vendredi 22 février 2019 - par LATOUILLE

Macron instrumentalise l’antisémitisme

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 Heureusement que Alain Finkielkraut est passé devant des manifestants le 16 février dernier. Cherchait-il la provocation comme semble-t-il il aime le faire ? Peu importe, les insultes dont il a été l’objet sont intolérables comme le furent celles lancées par la Ligue de Défense Juive à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon le 28 mars 2018 lors de la marche en souvenir de Mireille Knoll. Là, nous relevons une action à géométrie variable pour les procureurs macroniens : le Parquet de Paris ouvre une enquête alors qu’il n’y a pas eu de plainte de la part de Monsieur Finkielkraut alors que dans le cas « Mélenchon » ce fut le silence, mais Alain Finkielkraut n’est pas un opposant politique de Monsieur Macron quant bien même seraient-ils en désaccord. Alors, en cette période de crise pour la monarchie macronienne ‑ce n’était pas le cas en mars 2018‑ tout semble bon pour faire croire que la France est unie, qu’elle fait bloc, notamment derrière son « monarque », alors que depuis le mois de novembre nous ne voyons que de l’éclatement, du clivage, de la haine. Monsieur Macron, comme François Hollande en 2015, a été dans l’obligation de se saisir de cet évènement et de s’adresser à la société, en jouant sur l’émotion qu’un tel évènement suscite, comme le Père protecteur, comme le garant des valeurs morales de la République aurait le devoir de le faire… Toutefois les insultes adressées à Alain Finkielkraut ne sont pas clairement antisémites : « Grosse merde sioniste », « nous sommes le peuple », « la France elle est à nous ». Pourquoi les qualifier d’antisémites comme le fait la revue L’Arche[1] sur son site[2] : « Les violentes injures antisémites lancées samedi par des « gilets jaunes » contre le philosophe Alain Finkielkraut ont suscité ce week-end une vague de condamnations, avant des rassemblements mardi à Paris et Lyon contre l’antisémitisme, à l’appel de 14 partis politiques. »

 

Dans un pays où l’antisémitisme peut être vu comme une sorte d’hérédité sociale mais masqué par le sceau de maladie honteuse qu’il est, personne ne s’avoue antisémite mis à part quelques fous. Pourtant les antisémites -à tous les degrés de la connerie et de la certitude‑ sont nombreux et souvent pas là où on le croit. Cette fois ce ne sont pas des insultes avec un vocabulaire clairement antisémite qui ont été proférées, Alain Finkielkraut a été traité de sioniste. Alors, faute d'insultes clairement antisémites Emmanuel Macron vint nous expliquer que l’antisionisme est désormais une forme moderne ou modernisée de l’antisémitisme, avant lui, en 2016 au banquet du CRIF, Manuel Valls avait fait de même comme le rapporte et le commente la revue L’Arche[3] : « Il y a l’antisémitisme et il y a l’antisionisme, c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël », a-t-il déclaré, soulignant la frontière ultra ténue entre la détestation d’Israël à l’hostilité aux Français juifs : « En France, particulièrement à l’extrême gauche, mais pas seulement, Israël est souvent soumis à une grille de lecture déformante et injuste. » S’agit-il d’une confusion sémantique bien arrangeante ? Sionisme n’est pas synonyme d’antisémitisme, ou alors comment comprendre les propos d’Alain Finkielkraut dans le Figaro[4] où à la question « Etes-vous sioniste ? » il répondait : « Si je l'étais, je vivrais en Israël. Puisque le projet sioniste fait de l'État Hébreu le destin unique du peuple juif. Je crois qu'il peut y avoir des Juifs en diaspora. », plus loin il ajoutait : « Je suis un intellectuel juif, certes, je ne renie pas cette identité, mais pas exclusivement. » Que comprendre ?

