mercredi 24 février 2010 - par A.S BENOIT

Les Manipulations de Madame Badinter

« Le conflit. La mère et la femme »

Le dernier livre d’Elisabeth Badinter vous tombe des mains… Suite de témoignages-clichés, de copier-coller d’obscures revues médicalo-sociologisantes. Madame Badinter se persuade qu’il existe un conflit entre la mère et la femme comme au joyeux temps de sa jeunesse. En 2010, le conflit est ailleurs. Il est entre la réalité et le fantasme d’enfant de ces femmes dites modernes que cinquante ans de « féminisme » ont rendu folles.

On adore Elisabeth Badinter dans les dîners en ville. Grâce à ses livres, la conversation bat son plein et réanime très vite les faces blasées. A peine l’entrée avalée, un convive imbécile assène : « savez-vous ce que dit madame Badinter ? L’instinct maternel n’existe pas ». Tollé immédiat sur la chaise d’en face où un autre invité, tout aussi imbécile affirme : « mais si, voyons, l’instinct maternel existe ! » Au dessert, on y sera encore et la bouteille de cognac y passera.

Madame Badinter a toujours fait des émules chez les petits bourgeois. On l’adore ! Et ce n’est pas pour rien. Depuis des années, elle ne fait pas de féminisme comme elle le croit, elle vend à la masse le rêve bourgeois. Sur toutes les chaînes T.V et à toutes heures. Toi aussi deviens une bourgeoise ! Pense, comporte-toi, vis comme une bourgeoise… Fais ce qu’il te plaît, libère-toi des taches domestiques harassantes, de ton macho de mari, de l’astreinte des enfants, de la culpabilité que t’inflige cette société patriarcale !

Dernière trouvaille en date : l’enfant plombe la femme libérée. Les mères, sous pression de la société, en feraient trop pour leur progéniture, à la grande joie des hommes qui leur repasseraient les chaînes en douce. « Le bébé est le bras armé du patriarcat » déclare-t-elle… Madame Badinter conseille donc aux jeunes mères de s’émanciper en reprenant vite un travail qui les épanouira-sans-aucun-doute, en donnant le biberon moins contraignant que la tétée et en réchauffant des petits pots au micro-ondes.

Une fois de plus, madame Badinter vend un fantasme de vie à toutes les petites employées de France. C’est exactement comme le foie gras, le saumon, le caviar mis à la disposition de la masse. Ce sont que des ersatz de foie gras, de saumon, de caviar qui n’ont plus rien à voir avec le produit original que le véritable bourgeois continue, lui, à déguster, boulevard Saint-Germain.

 Oui, Elisabeth Badinter a raison, il existe des inégalités entre homme et femme qu’on apprécie d’ailleurs beaucoup au fond d’un lit. Ce genre d’inégalité est bien ridicule à côté de l’inégalité entre une femme pauvre et une femme riche. Une pauvre petite ouvrière peut, malgré ses enfants, devenir très facilement l’égale de son mari mais jamais elle ne sera jamais l’égale de madame Badinter. Ce n’est pas une leçon de libération que sert Elisabeth Badinter à ses malheureuses lectrices c’est bel et bien, entre les lignes, une leçon d’asservissement. A quoi sert-il de se libérer d’un mari ou d’enfants dits-tyranniques si c’est pour aller se faire esclave de la Société Générale ou cirer le parquet de la famille Badinter ? Juste à caresser l’illusion d’une vie bourgeoise où on ne prépare plus les repas (on les achète surgelés et frelatés), où on ne donne plus le sein, où on fait garder ses enfants, tout cela au prix de son propre salaireQu’ont gagné les femmes à la fin du mois, peut-être une centaine d’euros mais sûrement pas la liberté.

Cela fait tout drôle à madame Badinter qu’on puisse préférer être l’esclave de sa petite famille plutôt que l’esclave d’un système. Pourquoi pas ? Et n’est-ce pas salutaire ? Badinter, elle, y voit le signe d’un repli sur soi et d’un inquiétant retour au tout-naturel. Hum…

Pour généraliser sa thèse du retour de la Mère - Retour à la Terre, son livre aligne des portraits de femmes pas franchement représentatifs de la réalité : folles de l’allaitement intensif, dingos sectaires écolos, angoissées adeptes des théories du Complot, etc. Toute une panoplie de désaxées dont on a beaucoup de mal à croire qu’elles aient attendu la maternité pour commencer à dérailler.

Mais il y a plus ennuyeux encore dans la démonstration de fond. Incapable de d’envisager les différences sociales puisque tout semble se ramener à une lutte de pouvoir entre sexes, Elisabeth Badinter mélange le désir des filles du peuple de se sortir de l’esclavage du salariat où un certain féminisme les a poussées, et les petites bourgeoises que la maternité en 2010 névrose profondément.

Qu’elle ne comprenne aux structures de la société dans laquelle elle vit, passe encore, mais Badinter ne comprend rien non plus à ses filles spirituelles, les petites péronnelles de trente ans. Elle les voit désireuses de devenir des mères parfaites quant en réalité le seul désir qui tenaille ces femmes est d’avoir un enfant parfait, ce qui s’apparente pour elles à un signe extérieur de réussite.

Les temps ont bien changé. A l’époque de Badinter, on faisait effectivement encore les enfants à la bonne franquette, on les élevait bon an, mal an, sans consulter psys et médecins à tour de bras. La maternité n’était pas un fait exceptionnel dans la vie d’une femme mais une simple normalité, pour ne pas dire formalité.

Si la place de l’enfant est surdimensionnée aujourd’hui ce n’est pas parce que les femmes sont devenues des mères parfaites comme le croit naïvement Elisabeth Badinter c’est parce que les petites bourgeoises rêvent d’un enfant parfait. Ces femmes enceintes qui ne boivent plus une goutte d’alcool, s’éloignent à la vue d’un paquet de cigarettes ne le font pas par altruisme mais bien évidemment par égoïsme. Et si un simple verre de champagne lésait les structures cérébrales de mon super-enfant ? Ce sont les mêmes conasses abstinentes qui avortent pour un bec-de-lièvre. Les voilà, les mères parfaites ! Madame Badinter a deux trains de retard... De l’eau a coulé sous les ponts depuis 1968. On n’avorte plus en France après une nuit torride, on avorte pour faire l’enfant parfait au moment parfait. Timing précis, carrière professionnelle, budget et appartement adéquat. La plupart des femmes avortent d’ailleurs des hommes de qui elles veulent des enfants.

Elles sont légion ces féministes bourgeoises, robotes libérées, qui ont un amant au boulot, un autre en attente sur Meetic et qui pourtant chaque soir tanne leur mari pour « mettre en route », comme elles disent, le petit deuxième. Tout ça parce que c’est au cahier des charges de leur triste petite vie toute planifiée.

Voilà la vie de ces féministes accomplies qu’affectionne tant notre philosophe. Elles vivent dans un monde fantasmatique alimenté par des magazines comme Marie-Claire ou Elle où Elisabeth Badinter a pioché des témoignages de véritables dingos sur la maternité. Second Life ce ne se joue pas seulement par écran interposé mais aussi dans la vie réelle.

Personne ne sait dans quelle dimension vivent la plupart de ces folles qui « rêvent » chaque jour leur enfant merveilleux. C’est le « bonheur » d’avoir des enfants et un mari tout en se comportant comme s’ils n’existaient pas vraiment. A peine nés, les bébés sont refilés aux crèches comme si leur naissance n’entrainait aucune obligation, aucune responsabilité. Juste des attributs et des privilèges. D’autres « mères parfaites », exactement dans la même veine, restent à la maison et s’emploient à pourrir la vie du nouveau-né, coupé insidieusement du père et du Monde, devenu exclusivement leur chose.

Madame Badinter s’inquiète beaucoup pour ses femmes devenues esclaves de leur Maternité. Etrangement, je m’inquiète beaucoup plus pour leurs enfants…

 



136 réactions


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 février 2010 12:12

    Et que pensez-vous de Madame Bianca Castafiore  ?


    • Gabriel Gabriel 24 février 2010 13:02

      Personnellement capitaine je pris le ciel pour qu’elle ne s’en prenne pas à mes bijoux ! 


  • katalizeur 24 février 2010 12:18

    @ l’auteur

    bonjour

    merci a vous de mettre cette manipulatrice a nue, weill et badinter 50 ans de dégénérecence....si on rajoute le béHleuh et fink el croute on a un aperçu du travail de destruction éffectué...

     @ levianthan

    merci pour le lien ( vous avez degainé avant moi ....lol ) je salue et remercie mon ami lelibrepenseur pour le travail d’eveil des consciences qu’il fait....


  • cathy30 cathy30 24 février 2010 13:20

    bonjour AS Benoit
    merci pour votre article. Il y a quelques temps que les femmes ont perdu la raison, elles sont devenues folles. Il y en a encore de sensées, tout comme vous, encore merci pour ce coup de gueule, ça me rassure.


  • hunter hunter 24 février 2010 13:57

    @ AS (Anne-Sophie ?)

