jeudi 2 septembre 2010 - par Alexis Vintray

Les hommes victimes de la discrimination salariale ?

Et si le libre fonctionnement du marché du travail était finalement le meilleur moyen pour hommes et femmes d’être payés à leur juste valeur ? Les études récentes montrent que les jeunes femmes gagnent désormais plus que les jeunes hommes.

En s’appuyant sur les chiffres du dernier recensement américain, les spécialistes de Reach Advisors, un cabinet de conseil, ont calculé les salaires moyens des jeunes hommes et femmes aux Etats-Unis. Les résultats sont sans ambiguïté : en 2008, les femmes agées de 22 à 30 ans et sans enfants gagnent plus que leurs homologues masculins dans la quasi totalité des villes américaines. En moyenne, la différence en faveur des femmes est de 8%. A Atlanta, les jeunes femmes sans enfant gagnent 21% de plus que les jeunes hommes.

Déjà dans une étude précédente pour le National Bureau of Economic Research, « What Do Wage Differentials Tell Us about Labor Market Discrimination ? », June O’Neill avait calculé que, en comparant les salaires des hommes et des femmes âgés de 35 à 45 ans, célibataire et sans enfant, celles-ci gagnaient légèrement plus.

Le phénomène n’est pas nouveau et est observé depuis plusieurs années dans les grandes villes américaines. Il se développe de plus en plus largement, en particulier dans les petites villes et dans la majorité des secteurs d’activité. En particulier, ce sont les régions industrielles et les régions à forte population immigrée dans lesquelles l’avantage salarial des femmes est le plus marqué.

Cette différence tient en bonne part au fait que les femmes sont plus nombreuses à obtenir des diplômes universitaires. Entre 2006 et 2008, ce sont ainsi 32,7% de ces jeunes femmes qui avaient un bachelor ou plus, contre 25,8% seulement pour les hommes. Ainsi, au début de leur carrière, hommes et femmes touchent globalement les mêmes salaires pour des qualifications identiques. Meilleures qualifications pour les femmes en moyenne, meilleurs salaires en moyenne.

Pourtant une femme avec un bachelor avait un revenu médian de 39 571$ entre 2006 et 2008, contre 59 079$ pour un homme. Pourquoi cette différence et des chiffres apparemment contradictoires ? Deux facteurs bien connus et déjà décrits sur Contrepoints viennent permettent d’expliquer cette différence :

A partir du moment où elles commencent à avoir des enfants, les femmes perdent leur avantage salarial initial et leurs salaires tombent en dessous de ceux des hommes. Qui pourrait en effet sérieusement vouloir payer autant un homme avec cinq ans d’expérience et une femme avec deux ans d’expérience et trois ans de pause pour élever ses enfants ? Aussi respectable soit le choix de la mère, la compagnie payera plus le salarié plus expérimenté.

Les choix de carrière expliquent tout à fait la différence salariale observée. Selon une étude réalisée par Marianne Bertrand pour la Chicago Booth University (« Why Laura isn’t CEO »), qui se concentre uniquement sur les diplômés MBA (en théorie les plus susceptibles de connaître hauts salaires et brillantes carrières), 10 ans après avoir reçu leur diplôme, 16% des femmes ne travaillent pas ou plus (parce qu’elles préfèraient se consacrer à leur famille), contre 1% des hommes. Mais en plus, 92% des hommes travaillaient à temps plein contre 62% des femmes.

Point besoin de chercher du machisme ou de la discrimination donc pour expliquer une différence salariale qui s’explique par ces variables largement connues. A ne présenter que les seconds chiffres, féministes et journalistes amateurs de raccourcis ne font que se décrédibiliser. Il est tout aussi absurde de parler de discrimination antifemmes quand elles gagnent moins, que de discrimination antihommes quand ils gagnent moins. Au lieu de chercher à résoudre un problème imaginaire par l’intervention étatique, laissons le marché faire ce qu’il fait déjà bien.

Pour une présentation plus détaillée des études de ces dernières années, voir l’article précédent de Contrepoints : « Le mythe de la discrimination salariale ».



42 réactions


  • Gabriel Gabriel 2 septembre 2010 17:15

    Et si c’était chacun pour soi et que les plus faibles crèvent ? C’est beau le libéralisme financier façon Lexington ! C’est tellement beau qu’on dirait du Lucillo ! Mon pauvre ami, vous avez bien de la chance d’être né au bon endroit au bon moment …. 