 

Aujourd’hui il est admis qu’être antisioniste c'est être antisémite, plus exactement que l’antisionisme serait la forme moderne de l’antisémitisme. Le sionisme c’est un mouvement politique et religieux né d’une nostalgie permanente dans les consciences juives depuis l'exil et la dispersion, ce mouvement a pris une vigueur particulière, et légitime, au 19ème siècle en raison de l'antisémitisme russe et polonais, l'affaire Dreyfus a bien entendu renforcé ce mouvement. Donc être antisioniste ce serait s’opposer à ce mouvement politique et religieux mais pas aux juifs en tant que personnes ; c’est la thèse que soutient le journaliste et historien Dominique Vidal[5] dans son livre paru le 1er février 2018 dont la présentation dit : « Le 16 juillet 2017, Emmanuel Macron s’apprête à terminer son discours lors de la commémoration du 75e anniversaire de la rafle du Vél’ d’hiv’. Et soudain, se tournant vers Benyamin Netanyahou, qu’il a appelé « cher Bibi », il lance : « Nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme. » Jamais un chef de l’État n’avait commis une telle erreur historique doublée d’une telle faute politique. Voilà ce que ce livre entend démontrer, sur un mode non polémique et pédagogique en traitant successivement de l’histoire du sionisme, de la diversité de l’antisionisme, de l’antisémitisme hier et aujourd’hui, enfin de la politique proche-orientale de la France. » Comme rien n’est simple dans notre bas monde les thèses s’opposent plus qu’elles ne se complètent et il faut remonter aux années 1970‑1980 pour voir l'antisionisme recouvrir, pour certains, l’antisémitisme jusqu’à devenir quasiment une chose unique qu’évoque Emmanuel Macron.

 

Dans les années 1960 l’antisémitisme étant, depuis le nazisme, teinté d’encore plus d'ignominie que son essence lui en faisait porter, devenu impossible à montrer, les antisémites auraient, en quelque sorte, inventé l'antisionisme que le Centre Nationale de Ressources Textuelles et Lexicale (CNRS) définit de la façon suivante : « L'antisémitisme est l'expression consacrée pour désigner exclusivement la haine des juifs à travers les siècles. Les années 60 ont forgé un autre mot pour désigner une forme déguisée de cette haine gratuite : l'antisionisme. » L’article de Yohanan Manor[6], L'antisionisme, paru en 1984 dans la Revue française de science politique, apporte des éclairages forts sur cette conceptualisation de l’évolution de la représentation langagière de l'antisémitisme : « L’antisémitisme a changé de forme depuis la seconde guerre mondiale. Il a perdu une partie des caractéristiques de l’antisémitisme moderne qui cherchait à priver les Juifs des droits civiques que leur avait reconnus l’Etat national moderne. Ce n’est plus cet antisémitisme virulent et brutal qui, ouvertement par des moyens officiels et légaux, cherchait à saper la position des Juifs, violer leurs droits, confisquer leurs biens et menacer leur existence. Ce n’est plus l’antisémitisme justifié par une idéologie à fondement social ou raciste. » Ce changement intervient dans un mouvement social que relate Yohanan Manor : « Depuis 1946 l’IFOP interroge par sondages les Français pour savoir s’ils considèrent que les Juifs sont des Français comme les autres. La progression régulière des réponses positives à cette question peut être interprétée comme une baisse notable des préjugés à l’égard des Juifs : 37% en 1946, 60% en 1966, 65ù en 1967, 83% en 1978, 87% en 1980. » […] Toutefois depuis quelque temps un changement notable est survenu Au lieu du mouvement en dents de scie d’explosions sporadiques, d’incidents sur fond antisémitisme latent, on enregistre un peu partout dans le monde occidental, depuis le milieu des années 1970, un accroissement régulier de ces incidents. » Manor parle alors « d’un antisémitisme sans idéologie antisémite » et d’une « nouvelle idéologie antijuive » à propos de laquelle il écrit : « Pourtant on se refuse souvent encore qualifier ces développements d’antisémitisme. Certains inclinent à n’y voir que manœuvre destinée à ressusciter les conditions d’un large front démocratique, à l’image du front antifascite des années 1930, dont un des éléments de cohésion était la lutte contre l’antisémitisme. D’autres en minimisent la portée, ne voulant y voir qu’une des retombées du conflit moyen oriental, et s’agrippent à de laborieux distingos entre antisionisme et antisémitisme. On a souvent du mal à trouver quelque cohérence dans un phénomène aux tendances aussi déroutantes et ne s’appuyant pas, semble-t-il, sur une idéologie tendant à le justifier. » Toutefois il justifie le rapprochement de l'antisémitisme et de l’antisionisme par le refus de certains à reconnaître aux Juifs le droit à un « territoire », à un Etat indépendant : « De ce point de vue l’antisionisme traduit-il une démarche discriminatoire au même titre que l’antisémitisme. Il semble que tel soit effectivement le cas En effet une telle démarche n’est pas conforme au principe quasi universellement partagé de l’auto‑détermination des peuples. […] Enfin tous les Juifs qu’ils soient sionistes non sionistes ou antisionistes seront englobés dans la réprobation de l’Etat juif notre sens est alors que l’antisionisme versera dans l’antisémitisme. » C’est cette thèse que reprend le philosophe André Targuief[7] en y ajoutant l’existence d’une idéologie fondatrice : « Quant à l’idéologie propre à cette grande vague judéophobe, elle est centrée sur la diabolisation d’Israël et l’amalgame qui va de pair entre « Juifs », « Israéliens », « sionistes » et « racistes », voire « nazis ». Le mythe répulsif du crime rituel est réinvesti dans l’image intrinsèquement négative de Tsahal comme armée tueuse d’enfants palestiniens, ainsi que dans la construction d’un Sharon comme « boucher » et vampire, assoiffé de sang arabe ou musulman. Voilà qui suffit à entretenir une haine illimitée. » 