    Bon papier, bon style, et en fait vous mettez bien l’accent sur la problématique actuelle :

    1) Est-ce vraiment une liberté pour les femmes, que de faire 3 journées par jour ? (la journée de taff pour le patron, la journée pour s’occuper de la maison, et la journée pour s’occuper des enfants), le tout pour un salaire bien souvent très faible (dans le cadre du travail salarié) ; que de fatigues aussi, que d’épuisement !

    2) Les femmes ne peuvent-elles être réduites, qu’à leur fonction biologique permettant la reproduction de l’espèce ? N’ont-elles pas droit à d’autres aspirations ?

    Bien sûr que si, sera ma réponse, mais dorénavant je pense, la balle est dans le camps des femmes elles-mêmes.

    Arriveront-elles à modifier cette société d’exploitation extrême (femmes, hommes, écosystèmes, formes de vies animales et végétales, biosphère, ressources...), de manière à mieux équilibrer leur désir de maternité (s’il existe, cela dépend de chaque femme en tant qu’individu), et leurs autres légitimes aspirations ?

    La vidéo du LLP est bonne, mais parfois un peu excessive en ce qui concerne Elisabeth Badinter. Je l’apprécie beaucoup aussi (LLP) , mais il est vrai que vue la situation extrêmement favorisée de Madame Badinter, elle a tout intérêt (même si elle ne l’avouera jamais) à ce que ce type de société perdure : plus il y a d’exploitation, plus sa situation sociale perdurera : à cet égard, les explications du LLP sont très pertinentes !

    Comme vous le dites fort justement AS, certaines femmes que vous décrivez, ne semblent pas avoir compris qu’en croyant se libérer, elles ne sont en fait qu’un rouage de la machine économique mondiale, qui lamine beaucoup d’êtres vivants, pour le profit d’un petit nombre !

    Mais je pense que les femmes et les hommes, finiront par comprendre !

    Cordialement

    H /


  • Bravo, excellent article. C’est très rare sur ce site.


  • Gollum Gollum 24 février 2010 14:11

    Merci pour ce coup de gueule plein de bon sens.. 


    EB au regard froid et glacial n’a pas d’instinct maternel, rien d’étonnant à cela..

    • Romain Desbois 24 février 2010 17:44

      Je crois que la sortie de ce bouquin n’est pas innocente.

      Je constate que le bras armé médiatique du PS est en service commandé pour casser l’image des écolos (Badinter, Michèle Cotat par exemple)

      Le but est de faire en sorte qu’Europe Ecologie reste derrière le PS.


    • morice morice 25 février 2010 09:55

      vous vous faites rouler dans la farine là..


  • Lapa Lapa 24 février 2010 14:51

    Excellent article. Un peu caustique vis à vis d’EB, mais qui énonce quelques vérités qu’on oublie fort opportunément de rappeler.


  • morice morice 24 février 2010 15:01

    quand vous aurez écrit ce qu’à écrit Elisabeth Badinter, vous pourrez peut-être venir un jour la critiquer : pour l’instant, contentez vous d’apprendre....


    Les temps ont bien changé. A l’époque de Badinter, on faisait effectivement encore les enfants à la bonne franquette, on les élevait bon an, mal an, sans consulter psys et médecins à tour de bras. La maternité n’était pas un fait exceptionnel dans la vie d’une femme mais une simple normalité, pour ne pas dire formalité.

    elle n’a pas cent ans....

    « Madame Badinter a toujours fait des émules chez les petits bourgeois. »

    ça c’est de la critique : fieleuse, mais aucunement argumentée.

    « On adore Elisabeth Badinter dans les dîners en ville. »
    faisons pareil : on vous loue où ? dans les cours de ferme, sur le tas de fumier ?
    voyez, c’est facile à faire et c’est DEPLAISANT à lire.

    « Si la place de l’enfant est surdimensionnée aujourd’hui ce n’est pas parce que les femmes sont devenues des mères parfaites comme le croit naïvement Elisabeth Badinter c’est parce que les petites bourgeoises rêvent d’un enfant parfait.  »

    n’utilisez donc pas SVP des expressions qui visiblement vous dépassent.« petites bourgeoises » est connoté années 70 : vous avez 60 ans pour parler ainsi ? NON ? alors c’’est du XIXeme : vous avez donc 150 ans, et c’est grave je pense.

    «  Elle les voit désireuses de devenir des mères parfaites quant en réalité le seul désir qui tenaille ces femmes est d’avoir un enfant parfait, ce qui s’apparente pour elles à un signe extérieur de réussite. »

    décidément va falloir comment expliquer q’un imparfait puisse croire créer un parfait : c’est l’œuf et la poule : or une femme imparfaite ne peut envisager autre chose que l’imperfection : c’est pourtant simple à comprendre, sauf chez vous, visiblement.

    « Voilà la vie de ces féministes accomplies qu’affectionne tant notre philosophe. »

    a ce stade, on peut parler d’INJURE : Madame Badinter ne tresse en rien un portrait élogieux, mais bien son contraire : vous l’injuriez, là.

    « Madame Badinter s’inquiète beaucoup pour ses femmes devenues esclaves de leur Maternité. Etrangement, je m’inquiète beaucoup plus pour leurs enfants… »

    moi, je serais de vous, je m’inquiéterai sur vos capacités à lire un ouvrage.... et à venir après tenir un ramassis d’approximations et de vindicte gratuite... 

    • décidément va falloir comment expliquer q’un imparfait puisse croire créer un parfait : c’est l’œuf et la poule : or une femme imparfaite ne peut envisager autre chose que l’imperfection : c’est pourtant simple à comprendre, sauf chez vous, visiblement.

      Sauf qu’elles s’imaginent parfaites.


    • Ernester 24 février 2010 15:48

      Morice,

      E Badinter est 61ème fortune française et première actionnaire du groupe Publicis, qui s’emploie activement à caricaturer l’image des femmes depuis des dizaines d’années.

      Sur le sujet, elle n’est donc pas crédible, en restant poli.


    • morice morice 24 février 2010 17:21

      la fortune rend con ?



      les pauvres sont plus intelligents ??

      c’est pas autre chose que vous lui reprochez là ??

    • Ernester 24 février 2010 17:47

      On oublie la fortune.

      Je répète, on ne peut pas être premier actionnaire d’un groupe de désinformation sur la condition féminine et prétendre informer sur le sujet.


    • morice morice 24 février 2010 18:09

      Je répète, on ne peut pas être premier actionnaire d’un groupe de désinformation sur la condition féminine et prétendre informer sur le sujet.


      ça ne tient pas debout : elle n’y écrit rien.

    • Ernester 24 février 2010 18:24

      Elle n’y écrit rien sur quoi ? sur la condition féminine ??

      Ce sont vos phrases lacunaires qui ne tiennent pas debout.


    • Gueudin 24 février 2010 19:13

      Morice veut dire qu’elle ne participe pas aux campagnes de publicités de Publicis. Elle est « juste » actionnaire majoritaire et « juste » présidente du Conseil de Surveillance de la société.

      Elle palpe les euros et s’en lave les mains.

      Logique Morice...


    • Ernester 24 février 2010 19:43

      « Morice veut dire qu’elle ne participe pas aux campagnes de publicités de Publicis ».

      Ah fluchtre, cette option était si ridicule que je ne l’avais pas envisagée.

      Etrange, qu’est-ce qui pousse Morice sur ce dossier a être d’une telle mauvaise foi ?


    • claude claude 25 février 2010 01:00

      cet article est minable, et déforme allégrement la pensée d’élisabeth badinter.

      et comme par hasard, les commentaires aux relents nauséabonds d’antisémitisme style catho intégriste, sont émis par des soucoupistes... relations de cause à effet ou l’inverse ?

      juste une précision : mr bleustein-blanchet a fondé publicis alors qu’il avait 20 ans. de plus, il fut un résistant de la première heure, alors que d’autres se plaquaient.

      je souhaite aux détracteurs d’élisabeth badinter, d’avoir le quart de son érudition et de sa compétence... ce qui visiblement est loin d’en être le cas.



    • Reinette Reinette 25 février 2010 01:29


      je souhaite aux détracteurs d’élisabeth badinter, d’avoir le quart de son érudition et de sa compétence... ce qui visiblement est loin d’en être le cas.

      Salut Claude,

      holà vous demandez l’impossible là ... vous connaissez les zozos smiley


    • morice morice 25 février 2010 09:58

      Etrange, qu’est-ce qui pousse Morice sur ce dossier a être d’une telle mauvaise foi ?


      gonflé ; je vous décris ces ouvrages, vous me parlez de pub chez Publicis ! gonflé là : al mauvaise foi, c’est quelqu’un, antisémite notoire, qui vient mettre une pelletée à Badinter, comme on l’avait fait pour son mari, qui a fait condamner Faurisson. Là est le problème, et pas ailleurs !

    • COLRE COLRE 25 février 2010 10:53

      Bonjour Claude, smiley

      Bien d’accord avec vous. Un rapide coup d’oeil sur le fil montre que E. Badinter a au moins l’un de ces 4 défauts majeurs pour 80% des lecteurs du site : être femme, féministe, riche et avec un patronyme juif (quoique, dans les fantasmes de nombreux lecteurs, ces 2 derniers critères soient équivalents…).


