samedi 8 février 2014 - par Allexandre

La réforme en Histoire-géographie au lycée

Depuis plus de 35 ans, nos gouvernants ont décidé, sous couvert de démocratie et d’égalité, de saborder l’enseignement. De réforme en réforme, à droite comme à gauche, on a petit à petit vidé les savoirs de leurs contenus et on a décidé de faire de l’élève l’instigateur de son savoir. La démagogie généralisée et la dictature de la bien-pensance ont fait le reste. Les jeunes générations n’ont presque plus, et tout le monde le sait et le dit, les repères nécessaires à la construction de leur identité. Cette réalité sociétale n’est un mystère pour personne. L’école, dernier rempart des repères, vole à son tour en éclats. Aucune discipline n’est épargnée. La dictature absolue des matières scientifiques (avec les mathématiques comme matière impériale) avait relégué les matières, dites littéraires, au second plan. Qu’importait que nos jeunes sachent écrire un français digne de ce nom, pourvu qu’ils sussent calculer fonctions et dérivées. Les séries C et D assuraient la réussite, non sans un certain mépris à l’égard des séries A et AB (littéraire et économique à l’époque). Tout a été modifié au début des années 1990 avec un double objectif : assurer 80% de réussite au Baccalauréat et redonner aux séries économique et littéraire un semblant de dignité, tout cela grâce au jeu des coefficients (messieurs rassure-vous, on frôle aujourd’hui les 90% de réussite au bac). Vingt ans après, le résultat est là. Des jeunes adultes sachant à peine écrire leur langue maternelle, des faux scientifiques à gogo et des littéraires tout aussi faux. Le contexte économique aidant et le chômage des jeunes en hausse imposèrent à nos dirigeants de garder cette jeunesse le plus longtemps possible sur les bancs de l’école, et bientôt de la Fac, quitte à niveler par le bas et à faire de nos diplômes des parchemins sans grande valeur.

Mais qu’importe, face à cette réalité accablante, on enfonce le clou et on va plus loin. L’Histoire-Géographie, malgré les réformes et les tentatives de simplification, reste une discipline difficile. Après la Philosophie, c’est dans cette matière que l’on trouve les moyennes les plus basses au baccalauréat, et c’est là que le bât blesse. Donc il fallait faire quelque chose pour y mettre un terme. On a d’abord modifié l’examen en essayant de supprimer le contenu des programmes toujours plus allégés au fil des réformes. On a vanté les vertus de l’Histoire thématique. Il allait de soi qu’un élève arrivant en classe de première avait intégré l’ensemble (très léger il faut bien le dire) des quelques connaissances, souvent caricaturales, qu’il avait acquises en classe de troisième. Naïveté ou cynisme ? L’année 2010 a vu la situation se dégrader avec un nouveau programme, infaisable, sans logique chronologique et clairement axé sur une vision européaniste et chrétienne. Le formatage n’est pas loin. Il ne faut surtout pas faire de nos adolescents de futurs adultes à la tête bien faite : seulement de bons citoyens bien soumis et réfléchissant le moins possible. M.Darcos et à sa suite M.Chatel ont osé franchir le Rubicon. Ils ont retiré l’HG en terminale S et avancé le Bac d’HG en 1ère. Tout cela, malgré la mobilisation et l’opposition d’une grande partie des enseignants en HG, dont on sait bien qu’ils ne sont considérés que comme des exécutants. Le résultat est édifiant. Les élèves de 1ère S devront étudier en 4 heures un programme d’histoire allant de 1870 à peu près, au début du troisième millénaire. La géographie est traitée de la même manière. La chronologie et le factuel étant superflus, on va étudier de grands thèmes et donner une vision on ne peut plus manichéenne de l’Histoire du XXème siècle. Quant aux épreuves, elles reprendront les thèmes étudiés et les élèves devront restituer un certain nombre d’idées glanées tout au long de l’année et donc obtenir une note suffisante, c'est-à-dire supérieure à 12/20. Si les professeurs ne se comportent pas bien, ils seront les seuls responsables de la suppression pure et simple de la discipline. Voilà comment on met au pas des soldats rebelles, comment on supprime une partie de la culture, et au passage, comment on supprime des postes d’enseignants en Histoire-géographie : triste magouille comptable.

 

Nous sommes en train de préparer sans rechigner, des générations d’incultes, manipulées à souhait et au final, dans l’incapacité de se rebeller contre un système qui s’achemine vers de plus en plus d’inégalités. On a bradé l’école et le savoir au nom d’une égalité et d’une démocratisation qui produiront finalement une masse de Français toujours plus individualistes et soucieux de leur bout de propriété et une élite détenant le pouvoir politique, économique et culturel. On se croirait revenus au glorieux temps de l’Absolutisme, mais peut-être encore plus perfidement, la globalisation en prime.

