mardi 6 août - par DerWiderstand

MACRON et le ricanement du JOKER, comment la foire démocratique prépare l’avènement du trans-politique

Nous nous battons et débattons à l'aune d'outils politiques sans nous rendre compte que l'ère de la politique est peut-être derrière nous. Nous rentrons, avec Macron, dans l'ère du "trans-politique".

Contre l'armée britannique, les Zoulous ont certes remporté une bataille avec des arcs et des flèches. Mais le Zoulouland a été détruit... Nous en sommes là : des Zoulous face non plus face à une armée supérieure en nombre, mais face à des Banques-Etats, face à l'Intelligence Artificielle, face à des sinistres jokers qui jonglent avec nos démocraties comme avec des grenades.

Le Joker incarne un type de dérision pathogène nécessaire au nouvel ordre mondial

L'étrange moment historique que nous avons la disgrâce de traverser est-il le fait du parti de la discorde ou de la volonté d'une présidence avariée ? Les temps sombres inclinent à prendre de la distance par rapport au temps médiatiques, à recourir à l'éclairage de la bougie. On découvre alors les ombres chinoises d'un pouvoir cybernétique qui agit depuis longtemps contre l'ordre cosmique de la société, contre la beauté et la tradition. Alors, politique de gribouille d'un communiquant narcissique parvenu au pouvoir ou agenda mondial cyber-planifié ?

Quelle que soit l'option choisie, tenons pour hypothèse que le macronisme ne relève pas plus du champ politique que l'art conceptuel ne relève de l'art : l'ère du trans-politique est ouverte. Il y a une erreur sur la marchandise, fatale à notre compréhension et à notre survie. Cette confusion des genres nous maintient dans l'illusion des lendemains qui chantent. L'enchaînement des événements récents, répression pandémique, tambouille politicienne, élections confiscatoires, détournement diversitaire des JO, montre que nous avons quitté le champ de la politique - même politicienne - pour entrer dans autre chose. Dans cette séquence, il s'agit de maintenir un état de stupeur permanent. Mais il y a aussi et surtout un arrière-plan beaucoup plus froid et planificateur ; en d'autres termes, un agenda globaliste. L'utopie « diversitaire », mis en exergue par Mathieu Bock-Coté, sert moins la diversité qu'à « faire diversion ».

La discrimination de ces deux moments, un temps court et médiatique, un temps long et mécanique, relève sans doute d'une stratégie globale : la trans-politique. Ce n'est qu'au terme d'une longue réflexion inspirée sur l'art conceptuel (que l'on pourrait appeler du « trans-art »), aidé par la lecture de l'ouvrage « L'imposture de l'art contemporain », que le plan s'est pour moi révélé au grand jour. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'y a aucune place laissé au hasard, aucune circonstance atténuante. Juste l'adaptation à ce qui advient selon un plan d'effacement de la société inscrit depuis 200 ans dans la culture d’État. D'un certain point de vue, la célébration unanime de la tour Eiffel, de la Marseillaise et du bonnet frigien est déjà une victoire wokiste, emblèmes appartiennent à une révolution qui pourra apparaîtra dans l'avenir comme le première révolution colorée de l'Histoire. Une attaque frontale contre le pays réel. La révolution wokiste s'inscrit dans son sillage, utilisant selon les séquences historiques le sentiment nationaliste ou la haine de soi. Aujourd'hui, la dérision de toutes choses, tout en mettant en place une politique répressive, implique le recyclage des faux symboles de 1789.

Même si la déconstruction de tout ce que nous aimons implique la mise au pouvoir de bouffons pathétiques, on commettrait cependant une erreur de compréhension à invoquer en toute circonstance la théorie du « complot ». L'effet cybernétique de la « société du spectacle » mise en lumière par Guy Debord permet un octave de compréhension autre. Il suppose l'existence d'une matrice technomorphique autour duquel tout ce spectacle tourne.