    • Gueudin 25 février 2010 11:41

      COLRE


      encore une fois, la science des patronymes juifs developée ici m’impressionne.

      Pouvez vous m’éclairer, afin que mon antisémitisme soit plus efficace ?

      Est ce préfixe bad- qui vous a mis sur la voie ? Peut-être le suffixe -inter ou -ter ?

    • ffi ffi 25 février 2010 12:16

      Chacun sait que le manichéisme consiste à imaginer 2 substances opposées qui ne se mélangent pas, et à penser leur conflit comme créateur de quelque chose (chez Mani, le combat du bien et du mal créa l’homme).

      Il existe des penseurs qui voient le conflit partout. Pas vraiment philosophes, ils imaginent que c’est le conflit qui est nécessaire pour produire quelque chose de nouveau, ils pensent le monde comme un lieu de lutte incessante, Le lieu de la lutte (le sport Olympique) en Grèce étant dénommé l’Agonie, je dénommerais ces intellectuels les philagones (ceux qui aiment la lutte) plutôt que philosophes (ceux qui aiment la sagesse).

      Les pensées « modernes » sont toutes teintées de manichéisme :

      La richesse est créée par la concurrence entre les agents économiques (libéralisme, Adam Smith)
      L’Évolution est créée par la lutte des espèces (Darwinisme)
      L’Histoire est créée par la lutte des classes (Marxisme)
      Le fascisme, lui, voulait créer une « lutte harmonieuse ».

      Badinter se place dans cette longue lignée des philagones.

      L’étymologie de femme, c’est le latin femina, issu d’un participe présent très ancien qui signifie « qui allaite », et d’une racine grecque thêlê « bout de sein ».
      Il est dans l’ordre des choses qu’une femme veuille des enfants, il est dans l’ordre des choses qu’une femme allaite.
      Elle parle d’un conflit entre femme et mère ? Mais si une femme souhaite avoir des enfants, pourquoi ne serait-elle pas immensément fière d’y parvenir ? Dès lors, il n’y aurait pas de conflit du tout !

      Mme Badinter semble inventer des conflits imaginaires. Mais à quel fin ?

      Dans le genre philagone, également, nous avons le BHL de service (commandé), qui nous sort un monument de pensée conflictuelle : « de la guerre en philosophie ».

      Je propose que l’on dénomme ces courants typiques de la philagonie contemporaine du nom générique de Botulisme, ou bien philagonie Botulique.

      En effet, cela ressemble fort à des toxines idéologiques destinée à précipiter l’agonie de la société, en y distillant des idées fausses.

      les philagonies Botuliques sont des ADM (armes de déraison massive), ce sont des phobosophies (haine de la sagesse) insinuées dans les esprits, probablement commanditées par les groupes mondialistes (société fabienne, bilderberg, etc...) pour saper tout débat de raison dans la république. Et depuis un cinquantaine d’année, cela fonctionne à merveille.
       
      Tant qu’à faire de la philosophie, autant lire Platon !


    • Rounga Maître Roungalashinga 25 février 2010 14:24

      COLRE a visiblement un gros problème avec les Juifs.


    • claude claude 25 février 2010 15:41

      @ fifi,

      le but suprême d’une femme n’est pas la maternité, contrairement à ce que les hommes tentent de nous faire croire depuis des millénaires.

      les femmes ont toujours travaillé depuis la nuit des temps. il y toujours eu des femmes travaillant dans les champs, à la ferme, dans les boutiques des commerçants. au moyen-âge, il y avait même des femmes maitres-artisans ! il y a même eu des souveraines qui ont marqué leur époque : la pharaone hasheptsout, la reine christine de suède, amie de descartes ; la grande catherine de russie ; élizabeth 1° d’angleterre ; blanche de castille, alienor d’aquitaine, anne de bretagne, etc...ce n’est pas une invention du xix°siècle !

      ce que la fin du xx° siècle a rapporté, c’est l’émancipation des femmes par rapport aux hommes. avant 1965, elles n’avaient pas le droit de posséder un carnet de chèques sans autorisation maritale, la contraception autorisée, ne date que de fin 1967., l’autorité parentale des années 70....

      ce qui a changé, par rapport aux périodes antérieures, c’est que les femmes ont commencé à travailler parce qu’elles le désiraient. elles ont commencé à s’attaquer aux bastions masculins : grandes écoles, professions libérales, postes de responsabilités dans l’entreprise,chefs d’entreprise, députés, sénateurs, ministres...

      ce qu’elisabeth badinter dénonce, c’est le bourrage de crâne sournois qui vise à faire rentrer les femmes à la maison, ou leur faire comprendre que le bonheur de leurs enfants passe avant leur carrière professionnelle.

      seulement, chaque homme, chaque femme a le droit à l’autodétermination : chacun a le pouvoir de choisir s’il désire faire carrière ou rester à la maison pour éduquer les enfants ou autres choses.

      j’ai connu des femmes que l’allaitement dégoûtait, alors qu’elles étaient d’excellentes mères. nous avons le pouvoir de choisir le moment de nos maternités, afin de nous consacrer au mieux à l’éducation de nos enfants tout en exerçant une profession. je tenais à faire remarquer que l’éducation des enfants demande aussi la présence et les attentions d’un père. donc, pourquoi serait-ce uniquement la femme qui sacrifierait ses ambitions professionnelles ?

      il est parfois difficile de trouver le bon équilibre entre vie professionnelle et familiiale, mais des parents bien dans leur peau et attentionnés rendent en général leurs enfants heureux. ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité de l’attention portée à un enfant qui l’aidera à grandir.

      et puis, il existe des femmes qui n’ont aucune fibre maternelle. pourquoi leur imposer un bébé ?

      concenant l’épanouissement au travail, les hommes sont autant concernés que femmes : il existe aussi des hommes qui travaillent pour remplir le frigo ! et qui ne sont que des numéros...

      ce qui est valable pour un sexe, l’est pour l’autre.


      en relisant le texte de notre auteur, je me demande l’âge qu’elle pourrait avoir « Les temps ont bien changé. A l’époque de Badinter, on faisait effectivement encore les enfants à la bonne franquette, on les élevait bon an, mal an, sans consulter psys et médecins à tour de bras. La maternité n’était pas un fait exceptionnel dans la vie d’une femme mais une simple normalité, pour ne pas dire formalité. »

      que sait-elle de ce qui se passait avant la libéralisation de la contraception ? de la peur des femmes de tomber enceinte à chque fois que leur mari baissait le pantalon ? des grossesses menées à terme sans imagerie médicale, et qu’à l’accouchement on découvrait que le bébé se présentait par le siège ou que la tête était trop grosse pour passer ? des accouchements aux forceps ou qui duraient entre 48 et 72h ? de l’abscence de préparation, et encore moins de péridurale parce que la femme devait accoucher dans la douleur à cause de la faute d’ève ? des grossesses à répétitions qui déformaient les femmes, les édentaient, provoquaient des descentes d’organes, des incontinences urinaires ou fécales définitives ?...

      je ne parle même pas des milleirs de femmes rendues stériles par un avortement clandestin, quand elle ne mourraient pas des suites du tétanos ou de septicémie ?

      c’est ça qu’elle appelle une grosses à la « bonne franquette » ?

      l’auteur semble venir des milieux bourgeois, où l’on « prennait ses précautions » parce que l’on avait des amis médecins. avant 1967, proposer des moyens artificiels de contraception était interdit et puni par la loi. il y a bien eu la méthode oginot...dont les nombreux bébés aujourd’hui quinqua ou sexa peuplent ce monde...
      dans les familles bourgeoises, on allait en suisse ou en angleterre en cas de « problème », ou alors on se mariait en vitesse.


      le vie était loin d’être idéale pour les femmes avant les féministes ! ce serait même le contraire !




    • brieli67 25 février 2010 16:10

      Docteur Mère Innée

      C’est quoi une grosse à la bonne franquette ? dans le 68 ?

      Kyusaku Ogino, le confrère de la méthode Ogino-Knaus
      Oginot ... note bien, on ne me l’a jamais faite !
      Merci et le bonjour aux Petits Zamis

    • Ernester 25 février 2010 17:10

      "gonflé ; je vous décris ces ouvrages, vous me parlez de pub chez Publicis ! gonflé là : al mauvaise foi, c’est quelqu’un, antisémite notoire, qui vient mettre une pelletée à Badinter, comme on l’avait fait pour son mari, qui a fait condamner Faurisson."

      Ok, je ne dis pas le contraire, mais ce n’est pas une raison pour ne pas pouvoir par ailleurs discuter de la cohérence des propos de Mme Badinter relativement à sa situation.

       Merde, être actionnaire principal d’un groupe, c’est au moins en assumer la politique, non ?

      Qu’est-ce que vous diriez du premier actionnaire de Monsanto qui vante le droit des peuples à la souveraineté alimentaire ?


    • claude claude 25 février 2010 20:12

      oups !

       dans mon texte, il fallait lire « grossesse à la bonne franquette » !

      je constate que l’auteur de l’article ne prend pas la peine de venir répondre aux commentaires.


