lundi 18 mars 2019 - par lephénix

Le système automobile

L'automobile est généralement considérée comme un incomparable outil de mobilité et de liberté. Pour les sociologues, elle est un « objet social total » encore peu analysé – et un « objet éminemment politique », qu’elle soit « conduite à droite ou à gauche »... Alors que ses « externalités négatives » semblent désormais perçues comme insoutenables, deux chercheurs présentent une vue panoramique d’un siècle de réflexions sociologiques au sujet d’une culture automobile qui n’en finit pas de nous coloniser jusque dans ses ultimes avatars.

 

L’aventure humaine est marquée, tout au long de quelques centaines de milliers d’années de bipédie, par l’aspiration à dépasser les limites de sa vélocité naturelle. Si le premier moteur de l’humain est l’impératif de survie, le désir d’illimitation a pris le relais notamment par « l’idée d’un véhicule dont la mobilité serait indépendante de la force animale ou humaine  ».

L’usage d’un tel véhicule permettrait à son possesseur de faire des apparitions en majesté, à l’instar des dieux. Ainsi est né le « char de triomphe » des souverains, ouvrant la voie aux « automobiles d’exception », de Bugatti à Rolls Royce – et ainsi l’homme a-t-il accompli sa « conquête de l’ubiquité ».

L’automobile investit non seulement nos villes et nos campagnes, mais aussi nos déserts et nos montagnes sur tous les continents : « En 2017, son parc s’élève à environ 32,4 millions d’unités en France et 1,3 milliard à l’échelle mondiale  » constatent les sociologues Yoann Demoli et Pierre Lannoy à l’heure d’une « mobilité dite durable » dans tous les discours.

Mais déjà, des « velléités de renoncement à la voiture » se font entendre, quoiqu’encore timidement, puisque « plus symboliques et programmatiques qu’effectives et statistiquement significatives » - écologisme oblige... Le moment approcherait-il où le « droit à la mobilité » mène l’avenir au fond de l’impasse ?

 

L’implantation d’un système automobile

 

« On croit fabriquer une automobile, on fabrique une société » constatait Bernard Charbonneau (1910-1996). Dès 1915, le sociologue Robert Ezra Park (1864-1944) suggérait que la diffusion de l’automobile constituait une des causes du changement social et urbain. Et son confrère Vilfredo Pareto (1848-1923) déplorait dans son Traité de sociologie générale (1916) cette diffusion « grâce à la protection du dieu Progrès » - sans oublier l’intérêt des fabricants, hôteliers et autres heureux bénéficiaires...

Si l’automobile est d’abord un « engin de loisir » et l’automobilisme un « sport » exclusivement aristocratique, un « système de l’automobilité » se constitue au fil du Xxe siècle pour aboutir à une motorisation de masse et à la perpétuation du fait automobile dans notre après-guerre qui produit une nouvelle civilisation.

Devenu irréversible, ce système automobile s’est constitué aussi grâce à un « imaginaire de soutien activement mis en scène par les groupes sociaux dominants, dont les élites industrielles et politiques ». Ainsi, le cinéma a pris sa part dans la diffusion du désir et de l’imaginaire automobiles en « l’inscrivant dans l’ordre de l’évidence pratique » – de L’Homme à l’Hispano à Un Amour de Coccinelle et autres Taxi, l’automobilisme se fait irrépressible et se démocratise : « La motorisation des sociétés apparaît donc bien comme une construction culturelle, industrielle et politique. Les multiples profits associés au développement de l’automobile ne se limitent pas à ceux qui peuvent être saisis par une comptabilité marchande ou une rationalité utilitaire (...). L’attractivité de l’automobile ne s’est pas imposée d’elle-même, mais a été établie et nourrie au travers de différents processus sociaux de promotion, d’ajustement et de stabilisation – les critiques les plus radicaux diront d’imposition – d’un « régime automobile » aujourd’hui très profondément ancré dans le fonctionnement social.  »

La machine automobile, devenue colonne vertébrale de la seconde « révolution industrielle », a remodelé la topographie d’une planète gagnée par une culture de la locomotion individuelle ignorante de ses limites. La civilisation de l’automobile n’en finit pas de s’étendre pour répondre aux présumés besoins de « mobilité » et de « liberté » voire d’illimitation des humains.

Durant les « trente glorieuses » et la motorisation de masse, « l’autoroute mène davantage sur la route du travail que sur la route des loisirs ». Mais voilà que le travail humain devient de moins en moins indispensable à la « production de richesses », dans un contexte de raréfaction des ressources où se lézarde un édifice social fondé sur la propriété et le salariat...