Il explique pourquoi l'électoralisme est devenu, lui aussi, une sorte de jeu de foire. On nous demadne d'attraper avec des crochets des nounours derrière une vitrine. Les élections confiscatoires récentes ont bien démontré ceci : rien ne peut sortir des urnes car le vote fonctionne sur la logique des pièces qui se poussent en dégringolant les uns sur les autres. De toutes façons, le système a fait en sorte que l'opposition elle-même a renoncé à être un contre-poison. A peine une opposition contrôlée. Il est difficile de comprendre comment fonctionne ce pouvoir cybernétique sauf à regarder l'art contemporain. L'"AC" est peut être même le miroir de tous les autres miroirs. Le symptôme de tous les symptômes. En cela, nous pouvons qualifier ces oeuvres d'artefacts « trans-artistiques ». Lorsqu'on a cessé d'écouter les échos merveilleux de l'âme, l'art devient vite une compensation égotiste, un slogan militant. L'art a vocation à nous rendre "contemporains d'Homère" et non du parking du prisunic. L'art conceptuel est a bien des égards l'art de la post-modernité. Un art qui se fait passer pour nouveau alors qu'il ne fait que tourner autour du rond-point duchampien depuis cinquante ans. A bien des égards, la post-modernité conceptuelle est le contraire de la modernité qui est une spirale, une tension dynamique entre le passé et l'avenir, et non un rond-point.

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l’art conceptuel est à l’art ce que la trans-politique est à la politique. Je propose d’ailleurs de le baptiser du trans-art.

En tout cas, la très lourde erreur consiste à appliquer les critères esthétiques de l'art à ce qui n'en est pas, à ce qui nie la beauté, c'est à dire l'horizon ; l'âme, c'est-à-dire la boussole ; et la nature transfigurique de l'oeuvre, c'est-à-dire la magie. C'est là non seulement une erreur de jugement, mais même une faute morale. Nous louons ceux qui ont le courage de dire les choses et l'intelligence de la démonstration. A mon sens, il est tout aussi fatal de juger le Macronisme à l'aune de critères politiques traditionnels que de juger l'"AC" à l'aune de critères esthétiques. Le Macronisme est autre chose. Emmanuel Todd, spécialiste de l'économie, affirme que "Macron ne comprend pas ce qu'il dit". Tel un drogué, il ne comprends pas les mots qu'ils prononcent. Il agit comme l'agent de « com » d'un grand groupe industriel. A moins d'employer un mot pour un autre, n'employons donc pas le terme « politique ». Le bilan du Macronisme : la casse sociale, l'effacement des résistances immunitaires, individuelles et collectives,est une étape d'un processus enclanché avant lui. La seule différence est que le plan est maintenant visible. Tout ceci est certes plus simple à intuiter qu'à démontrer. La cyber-stratégie est d'autant plus masquée qu'elle agit toujours par degrés et étapes : de la culture à la guerre. Il n'y a qu'une différence de degrés et non de genre entre la guerre culturelle et la guerre belliqueuse. En fin de mandat, Macron pourrait très bien déclarer ouvertement la guerre à la Russie avant de prendre la fuite. Ne disons pas que les chefs d’État seraient dépassés par les événements ; ce sont eux qui ouvrent les vannes de l'immigration massive, qui saccagent le socle industriel d'un pays, qui détricote la société, qui creuse la dette afin de détruire le barrage. Cela n'est pas le fait d'une machine, mais de quelques hommes élus et non élus. Certes. Mais cela n'exclut pas non plus l'existence d'un autre plan, cybernétique celui-là. Dans ce plan, l'art contemporain trans-artistique agit comme la fissure dans le barrage ; le tsunami migratoire fait le reste.

L'injonction contenue dans l'artefact de l'AC repose sur la même logique : créer une faille cognitive qui va permettre l'effondrement de l'édifice, par déflagrations. La cérémonie d'ouverture des JO est intéressante à observer en détails. Une cérémonie somp-tueuse ponctuée de provocations totalement hors de propos du sport. Vu de loin, le spectacle a pu subjuguer par le faste et les lumières. Le piano en feu sur la Seine scénarisée a pu émouvoir ; le cheval d'argent a pu éblouir ; les intonations de voix de la chanteuse ont pu faire frémir le monde entier. Avec un budget léonin de 122 millions d'euros (8 milliards d'euros pour l'ensemble des JO), on ne s'attendrait pas à moins. Bref, le public a pu être émerveillé. En fait, il n'y a vu que du feu.

Il y aurait eu bien d'autres scénographies à réaliser, moins couteuses et plus propices à explorer la symbolique solaire de la barque traversant Paris. Par exemple, un passage de flambeau entre la déesse Isis et Sainte Geneviève, relais symbolique du paganisme au christianisme. Au lieu de cela, nous avons eu des éléments disparates sans unité scénographique mais avec un fond d'écran très sombre.

