mercredi 9 décembre 2009 - par Paul Villach

La régularisation de tous les sans-papiers : une utopie ?

 C’est cyclique. La question de la régularisation des sans-papiers se repose une nouvelle fois. L’immigration clandestine paraît impossible à maîtriser. On parle à nouveau de plusieurs centaines de milliers de personnes qui, entrés irrégulièrement, vivraient en France, et qui, en partie travailleraient sans titre régulier de séjour. Quelle attitude avoir ? Tous les régulariser, ou le faire cas par cas ?

 
Générosité contre égoïsme ?
 
 Les partisans de la première solution afficheraient-ils en bandoulière leur générosité tandis que ceux de la seconde, leur égoïsme ? L’argument des premiers est d’insister sur le fait que beaucoup d’immigrés clandestins travaillent, qu’ils paient des impôts prélevés sur leur salaire et qu’ils contribuent donc à la création de la richesse du pays. Les seconds dénoncent, au contraire, « l’appel d’air » qu’une régularisation massive constitue à chaque fois pour l’immigration clandestine. Les faits leur donnent raison : l’immigré clandestin peut dans ce cas de figure nourrir l’espoir de finir par être régularisé un jour ou l’autre.
 
Un leurre d’appel humanitaire cynique
 
Ce type de problème est un exemple du danger auquel expose le cynisme du leurre d’appel humanitaire pour peu que la régularisation de tous les sans-papiers ne soit pas mise hors-contexte.
 
L’aide à personne en danger ou dans la nécessité est, sans doute, un réflexe que tout groupe social inculque à ses membres : le faible, que chacun peut devenir lui même un jour, doit être protégé. Par réciprocité, le sauveteur doit pouvoir compter en retour sur le même secours de celui qu’il aura secouru.
 
Mais, dans le cas de l’immigration clandestine, est-on dans la situation d’un appel humanitaire ou d’un leurre d’appel humanitaire  ? Quelle question ! s’indigneront les humanitaires. C’est vrai, l’immigré clandestin est en détresse et son appel humanitaire n’est pas un leurre. En revanche, pourquoi prend-il tant de risques pour venir en France ? Parce qu’il croit pouvoir y trouver des conditions de vie et d’abord de travail meilleures que celles de son pays d’origine. Il sait par ouï-dire que des entreprises françaises ne sont pas regardantes et embauchent des immigrés clandestins.
 
 Et c’est ici que le leurre d’appel humanitaire apparaît. Agité à leur insu par les partisans de la régularisation massive, il ne doit pas déplaire aux entreprises qui en profitent. L’immigré clandestin est « une variable d’ajustement salarial », selon l’appellation économique cynique en vogue, pour accroître frauduleusement la marge de l’entreprise. C’est l’esclave de rêve pour le patron sans scrupule : il accepte un salaire minimum, des conditions de travail déplorables et une soumission maximale à l’autorité parce qu’il est tenu par un chantage : c’est ça ou dehors ! Et les dégâts ne s’arrêtent pas là. Ils font boule de neige pour le malheur de tous les salariés réguliers, nationaux ou non, dont les conditions de travail s’alignent tendanciellement sur les plus précaires.  
 
Le témoignage d’un étudiant 
 
Ce témoignage d’un étudiant suffit à en prendre la mesure. Afin d’améliorer son ordinaire au cours de l’année universitaire, il travaille pendant les vacances. Il lui est ainsi arrivé d’être embauché par un arboriculteur du sud de la France pour un travail saisonnier de cueillette des pêches. Il était payé au SMIC avec primes possibles selon le rendement. Le deuxième jour, le patron qui se promenait entre les rangées d’arbres pour surveiller ses ouvriers sur leur escabeau, s’est arrêté à sa hauteur : « Dis donc, Patrick, lui a-t-il lancé en rigolant, tu dors ou quoi ? Regarde Omar, Ahmed et Youssef ! Ils en sont à leur quatrième caisse chacun ! Et toi, t’as pas encore fini la première ! Réveille-toi !  »
 