  • armand 2 septembre 2010 17:31

    Exactement Gabriel, je me demande d’ailleurs si ce ne sont pas les même pseudos pour le même think tank


  • coincoin 2 septembre 2010 17:54

    L’étude citée est un « working paper », c’est à dire qqch qui n’a pas encore été publié et qui est cours de travail... C’est une base pour un futur travail ; parfois les conclusions varient en fonction de l’avancement des travaux. 
    Ce papier n’a donc AUCUNE valeur scientifique. Tout comme l’article qui se base sur ce papier...


  • Annie 2 septembre 2010 18:16

    C’est un peu mélanger les torchons et les serviettes. Un bachelor est une qualification qui se monnaye différemment selon la spécialisation choisie. Les métiers traditionnellement féminins sont généralement sous-payés par rapport aux autres métiers.
    Sinon, pour compenser effectivement la perte d’expérience des femmes qui préfèrent se « consacrer » à leur famille, pourquoi ne pas leur verser un salaire ?
    Ou bien nous pourrions aussi laisser faire le marché comme vous le suggérez et renvoyer les femmes à leurs casseroles. Elles font si bien la cuisine !!


    • werther_original werther_original 2 septembre 2010 21:17

      Bonjour  annie ,


      Les métiers traditionnellement féminins sont généralement sous-payés par rapport aux autres métiers. 

      Quelqu’un oblige les femmes à choisir ces filières ?

      Sinon, pour compenser effectivement la perte d’expérience des femmes qui préfèrent se « consacrer » à leur famille, pourquoi ne pas leur verser un salaire ? 

      -Tres bien , mais alors aux heures effectives de travail. J’ai été au chomage pendant 1 an et je me suis occupé de mes enfants , c’était maxi , maxi 3 heures de travail par jour. .
      Par contre , quand le pere change les disques de la voiture , refait le plafond ou rénove la salle de bains , on le compte dans quoi ? hobby ou heures consacré à la famille ? 


      Ou bien nous pourrions aussi laisser faire le marché comme vous le suggérez et renvoyer les femmes à leurs casseroles. Elles font si bien la cuisine !! 

      -Je n’ai vu aucune suggestion de la sorte dans l’article






       



    • Litha Litha 3 septembre 2010 09:58

      3h par jour ? Et tes enfants ils faisaient quoi le reste de la journée ?


    • Annie 3 septembre 2010 10:18

      Bonjour Werther,
      A votre question, qui les oblige à choisir ces filières ? je répondrai que le choix professionnel des femmes et des hommes n’est pas seulement guidé par des considérations matérielles comme le salaire par exemple, mais est aussi par d’autres facteurs. Mais la question est tellement plus complexe, puisqu’il ne s’agit pas seulement d’écarts de rémunérations, mais aussi de mobilité, d’opportunités de promotion interne, de probabilités de se retrouver au chômage etc. Se consacrer à sa famille, pour reprendre l’expression de l’article, est pénalisant pour les femmes, à de nombreux égards. C’est une réalité, que cela plaise ou non. Ce que l’on fait après est une autre question, mais cette réalité doit être le point de départ si l’on veut sérieusement encourager une plus grande mixité professionnelle. Je joins une bonne étude de l’INSEE sur la question : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/FPORSOC09O.PDF
      Quant à retourner aux casseroles, il s’agissait (un peu) d’une boutade.


    • werther_original werther_original 3 septembre 2010 12:17

      litha , si vous trouver que se metter sur le canapé pour lire un livre pendant que vos enfants jouent au légo ou regarde un dessin animé , ou bien faire une promenade dans le parc et se faire dorer au soleil pendant qu’ils font du tape-cul est du travail , libre à vous.....

      Franchement , le temps réel , c-à dire le temps ou vous devez cesser vos activités pour vous occuper de vos enfants ( jouer un peu avec eux , faire un 4H , débarasser ensuite , faire un peu de cahier vacances, mettre un pansement parce qu’il est tombé...............) , n’avoisine certainement pas les 8 Heures par jour.