La scène de Dionysos entouré de drag-queens a pu choquer. La parodie de la Cène n'est pas seulement un blasphème. Je dirais même que le blasphème en cache un autre, plus inavouable : l'effacement de l'homme blanc. Apparaît en effet un chanteur de second plan, interprétant une chanson quelconque, bref, le parfait idiot du système. Le seul homme blanc de la cérémonie est peint en bleu. Il y a encore 20 ans, cela aurait étonné tous le monde de ne voir sur scène que des étrangers ou binationaux. Des drag-queens. Aujourd'hui, personne ne s'en émeut. Que les antiracistes professionnels ne se réjouissent pas trop vite ! La dérision à l'endroit de la sexualité orthodoxe par la promotion de "trouple" et du "queer" n'aide pas les minorités, elle les instrumentalise. Ce qui est différent. En fait, l'homosexualité joue le rôle de la marge dans la majorité, un seuil à partir duquel la norme se définit. Elle joue donc, comme toutes frontières, un rôle essentiel de limite.  Les sociétés traditionnelles n'ont d'ailleurs jamais persécuté l'Homosexuel perçu comme un être spécial, marginal ou une pythie. Vue sous cet angle, on comprend que la normalisation de l'homosexualité pose un problème évident ; sa dérision clownesque, aussi. La parodie drag-queenesque des JO vise à désacraliser aussi bien la norme sociale que par la marginalité sexuelle ridiculisée. Le but est de détruite une frontière, une de plus.

JPEG Pour quelle raison ? La réponse est apparement paradoxale : afin d'installer un monde-frontière omniprésent, il faut faire tomber les frontières naturelles et culturelles ; famille, nation, conscience individuelle, identité sexuelle, etc. Le monde de l'entrave permanente, c'est le monde technoscientifique, double du monde organique. On ne peut pas comprendre cette cérémonie des JO sans prendre en compte l'étape qu'elle anticipe, qui n'est non pas humaniste mais transhumaniste. En effet, la dinguerie queenesque des JO, visionnée par des milliards de gens, est une instrumentalisation des minorités sexuelles et raciales, elle ne les sert pas, bien au contraire. Comme l'avait compris Aldous Huxley, l'étape finale de la foire trans-sexuelle consiste à remplacer l'homme par la machine. Nous pouvons imaginer les JO de l'Intelligence Artificielle du futur. Les catégories actuelles d'éthero, homos et autres, seront remplacées par les catégories robots, humains et hybrides bio-technologiques. Dans l'avenir, les mouvements de lutte ne défondront plus les ouvriers, ni les homos, mais les humains accusés de trans-phobie ou de techno-phobies. Le glas de l'Homme aura alors sonné. Telle est sans doute la finalité du système. « Transcendance » la dystopie de Christopher Nolan de 2014 contient un scénario d'inclusion homme-IA. Film qui sonne comme un avertissement pour l'avenir. 

Un travail de confusion mentale est nécessaire pour parvenir à ce cyber-monde apocalyptique. A sa manière, le spectacle d'ouverture des JO de 2024 prépare déjà les jeux de 2124 de l'IA quand les catégories sexuelles setont remplacées par des catégories bio-technologiques. Il y a peut-être des relents "satanistes" dans certaines mises en scène, en tout cas de la provocation revendiquée, un mauvais goût certain, et de l'insulte à la raison lorsque le metteur en scène – autre pion dans l'échiquier macroniste - ose déclarer avoir cherché à « réconcilier » les Français ; c'est du "Jolly" ! L'image de la reine de France qui chante sa propre décapitation sur fond de musique « métal » (sorte de « guillotine » sonore) cherche, à l'instar de l'art conceptuel, a créer la suspension, ouvrir une faille cognitive dans le public. - Il est dans l'ordre des choses que les bouffons se moquent des rois. La moquerie ne me choque pas, moins que la stratégie cachée, le plan qui n'est jamais conscientisé, y compris par ses idiots utiles au système. On il pris conscience que la promotion de la drag-queen (drag reine) implique la dérision autour de la reine. Entrer dans les JO pour y distiller une propagande grossière, dissoudre l'Assemblée nationale et organiser des Élections à la va-vite relève de la même stratégie de sidération.

J'insiste : l'erreur fatale serait de prendre cet art pour de l'art ou le macronisme pour de la politique, même politicienne. En fait, tout cela relève d'une autre chose. En prenant de la hauteur, nous comprenons que le pouvoir mondialiste n'est pas seulement le fait d'individus calculateurs, mais aussi d'une « cybernétique », auto-mouvement lié aux forces de l'argent et de la techno-science. De ce point de vue, les Macron et Trudeau et autres Youngs Leaders, sont à la fois des tireurs de ficelles et de sinistres pantins. On observe que la trans-politique cybernétique génère deux types de dirigeants ; d'un côté, des grabataires séniles du type Biden ; de l'autre, des Peter Pans arrogants, de type Macron.