La majorité des ouvriers saisonniers étaient, en effet, marocains. Ils venaient juste en saison pour la cueillette des fruits ; ils logeaient tous entassés dans une masure en bordure de vergers. Patrick, lui, avait pourtant l’impression de ne pas chômer. Mais il avait beau s’activer, il ne pouvait pas suivre le rythme imposé par les saisonniers marocains. C’est alors que Patrick a compris que la fameuse « concurrence libre et non faussée  » était déloyale. Les malheureux marocains, payés au noir, n’avaient pas d’autre argument pour être embauchés et gardés par le patron que de travailler comme des bêtes à une cadence infernale.
 
Une concurrence déloyale entre salariés
 
Il est là, le leurre d’appel humanitaire  : la misère de l’immigré clandestin est utilisée par des employeurs pour accroître la dégradation des conditions de travail de tous les salariés réguliers, nationaux ou non. Il n’y a plus de Code du travail qui tienne, ni de conditions de travail ni de salaires décents.
 
On entend bien la réplique des généreux humanitaires : raison de plus pour sortir de la précarité les immigrés clandestins ! Ils ne seront plus soumis au chantage où les enferme l’absence de papiers réguliers. L’argument serait recevable si leur place n’était pas aussitôt prise par de nouveaux arrivants clandestinement introduits et recherchés par ces mêmes entreprises. Combien y a-t-il d’inspecteurs du travail pour aller vérifier sur place et dissuader « les négriers » d’aujourd’hui de profiter de la misère du monde ?
 
On se souvient du mot de Michel Rocard prononcé en 1990, souvent malhonnêtement réduit à sa première proposition : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part. » On ne saurait contredire. Mais encore faut-il veiller à ce que cette part de la misère du monde accueillie ne soit pas utilisée comme un leurre d’appel humanitaire pour dégrader les conditions de travail de tous et étendre la misère là où elle n’était pas. Paul Villach
 
 


124 réactions


  • ASINUS 9 décembre 2009 19:12

    laissez yohan j organiserais un safari dans ma Zus , pas assez que les roumains me fassent concurence a demi/smic pour les jobs vont inviter le reste du monde sur mon palier , font chier ces bienpensant je nourris comment ma famille moi si le patron refile le taf a des comoriens si ce pays doit exploser ça n est pas sur mes voisins misereux que je tirerais en premier je connais un ou deux bienpansant de « goche » mais en villa avec piscine ......


    • Yohan Yohan 9 décembre 2009 21:08

      Exact Asinus, comme toi, ceux que je ciblerai ne sont pas ceux qu’on croit, mais plutôt les bobos bien pensants, ces faux culs de première. Je connais des gens qu’on qualifie de bourrin, qui appellent le Momo du quartier mon p’tit bicot, n’empêche que ces gars savent ce que c’est qu’aider le p’tit bicot dans la mouise. Les autres, les bobos ne font que causer et distribuer des bons points de morale....


  • a3218786 9 décembre 2009 19:21

    Sur la question des sans papiers, force est de constater que le gouvernement reste dans l’ambiguïté. Pourtant la seule mesure qui s’impose, dans la mesure où ils travaillent et sont insérés ici, est la régularisation. Car si on ne le fait pas, on les maintient dans une situation de non droit et de précarité qui vient encore s’ajouter aux effets négatifs de la globalisation.


    • jaja jaja 9 décembre 2009 19:28

      Battez-vous plutôt pour un SMIC à 1500 € nets en prenant sur les profits des actionnaires qui continuent à s’en mettre pleins les fouilles... Renforçons les pouvoirs des inspecteurs du travail qui actuellement sont sans force pour faire appliquer le Droit du travail par les entreprises... C’est un meilleur moyen que de s’en prendre aux immigrés comme vous le faites...

      Par ailleurs si ça explose ce sera entre tous les travailleurs (quelles que soient leurs origines) et les forces de répression de l’État... Que l’extrême droite leur donne un coup de main c’est sûr. Mais elle ne sera que la force d’appoint des soudards... Comme par le passé...


