lundi 12 décembre 2016 - par lephénix

La fabrique de la misère

 Une praticienne de la comptabilité, Eloïse Benhammou, explique comment le « capitalisme financier, système d’extorsion le mieux organisé du monde » conduirait notre société à la faillite en « s’accaparant » le pouvoir de création monétaire et en privatisant « officieusement » l’Etat réduit au « statut » de filiale…

 

Notre « modèle social et fiscal » serait-il voué à la cessation des paiements ? Notre douce France serait-elle déjà en « virtuel état de cessation de paiement » ? C’est l’avis d’Eloïse Benhammou, qui officie dans un cabinet de comptabilité. Depuis que« les marchés ont entraîné dans leurs rouages l’économie des sociétés toutes entières », l'économie mondiale subit une ponction parasitaire. 

 La praticienne des chiffres attire l’attention sur ce qui « caractérise essentiellement le capitalisme financier », à savoir « l’appropriation par des personnes privées du pouvoir régalien de création monétaire ». Celle-ci est fondée sur une « économie de la dette dont le monopole d’émission appartient aux banques ».

Ainsi, l’Etat se retrouverait réduit à une fonctionnalité d’ « appareil de capture des richesses produites par le peuple » - les gouvernements successifs ne cessant pas de « mettre en place des mesures de diminution de redistribution des ressources et d’augmentation des cotisations »...

Rappel : après la dernière guerre mondiale, le gouvernement provisoire de la République française, présidé par le général de Gaulle, a mis en œuvre le programme du Conseil national de la Résistance qui a « pour principaux objectifs économiques d’évincer les trusts, de socialiser les grands moyens de production et de reprendre le contrôle de la politique monétaire » …

Après le train de nationalisations, les féodalités économiques et financières sont expropriées et l’émission monétaire devient un service public. Mais, à partir des années 80, le « modèle anglo-saxon ultra-libéral » se met en place graduellement avec ses « trois fondements : privatisation, libéralisation et dérèglementation ».

Après le traité de Maastricht, confirmé par le traité de Lisbonne, la Banque de France n’assure plus sa fonction de création monétaire au service du bien commun et l’Etat est voué à l’impuissance politique : « Les banques spécialistes en valeur du Trésor sont devenues le pivot central du système social, politique et économique. Elles assurent la gestion des dettes de la France ainsi que la fonction régalienne de battre monnaie. En fait et en droit, le monopole d’Etat a été remplacé par un monopole privé. »

Depuis la « crise » de 2008 et l’abondante « littérature » parue sur sa supposée genèse, le lecteur soucieux de comprendre le monde où il tente de survivre tant bien que mal pourrait être convaincu de passer au laminoir d'un système de fraude généralisée dont les pratiques de spoliation ne connaissent plus de limites : « L’idéologie repose sur un principe simple : la privatisation des gains distribués sous forme de bonus et dividendes quand tout va bien : la socialisation des pertes dont la charge pèse sur les populations d’Europe en cas de crise du système » - bref, ce sont toujours « les peuples » qui paient pour se retrouver… mis au ban de la démocratie : « ce système exproprie par la contrainte de la force publique le fruit du travail de la classe productive pour le confisquer au profit de sociétés privées »…

Pour Eloïse Benhamou, « le capitalisme financier, conjugué à des intérêts industriels et commerciaux, organise un système totalitaire qui fabrique la misère ». En établissant les déclarations fiscales et sociales de travailleurs indépendants, elle a été amenée à se pencher sur le fonctionnement du RSI qu’elle qualifie d’ « escroquerie en bande organisée »… Ce système de perversion kleptocratique s’exténue, à force de sur-accumulation infondée et de plus en plus visible, vers son auto-destruction annoncée, à ce qu’il semblerait : y aurait-il précisément des limites à l’acceptation de la spoliation et de la misère organisée ? Le réel reprendra-t-il un jour ses "droits" en réintégrant tous les dépossédés dans une économie aux règles assainies ?

 

Eloïse Benhammou, Kleptocratie française, Le Jardin des Livres, 272 p., 21€



50 réactions


  • Clocel Clocel 12 décembre 2016 08:58

    Système qui tient pour une grande part de sa « légitimité » des bourreurs d’urnes, collaborateurs aussi zélés qu’inconscients qui ne ratent jamais une occasion de remettre du charbon dans la machine infernale...

    Bienvenue au Mordor !


    • Marc Chinal Marc Chinal 12 décembre 2016 14:47

      @Clocel
      Ce n’est pas le « capitalisme financier » qui fait la misère,
      c’est l’utilisation de monnaie, quelle qu’elle soit.

      l’outil monnaie fabrique la misère, fabrique le manque : L’outil monnaie a horreur de l’abondance (lorsqu’il y a trop de produits, (sur des arbres par exemple), on laisse pourrir parce que ce n’est pas rentable de ramasser les fruits).

      C’est un outil basé sur la rareté (on échange pas contre des feuilles d’arbre), donc tout le monde ne pourra JAMAIS en avoir assez. Il faut toujours prendre le chiffre d’affaire du voisin ou son job pour avoir le « droit de vivre ».

      Il serait temps de vous intéresser aux points de vue post-monétaires....


    • Clocel Clocel 12 décembre 2016 15:08

      @Marc Chinal


      "Créer le monde que nous voulons est un mode d’action bien plus subtil, mais plus puissant que détruire celui dont nous ne voulons plus."

      Marianne Williamson.