    • claude claude 25 février 2010 20:57

      @ ernester,

      l’entreprise dont elle est actionnaire, fut créée et développée par son père, qui fut l’inventeur de la publicité en france ; ainsi que de son évolution.

      il existe beaucoup d’entreprises familliales sur ce modèle : les actions appartiennent aux enfants et petits enfants... : les familles de laurence parisot, le baron sellière, michelin, wendel, schneider, taitinger, peugeot...

      il y a des boulangers, bouchers, artisans de pères en fils ou en fille...,

      votre attaque est minable


    • Gueudin 26 février 2010 09:37

      Bonjour Claude,


      minable dites vous ? Mais vous êtes pitoyable de jouer au candide comme cela, vous savez très bien ce que vous dites, c’est malhonnête ! 
      Votre argument c’est que l’on n’est pas responsable des agissements de papa ? Evidemment ! Sauf que ce n’est pas la fortune de son héritage qui est critiqué, c’est son implication actuelle dans Publicis. 
      Niez vous que la publicité donne une image de la femme contraire aux idées développées dans les livres de Mme Badinter ? Au dela de son actionnariat, niez vous son rôle au commité de surveillance du groupe ? Et au coeur de son actionnariat, dites vous qu’elle peut continuer à toucher de gros dividendes d’une activité qui est contraire à ce qu’elle prone quand elle est coiffée de sa casquette de philosophe ?
      Si oui, vous avez de drôle de repères moraux...

      20 ans plus tard, Kévin Dassault, actionnaire principal du groupe mais artiste philosophe bohème, publie le livre « Gandhi mon ami : Non-violence moderne ».

      Ps : Quand bien même votre argument familial tiendrait, sachez que Mme Badinter a deux soeurs. Elle aurait très bien pu leur vendre ses parts pour garder la boite dans la famille et avoir la conscience tranquille...

    • claude claude 26 février 2010 19:10

      Sauf que publicis est un groupe consacré à la communication : publicité, internet, marketing...
      il emploie 44000 personnes dans le monde...

      une de ses soeurs est décédée dans un accident de voiture.

      de plus, ce n’est pas parce qu’e.badinter a des différents avec les autres féministes ou que les agences de pub de son groupe lancent des campagnes qui font grincer des les chiennes de garde, qu’il faut jeter le bébé avec l’eau du bain. !

      d’être riche n’altère en rien ses capacités intellectuelles et sa réputation en tant que professeur et philosophe.

      au nom de quoi, un philosophe devrait être dans la misère et être maudit pour avoir du talent ?


    • claude claude 26 février 2010 19:15

      ps : elisabeth badinter a elle-même, trois enfants dont elle veut assurer l’avenir.

      de plus être au conseil de surveillance d’un groupe, ne veut pas dire être à la tête de chaque équipe créant une campagne de pub et décider de leur approbation...


    • Gueudin 26 février 2010 20:40

      Vous êtes vraiment malhonnête !

      Je dis « je n’est pas la fortune de son héritage qui est critiqué, c’est son implication actuelle dans Publicis. » vous répondez « au nom de quoi, un philosophe devrait être dans la misère et être maudit pour avoir du talent ? »

      Vous répondez à coté de la plaque. Etes vous capable de partager vos opions avec moi et de répondre simplement aux questions que je vous pose ?

      1- Niez vous que la publicité donne une image de la femme contraire aux idées développées dans les livres de Mme Badinter ? Je ne vous parle pas des chiennes de garde ! je vous parle de mon propre regard sur la femme publicitaire qui est soit bonne maman à la cuisine, soit top biche sexy trop parfaite !!

      2- Au dela de son actionnariat, niez vous son rôle au commité de surveillance du groupe ? vous me répondez que ça ne veut pas dire être à la tête de chaque équipe créant une campagne de pub et décider de leur approbation. Mais être une garante morale du groupe peut être ?


      3- Au coeur de son actionnariat, dites vous qu’elle peut continuer à toucher de gros dividendes d’une activité qui est contraire à ce qu’elle prone quand elle est coiffée de sa casquette de philosophe ?


    • Gueudin 26 février 2010 21:22

      Claude : ps : elisabeth badinter a elle-même, trois enfants dont elle veut assurer l’avenir.

      La fortune de Mme Badinter est évaluée à 460 millions d’euros.

      Assurer dites vous ? Vous vous foutez du monde ? C’est clair que si elle devait perdre son « job » dans Publicis, mon Dieu, l’avenir de sa famille serait dangeureusement compromis !

      Claude : l’entreprise dont elle est actionnaire, fut créée et développée par son père, qui fut l’inventeur de la publicité en france ; ainsi que de son évolution.
      Claude :  publicis est un groupe consacré à la communication : publicité, internet, marketing...
      il emploie 44000 personnes dans le monde...

      Vous faites de la pub pour Publicis ?


  • Francis, agnotologue JL 24 février 2010 15:26

    Bravo pour ce pamphlet.

    Mme Badinter aurait écrit : « Le bébé est le bras armé du patriarcat » ?

    Qui que soit l’auteure de cette perle, elle mérite de figurer en meilleure place au panthéon de la sottise, aux coté de cette autre : « On ne naît pas femme, on le devient ».

    Cordialement.


  • Pie 3,14 24 février 2010 15:48

    Je vous résume : Badinter raisonne sans intégrer les classes sociales, elle « vend » donc « à la masse le rêve bourgeois ». Son livre est « une leçon d’asservissement » puisqu’il prône la maternité avec le travail ( « mieux vaut être l’esclave de sa petite famille que celui d’un système. N’est-ce pas salutaire ? »).


    Vous développez une vision des classes sociales sommaire, d’un côté « les filles du peuple », de l’autre « les petites bourgeoises ».

    Les femmes issues des 10 millions de français en situation de précarité ( chômeurs, Rmistes, intermitents) n’ont pas beaucoup le choix.
    La plupart ne travaillent pas ou peu et font des enfants jeunes. Pour elles, la maternité est souvent l’unique moyen d’obtenir un revenu par le biais des aides sociales. Je ne suis pas certain « qu’être l’esclave de leur petite famille » relève d’un choix de vie, c’est simplement l’unique voie qui leur est proposée.

    L’immense majorité des français appartiennent à la classe moyenne, elle-même subdivisée selon un prisme qui s’approche de la précarité jusque l’aisance bourgeoise.
    Ils font généralement peu d’enfants (2), misent sur l’éducation et ont absolument besoin d’un double revenu.

    La bourgeoisie subit la pression la moins forte puisqu’elle peut élever ses enfants sans soucis matériels et sans trop de contraintes ( employés à domicile, loisirs nombreux, vacances,etc ).


    Vous faites un contresens en affirmant que Badinter s’adresse aux bourgeois. Bien au contraire son propos vise à déculpabiliser les femmes des classes moyennes qui subissent la pression ambiante de la mère parfaite pour un enfant épanoui. Un discours que véhiculent pédiatres, médecins, journalistes et autres, issus pour la plupart de milieux favorisés et qui peuvent se permettre de jouer aux parents parfaits.

    Son propos est très politique. A ces femmes, Badinter dit que nul n’est tenu à l’impossible, qu’elles n’ont pas l’obligation de tout sacrifier sur l’autel de la maternité ( en particulier leur travail).

    Vous avez du travail une vision manichéenne. Pour vous, on est forcément esclave du « salariat » ou du « système ».Vous en concluez qu’il vaut mieux être « l’esclave de sa petite famille ».
    Quel programme !! 

    Les partis réactionnaires ne disent pas autre chose et demandent le retour de la femme au foyer.
    Pourtant un salaire c’est aussi une indépendance qui équilibre le pouvoir dans le couple, permet de partir quand les choses ne vont plus, ouvre une vie sociale autre que celle des autres mères.

    Votre texte est étrange, l’argumentaire clairement marxiste (sommaire il est vrai) accouche une vision très réactionnaire de la maternité.Le tout enrobé dans une diatribe anti-bourgeoise trop haineuse pour être honnête ( est-ce votre origine sociale ?)

    Pour ma part, vos propositions n’ont rien de « salutaire ».


    • Gueudin 24 février 2010 16:15

      Vous mettez aussi en avant un contre-sens :

      L’immense majorité des français appartiennent à la classe moyenne, [...] Ils font généralement peu d’enfants (2), misent sur l’éducation et ont absolument besoin d’un double revenu.
      puis
      A ces femmes, Badinter dit que nul n’est tenu à l’impossible, qu’elles n’ont pas l’obligation de tout sacrifier sur l’autel de la maternité (en particulier leur travail).

      Comment peut on sacrifier son travail si l’on a absolument besoin d’un double revenu ? Elle est bien la grosse enculade du féminisme à la Badinter, l’émancipation n’est valable que si l’on travaille par choix ! 
      Et votre argumentation sur l’absence de choix des mères des basses classes sociales valide la thèse de l’auteur : Le facteur est économique.

      Et puis, tout cela c’est bien vite éluder l’homme moderne... Je ne demande qu’a diminuer mon temps de travail pour effectuer mon esclavage familial en dehors du classique 6h-9h / 18h-21h. Madame aussi, et je vous assure que cette envie n’est pas une oppression pour elle...