    • jaja jaja 9 décembre 2009 19:33

      C’était pour Asinus bien sûr...


  • Marc Bruxman 9 décembre 2009 19:30

    Les sans papiers ne sont un problème que parce que l’on distribue des aides sociales. Et c’est la un des problèmes du socialisme tel qu’on le conçoit.

    Pour un vrai pays libéral (ce que même les USA ne sont plus depuis longtemps), un immigrant apporte sa force de travail et ne peut donc être considéré comme un poids. Mais ici, nous apportons RMI, Allocs et CMU et donc en contrepartie de cela, on crée une société de classes : Ceux a qui on donne des papiers et ceux a qui l’on refuse d’en donner.

    Reste effectivement à réguler les flux migratoires, mais sachant que les passeurs font actuellement payer 10 000 € pour transférer quelqu’un en France, on pourrait tout à fait fixer un « droit d’entrée » et donner en échange de ces droits des papiers en règle. Mais si c’est pour redistribuer ces 10K€ en RMI le compte n’y est pas. Cette somme servirait de régulateur pour ne pas accueillir n’importe qui. Et permettrait en même temps de financer quelques cours de langues en échange et tout ce qu’il faut pour accueillir dans de bonnes conditions.

    Quand à la délinquance elle est due à la main très légéres de la justice. Si des français « de souche » pour employer la terminologie de l’extréme droite étaient au bas de l’échelle sociale ils se comporteraient de la même façon en l’abscence de répréssion. C’est con à dire mais il y a des actes qu’il ne faut pas laisser passer et une condamnation dès la première infraction même à une peine de quelques jours est indispensable afin de bien montrer des limites. Et en cas de récidive, il n’y a meme plus de questions à se poser. Quand on retrouve un mec dehors après 10 condamnations pour violence, on se dit qu’il n’y a pas de raisons que cela change. Or ces jeunes ne sont pas idiots, si ils voient qu’ils vont payer cher leur conneries, ils se calmeront. D’ailleurs beaucoup se calment une fois leur majorité atteinte.

    PS : Et non la double peine n’était pas inhumaine. A partir du moment ou un étranger vient chez nous et se comporte de façon incorrecte, on est en droit de ne plus en vouloir chez nous. La plupart des pays font cela. Vous êtes étrangers, vous avez le droit d’être sur notre territoire et je serai beaucoup plus concilliant sur l’attribution de titres de séjour. Par contre, si vous volez, aggressez ou violez nos lois à répétition, nous ne sommes pas une terre d’accueil pour les délinquants.

    Après que l’on applique pas ca pour un petit délit ok, il ne s’agit pas de renvoyer quelqu’un pour une barette de shit. Maintenant pour une agression, il n’y a pas de scrupules à avoir. Le monde est plein de gens qui veulent venir chez nous, il ne faut pas s’enmerder avec des délinquants.


  • DANIEL NAESSENS 9 décembre 2009 20:24

    @l’auteur.
    Merci pour votre article.

    Il souligne bien que c’est bien l’immigration illégale qui doit être combattue . Cette immigration conçue comme outil de casse de la classe ouvriére française (qui compte de fait des Francais et des immigrés légaux).

    Les clandestins là dedans ne sont que des victimes « consentantes ».
    En tout état de cause c’est aux employeurs et aux profiteurs qu’il fut s’attaquer.

    Le comble c’est effectivement l’insistance des biens pensants à défendre ce systéme.
    Je crois qu’il faut voir là dedans d’abord et avant tout un « racisme » de classe.
    Le mépris professé pour les ouvriers, forcément « franchouillards » et racistes, le démontre bien.
    Un boulot, quel qu’il soit, trouvera preneur dés que l’employeur y mettra le prix.
    C’est vrai que les bobos devront payer plus chers leur femme de ménages et leurs travaux de plomberie....De quoi devenir « anti raciste » de pacotille...