    • gogoRat gogoRat 12 décembre 2016 18:56

       Le ’Système’ ou le ’Capitalisme’ ont bon dos lorsque même un candidat dit ’De Gauche’, capable enfin de réfléchir à un ’Revenu d’Existence Universel’ ( préférer cependant un Revenu Minimum d’Existence ..) dément toute capacité à analyser correctement le concept : en y associant une taxe abracabradantesque, ubuesque ... sur les robots !
       Déjà, proposer une taxe plutôt qu’un impôt progressif sans expliquer le pourquoi (paradoxal) de cette stratégie ... Mais, en plus taxer ce qui libère l’humain des corvées, et lui permet d’accéder à l’otium ! .... Qui va pouvoir croire que le populo moyen aura intérêt à confier ses taxes à de tels adeptes du ’travail-contrat-de-subordination’ ?!
       
       Dans les solutions innovantes à creuser, si la monnaie ou la monétisation des dettes est vraiment une question centrale, pourquoi donc tous songent tant à des taxes ciblant surtout les moins fortunés ? - au lieu de songer à faire l’inverse : des taxes s’appliquant aux gros sous !

       La taxe à taux fixe ayant la vertu d’être la plus simple à appliquer, il reste à comprendre que cette taxe peut être prélevée par ... une monnaie fondante ! Et si c’est une monnaie de la dette, pourquoi ne pas réserver cette monnaie fondante aux plus gros créditeurs ? Car ce ne sont pas les ’petits’ qui bloquent l’écoulement de la monnaie (ils sont bien, eux, obliger d’acheter leur pain quotidien) ; tandis que se sont les grosses thésaurisations qui plombent notre industrie !

       Solution : une taxe réservée aux riches sous forme de paiement de leurs mirobolants revenus en coupons nationaux dont la valeur se dévalue avec le temps ( obligation de racheter régulièrement des timbres pour préserver la validité de chaque coupon = monnaie fondante) !


    • Marc Chinal Marc Chinal 12 décembre 2016 21:59

      @Clocel
      La subtilité n’empêche pas, de ne plus utiliser l’outil monnaie, bien au contraire.


    • fatallah 13 décembre 2016 21:24

      @Marc Chinal
      le film « Demain » parle des monnaies locales, de leurs impacts sur les économies locales et montre aussi l’impact négatif des monnaies ) territoire très vaste (€). Le dollar US ayant un role particulier.
      On ne peut pas trop se passer de monnaie mais on n’est pas obligé d’en avoir uniquement une mauvaise. Bientot les coopeks dans nps poches ?


    • Marc Chinal Marc Chinal 14 décembre 2016 18:06

      @fatallah
      « .......................On ne peut pas trop se passer de monnaie ................... »
      .
      Pourquoi ? L’humain est trop con pour s’en passer ? :)
      .
      « ............mais on n’est pas obligé d’en avoir uniquement une mauvaise....................... »
      .
      Toute monnaie est basée sur la rareté relative, et donc, crée l’injustice et la misère.


    • Raoul-Henri Raoul-Henri 15 décembre 2016 00:36

      @Marc Chinal
      « Toute monnaie est basée sur la rareté relative, et donc, crée l’injustice et la misère »

      Le problème n’est pas la monnaie mais l’absence d’un sens de circulation de celle-ci. La plupart du temps celle-ci tourne à l’encontre de ce que la nature a décidé une fois pour toute. Il suffirait de respecter ce sens et faire en sorte que chaque fois qu’une monnaie est utilisée, celle-ci revienne automatiquement à l’origine de son émission ; c’est à dire chaque individu.

      De plus, la monnaie est le meilleur des bulletins de vote que je connaisse. Remettre un sens à la monnaie résoudrait en même temps le problème ’politique’.

      Pour en savoir davantage : c’est par ici.


    • manu manu 18 décembre 2016 13:13

      @Marc Chinal

      Je voix surtout un parti qui va prendre des voix à un candidat qui lui pourrait vraiment changer les choses.

      Vous n’avez pas besoin d’éparpiller les voix de gauche pour vivre sans monnaie.


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 12 décembre 2016 09:00
    Je vous cite :

    « Le réel reprendra-t-il un jour ses »droits« en réintégrant tous les dépossédés dans une économie aux règles assainies ? »

    On peut penser, en lisant l’article, que les « règles saines » sont celles que le CNT avait fixées et que la loi de 1973 a annulées pour préparer le lit de l’UE et de l’euro ?

    Certains affirment que l’économie capitaliste contient en elle-même cette dérive qui s’est produite plusieurs fois dans l’histoiree un peu partout sut la planète et reprend de plus belle après chaque thérapie radicale qui prenait la forme d’une guerre.

    Qui croire ?

    • Clocel Clocel 12 décembre 2016 10:05

      @Jeussey de Sourcesûre

      La guerre est déjà déclarée, une guerre de classe, qu’elle soit économique et qu’elle ne touche (pour le moment) que les plus faibles d’entre nous, ne minimise pas le fait qu’elle fait des victimes....


    • gogoRat gogoRat 13 décembre 2016 14:42

      @Clocel
      « guerre de classe’ ?
       A quoi rime, aujourd’hui, ce cliché ?
       Même si notre Révolution française n’a pas encore atteint le but que l’on croit, il n’en reste pas moins que nous n’en sommes plus à Noblesse/Clergé/Tiers-Etat, ni à Germinal !
       à l’ère de la royauté élective d’un quinquennat à l’autre, n’avons-nous pas affaire à des ’brigues’ plus qu’à des classes ? ( Les self-made men, issus du ’bas-peuple’ existent ... et ne sont pas des plus tendres pour revendiquer et protéger leur statut ou position sociale !)

       Cela ressemblerait plutôt à une guéguerre civile, arriviste, larvée, basée sur des idéologies (crédules ou manipulatoires) assez perverses.
       
      illustration par ce propos, tiré de l’actualité du moment :
       Témoignage factuel significatif : https://www.youtube.com/watch?v=KbjnJF7LHTk
      0:23 >>>  »[...] il y avait, à l’intérieur de Nuit Debout, une petite partie de personnes très déterminées à tenir à l’écart toute une partie de la population qu’ils appelaient ’extrême droite’ [...]« 

       Parano ?
       Et quand, comme d’autres, il se verra écarté avec la seule justification :
        »C’est politique"
       ... il sera censé en penser quoi ?