    • morice morice 24 février 2010 17:22


      Vous développez une vision des classes sociales sommaire, d’un côté « les filles du peuple », de l’autre « les petites bourgeoises ».


      ah ça, pour dire, ça simplifie... sec. 

    • Reinette Reinette 24 février 2010 17:45



      un torche-cul de la Benoîte écrit pour les simplets ...


    • Philippe D Philippe D 24 février 2010 18:01

      D’accord avec vous Reinette.
      Y a sérieux 1 Pb avec les motivations réelles de l’auteur.


    • morice morice 24 février 2010 18:06

      elles sont claires depuis toujours chez elle !


  • Ann O’Nymous 24 février 2010 15:54

    A voir le titre du site de l’auteur « Euthanasie, la solution finale », on se dit qu’Elisabeth Badinter n’a pas été si maltraitée que cela...


    Cela s’appele la loi de Godwin.

  • Gueudin 24 février 2010 16:01

    Je trouvais l’article excellent jusqu’a cette tirade sur le désir d’enfant parfait et l’exemple de l’abstinence des futures mères. Comment pouvez vous assimiler le fait de souhaiter un environnement sain pour son foetus avec l’eugénisme via l’avortement ??



  • Imhotep Imhotep 24 février 2010 16:10

    Tout cela m’a paru excellent tant le fond que la forme.


  • srobyl srobyl 24 février 2010 16:16

    A-S Benoît, je vous aime ! Je me suis régalé à la lecture de votre article, j’oserais dire « bien torché ».
     Aprés les femmes-objets tant dénoncées par les féministes, voici l’enfant-produit, on le veut au top, avec la perfection d’un yaourt 0%, mais avec de vrais-faux morceaux de fruits dedans, un enfant-marchandise, dont on évaluera le rapport qualité-prix en terme de coût éducatif, et dont on espérera le meilleur avenir possible, tout en lui accordant le minimum de temps, histoire, comme vous le dites de pouvoir s’épanouir dans une activité de rampant...
    Ah...le bon temps des nourrices morvandelles, ces praves péquenaudes aux seins généreux, qui permirent tant d’épanouissement chez les bourgeoises du siècle dernier !


  • thomthom 24 février 2010 16:18

    ça commençait bien... ça finit un peu en nœud de boudin mais c’est intéressant quand même.

    Ca remet un peu à sa place la Badinter qui se sert des excès critiquables d’une minorité de femmes pour justifier un discours pré-formaté et un peu réactionnaire vis à vis de toutes celles qui cherchent juste à se désolidariser des excès d’artificialité, de culte de l’ambition personnelle, et de dévalorisation de tout ce qui tourne autour de la « tenue d’un foyer » de ces dernières décennies. Discours qu’elle voudrait bien voir s’appliquer à toutes les femmes... qui parle d’asservissement ?


  • elmapelki elmapelki 24 février 2010 16:24

    ....robotes libérées, qui ont un amant au boulot, un autre en attente sur Meetic et qui pourtant chaque soir tanne leur mari pour « mettre en route ».....j’adore !!!!!!
    ...il ya aussi :

    Une femme est avec un homme, en regarde un second et pense a un troisième !

    Monde de Merde, comme dirai l’autre !!

    J’aime l’article !!!! 

    Merci A S Benoit
     
    http://www.youtube.com/user/Elmapelki


  • Reinette Reinette 24 février 2010 16:27


    ceux qui ont voté pour ce torchon ont-ils lu le livre de Elisabeth Badinter ?
    l’auteure l’a t-elle lu ? Bof, beauf... avec le nombre de taré(e)s antisémites qui traînent sur Av... nul besoin de le lire ce livre... la BENOITe l’a bien compris

    le titre et les éditions ne sont même pas cités, pourquoi ?

    pioché dans l’torchon :
    Ce sont les mêmes conasses abstinentes qui avortent pour un bec-de-lièvre. Les voilà, les mères parfaites ! - BENOIT

    C’est l’air de Quievrecourt qui donne tant d’aigreur à notre auteure ?

    Il serait TRES intéressant, pour les lecteurs ici, que vous nous en disiez plus sur les livres édités aux éditions du cronope, dont vous êtes associé-gérant, Mme DESTREMEAU Anne-Sophie BENOIT depuis novembre 2006 ???

    http://www.societe.com/societe/editions-du-cronope-492742531.html
    http://www.societe.com/cgi-bin/recherche?rncs=492742531&vu=2




    • Reinette Reinette 24 février 2010 16:33


      Le conflit - La femme et la mère
      d’Elisabeth Badinter
      Editions Flammarion

      Résumé du livre

      Pourquoi Elisabeth Badinter reprend-elle la plume aujourd’hui ? Parce qu’elle constate un repli inquiétant sur le terrain des droits des femmes, lequel se manifeste, par exemple, par la forte baisse de la natalité dans tous les pays développés (bien moins nettement en France comme on sait), la hausse conjointe du nombre de femmes qui ne veulent pas avoir d’enfant (en dix ans, la proportion a doublé), le regain des discours naturalistes visant à river les femmes à leur rôle de mère, et plus spécifiquement par le biais d’un diktat concernant l’allaitement... La barque de la maternité est aujourd’hui chargée de trop d’attentes, de contraintes, d’obligations. Selon l’auteur, il y a péril tant pour la femme et le couple que pour le lien social : quelle perspective offre une société où le fait d’avoir un enfant serait le lieu d’un clivage fatidique ?

      http://www.evene.fr/livres/livre/elisabeth-badinter-le-conflit-42846.php

      en attendant une critique lisible et objective de ce livre, essayez au moins de le lire avant de vous lancer dans des commentaires débiles


    • Gueudin 24 février 2010 17:22

      pioché dans l’torchon :
      Ce sont les mêmes conasses abstinentes qui avortent pour un bec-de-lièvre. Les voilà, les mères parfaites !


      Je comprends mieux. Merci pour l’info. 
      J’ai difficilement gardé mon calme dans mon post précédent notant ce passage. 

      Dont acte :

      Connasse ! Je vous souhaite de vivre plusieurs fausses couches dues à des facteurs environnementaux (Mazette ! Champagne ! Y a pire...), et de finir avec des triplés trisoniques, puisqu’au contraire de tous, vous ne souhaitez pas un bel enfant sain. Puisque c’est la volonté de Dieu...


    • Rounga Maître Roungalashinga 25 février 2010 00:03

      Je vous souhaite de vivre plusieurs fausses couches dues à des facteurs environnementaux (Mazette ! Champagne ! Y a pire...), et de finir avec des triplés trisoniques, puisqu’au contraire de tous, vous ne souhaitez pas un bel enfant sain. Puisque c’est la volonté de Dieu...

      Eugénisme...


    • Reinette Reinette 25 février 2010 01:16


      Salut Le furtif

      je ne suis pas une grande fan des écrits d’Elisabeth Badinter ... mais je ne supporte pas ce genre d’article malsain écrit par un auteur qui n’a pas lu le livre qu’il critique


      je lis plus facilement les livres de Robert, que j’ai eu l’occasion de rencontrer, ayant toujours été engagée contre la peine de mort
      http://www.evene.fr/celebre/actualite/journee-mondiale-peine-de-mort-badinter-994.php


    • Gueudin 25 février 2010 10:01
      Maître Roungalashinga,

      merci de nous faire profiter de votre pensée via ce mantra. Je suppose que les trois petits points qui suivent distillent un enseignement à tiroir, mais je n’ai pas les clés pour le comprendre.

      Ainsi, la fine crême des agoravoxiens les plus érudits m’auront fait prendre conscience de mon antisémitisme, votre sagesse prends le relais pour me révéler mon eugénisme. Rien de bien anormal, l’antisémitisme va souvent de pair avec l’eugénisme.

      Cette catharsis qui aurait du m’apporter le salut me plonge dans une profonde souffrance et m’apporte la compréhension de l’enfer que je vis depuis des années. En effet, je subis la malédiction d’être amoureux d’une femme, certes formidable, mais juive. Ce n’est pas tant sa compagnie qui me gène, mais les épreuves que nous avons du traverser pour avoir un enfant parfait, donc non juif. Inlassablement, je fécondait ma femme, et toujours, le foetus avait en lui le chromosome du judaïsme (le fameux chromosome en forme d’étoile de David). D’avortements et curetages (le foetus juif dévellope très rapidement ses doigts crochus et se fixe profondemment à la matrice ce qui implique un raclage au karcher pour en éliminer toute trace), nous ne trouvions pas la solution. Je ne comprenais pas, mes gènes de bon aryen ne sont pas sensés être dominant ? Puis, par miracle, nous avons eu un bon goy, qui nous satisfait entièrement. N’en doutez pas, c’est le plus beau du monde.
      Mais... Mais... Serait possible que ma femme m’ai trompé ? Que JE sois le porteur du chromosome juif ?? Antisémite, eugéniste, et juif ?? J’ai le vertige la.

      Maître Roungalashinga, disposez vous d’un monastère ou d’un ashram, j’ai besoin de me purifier et de trouver la paix.

    • S.Ô.I Shri BaBâd Guru Lashpâ Son Ôguste Insanité BADGURU Ier 25 février 2010 10:20


      bahhh...Gueudin...