 

Que des antisémites se cachent derrière l’antisionisme ne fait aucun doute tout comme, toutes proportions gardées, les opposants aux lois visant à restreindre la consommation de tabac se réfugient derrière les quelques fumeurs qui échappent au cancer, mais il y a aussi des antimusulmans qui se dissimulent derrière la montée du salafisme ou le port du « foulard ». Finalement qu’est-ce aujourd’hui l’antisionisme, ce concept ne sert-il pas à masquer autant qu’à dire des choses diverses voire antagoniques : l’antisémitisme, le refus du sionisme, la critique de la politique de l’Etat d'Israël ? Le rôle du politique, des médias sans doute aussi, est alors d’éclairer les citoyens plutôt que de propager une conception critiquable parce que réductionniste et en tout cas pas universelle. Ce n’est pas ce qu’a fait Monsieur Macron sans doute trop heureux de pouvoir se saisir de cet incident et des actions de réprobation mises en œuvre par les partis politiques, ils sont dès lors coupables d’entretenir la confusion et d’instrumentaliser, une fois encore, une fois de plus, l’émotion. Mais, comme l’écrivait Albert Camus à « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde. », une loi définissant l’antisionisme « acceptable » nommerait-elle correctement les choses ou limiterait-elle, outre la liberté d’expression, la possibilité de penser les choses ?

 

Ainsi, au lieu de tenter de comprendre les sources de l’antisémitisme, comme c’est l’habitude dans notre pays on va du côté de la coercition, de l’autorité punitive comme le réclamait Sylvain Maillard, tellement en quête de notoriété, qui proposait de pénaliser « l’antisionisme ». Provisoirement Monsieur Macron avait rejeté cette proposition qui disait-il pose un certain nombre de problèmes mais, rattrapé par la profanation d’un cimetière juif, il s’est engagé mardi 19 février à agir, légiférer et « punir » : « Ceux qui ont fait ça ne sont pas dignes de la République et elle les punira[8] », suivant en ça le Premier Ministre qui souhaite qu’une loi pour punir les « paroles haineuses en ligne » soit votée avant l’été. La plupart des partis politiques sont sur cette ligne autoritaire. A moins d’avoir une hauteur de vue et une stature politique comme un Charles de Gaulle ou un Winston Churchill avaient, comment nos politiciens actuels pourraient ne pas céder aux appels des communautés du style de celui de Sacha Ghozlan, président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), dans une tribune au « Monde », qui estime que les Français juifs ne veulent plus des paroles de compassion ou de soutien, ils exigent des actes concrets dans la lutte contre l’antisémitisme, appelant « Ce gouvernement doit déclarer un état d’urgence de l’antisémitisme[9] ». On passera sur toutes les déclarations du monde de la bien-pensance opportuniste comme sur les appels larmoyants de François Hollande ou ceux tonitruants de Nicolas Sarkozy, tous ont une même et double caractéristique : être opportunistes, ressasser les mêmes propositions et demander à ce que soit fait ce qu’ils n’ont pas fait. Déjà en d’avril 2002, Jacques Chirac déclarait : « Lorsqu’un Juif est agressé, c’est la France qui est agressée. » Etait‑ce autre chose qu’une déclaration de principe que le président Chirac répéta lors d’un discours solennellement prononcé le 8 juillet 2004 au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), lieu hautement symbolique ? Il faut lutter contre l’antisémitisme mais comme pour toute maladie on ne peut pas espérer l’éradiquer si on s’écarte de la connaissance de ses causes et leur traitement.

