais c’est primordial ! Sinon, comment faire la distinction entre le ballon de basket et celui de rugby (référentiel bondissant aléatoire) ?


    • Alake Alake 3 octobre 2007 13:34

      Quelques termes tirés par les cheveux : référentiel bondissant, apprenant, instrument scripteur...

      Ou encore Formation présentielle : cours donné par un professeur dans une salle de classe. Lorsque le professeur est face à ses élèves, il fait de la « pédagogie frontale ».

       smiley


    • Alake Alake 3 octobre 2007 13:38

      à lire

      http://perso.cimetz.com/jeg/humour/humour15_dites.htm

      surtout la partie « Petit guide à l’usage des instituteurs (pardon, professeurs d’école)désuets qui utiliseraient encore un vocabulaire (pardon, un champ lexical) obsolète. »


    • LE CHAT LE CHAT 3 octobre 2007 14:14

      @ALAKE

      bon sang , mais c’est bien sûr !demian doit nous prendre pour des élèves quand il fait des posts ! on sent que c’est lui le maitre ! smiley


    • Newby Newby 3 octobre 2007 14:43

      Chut le Chat laissez le prof DW dormir, à son bureau.


    • snoopy86 3 octobre 2007 15:35

      Bonjour Léon

      Pardonnez-moi de vous avoir oublié... Il est vrai que votre itinéraire est plus varié...

      Moi, c’est en temps que « géniteur d’apprenant » que j’avais été effrayé et il parait que les choses se sont aggravées depuis si j’en crois les quelques profs désabusés que je cotoie...

      Simplifier les programmes et approfondir ce que l’on en garde, rétablir l’autorité de celui qui transmet le savoir, récompenser les meilleurs...est-ce vraiment réactionnaire ?


    • Paul M 3 octobre 2007 17:40

      A Léon

      « si la pédagogie s’apprend (un peu), le charisme ne s’apprend pas »

      Je crois aussi que c’est là que le bât blesse. Il vaut mieux un instit (pardon, vieille école) qui ne soit pas Bac +3,4 ou 5 mais qui sait transmettre et donner le goût d’apprendre à l’élève.

      Les critères de sélection pour les enseignants, au moins du primaire, devraient surtout porter sur leur faculté à instruire et comme vous le dites, on ne trouve pas forcément ça dans les livres.


    • ZEN ZEN 3 octobre 2007 17:53

      @ Paul

      « instruire », avez-vous dit ?...voilà un gos mot qui a été écarté depuis un moment de vocabulaire officiel..symptomatique !

      @ Léon et Snoopy, bonjour

      Du haut de mon perchoir, j’aurais beaucoup à dire sur ce sujet, pour corriger d’abord la vision ultra-simplifiée que nous donne l’auteur ; tellement à dire que j’ai envie d’en faire un jour un article, si j’ai le courage.Disons en gros que je partage assez les vues du pamphlet de JP Brighelli, même s’il survole beaucoup d’aspects et ne raisonne pas assez en historien et en sociologue. Achetez le livre, ou volez-le, et approfondissez avec la bibliographie abondante qu’il fournit...


    • haddock 4 octobre 2007 08:48

      Pourtant 3 x 100 c ’est pas dur , ça fait 400 .


    • haddock 4 octobre 2007 08:55

      Content , je viens d’ apprendre une nouvelle insulte

      « scientifique de salle d’ attente »

      Nestor , un café pour Demian .


    • NPM 4 octobre 2007 09:05

      « il est plus profitable de connaître bien, peu de choses, que mal, un grand nombre. »

      Vous êtes un 68hard, mais cette affirmation ne se vérifie pas. On a des jeunes qui connaissent trés mal trés peu de chose.

      Faut bourrer les crânes, c’est la seule façon de connaitre trés bien une seul chose..

