Le prestige des racailles

297 réactions
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Gazi BORAT 24 avril 2009 13:28Encore ?
Ca sent le réchauffé...
Les agressions ne sont pas un fait nouveau, les bandes non plus... Des Apaches aux Blousons Noirs puis aux Loubards, le premier niveau de la criminalité organisée n’est pas né au XXI° siècle.
Oui mais voila, grâce à la vidéosurveillance et à internet, le petit peuple peut s’effrayer grâce à un « snuff movie » habilement diffusé.
Le phénomène, visible, devient insupportable.
A quand alors des attouchements pédophiles en direct, une scène d’inceste en live, un viol devant la caméra ?
Oui mais, voilà, cette vidéo tombe à pic pour tenter de faire diversion aux résultats clamiteux de notre économie que les promesses pharamineuses de Mr Sarkozy n’ont pas permis d’éviter.
Alors on nous ressert le bon vieux spectre de l’Insécurité.
A noter qu’ici, curieusement, ceux qui exploitent cette vidéo ne peuvent guère se placer en défenseur des victimes, comme à leur habitude, car celui qui fut la cible du tabassage refuse son instrumentalisation.
Qu’a cela ne tienne, il est régulièrement sali par tout ce que le net compte comme orphelins du Front National.
gAZi bORAt-
Stéphane Bouleaux 24 avril 2009 14:26Oui, on sait gazi !
C’est pas de la faute des « jeunes en mal d’avenir tourmentés par les mechants colons », c’est de la faute des francais, blancs, qui sont tous d’ex-nazis... -
JC. Moreau 24 avril 2009 14:34
@ Gazi Borat
D’une certaine façon je crois qu’il me faut vous remercier d’avoir ouvert le bal. Je vais vous répondre point par point
Encore ?
Ca sent le réchauffé...
Un phénomène courant quand la maison brûle.
Les agressions ne sont pas un fait nouveau, les bandes non plus... Des Apaches aux Blousons Noirs puis aux Loubards, le premier niveau de la criminalité organisée n’est pas né au XXI° siècle.Tout comme la pédophilie, l’inceste et le viol... leur pratique récurrente les rend-il plus acceptable ? Cherchez dans un code pénal, vous les trouverez encore en bonne place dans le catalogue des tabous odieusement imposées par la société.
Oui mais voila, grâce à la vidéosurveillance et à internet, le petit peuple peut s’effrayer grâce à un « snuff movie » habilement diffusé.
Le phénomène, visible, devient insupportable.Visible, le phénomène devient surtout un témoignage embarrassant pour qui croit encore que l’insécurité est un « sentiment » , une affabulation de prolos. Visible, il renvoie également la population face à face avec ses contradictions, et la confronte aux dangers de la résignation.
A quand alors des attouchements pédophiles en direct, une scène d’inceste en live, un viol devant la caméra ?
Chiche ! Curieux de voir alors à l’aide de quels seront vous essaierez encore de relativiser.
Oui mais, voilà, cette vidéo tombe à pic pour tenter de faire diversion aux résultats clamiteux de notre économie que les promesses pharamineuses de Mr Sarkozy n’ont pas permis d’éviter.
Alors on nous ressert le bon vieux spectre de l’Insécurité.Quatre spectre, quatre… Mais dans le fond, ce sont des ectoplasmes, je vous l’accorde.
A noter qu’ici, curieusement, ceux qui exploitent cette vidéo ne peuvent guère se placer en défenseur des victimes, comme à leur habitude, car celui qui fut la cible du tabassage refuse son instrumentalisation.Et c’est bien ce qui fait tout l’intérêt de cette affaire. Elle montre à quel point la résignation est entrée dans les moeurs, la victime ayant manifestement considéré qu’il était plus urgent de poursuivre les diffuseurs de la vidéo que les agresseurs, les témoins virtuels plutôt que les coupables.
Qu’a cela ne tienne, il est régulièrement sali par tout ce que le net compte comme orphelins du Front National.C’est à ce moment du débat, j’imagine, qu’il me faudrait exhiber quelque preuve irréfutable de ma moralité politique et pleurer ma vertu outragée ?
Salir la victime, dites vous ? Le jeune noctilien n’est pas une « victime » lorsqu’il engage des poursuites contre des sites internet. Il ne subit pas les plaintes, il les engage de son plein gré : c’est un acteur à part entière, libre de ses actes et susceptible d’être critiqué en conséquence.
VIctime, il ne l’était qu’au moment de l’agression, et pour ce que l’on a pu en voir, je doute que les agresseurs aient véritablement été des nostalgiques du FN. -
Cobalt-59 24 avril 2009 15:00
Oui mais, voilà, cette vidéo tombe à pic pour tenter de faire diversion aux résultats clamiteux de notre économie que les promesses pharamineuses de Mr Sarkozy n’ont pas permis d’éviter.
Alors on nous ressert le bon vieux spectre de l’Insécurité.La main invisible de Sarkozy qui exhiberait donc la preuve de son échec face à l’insécurité pour ... faire oublier son échec en matière économique ? Une stratagème redoutable, en effet.
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jakback 24 avril 2009 15:11
@gazi,
a vous lire jour après jour, il me vient l’envie de vous voir agressé par une meute d’allogènes imbibée, imprégnée de substances prohibées, afin de vous faire rencontrer la dure réalité du terrain.
Oserais je vous traiter de sale Français ? que non, me concernant la loi me l’interdit.
En revanche, vous peut être bénéficiez vous de ce rare privilège, réservé uniquement a ceux qui ne le sont pas. -
Gazi BORAT 24 avril 2009 15:32@ l’auteur
Nous restons encore dans l’instrumentalisation...
Les agressions existaient avant d’être diffusées sur internet au mépris de la loi.
Les images issues de systèmes installées dans les lieux publics ne sont pas destinées à être livrées en pâture pour servir un discours politique dont vous souhaitez faire la promotion. Elles sont à la disposition de la justice, et non du voyeurisme, même lorsque celui-ci se pare d’une vertueuse « dénonciation citoyenne ».
Je doute que vous appréciiez le fait que votre famille vous voient accoster une prostituée sur le périphérique ou que votre employeur vous voit vous promener alors que vous vous lui avez déclaré le matin même être malade.
C’est ainsi..
La victime qui subit vos foudres parce qu’elle ne rentre pas dans votre jeu malsain n’est « acteur » qu’à la suite d’un délit, celui de la législation régissant la diffusion de telles images.
Il n’a, ni demandé à être agressé, ni même à ce que les images de son agression ne serve à une propagande rance d’extrème droite destinée à faire monter ce « fameux sentiment » d’insécurité.
Au fait, quelles ont été les suites judiciaires de cette agression sur lesquelles votre article n’est guêre prolixe ?
gAZi bORAt -
Gazi BORAT 24 avril 2009 15:59@ jakbak
Je n’ai pas besoin de voir une video pour savoir ce qu’est une agression...
Avec le temps disparait la marque que m’a causé un jour un coup de rasoir, juste après la joue, tout près de l’oreille.
La question ne me serait pas venue de compter parmi ceux d’en face qui étaient les « allogènes » et qui étaient les « indigènes ».
Je porte une nationalité acquise par hériatage et par le hasard de mon lieu de naissance.
Je ne tire pas une gloire délirante d’une chose sur laquelle je n’ai eu aucune prise.
Né en Finlande, j’aurais pu être Finlandais... J’aurais pu aussi être petit, agité de tics et né à Neuilly..
gAZi bORAt -
JC. Moreau 24 avril 2009 16:48
@Gazi Borat
Nous restons encore dans l’instrumentalisation...
Les agressions existaient avant d’être diffusées sur internet au mépris de la loi.
Les images issues de systèmes installées dans les lieux publics ne sont pas destinées à être livrées en pâture pour servir un discours politique dont vous souhaitez faire la promotion. Elles sont à la disposition de la justice, et non du voyeurisme, même lorsque celui-ci se pare d’une vertueuse « dénonciation citoyenne ».Les agressions existaient avant d’être diffusées,elles étaient déjà dénoncées avant, et il a fallu que ces images soient diffusées pour cette dénonciation devienne audible. C’est semble-t-il ce dernier point qui vous chagrine le plus. Mais libre à vous de considérer que la médiatisation de l’agression est plus grave que l’agression en elle-même.
Ensuite, la question soulevée par l’agression et ses suites est sociale bien avant d’être politique, raison pour laquelle vous ne trouvez dans mon article à une quelconque forme de surenchère pénale. En d’autres termes, vous me prêtez une discours politique qui n’est pas le mien.
Je doute que vous appréciiez le fait que votre famille vous voient accoster une prostituée sur le périphérique ou que votre employeur vous voit vous promener alors que vous vous lui avez déclaré le matin même être malade.
C’est ainsi..Un exemple où la personne supposée se plaindre de la diffusion des images n’aurait pas eu un comportement répréhensible aurait été plus indiqué... Une fois ramenées à l’agression du noctilien, vos comparaisons font désordre.
La victime qui subit vos foudres parce qu’elle ne rentre pas dans votre jeu malsain n’est « acteur » qu’à la suite d’un délit, celui de la législation régissant la diffusion de telles images.
J’ai du mal à voir où est le jeu malsain, à moins qu’il ne soit devenu particulièrement immoral de porter plainte contre ses agresseurs. Et encore une fois, le fait que le jeune étudiant ait été victime d’une agression ne fait pas ensuite de chacun de ses actes un modèle à suivre aveuglément.