  • Spartacus Lequidam Spartacus 12 décembre 2016 09:24

    Dommage de confondre « système bancaire » avec « capitalisme financier »....

    Il n’y a rien de moins capitaliste que la banque....

    Patrons énarques nommés par l’état. Règles prudentielles et connivence avec l’état. Monopole de la monnaie d’état.

    Un capitalisme financier monétaire serait la création de monnaie privée. Comme le Bitcoin ou autre.
    La monnaie étant un monopole, c’est un « socialisme bancaire » pas un « capitalisme bancaire »....

    Et que l’état ou la banque crée la monnaie ne change rien. Que le débiteur soit l’état ou le secteur marchand, cela reste un prêt a rembourser. Celui d’état étant reporté sur tout le monde. L’état étant en main de politiciens, l’accès a l’argent sans la responsabilité ne fait qu’endetter les générations suivantes...

    • Habana Habana 12 décembre 2016 13:52

      @Spartacus
      La règle instaurée par la Mafia de Bruxelles est que le remboursement de la dette doit se faire par le biais de banques privés qui reçoivent des fonds de la BCE à taux 0% et qui re-prêtent ce même argent à l’état à des taux avoisinants 2%. Bref, enrichissement privé sur le dos du public.

      Tout ceci cautionné par les états eux-mêmes qui ont voulu de cette Europe crasseuse pour mieux organiser leurs petits rackets ! (les mafias travaillent main dans la main).
      Dois-je aussi rappeler le nombre de Trader qui opèrent dans l’ombre pour ces mêmes banques ultra capitalistes privés qui se gavent comme des porcs, sur le dos des 99% de sans dents qui ne possèdent à peine que la moitié des richesses, dans un grand jeu presque virtuel d’achat et de vente d’actions.
      Comment expliquer aussi qu’un type comme Kerviel puisse faire perdre 5 milliards à une banque et que celle-ci soit toujours debout, qui plus est, distribuant toujours plus de dividendes que jamais à ses actionnaires ?
      Si ça ce n’est pas du capitalisme bancaire (et du gros foutage de gueule), je ne vois pas ce que c’est !

    • agent ananas agent ananas 13 décembre 2016 07:38

      @Spartacus
      Et que l’état ou la banque crée la monnaie ne change rien. Que le débiteur soit l’état ou le secteur marchand, cela reste un prêt a rembourser.
      Certes. Mais les taux d’emprunt consentis par la Banque de France avant la Loi Pompidou-Giscard étaient bien inférieurs à ceux consentis aujourd’hui par les banques privées.
      On comprend mieux pourquoi la dette de l’état à explosé.


    • Odin Odin 13 décembre 2016 11:33

      @agent ananas

      Afin de mieux visualiser cette dette :

      https://postjorion.files.wordpress.com/2013/05/dette-1970-2012.png


    • lloreen 18 décembre 2016 12:12

      @Habana
      « La règle instaurée par la Mafia de Bruxelles ».

      Bien avant la mafia de Bruxelles il y a eu celle de Jekyll island.
      http://www.algarathselect.com/pol-monetaire/la-creature-de-jekyll-island/


    • Jean Pierre 18 décembre 2016 14:42

      @Spartacus
      Il n’y a rien de plus capitaliste que la banque.


      Dans votre système de pensée, entièrement déformé par votre fanatisme néo-libéral ou libertarien, vous imaginez que le Capitalisme et l’Etat sont deux entités distinctes et antagonistes. Rien n’est plus faux. 
       
      Vous imaginez que la dette serait uniquement publique et viendrait de l’irresponsabilité du personnel politique. En réalité la dette à de multiples sources. Un peu partout sur la planète la dette privée et la dette des entreprises est nettement supérieure à la dette des Etats (4 ou 5 fois au Royaume-Uni par exemple). Les banques ont le pouvoir de création monétaire (par le biais du crédit) et prêtent aux particuliers et aux entreprises. Cette création de dette est totalement indépendante de l’action de l’Etat puisque l’Etat a transféré aux banques privées la création monétaire.
       
      La mondialisation ayant mis en concurrence les salariés de toute la planète il y a eu un transfert des richesses des salariés vers les actionnaires. Dans le vieux conflit travail/capital (« il y a bien lutte des classes et nous sommes en train de la gagner », dixit Warren Buffet) la victoire des actionnaires crée un déséquilibre. Recevoir des dividendes et les réinvestir ne fonctionne plus si les produits issus d’un appareil productif surpuissant ne trouvent plus de débouchés équivalents. Comme il est exclu pour le capital d’augmenter les salaires (il n’entend pas avoir gagné la lutte des classes pour rien), c’est ici qu’intervient le crédit (autre source d’enrichissement de l’appareil capitaliste) en réinjectant de l’argent via la création de dette. La dette que vous accusez (et qui est surtout une dette privée) n’est qu’une façon de faire fonctionner un peu plus longtemps un capitalisme qui a généré lors de la mondialisation un profond déséquilibre (fin du fordisme).
      Vous parlez de « l’accès à l’argent sans responsabilité ». Cela vaux pour la dette publique mais également pour la dette privée. Quand le système bancaire privée merde, il est renfloué par les Etats qui transforme la dette privée en dette publique (600 milliards de dollars ont été donnés aux banques Américaines en 2008) et toujours dans le même but : maintenir artificiellement en état de marche un capitalisme défaillant. L’Etat est au service du capitalisme. 