Car il ne faut pas s’y tromper. Si les élèves des séries scientifiques voient l’Histoire devenir optionnelle (avant sa totale disparition), les séries L et ES ne sont pas mieux loties. Non seulement elles auront le même programme que les S en 1ère, mais encore elles ne passeront le bac d’HG qu’en terminale. Et ce, sur un programme plus ou moins bricolé. Quels élèves pourront désormais passer les concours des Grandes écoles, de Sciences Po ou encore accéder à Hypokhâgne ? Les enseignants de ces filières ont du mouron à se faire, car la culture historique de leurs futurs élèves sera on ne peut plus lacunaire.

Jusqu’à présent, il n’y avait que les dictatures qui avaient osé « revisiter » les programmes d’Histoire ou de Philosophie, c'est-à-dire les matières qui éveillent à l’esprit critique et à la connaissance, avec la littérature. Mais l’esprit critique est-il nécessaire ? Assurément pas. La situation faite par le Gouvernement Fillon est peut-être pire que celle concernant le projet de loi sur l’enseignement des bienfaits de la colonisation. Ce dernier avait provoqué une levée de boucliers et avait finalement été retiré par le président de la République, M. Jacques Chirac. Aujourd’hui tout le monde s’exécute sans broncher et courbe l’échine. Etudier dans une même partie, la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale et la Guerre froide, le tout en 11 heures, ne semble choquer personne, et surtout pas les Inspecteurs d’HG qui, eux aussi, tancent les professeurs qui osent relever la tête. L’enseignement de l’Histoire vit sa Bérézina (mais qui saura encore à quoi fait référence la Bérézina dans quelques années) ? Tous les enseignants doivent se mobiliser et refuser cette mascarade. Si nous ne bougeons pas, nous nous rendons complices de ce massacre à l’état pur. Sommes-nous encore dans une démocratie ? Que signifiera la liberté, ce concept pour lequel tant d’hommes et de femmes sont morts, si nous le limitons à la possession de bien matériels qui nous aliènent un peu plus chaque jour en nous donnant l’illusion du progrès et de la liberté ? La vraie liberté ne réside-t-elle pas, entre autres, dans l’appropriation de connaissances solides et plurielles ?



43 réactions


  • claude-michel claude-michel 8 février 2014 15:01

    Nos ancêtres les....arabes...etc


  • Muriel74 Muriel74 8 février 2014 15:28

    L’entreprise de fabrique et d’entretien de l’homo économicus a bien effectué un
    triple changement (une triple manipulation) sur de longues années qui apparait maintenant au grand jour :
    anthropologique  : en modifiant la société, l’Etat et les comportements pour que l’homme devienne un capital en recyclage permanent , surveillé, normé
    cognitif : la connaissance n’est plus qu’une valeur économique, vous n’êtes plus un élève, étudiant... vous êtes un « apprenant »de « compétences », vous n’avez plus un prof mais un coach
    social : acquisition de « bons comportements » , de flexibilité, de souplesse et d’adaptabilité, de réactivité
    Alors l’histoire... de France en plus ! et la géographie dans tout ça ne peuvent être concurrentes et compétitives que reformatées, un maillon faible de plus à éliminer

    Merci pour votre article

    Mon formateur actuel est psychoquelquechose, je vais en cours obligatoire , après 30 ans de métier j’ai l’injonction de mobiliser ma subjectivité pour désirer acquérir de nouvelles compétences ( que je n’ai pas choisi ou es) transférables et évaluables dans toutes les situations sous peine d’être « catégorisée » en insuffisance professionnelle. Vous remarquerez que j’ai parfaitement assimilé la perverse novlangue smiley, je ne vous dis pas ce que je fais en cours, ça pourrait être répété ( j’envoie des sms à Copernic et un peu de dissection des techniques)


  • foufouille foufouille 8 février 2014 15:30

    une fois sorti de l’école, la plupart des gens oublie presque tout


    • Allexandre 8 février 2014 17:29

      Certes on en oublie beaucoup, mais l’esprit d’analyse et l’esprit critique, eux, ne s’oublient pas. Il ne faut pas confondre les savoirs et les savoir-faire. Nos grands-parents ont appris à écrire sans fautes et ils ont écrit sans fautes jusqu’à leur mort.


    • foufouille foufouille 8 février 2014 17:36

      avec de l’entrainement, sinon tu oublies.


    • foufouille foufouille 8 février 2014 17:38

      et c’est plus rapide si tu n’étais pas vraiment intéressé
       


  • Kookaburra Kookaburra 8 février 2014 16:00

    A l’auteur. Bon article. Je suppose que vous êtes enseignant ? A présent l’égalité est le mot d’ordre dans l’enseignement, et en concentrant toutes les attentions à l’enfant « défavorisé » on cherche à éviter que l’enfant favorisé, lui, n’a aucun avantage sur le précédent et reçoit exactement la même éducation que lui, une éducation contrainte par ses besoins à lui, limitée par ses limites à lui, c’est garantir que le niveau général baissera. S’il faut s’adresser de préférence aux plus mauvais élèves, de sorte que on n’avance pas ou très lentement, les acquis s’amenuiseront, le niveau moyen s’abaissera, et la culture régressera.