Il n’a, ni demandé à être agressé, ni même à ce que les images de son agression ne serve à une propagande rance d’extrème droite destinée à faire monter ce « fameux sentiment » d’insécurité.
Effectivement. Mais dans le premier cas, il a estimé qu’il n’avait pas à intervenir dans le processus judiciaire, tandis que dans le second, il a immédiatement décidé d’être partie prenante des poursuites judiciaires déjà engagées par la RATP après la diffusion des images. Si vous avez une explication plausible pour expliquer son sens des priorités, je suis preneur, cela me permettra peut-être de m’endormir ce soir avec la sensation de laisser un monde moins désespérant que je ne l’ai trouvé en me réveillant.
Au fait, quelles ont été les suites judiciaires de cette agression sur lesquelles votre article n’est guêre prolixe ?
Pour être plus prolixe sur le sujet, il aurait fallu qu’il soit mensonger... Le procès des agresseurs n’a pas eu lieu (trois sur quatre avaient été interpellés peu après les faits et placés en garde à vue pour ouverture d’une information judiciaire). Aucune information sur une éventuelle détention préventive.Pour vous faire une idée du quantum de la peine qui leur sera éventuellement infligé, sous réserve des ajustements liés à l’éventuelle minorité de certains des agresseurs, et en prenant en compte qu’il n’y avait pas « violence avec arme », je vous laisse faire la comparaison avec l’histoire relatée ici.
Ce à quoi il faut ajouter la suspension du policier (suite administrative plus que judiciaire, d’ailleurs) suspectée d’être à l’origine de la fuite, qui devrait bientôt passer en Conseil de discipline.
Ceci étant dit, si vous ne souhaitez pas comprendre que le propos de mon article n’est pas de faire appel à une politique plus sécuritaire mais à une société civile moins résignée, ce qui implique une implication personnelle, et par là j’entends physique, de chacun contre ces agressions, je crois que nous allons l’un et l’autre perdre notre temps inutilement.
gAZi bORAt
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jakback 24 avril 2009 16:49
@ gazi,
vous avez raison allogènes ou indigènes peut importe, puisque les allogènes d’hier, sont les indigènes d’aujourd’hui.
Qui crachent sur leur nationalité, leur pays, ses valeurs, agressent, violent, tuent, leurs contemporains, sous le fallacieux prétexte de leurs antériorités nationale, de leurs teints trop pâle, de leur religions de mécréants.
Mais tout cela n’est que détail, scorie, la France est au bord du gouffre, et vous suggérez qu’elle fasse un pas en avant, soyez rassurer elle va le faire.
Nos politiques assassinent la France depuis trente ans, ce n’est pas au moment de donner le coup de grâce qu’ils reculeront.
Cela dit, le pire est jamais certains, un sursaut des Français est possible,on peut toujours rêver -
Gazi BORAT 24 avril 2009 16:57C’est quoi pour vous un « sursaut » ?
Un pogrome ?
Une réédition de la rafle du Vel d’Hiv’ ?
gAZi bORAt -
Canine 24 avril 2009 17:00
@ Gazit Borat
"Encore ?
Ca sent le réchauffé...
Les agressions ne sont pas un fait nouveau, les bandes non plus... Des Apaches aux Blousons Noirs puis aux Loubards, le premier niveau de la criminalité organisée n’est pas né au XXI° siècle.«Certes, mais il y a une différence notoire entre ces bandes du passé et celles du présent, et cette différence, c’est vous.
Les Apaches, les Blousons noirs, et compagnie n’avaient pas une horde de »plus ou moins« humanistes qui jaillissaient à chacune de leur exactions criminelles pour interdire qu’on émette la moindre critique à leur égard, au motif de l’irréfragable causalité sociologique qui veut que »ce n’est pas de leur faute, c’est la faute à la société".
Personne ne prenait la défense de ces bandes d’avant, et elles restaient des phénomènes minoritaires. Aujourd’hui, grâce au mécanisme d’explication/excuse/accusation de la société, (qui part sans doute d’un bon sentiment) un terrain d’impunité a été créé, et c’est sur ce terrain que ces bandes progressent. -
Nycolas 24 avril 2009 17:01
Entièrement d’accord avec Gazi Borat. D’ailleurs cet extrait tiré de l’article résume tout le malsain de l’histoire : « ...pour trouver à la victime d’aimables alibis... ».
Voilà qu’il se trouve un besoin de trouver des alibis à la victime ! Voilà qu’on en est à accabler la victime pour pouvoir poursuivre son instrumentalisation... Un comble.
Ce jeune homme demande juste qu’on lui foute la paix. C’est son droit, point barre, n’en déplaise à ceux qui voudraient pouvoir se servir de son cas pour leur cause personnelle, ce qu’ils ne se privent de toute façon pas de faire...
Il y a d’autres façons de lutter contre le racisme que de se servir d’un fait divers douteux et regrettable, ainsi que de sa victime non-consentante, ni de l’agression, ni de son instrumentalisation.
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Traroth 24 avril 2009 17:18
@Canine : A quel endroit Gazi Borat est-il supposé avoir défendu des délinquants, comme vous l’insinuez, au fait ? Ce à quoi il s’oppose, avec raison, c’est l’instrumentalisation de cette agression dans un but raciste. Mais comme toujours, les mal-comprenants comme vous pratiquent l’amalgame afin d’éviter d’avoir à assumer leur véritable prétention : ces agresseurs, qui sont effectivement d’origine étrangère, seraient agressifs à cause de ça ! Parce que sinon, je ne vois pas ce que leur couleur de peau ou leur origine éthnique aurait à voir dans le débat, en fait.
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appoline 24 avril 2009 17:25
L’insécurité pour masquer l’incompétence de Sarkosy, mais, il est l’insécurité personnifiée. Là, par contre, où je ne peux lui donner tort, c’est que tout ça a besoin d’un bon nettoyage, au karcher ou pas. Il y en a plus qu’assez de cette racaille, qui plus est raciste, qui nous bouffe l’oxygène. Il n’est quand même pas normal que les honnêtes gens soient terrorisés par ce ramassis d’abrutis.
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jakback 24 avril 2009 17:29
@gazi,
Tout de suite vous dressez le spectre de la shoa.
Le sursaut suppose d’appliquer a tous, les lois de la république, avec la plus grande fermeté vis vis de tous, des incivilités aux crimes les plus graves, une loi d’airain, dissolution des association anti républicaine, audit des subventions public, bref un véritable état de droit. -
Canine 24 avril 2009 17:39
@ Taroth
Le problème de l’origine ethnique a été induit par deux choses :
- les insultes émisses par les agresseurs.
- l’absence de prise en compte de ce caractère raciste par les associations et groupes qui sont censés lutter contre.Ce n’est pas le fait même de l’agression et de l’insulte raciste l’encontre d’un sale français qui est la plus gênante (on dira qu’il y a des cons partout, les immigrés n’échappant pas à cette régle absolue), c’est le fait que, quand cette insulte est dirigé à l’encontre d’un juif, d’un africain, ou de n’importe quel humain d’origine non souchienne (expression que je n’apprécie pas, mais je prends un terme usuel pour que tout le monde comprenne), elle est jugée et érigée en exemple du mal en haut du pilori de la morale publique. Quand c’est l’inverse qui se produit, comme dans le cas présent, elle est niée, diminuée, idéologisée, contextualisée.
Avant de me répondre, en toute honneteté, pensez vous vraiment que si l’agressé avaient été disons d’origine marocaine (au hasard), et les agresseurs des skinhead bien blancs, la condamnation n’aurait pas été plus nette dès le départ ?Quand à mon propos sur l’excuse sociologique, ma foi, si Gazi Borat pense que le déterminisne social n’est pas le moteur premier de ce genre d’agression, et qu’il s’agit uniquement de volonté individuelle qui ne supporte aucune contextualisation pour une meilleure compréhension, ma foi, qu’il le dise clairement, et je retirerais immédiatement ce que j’ai dit, cela va de soi.
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Gazi BORAT 24 avril 2009 18:34« Une loi d’airain »
Les Etats Unis ont l’arsenal judiciaire le plus répressif des démocraties occidentales, une police suréquipée et tout cela avec une délinquance ultra-violente..
Qui plus est, des lois favorisant la possession d’armes donnent aux citoyens les moyens de pratiquer l’autodéfense dont beaucoup rêvent ici..
Plus une société est inégalitaires, plus les fractures sociales sont profondes, et plus les comportements violents apparaissent.
Les jeunes filmés ici dans ce bus sont aussi crétins qu les skinheads bien blancs qui sévissent en Allemagne, en Angleterre et même (un comble) en Israel !
gAZi bORAt
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Gazi BORAT 24 avril 2009 18:36Suite du post
... ils sont aussi à l’image du président qui nous gouverne et qui, ayant vécu à Neuilly, affectionne pourtant les poses de voyou !
gAZi bORAt
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jakback 24 avril 2009 18:37
@gazi,
au hasard de ma promenade sur la toile, voila sur quoi je tombe.
Des gens issus de l’immigration, de gauche de surcroît, dénonce a juste raison une énième agression des chérubins de la république.
http://20minutes.bondyblog.fr/news/200904240002/sales-pedes
Je compatis a votre désarrois, devant l’audace des victimes qui ont osées porter plaintes, ainsi que l’ignoble attitude des responsables de la mise en ligne de cette agression.
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snoopy86 24 avril 2009 19:30Leitmotiv de la rhétorique gazeuse : il n’y a qu’un pas de la face de craie au milicien....