      Son Ôguste Insanité, ergo Môaaa-je, zila un ashrâmm pour toute zâme en perdichion zé zolvable...

      donk zi tôaaa-je recherche la Pûrritude zé la Pacitude, ben zun p’tit vireûhment et za devré zarranger ton problème eugénozémiteux !

      pour tôaaa-je zon a la formule TZZ : trôaaa zen zun :

      dezun : zérébrolavement dénazificatoire, dedeuzio : reCONdizionnement zumanificateur deterzio : zimplant rectozanal d’une puze de cons-trôle zérebreux anti-zeukeuta.

      pour les tarifs, ben tôaa-je zà le chôaa zentre la formule zékoprolo  : crédit perpétueux zavec virements menchuels zad zaeternam, zoù la formule zizzikash zous con-dition de zavoir zun compte zà multizéro zavant la virgule (massages inuits zinclus dans la formule zizzikash !)

      pour pluzz de zinfos, contactez GLOBAL ASHRAM Guru&Co « BrainWashing Dpt », notre catalogue vous zera fourni dés récepzion de votre relevé banqueux !!! bahhhhhhhhhhhh.....

      ZE VOUS VOIS TOUZZZ............

       


    • Gueudin 25 février 2010 13:30

      Merci merci ! 


      Votre Ôguste Insanité BADGURU Ier a été mon rayon de soleil dans ce post. Mon compte est dores déjà viré sur celui de votre association, et je choisi naturellement l’option zékoprolo zad zaeternam.

      Juste une question : La puze zimplant rectozanal, elle buzze ? Dites moi qu’elle buzze !

    • S.Ô.I Shri BaBâd Guru Lashpâ Son Ôguste Insanité BADGURU Ier 25 février 2010 13:39


      Bahhhh…zô nouvô discipleux Gueudin…

       

      (va falôaar te débatizer zé rebatizer !)

       

      Son Ôguste Insanité zé bienzappy de ton chôaaa, zainsi pour la zéternitude, tôaaa-je pourra con-templer Sa Splenditude rayonnante, zé te tenir zà la gôche zou drôaaate de Zon Divinesque Ziège !

       

      Môaaa-je te con-firme ke le zimplant rectozanal buzz, ET zi zêrrr discipleux bienzaimé zé tenkor zolvable, nous zavons la verzion Ziant zou mégaplug-zimplant hyperréacteux


      ki zà la fôaaa, te permettra d’activer la fonkchion anti-zeukeuta mé zôssi te proQ-rera de zindizibles plézirs perpétueux… (zous conne-dition de zolvabilitude bien zentendu, et zelà zafin de te libérer plus zenkor du joug matérieux !)

       

      Zamen zé zamen..Loué zoit Son Ôguste Insanité..ke zà zakun zé zakune, zil montre la Vôaa de la Véritude zé offre la promesse du Bonzeur perpétueux…


      GUROOM NOSTROOM...

       

      ZE TE VOIZZZ…

       

            


    • Rounga Maître Roungalashinga 25 février 2010 13:57

      Gueudin,
      le caractère si laconique de mon intervention s’explique par le fait que dans votre phrase vous donniez une définition parfaite de l’eugénisme, sans prononcer son nom. Chose que j’ai rectifiée, sans avoir besoin d’y rajouter quoi que ce soit. D’où les points de suspension...
      Mais si vous voulez que je vous explique, alors allons-y : qu’est-ce que l’eugénisme sinon une vision de l’humanité débarrassée des êtres humains défectueux ? Souhaiter un enfant sain pour soi, c’est normal, mais refuser le coup du sort en se faisant avorter lorsqu’on sait que l’enfant à naître aura un handicap, ça n’a pas d’autre nom que de l’eugénisme. C’est ce que vous laissiez comprendre dans votre phrase en méprisant celles et ceux qui acceptent « la volonté de Dieu » (ou du sort ou du destin ou de la fatalité, peu importe le nom).


      Maître Roungalashinga, disposez vous d’un monastère ou d’un ashram, j’ai besoin de me purifier et de trouver la paix.

      Malheureusement pour vous je suis maintenant vieux et vis à l’écart du monde et de la folie des hommes. Dans ma retraite je ne prends plus de disciple, mais je distille mes enseignements à qui veut les entendre.

      Allez en paix.


    • Gueudin 25 février 2010 14:54

      Maître Roungalashinga,


      merci pour ces éclaircissements. Il y a un malentendu car vous n’avez peut être pas vu ce qui a amené cette colère. 

      Dans une première intervention, je disais « Comment pouvez vous assimiler le fait de souhaiter un environnement sain pour son foetus avec l’eugénisme via l’avortement ?? », car je trouve terrible d’insulter de la sorte les femmes et les hommes souhaitant le meilleur pour leur enfant à venir, et cela de manière « normale » et non dans une recherche pathologique de la perfection.

      Je souhaite donc le pire à l’auteur, et par « la volonté de Dieu » je sous-entendais plutôt l’aspect masochiste des catholiques, pour qui la souffrance est rédemptrice.

  • Pie 3,14 24 février 2010 16:30

    Anne-sophie Benoit est une adepte de l’embrouille et avance masquée.

    On le voit avec ce texte virulent d’apparence anti-bourgeoise qui utilise un argumentaire de gauche pour promouvoir des idées très à droite.

    On le voit avec son site anti-euthanasie qui évite soigneusement les références religieuses explicites mais suinte le catholicisme militant le plus réac.

    Les paris sont ouverts mais je suis presque certain que l’on a affaire à une bonne bourgeoise catho tradi (peut-être Lefèvriste) qui pratique l’entrisme et la propagande indirecte.


    • Reinette Reinette 24 février 2010 16:37


      ou une copine à la mère boutin

      (âme sensible... s’abstenir)
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_XVI


    • Pie 3,14 24 février 2010 17:08

      Les manipulations d’anne-sophie Benoit ...


    • morice morice 24 février 2010 17:39

      On le voit avec ce texte virulent d’apparence anti-bourgeoise qui utilise un argumentaire de gauche pour promouvoir des idées très à droite. 


      EXCELLENT RESUME...

      euh c’est peut-être de là que tout vient... attention, ça va faire mal :
      lisons plutôt ceci :

      « Marc-Édouard Nabe »
      ok il a déjà écrit quoi ?
      ça :

      Au régal des vermines est enfin publié le 25 janvier 1985 chez Bernard Barrault sous son surnom « Nabe » complété par ses deux autres prénoms, Marc et Édouard. L’émission Apostrophes de Bernard Pivot où il passe le 15 février 1985 pour le présenter provoque un véritable scandale. Georges-Marc Benamou vient dans le studio le frapper de plusieurs coups de poing, lui déchirant la rétine de l’œil gauche. La Licra lui intente, ainsi qu’à son éditeur, un procès pour « diffamation et incitation à la haine raciale » (elle sera déboutée en 1989). Nabe est alors considéré comme un antisémite et un écrivain d’extrême droite.


      ah bon.. on continue : 

      À cette même époque, il participe à l’hebdomadaire de Jean-Edern Hallier L’Idiot international. Il y attaque avec violence des personnalités comme Élisabeth Badinter, Serge Gainsbourg ou l’abbé Pierre. Ce dernier texte en particulier crée un tollé jusqu’au sein de la rédaction de L’Idiot : Hallier soutient Nabe contre sa propre équipe et publie un texte de défense de l’article dans le numéro suivant. En février 1990, sa dernière collaboration à ce journal est « Rideau », pamphlet sur l’univers médiatique.

      on continue, ça devient passionnant :

      En mars 2003, il part pour l’Irak assister aux bombardements américains sur Bagdad et entame un travail d’écriture en direct des événements contemporains. Il en rapportera le roman Printemps de feu, sorti au Rocher dès septembre 2003. Il crée sur sa lancée un journal distribué en kiosque, La Vérité, co-dirigé par Anne-Sophie Benoit avec des dessins de Vuillemin, et pour lequel le « terroriste » emprisonné Carlos écrit des éditoriaux depuis sa cellule. La Vérité est interrompue au quatrième numéro par un procès intenté et gagné par le trotskyste M. Lambert.

      alors, vous avez trouvé le lien ?? NON ??? facile, pourtant, et c’est bien ce que je soupçonnais depuis le début chez elle...

      Maintenant, on attend les grands zélateurs, ici, de l’antisémitisme, soi-disant, qui n’ont même pas VU dans cette charge la même charge que met Nabe dans tous ses textes...


    • ZEN ZEN 24 février 2010 17:53

      Pie 3,14
      Je crois que sa sainteté a raison..quand on lit ses professions de foi  sur son blog et ses articles antérieurs. Article non innocent

      D’accord avec Reinette.
      Je n’ai pas lu le dernier ouvrage, mais beaucoup de ses écrits antérieurs. L’auteur fait des contre-sens.
      Il faut commencer par lire sérieusement ses premières recherches sur « l’instinct maternel », mal interprété par l’auteur. Là est la clé du reste.