La littérature populaire expose, depuis la nuit des temps, des occurrences de tel tyran. La reine Grimhilde de la légende de Blanche Neige, Arthur Frayne du film Zardoz, et plus récemment le Joker de Batman. Comme le Joker, Macron est un clown triste et machiavélique. Il n'a pas besoin d'appartenir à une secte aux rites occultes ; il est un néo-libéral intégral. Non pas que les loges noires n'existeraient pas, mais que la caste néo-libérale sans foi, ni loi, suffit à réaliser leurs rêves. Appartement aux Young Global Leader, ils se croit investi d'une mission post-nationale. Mais ces commenditaires ont la dérision dans l'âme, la profanation dans le sang, mais aussi la trahison ; l'Histoire est remplie de retournés et de collabos lorsque le pouvoir change de mains.

Dans cette atmosphère de dérision généralisée, de turbo-capitalisme débridé, d'élection confiscatoire sur fond d'anti-fascisme de théâtre, il reste plus que jamais à nous regrouper en cellule de résistance. Tout organisme vivant agit de la sorte. Il faut insister sur le fait que le Macronisme ne relève pas plus de la politique, que l'AC ne relève de l'art. La joyeuse société arc-en-ciel n'est elle-même qu'une étape transitoire vers une post-humanité assistée par l'IA. Contre ce trans-processus, il convient de chercher à nous prémunir du laid et du corrompu derrière le bouclier du beau et du vrai éternels. Les artificiers de l'Apocalypse peuvent bien organiser les jeux de la Bête, il arrive que leurs pétards de foire leur explosent dans les mains.

Entendons cette ultime supplique qui retentit du fond d'une civilisation humiliée et crucifiée : « Père, ne leur pardonne pas, car ils savent ce qu'ils font ! ».



22 réactions


  • Legestr glaz Legestr glaz 6 août 09:22

    De bonnes choses et des moins bonnes dans cet article.

    « Trans politique », peut être, mais « qui » décide des orientations économiques pour la France ? De la politique migratoire en France ? De la politique agricole et de la pêche en France ? De la politique industrielle ? Qui décide de la réduction du nombre de régions françaises ? 

    La destruction de la structure familiale a des avantages. Cela permet d’isoler et d’éloigner encore un peu plus les gens les uns des autres. De les empêcher de communiquer et de réfléchir ensemble. Les « foules » ne se comportent pas du tout comme les « individus » pris isolément ou en petits groupes. Relire « psychologie des foules » de Gustave Le Bon. Un monument. Depuis, la psychologie sociale est à l’oeuvre. Relire Edward Bernays « propaganda ». 

    Si dans un article comme celui-ci, qui évoque la « politique » et le « marcronisme », il n’est pas à une seule reprise question de l’Union européenne, c’est que l’auteur n’y a vu que du feu : parce que la France appartient à un système « supranational ». Ainsi, parler du « marcronisme » français, dans un système supranational, c’est passer totalement à côté du sujet.

    Quant à des JO de robots, il faudra de « l’énergie disponible » pour cette affaire. Et, semble t-il, les pics de production dans tous les domaines énergiques ont été atteints.

    Aurore Stéphant | Réalités minières et limites matérielles


    https://www.youtube.com/watch?v=LXuE0mg6NBQ



    • Legestr glaz Legestr glaz 6 août 10:10

      @Legestr glaz

       Et lorsque l’on prend connaissance de ceci sur le fonctionnement de l’Union européenne, il est difficile de croire encore au « pouvoir » des Nations.

      La souveraineté des nations est minée par des institutions supranationales. Si cette lapalissade peut sembler abstraite, sa réalité est tangible et faite de freins et autres sanctions empêchant les États de menée des politiques internes à défense de leurs intérêts. L’Italie vient encore une fois d’en faire les frais. Et la facture pourrait bien être salée.