Si vous êtes capable de vous défendre contre un caillera bronzé encapuchonné, vous êtes une brute fasciste...
Si vous osez réclamer la sécurité vous êtes un collabo de la pire espèce... -
Canine 25 avril 2009 03:45
@ Gazi Borat
« Plus une société est inégalitaires, plus les fractures sociales sont profondes, et plus les comportements violents apparaissent.
Les jeunes filmés ici dans ce bus sont aussi crétins qu les skinheads bien blancs qui sévissent en Allemagne, en Angleterre et même (un comble) en Israel ! »
Je plussoie ce que vous dites ici sur les skinheads (on notera cependant qu’il vaudrait mieux parler de boneheads en terme d’idéologie, mais ce n’est pas le débat du moment), et ce que je regrette, c’est que les jeunes qu’on voit sur cette vidéo ne sont justement pas jugé par les pouvoirs publiques et la morale médiatique avec la sévérité qu’elles appliquent aux délinquants « bien de chez nous ».
Si je devais livrer le fond de ma pensée, je dirais que c’est du à une forme de racisme pernicieux, on considère avec à la fois plus de bienveillance la barbarie des immigrés, parce que, finalement, on la trouve plus normale par rapport à leur identité ethnique, et dans le même temps, comme il y a dans la gauche un relent de fausse culpabilité à cause des formes de discrimination qu’on ne regarde que d’un oeil (à l’embauche etc..), on l’excuse (comme si une lacheté pouvait en compenser une autre).
Par contre, l’idée que vous énoncez comme une règle absolue qui veut qu’une société plus inégalitaire avec plus de fracture sociale engendre plus de violence délictuelle est fausse, il ne s’agit là que d’un facteur, aucunement une cause (à moins que vous ne confondiez violences urbaines délinquantes avec violence révolutionnaires, ce dont je doute).
Il y a des dictatures et des pays avec bien moins d’égalité que la France, qui ont beaucoup moins de problèmes de violence, la causalité entre les deux est totalement fausse. La pauvreté ne fait qu’accroitre les phénomènes violents dans des configurations où cette violence existe déjà, elle n’est qu’un facteur (parmi d’autres) pas une cause.
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sisyphe 25 avril 2009 04:57
Pas un doute auquel se raccrocher pour édulcorer le réel, pas même un espoir à se ménager : le racisme n’était plus à nos portes mais bel et bien dans la cité, au propre comme au figuré.
Noooooooooonnnn
IncroyableL’auteur vient de decouvrir l’eau chaude
Mais d’un seul cote, evidemment
Le racisme existerait donc, en France
Et du racisme anti-francais, en plusL’autre ; le racisme anti-immigre, anti-bougnoule, anti-racaille (comme le dit l’auteur), bon ; ca, on le sait, c’est normal ; c’est a cause de l’immigration massive , pas des francais, hein : on vous l’a suffisamment dit
Mais la, le racisme de la « racaille », d’un coup, il y a le feu au lac, la maison brule, gnagnagnagna....
Je rassure l’auteur ; vu la torunure prise par les evenements, les effets de la crise, le chomage qui explose, la pression qui vq etre de plus en plus importante sur les moins aises, ce n’est qu’un debut : il va avoir de quoi nourrir largement son racisme anti-racaille, anti-immigre, anti-bougnoule : les cons ont encore de sacres beaux jours devant eux
Merci qui ?
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William7 25 avril 2009 11:09
Ca vous emmerde que « la sociologie » puisse éclairer ces phénomènes, parce que ses conclusions peuvent ne pas correpondre à votre idéologie. Point barre !!
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JC. Moreau 25 avril 2009 14:34
@Sisyphe
Relisez l’article avant d’y coller instinctivement votre doxa, et vous verrez que mon article parle moins du racisme des agresseurs que du sentiment d’impunité qui les caractérise (l’un des agresseurs se vantant d’ailleurs sur la vidéo d’avoir déjà été en garde à vue « la dernière fois »).
Je sais que, par votre nature mythologique, vous avez vocation à refaire toujours le même chemin, mais rien ne vous interdit de changer de caillou de temps à autre. Enfin, chacun sa façon de vous imaginer heureux, hein ?
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patroc 24 avril 2009 13:43
L’insécurité intérieure sert le pouvoir, mais à des moments opportuns toutefois.. Là, c’était pas le moment !.. Pas d’élection nationale sans doute, donc il faut que tout aille bien !.. Même la victime est contente !...
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abdelkader17 24 avril 2009 17:01@Hubert
la république tu t’en tapes comme de ta première chemise tout ce qui compte pour toi c’est israel, le fn est un parti en état de décomposition avancé, son chef est à l’article de la mort, seulement Sarkozy le pseudo républicain à récupérer ses électeurs grâce à la surenchère sécuritaire. -
moebius 24 avril 2009 23:00
décidément je n’irais pas voir ce film. il doit doit etre trés con ce film
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barbouse 24 avril 2009 13:55
bonjour,
Pour quantité de personnes agressées qui ne déménagent pas pour autant, ou continue a prendre le bus sur les mêmes trajets, il est impossible, surtout lorsque l’on constate a son corps défendant combien l’opinion des autres n’est pas là pour vous protéger des coups que vous prenez, de s’afficher contre ses agresseurs, surtout au masculin blanc.
du moins si on souhaite retourné a une vie « normal » de victime consentante, comme la plupart des parisiens et autres habitants de villes entourées de ghettos, là où vivent aussi l’essentielle des personnes qui travaillent dans les médias et qui font bien attention a leurs propos médiatique, surtout pour les moments ils vont faire leur courses dans Paris et rencontre eux aussi les « bandes », ce qui arrivent même quand il ne prennent pas le métro, ni le bus, ont des garde du corps et des secteurs mieux protégés par la police que le quidam.
Il va de soi aussi que la peur qui vous étreins lorsque votre visage est visionné des milliers de fois, sans prévenir, sans vous demandez votre avis, et qui engendre autant de réactions de personnes qui ont des opinions bien plus facile a avoir tranquillement chez soi que de lever le petit doigts dans le bus,
n’engendre pas autre chose qu’une panique vis a vis de sa propre sécurité, et motive pour que surtout cela se tasse, que les vidéos soient enlever, loin de l’ensemble des gens qui s’amusent a commenter sur votre vie et votre sécurité au quotidien, et sont complètement inconscient des dangers réels qu’ils vous font porter, a vous qui avez déjà pris les coups,
parce évidemment devenir une cible a récidiviste, où le symbole de la France qui se couche, où encore l’évidente descente de l’illusion sécuritaire sarkozyste, etc, cela vous casse une vie tout autant, voir plus, que quelque coups. Et on ne peu pas demander a un gamin naif d’avoir et le cran et la maturité adéquate pour en assumer le 10 ème.
On retrouve le même comportement chez les victimes de viols collectifs, ou d’agression par les gamins en bas de chez eux, tant qu’ils ne peuvent pas déménager, vivre loin de leurs agresseurs, ils prennent partie pour eux, parce que eux ils restent, il ne viennent pas 3 jours avec une caméra, pas sur appel 15 mn aprés comme la police avant de repartir, et ne sont pas virtuel malgré la quantité de personnes qui post leur sympathie, leur indignation, leur crainte, etc... avec vous,
Non, la bande du bas de l’immeuble, en virée centre ville ou en territoire conquis, est constante, et fini forcément par vous chopper si vous sortez des clous qu’elle vous impose avec son gout prononcé pour l’humiliation et une jouissance non dissimulée pour se taper des laches petits blancs, les « guillaumes », considéré comme des sous hommes sans couilles.
Tu peu traiter sa mère de pute, lui baiser sa copine en manque de vrai mecs, et lui marcher dessus, il te dira excuse moi, je comprend, je veux pas d’histoire, etc... nique son pays, nique le systême, il s’en fout, traite le de raciste il baisse les yeux tellement il a peur d’etre matraquée partout où il y a de la couleur, et sert toi sans te priver, la vie n’appartient qu’aux forts et leurs règles sont faites pour faire semblant de protéger les faibles.
Et ce discours que j’ai entendu pour la première fois il y a plus de 19 ans maintenant, quand je vivais en banlieue, force est de constaté qu’il était et reste vrai. Et si les moutons avaient l’intelligence de sortir de leur propre omerta, et ne serais ce que de créer une association de toutes les victimes d’agressions issuent des bandes, qui garderai leur anonymats,
vous seriez surpris de voir a quel point on ne parle pas d’une seule agression dans un bus que l’on veut ramener a la dimension de "fait divers", mais d’une bien plus profonde et plus ample crise, quasi proportionnel a l’acharnement des politiques de la minimisée et de la cacher, tellement n’importe quel blancs vraiment conscient de cette situation, même quand comme moi il a beaucoup d’amis et compatriote issuent des immigrations récentes,
ne pourraient pas ne pas en tenir compte, et réagir quasi militairement pour endiguer le problème devant des personnes qui ne comprennent que la violence et le rapport de force, et de virer manu militari aussi l’ensemble des laches et des incompétents qui ont laisser perdurer autant de souffrances française, loin des caméras et de l’attention médiatique, pour faire leur bénéfice.
amicalement, barbouse.-
Marianne 26 avril 2009 10:56
« Le prestige des racailles » ou comment utlliser un fait divers certes déplorable pour rendre responsable un groupe social - les jeunes de banlieue et pas blancs de surcroît - des maux de notre société.
Le problème est que cette violence est le reflet de la violence de la société dans laquelle nous vivons et que ceux qui la dénoncent - voir les derniers communiqués de Sarko sur les bandes - en sont les premiers responsables.