    • Reinette Reinette 24 février 2010 18:07


      Apostrophes - 15/02/1985 - 01h13min47s

      Pivot lit par ailleurs un télégramme de félicitations adressé à Nabe signé Stirbois, adjoint de Jean Marie Le Pen.

      http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/CPB85052196/les-mauvais-sentiments.fr.html


    • Gueudin 24 février 2010 19:52

      @Reinette : Ce télégramme s’est avéré être un faux...

      http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/CPB85050559/episodes-convulsifs-de-l-histoire-du-monde.fr.html

      On reparle du sujet, ou vous voulez continuer sur la montée de l’antisémitisme en France ? Ou le conflit israélo-palestinien peut être ? ça semble vous tenir à coeur...


    • Reinette Reinette 24 février 2010 20:22


      En préambule, Bernard PIVOT lit à l’antenne deux droits de réponse adressés à Antenne 2, consécutifs à l’Apostrophes de la semaine dernière ; le premier émane de Jean Pierre Stirbois, au sujet du faux télégramme lu au cours de l’émission ; le second émane de la LICRA, qui proteste contre les propos antisémites tenus par Marc Edouard Nabe.

      Gueudin

      1) bon c’était un faux ok ! révélé dans UNE AUTRE émission !!! je ne peux pas le deviner en regardant UNE émission parlant de Nabe ...surtout que l’émission date de 1985

      2) où avez-vous lu que je parlais de montée antisémitisme en France ?
      quant au conflit israélo-palestinien ? c’est vous qui en parlez, nul part sur ce fil de discussion ; d’ailleurs je n’en parle pratiquement jamais, vous pouvez vérifier !

      Nous commentons un article parlant d’un livre d’Elisabeth Badinter, que je pense malhonnête ! point barre ... chacun son opinion

      si vous voulez être l’avocat de Wesson c’est votre problème ; pas le mien


    • Gueudin 24 février 2010 20:51

      Reinette, certe l’émission date de 1985, mais vous avez bien été capable de la déterrer. Soit. Je ne connais pas assez Nabe pour être son avocat. Pareil pour Wesson, j’ai la flemme de vérifier mais je vous crois sur parole. Mais ses propos sur cet article sont dénués d’antisémitisme.

      « Nous commentons un article parlant d’un livre d’Elisabeth Badinter, que je pense malhonnête ! point barre ... chacun son opinion »
      Mais vous êtes plus forte pour descendre l’auteur que son article. Vous semblez avoir à dire, je suis interressé, mais si c’est pour venir avec vos certitudes et sortir des « [c’est] un torche-cul de la Benoîte écrit pour les simplets », ça ne vole pas haut, et je n’apprends rien.

      Défendez vous Badinter ? Pourquoi ? Vous avez lu le livre ? Mouchez la Benoite avec des arguments alors ! Et moi au passage, elle me file des boutons la Badinter avec ce genre de propos.

      Chacun son opinion dites vous. Pourquoi venir sur agoravox alors ? Pourquoi ne pas lire l’organe de votre parti préféré ?

      Où avez-vous lu que je parlais de montée antisémitisme en France ? Un peu de mauvaise foi et beaucoup de taquinerie. Il n’empeche que votre attaque sur Wesson, ainsi qu’ « avec le nombre de taré(e)s antisémites qui traînent sur Av... nul besoin de le lire ce livre », vous me faites furieusement penser à tous ces connards qui banissent leurs contradicteurs dans le trou noir de l’antisémitisme. Bordel ! Je me sens même obligé de préciser que je ne suis pas Dieudonniste !!

      J’aurai aimé discuter avec vous... Mais à part un copier - coller du résumé du bouquin, et des enquêtes à deux balles genre Columbo de l’internet sur Nabe et Benoite, pas l’ombre d’une amorce de discution.

      Sans rancune...


    • Rounga Maître Roungalashinga 25 février 2010 00:09

      Nabe est alors considéré comme un antisémite et un écrivain d’extrême droite.

      « Est considéré ». Ca ne veut pas dire qu’il l’est. Attention Morice, votre manque de rigueur sélective frise la manipulation.


    • Rounga Maître Roungalashinga 25 février 2010 13:58

      Erratum : sélectif


  • wesson wesson 24 février 2010 16:33

    Bonjour l’auteur et merci pour votre article.

    Effectivement, le féminisme de madame Badinter est un peu en peau de lapin, et s’éclaire également par la profession exercée par Mme Badinter : Elle préside le conseil de surveillance du groupe Publicis, dont elle possède 10% des parts. Parmi les clients de Publicis on trouve notamment Nestlé et autres fournisseurs de bouffe toute prête pour les tout petits, les petits, les moyens et les grands.

    De suite on comprends mieux le raisonnement qui amène à conseiller à la femme de laisser son sein au placard et d’aller bosser pour pouvoir mieux con-sommer.

    Si le lecteur est intéressé par l’avis d’une vrai féministe, je conseille plutôt celui de Mme Malalai Joya, qui mène un autre combat féministe autrement plus important que de rendre obligatoire l’achat du lait Guigoz.


    • morice morice 24 février 2010 17:56

      Faites plutôt attention à l’auteur de ce torchon, Wesson !


    • Reinette Reinette 24 février 2010 18:24


      Laissez donc Wesson à ses certitudes ... a t-il lu le livre d’Elisabeth Badinter ... ?

      a t-il lu objectivement l’article ?

      dès qu’il a lu le nom « Badinder » , l’âne Wesson s’est précipiter pour cracher son venin antisémite


    • anty 24 février 2010 19:39

      Tu parles du nouveau Mein Kampf féministe


    • Gueudin 24 février 2010 19:39

      Reinette : dès qu’il a lu le nom « Badinder » , l’âne Wesson s’est précipiter pour cracher son venin antisémite.

      Vous m’apprenez la judéité de Mme Badinter. Je n’ai pas votre maitrise sémantique des noms juifs...

      Comment ils me les brisent ceux qui brandissent l’antisémiste hors contexte pour discréditer leurs interlocuteurs.


    • Reinette Reinette 24 février 2010 19:56


      Guedin salut

      Wasson n’en rate pas une ; par curiosité, vous devriez lire ses articles et ses commentaires, ça vous donnera une idée ; vous y trouverez ainsi ses sites préférés : y’ a pas photo




    • Gueudin 24 février 2010 19:59

      Il n’empêche que votre sortie est hors sujet. Vous n’arretez pas de demander si les contradicteurs ont lu le livre de Mme Badinter. Est ce votre cas ? Si oui, pourquoi ne pas férailler sur le sujet ?


    • wesson wesson 24 février 2010 22:04

      Bonsoir Reinette,

      et bien vous m’apprenez la judéité de Mme Badinter.

      Et savez-vous pourquoi je l’ignorais ? Parce que je m’en fiche pas mal, et que cela n’a strictement rien à voir ni avec mon propos, ni avec le sien.

      Vous m’auriez annoncé que Mme Badinter avait des formes Callipyge ou Hottentote que j’en eût été plus intéressé...

      Quand cesserez-vous donc de tout ramener à l’appartenance ou non à la religion juive dont je puis vous confirmer qu’une majeure partie de l’humanité se fiche complètement.

      Pour le reste, mes prises de positions vous déplaisent, voila qui est bien embêtant. Soyez assuré a ce propos de ma compassion la plus affligée !


    • wesson wesson 24 février 2010 22:13

      Bonsour Morice,

      « Faites plutôt attention à l’auteur de ce torchon, Wesson ! »

      Je sais je sais Morice, c’est probablement la météo qui fait que les grenouilles de bénitier - ainsi que les reinettes - sortent de leur bocal.

      C’est pourquoi j’ai évoqué une incontestable féministe de gauche, que l’auteur vouera probablement aux mêmes gémonies.


    • FALCO FALCO 24 février 2010 22:19

      wesson, Je pense que le jour où on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner.


    • wesson wesson 24 février 2010 22:38

      Bonsoir Falco,

      "Je pense que le jour où on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner."

      Et c’est celui dont l’avatar représente un concorde qui vous le dit ! smiley


    • Rounga Maître Roungalashinga 25 février 2010 14:00

      Reinette a visiblement un gros problème avec les Juifs.


  • FlorenceM 24 février 2010 17:18

    On rappelle aux nigaudx que E.Badinter est la fille de l’ex directeur de Publicis (décédé, et oui l’héritage ça existe)

    On peut discuter ds pensées de la dame, lui reprocher d’etre la fille de son père quelle réflexion, aussi maligne de dire qu’un noir est fils de noir. 
    sinon
    L’auteur semble totalement ignorer la condition des femmes en france, le nombre des agressées, le nb de celles qi survivent et feraient bien de lire un peu du Florence Aubnas ou du Denis Robert pour étoffer sa réflexion sur les gens l’economie le besoin d’indépendance.
    Y’a un truc bien beauf qui marche tout le temps, c’est de chier allegrement sur des Badinter Beauvoir, Veil. Vous aurez un coeur d’hommes qui soulagés à avoir le droit de rester betes et cons et à ne pas comprendre la phrase, on ne nait pas femme on le devient.
    Heureusement ça devenait rare, c’est gentil de nous rappeler qu’une femme peut etre ignorante et prétentieuse et avoir l’aplomb de balayer d’un revers de mains les structures de la parenté et la femme monnaie d’echange et autres inepties selon elle qu’un Levy Strauss a mis une vie à étudier et expliquer. Mais A.S ben est surement plus intelligente et cultivée que des levy strauss et badinter...
    quand on veut bouffer du bourgeois, suffit pas d’avoir faim, faut avoir un cerveau.