    Curieux effet des immenses progrès prétendus de la diffusion de la culture dans le public tels que les décrivent Jack Lang et les autres avocats de l’égalitarisme comme Peillon, tout est décalé d’un écran ou plus vers le bas. De même qu’à l’université les professeurs et étudiants sont obligés d’essayer de rattraper le travail qui n’a pas été fait au lycée, qu’au lycée on s’efforce de compenser les négligences du collège, dans les collèges on calfeutre comme on peut les trous laissés par l’enseignement primaire. 


  •  C BARRATIER C BARRATIER 8 février 2014 16:27

    Pour que les citoyens renoncent à un service public, il faut d’abord le ridiculiser. on a pris le tempsde le faire. La France suit les conseils du cahier numéro 13 du centre de développement (sic) de l’OCDE...
    Voir en table des news :

    OCDE, conseils pour casser les services publics et privatiser

     http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=231


    • Coeur de la Beauce Napoléon Du Perche 8 février 2014 20:51

      L’OCDE suit les recommandations du FMI... privatiser à tout va. D’ailleurs les décrets Peillon vont dans le sens d’une privatisation du périscolaire...


  • jef88 jef88 8 février 2014 18:09

    ." Les séries C et D assuraient la réussite, non sans un certain mépris à l’égard des séries A et AB (littéraire et économique à l’époque)"

    et les séries M et M’ c’étaient les poubelles !
    - on venait d’un cours complémentaire (maintenant collège) oh les bouseux ! et en plus fils d’ouvriers ....
    - les M’ n’apprenaient qu’une seule langue !
    - 30% osaient passer en 2ème
    - 50% d’échec au passage en 2ème
    - 50% d’échec au premier BAC
    - certainement autant au second

    RESULTAT ?????


    • Allexandre 8 février 2014 18:38

      Je n’ai pas connu cette époque, mais nous sommes dans la même logique, toute aussi stupide. La France ne connaît que la hiérarchie sous toutes ses formes. A commencer par la hiérarchie sociale. Pays conservateur entre tous.


  • petitprince petitprince 8 février 2014 19:50

    pas grand chose à ajouter, très bon article

    je regrette juste que les enseignants ne se soient pas plus manifestés au cours des 3 dernières décennies pour parler du contenu de l’éducation, mais leurs syndicats étaient trop occupés à réclamer toujours plus de moyens financiers pour, au final, nous amener à une « rééducation » nationale

    • Allexandre 8 février 2014 20:37

      Merci pour votre message. Je dois dire que les enseignants sont un peu mous et « moutons ». Pas tous, mais suffisamments pour que le pouvoir et ses sbires (en l’occurrence les inspecteurs pédagogiques) puisse imposer toutes les réformes possibles et imaginables sans réelle réaction. Quant aux syndicats, il ne faut rien attendre d’eux sur ce terrain là. Dans l’ensemble, les profs sont une corporation manquant de courage. Ils râlent dans les salles de profs, mais ça ne va pas plus loin. La peur de l’ouvrir en fait taire plus d’un, et pas seulement dans l’enseignement. Notre pseudo-démocratie nous manipule à tout va, et ça commence à l’école, notamment avec des programmes débiles, incohérents, pour éviter que les futures générations n’en sachent trop. On les pousse à consommer toujours davantage et pendant ce temps, ils la ferment. Notre système est pitoyable et ceux qui le dirigent tout autant, qu’ils soient de droite ou de gauche, là n’est plus la question.

      Encore merci.


  • Coeur de la Beauce Napoléon Du Perche 8 février 2014 20:49

    L’Histoire est une matière exigeante qui nécessite des élèves une bonne compréhension de l’écrit, donc une culture littéraire personnelle, et de la méthode. Hélas de moins en moins de jeunes entrent dans ces critères.


    • Allexandre 8 février 2014 21:30

      Oui vous avez tout à fait raison, mais ces élèves sont le fruit d’une réforme depuis 40 ans qui a tout fait pour niveler par le bas !!


    • foufouille foufouille 8 février 2014 21:36

      il suffit juste d’apprendre bêllement ce qu’on lit. a mon époque


  • tf1Groupie 8 février 2014 21:23

    « Depuis plus de 35 ans, nos gouvernants ont décidé, sous couvert de démocratie et d’égalité, de saborder l’enseignement ».

    Vos sources pour cette affirmation péremptoire, voire conspirationniste ?


    • Allexandre 8 février 2014 21:44

      Ah le grand mot est lâché !!! Ce genre d’argument est assez primaire ! Révisez votre histoire et réfléchissez au lieu de répéter bêtement les propos bobos sans profondeur de réflexion !! Et l’Histoire est pleine de consparations. Quelle naïveté !!!


    • tf1Groupie 8 février 2014 21:53

      Oui, donc, quelles sont vos sources ?
      Vous bottez pitoyablement en touche, laissant supposer que j’ai touché juste smiley.