  • Francis, agnotologue JL 12 décembre 2016 09:46

    Bonjour lephénix,

     
    « le capitalisme financier, conjugué à des intérêts industriels et commerciaux, organise un système totalitaire qui fabrique la misère »
     
     Il faut pour apprécier cette phrase à sa juste valeur avoir à l’esprit deux choses essentielles :
     
    - La misère c’est la pauvreté sans les moyens de subsistance.
    - Le capitalisme financier est une machine infernale qui a instauré dans la réalité contemporaine, une expérience de Milgram grandeur nature mais dont les victimes souffrent authentiquement. 
     
    L’injonction qui est faite aux actionnaires (comprenez ceux qui actionnent la fabrication de la misère) est TINA. Les actionnaires sont des investisseurs médiocres au sens de la médiocratie telle que Alain Deneault l’a théorisée. Médiocres puisqu’ils ne regardent même pas à quoi sert leur argent pourvus qu’il leur rapporte des dividendes confortables. Voir à ce sujet la mésaventure des victimes de Bernard Madoff. 

     Ceci dit, Madoff aurait dû être déclaré héro mondial de la lutte contre le capitalisme financier par ce qu’il a réalisé : tels ont été pris ceux qui croyaient prendre
     
     Je préfère voir des capitalistes financiers victimes de leur cupidité plutôt que des travailleurs spoliés par UBU : ’’La puissance despotique d’aujourd’hui qui soumet absolument le corps social et le laisse exsangue d’avoir capté la substance de son effort c’est le système bancaire-actionnaire qui conserve unilatéralement le produit intégral de ses captations." (Frédéric Lordon)


  • lephénix lephénix 12 décembre 2016 09:58

    @JL

    tant que demeure ’« l’alea moral » (avec un état acheteur et prêteur de dernier ressort, des banques centrales, etc) ce système de fraude ira en toute irresponsabilité vers sa fin en laissant l’ardoise aux soutiers de la machine folle - ceux qui « travaillent et ceux qui cherchent un »travail"... après eux, le déluge.. pendant les débat l’accaparement et la captation continuent...


  • lephénix lephénix 12 décembre 2016 10:03

    @Spartacus

    aussi longtemps que durera l’irresponsabilité entretenue par le « pantouflage » permettant de passer du « public » vers le « privé » et la connivence entre « décideurs », la « déréalisation » va durer pour le pire et ce monde-là qui semble conçu pour fabriquer le chômage et la misère n’est pas prêt d’être remis sur ses pieds...on a séparé le réel des signes censés le représenter...


  • lephénix lephénix 12 décembre 2016 10:11

    @jeussey de sourcesûre

    le CNR... le fond du problème c’est l’hubris sans frein le no limit permis par la proximité, la position statutaire près des robinets permettant de saboter la courroie entre le monétaire et la machine, de détruire l’articulation toujours fragile entre le réel et le monétaire... le système dit « capitaliste » s’est détourné de sa vocation de produire de la richesse à redistribuer pour ne plus vendre que du vent c’est-à-dire de « l’espoir de profits », un « avenir à crédit »...


    • Alren Alren 12 décembre 2016 17:44

      @lephénix

      le système dit « capitaliste » s’est détourné de sa vocation de produire de la richesse

      Répétons encore une fois que le capitalisme ne crée pas de la richesse.

      Seul le travail en produit.

      Le capitalisme n’est utile que pour « amorcer la pompe », donner de la confiance à celui qui livre du matériel lors de la création de l’entreprise, c’est le sens du mot « crédit », « croire ».

      Celui qui livre ce matériel reçoit sous forme d’argent la promesse qu’il pourra à son tour se procurer ce qui lui plaît sur le marché.

      Il en est de même pour ceux qui ont produit un bien de consommation que le nouveau propriétaire n’a pas les moyens de payer comptant : ils font confiance à la banque (de prêt) qui leur vire de l’argent ... qu’elle ne possède pas et qu’elle crée par un jeu d’écriture.

      Une fois que l’entreprise est créée, le capital ne sert à rien car la richesse produite par le travail suffit à faire "fonctionner la machine", y compris en amortissant le matériel de remplacement ou d’innovation.

      Il est anormal que les capitalistes possèdent l’entreprise et décident de son sort comme de la fermer quand elle est « vivante », je veux dire rentable.

      Quand la banque accorde un prêt immobilier, elle n’est pas propriétaire du bien que celui-ci achète tant qu’elle reçoit la rente du remboursement. Il devrait en être de même pour les entreprises.


    • lloreen 18 décembre 2016 12:22

      @Alren
      "Seul le travail en produit.« 

      Seul l’humain est la richesse.Sans humain aucune richesse. C’est le savoir qui crée la richesse et la richesse crée l’abondance.

      Quant à la nature, elle donne gratuitement
      http://lesincroyablescomestibles.fr/

      Le système actuel de la (pseudo) dette est une abomination. Il suffit de savoir ce qu’en disait un des bénéficiaires.
       »Si la population comprenait le système bancaire, il y a aurait une révolution avant demain matin".
      Henry Ford ( PDG Ford industries)


    • Alren Alren 18 décembre 2016 18:34

      @lloreen

      Seul l’humain est la richesse.

      Exact, L’HUMAIN QUI TRAVAILLE !

      C’est le savoir qui crée la richesse

      Le savoir est toujours l’aboutissement d’un travail. Mais le savoir sans application n’est rien.
      Les chercheurs dans la foulée des théoriciens découvrent le pompage optique et sa concrétisation, le laser. L’ingénieur conçoit un laser industriel. L’ouvrier le fabrique selon ses plans. Le chirurgien l’utilise pour soigner certaines maladies : travail d’un bout à l’autre.