      « Deuxième certitude pour moi : l’intelligence ne peut pas fonctionner sans faire appel à la mémoire qui la nourrit et lui permet de travailler. »

      Bon, on parle d’étude : pas besoin d’intelligence pour cela. Cela dit, vous avez raison : les raisonnements abstraits a priori n’ont aucune valeur : ce n’est pas parce qu’une chose est logique qu’elle existe. D’ou la necessité de ne pas faire que des maths.


  • maxim maxim 3 octobre 2007 14:07

    conversation entre amis à l’époque où nous parlions le vrai Français appris à l’école républicaine : regarde cette charmante jeune fille ,cette silhouette élégante ,j’aimerai tant faire sa connaissance afin qu’elle devienne mienne .... maintenant nouveau langage : putain d’sa race mate la meuf !!!nâdiin oualdic ,chouffe le terma !!!j’te la pécho ,j’te la nique tout d’suite !!!!!

    autre situation ,avant ... : cher ami,je crois qu’il y a un malentendu entre nous ,dissipons le avant tout débordement .... maintenant : tire toi batard !!!!casse toi ou j’te nique ta race ,fils de pute !!!!!!


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 14:14

      Bien, nous avons la comparaison entre le XVIIème arrondissement de Paris dans les années 1880 et la courneuve 120 ans plus tard.

      Qu’est ce que donne la comparaison entre Le XVIIème aujourd’hui et les titis de Montrouge au début du XXème ?


    • haddock 3 octobre 2007 15:56

      Personnelement j’ ai toujours adoré « les feuilles jonchent le sol » alors que dans la vie courante onc mon oncle Louis qui vivait en Chine sur une jonque ne la prononçât-elle et l’ ouïs-je donc onques.


  • NPM 3 octobre 2007 14:20

    Bon. Si les diplomes ne valent plus grand chose (une licence de 2007=Bac de 1980), alors même que les français sont les moins diplomés de l’OCDE, ce n’est pas uniquement dû aux conneries gauchistes.

    Evidement, par égalitarisme, les enseignants bloquent, retardent et écrasent les meilleurs éleves méritants ou surdoué, tout en flinguants systématiquement les « fils de », quelque soi leurs niveaux.. A l’éduc nat, on fait dans le social, pas dans l’éducation. Tout le monde sait qu’on donne des diplomes à des fils de rien qui n’ont tout simplement pas les capacités de l’obtenir.

    Il y a aussi le probléme des enseignants, qui n’ont jamais travaillé de leur vie. Comment peuvent ils apprend quoique ce soi de la vrai vie aux enfants, eux qui n’ont fait que passer du lycée à l’université, et de l’université à l’enseignement, avec au maximum, un passage au Macdo ? Ils ont complétement coupé du monde, et leur vie de fonctionnaires, entre fonctionnaires, avec des problémes de fonctionnaires et des émotions de fonctionnaire dans un millieu moisi ne fait que renforcer leur coupure.

    Il y a aussi la survalorisations des mathématiques. C’est une bonne discipline, mais limité, il ne faut pas faire que cela, car les méthématique donne un tour d’esprit spéciale. C’est pour ca qu’elles sont surtout pratiqué dans les dictatures, ca évite contestation et ca apprend à obéir. Ca donne une vision mécaniste de la vie et pseudo intelligible. Or la vie, ce n’est pas ca.

    Plus inquiétant, on éduque le jeune pour vivre dans une société qui n’existe pas, qui n’existera jamais. On comprend donc sa colére, quand il débarque dans un monde capitaliste, où il faut se vendre à un client et payer des impots, alors qu’il était programmé pour vivre dans un paradis socialistes, avec plein d’argent qui tombe du ciel, des patrons émerveillés par son Esprit Critique (Copyrighted) et beaucoups d’amour et de solidarité dans sa poche..

    Des statistiques prouve que le vote « de gauche » à un rapport avec la longueur des études. Comme on ne voit pas pourquoi un type en maitrise devrait être plus à gauche qu’un type en licence, (or c’est le cas), ca montre la réussite du bourrage de crâne, ce pour quoi existe cette éduc nat.