 

Ne pas prendre ne compte ce que sont les causes, toutes les causes anciennes et actuelles, de l’antisémitisme nous condamne à l’inefficacité. Pire, aujourd’hui en se confortant sur la théorie de la fusion entre antisionisme et antisémitisme nous prenons le risque d’amalgames excluants. Il semblerait que Monsieur Macron ne veuille pas punir l’antisionisme ce qui est incohérent avec la déclaration dans laquelle il confondait dans un même mouvement antisionisme et antisémitisme mais c’est en pleine conformité avec celle où il disait que punir l’antisionisme ça poserait d’autres problèmes, car l'antisionisme c’est aussi une opinion comme l’écrit Dominique Vidal : « l'antisémitisme est un délit, tandis que l'antisionisme est une opinion politique, que chacun est libre d'approuver ou non. », de plus souvent on considère comme antisioniste, par une extension malheureuse, toute critique de la politique de l’Etat d’Israël. Outre la discussion autour du fait d'opinion, faut-il encore une loi alors que déjà la loi du 1er juillet 1972 définit le racisme comme toute discrimination, haine ou violence à l’encontre d’un individu ou d’un groupe d’individus en raison de leur origine, appartenance ou non-appartenance un groupe ethnique, national, racial ou religieux, et sanctionne les actes qui ne respecteraient pas ce respect dû à chacun et qu’existent des lois sanctionnant l’injure et la diffamation ? Les insultes à l'encontre d’Alain Finkielkraut relèvent du cadre existant de la loi, c’est d’ailleurs à ce titre que le Procureur a ouvert une enquête. Trop de lois tue la loi, mais c’est une maladie du monde politique moderne que de « pondre » des lois, plus que les poules pondent des œufs, pour résoudre les problèmes ou plus souvent pour masquer leur échec ou leur incompétence. Ce n’est peut-être pas le cas de Monsieur Macron encore qu’à l’aulne du Mouvement des Gilets Jaunes, surtout de sa durée, nous pouvons nous interroger au moins sur l’échec de sa stratégie ; aussi, l’aubaine était bonne pour lui qui lui permettrait de dévier le regard des citoyens par médias entreposés vers cette peste sociale qui n’en finit pas (peut-être parce qu’elle ne dérange pas autant qu’on pourrait le penser voire elle arrangerait certains) et ainsi amener l’opinion à se détourner de la crise sociale, de l’affaire Benalla (entre autres problèmes d’aujourd’hui) et d’amener l’opinion à considérer que la Gilets Jaunes ne sont qu’un groupuscule malfaisant. Que n’a-t-on entendu comme critiques des Gilets Jaunes lors du rassemblement du 19 février place de la République à Paris ? Ce rassemblement était une initiative du Parti Socialiste plus mort que moribond qui espère se « refaire une santé » ; comble de l’instrumentalisation de l’antisémitisme alors que tous les partis étaient invités à rejoindre le mouvement, le secrétaire national du PS, Olivier Faure, en a exclu le Rassemblement National qui pourtant représentait un nombre remarquablement élevé d’électeurs lors de l’élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen était face à Emmanuel Macron au deuxième tour alors que le PS n’avait obtenu que 6% de voix au premier tour.