      En 2019, le gouvernement 5 étoiles avait instauré un revenu de citoyenneté destiné à lutter contre la pauvreté et à favoriser l’insertion sur le marché du travail (1). D’un montant compris entre 480 € et 9 360 € par an, il était soumis à certaines conditions comme ne pas dépasser un certain seuil de ressources financières, et être italien ou ressortissant d’un État membre de l’U.E. ou d’un État tiers en possession d’un permis de séjour longue durée, résidant en Italie depuis au moins 10 ans et de manière continue durant les 2 années précédentes.

      C’est cette dernière condition que la Cours de Justice européenne conteste. Elle entraînerait une “discrimination indirecte” aux étrangers, et serait “illégale” parce qu’elle violerait l’article 11, de ladirective 2003/109/CE, relative au statut des ressortissants de pays tiers résidents de longue durée :

      “1. Le résident de longue durée bénéficie de l’égalité de traitement avec les nationaux en ce qui concerne :

      (d) la sécurité sociale, l’aide sociale et la protection sociale telles qu’elles sont définies par la législation nationale”

      Avec l’arrêt rendu le 29 juillet dernier (C-112/22 CU et C-223/22 ND), la Cour de justice de l’Union européenne, interpellée par le tribunal de Naples, peut ainsi rouvrir une série de recours d’immigrés extra-européens rebutés de leur demande de revenu de citoyenneté, qui avaient été clos par les autorités italiennes. Cela pourrait en coûter à Rome jusqu’à 3,1 milliards d’euros, selon les évaluations de l’organisme de sécurité sociale national (INPS). Autant dire un massacre pour les finances publiques et le contribuable italiens.

      Les marges de manœuvre des nations, déjà limitées aux seules affaires courantes, se réduisent chaque jour comme une peau de chagrin. Sans remettre en question des traités et conventions internationaux, il leur est impossible de mettre en place quelque décision que ce soit sur leur territoire, rendant le caractère anti-démocratique du “machin bruxellois” manifeste. Les campagnes électorales vantant quelque changement de cap sans prôner la sortie de ces mêmes traités sont donc de vastes bluffs visant à faire perdurer un système qui ne fonctionne sans autre fin que son propre fonctionnement.


  • DerWiderstand DerWiderstand 6 août 10:05

    Merci pour votre réponse. Je vais réfléchir à tout cela...

    Macron gouverne deja la France en président de l’Europe qu’il se rêve d’être. C’est evident poir nomvge de francais. La Suisse peut être un pôle de résistance à l’euro-mondialisme.

    Quant aux minéraies - votre spécialité ? - je connais un peu la situation alsacienne. Je peux vous envoyer un article. Avec un courriel, je vous l’ envoie, si vous le souhaitez.

    Bien à vous et encore merci pour votre eclairage. FA. 


    • Legestr glaz Legestr glaz 6 août 10:13

      @DerWiderstand
      Je connais parfaitement bien le fonctionnement des Institutions suisses. Pour les minerais je vais me fier à ce que dit Aurore Stephant. Merci.


  • ricoxy ricoxy 6 août 11:03

     

    « Contre l’armée britannique, les Zoulous ont certes remporté une bataille avec des arcs et des flèches. »

     

    Et que penser du président ukrainien Zoulousky, qui se bat contre Poutine avec ses flèches à lui (bite, drones, etc.) ?

     

    « d’éthero, homos et autres, seront remplacées par les catégories robots, humains et hybrides bio-technologiques ».

     

    Pour l’instant, l’on a affaire aux homos sapiens, aux hétéros sapiens et aux travelos sapiens. A quand les robots sapiens ?

     


  • DerWiderstand DerWiderstand 6 août 11:50

    Robots sapiens : une expérience qui fera flores ! 


  • Seth 6 août 13:54

    Ce qui m’étonne beaucoup c’est que Butch au centre du tableau de la Cène et qui est lesbienne n’en ait pas profité pour se costumer en drag king comme le laisserait supposer son nom (car oui, c’est son vrai nom smiley)


  • Le hand-ball le terrain fait 40*20 .

    Les buts font 2*3 ; les poteaux 8 cm soulignés par un marquage discontinue de rectangle blanc / rouge ou blanc / noir .

    Hé tête de déviant il n’y a jamais eu de marquage discontinue, rectangle rose / noir .

    Macron tu te fous de la gueule du monde , ORDURE .

    La FIHB, FFHB sont devenues des sacs à purin . Des dirigeants plus sodomisés que les phoques .

    TRANSGRESSION ...TRANSGRESSION ...TRANSGRESSION ...TRANSGRESSION ...TRANSGRESSION ...TRANSGRESSION ...