    Mais il faut aussi dire que les eleves n’en glandent plus une. J’ai interrogé ma mére la dessus. Elle m’a donc raconté son parcours scolaire. Et bien en premiére et terminal, elle travaillait non seulement aprés les cours, jusqu’au diné mais aussi toute la soirée, courament jusqu’à une heure du matin. Elle avait réguliérement des livres entiers à lire, ainsi que des devoirs complet de plusieurs pages à rendre. Inutile de dire que, là, l’eleves moderne se suiciderait...

    Par ailleur la notation en classe, c’était moins quatre points pour une fautes d’orthographe, zéro à la copie pour deux fautes...

    Comment voulez vous qu’au bout de plusieurs années, il n’existe pas un abîme entre l’éléve type ma mére, et l’éleve type 2007 ? Et donc que le diplome change de valeur du tout au tout ?

    Résultat, comme dit Finky, on n’a plus que des incultes, même dans l’élite.


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 14:37

      0/20

      Il n’est même pas nécessaire de chercher à apprécier vos arguments car votre texte est bourré de fautes d’ortographes.

      Et cela vaut mieux car c’est franchement nauséabond.


    • bizzard85 3 octobre 2007 15:58

      « Il y a aussi le problème des enseignants, qui n’ont jamais travaillé de leur vie. »

      voir mon commentaire plus haut.

      Faut évoluer les gars !


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 17:12

      NPM,

      Je t’avouerais que je n’en ai pas la moindre idée dans la mesure où :

      1/je suis né en france 2/de mère française et de père marocain 3/mon expérience scolaire s’est déroulé en France 4/j’ai toujours été parmi les meilleurs

      Avec une précision : je n’ai quasiment jamais eu de problème de racisme avec mes camarades. Et les deux seuls exceptions (des connards dans ton genre) étaient des minables qui passaient plus de temps à chialer sur un favoritisme inéxistant qu’à bosser.

      Il n’y a qu’à voir ton expression écrite pour se rendre compte que question boulot, t’as pas dû branler grand chose pendant ta scolarité. Au lieu de mettre tes problèmes sur le dos des immigrés, secoues toi, pauvre merde.


    • NPM 3 octobre 2007 17:23

      « Au lieu de mettre tes problèmes sur le dos des immigrés, secoues toi, pauvre merde. »

      Bon, tu es ignorante. Sinon, je n’ai pas de probléme, simplement, j’ai le droit d’avoir un pays français, avec des français, voila tout. Ne vient donc pas te mettre tes futur probléme de quand tu rentrera dans ton pays sur le dos.

      PS : surtout ne va pas prendre le travail d’un français, tu ferai le jeu du FN. N’oublie pas : les immigrés sont là uniquement pour faire le travail que les français ne veulent pas faire, comme dit le PSF.


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 17:34

      J’ignore si j’ai pris le travail d’un français. En tout cas ce travail n’aurait pas pu être le tien, car il demande un minimum de sociabilité et d’intelligence.

      Ce sont deux choses dont les rats comme toi sont desepérement dépourvue.


    • NPM 3 octobre 2007 17:39

      « J’ignore si j’ai pris le travail d’un français. »

      Tu vois, ton attitude favorise un racisme bien légitime des prolos. Fais gaffe, parce que eux, ils ne feront pas dans la dentelle..

      « En tout cas ce travail n’aurait pas pu être le tien, car il demande un minimum de sociabilité et d’intelligence. »

      Je veux bien croire que tu sois sociable.. Toute cette famille au bled ! Ah ! « J’irais revoir mon algérie, c’est le pays qui m’a donné le jour ! »

      « Ce sont deux choses dont les rats comme toi sont desepérement dépourvue. »

      Je ne suis pas Juif, petite musulmanne..