      Montrez que vous n’êtes pas naïf et que vous ne balancez pas juste vos fantasmes sur la toile.

      ... j’attends


    • Allexandre 8 février 2014 22:26

      et vous vos fantasmes complotistes !! où sont vos sources ?


    • tf1Groupie 10 février 2014 10:35

      A l’évidence votre article est une source de complotisme : vous affirmez que les gouvernants (tous ensemble ?) ont décidé de saborder l’école.

      où sont les faits, preuves, témoignages ?
      Qui est le grand chef de ce complot ?


  • non667 8 février 2014 21:32

     à allexandre ++++++++++++++++++

    encore une réforme dans l’E.N. !

    voilà ce que j’écris chaque fois qu’il en est question sur A.V.

    avec un recul de 60 ans :

    les mauvaises méthodes/ réformes 68tardes ne sont pas des erreurs mais font parti d’un COMPLOT du N.O.M. qui vise a démolir l’éducation nationale et au delà la nation /société française

    l’école de jules ferry avant 1966 (début des réformes) permettait l’instruction et l’ascension sociale sans discrimination sociale je peux en témoigner étant dans une école ou il y avait 50% d’enfant d’origine polonaise . Des siècles (depuis Charlemagne comme dit la chanson )d’expérience ont permis d’affiner les méthodes pédagogiques a l’école et une bande de trouduc n’ayant jamais enseigné (ou s’étant planqués dans l’inspection , la direction , le syndicalisme pour fuir les élèves ! )viendrait tout démolir et imposer leurs élucubrations !!!!!!!!

    les ministres , les inspecteurs ,la hiérarchie , les pédagogues institutionnels (genre philippe meirieu ) n’étant pas des imbéciles ces

    réformes aberrantes (math moderne ,méthode globale ,notation par lettre ., suppression des notes , suppression du bepc , contrôle continue ,suppression du bac si,si il en a été question . ..etc .... ) ne peuvent êtres des erreurs mais un complot destiné a démolir l’école de jules ferry .
    la méthode pour les imposer étaient staliniennes, sorties au printemps ,formation d’une demie journée en juin , applicables à la rentrée suivante . les manuels n’étant pas encore sortis ., toutes remarques /contestations publiques valait a l’auteur une dénonciation et une visite de l’inspecteur et un rapport assassin à la clef et une note ( si,si il n ’est pas question de la supprimer celle là ).proche du renvoi pour incompétence ! la phrase qui tue : si c’est le bordel c’est que vous manquez d’autorité ! (après vous avoir dépouillé de toutes possibilités de sanction ! )

    preuve/motif de ce complot : la déclaration de cohn bendit sur les universitésen mai 68 (revue à la télé en 2008 ) en substance :" inutile de promouvoir a classe ouvrière dans l’enseignement supérieur ils deviendront les plus fidèles valets du capitalisme "
    dansun contexte de rivalité capitalisme / communisme russe pour les rouges /roses il fallait en 68 faire échouer la société française pro-capitaliste en sapant l’éducation nationale de l’école à l’université , en ENDOCTRINANT les élèves a la revendication (délégués élèves ,délégués parents,égalité prof élèves ) (aujourd’hui et en 2002 envoyés dans la rue , les bébés sur les épaules des papas ! )
    pendant toutes ces années les syndicats gauchistes pourtant tout puissant dans l’éducation nationale ne se sont jamais opposé à ces réformes (silence radio sur toute la ligne .,donc complices )
    après la disparition du communisme le travail de sape continuant de la part du ps (acquis au fmi .....) le motif ne peut être que :

     maintenir dans l’ignorance /abrutir la vile populace pour la rendre plus docile et plus servile

     démolir la nation française au profit du mondialisme judéo-américain .

     démolir l’enseignement public pour le refiler au privé mondialo-capitaliste 
     volonté depuis toujours de la droite mais poursuivi après par la gauche insidieusement : (taper : autonomie des établissements 1983 ) autour de 1984 voulait sortir un projet ou les lycées auraient leurs bac propres répondant a un projet pédagogique spécifique avec recrutement /gestion des profs par le chef d’établissement ! etc...etc......... le ps = ok ; pc = 0 , il a fallu toute l’énergie des trotskistes infiltrés dans F.O. pour mettre en échec ce projet !
    mesurettes par mesurettes insidieusement la privatisation se prépare elles ne servent qu’à démolir l’e.n. et a diviser les enseignants et les français !.

    .De là à croire à un agenda anti-national à la rue de Grenelle… ?

    pas seulement rue de grenelle (E.N.) mais dans tout les états majors politiques depuis 1945 par le N.O.M. américano- capitaliste et le « N.O.M. » sovieto-communiste . mis entre parenthèse sous de Gaulle justement d’où mai 68 ,son départ ............ le front ripoublicain 2002 ........les printemps arabes , la Syrie ............= lutte contre les nations résistantes au mondialisme . sa suppression dans les livres d’histoires se veut le coup de grâce du gaullisme .