    Bien évidemment les médias et ses ordures de présentateurs , présentatrices, journalopes ne font aucune remarque ...

    -----------------------------------------------------

    Ceci dit, un jour je me suis arrêté devant un banc de publicité fait un journal local !

    Il était tenu par un homme . Et j’ai posé ma question .

    Pourriez vous m’expliquer comment vous fonctionnez en tenant compte de la propagande imposée par le gouvernement ?
    Quelle est votre taux de vérité dans vos articles ?

    Le monsieur c’est raidit et ma gratifié d’une fin de non-recevoir.

    Bonne journée .




  • https://larevuedesmedias.ina.fr/48-pays-pratiquent-le-trolling-commandite-par-letat

    Qu’est-ce qu’une « ferme à trolls » ?

    Jane Lytvynenko : Lorsque nous parlons de fermes à trolls parrainées par l’État, nous parlons en réalité de personnes payées par des pays pour répandre la désinformation afin d’affecter le discours public et qui utilisent Internet essentiellement à des fins de propagande. On parle aussi de cybertroupes.

     

    Depuis quand ces fermes existent-elles ?

    Jane Lytvynenko : À notre connaissance, les premières fermes ont commencé à être exploitées en 2014. Mais avec le temps, nous en avons vu paraître de plus en plus dans le monde entier. Ainsi, par exemple, en 2017, l’Oxford Internet Institute a recensé 28 fermes à trolls parrainées par des États dans le monde entier. Toutefois, dans un rapport de suivi publié en 2018, nous avons constaté une forte croissance, de 28 à 48, du nombre de pays qui pratiquent le trolling commandité par l’État. Cela signifie que ce problème prend de plus en plus d’importance et que le phénomène est très probablement efficace.


  • Eric F Eric F 7 août 09:14

    C’est donc Le Grand Bordel Transpolitique


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 7 août 23:32

    Je trouve votre article très intéressant.

    Concernant l’art contemporain, je suis d’accord et pas d’accord. Il reste de nombreux domaines où l’art contemporain reste créatif et entraine le rêve, la surprise, l’autrement que soi-même, l’élan vers l’imaginaire. De vraies œuvres créées par de vrais artistes.

    C’est la partie visible, institutionnelle, que je nommerais plutôt « néo-duchampisme » qui relève de la supercherie, de ce que j’appelle la « plus-value immatérielle ». Vous achetez un radiateur électrique*, par exemple, vous le mettez au Musée, vous l’intitulez « Point médiant », avec un texte sibyllin, (« Point Médian représente le signe du mouvement dans l’immobilité en rapport avec le sens de la linéarité du temps, à la base du questionnement de tout être humain sur son devenir », par exemple) si vous avez un nom reconnu, vous pouvez le vendre plusieurs centaines de milliers d’euros ou plus suivant votre cote. Vous créez de la plus-value et vous contentez les institutions.

    La trans-formation que vous dénoncez n’est pas tant celle des mœurs, que celle du passage d’un capitalisme matériel à immatériel, qui permet de ne plus utiliser la main d’œuvre désormais pour lui inutile.

    Il s’agit alors d’éliminer progressivement les classes moyennes et laborieuses, d’éclater les solidarités, de déclasser une partie de la société, désormais considérée comme archaïque, dépassée, voire inutile. L’ouverture des JO constitue en cela un signe, un message, envoyé à ces couches dominées de la population. en leur disant : votre culture n’a pas de valeur, vous n’êtes rien. La culture inclusive exclut, et à dessein, ces strates de la population afin qu’elles se sentent déconsidérées. Il ne s’agit d’ouvrir des droits à des minorités, il s’agit d’afficher une rupture de valeur. Le message est alors le suivant : « vos valeurs ne sont pas les nôtres car elles ne valent rien, vous, spectateurs des classes dominées, n’êtes rien, et nous sommes tout ».

    Ce n’est pas Macron, qui décide cela, il n’est qu’un vecteur. C’est l’oligarchie techno-pharmaco-financière qui veut optimiser ses profits via l’élimination du matériel.

    D’ailleurs ceci, vous le notez à raison dans votre article : il s’agit bien d’un turbo-capitalisme techno-centré. Turbo-capitalisme qui peut à terme déboucher sur une société fasciste qui finira par nier les droits de l’homme à ceux qu’elle exclut, comme à Gaza, qui peut être vu comme un laboratoire.

    Il est de la plus haute importance que nous puissions réfléchir à ces phénomènes à la fois nouveaux, brusques, complexes, afin d’alerter et de trouver des moyens d’en contrer l’évolution délétère.