    • Alren Alren 18 décembre 2016 18:56

      @Yaurrick

      C’est vous qui n’avez rien compris au mécanisme du capitalisme !!!

      Est-ce que vous comprenez, par exemple, qu’une fois les actions émises par l’entreprise naissante, les échanges d’argent qui se font lors de leur achat en bourse ne concerne plus l’entreprise ?

      Pour que les cadres supérieurs se sentent cependant concernés par leurs cours, on les intéresse par le biais des stocks options.

      Mais la valeur de ce cours n’influence en rien le travail qui s’opère dans l’entreprise, une fois celle-ci démarrée, à l’image d’un moteur thermique qui n’a plus besoin de démarreur une fois les combustions initiées. Elle a alors besoin de carburant, c’est-à-dire du travail de ses salariés.

      Les pro-capitalistes nous sortent toujours l’argument des machines qui sont achetées lors de la création de l’entreprise. Mais ce n’est pas le capital qui les a fabriquées, c’est le travail d’autres travailleurs !

      Le capital se contente de donner la garantie que dans l’état actuel de l’économie sociale, les vendeurs de ces machines auront un pouvoir d’achat leur permettant de satisfaire leurs besoins sur le marché. Le capital est un intermédiaire qui évite le troc. Rien d’autre.

      Le plus fort est que le capitaliste, le plus souvent une banque, ne possède pas en réserve l’argent qu’il prête. Elle bluffe en quelque sorte avec la bénédiction des états (le premier d’entre eux à avoir autorisé la création par des particuliers de monnaie scripturale entamant ainsi le privilège royal est l’Angleterre).

      Et c’est ainsi que la Deutsch bank ayant prêté comme les autres beaucoup plus que ce qu’elle possédait, se retrouvera en faillite si ses débiteurs se déclarent en faillite avant elle !

      Mais pour initier votre formation de basse à l’économie, je vous conseille de lire attentivement l’article excellent sur Agoravox : "La fabrique de la misère".


  • lephénix lephénix 12 décembre 2016 10:15

    @clocel

    certes il faut arrêter de nourrir le cancer c’est-à-dire ce système de prédation et d’inversion, se détourner de la mystification mais il faudrait aussi arrêter cette inversion pour remettre le monde sur ses pieds,renouer avec le réel au-delà de l’abstraction fondamentale que nous subissons et auquelle semble consentir la « masse »...


  • microf 12 décembre 2016 15:16

    Il faudrait donner ce livre au monsieur que Soral a casser la gueule de lire, il comprendra peut être pourquoi il ya tant d´immigrés en France, á moins qu´il le sait déja, mais que son racisme l´empêche de reconnaitre.


  • zygzornifle zygzornifle 12 décembre 2016 15:37

    On en a un exemple frappant avec l’UE ......


  • baleti baleti 12 décembre 2016 15:47

    l’auteur


    Et dans tous c’a, qu’elle est le rôle, des paradis fiscaux ?


  • julius 1ER 12 décembre 2016 15:52

    Après le traité de Maastricht, confirmé par le traité de Lisbonne, la Banque de France n’assure plus sa fonction de création monétaire au service du bien commun et l’Etat est voué à l’impuissance politique 


    @ l’auteur,
    la Loi qui a décidé que l’Etat ne pouvait plus battre monnaie date de 1973 pas de Maastricht ..... c’est le trio Giscard / Pompidou/ Balladur qui ont paraphé le texte !!!

    pour notre bien pour sûr ... puisque jusqu’en 1973 la Dette publique n’existait pas et pourtant toute l’économie du pays était à reconstruire suite à WWII ...

    et les gens qui ont paraphé cette Loi cad ce trio infernal précité plus haut l’ont fait justement pour prévenir un endettement excessif de l’Etat français !!!!....sic

    c’est justement ce qui est arrivé en privatisant la monnaie, quelle farce tragico-comique !!!!!!!!!!!!!!

    • Ruut Ruut 12 décembre 2016 17:01

      @julius 1ER
      Sortir la France de la zone Euro forcerait l’état a rebattre la nouvelle monnaie.


    • tf1Groupie 12 décembre 2016 20:10

      @julius 1ER

      Une intox qui a la vie dure : l’Etat Français emprunte à taux non nul depuis belle lurette, et la Dette Française existe depuis bien avant Mastricht ou encore la Loi Pompidou.

      Quant à dire qu’avant Maastricht la création monétaire était au service du bien commun c’est également une belle galéjade.

      Mais l’objectif est ici de trouver des boucs émissaires à bon compte.

      Pour info l’Etat emprunte en ce moment à un taux quasi-nul.
      Mélanger le sujet de la création monétaire avec le problème du capitalisme financier montre une mauvaise compréhension du fonctionnement économique, alors continuez à lire des livres sur le sujet.


    • julius 1ER 13 décembre 2016 08:12
      Sortir la France de la zone Euro forcerait l’état a rebattre la nouvelle monnaie

      @Ruut

      et bien non pas forcément !!!! 
      ce serait la Banque de France qui aurait la responsabilité de battre monnaie mais rien ne dit qu’elle prêterait à l’Etat sans passer par les circuits financiers !!!!

      il faut se méfier des illusions d’optique !!!

    • Odin Odin 13 décembre 2016 11:51

      @tf1Groupie

      « Quant à dire qu’avant Maastricht la création monétaire était au service du bien commun c’est également une belle galéjade. »

      En fonction de vos grandes connaissance économiques, j’aimerais bien que vous nous expliquiez où est passée cette masse d’argent exponentielle, située entre les deux courbes, sur le graphique ci-dessous, qui résulte de la loi du 03 janvier 1973 Pompidou/Giscard (dite Rothschild) obligeant l’État à emprunter aux banques privées.