 

Jouant sur l’émotion, sans doute plus que sur la raison, les politiciens instrumentalisent depuis des décennies l’antisémitisme d’une façon disproportionnée par rapport à d’autres causes. A l'appel du NPA et d'associations antiracistes, il y a eu un rassemblement alternatif à celui de République que Libération[10] relate : « Madjid Messaoudene, conseiller municipal (Front de gauche) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), annonce la couleur. « Il y a une flambée des actes antisémites : il fallait donc marquer le coup en les dénonçant fermement ce soir, insiste-t-il. J’ai d’ailleurs tout de suite condamné la façon dont Alain Finkielkraut a été alpagué samedi par des gilets jaunes. Mais il ne faut pas oublier les autres discriminations. » En ce sens, le Séquano-Dionysien rejoint les centaines de personnes attroupées place Jean-Ferrat, dans le XXe arrondissement de Paris, « contre l’antisémitisme et son instrumentalisation ». »

 

On ne peut espérer sinon éradiquer du moins étouffer l’antisémitisme qu’en évitant de construire et de propager les amalgames fumeux qui rétrécissent les champs de pensées et vouent aux gémonies des opinions honnêtes, qu’en acceptant de regarder en face ce que sont les causes de l’antisémitisme qu’elles appartiennent au quidam mais aussi aux Juifs eux-mêmes, qu’elles soient anciennes ou actuelles, qu’en renonçant à en appeler sans cesse à l’émotion et qu’en ne « particularisant » plus l'histoire. Nous sommes, notamment du fait de la mondialisation culturelle et de l’information dans une ère où plus que l’histoire de telle ou telle nation, tel ou tel pays ou telle ou telle population, c’est l’histoire de l’humanité, l’histoire globale[11] qui doit être enseignée ; dans une tribune publiée dans £e Monde un professeur suggérait que la lutte contre l’antisémitisme passerait par l’enseignement de l'histoire du Peuple Juif, que serait un tel enseignement disjoint de celui de la civilisation arabe, de l’histoire et de la géopolitique du Moyen-Orient ? Au-delà de l’histoire il y a le quotidien qui devrait obliger à l’enseignement du respect des personnes et de leur dignité.

 

L’antisémitisme est une horreur absolue, pas pire que d’autres mais comme tous les racismes et toutes les formes de discriminations. Je ne pense pas qu’on puisse si facilement qu’on le fait dissocier les formes de manque de respect dû personnes et à leur dignité ; contrairement à ce qu’écrit Edwy Plenel je ne pense pas que l'antisémitisme soit le noyau dur du racisme. L’antisémitisme est avec les autres formes de discriminations une même abomination qui provient de la particularisation et de la singularisassions des situations et de personnes, seules ou en groupe, qui conduisent à la stigmatisation et au rejet de l’autre amenant de facto à trouver des excuses à ne pas faire, à ne faire que pour un tel ou pour tel problème pris dans ses effets plus que dans son essence et donc à instrumentaliser à des fins politiciennes électoralistes voire clientélistes. Fondamentalement y a-t-il plus d’indignité à peindre des croix gammées sur le portrait de Simone Veil (on pourrait se demander s’il n’y avait pas meilleure place pour lui rendre hommage) qu’à ne pas mettre en œuvre l’accessibilité en faveur des personnes handicapées prévues par la loi de 2005, le ministre du logement et Monsieur Macron qui ont effacé que la totalité des appartements désormais construits soient accessibles ne sont-ils pas aussi abjectes que les crétins qui ont peint la boîte aux lettres, pour paraphraser Edwy Plenel, en agissant ainsi n’instaurent-ils pas une « hiérarchie des humanités » ?

 

A travers l’incident, extrêmement grave des insultes à l’encontre d’Alain Finkielkraut, une fois encore on instrumentalise l’antisémitisme, et on le fait autant chez les politiciens que dans les médias au risque d’affaiblir la cause défendue et d’être inefficace, comme l’écrit Edwy Plenel (Médiapart[12] le 19 février) : « Toute instrumentalisation politicienne de cette cause suprême l’affaiblit, au risque de la discréditer. », et sans doute renforcer la cause opposée, les rancœurs et les haines.