    _

    * Je ne dis pas cela par hasard, j’avais vu exposé un radiateur électrique, semblable à celui que j’avais chez moi, au Grand Palais à une FIAC (je ne sais plus en quelle année c’était, mais le ministre de la culture de l’époque, Jacques Toubon, semblait avoir été touché par la grâce devant cette œuvre. Je n’étais qu’un témoin anonyme). Par contre le titre et le texte sont hors de ma mémoire et réinventés.


    • DerWiderstand DerWiderstand 8 août 05:31

      Jean-Paul Foscarvel, tout d’abord merci pour votre message, lui aussi intéressant.
      Nous sommes d’accord sur l’essentiel. Ma critique de l’art concerne surtout l’art conceptuel. L’acronyme « AC » est ambigu car il colle aux deux expressions. Le système joue toujours sur les signifiants, pour tromper l’attention. Lui faire passer une réalité pour une autre et installer sa propagande. 

      Difficile de développer à fond, tout cela a été developpé par Aude de Kerros. Voyez sur internet. 
       
      Idem : la cérémonie des JO n’est pas une cérémonie mais un spectacle dont le sujet n’a rien à voir avec le sport. Idem avec Macron qui agit comme mangeriat d’entreprise, pas en politique. .


    • Maître Yoda Maître Yoda 8 août 16:02

      @Jean-Paul Foscarvel

      Le message est alors le suivant : « vos valeurs ne sont pas les nôtres car elles ne valent rien, vous, spectateurs des classes dominées, n’êtes rien, et nous sommes tout ».

      Cela sonne juste, merci.

    • stappy 9 août 12:22

      @Jean-Paul Foscarvel

      La trans-formation que vous dénoncez n’est pas tant celle des mœurs, que celle du passage d’un capitalisme matériel à immatériel, qui permet de ne plus utiliser la main d’œuvre désormais pour lui inutile.

       

      Bonne et vaste question.

      Le capitalisme « en marche » est celui des start-up, de l’armement, du numérique, de l’hyper logistique, du transport, d’un très petit nombre d’agriculteurs … Il a besoin d’un personnel très qualifié mais peu nombreux relativement à la population mondiale.

      Que deviennent « les autres » ?

      Revenu universel permettant de maintenir la tête hors de l’eau, guerres dévastatrices tuant des centaines de millions ?

      L’oligarchie s’amuse avec ses jouets, ses technologies, la compétition au sommet genre JO des technos et de la finance.

      Mais que deviennent les « peuples » ?

      Je n’ai pas de réponse à cette question.


  • Enki Enki 8 août 14:54
    Le jour où les mots n’auront plus de sens, nous aurons gagné.
    Joseph Goebbels

    Hannah Arendt avait aussi expliqué, parmi d’autres, que dans un système qui nourrit le mensonge permanent, non seulement on ne distingue plus le vrai du faux, mais tout propos est dévitalisé d’avance. 

    Macron est un enfant du marketing, de la manipulation mentale normalisée depuis un siècle, généralisée depuis, amplifiée. l’Etat est dirigé depuis McKinsey et son nudge. Sarko et Hollande tortillaient encore des fesses quand ils mentaient, pas Macron et le système advenu, ils respirent ainsi.

    Question a été posée au Chat GPT : comment manipuler mentalement les opinions dans un pays ?

    https://x.com/lgs357/status/1817646947186176187

    Non seulement l’agent conversationnel fournit un plan détaillé, mais on en constate l’avancement.

    Et ce n’est pas neuf, c’est déjà expliqué dans « Le politique », d’Aristote.

    L’agenda mondialiste a été annoncé : « Vous n’aurez plus rien », de Schwab. Il s’agit de déclencher les crises permettant de récupérer tous les actifs des pays, jusqu’à nos corps avec les brins d’instructions génétiques imposés depuis le covid. Le même qui a dit que nous aurons tous une puce dans le cerveau ne parle pas depuis l’hôpital de Saint Anne avec un entonnoir sur la tête : les chefs d’Etats vont lui rendre compte chaque année à son forum. Quand l’oligarchie aura tout récupéré, ou volé, imposé l’argent numérique et le crédit social, la dette mondiale portée par les fonds de pensions pourront être ainsi débarrassés cars ils seront directement gestionnaires de tous nos biens. Y arriveront ils ? La suite le dira. La formation du Sud Global et l’avancement d’un moyen monétaire d’échange alternatif au dollar ne va pas dans leur sens.