    • werther_original werther_original 3 septembre 2010 12:25

      A votre question, qui les oblige à choisir ces filières ? je répondrai que le choix professionnel des femmes et des hommes n’est pas seulement guidé par des considérations matérielles comme le salaire par exemple, mais est aussi par d’autres facteurs. Mais la question est tellement plus complexe, puisqu’il ne s’agit pas seulement d’écarts de rémunérations, mais aussi de mobilité, d’opportunités de promotion interne, de probabilités de se retrouver au chômage.

      Donc on est bien d’accord , personne n’oblige les femmes à choisir ces filières. Pire même , vous avouez presque que quand il y a différence de salaire , ceci est du , non pas à une hypothetique discrimination , mais bel et bien , à une différence de mobilité , d’investissement dirons-nous.
      Ne partez pas sur la pente glissante du chomage , car une femme devient rarement SDF.

      Je travaille dans l’ingeniere plastique , il y a des femmes de mon niveau et qui font mes horaires et .... elle touche plus que moi. Par contre , il y aussi des secretaires et.... elle touche moins que moi.

      Question : qui l’a obligé à devenir secretaire ? Surement pas la peur du chomage , le secreteriat est une voie bondé. Je dirais plutot un choix personnel qui fait que X temps plus tard , elle touche moins que d’autres. Basta.


  • Kalki Kalki 2 septembre 2010 18:51
    « Rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue »
    Cette citation de Victor Hugo s’applique selon Götz Werner au « Revenu de Base » qui a le vent en poupe en Allemagne. C’est Olivier Auber, créateur du concept (génial) de « perspective numérique », et germanophile enthousiaste qui nous a twitté ce matin un lien vers une traduction d’une interview , publiée sur Médiapart de cet entrepreneur Allemand à succès fondateur de la chaîne de magasins « DM ».

  • anty 2 septembre 2010 21:40

    Je suis d’accord avec l’auteur
    Le même phénomène se dessine en France ou les emploies sont de plus en plus occupés par les femmes
    Il semble qu’actuellement le marché des emploies est en faveur des femmes (52% selon certaines statistiques )
    Une politique malheureuse associé à une démagogie féministe commence à faire ses effets


  • Benoit Adam adam0509 2 septembre 2010 22:22

    c’est un peu comme la discrimination raciale a l’embauche, si a un certain moment, c’était vrai (et justifiable : au japon ils ne prenne pas d’étranger pour un travail qu’un japonais peut faire par exemple), aujourd’hui ça ne l’est plus.


  • celuiquichaussedu48 celuiquichaussedu48 2 septembre 2010 22:28

    Tiens, les 30% en moins pour les femmes de pigripi ils sont où ?


  • UltraLord 2 septembre 2010 22:28

    A même qualification, même expérience, les femmes toucheraient plus ... ? Dans le principe, j’ai envie de dire : « et pourquoi pas ... » en compensation du sexisme ambiant, ce serait un juste retour de manivelle ... bien que l’égalité soit quand même bien plus idéal.

    Mais entre nous ... je doute profondément que ce soit le cas. Pour avoir travaillé sur le dossier au CHSCT de ma boite pendant 1 an, je n’aurai pas tiré les mêmes conclusions. Maintenant, j’étais peut être dans la seule boite ou ce n’est pas le cas ... mais je demande à voir.


    • Litha Litha 3 septembre 2010 08:54

      Justement ce n’est pas à expérience égal, vu que dans l’article ils disent bien que les femmes gagnent plus car elles font plus souvent des études que les hommes.

      Ce n’est donc absolument pas une comparaison à qualification et expérience égale.


    • UltraLord 3 septembre 2010 09:34

      « Ainsi, au début de leur carrière, hommes et femmes touchent globalement les mêmes salaires pour des qualifications identiques. »

      A qualification égale, je doute déjà fortement de l’égalité de traitement. Quant au traitement de l’expérience ensuite, quand vous dites que vous avez pris 3 ans pour élever vos enfants, on vous rappelle bien gentiment que les choses évoluent rapidement, et qu’il faut bien comprendre qu’on ne puisse prendre en considération toute vos années précédentes.

      Dans ma boite, je viens même d’en apprendre une bien belle. Le responsable du service, en entretien de mission avec une prestataire, a bien insisté lourdement sur le fait qu’avoir des enfants, c’était franchement pas si sympa que ça ... et qu’il lui déconseillait.