 

 

[1] L’Arche, média du Fonds Social Juif Unifié, est un magazine du judaïsme français créé en 1957 (alors mensuel), consacré à divers aspects liés à la communauté juive, des sujets d'actualité ainsi que des thèmes culturels et politiques, philosophiques et artistiques.

[5] Vidal D, Antisionisme = Antisémitisme ?, Libertalia,

 http://www.editionslibertalia.com/catalogue/poche/antisionisme-antisemitisme

[6] Manor Yohanan. L'antisionisme. In : Revue française de science politique, 34ᵉ année, n°2, 1984. pp. 295-32

https://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1984_num_34_2_394120

 

[7] Targuief André, Anti-israélisme et judéophobie : l'exception française dans Outre-Terre 2004/4 (no 9)

https://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2004-4-page-385.htm#

[11] L’histoire globale ambitionne de dépasser les compartimentages nationaux et de « rechercher les connexions, les interactions ou les bifurcations à différentes échelles », pour ainsi réaliser une histoire totale sans pour autant tomber dans l’universel ou le schématisme.



49 réactions


  • Rantanplan Paracétamol 22 février 2019 09:04

    Le 1er juin 2017, le Parlement européen avait adopté une résolution « sur la lutte contre l’antisémitisme »appelant les États membres et les institutions bruxelloises à prendre des mesures supplémentaires pour combattre « les discours de haine et toutes les formes de violence à l’égard des citoyens juifs européens ».

    C’est avant tout le mouvement BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) qui est dans le collimateur. Mais l’intimidation inhérente à la criminalisation de la critique d’Israël a pour but également aussi de favoriser l’autocensure des journalistes.

    Dans un communiqué, le CRIF s’était déjà félicité de l’adoption de cette résolution et en particulier le fait qu’elle « identifie […] l’antisionisme à une nouvelle forme d’antisémitisme ».

    Pour s’immuniser contre les réprobations sur son non respect du droit international dans le traitement des Palestiniens, Tel Aviv assimile critique d’Israël et antisémitisme. Ce stratagème avait déjà été amplement relayé en France par Valls, Bernard-Henri Lévy, et Finkielkraut.

    Même s’il est très délétère, il ne faut pas non plus surestimer Macron. Il ne fait qu’obéir. Ce n’est pas seulement en remplaçant un individu par un autre que l’on combat des politiques et des systèmes nocifs, mais en empêchant de mettre en oeuvre ces politiques et ce systèmes à travers des mesures concrètes.


  • Christian Labrune Christian Labrune 22 février 2019 10:19

    Tous les antisémites n’ont pas été antisionistes, c’est-à-dire désireux d’une élimination du peuple juif. Certains, dans les années 30, ont bu l’antisémitisme avec le lait : les numéros de l’Action française traînaient bien avant leur naissance sur la table du salon. dénonçant les Juifs ennemis de la France. Daniel Cordier, qui fut le secrétaire de Jean Moulin était de ceux-là, et il l’explique dans son autobiographie. Débarquant à Londres après l’appel du 18 juin, il se rend compte immédiatement que le premier embryon de la Résistance est surtout formé de Juifs, quand les « vrais » Français de France s’exaltent à l’idée de voir la tête du pays vaincu sans combat un Maréchal qui se mettra très vite à la botte des nazis.