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 17:54

      Non, tu n’es pas juif, tu es un rat. C’est totalement différent.

      Les juifs sont comme tous les peuples de la Terre. Il y a des gens biens, d’autres moins, et aussi des cons...

      C’est vrai pour les français aussi. D’ailleurs on peut être juif et français.

      Toi parmi les français, tu fais partie des cons.

      En tous cas confondre intentionnellement rat et juif comme tu l’as fait prouve une chose : tu es une raclure nazie. Toi qui t’en défendais. Alors, ça va la branlette en uniforme SS ? Ton père il est pas crevé avec les autres putes de la division Charlemagne ? Dommage que tu ne sois pas né pour le procès de Nuremberg.


  • maxim maxim 3 octobre 2007 14:29

    si quelqu’un vous dit fiérement : moi monsieur je suis licencié GL !!!!ça veut dire en réalité foutu à la porte des Galeries Lafayette .......


    • maxim maxim 3 octobre 2007 14:41

      ah bon vous voulez du XVII arrondissement actuel ???? : Charles Henry ,voyez vous ce que je vois ???n’est ce pas Marie Ségolène qui arrive ????elle est divine ,et son Père ,administrateur des Bananeraies de l’Alaska ,ça compte ,je crois que vais tenter des travaux d’approche ...... language Apache ceinture Parisienne : eh Dédé ,t’as vu c’te gonzesse ???elle a un fion mon pote ,j’te ramonerai ça vite fait bien fait !!!!!!les nanas de la haute toutes des salopes !!!!!!!


    • LE CHAT LE CHAT 3 octobre 2007 14:51

      @MAXIM

      biloute , arvète meu ch’garnoule ! j’y fro ben sn’affaire à chélalle ! smiley


  • Signé Furax 3 octobre 2007 14:48

    J’ai choisi l’enseignement pour trois raisons : juillet, août et septembre. C’était une blague traditionnelle à l’époque de ma jeunesse, les mois de référence ne sont plus tout à fait les mêmes, mais le principe demeure.

    Un enseignant a l’énorme responsabilité d’apprendre un savoir aux enfants qui lui sont confiés. Et comment voulez-vous qu’il s’acquitte de cette tâche en n’étant jamais sorti de l’école ?

    Quelle est sa connaissance des autres lieux de vie comme l’entreprise par exemple ? Il n’en connaît que ce que ses propres maîtres lui ont inculqué : patrons-salauds, profit-vol, ouvrier-exploitation, argent-caca et toute la litanie marxiste débilitante transmise de génération en génération par ceux qui sont, tout de même, bien contents d’être payés chaque fin du mois à la même heure grâce aux impôts de ces salauds de capitalistes.

    Un quart du budget de l’état, c’est-à-dire des impôts versés par les contribuables, est affecté à l’ »Education Nationale » et, chaque année, environ 200.000 élèves sont vomis par l’école ne sachant ni lire, ni compter, ni écrire !

    Ils deviennent quoi ces scories de l’enseignement ? Des Rmistes, chômistes, clodos, délinquants etc..., tout ce qui coûte un peu plus au contribuable pour maintenir une très précaire paix sociale.

    Mais comment ne pas avoir honte d’un tel fiasco ? Comment ne pas se remettre en cause devant l’échec qui ne pourra que croître et embellir ?

    Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’autrefois tout était mieux mais on sait, parce que l’expérience a été faite, que très peu de bachelier d’aujourd’hui serait reçu au BEPC de 1920.

    La faute à qui ? Aux élèves qui seraient devenus tarés voilà environ 30 ou 40 ans ?

    On nous dit qu’il y a environ 1 million d’enseignants en France dont un bon tiers n’a jamais vu un élève. Il reste donc 700.000 enseignants réels qui ne sont pas capables de se révolter contre les docteurs Folamour qui concoctent ces théories fumeuses à l’origine de ce massacre de la jeunesse ?