 

La vie électrique

 

Les alternatives au moteur thermique tiennent-elles la route pour autant ? La voiture électrique ne semble pas réaliser la « rupture promise » ni prendre le relais de la reine des années d’énergie peu chère, de l’icône des années de « croissance » révolue : son cycle de vie s’avère tout aussi polluant, pour le moins, qu’un véhicule thermique, avec un cortège d’autres dommages collatéraux dans nos pays de l’atome ... Certains observateurs « y voient la manifestation d’un nouveau capitalisme urbain exploitant les infrastructures et les mobilités, reposant sur le partenariat public-privé qui diffuse les principes de gestion marchande, prônant une consommation collaborative prétendument plus respectable et transformant le principe du développement durable en un marché de l’expertise et de l’innovation »... Une éco-tartufferie de plus ? L'ultime, sans doute... Non seulement, l’auto électrique ne sauvera pas le climat (tout au plus, elle donnera de l’air à la filière nucléaire...), mais elle mène l’espèce dans une impasse environnementale sans marche arrière possible...

L’homme et l’auto sont devenus indissociables. Pour combien de temps encore ? L’automobilisme suppose que « l’individu fasse corps avec la machine, constituant une « unité véhiculaire » simultanément technique » (cette voiture) et humaine (« que je conduis »). Autrement dit, l’automobile requiert et fabrique un individu particulier, aux niveaux à la fois pratique et symbolique.  »

Bref, « la diffusion de l’automobilisme s’est constituée comme un support d’individualisation, produisant une certaine manière d’être une personne. » Mais le renchérissement du pétrole « bouleversera les configurations énergétiques, économiques et géopolitiques  »...

Le sort de l’homme et de l’auto sont si intimement liés qu’il est devenu difficile de penser l’avenir de l’espèce humaine sans se préoccuper de celui de l’industrie automobile : « L’automobile n’exige pas seulement des dépenses de la part des ménages, mais également la construction, le développement et l’entretien d’un réseau routier, élément indispensable du système automobile.  »

Mais avant d’avoir atteint le fond du baril ou du trou noir nucléaire, l’homo mobilis du XXIe siècle semble vouloir piloter son destin en prenant son temps – sans perdre pour autant en vitesse et en ubiquité... Si la belle machine à rêver n’est pas encore enterrée comme outil de mobilité et donc de liberté, le nouveau monde électrique censé affranchir l’espèce humaine de son addiction au pétrole la fait sombrer dans d’autres dépendances encore plus dangereuses – notamment aux métaux rares – tout en déplaçant le problème des émissions carbone. Alors que l'on "marche pour le climat", jamais n'est analysé le surcoût insoutenable des nouvelles infrastructures "indispensables" pour faire rouler une electromobile que nos aïeux avaient retirée de la circulation dès le début du XXe siècle... L'electromobile la plus écologique n'est-elle pas celle que l'on ne fabriquera jamais ?

La production d’automobiles, thermiques ou électriques, est de moins en moins soutenable d’un point de vue environnemental. Nul ne peut plus ignorer le coût écologique de l’objet culte qui tracte un mode de vie appelé à de douloureuses remises en cause. L’heure n’est-elle pas venue de « replacer la charrue derrière les boeufs » en se rappelant fort opportunément que le seul véhicule « propre à 100% » s’appelle... un vélo ? Du moins dans sa version basique - surtout pas électrique... 

Yoann Demoli et Pierre Lannoy, Sociologie de l’automobile, La Découverte, 128 p., 10 €



31 réactions


  • Rantanplan Pink Marilyn 18 mars 2019 14:59

    « le seul véhicule « propre à 100% » s’appelle... un vélo ?  »

    pendant 10 000 ans, ce véhicule s’appelait un cheval sur le continent eurasien

    l’automobile n’est que l’amélioration de cheval, crottin en moins, vitesse et charge en plus

    faut-il revenir au cheval ou à une forme de société antérieure de chasseurs-cueilleurs marcheurs ? espérance de vie 35 ans


    • Alain 18 mars 2019 17:29

      @Pink Marilyn
      Il est connu que sans la voiture, on meurt tous à 35 ans. Au fait, la voiture, c’est pas 4000 morts par an, rien qu’en France ?
      Discours puéril et commentaire strictement sans intérêt. Mais bon, si çà t’as fait plaisir, c’est déjà çà...
      Vivaldi, pas de voiture : 67 ans
      Atto Mélani, pas de voitures : 85 ans
      Louis 14 : 77 ans
      Benjamin Franklin : 84 ans
      Georges Wahington : 67 ans.