    ....

     


    • tf1Groupie 8 février 2014 21:55

      Ah ben voilà qu’est-ce que je disais : c’est parti à fond pour le complot !  smiley


    • Allexandre 9 février 2014 10:15

      Merci pour votre message. Il va de soi que la démolition de l’enseignement ne peut être le fruit du hasard. Aujourd’hui, parler de complot est devenu suspicieux et on est vite taxé de malade parano. Mais ce sont les mêmes qui connaissent parfaitement les ressorts de cette volonté, ou ceux qui sont assez ignards et incultes pour comprendre les connexionx qui existent entre tout celq. On pourrait y ajouter l’abrutissement planifié par la télévision, et la coupe est pleine. Voir le très bon reportage « le telps de cerveau disponible » pour saisir quelques éléments de cette volonté d’élites désireuses de mettre en place le Nouvel Ordre mondial. Ce n’est même plus un secret. Mais si peu de gens s’intéressent à cela et à ceux qui gouvernent vraiment. C’est assez pitoyable.


  • Allexandre 8 février 2014 22:24

    mais vous vous êtes loin d’ etre parti pour la réflexion et la remise en cause du système !!! Aucun intérêt de discuter avec des petites gens à l’esprit aussi limité !!


  • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 8 février 2014 22:55

    Voir Bourdieu et Passeron pour commencer.

    Certains ont donc décrété (peut-être de bonne fois à l’origine) qu’il existait une « culture bourgeoise » à laquelle les enfants (et leurs parents, de fait) de milieux modestes n’avaient pas accès. Ils ont donc décidé, sinon de la supprimer, de la marginaliser et de mettre cette soi-disant "culture bourgeoise" à égalité avec par exemple un article d’un vulgaire canard local, une affiche de pub ou plus récemment une chanson de rap ou un sketch de Gadelmaleh.
    Persuadés d’être investis d’une mission, ils n’eurent de cesse  de vouloir désaliéner le pauvre con issu du bas-peuple et l’empêcher de s’imprégner des préjugés de la bourgeoisie dominante contenus dans toute cette culture classique fâââââaaaaascisannnnnte.

    Au lieu d’élever (au sens d’« augmenter ») ces enfants, « on » a considéré -pour faire court- que ce n’était qu’une belle bande d’abrutis et que tout ça n’était pas pour eux.

    Bref, 40 ans après, le résultat est là :

     Le mépris pour la « culture » est total (même chez certains profs), le relativisme culturel règne en maître (alors que le maître ne règne plus et qu’on lui crache à la gueule, même dans le cas où c’est un bon démago « entre les murs »...), l’intelligence critique a été enterrée et bien sûr les inégalités de classes concernant le « capital culturel » sont toujours là.

    Les gosses de pauvres, toujours « aliénés », font toujours (sauf échappées au prix d’un travail personnel très dur et parfois tardif) des boulots de grouillots, sont, en prime, parfaitement dépolitisés donc bien dociles et le « grand capital » ne s’est jamais aussi « bien » (ou plutôt « mal » comme de coutume) tenu.

    Et puis forcément,  de l’autre côté du voile, les meilleurs « endroits » où l’on n’applique pas certaines « méthodes », les cours privés du soir, et ensuite le carnet d’adresses de papa, le copinage, la cooptation pour permettre au fiston et à la fifille bien nés d’obtenir les  meilleures places...

    Enfin, croyez bien que si ces crevards commençaient à gigoter un peu, si l’envie leur prenait de sortir de leur léthargie (on se demande bien comment cependant), on  mettrait le H en vente libre et  puis... l’euthanasie pour les chômeurs si ça ne suffisait pas.


    • Allexandre 9 février 2014 14:25

      Bonjour et merci pour vos remarques. Cette réalité a toujours été, et ce depuis les lois Jules Ferry de 1881/82, qui pour égalitaires qu’elles parûssent, mettaient en place un ordre social très bien pensé : chacun à sa place et laissons les élites bourgeoise diriger. Et bien entendu, les hommes aussi. Les femmes ne pourraient avoir accès qu’à des postes subalternes au mieux. Pour le reste, elles étaient formées pour devenir des mères au foyer et des épouses fidèles et obéissantes. Voilà ce que ces lois ont aussi produit. D’égalité il n’a jamais vraiment été question, même sous cette sacro-sainte République qu’on nous a vendue comme le modèle idéal de démocratie. Et les Français l’ont cru à 98%...et le croient encore !!