      A votre avis, les taux actuels ne remonteront jamais et l’État pourra donc emprunter à vie à taux zéro ?

      https://postjorion.files.wordpress.com/2013/05/dette-1970-2012.png

       


    • julius 1ER 14 décembre 2016 07:35

      @tf1Groupie


      là tu t’emballes TF1.... avant la LOI Pompidou la Dette publique n’existait pas et pour cause puisque la Banque de France prêtait à l’Etat français à des Taux qui avoisinent ceux de la BCE en direction des banques privées ...cad des Taux dérisoires de l’ordre de 0,001% !!!! 

      par contre il faut se rappeler que les Taux payés par l’Etat français vers la fin des années 80 ont été jusqu’à 15% .... et la moyenne sur cette décennie a été de plus de 5% !!!
      si bien qu’à la fin on comprend mieux qu’en moins de 20 ans la Dette publique soit passée de presque rien à 1000 milliards d’équivalent Euros !!!!!

      c’est assez facile à comprendre l’endettement...... lorsque l’on a des organismes créditeurs qui peuvent s’enrichir aussi facilement au détriment de tout un peuple !!!!!

  • lephénix lephénix 12 décembre 2016 16:47

    @julieus 1er

    oui bien sûr la loi du 2 janvier 1973 a été abondamment documentée sur ce fil...cf le « papier » sur e livre de rougeyron sur agvx... mais Maastricht et Lisbonne enfoncent les clous du cercueil...


  • lephénix lephénix 12 décembre 2016 23:47

    @Alren

    le capitalisme des origines a permis nos infrastructures à commencer par le réseau ferroviaire depuis 1839...

    celui que nous subissons ne fait qu’opérer sa ponction parasitaire donc vampiriser ceux qui produisent la vraie richesse par leur travail

    à désespérer Boulogne on finit par la chute de Rome ou de l’empire maya...


  • lephénix lephénix 13 décembre 2016 11:15

    bonjour Verdi

    Merci, oui ce livre pourrait effectivement être classé d’utilité publique comme ceux qui l’ont inspiré, nourri - et comme le travail de tous ceux qui nous mettent en garde sur ce qui est en cours... et ce travail ne tarit pas, tout comme la Dette perpétuelle que l’on nous fait payer...


  • Garibaldi2 13 décembre 2016 13:04

    Cette gentille jeune femme raconte n’importe quoi sur le RSI, et loupe complètement le vrai problème du RSI.

    https://www.youtube.com/watch?v=-82H_2bLM-A

    Le RSI est un organisme chargé d’une mission de service public, il est soumis aux règles de la comptabilité publique (et à la procédure des marchés publics). Au niveau national il est dirigé par un conseil d’administration élu par les membres des conseils d’administration des caisses de base, eux-mêmes élus par les adhérents (actifs ou retraités). Le RSI n’a pas de but lucratif. Il a été créé par des ordonnances ministérielles qui ont regroupé 3 organismes préexistants : la Cancava (retraite des artisans), l’Organic (retraite des commerçants), la Canam (protection maladie)

    Si le RSI a un porte-feuilles de valeurs mobilières, c’est en vertu d’une obligation légale, pour assurer les réserves du régime de retraite complémentaire. Les membres du conseils d’administration national qui siègent aux conseils des OPCVM dont le RSI détient des parts y représentent le RSI et ne sont pas rémunérés par des jetons de présence, lesquels appartiennent de droit au RSI.

    Les appels de cotisations se font sur la base des revenus déclarés, donc avec un décalage et ensuite une régularisation, un peu comme votre impôts sur le revenu jusqu’à présent. Il en est ainsi depuis longtemps, le RSI n’a pas innové.


    Si les comptes n’ont pu être certifiés pendant longtemps, c’est parce que les montants des cotisations impayées restant dues étaient faux. Pourquoi ? Parce que l’état, en fait J-P Raffarin, a lancé le RSI à coups de bâton et qu’aucune étude préalable sérieuse de faisabilité informatique n’a été conduite avant la création du RSI, ni après d’ailleurs ! La fusion des 3 organismes s’est donc faite dans la plus totale improvisation sur le terrain, aggravée par les luttes de clans au sommet, par le binz auquel ont été soumis les personnels (changements de postes, de lieu de travail, …), et par le fait que ce sont les URSSAF qui ont hérité de la maîtrise des fichiers cotisants/retraités et de l’encaissement des cotisations !!! Le RSI a commencé par une catastrophe informatique (immense difficultés de faire converger les fichiers de millions d’adhérents des 3 organismes). Avant la fusion, les 3 organismes fonctionnaient correctement avec des frais de gestion maîtrisés, la fusion les a fait exploser.


    ’’En dépit de l’ensemble de ces difficultés, la décision de retirer aux

    organismes conventionnés toute compétence en matière de recouvrement a

    été confirmée fin 2007 et leurs fichiers ont été transférés. Le 28 novembre

    2007, les fichiers des URSSAF ont été écrasés par les fichiers du RSI sans

    expérimentation préalable, ni phase de test, ni retour en arrière possible.

    II - Un lourd échec

    L’impréparation de la réforme a immédiatement provoqué un

    blocage total lors de sa mise en œuvre effective. Les dysfonctionnements

    majeurs qui se sont alors fait jour ne sont toujours pas tous réglés, plus de

    quatre ans après.’’


    Preuve s’il en est que cette sympathique midinette ne connaît pas son sujet, c’est qu’elle dit que les organismes sociaux des salariés sont contrôlés par la cour de comptes alors que pour le RSI ce sont des commissaires aux comptes (2’47). C’est faux ! Le RSI est soumis à des contrôles de la cour des comptes, généralement sur des points très ciblés (porte-feuille des valeurs mobilères, frais de déplacement des administrateurs, etc …), mais le rapport peut embrasser un domaine plus large. Le chapitre 6 du rapport de la cour des comptes de septembre 2012 sur la sécurité sociale (accessible en pdf) vous informera mieux que les blabla de miss Eloïse ! La citation ci-dessus en est d’ailleurs un extrait (page 209) !