  • BonSauvage 24 février 2010 17:31

    Très bon article dans le fond et dans la forme !


  • morice morice 24 février 2010 17:55

    j’ai retrouvé l’opus : lisez-moi donc ce FATRAS...

    son article s’intitule « Occident »..

    L’intello décadentiste, adepte de Brett Easton Ellis, qui a une paille de coke dans
    une narine et un godemiché dans l’autre, qu’est-ce qu’il veut finalement ? C’est se
    vautrer dans le « rien ne vaut la peine » et surtout se faire bien enculer par le plus
    fort. Aujourd’hui le plus fort, c’est Bush. Ce sont tous des petits dandys puceaux
    enculés par Bush, embushisés jusqu’au trognon, et qui en redemandent. A cause du gauchisme abhorré, les petits cons prooccidentaux d’aujourd’hui défendent le pouvoir blanc. Ce sont des Ku-Klux-Clones fabriqués à l’image des pires mecs de la droite classique. Quand ils attaquent les Français, c’est uniquement parce qu’ils les méprisent de se faire baiser par le Tiers monde, alors que pour quelques voyous maghrébins qui circulent dans les banlieues, vous avez des millions de « vrais » Arabes qui attendent dignement de creverdes bords du Nil jusqu’à ceux de l’Euphrate.

    Mon livre Printemps de feu a été totalement boycotté par les médias français
    qui semblent tous de connivence pour redorer l’image de l’Amérique. Même
    moqueusement (Schwarzenegger, etc.) ! Mais je me fous complètement de faire la
    promotion de mon livre. Je n’ai pas nondéplacer, de vivre les choses par eux mêmes au lieu de parasiter la pensée des autres, de préférence quand ils sont morts. Pasolini mépriserait ceux qui l’idolâtrent, lui qui n’avait qu’une idole, la réalité, lui qui allait justement dans ces pays orientaux pour voir de vrais visages enfin humains,anti-culturels, anti-industriels. Je suis sûr qu’aujourd’hui on l’aurait retrouvé à Bagdad avec sa caméra. C’est très modestement en pensant à lui que je suis allé planter mon stylo dans un jardin deBabylone.

    Propos recueillis au magnétophone par

    Anne-Sophie Benoit, Octobre 2003.


  • morice morice 24 février 2010 18:01
    LA VÉRITÉ
    Mensuel - 3 euros
    est une publication de La Rose de Téhéran,
    SARL de presse
    Siège social :
    127 rue Amelot. 75011 Paris.
    Directeurs de publication :
    Anne-Sophie Benoit
    Alain Zannini
    Rédacteur en chef : Anne-Sophie Benoit
    Conseiller artistique : Marc-Édouard Nabe.

  • Philou017 Philou017 24 février 2010 18:15

    Pompeusement appelée Philosophe avec une grosse fortune derriere, moi ca me rappelle vertigisement BHL.

    D’ailleurs l’express, spécialiste en vedettes bidonnées, annonce « Le J’accuse d’Elisabeth Badinter »

    Le ridicule à son sommet.
    Plus loin, ca va pas mieux. La société Endemol annonce un comité chargé d’élaborer une chartre pour le spectateur. Qu’y trouve-t-on ?

    "Cette charte a été élaborée par un comité constitué de huit personnalités extérieures à Endemol, dont l’ancienne ministre de la Culture Christine Albanel, aujourd’hui chez France Telecom, la philosophe Elisabeth Badinter, Michèle Cotta, ancienne présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle, et Louis Schweitzer, président de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde).

    Endemol France produit notamment les émissions Secret Story, la Roue de la fortune, Star Academy et Attention à la marche. Elle vient de racheter à la société de production américaine 20th Century Fox les droits de diffusion de "l’Ile de la tentation« .

    Avec des fréquentations pareilles, ca craint.

    Acrimed en rajoute un coup :

     »En tant que présidente du conseil de surveillance de Publicis, Elisabeth Badinter est la garante morale du quatrième groupe mondial de publicité. Environ trois fois par semaine, elle se rend dans le bureau inchangé de son père, au siège de Publicis, où elle peut côtoyer ses deux fils Simon et Benjamin, qui président les filiales Médias et Régies Europe (qui commercialise les annonces publicitaires dans la presse) et Médiavision, son équivalent au cinéma. Ces derniers sont avec Judith, les deux autres actionnaires de la Somarel, la holding de contrôle familiale de Publicis."

    ca fait pas très militante de gauche tout ca. De la gauche Caviar sans biberon ?

    Tiens, un qui pense comme moi :

    Au cours du week-end passé, ce fut un véritable déluge promotionnel qui s’abattit sur les lecteurs des magazines et des journaux. Franchement, un minimum de concertation améliorerait le plan médias de la pseudo-élite, et par conséquent ses retombées … Dans une note précédente, nous évoquions celui du maître ès propagande, à savoir l’obscène Bernard-Henri Lévy ; voyons aujourd’hui celui de la milliardaire réactionnaire Elisabeth Badinter (non exhaustif, forcément) :

    Express (1 page)

    Nouvel Observateur (2 pages)

    Libération (2 pages)

    Point (4 pages)

    Quand cette héritière publie un livre, les colonnes de la presse lui sont immédiatement ouvertes. Le cas qui nous occupe aujourd’hui concerne sa dernière production, où elle repartirait au combat (de salon, rassurez-vous) contre les écologistes (ces adorateurs de Dame Nature), contre les féministes qui ne pensent pas comme elle, contre les adeptes du lien charnel et de l’attachement mammifère, si l’on en croit Emilie Lanez du Point.

    Bref, rien de nouveau dans le crâne de Mme Badinter.

    http://www.alexandreanizy.com/

    C’est curieux ces « philosophes » qui accèdent aux médias des qu’ils claquent les doigts. Pourtant, qu’est-ce qu’elle a de plus Badinter ? un nom ? un carnet d’adresses de bon amis ?


    • morice morice 25 février 2010 10:00

      vou enfourchez un mauvais vélo là. Regardez pourquoi on l’attaque autant plutîôt : ça n’a rien à voir avec ce qu’elle écrit !


    • Bouffie Sainte-Marie 25 février 2010 10:44

      Vous avez quelque chose à vous reprocher Morice ?


    • claude claude 25 février 2010 21:05

      jaloux qu’une femme soit brillante, belle et intelligente, et qu’elle exerce dans des endroits prestigieux, philou ?

      alors, on sort ses raclures de caniveau antisémites ?

      et bientôt élizabeth badinter impliquée dans le complot du 11 septembre ?


  • Blé 24 février 2010 18:56

    Le seule problème que je constate à ce jour pour les femmes c’est d’avoir accès à une indépendance complète c’est à dire pouvoir avoir un revenu digne de ce nom pour vivre seule sans avoir recours à un deuxième salaire. Or, actuellement, la précarité se généralisant, obtenir son indépendance financière est difficile pour les femmes et les hommes. Donc la maternité se trouve être inclue dans un contexte où l’essentiel n’est pas l’épanouissement de la femme ou de l’homme mais l’épanouissement du capitalisme.

    Madame Badinter a un bouquin à vendre, quelque soit son contenu, elle a un point de vue d’une personne qui n’a pas de fin de mois difficile, elle n’est pas dans un rythme de vie fait par des hommes pour des hommes. Elle vit dans une bulle mais je doute qu’elle en est réellement conscience.

    Le « travail fantôme » des femmes de milieu populaire (selon Illich)est un des piliers du capitalisme, de l’enrichissement de la bourgeoisie et cela ne date pas d’hier.


    • Gueudin 24 février 2010 21:17

      Or, actuellement, la précarité se généralisant, obtenir son indépendance financière est difficile pour les femmes et les hommes.

      Merci d’inclure les hommes.

      Donc la maternité se trouve être inclue dans un contexte où l’essentiel n’est pas l’épanouissement de la femme ou de l’homme mais l’épanouissement du capitalisme.

      Juste. Avez vous entendu parlé des crêches en entreprise ? On ne me fera pas croire qu’elle sont la pour l’épanouissement des mères (ou pères), certainement plus pour avoir un travailleur plus disponible.
      Quand aux aménagements d’horaires que Badinter oppose au congés de maternité (quel culot !), je me demande si elle se rends bien compte de la vie de ces mères qui font plusieurs aller - retour par jour entre leur enfant et leur lieu de travail.
      Et le coup des pots pour bébé ! Quel scandale ! On doit faire bouffer de la merde industrielle à nos gosses sous prétexte que Mme Badinter à une vision de la famille d’un autre temps ? Chez moi, on bosse tout les deux, on crache à contre coeur pour la crêche et on rame tout les deux pour faire tourner la maison.
      De plus, Mme Milliardaire de mes deux, je cuisine tout les jours malgré que je sois un homme, je n’ai pas de petit personnel pour le faire.


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