  • Attila Attila 18 mars 2019 15:32

    Lacunaire de parler de sociologie de l’automobile sans évoquer le sociologue Paul Yonnet : « Jeux, modes et masses » publié en 1985.

    A l’époque de la « Perestroïka » en Union Soviétique, beaucoup d’observateurs se demandaient s’il s’agissait d’un simple ravalement de façade pour que rien ne bouge ou bien d’un réel processus de démocratisation.

    Paul Yonnet a dit : pour le savoir, il faut observer l’évolution de la circulation automobile des habitants des pays de l’Est : s’ils peuvent circuler librement dans et surtout hors de l’Union Soviétique, il s’agit bien d’un processus de démocratisation de la société soviétique. On a vu de plus en plus de voitures immatriculées dans les pays de l’Est sur nos routes

    Le niveau de la démocratie est lié à la liberté de circuler en automobile.

    Il a dit aussi : Je ne sais pas si nous résoudrons le problème de la sécurité routière, mais si on y arrive avec l’idéologie actuelle, la France ne sera plus une démocratie.

    Tout le monde peut constater que Paul Yonnet avait raison sur toute la ligne.

    .

    Supplément gratuit : a l’occasion de ses recherches, Paul Yonnet a découvert que les écologistes avaient la même conception de la mobilité des individus que le Maréchal Pétain, ce qui l’a étonné.

    Aujourd’hui, cela ne nous étonne plus.

    .


  • lephénix lephénix 18 mars 2019 16:35

    @ Pink Marilyn

    au temps des citrouilles se changeant en carrosses et de l’énergie animale pour se tracter , Fontenelle devint centenaire... les maladies dégénératives étaient sans doute épargnées aux autres mortels de même que les problèmes de « financement » de « la dépendance »...


    • Rantanplan Pink Marilyn 18 mars 2019 16:49

      @lephénix

      l’espérance de vie est une moyenne pour l’ensemble d’une population, un peu comme le revenu par tête d’habitant... mais vous le savez bien

      il est plus intéressant de revenir sur ce vieux rêve d’ubiquité
      ne pensez vous pas que le développement du smartphone soit en lien direct avec ça ?

      essayez donc de supprimer internet et la 4G qui reposent sur l’exploitation de terres rares et la production d’électricité nucléaire, thermique ou photovoltaique (pouah, caca), et d’expliquer qu’il faut se parler à table plutôt que de regarder ses sms !!!!

      le système connecté est encore plus « grave » que le système bagnole...
      mais tout ça, ça va dans le sens de l’histoire, non ?
       


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2019 18:42

      @Pink Marilyn
       
       la 5 G va mettre tout le monde d’accord : c’est une calamité en train d’advenir.


  • lephénix lephénix 18 mars 2019 16:38

    @ Attila

    merci pour le supplément gratuit et la référence

    d’autres contributeurs appellent avec raison sur ce fil à relire Bernanos d’urgence  surtout « la France contre les robots » écrit durant l’Occupation... au Brésil, il est vrai...

    Charbonneau disait qu’il fallait veiller à avoir les machines de notre société, pas la société de nos machines... le green washing mène à la smart grid...


  • foufouille foufouille 18 mars 2019 16:55

    tu feras donc tes courses pour 4 personnes par moins 20 avec ton vélo.

    ceux qui ne peuvent pas auront qu’à crever.


    • Alain 18 mars 2019 17:23

      @foufouille
      C’esy bien connu : toutes les familles de France font (au moins) 4 personnes et il fait -20 du 1 janvier au 31 décembre de 01h00 à 24h00 tous les jours.
      Surtout ne change rien : ni dans tes discours véreux, ni dans tes non-actions. Le monde avance et fonce dans le mur, mais après tout, pourquoi pas...


    • foufouille foufouille 18 mars 2019 17:53

      @Alain
      c’est courant -10 en novembre jusqu’à février dans de nombreuses régions de france.


    • foufouille foufouille 18 mars 2019 18:11

      @Alain
      j’ai vécu 30 ans minimum dans le nord est alors je connais les températures. bouffon de khmer vert puant et sadique.


    • Alain 18 mars 2019 19:44

      @foufouille
      T’as vécu dans le nord ? En Finlande ?
      http://carfree.fr/index.php/2019/02/08/aller-a-lecole-a-velo-par-17c/

      Au fait, au Québec, ils ont pas de vélos même en hiver ? Alors qu’il fait parfois -30 et que y’a des programmes à Montréal pour déneiger certaines pistes cyclables ? tu crois qu’ils font çà pouir se faire plaisir ?