Car ce qui est fort grave à mon sens c’est que la violence sociale dont sont victimes les jeunes des cités et d’ailleurs, ainsi que les moins jeunes - les salariés de Continental par exemple -, mais aussi les retraités à qui il reste une misère pour vivre après des années de bons et loyaux services, est elle organisée, décidée par des politiques et ceux pour qui, en vérité, ils oeuvrent : les riches patrons et les banquiers.
Heureusement des sociologues et des intellectuels ont travaillé sur ces questions pour nous permettre de comprendre d’où viennent ces phénomènes de rejet de la société et de ses membres par une partie de la jeunesse.
Car pour en finir avec cette violence urbaine que vous déplorez, il faut s’attaquer à la racine du mal : la violence institutionnalisée et érigée en principe élémentaire et vertueux des rapports sociaux. La violence du chômage, du coût de la vie, de la marginalisation de certaines couches de la population, la violence des rapports sociaux et l’absence de démocratie à l’entreprise, la violence des bas salaires, etc...
A ce sujet, je vous invite à lire ce résumé du livre « Violences urbaines, violences sociales »de Stéphane Beaud, Michel Pialoux, Paris, Fayard, 2003
À Montbéliard, le 12 juillet 2000, une émeute éclate dans la Zup de la PetiteHollande. La volonté des auteurs est ici d’étudier ce que cet événement fait apparaître des rapports entre la violence sociale contemporaine et la violence urbaine qui touche les grands ensembles. Pour les sociologues, l’événement est d’abord à relier aux effets de l’internationalisation de l’économie qui, en délégitimant l’État dans son rôle d’or ganisation du marché et de la société depuis 1975, bouleverse le rapport au travail et à l’emploi.
Dans un premier temps, le livre restitue, en examinant les conditions d’entrée des jeunes sur le marché du travail local, l’univers social des ouvriers du « Temps long de la crise. » Ensuite, l’ouvrage analyse les effets sociaux de la reprise économique entre 1998 et 2001 en les mettant en perspective avec les enjeux relatifs à « la relégation spatiale et sociale des enfants d’immigrés. » La Mission locale oriente essentiellement les jeunes issus des lycées professionnels et techniques vers des stages et des contrats d’intérim qui enregistrent la mise à l’écart précoce de ce public du vrai marché du travail. Les auteurs observent que les politiques de gestion de la main d’oeuvre, en se durcissant, accentuent les écarts générationnels et accélèrent la recomposition des rapports de classe.
Les sociologues remarquent qu’au travail, la priorité des jeunes issus de l’immigration est de se protéger contre le racisme. Cette préoccupation compromet l’engagement aux côtés de responsables syndicaux peu soucieux d’apaiser l’hostilité des Français à l’égard des étrangers, qui recoupe l’antagonisme intergénérationnel. En fait, ces jeunes, tout en voulant « échapper au destin de leurs aînés, » sont acculés à un monde de l’entreprise qui ne veut pas d’eux. Les auteurs montrent que les possibles de cette jeunesse se rétrécissent aussi à mesure que la volonté de bien faire des uns échoue sur l’exaspération engendrée par les provocations et les pratiques violentes des autres.
Ces jeunes ont observé la vulnérabilité des aînés face à l’exploitation de leur travail. Ils ont aussi subi aux côtés de leurs parents les effets stigmatisants de la ségrégation résidentielle et enfin éprouvé les effets sociaux de la montée du Front national. Ils représentent dans l’espace public ce que les auteurs appellent la « nouvelle “classe dangereuse”. » La radicalisation des comportements dans les années 1990 est l’une des expressions du refus de la maltraitance sociale institutionnalisée. L’impuissance face à la précarité constitue le ressort fondamental de la « rage multiforme » de jeunes qui, nulle part, ne se sentent « être comme il faut. » Leur faible propension à se conformer, notamment dans le salariat, aux modèles de réussite de référence, et de fait à se reconnaître dans leurs semblables socialement « plus chanceux », renforce l’inclination à des comportements violents qu’on peut voir comme les signes forts et visibles d’une logique profonde d’« autodestruction. »
Les auteurs montrent ainsi que dans les quartiers de relégation, contrairement à l’idée largement répandue dans le champ politique et excessivement relayée par les médias, la violence urbaine n’est pas le fait d’une minorité que l’arsenal répressif peut empêcher d’agir. Les faits observés à Sochaux invalident aussi l’idée que le rapport des jeunes au monde social est nécessairement lié à l’état de l’économie. D’ailleurs, la relance, à partir de 1998, en engendrant plus de ressentiment que de satisfaction, contribue à la production sociale des troubles de l’été 2000. L’impossibilité, pour ces jeunes, de tirer un profit social effectif de l’embellie économique, est un indice majeur de leur disqualification, et un facteur essentiel dans le raidissement de leurs positions.
La relance confirme le caractère explosif de l’insécurité sociale de cette population dont le ressentiment s’exprime dans l’espace public via les logiques de provocation et les malveillances. D’aucuns pourront le regretter, les auteurs, sur leur terrain d’enquête, détournent leur regard des « violences quotidiennes » que la sociologie essaie depuis longtemps, et souvent laborieusement, d’expliquer. L’étude de la « genèse sociale » de l’émeute du 12 juillet 2000 éloigne les sociologues de ce qui fait l’événement dans l’instant. C’est justement en se préservant des attraits trompeurs de l’opinion que les auteurs parviennent à mettre à nu la violence patente que les logiques discriminatoires représentent et produisent en retour. -
JC. Moreau 26 avril 2009 15:39
@Marianne,
Merci pour votre intervention, parfaitement symptomatique de l’idéologie brièvement analysée ici.Ps : Vous noterez d’ailleurs que, dans les commentaires vers lesquels je vous renvoie, ce ne sont pas tant vos arguments qui sont dénoncés que leur systématisation, leur prétention à expliquer à eux seuls un phénomène autrement plus complexe qu’un simple rapport de cause à conséquence entre condition sociale et comportement délinquant.
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Marianne 26 avril 2009 17:49
« ...leur prétention à expliquer à eux seuls un phénomène autrement plus complexe qu’un simple rapport de cause à conséquence entre condition sociale et comportement délinquant. »
Vous parlez d’« un phénomène autrement plus complexe », mais je ne lis RIEN dans votre article qui explique le phénomène, pas même le commencement d’une explication.
Pour vous la seule raison de son acte est que ce jeune n’est pas blanc et qu’il est raciste.
Vous ne vous interrogez même pas sur la question de savoir si ce racisme que vous lui prêtez : « sale français » (admonestation que je ne suis pas sûre d’ailleurs d’avoir entendu, la video n’étant plus disponible sur le net) est une réponse au racisme dont il est lui-même l’objet dans sa vie quotidienne.
C’est problématique car une des causes de son racisme est sans doute le vôtre. -
JC. Moreau 26 avril 2009 20:16
@ Marianne
Vous parlez d’« un phénomène autrement plus complexe », mais je ne lis
RIEN dans votre article qui explique le phénomène, pas même le commencement
d’une explication.L’explication y est, mais vous n’avez pas su ou pas voulu la lire, étant donné que le premier facteur favorisant la délinquance réside précisément dans la tolérance individuelle à son égard. Les nombreuses réactions de déni après cette agression ne font malheureusement que mon conforter dans cette opinion.
Pour vous la seule raison de son acte est que ce jeune n’est pas blanc et
qu’il est raciste.Si vous relisez plus attentivement, vous comprendrez que le caractère exclusivement raciste ou non de l’agression est pour moi secondaire dans cette affaire - tout en estimant cependant qu’il est aberrant de nier cette dimension de l’agression - et que je m’intéresse en réalité plus au comportement ultérieur de la victime qu’aux motivations profondes des agresseurs.
Vous ne vous interrogez même pas sur la question de savoir si ce racisme
que vous lui prêtez : « sale français » (admonestation que je ne suis pas
sûre d’ailleurs d’avoir entendu, la video n’étant plus disponible sur le
net) est une réponse au racisme dont il est lui-même l’objet dans sa vie
quotidienne.Au contraire. J’en suis même quasiment convaincu. Mais ce qui me distingue de vous, c’est que je considère qu’il ne lui suffit de croire que son racisme est une réponse légitime à celui qu’il a pu subir pour qu’il ait raison de le penser.
C’est problématique car une des causes de son racisme est sans doute le
vôtre.Commencez par trouver dans mon article ou dans mes commentaires de quoi étayer votre accusation.
Sinon, à défaut d’éléments tangibles, il vous reste toujours la méthode Royal... Je vous écris le texte, vous gagnerez du temps :« Cher étudiant, au nom de la France blessée par votre agression, je tenais à m’excuser pour le racisme de JC. Moreau, lequel a commandé à votre tragique destin par ses pensées jugées impures et qui vous ont désigné à la vindicte légitime de vos agresseurs, elles-mêmes victimes auprès de qui je tiens, par la même occasion, à présenter mes plus sincères excuses pour la vive douleur que leur cause aujourd’hui le remords accablant qu’ils éprouvent d’avoir été contraints de commettre un tel acte malgré eux ».
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Marianne 26 avril 2009 20:25
De plus, je ne pense pas qu’un « sale français » soit raciste au sens où on l’entend généralement. En effet^, le fait d’être français n’a jamais été considéré comme le fait d’appartenir à une race (vous n’êtes donc pas de la même race qu’un britannique ?)