     Tous les antisionistes, en revanche, sont antisémites. Il suffit pour s’en rendre compte, de lire quelques articles récemment parus sur ce site, de voir la meute des approbateurs décérébrés totalement ignorants de l’histoire du Moyen-Orient, qui récitent immédiatement la propagande pro-palestinienne des officines néo-nazies de l’Internet. Au moment où j’écris cette intervention, je ne vois qu’une réaction à l’article. Il y en aura d’autres et on pourra juger. Mais cette première intervention est déjà idiote : Macron « obéirait » à Israël, il en serait le larbin (ancien employé de Rothschild, etc.), alors que toute la politique de ce gouvernement, depuis le début, est une politique délibérément anti-isréalienne menée par des faux-culs qui prétendent réprimer d’une main ce qu’ils soutiennent de l’autre. Image terrible et bien significative que les historiens auront tout loisir de commenter : Macron au Mémorial de la shoah encadré par le vétérinaire du Sénat et l’homme du perchoir à l’Assemblée qui, avant sa promotion a ce poste envié faisait pression pour qu’on autorisât les manifestations d’un BDS noyauté par d’anciens terroristes notoires des factions palestiniennes, lesquelles en sont toujours à réciter la doxa du mufti nazi de Jérusalem : pas de partage du territoire : une seule Palestine judenrein de la mer au Jourdain.

    Cet objectif était celui de quasi toutes les guerres qui furent entreprises contre Israël. C’est aussi l’objectif des antisionistes. Ils défilaient dans l’été 2014 sous les drapeaux du Hamas à Sarcelles, gueulant « mort aux Juifs ! », s’en prenant aux commerces, aux sinagogues qu’ils tentaient d’incendier.

    Pour les antisionistes : pas de Juifs entre la Méditerranée et le Jourdain. Pas de Juifs non plus à Sarcelles. Elle est où, la place des Juifs, pour ces crapules génocidaires ? Elle n’est même plus dans les cimetières, puisqu’ils veulent y détruire jusqu’au souvenir même d’une culture particulière dont témoignent encore les pierres tombales.

    Il y a quelques années sur ce site, j’avais parlé de l’intention des Iraniens de détruire Israël. Un parfait imbécile avait cru bon de me corriger : la traduction exacte de la phrase bien connue de Khomeiny n’était pas « détruire Israël » mais « rayer Israël de la carte du temps », ce qui est évidemment bien pire, mais ses faibles moyens ne lui permettaient pas de s’en rendre compte. Non pas se contenter d’éliminer les vivants, mais même les faire disparaître de la mémoire des temps passés (« rayer de la carte du temps ») : s’il n’y a jamais eu de Juifs, il n’y a jamais eu non plus d’antisémitisme ni de shoah, et on pourra donc avoir la conscience tranquille. Le négationnisme des Faurisson et des Le pen est une manière pitoyable d’échapper à ce que Jankelevitch appelle « l’imprescriptible ». L’antisioniste, en dépit de la bonne conscience qu’il prétend avoir, sait parfaitement qu’il sera toujours un parfait salaud au regard de sa conscience, et c’est pour cette raison qu’il ne veut pas seulement la disparition des Juifs en Israël comme ailleurs, mais l’anéantissement même de tout souvenir qui puisse le mettre en accusation.


    • Christian Labrune Christian Labrune 22 février 2019 10:36

      Je viens d’écrire ceci :

      Tous les antisionistes, en revanche, sont antisémites. Il suffit pour s’en rendre compte, de lire quelques articles récemment parus sur ce site,

      Je recopie ci-dessous l’analyse que je faisais il y a deux jours de ce qu’on pouvait lire dans un autre article qui fut suivi d’une abondante série d’invectives à peu près aussi crapuleuses que celles qu’eut à subir Finkielkraut sommé de quitter la France pour rejoindre un pays à détruire puisqu’il est une « erreur de l’histoire ». J’aimerais bien que l’auteur du présent article se prononce là-dessus.
      .......................................................

      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-lrem-veut-realiser-le-reve-212794#forum5432564

      20 février 23:33

      De parfaits imbécile, parlant d’antisionisme diront : on a bien le droit de critiquer le gouvernement israélien comme on critiquerait le gouvernement français ou n’importe quel autre. Certes, personne n’y verrait le moindre inconvénient, mais ce n’est pas cela, l’antisionisme, et cet article infâme est une parfaite explicitation de ce qu’entendent les antisionistes.