      Maintenant, effectivement, il est possible qu’une cadre touche autant qu’un caissier. Mais si il faut un bac +5 à une femme pour toucher à peine plus qu’un smicard, je ne vois pas bien où il y a lieu de se réjouir ...

      Peut être l’article voulait il alors seulement mettre en avant que les études concernent de plus en plus les femmes qui prennent alors aujourd’hui une part majoritaire. Mais dans ce cas, quel deviens l’intérêt d’abord les questions de salaires ?

      Et dans ce cas, je répondrai qu’il ne faut pas oublier ce que coûtent les études. Il est vrai qu’il semble plus confortable de débuter sa carrière comme ingénieur. Mais passer les premières années de sa vie à rembourser le coût de ses études n’est pas toujours simple et il faut parfois attendre quelques années avant de pouvoir avoir la vie en rose qu’on leur prête si volontiers. La chose étant encore plus vraie aux états unis où les études coûtent particulièrement chère ...

      Mais de toute façon, là est un autre débat.


  • foufouille foufouille 3 septembre 2010 09:25

    "Au lieu de chercher à résoudre un problème imaginaire par l’intervention étatique, laissons le marché faire ce qu’il fait déjà bien."
    les subprimes !


  • Catherine Segurane Catherine Segurane 3 septembre 2010 11:27

    L’injustice n’a pas l’air de beaucoup déranger l’auteur !


  • ZenZoe ZenZoe 3 septembre 2010 12:18

    Pour rappel, l’étude a été réalisée aux Etats-Unis. Rien ne nous indique que la situation est la même en France.


  • sisyphe sisyphe 3 septembre 2010 12:22

    Les inégalités de salaires hommes-femmes : du temps de travail aux discriminations
     
    Les femmes gagnent 27 % de moins que les hommes. L’écart est de 19 % pour des temps complets et 10 % à poste et expérience équivalents.


  • sisyphe sisyphe 3 septembre 2010 12:24

    Les inégalités face aux retraites

    Bénéficiant d’une espérance de vie très supérieure à celle des hommes (environ 7 années), les femmes sont théoriquement favorisées en matière de retraites sur l’ensemble de la durée de vie. Reste qu’au moment du départ, les femmes perçoivent une pension inférieure de 42 % à celle des hommes en moyenne. Ceci pour deux grandes raisons : d’une part les femmes sont en moyenne nettement moins rémunérées que les hommes, d’autre part un grand nombre d’entre elles n’ont eu que des carrières incomplètes, liées notamment à la maternité.

    En outre, si les femmes vivent plus longtemps, leur santé est relativement moins bonne à un âge élevé. A 60 ans, l’écart d’espérance de vie sans incapacité dans les activités en général entre hommes et femmes - 1,3 année - est beaucoup plus réduit que l’écart d’espérance de vie totale, 4,2 ans (lire le document de l’Ined).


    • sisyphe sisyphe 3 septembre 2010 13:20

      Marrant de vois moinsser mes posts, qui ne font que répercuter des INFORMATIONS officielles, tout à fait irrécusables, d’organismes indépendants comme « L’Observatoire des inégalités »


       smiley smiley 

      Il y en a certains que les FAITS dérangent ... 
       smiley 

    • Le péripate Le péripate 3 septembre 2010 13:38

      Personnellement, j’aurai l’impression de me salir en votant sur tes posts insignifiants.

      Le réalité, c’est que les « faits » que tu présentes sont des agrégats statistiques forgés de toutes pièces et dépourvus de toute signification à partir du moment où sont cachés les conditions de leur élaboration.

      C’est d’ailleurs l’ironie de l’article, qui montre qu’il est possible de fabriquer un indice qui manifeste une « inégalité » non conforme au prêt à penser du bobo de base.


    • sisyphe sisyphe 3 septembre 2010 14:09

      « C’est d’ailleurs l’ironie de l’article, qui montre qu’il est possible de fabriquer un indice qui manifeste une »inégalité"


      Je ne te le fais pas dire, péripatate ! 
       smiley 

      Quand au reste, si tu as des arguments méthodologiques, pour mettre en cause les rapports et chiffres de l’Observatoire des Inégalités, on les attend impatiemment... smiley 

      ... à moins que, comme d’habitude, tu pérores pour ne colporter que des mensonges et de la désinformation..... on ne t’en voudra pas plus que ça ; on le prendra juste pour ce que tu es, , vu que c’est ta méthode de fonctionnement
       smiley 

    • Le péripate Le péripate 3 septembre 2010 14:54

      Bof.... le biais méthodologique est déjà dans l’intitulé de cette institution : pour observer des inégalités, il faut déjà les mettre en évidence, ce qui en fait une institution chargée de fabriquer les inégalités qui seront la raison de son existence, et de ses subsides.