Tandis qu’être noir ou arabe, a été (histoire coloniale) et est considéré comme l’appartenance à une race par des blancs français ou d’autres nationalités.
En ce qui me concerne, je sais que les races humaines n’existent pas, à part dans la bouche des racistes.
S’il était raciste, ce jeune aurait dit « sale blanc ». Ce n’est pas la couleur de peau de l’autre qu’il fustige mais sa nationalité. Bien sûr, comme vous le laisse supposer mon pseudo, je suis attachée à la nation française et à la Républlque. Mais un raciste dit « sale arabe » ou « sale nègre » pas « sale marocain » ou « sale ivoirien ».
Et le fait qu’il fustige la nationalité de l’autre est pour moi le signe que c’est aussi et surtout après la nation française qu’il en a. Pour toutes les raisons évoquées plus haut : exclusion sociale, chômage, racisme.
Le fait qu’il frappe cette personne est bien sûr inadmissible.
Si toutefois cette video n’est pas une mise en scène. -
JC. Moreau 26 avril 2009 22:49
@ Marianne
S’il vous faut vraiment une preuve du caractère raciste, ou précisément de la connotation racialiste (merci Cosmic) de l’expression « sale français de merde », je vous renvoie au discours élaboré par les « indigènes de la République », lesquels n’hésitent pas à faire l’amalgame entre entre « blanc » et « Français » au travers du néologisme « souchien ».
Par ailleurs, si l’on suit votre raisonnement, les injures des époques antérieures sur les « ritals » et les « pollacks » ne seraient pas racistes puisque faisant directement référence à la nationalité des personnes injuriées...
Et le fait qu’il fustige la nationalité de l’autre est pour moi le signe
que c’est aussi et surtout après la nation française qu’il en a. Pour
toutes les raisons évoquées plus haut : exclusion sociale, chômage,
racisme.
Essayez vous sérieusement de me convaincre que l’injure proférée par le dernier agresseur procède d’un acte politique ? J’insiste sur le « sérieusement »…Le fait qu’il frappe cette personne est bien sûr inadmissible.
Si toutefois cette video n’est pas une mise en scène.Ne vous inquiétez pas, si toutes les procédures aboutissent dans le sens désiré par la victime, le doute que vous émettez aujourd’hui, en dépit des preuves fournies par les rapports de police et la direction de la RATP, pourra prospérer à son aise.
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Marianne 27 avril 2009 07:16
La victime pense sans doute qu’elle a fait l’objet de ces coups et injures juste pour les caméras... et que c’est un coup monté ! Ce que je ne suis pas loin de penser également.
Ce qui ne veut pas dire bien sûr que ce genre de choses n’arrive jamais. -
barbouse 29 avril 2009 22:10
@marianne,
réaction tardive, peut être non lu, mais j’ai tellement adoré votre dénie du réel que je me suis dit que cela méritai une petite bafouille,
alors vous invoquez l’autorité de sociologues et d’intelligences dans votre premier post, dont chacun a constater, surtout en banlieue, leur perspicacité et surtout capacité a être une « autorité sérieuse » en la matière. Autant vous dire qu’elle est considérer comme nulle et non à venue,
Et pour ma part cela fait plus de 15 ans que je correspond avec des sociologues qui ont toujours reconnue la violence perpétré par le systeme sur l’individu en OFF, mais sont bien incapable de l’affirmer officiellement, ne serais ce que par c’est une remise en cause un peu trop « profonde ».
Et pour votre gouverne, ils ne savent pas comment on survie avec un RMI, ne connaissent même pas les postes de dépenses d’un rmiste, ni ne fond de rapport sur le sujet, parce que le moindre début d’enquête arrive au constat que c’est impossible, au moindre coup dur engageant des frais, sans franchir la légalité.
Ensuite vous niez le racisme anti blanc, parce que vous rebutez sur le mot « sale français », c’est ignorer a quel point on ne sent pas français en banlieue, et a quel point le sous chien est pâle dans leur opinion.
vous niez les races, et c’est une jolie manière de ne pas voir ce que vos yeux voies, mais le problème n’est pas tant votre opinion, que celle d’une partie des autres qui pensent qu’ils en ont une a chaque fois qu’ils se regardent dans la glace, se disent qu’elle a une valeur socialement clivante, même par vous dont le dénie équivaut a un dénie d’eux même tel qu’ils se sentent être, et qu’ils agissent et réagissent en fonction. Aussi, vous constaterez qu’on a pas demander a l’agresser s’il était anti raciste avant de le frapper.
Vous niez la fiabilité de la vidéo, et aprés tout, pourquoi pas, je ne peu vous souhaitez d’être a votre tour proche d’une victime d’agression, ou agressé, ou dans le bus, mais in vivo, en situation, vous constateriez de vous même que le recours a la tactique de l’autruche la tête dans le sable et l’explication dans des livres ne vous apparaitra pas forcément comme la stratégie la plus adaptée pour continuer a dormir tranquille.
bonne nuit marianne, attention parfois les réveils quand on plane trop peuvent être brutaux.
amicalement, barbouse.
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Stéphane Bouleaux 24 avril 2009 14:02Il n’y a pas de prestige des racailles, il y a incompetence de la police et de la justice et faiblesse des « élus ».
Sans compte sur l’angélisme et le voyeurisme des medias (« des jeunes ») soutenus par toute une classe de bobos-anars qui revent d’un mai 68 « de couleur ». (cf gazi plus haut).
Ces petites crapules meritent les travaux forcés pour dédommager la victime, la prison ou la perte de la nationalité francaise assortie d’une expulsion du terrictoire.
Des « chances pour la france », il en vient tous les jours, on ne va donc pas en manquer.
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abdelkader17 24 avril 2009 14:25@Bouleaux
et pourquoi pas la réouverture du goulag tu ferais un excellent gardien de camp toi l’extrémiste. -
Stéphane Bouleaux 24 avril 2009 14:30Qui a parlé de goulag ou d’« extremisme » ?
Je trouve normal qu’un criminel soit puni, doive réparation à la victime et ne coute pas un centime à la collectivité !
Pas vous ?Vous preferez sans doute les methodes plus ... exotiques ? Genre lapidation ou suppression d’une main ?
A moins que vous ne vouliez faire passer le message que les voyous, du moment qu’ils sont jeunes, musulmans ou fils d’immigrés, sont intouchables ?
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abdelkader17 24 avril 2009 16:48@Bouleaux
Des criminels en col blanc ont pignon sur rue et eux coutent énormément à la collectivité seulement eux ne vous dérangent le moins du monde on préfère toujours pointer les violences de quelques décérébrés c’est toujours bien plus utile aux politiques, ça effraye la ménagère de plus de 50 ans, le bon petit peuple dont on à taillé sur mesure un ennemi de l’intérieur , ça détourne de la réalité des problèmes économiques, des recettes vieilles comme le monde.
bravo pour la réaction de ce mec au moins lui ne se rabaisse pas à la bestialité de ses agresseurs. -
abdelkader17 24 avril 2009 16:52@Bouleaux
s’il fallait rappeler tous les arabicides commis dans ce pays, on serait bien avancé, l’indignation est toujours à sens unique c’est d’ailleurs le propre de son fonctionnement. -
lerian 24 avril 2009 19:34
La délinqance des cols blancs.
Belle diversion !
Quel rapport avec les racailles de banlieues ? -
courageux_anonyme 25 avril 2009 20:45
« la perte de la nationalité française assortie d’une expulsion du territoire. » C’est ce que je préconise aussi, il faut avoir le courage de le dire.
En expulsant après les avoir déchu de la nationalité française (ils ont la double nationalité) dix des plus durs voyous par cité, ça doit nous faire à la louche mille personnes sur cent cités, vous pouvez être sûr que les actes de barbarie diminueront en flèche.
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Massaliote 24 avril 2009 14:16
Le manque de courage des citoyens-lambda est la principale raison de l’audace de la racaille. Je ne laisserai jamais agresser une personne sans défense même si je dois prendre des coups.
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abdelkader17 24 avril 2009 14:27@massaliotte
comme en Algérie ça te rappelera le bon vieux temps des corvées de bois. -
Stéphane Bouleaux 24 avril 2009 14:32L’algerie , ca a été tellement horrible que de nombreux pieds noirs ou algeriens sont venus chez nous, les « mechants tortionnaires »...
Et il en arrive encore ... Sont un peu maso quand meme !
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Gazi BORAT 24 avril 2009 16:10@ Drag queen
Vous êtes sidérant de bêtise...
Ceux que l’on appelle « Pieds Noirs » étaient des Français nés sur le sol algérien et dont, parfois, la nationalité française dans les familles remontait aux années 1870.
Les Pieds Noirs ont, dans leur grande majorité soutenu le maintien de la France en Algérie et bien souvent les putschistes de l’OAS. Bien pu ont eu à subir la « gégène » ou la baignoire...
Vous avez déjà ouvert un livre d’Histoire ?
gAZi bORAt -
Massaliote 24 avril 2009 16:21
A ABDELKADER
Je ne suis pas pied-noir ceci posé la racaille ne me fais pas peur . Quand à vos fantasmes grand bien vous fasse -
Massaliote 24 avril 2009 16:26
A GHAZI
La villa des Tourelles a vu passer avec le « vent de l’histoire » bien des putchistes ou sympathisants présumés de l’OAS.
Ils ont succédé aux « héros-terroristes » du FLN dans l’indifférence merdiatique la plus totale. Ils étaient tellement moins romantiques et politiquement corrects. Bien fait pour eux. -
Gazi BORAT 24 avril 2009 16:47@ massaliote
Les périodes qui suivent immédiatement une « libération » sont toujours particulièrement violentes..