    Bref, véhiculant un vraie désinformation, Eloïse vient nous chanter une curieuse ritournelle, nous disant que le RSI ne redistribue rien des cotisations qu’il encaisse, alors que c’est faux, les régimes de retraite salariés et indépendants sont alignés, c’est à dire que pour les mêmes montants cotisés les retraites sont identiques. Il faut rappeler au passage que le RSI étant déficitaire, c’est l’intercompensation entre régimes qui fait que les salariés renflouent les caisses des indépendants :


    Chiffres clés : la compensation généralisée en 2012

    > Les transferts financiers portent sur des masses importantes : 7,7 milliards €

    > Les principaux régimes contributeurs sont

    la CNAV (4,8 milliards €), la CNRACL

    (1,4 milliard €) et dans une moindre mesure le régime des fonctionnaires de l’État (0,7

    milliard €).

    > Les principaux régimes bénéficiaires sont les exploitants agricoles (3,7 milliards €), les

    salariés agricoles (2,2 milliards €) et, dans une

    moindre mesure, les régimes de retraite du RSI

    (1,2 milliard €).


    http://www.cor-retraites.fr/IMG/pdf/doc-2102.pdf


    • Garibaldi2 14 décembre 2016 02:58

      L’auteur de l’article semble bien peu pressé de répondre dès qu’on lui oppose des faits !


    • Odin Odin 14 décembre 2016 14:52

      @Garibaldi2

      Sur le papier ce que vous écrivez est exact.

      Dans la réalité, le RSI est la pire saloperie administrative de notre pays par ses erreurs multiples sur le montant des cotisations, il est responsable de la mort de nombreux petits commerçants et artisans qui n’avaient pas la trésorerie nécessaire à avancer, pour ces erreurs sur le montant des cotisations, et d’attendre plusieurs mois que les régularisations soient effectuées. Avec la création du RSI, s’il y a des professions qui ont vu leurs bénéfices augmenter, c’est bien celle d’huissier de justice ainsi que pompes funèbres, cet organisme est une honte nationale.

      J’en parle en connaissance de cause, j’étais entrepreneur.

      Avant 2006 et la création de ce monstre, je payais mes cotisations à hauteur de 44 % (Organic, Urssaf…) et je n’avais que de rares problèmes qui étaient rapidement résolus par l’intermédiaire d’un cabinet d’expert comptable.

      Avec le RSI ce fut l’horreur absolue, erreurs sur erreurs, avec du temps et de l’énergie perdue que je ne consacrais plus à mes clients. A partir des 2008, mes cotisations sont montées à 72 % et pour 2009 ma dernière année (retraite) à 74 %.

      Cerise sur le gâteau, en 2010 nouvelle régularisation (société fermée au 31/12/2009), sur les régularisations déjà effectuées en 11 et 12/2009 pour tenir compte des résultas N-1 et en plus résultats 2009 inférieurs à 2008.

      Avec la réactualisation du bilan 2009, suite à ces nouvelles régularisations de cotisations reçues en 2010, le montant total des cotisations passaient pour l’exercice 2009 à 99,8 %.

      J’ai saisi la justice face à cette aberration. Il m’a fallu plusieurs années de procédure pour obtenir gain de cause.

      Pour la retraite, heureusement que j’ai travaillé dans le privé et cotisé à l’Agirc de nombreuses années. Les points de retraite, à revenus similaires, sont une catastrophe avec le RSI.

      Moralité, RSI = CPAM est une vaste fumisterie.

      Si vous avez une société ou souhaitez en créer une, même avec un faible capital de départ, (ce qui était différent à mon époque) optez pour la création d’une SAS ou SASU si vous êtes seul. Vous devenez salarié (PDG) et vous ne dépendez plus du RSI mais du CPAM. Dans le cas ou votre société fonctionne très bien, vous avez la possibilité, en plus d’augmenter votre salaire, de vous verser des dividendes en N+1. J’ai des amis qui ont fait ce choix et ils ne le regrettent pas, cotisations cohérentes et en cas de problèmes la possibilité d’avoir une personne compétente en face de soi, ce qui est impossible avec le RSI et encore à ce jour. 

       


  • zygzornifle zygzornifle 13 décembre 2016 13:48

    LR, PS ,MEDEF voila trois grande entreprises ou l’on travaille en 3/8 pour fabriquer des pauvres en série ....


  • lephénix lephénix 14 décembre 2016 16:05

    @Odin

    merci pour votre témoignage très éclairant qui confirme ce que dit l’auteure du livre sur le fonctionnement du rsi (souvenez-vous : à qui devons-nous cette « invention » qui nous plombe ?)

    @Garibaldi

    n’étant pas affilié, j’aurai bien du mal à en témoigner « de l’intérieur »... pour valider ou infirmer toute assertion venue...


    • Garibaldi2 15 décembre 2016 03:52

      @lephénix

      Je répondrais à ODIN que l’Organic a été fondue dans le RSI lors de la fusion des 3 entités, et que les personnels qui lui apportaient satisfaction ne se sont pas évaporés, ils travaillent maintenant au RSI, ou du moins ils essayent car leur boulot est plombé par une informatique totalement à la dérive.

      L’auteure, qui en fait ne connaît pas son sujet, voudrait faire croire que le RSI est une façade pour pomper du fric et le placer en bourse au profit de qui d’ailleurs ? Comme par hasard elle finit sa phrase dans le flou ! En fait ces placements sont une obligation légale (une mesure prudentielle).