  • Salsabil 9 décembre 2009 20:45

    Monsieur Villach,

    Quelle différence avec votre précédent papier ! J’adhère largement plus à celui-ci.

    Votre approche de la problématique est assez intéressante, peut importe finalement quel nom vous lui donnez.

    Je crois en effet que ce n’est pas rendre service à ceux qui voient encore en notre pays une forme d’eldorado, que de leur laisser croire.

    Je ne suis évidemment pas pour une régularisation systématique, bien qu’il faille logiquement tenir compte des problèmes humains.

    A mon sens il n’y a plus en France une possibilité d’accueil dans des conditions correctes pour tout candidat à l’immigration. Tant que nous n’avons pas les moyens matériels (logement, travail décent,etc...) il est inutile de laisser venir qui que ce soit si c’est pour qu’il vive dans un environnement qui n’a rien de normal.

    Ceci étant dit, ce que je trouve particulièrement essentiel dans votre article, est cette insistance que vous faites sur le rôle de ceux qui effectivement profitent honteusement de tout ce système hypocrite. Au regard de ceci, il me semble que la toute première chose à mettre en place serait une intransigeance absolue face aux exploiteurs retors profitant de cette manne. Puisqu’on enlève des budgets aux différentes institutions françaises, je pense spécifiquement à l’EN, alors que ces budgets soient utilisés pour contrecarrer les actions malsaines des négriers en puissance.

    A la suite de quoi, il deviendra clair que la France n’est pas le pays du plein emploi et de la vie « sans soucis », loin de là !

    Nos élites sont déjà dans l’incapacité totale et volontaire de créer une redistribution correcte et équitable des richesses pour tous les détenteurs du titre de français, il ne faut pas espérer mieux pour ceux qui ne le sont pas, ou pas encore.

    On pourrait disserter indéfiniment sur ce thème tellement les situations de chaque pays du monde et leurs conséquences, sont imbriquées les unes dans les autres. C’est un problème qui semblerait quasi insoluble et pourtant... Il suffirait de prendre dans un territoire donné une partie de ce qui est nécessaire à un autre sans spolier le premier, pour observer une évolution certainement profitable à tous. Mais oui, mais.....La finance internationale est là et les peuples, pour ne pas dire LE bas-peuple, on s’en fout quand on est décisionnaire, n’est-ce pas ?

    Il est à craindre, malheureusement et ainsi que cela a déjà été dit dans quelques commentaires, que la situation écologique engendre des déplacements massifs de populations cherchant un endroit « vivable ».

    C’est à dire que dans notre avenir proche, nous courrons tout simplement à la catastrophe absolue.

    Il est difficile de ne pas prendre en compte tous ces aspects lorsque l’on aborde le thème des migrations humaines. Le monde animal s’en tire beaucoup mieux que nous.

    Pardonnez-moi cette digression mais je ne pouvais pas ne pas l’engager.

    En ce qui concerne notre pays, et en rapport direct avec votre article, il est clair que la première mesure est celle liée à l’exploitation illégale des clandestins. La seconde est de mettre en place les conditions nécessaires à un accueil de cette immigration. Il est proprement scandaleux de voir des gens séparés de leurs proches, (jusqu’à leurs enfants !) et renvoyés manu-militari dans leur pays d’origine sans même chercher à comprendre, savoir quelle est leur situation !

    Plutôt qu’un ministère (oui !oui ! avec un petit, tout petit « m » !) au nom rappelant des heures sombres, serait-il bon de créer un Ministère qui s’emploierait à installer une espèce de base de données de ces migrants et des besoins des pays dits développés, leur permettant ainsi d’intégrer une société qui, selon leurs compétences (langues, métiers, désirs, etc...) serait intéressée par l’apport que lui procurerait leur venue.

    Pour ceux qui fuient des situations gravissimes (guerres, opposants politiques de systèmes dictatoriaux,...), la question ne se pose même pas, il y a de la place en France ou ailleurs en Europe. On ne peut se permettre de laisser des gens dans des situations de détresse totale.