      Pas la peine d’avoir écrit trois conneries sur Stone et Charden pour comprendre ça.


    • Katinka 3 septembre 2010 15:03

      Pas la peine d’avoir écrit trois conneries sur Stone et Charden pour comprendre ça.

      Il ne doit pas être du premier âge notre Grand Larousse :
      Âge tendre & têtes de bois - Site Officiel 

      D’ici qu’il nous sorte, le blaireau du grillage libournais :
      Jacques Lantier : Les Roses Blanches - 


    • Katinka 3 septembre 2010 15:08

      Le réalité, c’est que les « faits » que tu présentes sont des agrégats statistiques forgés de toutes pièces et dépourvus de toute signification à partir du moment où sont cachés les conditions de leur élaboration.

      Judy, actrice porno, 525 euros par mois, « jamais à découvert » | Eco89   

      Evidemment et réellement, le cul d’un péripate , c’est moins cher !


    • sisyphe sisyphe 3 septembre 2010 15:18

      Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.66) 3 septembre 14:54

      Bof.... le biais méthodologique est déjà dans l’intitulé de cette institution : pour observer des inégalités, il faut déjà les mettre en évidence,

       smiley smiley 

      comme disait Monsieur de La Palice ! smiley 

      Il y en a, comme toi, qui préfèrent ne pas les voir.......... sauf que c’est justement le sujet de l’article ! smiley 

      Quant tu n’as rien à dire, tu ferais mieux de la fermer ; ça t’éviterait de passer pour ce que tu es ... smiley 


    • sisyphe sisyphe 3 septembre 2010 15:22

      L’Observatoire des inégalités 



       Qui sommes-nous ?

      L’Observatoire des inégalités est un organisme indépendant d’information et d’analyse sur les inégalités. Il est situé à Tours et dispose d’une antenne en région parisienne. Outre l’équipe permanente, il s’appuie sur un réseau de citoyens sensibilisés par la question des inégalités. L’Observatoire des inégalités dispose par ailleurs d’un conseil scientifique composé d’économistes, de philosophes, de sociologues et de juristes. Voir l’équipe

       Nos principes

      L’Observatoire des inégalités cherche à établir un état des lieux des inégalités le plus complet possible et à publier les analyses les plus pertinentes du phénomène. Son action n’aurait de sens s’il ne s’adressait pas au public le plus large possible, en franchissant les barrières sociales, culturelles et politiques notamment.

      Indépendant de tout parti politique, syndicat ou entreprise, l’Observatoire cherche à engager le débat le plus ouvert possible entre différentes sensibilités. Il a aussi vocation à réunir des approches scientifiques de disciplines distinctes. Lire en détail

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    • Le péripate Le péripate 3 septembre 2010 15:23

      Insulte moi tant que tu veux, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre.

      Le fait est que tu ne réfutes pas l’article.

      Continue donc à braire.


    • sisyphe sisyphe 3 septembre 2010 17:06

      Article totalement réfuté par les faits, les chiffres, incontestables, que j’ai publiés. 

       smiley 

      Rien à rajouter. 
       smiley 

    • Le péripate Le péripate 3 septembre 2010 17:11

      Mais oui, c’est cela.

      Il y a aussi un chiffre qui prouve que ce sont les femmes qui font les enfants. Incontestable, et dénué de sens politique ou sociologique. Un truisme.

      Prochaine porte ouverte à enfoncer droit devant, vas-y ma poule, t’es un héros.

       smiley


  • werther_original werther_original 3 septembre 2010 12:54

    A lire certains commentaires , on croirait vraiment que les femmes sont violés et sont ensuites obligés d’élever les produits du viol, les mettant dans un placard d’ou elles ne ressortiront qu’avec des salaires inférieurs.