Surviennent alors, à la dernière minute ou même après, des résistants soucieux de prouver maintenant le courage qu’ils n’ont pas montré auparavant.
La France de 1944 et son épuration, l’Algérie et ses massacres d’après l’Istiqlâl n’ont pas échappé à la règle..
Pour ma part, je pense que les Pieds Noirs avaient leur place en Algérie... mais le fossé en 1962 était impossible à combler. Plus que « le vent de l’Histoire » des extrémistes des deux camps ont tout fait pour cela..
gAZi bORAt -
abdelkader17 24 avril 2009 16:54@Bouleaux
non on est venu les chercher pour vider vos poubelles nuance. -
jakback 24 avril 2009 16:54
@ abdelkader,
question corvée de bois, le GIA et consort sont des spécialistes reconnus et approuvés par bon nombre d’algériens.
Savoir tourner la page, est une preuve de grande civilisation, il y a belle lurette que les Français ne traitent plus les allemands de Nazis. -
abdelkader17 24 avril 2009 17:22C’est bien pour ça qu’on à continuellement le droit à des reportages sur le nazisme, tourner la page vous dite.
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lerian 24 avril 2009 17:26
Ca vous semble digne de vous décrire comme des victimes tout le temps ?
Vous pouvez arrêter, parce que nous, ça nous fait bien rigoler. -
lerian 24 avril 2009 17:50
Sans blague ?
Vous êtes venus pour les poubelles ?
Alors qu’est-ce que vous attendez pour aller bosser ! -
abdelkader17 24 avril 2009 18:20@lerain
c’est pas se décrire comme victime que de relever le racisme de certains il faut assumer sa personnalité et ne pas et ne pas avoir recours à des subterfuges. -
lerian 24 avril 2009 18:28
Je ne vois pas en quoi il serait dégradant pour les immigrés de reconnaitre que l’immigration a apporté son lot de racailles racistes.
Si les médias ne passaient pas leur temps à nier l’existence des premiers, peut être que les seconds n’auraient pas instrumentalisé cette agression.
Et, si par hasard vous êtes de confession ou de culture musulmane, vous ne pourrez pas nier la propension naturelle de votre culture à produire des individus fiers et violents. Les algériens, les marocains, les tunisiens ouverts et démocrates ne viendront pas me contredire.
Alors, s’il vous plais, arrêtez de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas. On a bien compris ce qui n’allait pas.
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Gazi BORAT 24 avril 2009 18:39« vous ne pourrez pas nier la propension naturelle de votre culture à produire des individus fiers et violents »
Ridicule ! Voila maintenant le recours à l’anthropologie...
Et si l’on accusait la culture occidentale chrétienne d’avoir généré SS, Chemises Noires et génocideurs ?
gAZi bORAt
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lerian 24 avril 2009 19:23
Manifestement, vous ne savez rien de l’Islam, ou vous faites semblant de ne pas comprendre.
Inutile d’argumenter dans ce sens, je connais très bien mon sujet. -
abdelkader17 24 avril 2009 19:55@Le rien
faut arrêter l’anthropologie de café du commerce ,la reproduction de clichés coloniaux pour la défense de votre petite cause, qu’est ce que je disais le racisme primaire dans toute sa splendeur.
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lerian 24 avril 2009 14:26
BRAVO à l’auteur.
BRAVO.Cessons de nous comporter comme si on état émasculés !
.-
lerian 24 avril 2009 19:22
Mais ca vient rassurez-vous !
Vous vous imaginez quoi ? Que les bandes de voyous vont s’étendre éternellement sans rencontrer de résistance ?
Lorsqu’elles commenceront à taper sur des bourgeois plutôt que sur de pauvres immigrés, on les écrasera comme des punaises.
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JC. Moreau 24 avril 2009 15:24
@Hubert Bonnisseur de la Bath
Au risque de vous décevoir, je ne vois pas en quoi instaurer une « nationalité en sursis » résoudrait quoi que ce soit. D’une part, une telle mesure constituerait pour le coup une véritable discrimination et un non sens juridique, puisque la sanction ne serait plus la réponse qu’appelle un crime ou un délit, mais la sanction d’une « qualité » partiiculière d’un délinquant (qualité qui résiderait si je suis votre raisonnement dans sa filiation...) D’autre part, sur un plan plus prosaïque, peut-on sérieusement croire que l’invention d’une nouvelle sanction aurait un quelconque effet à partir du moment où les victimes elles-mêmes cessent de porter plainte ?
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JC. Moreau 24 avril 2009 17:46
@HUBERT BONISSEUR DE LA BATH
la perte de la nationalité avec reconduite à la frontière évitent les récidives plus que fréquentes et donnent à réfléchir aux éventuels immigrants.
l’interdiction de territoire aux racailles venues d’ailleurs est trés dissuasif...nous en avons assez chez nous !
Une coopération avec les pays concernés est nécessaire...pas d’émigrant délinquant...dans les deux sens.
je ne vois pas pourquoi un FRANCAIS multirécidiviste irait en toute légalité emmerder un pays d’accueil.
Immigration choisie, cela s’appelle, je crois.Vous omettez je crois un point essentiel. Un français d’ « origine étrangère » ou « issu de la diversité » n’est pas systématiquement un migrant fraîchement débarqué sur le territoire, mais le plus souvent un fils ou une fille, petits-fils ou petite-fille d’immigrés dont la France est le seul pays, que cela lui plaise ou non, et que cela vous plaise ou non également
Bref, pas de solution miracle, pas de pays vers lequel retourner les pièces défectueuses, pas de réclamation possible ! Ce qu’il faut comprendre, c’est que notre problème est bien « Made in France », et qu’il dépasse les clivages ethniques. Les bandes délinquantes ne sont pas « ethniquement pures », pour reprendre une expression lue récemment. Elles ne se fondent pas sur une solidarité d’origines mais sur une haine de l’archétype français, qui sera d’autant plus facilement haï qu’il sera faible.
Et je ne parle pas de la faiblesse de l’Etat, dont on connaît le penchant pour la surenchère pénale et l’inefficacité en la matière. Non, la faiblesse la plus nocive est celle qui pousse les individus à croire encore qu’une loi peut et doit être respectée simplement parce qu’elle est promulguée, oubliant ainsi que son autorité procède avant tout de la volonté de chacun de la faire appliquer, fut-ce au prix de quelques ecchymoses. Car peut-être certains l’ignorent-ils, mais tout citoyen a le droit de procéder par lui-même à l’interpellation de l’auteur de faits de violence et de le mener manu militari au poste de police le plus proche. Bref, pas besoin d’instaurer une dictature ni d’établir la loi martiale, juste de se souvenir que la justice est une œuvre collective, et que la loi autorise en conséquence chacun a lutter contre les infractions les plus graves.
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JC. Moreau 24 avril 2009 14:31
@ Gazi Borat
D’une certaine façon je crois qu’il me faut vous remercier d’avoir ouvert le bal. Je vais vous répondre point par point
Encore ?
Ca sent le réchauffé...
Un phénomène courant quand la maison brûle.
Les agressions ne sont pas un fait nouveau, les bandes non plus... Des Apaches aux Blousons Noirs puis aux Loubards, le premier niveau de la criminalité organisée n’est pas né au XXI° siècle.Tout comme la pédophilie, l’inceste et le viol... leur pratique récurrente les rend-il plus acceptable ? Cherchez dans un code pénal, vous les trouverez encore en bonne place dans le catalogue des tabous odieusement imposées par la société.
Oui mais voila, grâce à la vidéosurveillance et à internet, le petit peuple peut s’effrayer grâce à un « snuff movie » habilement diffusé.
Le phénomène, visible, devient insupportable.Visible, le phénomène devient surtout un témoignage embarrassant pour qui croit encore que l’insécurité est un « sentiment » , une affabulation de prolos. Visible, il renvoie également la population face à face avec ses contradictions, et la confronte aux dangers de la résignation.
A quand alors des attouchements pédophiles en direct, une scène d’inceste en live, un viol devant la caméra ?
Chiche ! Curieux de voir alors à l’aide de quels seront vous essaierez encore de relativiser.
Oui mais, voilà, cette vidéo tombe à pic pour tenter de faire diversion aux résultats clamiteux de notre économie que les promesses pharamineuses de Mr Sarkozy n’ont pas permis d’éviter.
Alors on nous ressert le bon vieux spectre de l’Insécurité.Quatre spectre, quatre… Mais dans le fond, ce sont des ectoplasmes, je vous l’accorde.
A noter qu’ici, curieusement, ceux qui exploitent cette vidéo ne peuvent guère se placer en défenseur des victimes, comme à leur habitude, car celui qui fut la cible du tabassage refuse son instrumentalisation.Et c’est bien ce qui fait tout l’intérêt de cette affaire. Elle montre à quel point la résignation est entrée dans les moeurs, la victime ayant manifestement considéré qu’il était plus urgent de poursuivre les diffuseurs de la vidéo que les agresseurs, les témoins virtuels plutôt que les coupables.
Qu’a cela ne tienne, il est régulièrement sali par tout ce que le net compte comme orphelins du Front National.C’est à ce moment du débat, j’imagine, qu’il me faudrait exhiber quelque preuve irréfutable de ma moralité politique et pleurer ma vertu outragée ?