    Alors, certes, nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde mais tentons de construire notre quote-part intelligemment et humainement. Chaque cas est spécifique et nous avons les moyens financiers de l’étudier pleinement, il reste à le faire avec logique et respect.

    En bref, si nous savons nous mettre à notre place, sachons aussi nous mettre à la leur de manière objective afin que nos prises de positions soient plus claires et sans compassion aucune pour ceux qui osent profiter...

    Merci de ce papier.


  • Yohan Yohan 9 décembre 2009 20:48

    Attention à ne pas se méprendre de cible. l’immigrant illégal tente sa chance, qui ne le ferait pas à s place ? En revanche, l’état doit concentrer son action sur les réseaux de combine, ceux qui les exploitent, souvent des compatriotes. Je trouverai plus juste qu’on sanctionne lourdement tous ceux qui profitent de la misère humaine, tous ceux qui prélèvent leur dime tout au long du chemin de croix. Pour autant, ce n’est pas une raison pour régulariser en vrac. Certains peuvent l’être, ponctuellement...mais on ne peut pas généraliser sinon la filière mafieuse se régénère d’un coup


    • Salsabil 9 décembre 2009 20:54

      @ Yohan,

      Je ne sais pas si tu me répondais, mais je crois que nous en accord avec cet aspect des choses. D’abord et avant tout pourchasser les immondes profiteurs, parce que c’est - dégueulasse - !!!

      Amicalement.

      G.


    • Yohan Yohan 9 décembre 2009 21:18

      Salsabil

      Non, c’est juste un commentaire dans le fil mais j’ai lu le vôtre très pondéré auquel j’adhère évidemment


  • tvargentine.com lerma 9 décembre 2009 22:58

    Un très bon article qui relève le débat d’idées à sens unique tenu à ce jour par la gauche

    Car le PS ou la gauche ne fait que le jeux des négriers ,qui recherchent de la main d’oeuvre pas cher et rien d’autres

    Bien souvent un clandestin n’est pas déclaré et les cotisations ne sont pas payés et c’est le financement du système social qui est destabilisé car les négiers utilisent l’urssaf et les caisses de retraite (les cotisations qu’ils devraient payer) comme banque à taux %

    Mais le vrai danger,c’est de voir des métiers entiers (sécurité,BTP..) pris par des clandestins au détriments de petites entreprises françaises qui ne pourront pas payer normalement (charges incluses) des salariés au juste prix

    Le PS est dans l’erreur depuis 1981 et c’est mon constat personnel car depuis cette année c’est le même discours de régularisation de clandestins qui prennent des emplois
    qui sont nécessaires et donc obligatoire pour faire tourner une activité

    http://www.tvargentine.com








  • Tang Tang 9 décembre 2009 23:09

    Il est intéressant de constater que même aux Etats Unis la question de l’immigration est au coeur des débats. Beaucoup de commentateurs commencent a se demander si l’idée même d’une nation américaine a encore un sens quand les nouveaux venus ne se donnent plus la peine d’apprendre l’anglais et vivent entre eux ou qu’ils brandissent en toute occasion le drapeau de leur pays d’origine bien qu’ils aient obtenu la nationalité de leur pays d’accueil.


  • Tang Tang 9 décembre 2009 23:13
    Pour information, sachez qu’un étranger peut, à présent, sur présentation d’un simple VISA d’un an, s’affilier DE SUITE à la Sécu et se faire rembourser de ses soins durant 3 mois. Au terme des 3 mois, l’administration vérifie (enfin !) s’il a bien effectué ses démarches vis à vis de la Préfecture. Idem pour une famille entière désirant retrouver Papa en France. Cette mesure est appliquée dans le but (tenez-vous bien !!!) de « désengorger » les services administratifs qui régulent l’immigration. Ce pays va droit au suicide...