      Et pour continuer dans les mots gentils, je préfère puer qu’être idiot. Ne t’en déplaise. Lis un peu et renseigne toi beaucoup, ca te fera beaucoup de bien.

      Au fait, tu connais pas les films de Fernandel et de Raimu ? Tu rends compte, c’était des kmhers verts, ils avaient pas de voitures, ces cons. Quand on pense qu’on les aime quand même...


    • Alain 18 mars 2019 19:45

      @Julien S
      Non, je n’y étais pas. J’ai pas besoin d’aller manifester pour le climat puisque de toutes façons, l’humanité a passé un point de non-retour et qu’elle ne sent rend même pas compte.


    • foufouille foufouille 19 mars 2019 08:59

      @Alain
      au québec, ça m’étonnerait que beaucoup de monde fasse du vélo en hiver. en france, il fait bien -20 presque tous les hivers sur une bonne partie de la france et tous les hivers -10 minimum. dehors et pas sous abris. j’ai eu -33 en 85 ou 83. j’ai aussi connu le logement sans électricité, eau courante et même les WC dehors dans une cabane.
      si tu es maso, c’est ton problème mais évite de prétendre que c’est ou facile.
      j’oubliais le brouillard givrant, 50km avec une 50 cm3 .......


  • lephénix lephénix 18 mars 2019 16:57

    @ Pink Marilynde justement la convergence« ’ s’est réalisée : les wouahturrrs actuelles sont des smartphones sur roues... des bulles electroniques ultraconnectées pour cités hyperconnectées comme un four à micro ondes permanent... encore un effort et un gadget de plus et l’electromobile sera le dernier clou sur le cercueil de l’homo mobilis dont l’ubiquité ne sera plus que virtuelle dans la smart city ne tolérant aucun »pas de côté" 


  • lephénix lephénix 18 mars 2019 17:04

    @ Julien S et foufouille

    du calme ce n’est pas un papier anti GJ et anti mobilité mais une simple analyse d’un livre de sociologues, une réflexion sur une ubiquité devenue système et un mode de locomotion devenu « fait social total »..


    • foufouille foufouille 18 mars 2019 17:08

      @lephénix
      il faudrait songer à critiquer l’auteur khmer vert. pour les batteries beaucoup de progrès ont été fait ou sont en cours. la durée de vie serait dix fois supérieure.


  • lephénix lephénix 18 mars 2019 17:24

    @ foufouille


    augmenter l’autonomie des batteries c’est renchérir leur prix et le coût du kilowatt/heure

    « objectif » 600 000 electromobiles pour 2022 il anticiper le surcoût environnemental de cette chimère energivore en termes d’infrastructures à construire : combien de centrales nucléaires et d’antennes 5G en plus ?

    d’ailleurs on peut compter sur l’Etat pour compenser la perte des taxes sur le carburant (40 milliards) par une manne électrique plus « conséquente »... ajoutons la surfacturation par nos opérateurs via les compteurs « communicants » ou « intelligents » et leurs conséquences « potentiellement cancerigènes »...

    la wouahturrr thermique est encore loin de la casse


    • foufouille foufouille 18 mars 2019 17:55

      @lephénix
      non c’est un nouveau type de batterie au titane mais qui demande une vraie utilisation pour vérifier.


  • Esprit Critique 18 mars 2019 18:11

    "....L’irréversibilité du savoir nous interdit de revenir en arrière . Ce que l’homme a une fois appris fait partie de lui-même pour toujours. Il ne nous est plus permis  ignorer une découverte,..." Robert OPPENHEIMER

    Il aurait fallu faire avorter la mère du type qui a inventé la roue !

    AMEN


  • marmor 18 mars 2019 18:49

    Quand on sait que le transport maritime sert uniquement les intérêts du mondialisme économique au détriment du local, et qu’il en découle plus de 60% des émissions de CO2 au niveau planétaire, il y a des mesures prophylactiques qui imposeraient la taxation de ces compagnies, seulement, elles ne rapporteraient pas, loin s’en faut, la manne exceptionnelle de l’auto. Alors………..


  • lephénix lephénix 18 mars 2019 18:55

    @ Esprit critique

    la roue a été inventée pour rouler des charges et soulager les épaules des hommes, il a fallu des siècles encore avant d’inventer l’essieu et de mettre des chevaux ou des boeufs devant un char... bientôt l’alternative sera : manger ou continuer à rouler.... les « débats » sur l’énergie motrice de demain seront éclairants...


  • lephénix lephénix 18 mars 2019 18:59

    @ Julien S

    effectivement avec l’electromobile, on devient locataire d’une batterie : l’homo mobilis ne paie plus (cher) pour posséder une voiture mais pour l’accès à sa chère voiture... ainsi se dissout le « droit de propriété », ce n’est qu’un début, fort prometteur...