    Moi j’aimerais bien voir une étude sérieuse sur un sujet du type : « qui dans le couple à le plus grand désir d’avoir un enfant ».

    Et arrêtons aussi l’hypocrisie , car quand une femme n’a pas d’enfants , se consacre à son travail , et par la même , obtient un excellent salaire équivalent aux hommes , et bien qu’en disent les femmes qui elles, ont préféré faire un ou deux enfants :

    - Regarde la , celle la , elle à le ventre plat . C’est normal , cette conne à pas été enceinte comme moi. Pis , tu sais quoi , c’est qu’une égoiste , il parait qu’elle n’a pas voulu faire d’enfant pour booster sa carrière , elle a vraiment de drole de principes.

    ou bien.....

    - Ma chef me tape sur le systeme en ce moment , je te dis , c’est normal qu’elle ait pas de gosse , avec son caractère , personne ne veut la baiser........ (rire bien mesquin....).








    • UltraLord 3 septembre 2010 13:55

      "Et arrêtons aussi l’hypocrisie , car quand une femme n’a pas d’enfants , se consacre à son travail , et par la même , obtient un excellent salaire équivalent aux hommes, [...]« 

      La véritable hypocrisie est à mon avis de croire qu’aujourd’hui, en France, être une femme n’est pas un obstacle dans l’évolution de salaire. Même sans enfant, à même formation et à même expérience ... l’inégalité homme-femme est encore aujourd’hui importante.

      S’il est effectivement possible pour certaines femmes d’avoir cette chance de ne pas avoir été lésées ... je doute qu’il représente aujourd’hui une véritable part significative de la population féminine.

       »et bien qu’en disent les [...]"
      En revanche, je vous rejoins sur un point, le tabou que représente aujourd’hui la réussite. Aujourd’hui, réussir c’est mal. Avoir un bon salaire, c’est être un pourri ou coucher. Avoir des responsabilités, c’est ne pas savoir s’en servir et profiter des autres. Ces raccourcis, ces qu’en disent les gens n’aident pas à arranger la situation.

      Et là encore, inégalité homme-femme oblige, un homme qui réussit, ça passe mieux qu’une femme qui réussit. On dira moins d’un manager qu’il a couché pour réussir qu’une manageuse.


  • anty 3 septembre 2010 15:41

    Les fommes squatent les emploies les plus sûres

    La majorité des fontionnaires sont des femmes

    éducation,santé,justice,emploies de bureau publique etc...

    Les trauvaux les plus durs ,les plus dangereux et souvent mal payés sont occupés par les hommes

    bâtiment,mines,agriculture,pêche,armée, etc...


    Pourtant cela ne suffit pas à certaines extrémistes(idéologues ) féministes qui voit mal
    tout mâle assurant un poste un peu mieux rémunéré dans l’adminisration ou en politique
    oubliant très souvent que l’engagement et le sacrifice des ces hommes qui va bien au-délà du bachotage stupide qui a permit à bien de femmes leur poste dans l’administration

    Quelques remarques 

    plus de 90% des nobelisé sont des hommes 

    100% des medailles filds (maths équivalent des nobel )sont des hommes 

    Pratiquement toutes les inventions majeures sont l’oeuvre de l’homme


    Les petites filles sont meilleurs en écriture en primaire
    mais ce sont des hommes qui écrivent les plus de livres
    A ce propos une histoire qui se déroula il y a quelques temps en Suède
    Les féministes d’une municipalité près de Stocholm se sont apperçu que dans la bibliothèque de cette ville 
    9 livres sur 10 ont été écrit par les hommes
    Elles ont exigé au nom du principe de la parité et de la non discrimination que la bibliothèque contiennent autant des livres écrit par les femmes que par les hommes
    La municipalité a obtemperé
    elle a retiré un certain nombre d’ouvrages écrit par les hommes et elle a rajouté des ouvrages (fort chiants paraît-il ) écrit par les femmes
    Bref le sommum de la betise des ces « femmes » qui ne grandit pas ce mouvement dit féministe

    L’homme et la femme sont différents et c’est une magie pour les deux sexes 
    Je ne pas envie d’avoir des attributs et qualités d’une femme
    mais je n’aime pas non plus qu’on marche sur mes plats de bande.
     il faut que la femme cesse de copier l’homme et le spolier du fruit de son travail



  • yvesduc 3 septembre 2010 21:46
    C’est bien le problème : le marché rémunère les femmes au prix du marché... Or, qui fait les enfants ? Qui les élève ? Qui fait les consommateurs de demain ? Votre article suggère-t-il que les femmes devraient vendre leurs enfants à leur mari ? Au « marché » ? Aux enchères ?... Pour le prix d’une paire de jumeaux, une subprime offerte ?... Dommage qu’une information intéressante soit accompagnée d’une conclusion aussi imbibée d’idéologie.