Salir la victime, dites vous ? Le jeune noctilien n’est pas une « victime » lorsqu’il engage des poursuites contre des sites internet. Il ne subit pas les plaintes, il les engage de son plein gré : c’est un acteur à part entière, libre de ses actes et susceptible d’être critiqué en conséquence.
VIctime, il ne l’était qu’au moment de l’agression, et pour ce que l’on a pu en voir, je doute que les agresseurs aient véritablement été des nostalgiques du FN.-
Gazi BORAT 24 avril 2009 15:38@ l’auteur
Merci de répéter votre réponse à mon intervention, j’en ferai donc de même.
Sans doute êtes-vous adepte de l’adage :
« Un mensonge répété mille fois devient une vérité ? »
Alors, allons-y..
Nous restons encore dans l’instrumentalisation...
Les agressions existaient avant d’être diffusées sur internet au mépris de la loi.
Les images issues de systèmes installées dans les lieux publics ne sont pas destinées à être livrées en pâture pour servir un discours politique dont vous souhaitez faire la promotion. Elles sont à la disposition de la justice, et non du voyeurisme, même lorsque celui-ci se pare d’une vertueuse « dénonciation citoyenne ».
Je doute que vous appréciiez le fait que votre famille vous voient accoster une prostituée sur le périphérique ou que votre employeur vous voit vous promener alors que vous vous lui avez déclaré le matin même être malade.
C’est ainsi..
La victime qui subit vos foudres parce qu’elle ne rentre pas dans votre jeu malsain n’est « acteur » qu’à la suite d’un délit, celui de la législation régissant la diffusion de telles images.
Il n’a, ni demandé à être agressé, ni même à ce que les images de son agression ne serve à une propagande rance d’extrème droite destinée à faire monter ce « fameux sentiment » d’insécurité.
Au fait, quelles ont été les suites judiciaires de cette agression sur lesquelles votre article n’est guêre prolixe ?
gAZi bORAt -
lerian 24 avril 2009 16:17
@ Gazi,
C’est dur de résister à l’envie de vous insulter lorsqu’on vous répond.
"Les images issues de systèmes installées dans les lieux publics ne sont pas destinées à être livrées en pâture pour servir un discours politique dont vous souhaitez faire la promotion. Elles sont à la disposition de la justice, et non du voyeurisme, même lorsque celui-ci se pare d’une vertueuse « dénonciation citoyenne ».«
Et alors ? Ca change quoi à la vérité crue de ce que montre la vidéo ? Que cela serve ou non un discours politique, est ce que les agresseurs n’ont pas prononcé »sale français« ?
Et bien sûr, contre l’évidence de milliers de plaintes enregistrées par la police, ce cas serait anecdotique. Par ailleurs, si vous aviez vraiment à cœur d’empêcher la politisation de cet évènement par la droite, la première chose à faire serait d’en reconnaitre la gravité et de condamner le racisme des agresseurs.»Je doute que vous appréciiez le fait que votre famille vous voient accoster une prostituée sur le périphérique ou que votre employeur vous voit vous promener alors que vous vous lui avez déclaré le matin même être malade.«
Oui, mai b... des prostituées lorsqu’on est marié, c’est un adultère. Voler son patron, c’est un délit. Se faire tabasser par des voyous, c’est être une victime et ça n’a rien de honteux. Vous êtes prêt à toutes les contorsions avec la morale pour répandre votre nauséabonde doctrine d’extrême gauche. Évidemment, si c’est là votre conception de la morale, il est normal que vous défendiez les petites frappes.
»Il n’a, ni demandé à être agressé, ni même à ce que les images de son agression ne serve à une propagande rance d’extrême droite destinée à faire monter ce « fameux sentiment » d’insécurité.«
Et le fait lui a échappé. Lorsque des journalistes voyeurs répètent les propos injurieux tenus par Sarkozy en comité restreint, c’est la même chose. Qui s’en offusque ?
Et les racailles qui ont crié »sale français" sous la caméra savaient parfaitement qu’elles étaient filmées. -
Gazi BORAT 24 avril 2009 16:40En même temps vous êtes pour le respect de la Loi et en même temps pour sa violation.. Il faudrait savoir...
Tout va mal..
L’action de propagande que vous soutenez est portée par des images obtenues frauduleusement, et la victime vous rejette..
Je comprend que vous soyez énervé..
En plus, dans votre camp, c’est plutôt glauque... lisez plus bas la contribution de votre ami l’Internaute, il ne peut s’empêcher de verser dans l’antisémitisme...
gAZi bORAt -
lerian 24 avril 2009 17:00
Vous racontez n’importe quoi.
1 - L’Internaute ne tient absolument pas des propos anti-sémites. Il souligne que la communauté juive se fait respecter alors que nous avons juste le droit de nous faire insulter sans broncher.
2 - L’internaute n’est pas dans mon camp ni même mon ami. Je ne politise rien. Je vous donne mon avis personnel d’individu.
3 - La divulgation du film est effectivement un délit, au sens légal. Je ne prend pas la défense de ce viol de la loi.
Je vous demande seulement au nom de quel savoir supérieur vous pouvez affirmer que se faire traiter de « sale français », « sale juif », « sale PD », « sale gauchiste », ou ce que vous voulez, ne relèverait pas du racisme. Qu’est-ce que vous conseillez aux prochaines victimes d’agressions racistes ? De faire pareil que la victime dont on parle ? De ne pas porter plainte contre les agresseurs ?
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morice 24 avril 2009 14:44
Sa complaisance pour les agresseurs s’explique, peut-être, par un humanisme hors du commun, par un devoir d’abnégation d’autant plus fervent qu’il a sans doute été encouragé par la peur des représailles.
PROFONDEMENT INJURIEUX comme texte ! soit vous en êtes convaincu, soit ce n’est pas le cas : mais d’écrire ce « peut-être » prouve que vous n’avez aucun respect de l’autre : opinion dégueulasse, tout simplement ! vous injuriez, sans avoir les couilles pour le faire : le pleutre, c’est bien vous !-
JC. Moreau 24 avril 2009 15:11
@morice
Fort heureusement, le monde n’est pas aussi binaire que celui auquel vous aspirez (déduction faite à partir de la lecture occasionnelle de vos articles).
Pour vous présenter la chose autrement : le fait que la victime n’ait pas porté plainte contre ses agresseurs résulte de deux hypothèses possibles, et qui ne sont pas nécessairement exclusives l’une de l’autre :
- Soit le jeune étudiant est un humaniste exceptionnel, pardonnant à ses victimes et considérant que les hypothétique remords de ses agresseurs serait un plus cruel châtiment qu’une sanction pénale
-Soit le jeune homme, plus simplement, n’a pas osé porter plainte à l’époque par peur des représailles.Ensuite, que cela vous plaise ou non, il est tout à fait possible que la seconde hypothèse justifie la première. Par ailleurs, une seconde lecture de l’article vous permettra, peut-être, de comprendre que mon propos n’est pas de reprocher à la victime d’avoir eu peur, mais d’amener à s’interroger sur le fait que cette peur soit encore si courante dans un Etat de droit.
Ceci vous ayant été, je relève avec un certain amusement mêlé de dépit ( et oui, que de sentiments contradictoires....) que vous associez naturellement la notion de courage au fait d’injurier. Ce qui vaut tous les discours.
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Gazi BORAT 24 avril 2009 15:51« à s’interroger sur le fait que cette peur soit encore si courante dans un Etat de droit. »
Doit on comprendre que « l’Etat de Droit » soit un système anxiogène et que seule une dictature puisse apporter la tranquilité d’esprit aux bons citoyens ?
Mais pour qui roulez-vous ?
gAZi bORAt -
Gazi BORAT 24 avril 2009 16:20@ MORICE
Pour les cercles de « pensée » dans lesquels évolue l’auteur « humanisme », « Droits de l’Homme » ou « Démocratie » relevent de la catégorie des concepts obscènes..
gAZi bORAt -
JC. Moreau 24 avril 2009 16:58
@ Gazi Borat
« à s’interroger sur le fait que cette peur soit encore si courante dans un Etat de droit. »
Doit on comprendre que « l’Etat de Droit » soit un système anxiogène et que seule une dictature puisse apporter la tranquilité d’esprit aux bons citoyens ?Traduction : Il s’est installé dans l’Etat de droit une dictature de la part d’une minorité délinquante, une tyrannie qui ne dit pas non nom et qui discrédite le fonctionnement régulier de la justice.
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Canine 24 avril 2009 17:20
Pour les cercles de « pensée » dans lesquels évolue l’auteur « humanisme », « Droits de l’Homme » ou « Démocratie » relevent de la catégorie des concepts obscènes..
Pour la défense de l’auteur, intrinsèquement, ces termes sont élogieux, mais ils sont si souvent dévoyés par certains pour justifier les comportements les moins enclins à les supporter, qu’on en vient parfois à accuser les mots, plutôt que leur utilisateur. D’ailleurs, avec des guillemets, c’est déjà mieux.
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Gazi BORAT 24 avril 2009 18:46« Etat de Droit et dictature »
Les actes de violence ont toujours existé et la délinquance, le plus souvent consiste en l’exercice de la coercition sur autrui...
Dans ce type d’évidence, toute situation comportant un rapport de pouvoir uinégalitaire est une dictature.
Tous salarié est ainsi victime d’un dictateur...