    Trois mois de vacance d’été, c’est long. Aussi pour ne pas risquer l’ennui, je propose que chaque fonctionnaire de l’enseignement consacre un mois de ses congés à corriger les fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe de n’importe quel forum d’internet.

    Un peu comme on fait avec les chats lorsqu’ils font à côté de la litière.


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 14:59

      « Quelle est sa connaissance des autres lieux de vie comme l’entreprise par exemple ? Il n’en connaît que ce que ses propres maîtres lui ont inculqué : patrons-salauds, profit-vol, ouvrier-exploitation, argent-caca et toute la litanie marxiste débilitante transmise de génération en génération par ceux qui sont, tout de même, bien contents d’être payés chaque fin du mois à la même heure grâce aux impôts de ces salauds de capitalistes. »

      C’est sûr que les marxistes ont un paquet de lieux communs débiles à déblatérer sur les capitalistes. D’ailleurs les capitalistes ont eux aussi un paquet de lieux communs débiles à gerber sur les gens de gauches.

      Ce paragraphe en est l’illustration. On ne résoudra rien en rejetant la faute sur un bouc émissaire.


    • NPM 3 octobre 2007 15:13

      « D’ailleurs les capitalistes ont eux aussi un paquet de lieux communs débiles à gerber sur les gens de gauches. »

      La gauche c’est le MAL.


    • Zalka Zalka 3 octobre 2007 15:30

      Je précise que pour NPM, De villiers est classé gauchiste.

      Sans cela, on passe à côté de la véritable saveur de son intervention.


    • NPM 3 octobre 2007 15:40

      Absolument. Je me demande d’ailleur ce qui lui prend (? ?).


  • maxim maxim 3 octobre 2007 14:55

    lorsqu’un élève est surpris à se masturber dans les wc c’est faire de la dispersion de gamètes mâles dans les lieux d’aisance ......


    • maxim maxim 3 octobre 2007 15:15

      salut mon Ch’ti Chat .... j’ai failli descendre dans ton département ( 13 ) ,j’ai racheté une bagnole à un gars des Bouches du Rhône,il a été sympa ,on fait fivety fivety ,on se rencontre à Lyon ce Samedi qui vient .... on aura peut être l’occase de boire un pot ensemble si je redescend dans le midi .....


    • LE CHAT LE CHAT 3 octobre 2007 16:08

      Volontiers , mon cher Maxim , je te monterai ma collection de moustiques camarguais ! smiley


    • NPM 3 octobre 2007 15:21

      « Mais, ce savoir qui se dilue est ajouté de nouveaux éléments inconnus un siècle plus tôt. »

      Ouai, il sait se servir de sa télécommande, un génie !


    • Svenn 3 octobre 2007 21:55

      « Cet article n’est pas bien informé. Car, depuis toujours, il y a des écarts importants entre les générations d’étudiants. Par exemple, on ne saurait comparer une thèse du début du XXè siècle et une thèse de la fin du XXè siècle. »

      Même Poincaré ne comprendrait pas le quart des thèses scientifiques publiées en 2007 pour la simple et bonne raison que la science a beaucoup progressé depuis son époque. Enormément de notions nouvelles sont apparues depuis un siècle.

      Dans mon travail de thèse (biochimie), je me suis appuyé essentiellement sur des notions et des techniques qui avaient au maximum 25 ans et 90% des articles que j’ai cité avec moins de 15 ans. C’est la moyenne. Et c’est donc complètement absurde d’essayer de comparer un travail de thgèse de 1907 avec un travail de 2007.


    • Svenn 3 octobre 2007 22:59

      La grosse majorité des doctorats sont des doctorats de science , pour lesquels votre commentaire abusivement généralisateur ne s’appliquait pas.

      Pour ce qui est des autres doctorats, ça me semble également abusif mais je demande à voir.


    • Svenn 3 octobre 2007 23:06

      Et à part les insultes, vous avez quelque chose à dire sur le fond ?


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