  • kassandra 4 septembre 2010 12:52

    @ lexington

    je rebondis sur votre conclusion :
    "Il est tout aussi absurde de parler de discrimination antifemmes quand elles gagnent moins, que de discrimination antihommes quand ils gagnent moins. Au lieu de chercher à résoudre un problème imaginaire par l’intervention étatique, laissons le marché faire ce qu’il fait déjà bien.« 

    Hélas, ce n’est pas aussi simple, le système économique globallisé n’est pas objectif, éthique, ou neutre, des hommes et des femmes font évoluer ce système terriblement complexe avec leurs bagages socio-culturels, et au delà de leurs diplômes, leurs préjugés raciaux, sexistes, maculinistes et féministes pèsent lourdement dans la balance du »marché" !
    Il est plus facile à l’humanité de régresser que d’évoluer, de discriminer et d’exclure  ! les moteurs personnels de la motivation : distinctions, reconnaissances, valorisation par le salaire et le pouvoir que l’on acquière. La pouvoir est encore du côté des hommes sur cette planète... l’exception de qq femmes PDG, cosmonautes, chirurgienne etc, ne sont pas le preuve que tout a changé ! Déjà au début du siècle dernier, nous avions de telles femmes ! et pourtant aujourd’hui les jeunes filles du 21ème siècle reçoivent la même éducation (jouets sexistes, études sexistes, elles croient qu’ils existent encore des métiers féminins et masculins et hélas qu’elles sont nés pour faire avant tout et pour tout : des bébés en série !
    L’évolution demande des efforts, des batailles, des compromis, une révision de nos paradigmes archaïques.
    La système patriarcat, machiste et la culture misogyne sont hélas encore très ancrée en nous tous.
     Un(e) professionnel(le) doit être évalué(e) sur son parcours universitaire, professionnel, les résultats obtenus et donc avoir le salaire convenu dans les conventions collectives !
    Qu’une entreprise se permette de moins rémunérer son personnel féminins sous prétexte que leur utérus a un potentiel pour produire des bébés est une discrimination qui doit être lourdement sanctionnée.
    Par contre ,une professionnelle qui choisit de procréer et profite plusieurs fois dans sa vie des congés maternité et dans certains pendant plusieurs mois alors que ses collègues masculins sont à la tâche, il est alors normal de constater des écarts au bout du compte.

    Dans mon environnement professionnel, je rencontre deux sortes de femmes, celles qui décident d’avoir 1 ou 2 d’enfants et prennent le minimum de congés maternité, et les autres qui sont plus souvent en congés maternité à répétition doublés par les congés maladie à rallonge et qui sont en retard le matin ou partent dès 16H pour le ramassage scolaire et ne s’investissent pas dans leur carrière et considère leur job comme une rente.
    Dans notre société, on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre, la crèmerie et la ferme !
    Certains choix doivent être assumés.
    Toute société évoluée a besoin de contributeurs actifs


    • anty 4 septembre 2010 14:30

      Un ramassis des poncifs idéologiques du dernier siècle pour expliquer une réalité complexe qui ne se résume pas forcément a une étude de la relation H/F mais qui dépend d’un contexte plus large


  • kassandra 4 septembre 2010 12:54

    Désolée pour les fautes, j’ai cliqué sur le mauvais bouton, et donc pas pu corriger !


  • Le Discriminologue Le Discriminologue 23 septembre 2010 14:57

    Le texte sur lequel se base cet article ne semble pas fiable à 100%.

    Dans tous les cas, si vous êtes en recherche d’informations sur les discriminations en général et sur la lutte contre les discriminations en particulier, je vous invite à consulter le Blog du Discriminologue. Vidéos, articles, émission en direct sur le web... On y trouve de nombreuses ressources.

    Cordialement,


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