A ce niveau de réflexion, on peut aller loin.. Peut-être jusqu’à l’inculpation des membres du MEDEF pour association de malfaiteurs ?
gAZi bORAt
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snoopy86 24 avril 2009 19:40@ Gazi
Petit rappel sur la déclaration des droits de l’homme de 1789
Article 2
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
Nous avons quelque peu l’impression que les atteintes à la propriété et à la sûreté ne vous préoccuppent pas trop -
Cascabel 24 avril 2009 20:15
Il existe une tendance chez une certaine extrême gauche en France consistant à se glisser dans le monde islamique afin de le manipuler à son avantage. Nous l’avons clairement vu lors de la guerre d’ Algérie avec les porteurs de valise communistes.
Ces Turcs de profession, on les nommera ainsi en référence à Napoléon, donneront toujours raison au communautarisme, notament d’origine islamique. En échange de cet appui le Turc de profession peut organiser, les « minorités » à son avantage.
Le Turc de profession (TC) ne veut pas d’assimilation car cela signifie pour lui la fin de son rôle d’arbitre autoproclamé et de « protecteur ». -
morice 25 avril 2009 11:19
Nous l’avons clairement vu lors de la guerre d’ Algérie avec les porteurs de valise communistes
ah voilà le négationniste qui est aussi anti-communiste. Et d’extrême-droite, pour tout préciser. -
JC. Moreau 25 avril 2009 13:01
@ Gazi Borat,
Le rapport de force inégalitaire est ce qui définit l’état de nature, mais il n’est qu’une composante parmi d’autres de la dictature, laquelle se caractérise avant tout par l’absence de contre pouvoir, ou autrement dit par l’institutionnalisation de l’arbitraire. Bref, l’inverse d’un Etat de droit.
Pour un salarié, le droit du travail tend précisément à atténuer l’inégalité économique entre l’employeur et le salarié par le biais d’une norme, et même si la période actuelle démontre que ce droit est à moderniser, il n’en reste pas moins que si le monde du travail n’est pas une dictature, c’est précisément parce que ce droit du travail existe et que les salariés y ont recours contre les décisions parfois arbitraire de leurs employeurs.
Je compte sur votre intelligence pour interpréter la phrase qui vous chagrinait tant, à la lueur de ces précisions que je m’étonne d’ailleurs d’avoir eu à formuler,
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Cascabel 25 avril 2009 14:23
Notre turc de profession, négationniste lénino-stalinien, s’est bien reconnu dans le portrait que j’ai dressé, le voila qui pointe sa truffe.
Pour morice, donner raison au film Katyn s’est déjà du négationnisme. Par rapport à la loi Fabius Gayssot il reste au moins logique.
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Colure 24 avril 2009 15:04
Pour ma part, d’une certaine manière, je le comprends ce jeune homme. C’est beaucoup plus humiliant pour lui cette vidéo exhibée que l’acte en lui même, même si, ce qui lui est arrivé est humiliant et dégradant, mais à un degré moindre je trouve.
Cela m’est arrivé dans le métro parisien de me faire braquer par un mec avec une seringue assez tard le soir, tout les monde a détallé ... me laissant seul avec mon agresseur et son copain. Si en plus cela avait été filmé et exhibée sur le net, j’aurais fais comme ce jeune et puis, il a plus à y gagner pour son honneur que d’attaquer quelques « cailleras » en justice qui de toute façon, ne changeront pas pour autant et cela ne fera qu’alimenter un peu plus leur haine des autres. Et puis ça, c’est le travail de la police, il n’a pas à porter plainte pour cela puisque la vidéo atteste de l’agression.
Pour ce qui est du racisme, on dirait que certain ici n’ont jamais fréquenté les banlieues, les insultes, c’est comme une seconde langue là bas, pour certain et ce, même entres frères ... cela fait partie du folklore et ce, depuis très très longtemps.
Moi, je poserais la question différemment sur le « champ » du gagnant : qu’ont ils a gagné, ceux qui exhibent cette vidéo ? Enflammer les esprits, stigmatiser un fait divers pour le politiser ? Ou, tout simplement, de la « net-réalité » pour satisfaire un publique de voyeurs avides et en manques de sensations ?
@morice : le plus insultant là, c’est vous ...
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Lapa 24 avril 2009 15:31
Imaginons que la même scène eut opposée quelques franchouillard se défoulant sur un pauvre immigré.
la personne remettant la vidéo sur le net, au lieu d’être suspectée de quelconques mauvaises intentions aurait été immédiatement louée pour sa probité, son courage et sa capacité à montrer la vérité.
Nos poltiques tous partis politiques confondus, auraient accourus à qui mieux mieux pour déblatterer devant les micros « dégueulasse... racisme... xénophobie... heures sombres de l’histoire.... haine de l’autre....inadmissible.... »
les associations subventionnes telle licra, soso racisme et tutti quanti auraient hurlé au loup et crée quelques manifs de soutien.
Les medais auraient repris l’affaire en boucle.
Notre président aurait inclus rapidement dans un discours des réponses toutes faites comme « innacceptable... les auteurs devront êtres punis sévèrement... je m’emploierai à ce que les coupables payent.... préparation d’une loi exceptionnelle pour lutter contre ce phénomène... chaque enfant de CP devra parrainer un petit immigré en situation régulière et lire une lettre de ses parents.... »
Sur AV, Gazi et momo, le toujours prompts à défendre la racaille immigrée surtout quand elle est islamisée auraient loué le courage de la vidéo et se seraient interrogés si le fait que la victime ne porte pas plainte n’était pas due à des consignes gouvernementales ou à une peur des représailles des skinheads liés à l’axe américano-sionniste.
mais voilà.. pas de bol. A défaut de voir leurs convictions profondes s’effondrer ils essayent de détourner l’attention en allumant des contre-feux...
Et que n’aurait-on eu commes réactions hystériques si la victimes avait été juive.... On aurait eu au moins trois propositions de lois direct !
bilan des courses : quand tu ne fais pas partie d’une « minorité visible » ; tu es véritablement invisible.-
Gazi BORAT 24 avril 2009 15:47@ Lapa
La loi encadre l’usage qui peut être fait des images issues de la vidéosurveillance.
Les violer est un délit, surtout lorsqu’il est commis par un fonctionnaire censé garantir que celles-ci ne porteront pas atteinte à la vie privée des personnes filmées.
Vous me direz, s’il s’agit d’une agression, il est un devoir citoyen que de montrer au peuple ce qu’est réellement une agression, pour le cas ou celui-ci, considéré comme particulièrement idiot, s’imagine qu’il s’agit d’un échange de caresses.
« Passé les bornes, y’a plus de limites » : on pourrait aussi considérer que diffuser les images des bons citoyens pêres de famille, éventuellement partisans du Front National, captées par les caméras publiques alors qu’ils vont aux Putes serait un acte citoyen..
Pour ma part, mon premier réflexe serait de trouver l’initiative sympathique.. mais la raison me dirait que « la loi c’est la loi » et que si l’on autorise une exception, on ouvre une brêche..
gAZi bORAt -
lerian 24 avril 2009 16:22
Je suis français et je n’ai pas envie de me faire traiter de sale français.
Et vous ? -
Gazi BORAT 24 avril 2009 16:31Je suis intelligent et, personnellement, cela me serait indifférent de me faire traiter de « sale intelligent » !
La question n’est pas de lma nature de l’insulte, mais du fait que la personne qui vous insulte manifeste par là verbalement son agressivité à votre endroit.
Ici, les coups donnés semblent-ils gratuitement, restent tout de même plus graves que les paroles...
Je note avec stupeur que selon votre logique, vous pourriez être traité de « sale turc » sans que cela ne vous dérange..
gAZi bORAt -
lerian 24 avril 2009 16:45
Effectivement, alors, si vous aimez les insultes, il n’y a pas de discussion possible.
Politisée ou pas, cette agression démontre 1) que la violence existe bien et 2) que le racisme contre les français existe bien.Après chacun en tire les conclusions qu’il a envie d’en tirer. Mais nier l’évidence sous prétexte que l’affaire serait politisée, c’est le meilleur moyen pour donner du crédit au FN.
Vous devriez comprendre ça puisque vous êtes intelligent.Par ailleurs, personne ne m’a jamais traité de sale Turc.
Si ça m’arrive d’aventure, je vous dirais ce que j’ai ressenti. -
Gazi BORAT 24 avril 2009 16:51@ lerian
Racisme et connerie sont universelles.. Aucun peuple n’y échappe.
Il est toujours facile de se défausser sur un bouc émissaire..
Pourquoi les Français devraient-ils échapper au racisme ?
Pas besoin d’une video pour comprendre cela..
gAZi bORAt -
jakback 24 avril 2009 16:59
@gazi,
vous êtes intelligent, surement i quoi que tout dépends des critères retenus, en revanche modeste surement pas -
lerian 24 avril 2009 17:04
Un bouc émissaire ?
Arrêtez de perdre du temps sur ce forum et allez vous promener aux Mureaux.
Bonne chance. -
Canine 24 avril 2009 17:15
@ Gazi Borat
« Pourquoi les Français devraient-ils échapper au racisme ? »
Compte tenu du nombre de testing à l’embauche de français de souche dans les restaurant chinois, ou à l’entrée dans les boites afros, la réponse à votre question est :
parce que SOS racisme a dit que ça n’existait pas. -
abdelkader17 24 avril 2009 18:25@Lerian
Le mythe des territoires perdus de la république, vous êtes trop comique. -
abdelkader17 24 avril 2009 18:32@jack
vous, vous brillez par la bêtise, pas un soupçon d’intelligence dans vos pitoyables constructions. -
Gazi BORAT 24 avril 2009 18:48@ canine
Vous cherchez un travail dans un restaurant chinois ?
gAZi bORAt
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