  • ahtupic ahtupic 9 février 2014 20:33

    Normal, tous nos politicards ont été des cancres pendant leurs études. Je ne vois pas beaucoup de scientifiques chez eux. Ils sont bien trop cons. Ils sont arrivés par la famille, l’arrivisme, l’opportunisme et la gueule. Sarkozy, un bon cancre. Je crois que Darcos ne savait pas faire une règle de trois. Ils ont tous fait du droit et/ou l’ENA, des études accessibles à tous Pas besoin d’être intelligent. Ca a commencé sous le beau Giscard avec ses réformes à la noix avec les maths modernes en primaire, la lecture globale, ce qui fait que nos collégiens ne savent même pas compter. Comme eux-même ne savent rien, il ne faut pas que la valetaille ait plus de connaissance que eux car elle pourrait se révolter. Principe de Peters. L’année dernière, on a donné le mot d’ordre aux profs pour le bacc : ne notez pas trop sévérement , ceci afin d’augmenter le nombre de reçus et faire croire que l’éducation fonctionne bien. Duflot qui mettait le Japon dans l’hémisphère Sud, etc, etc.. Et en géographie, que connaissent Valls à part Israël (plus les 2 mots racisme et antisémitisme) et Peillon le même plus un machin comme la théorie du genre, une imbécilité incroyable. Sous la Rome antique, il était dit : du pain et des jeux. On est retombé au même stade de décadence avec : de la propagande et du CUL.


  • Bubble Bubble 10 février 2014 10:11

    Peut on avoir un aperçu de ce qui change dans les programmes, pour se faire une idée du « conditionnement » dont vous parlez ?


    • Allexandre 10 février 2014 17:54

      Je veux bien vous répondre, mais c’est très compliqué. D’abord où en êtes-vous rester ? Le conditionnement ne date pas d’aujourd’hui. Mais il empire. Vous savez bien que l’Histoire et la Philo ont toujours été les deux disciplines « dangereuses » pour les dictatures, mais cela est vrai aussi pour tout régime. En étant à l’intérieur du système, c’est plus facile de le mesurer. Vous pouvez consulter les programmes sur le site de l’EN, mais les titres des chapitres ne vous seront pas nécessairement d’un grand secours, car tout cela est très incidieux. Par exemple en Première, la Sconde Guerre se limite au génocide nazi ; la Guerre froide aux crises de Berlin, la Vème République aux années 1958/62. Vous avouerez que pour de jeunes adolescents, c’est assez restrictif, et pour les enseignants très difficile d’expliquer des sujets aussi complexes sortis d’un contexte plus complexe etavec un temps imparti d’environ 6 heures. C’est donc une vision binaire et manichéenne que nos élèves auront.


  • passtavie passtavie 10 février 2014 10:30

    « seulement de bons citoyens bien soumis et réfléchissant le moins possible »
    Non, de bons citoyens seraient des gens capables de réfléchir... Leur but n’est pas de faire de bons citoyens mais des idiots utiles.


  • goc goc 10 février 2014 10:33

    de toute façon, avec la tendance actuelle de nos politiciens, l’histoire Geo se limitera à
    1 - en histoire, l’étude de la shoa et du peuple juif à travers les ages (en évitant le conflit du MO, on ne sait jamais)
    2 - en Geo, l’ensemble des camps d’extermination nazi, avec visite guidée sur place obligatoire

    pour le reste, dem...-vous !!!


    • Allexandre 10 février 2014 18:37

      Merci pour votre rapide commentaire qui est très proche de la réalité. Aujourd’hui, un élève sortant de lycée est assuré d’avoir au moins intégré un fait historique, la Shoah et les camps nazis. C’est d’ailleurs l’angle d’approche du programme de 1ère sur la Seconde Guerre mondiale. Un peu restrictif vous en conviendrez. Quant à la géo, deux sujets sont martelé, le développement durable (tous les ans et les élèves en ont ras-le-bol) et la mondialisation, mais perçu uniquement du point de vue de ceux qui en profitent au détriment d’autres. Quoi qu’il en soit, vu les programmes imposés couvrant des périodes démesurées sur un temps imparti tgv, il est impossible que les élèves en retiennent quelque chose. Depuis cette année, les résultats de la réforme Darcos- Chatel se font sentir. Bon nombre d’élèves confondent les deux guerres mondiales pour le factuel. Alors les idées....


  • Hétérodoxe 10 février 2014 10:39

    C’est dommage de défendre l’HG en tabassant les matières scientifiques.
    Les mathématiques sont essentielles à la rigueur de la réflexion intellectuelle. Il n’est pas anodin de constater que la plupart des Philosophes reconnus en tant que tels furent de grands scientifiques.
    Enseigner l’Histoire ou la Géographie à des esprits non formés au raisonnement est vain.
    Quant à écrire qu’il serait possible de réussir à résoudre un problème scientifique sans maitriser la manipulation du langage ...
    Personnellement, c’est par la Physique que je suis arrivé à l’Histoire. Et par les Mathématiques que je me suis intéressé à la Philosophie (Descartes, Kant- prof de maths ...).
    Bref, à mon sens, le problème de l’EN vient du fait que les enseignants sont « monocompétents » et qu’ils voient leur matière comme essentielle face aux autres, alors qu’elles ne sont que complémentaires. Cet article en est l’illustration la plus criante : Le prof d’HG qui, au nom d’une prétendue défense de la Culture Générale, parodie les matières enseignées par ses pairs.