    En tout cas, il y a deux appuis solides :

    - La destruction et l’avilissement des valeurs, même les plus essentielles permettant une vie commune en société, dont le wokisme est la dernière manifestation. Les warnings on été greffés dans nos cerveaux : protester déclenche en nous que nous sommes des extrêmes droites, fascistes et complotistes.

    - L’immigration d’une population générant la violence, affirmative d’une culture et des normes de l’islam, qui n’ont rien à voir avec celles avec lesquelles vivent les habitants d’Europe. Et il n’y a déjà plus de solution avec ça.


  • DerWiderstand DerWiderstand 8 août 15:25

    A Méditer.


  • stappy 9 août 11:09

    Article original, intéressant.

    Ces JO ont deux faces : un événement mondial très réussi organisé par la France. Ce pôle mondial du tourisme qu’est devenu notre pays mérite sa réputation. Remarque ironique : ce patrimoine incroyable qui attire le monde entier a été créé pour l’essentiel avant la Révolution, mis à part le Grand Palais, la Tour Eiffel et le Trocadéro.

    L’autre face est le spectacle donné à voir au monde entier, spectacle portant la signature de l’oligarchie et de son porte-voix, Macron.

    Spectacle conçu d’abord comme un message idéologique annonçant le monde qui vient. Du moins la vision occidentale de ce monde, celle qu’en ont ses dirigeants. Attali le lucide n’a pas tort : ça passe ou ça casse, on le saura dans quelques années. Finkelkraut pousse sa gueulante, normal. Enthoven est aux anges, normal également.

    Le mainstream parle de 85 % de Français satisfaits : à analyser plus finement (sondés habitant l’île de France). Mais pourquoi pas : les Français semblent comme tétanisés par le déclin du pays amorcé il y a 40 ans. Ce spectacle dit simplement que ça va continuer, qu’on va devenir les clowns de la planète (ou les hôteliers comme disait Attali, toujours lucide), que les touristes viendront encore plus nombreux, comme on va au zoo.

    Aucun rapport entre ces deux faces de l’événement, sinon qu’il s’agit des deux faces d’un seul et même pays, le nôtre. Le peuple et l’oligarchie.

    L’auteur a raison, on entre dans l’ère du trans-politique. La démocratie (l’Etat de Droit, c’est encore autre chose) est un théâtre devenu un peu dérisoire tant les forces qui gouvernent le « système » échappent à la volonté du peuple. Le Numérique, l’Economie mondiale, la Finance, la montée du Sud global, la Guerre, l’Immigration, les Biotechnologies, les Médias … ne sont pas du ressort du peuple.

    D’autres forces, d’autres mécanismes se sont substitués à la démocratie. Toutes les polices (celle armée, celle de la pensée, celle juridique avec ses incitations à la haine dès qu’on met en cause le « système » …) répriment toute contestation un peu sérieuse du « système ».

    La notion de « pouvoir cybernétique » de l’auteur va dans ce sens. L’oligarchie, même si elle ne maîtrise pas tous les processus, loin s’en faut, y est favorable car dans un contexte de croissance mondiale (3%), cette oligarchie ne cesse de s’enrichir.

    L’art conceptuel, le trans-artistique, le trans-politique sont des symptômes de l’évolution du capitalisme en pleine dynamique de destruction/construction, de nihilisme créatif. Le peuple ne comprend pas bien ce qui lui arrive (jusqu’à ce qu’il dise STOP), l’oligarchie non plus tout en agissant dans le sens de ce qu’elle croit être son intérêt. On est en plein brouillard.

    Restent nos paysages (que l’on détruit) et notre langue (qu’on appauvrit). Triste époque.

    Signé stappy, en fait Fanny qui n’a plus accès à son compte, le contact Ago ne répondant pas à ses appels demandant de recevoir un e-mail pour rétablir un mot de passe et son accès à Fanny.


    • DerWiderstand DerWiderstand 9 août 16:43

      Bonjour Fany alias Stafy. Merci pour votre commentaire. Il y aauraiten effet beaucoup à dire sur cette cybernétique auto-motrice. Peut être est-ce le centre autour duquel tourne notre société ? Il y a des sites qui abordent cette question. Tout cela demande du recul sur le temps médiatique. Je peux vous envoyer ces articles si vous le voulez. Voici mon courriel au cas où : [email protected]. Bien cordialement, F. 


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