      Je demanderais à ODIN s’il a voté lors des élections des administrateurs de sa caisse locale. S’il ne l’a pas fait, il faut qu’il arrête de chouiner ; quand une équipe de dirigeants est naze, on la change, c’est à ça que sert le bulletin de vote. Le président du conseil d’administration de la caisse nationale du RSI a été réélu en 2012 DÉMOCRATIQUEMENT. Les affiliés n’ont donc à s’en prendre qu’à eux-mêmes et à leur passivité.

      Pour rappel, la création du RSI avait été réclamée à cors et à cris par des syndicats de professionnels ! Des grenouilles qui demandaient un roi.

      Un peu d’histoire : Qui a demandé que ce soit les URSSAF qui collectent les fonds du RSI ....

      ’’Pourquoi les Urssaf collectent-elles les cotisations pour le compte du RSI ?

      Un petit rappel historique s’impose.

      Dès 2003, une réflexion se met en place avec les pouvoirs publics afin de fusionner les trois caisses de sécurité sociale des indépendants. L’objectif, partagé par tous les acteurs, est de préserver un régime spécifique pour les indépendants et de simplifier l’environnement administratif des entreprises.

      L’UPA (Union professionnelle artisanale) prend alors officiellement position pour que les Urssaf soient fortement intégrées dans le dispositif.

      En 2004, le ministre du Commerce et de l’Artisanat, Renaud Dutreil, propose un schéma, soutenu par la FFB, de création du régime social des indépendants qui laisse aux artisans le libre choix de l’organisme chargé du recouvrement des cotisations (Urssaf ou autre).

      L’UPA refuse catégoriquement et obtient que les Urssaf soient l’unique opérateur du recouvrement pour le compte du RSI.

      Pourquoi l’UPA était-elle si attachée à voir les Urssaf jouer un rôle aussi important ?

      Il faut rappeler qu’à l’époque, l’UPA était le seul représentant patronal dans les caisses de sécurité sociale (le Medef et la CGPME n’y siégeaient plus à ce moment) et présidait par ailleurs le conseil d’administration de la caisse centrale des Urssaf : l’Accoss. Imposer les Urssaf dans la gestion du RSI permettait sans doute à l’UPA de renforcer son pouvoir de représentation.’’

      source : http://urlz.fr/4wQW


    • Odin Odin 15 décembre 2016 13:01

      @Garibaldi2

      Comme ancien indépendant, je connais l’histoire de la création du RSI, fusion CANAM + ORGANIC + CANCAVA.

      Elle nous fut vendue comme une source d’amélioration et de simplification dans la gestion et le recouvrement et que cela ne pouvait être que positif pour les cotisants.

      Pour faire un parallèle, le RSI nous a été vendu de la même manière que la création de l’U.E. et l’€, que des mensonges.

      Les résultats on les connaît aujourd’hui, c’est une réelle mascarade. 10 ans que le RSI existe et les erreurs sont encore légion et c’est toujours la faute des cotisants qui n’élisent pas les bonnes personnes.

      C’est un peu comme le référendum de 2005, ce serait aussi la faute des électeurs si Sarkozy nous l’a mis bien profond avec le traité de Lisbonne. C’est prendre les gens pour des cons.

      Notre démocratie n’est en réalité qu’une république représentative faite de castes et de corporatisme, l’égalité, dans notre pays, n’est qu’une chimère pour les sans dents.

      Si l’égalité existait, notre système social serait équitable et il n’y aurait pas cette profusion de caisses sociales et de retraites qui ne sont que de multiples endroits où l’on case les bons et loyaux serviteurs de ce système inique.

      Si nous étions dans une réelle démocratie il y aurait qu’un seul régime social et de retraite, l’équité pour tous.

      Au lieu de cela, nos régimes sociaux sont à l’identique de notre système fiscal avec des niches fiscales en direction des mêmes.

      Sans cette équité, avec la prise de conscience des citoyens de cette réalité pernicieuse, notre système social finira dans les mains d’assureurs privés, comme le souhaite :

      M. Henri de la Croix comte de Castries, PGG d’AXA.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_Castries

      En plus d’être Young Leader de la French-American Foundation depuis 1994, il est, depuis 2011, président du comité de direction du groupe Bilderberg pour une réunion annuelle entre banquiers, patrons de multinationales et responsables politiques dans ce cercle le plus sélect de l’élite transatlantique.

      Cordialement.


    • Garibaldi2 16 décembre 2016 02:47

      @Odin

      ’’il n’y aurait pas cette profusion de caisses sociales et de retraites ... il y aurait qu’un seul régime social et de retraite ... ’’.

      Dois-je vous rappeler que ce sont les artisans et les commerçants qui ont refusé au lendemain de la dernière guerre d’avoir la même caisse de retraite que les salariés ?

      Pour Sarkozy, c’est effectivement la faute des électeurs s’il a ratifié le traité car il avait clairement annoncé la couleur, et c’est bien la faute des adhérents au RSI si le président Quevillon, à la tête du conseil d’administration, a été réélu alors qu’il a totalement échoué lors de son premier mandat de 6 ans. Et c’est bien la faute de ces mêmes adhérents si, au lieu de fédérer leur régime de retraite avec celui des salariés, ils ont opté pour la solution RSI.

      Pour info j’ai voté contre Maastrich et contre le TCE.


    • Garibaldi2 16 décembre 2016 08:04

      Au fait, j’ai oublié de préciser que, contrairement à ce que laisse entendre la nullarde Eloïse il n’y a pas de différence entre le RSI et les CPAM (les caisses primaires d’assurance maladie), ce sont tous des organismes de droit privé ayant une mission de service public.


  • lloreen 18 décembre 2016 12:26

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