    Avant de défendre l’HG, il aurait été pertinent de défendre, déjà, l’enseignement de la langue française qui est dans un état plus qu’inquiétant.
    Un élève illettré peut accéder sans difficultés à des études supérieures (combien de « sa va » dans les textos de bacheliers ?).
    Comment espérer qu’un élève s’élève sans la maitrise du langage commun ?!


    • Allexandre 10 février 2014 18:19

      Cher Monsieur,

      Je suis déçu que vous ayez si mal interprété mon texte. Tout d’abord, sachez que je ne suis pas assez stupide pour condamner en bloc les mathématiques, que je ne condamne nullement. Je suis en partie tout à fait d’accord avec vous. Ce n’est pas la Mathématique que je condamne, mais le fait qu’on l’ait érigée en matière phare et impérialiste. J’enseigne depuis 30 ans et je crois avoir, très modestement, une certaine légitimité à dire ce que je dis. J’ai assisté à des centaines de conseil de classes et je peux vous dire qu’un élève n’ayant pas la bosse des math est aussitôt méprisé et relégué dans les séries considérées comme inférieures. C’est inadmissible. C’est partir du postulat que les mathématiques sont le critère absolu de différenciation. C’est une prétention et une mentalité toute française qui ne connaît que la hiérarchie et la valeur des diplômes. Par ailleurs, ce lieu commun qui associe la rigueur et la logique aux math est erroné. Toutes les disciplines demandent cette rigueur et cette logique. Et l’Histoire encore plus peut-être. Quant au Français, loin de moi l’idée de le passer sous silence si vous avez bien lu mon texte. L’Histoire étant une matière littéraire, il va de soi que nous, enseignants en Histoire nous trouvons confrontés tous les jours à ce massacre du Français, sans lequel aucune idée ne peut être clairement enoncée et argumentée. Pour être complet, je me permets d’attirer votre attention sur un point. Si les math sont importantes, et permettent d’acquérie la rigueur « mathématique », elle ne peut être comparée à l’Histoire dans ce que cette dernière apporte à un Homme comme maîtrise de son passé et de l’esprit critique qui peut en découler sur le genre humain.Je connais beaucoup de profs de math, qui n’ont absolument rien compris à la logique et à la complexité de l’Histoire. Donc étant dans la place j’ai une vision, certes qui peut être contredite, mais quand on n’est pas confronté au problème, il faut réfléchir d’autant plus et demander à ceux qui le sont, leur point de vue. J’ai croisé des centaines d’élèves mal orientés parce qu’ils n’étaient pas bons en math, et souvent mal orientés. Un gâchis. Il faut donc remettre la matière à sa juste place, c’est-à-dire, une discipline parmi d’autres et non pas LA DISCIPLINE REINE. Quant au lien étroit entre math et philo, il est bien loin ce temps là. Et si les philosophes ne maîtrisent pas l’Histoire, quelle philosophie pourront-ils enseigner. Philosopher ne signifie pas enseigner la philosophie. Nous pouvons tous philosopher à partir du moment où nous réfléchissons sur l’ordre des choses et sur l’humain.


  • goc goc 10 février 2014 10:47

    @ l’auteur

    Je ne suis pas sur que l’appauvrissement systématique des programmes scolaires soit fait dans le but de rendre un peu plus idiots nos gamins. Je crains plutôt que cet appauvrissement est la conséquence d’un appauvrissement du niveau des enseignants. et donc l’éducation nationale a préférè abaisser le niveau des programmes afin de permettre a un maximum de prof de pouvoir poursuivre leur carrière

    je ferais un parallèle avec un monde que je connais, celui de l’informatique
    on a constaté une dégradation régulière des langages informatiques (sous couvert de langages soi-disant évolués et autres « objets »). Cette dégradation parfaitement volontaire, a pour but de permettre à un nombre croissant d’informaticiens (voir de pseudos-informaticiens comme le cousin dans sa cuisine) de moins en moins compétant, de pouvoir faire des programmes. Bref on a privilégié la quantité à la qualité, quitte à perdre la capacité à faire des programmes fiables et performants (voir la course imbécile au gigantisme des programmes, en terme de nécessité de mémoire)


    • Allexandre 10 février 2014 18:22

      Que répondre à de telles allégations. Vous faites un amalgame qui prouve que votre réflexion est assez sommaire et que la généralisation que vous effectuez n’est pas de bon augure pour l’ensemble des questions qui parcourent notre société. Donc je vous laisse à vos hautes et profondes certitudes.


    • goc goc 11 février 2014 00:37

      il ne s’agit pas d’allégation, mais de simples hypothèses
      et je ne demande qu’a écouter vos arguments, mais vous ne m’enlèverez pas de la tête qu’une dégradation du niveau scolaire tel qu’on le voit depuis 20 ans ne se répercute pas aussi sur le niveau de compétence des profs

      il n’y a là rien de désobligeant, c’est juste une question de logique

      En tout cas, la chose qui est certaine, c’est que depuis 20 ans l’autorité des professeurs s’est totalement volatilisée, et ce ne peut pas être imputable aux seules directives ministérielles, car l’autorité va de paire avec la connaissance. Et là franchement, ce n’est pas la joie.