  • lephénix lephénix 18 mars 2019 19:08

    @ JL

    merci pour ce rappel : « guerre contre l’humanité », tout est dit


  • lephénix lephénix 18 mars 2019 19:10

    @ Marmor

    pour « l’équité fiscale », il n’est certes pas interdit (encore) d’en « débattre »...


  • dr.jambon-beurre dr.jambon-beurre 19 mars 2019 00:18

    La voiture électrique est une arnaque s’il faut des centrales électriques polluantes pour recharger ses batteries.

    Un détail me chiffonne cependant sur les derniers modèles 100% électrique. Ils ne sont mêmes pas équipés de panneaux solaires ! C’est ballot quand même de ne pas utiliser le soleil lorsque son véhicule est garé en plein cagnard toute la journée pendant que l’on trime au bureau ! Ce serait déjà ça d’économisé, mais apparemment les constructeurs automobiles préfèrent s’acoquiner avec les marchands d’électricité.

    Je reste convaincu que la force electro-magnétique est l’avenir de l’humanité pour sa mobilité sur Terre et dans l’espace. Cette force peut se convertir d’électricité en magnétisme et vice versa, pratique pour les moteurs mais aussi les générateurs, le magnétisme permet de réaliser des assemblages sans frottements ni contact d’une longévité accrue, il permet d’envoyer des informations à distance, sans compter les plasmas ou la supraconductivité qui permettent d’entrevoir des possibilités nouvelles. Voir les travaux gigantesques de Tesla dans ce domaine, qui nous laisse un patrimoine d’une exceptionnelle qualité et fécondité et qui mériterait largement d’être plus connu qu’Einstein.

    Mais l’humanité a un gros problème technologique sur les bras actuellement, elle ne sait pas stocker l’électricité en grande quantité. Résoudre ce problème nous permettra d’utiliser les capacités solaires et éoliennes, par exemple, à leur potentiel maximum et mettra la technologie motrice électrique, très consommatrice, en position dominante.


  • jymb 19 mars 2019 11:01

    Certains ayant la mémoire trés courte ont oubliés que le cheval avait été mis à l’écart des villes car jugé...trop polluant par ses déjections !

    Eh oui, désolé de le rappeller ( et pourtant je suis un cavalier de loisirs !) 

    Au delà, la pollution dont on se plaint est savamment fabriquée par une « politique » perverse : bouchonnage organisé en réduisant les voies et en adoptant des plans de non-circulation absurdes, casses voitures monstrueux et répétés qui obligent à freiner jusqu’à l’arrêt et redémarrer ( résidus de freinage et pollution maxi au redémarrage : hérésie écolo absolue ) raréfaction calculée du stationnement pour faire un maximum d’argent en spéculant sur un bien gratuit, l’espace public ( donc véhicules qui tournent en rond, se garent comme ils peuvent et engraissent les collectivités qui se gavent d’amendes distribuées en mitraillette vidéo informatique) centres villes tués car inapprochables pour les non urbains, au bénéfice des zones commerciales nécessitant des kms en voiture, d’une grande surface à l’autre...

    Et puis...ne rêves pas, le jour où les vélos seront encore plus présent, les arceaux deviendront payant et un péage sur les pistes cyclables institué. ne riez pas..l’avoir accepté honteusement pour les 4 roues ouvre une..autoroute pour les deux roues. des municipalités répugnantes rackettent déjà les 2RM 


  • lephénix lephénix 19 mars 2019 21:22

    @jymb

    l’avenir proche ne peut hélas que vous donner raison « le pire étant certain » entre l’escroquerie pseudo scientifique au C02, l’hypercréativité fiscale la carte grise pour les vélos la « connectivité » généralisée et la lobbycratie, « le pire des mondes » est bien avancé...


  • lephénix lephénix 19 mars 2019 21:28

    @dr jambon-beurre

    Tesla avait réalisé une voiture fonctionnant sur ce principe à partir d’une pierce arrow semble-t-il, il gagnerait à être remis à la Une de la blogosphère pour le moins  il y a bien eu un film sur sa vie avec David Bowie...


  • lephénix lephénix 19 mars 2019 21:32

    @danae141

    les banques « vertes » financent actuellement des projets de vie alternative avec déplacement en roulotte tractée par cheval avançant à 5km/h


  • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 20 mars 2019 11:13

     J’ fais du bourrin ♪

     Tous les matins

     Car j’aime bien

     L’odeur du crottin ♫ (ch’ suis snob ) B.V


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