  • Tang Tang 9 décembre 2009 23:17

    Une vidéo déjà ancienne,mais qui résume bien ces 40 dernières années en matière d’immigration et l’alliance objective entre le patronat et la gauche mondialiste.

    http://leweb2zero.tv/video/webrunner_4048b798055e863


  • L. D. T. L. D. T. 9 décembre 2009 23:25

    Honnêtement ni utopie, ni devoir, ni raison dans la régularisation des illégaux sans-papiers ou l’ouverture des frontières à plus d’immigrés. Depuis le début du débat sur l’immigration l’important est occulté : non pas quel est notre relation directe, de nous français aux immigrés, mais qu’apportent les immigrés à la France ?

    Que ce soit sur le plan économique, où ils servent à faire pression aux salaires, sur le plan culturel, où ils n’apportent rien de sensible à notre culture, ou sur le plan social, ce qu’ils apporteraient éventuellement à notre société qu’elle manquerait, les immigrés, particulièrement ceux de l’ex-Empire français venant du Maghreb et d’Afrique noire francophone ne nous apportent strictement rien. Ils nous plombent économiquement et ne grandissent pas plus notre culture qu’ils n’aident la France à évoluer, ou tout simplement à vivre heureuse.
    Le bohneur de vivre n’est pas mort de l’immigration, mais elle a été et elle restera jusqu’à un renversement total de la situation ce qui aura le plus aggressé notre art de vivre.

    L’immigration n’est pas un phénomène auquel les nations européennes doivent se plier, c’est un mouvement politique et idéologique d’origine coloniale que les européens ont encore à voir comme ce qu’il est. Cette politique de déplacement de populations non-éduquées et non-assimilées ne peut qu’affaiblir de plus en plus la France et la tirer vers le bas, et ça n’est pas une question de personnes ou de sentiments. C’est une politique, comme toute autre politique.


  • Le péripate Le péripate 10 décembre 2009 06:57

    Je me demande si Villach a la moindre idée du nombre de caisse à l’heure qu’il est nécessaire de ramasser pour ne pas perdre d’argent en payant un smig.....

    Probablement que non.


  • Internaute Internaute 10 décembre 2009 09:03

    Ecellent papier, vous êtes sur la voie du salut Villach.

    Je suis sûr que vous pourriez exercer vos talents sur cette image

    http://www.caf.fr/wps/portal/ !ut/p/c1/04_SB8K8xLLM9MSSzPy8xBz9CP0os3hLf2dfY0cn3xBDUy9TA6MAf6NgXxcPQw MDE_1wkA6zeAMcwNFA388jPzdVvyA7rxwAXiGmXQ !!/dl2/d1/L2dJQSEvUUt3QS9ZQnB3LzZfOU9DTTNBQk1UUDFFNjAyNTk2TUpVQzIwMDA !/

    et nous expliquer ce que signifie la position éloignée, floutée, réduite à l’oubli du petit français sur la droite, en comparaison de la mise en avant des nouveaux préférés des Caisses d’Allocations Familiales.


  • Bahia 10 décembre 2009 09:10

    Merci...........merci..........CATHY30

    et ce que vous décrivez, n’est que la face visible de l’iceberg......

    La France est en marche pour une « libanisation »... et il y a encore et encore des gens qui ont des peaux de saucisses sur les yeux.....


  • franc 10 décembre 2009 17:02

    avec la population actuelle en France si on donne une maison avec un jardin à tous les français il n’ y aura plus de terres agricoles disponibles.


    la surpopulation est telle que les nombreux étudiants ne trouvent pas de logement et doivent continuer soit de vivre encore chez leurs parents à l’âge de 27 ans soit de vivre dans des conditions indécentes (dans des boites métalliques) ;et même des travailleurs de bas salaires n’y arrivent pas .

    mais les bobos capitalistes de gauche ,de droite ,du centre et d’ailleurs s’en foutent complètement ,ils sont tous pour la politique négrière de l’immigrationnisme capitaliste sauvage pour les uns baisser les salaires des ouvriers et les autres de payer moins cher les femmes de ménages et les nounous ou jouer le rôle paternaliste néocolonialiste du bienfaiteur hypocrite et orgueilleux généreux avec l’argent des autres ,courageux avec le sang des autres et magnanime avec la souffrance des autres ,--------------bref tous des vautours .

    non ce n’est pas la classe ouvrière qui est pour le mondialisme capitaliste et le néocolonialisme immigrationnisite mais bien le patronat et la bourgeoisie ultralibérale capitaliste ,---------------lors des élections la classe ouvrière en majorité a voté pour les partis qui sont contre le mondialisme capitaliste ou l’immigrationnisme sauvage .