    • Allexandre 11 février 2014 09:32

      Votre questionnement rédigé comme suit me paraît plus constructif. Le problème c’est de savoir comment on évalue les compétences d’un enseignant quand on l’empêche de pouvoir partager avec ses élèves son savoir et sa réflexion. Je ne parlerai pas au nom de mes coolègues, mais je prendrais mon cas. Depuis tout petit j’ai une passion pour l’Histoire et j’ai toujours voulu faire ce métier que j’exerce depuis 30 ans. J’ai fait mes études et passé les concours de l’enseignement, qui soit dit en passant n’apprennent pas grand chose en terme de réflexion. J’ai donc appris beaucoup en travaillant, en lisant en étudiant pour préparer mes cours. Et on apprend tous les jours. Maintenant je ne sais ce qu’il en est des jeunes profs que l’on a formatés de la même manière que nos élèves aujourd’hui avec les IUFM. C’est à dire donner des bribes de connaissances sans approfondir les savoirs. Les profs ne sont pas responsables en eux-mêmes (il y a des gens bons et moins bons, ou consciencieux ou pas dans tous les corps de métiers), mais le niveau d’exigences baissant, les programmes réduisant drastiquement les contenus, nous sommes parfois découragés. Même des « vieux » comme moi somes désabusés. Et je répète que les élèves dans leur ensemble apprécient l’Histoire et seraient, pour une partie, tous prêts à apprendre un peu plus. Mais les programmes et le temps ne nous le permettent pas. Je pourrais vous en parler pendant des heures pour vous faire saisir une partie de la réalité. Mais parpitié n’incriminez pas les profs dans leur ensemble car la majorité fait correctement son travail, mais avec les conditions qui nous sont imposées.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 février 2014 11:47

    Nos chers bambins ne passent pas des heures devant leurs bouquins, quand c’est le cas, ça se voit aux résultats scolaires, mais devant la téloche, 3 ou 4 heures par jour, à regarder de la télé réalité.

    C’est sur des chaînes privées, donc c’est bien, c’est plein de pub, et c’est hors de portée de Peillon et de Valaut Bel Machin, paraît-il coqueluche des Français à la place de Vals. Tout passe, tout lasse...

    Les enfants en retirent l’idée qu’un mec vrai de vrai, c’est plein de muscles avec un tout petit cerveau en forme de pois chiche tellement il a pas servi, et un langage fait de borborygmes.

    Et qu’une gonzesse doit ressembler à Nabila, grosses doudounes et 50 mots de vocabulaire les jours d’intense activité intellectuelle..., et c’est pas tous les jours.

    Remarquez, c’est le meilleur antidote à l’ ABCD machin chose.

    Là au moins, ils voient qu’un mec et une nana, ben, c’est pas pareil du tout, pas de confusions possibles.
    Sauf pour le cerveau, en option. Vocabulaire : 50 mots.

    L’histoire sert à savoir d’où l’on vient pour comprendre où l’on va.
    L’ intelligence sert à découvrir des liens entre des savoirs, encore faut-il avoir acquis ces savoirs...

    Comme n’importe quelle connaissance elle nécessite une maîtrise du vocabulaire et de la langue française, qui a rétréci aussi dans les horaires scolaires comme peau de chagrin.

    J’espérais que les Maires, allergiques à l’apprentissage scientifique du scoubidou récréatif, décideraient de consacrer ces heures à la maîtrise du français....
    Encore une illusion perdue...

    Pour nous consoler, il reste « Silex and the city ».
    « Le néolithique, c’est pas automatique »
    , ou l’âge des cavernes revisité à la lumière du présent.

    C’est en BD ou tous les soirs sur Arte vers 20h45. 

    Sinon, relisons « Pourquoi j’ai mangé mon père ? ».

    Mieux vaut en rire qu’en pleurer.


    • Allexandre 10 février 2014 18:30

      Merci pour votre point de vue que je partage à 100%. Mais l’appauvreissement de notre enseignement et de la culture va de pair avec l’abêtissement procédant de programmes télévisées de plus en plus débiles et qui servent eux aussi des élites pour lesquelles cet abêtissement général fera des générations futures des clônes qui n’auront plus aucun esprit critique et ne verront le monde qui les entoure que par le prisme des informations et des divertissements des chaînes privées ou publiques qui racontent n’importe quoi et dont le seul but est l’argent et l’audimat. Mais l’argent demeure, plus que jamais la seule finalité devant l’emporter sur toutes les autres. D’éthique il ne sera bientôt plus question. Et je peux vous certifier que la majorité des élèves se comportent en consommateurs de base face aux cours qui leur sont dispensés. j’ai lu le livre « Pourquoi j’ai mangé mon père ». Excellent. Je partage totalement votre point de vue. Merci et bonne soirée


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