    Il est bien évident que ce ne sont pas les pauvres immigrés qui sont la cause de cette situation sociale et écologique désastreuse mais bien le système capitaliste avec leurs serviteurs zélés de gauche ,de droite ,du centre et d’ailleurs ;

    c’est pourquoi le seul moyen de rétablir la situation et de sauver les peuples ,les cultures et la nature c’est une révolution qui renverse cet ordre féodal capitaliste afin d’établir une société selon l’ordre marxiste qui respecte réellement et concrètement et non pas formellement la liberté ,l’égalité et la dignité pour tous les citoyens .

    Un jardin pour tous ,c’est possible -------------------------------,mais non pas dans une société capitaliste mais une société communiste rationnelle et libertaire ,autrement dit la liberté dans l’ordre de la raison. 

  • décurion 13 décembre 2009 14:29

    Je pense, que plus urgent que les sans papiers, dont on nous rabat les oreilles, il y a celui bien plus critique des sans titre de propriété qui attendent depuis des lustres que justice leur soit rendue.
    Je veux parler de tout ces cambrioleurs, qui un jour , poussés par un besoin légitime, n’ont eut d’autres alternatives, que de forcer une porte, pour enfin acquérie des biens courant ou non.
    Ces cambrioleurs, nous en avons besoin, ils sont un élément clé de notre économie, un apport en augmentation constante. Qu’il s’agisse des juges, des avocats, des gardiens de prisons, des policiers, des assureurs, des vitriers, il n’est pas aujourd’hui une seule profession, qui ne soit redevable à la confrérie des cambrioleurs.
    A ce jour, il n’est toujours pas possible d’obtenir des cambriolés les titres de leur anciens biens, bien qu’ils aient été intégralement payés par de la détention, et par les retombées économiques qui ne sont plus à démontrer.
    Cela est scandaleux, et ne peux plus perdurer..
    Les sans papiers ont eut leurs minutes de gloires, maintenant, c’est à notre tour.
    Fermement décidés à obtenir satisfaction, nous n’hésiterons à mettre à terre l’économie nationale, y compris, s’il le faut par une grève illimitée.
    Au nom de l’égalité républicaine devant la Loi, nous éxigeons qu’il soit mis en terme à l’illégalité de notre situation, par une régularisation large et immédiate, et des titres de propriétés vierges. Pour compenser les manques à gagner consécutif aux incarcérations, nous voulons un RMI majoré, évolutif..
    Une pétition circule.


  • Bahia 13 décembre 2009 21:04

    Pourquoi mon intervention sur ce sujet qui tenait en 3 lignes a t-il été supprimé . ???
    orienté grave AGORAVOX ??


  • Jean87 22 décembre 2009 00:51

    Accueillir des sans papiers, c’est très généreux, mais leur trouver un travail ?
    Les mêmes qui proposent la régularisation a tout prix, font partie des nouveaux mouvements anti-industriels qui font la guerre à la création de richesses, soient écologistes, l’usine ou je ne travaille pas s’est sale, ça pue, surtout pas de ça près de chez-moi ! soient « de gauche » le créateur d’emploi est un vilain riche auquel il faut prendre par l’impôt ce qu’il a gagné , même au prix de le pousser à l’émigration avec sa fortune du moins ce qu’il en reste, et ses emplois.
    Quand au prolétaire qui ne trouve pas d’emploi, il se trouve mis en concurrence avec un lumpenprolétariat d’importation, ce qui lui rend la vie encore plus difficile !


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