      On peut y lire en effet : "Ne pas considérer la création d’Israël comme légitime est une OPINION car cela s’appuie sur un raisonnement logique. Voici le mien et voici pourquoi je pense que la création d’Israël est une aberration de l’Histoire.« 

      Quelle serait la conséquence logique de cette proposition ? Qu’il faut détruire Israël, comme n’ont cessé de le vouloir les Palestiniens, même les pontes actuels de Ramallah qui s’obstinent (information d’aujourd’hui) à rétribuer les familles des tueurs de femmes et d’enfants. Comme le préconisent encore plus explicitement les Iraniens : »Il faut rayer Israël de la carte du temps« . Formule de Khomeiny inlassablement répétée depuis un an, au moins une fois par mois, par l’un quelconque des sinistres abrutis qui règnent à Téhéran.

      Et que deviendront-ils, les Juifs d’Israël ? On les massacrera sur place ? Et si ce n’est pas fait, on les accueillera à Sarcelles, par exemple, où nos antisionistes français sortiront encore une fois dans les rues pour gueuler y »Mort aux Juifs !", incendier les magasins juifs et les synagogues, comme en 2014 ?

      Cet article abominable est une parfaite démonstration de ce que je me suis employé à démontrer ce matin dans plusieurs interventions : l’intention de l’antisionisme est génocidaire et procède en droite ligne du programme des nazis à Wannsee. Des textes de cette sorte n’ont évidemment pas leur place sur un site comme AgoraVox et ne devraient même pas être admis dans la listes de modération. Je commence à être singulièrement fatigué de devoir faire ici, quasi quotidiennement, un travail d’éboueur.


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 22 février 2019 11:02

      @Christian Labrune

      Tous les antisionistes, en revanche, sont antisémites. Il suffit pour s’en rendre compte, de lire quelques articles récemment parus sur ce site

      Si vous preniez la peine de lire TOUS les articles, vous verriez bien que ce n’est pas le cas.


    • Christian Labrune Christian Labrune 22 février 2019 13:12

      Si vous preniez la peine de lire TOUS les articles, vous verriez bien que ce n’est pas le cas.

      ====================================
      @La Voix De Ton Maître

      Je vous recommande de lire l’article de Chems Eddine Chitour, paru hier sur ce site, qui est très instructif. Une disposition infâme d’AgoraVox lui permet de m’interdire tout commentaire, ce qui est un moyen bien pratique, mais particulièrement lâche et débile, de se donner l’illusion qu’on sera approuvé au moins par plusieurs. Les pires en l’occurence.

      Il a le culot de mettre le même plan l’islamophobie et l’antisionisme.

      Finkielkraut est insulté, et par des islamistes, mais ce sont les Arabe en France qui sont les premières victimes. On avait déjà connu ça après les grands attentats commis par des islamistes : les « premières victimes » étaient les pauvres musulmans français qu’on allait montrer du doigt alors qu’ils n’y étaient pour rien. La preuve, c’est qu’ils ne réagissaient même pas, ne songeaient même pas à protester. Au reste, ils n’avaient pas même lieu de le faire, puisque leur religion était une religion « d’amour et de paix ».

      C’est se foutre gravement du monde et prendre les lecteurs pour des cons. L’islam tue partout, même des musulmans, et en pareil cas la peur (phobie) d’entendre un jour crier derrière soi « Allah akbar » est parfaitement normale comme est parfaitement légitime la critique d’une idéologie qui préconise le meurtre. La « religion d’amour et de paix », par son Coran, prescrit en plusieurs endroits (IX,5) en particulier, de refroidir les mécraénts. Tonner contre une religion, ce que je fais constamment, c’est vouloir la disparition de textes criminogènes, ce n’est pas vouloir la mort d’un peuple.

      L’antisionisme veut la disparition d’israël et donc celle des Juifs. Au supposer qu’ils aient tous disparu en Israël (mais c’est un fantasme aussi con que les ambitions criminelles d’Adolf Hitler), restera à régler le compte de ceux d’une nouvelle diaspora qu’on accueillera en Europe aux cris de « Mort aux Juifs », comme à Sarcelles : les croix gammées sur les murs de Paris, sur les tombes des cimetières, seraient-elles de bon augure ?

      Face à ce délire collectif gravissime, un certain nombre d’enfoirés feignent -quand ils ne sont pas carrément complices -de ne pas voir le danger, font le choix criminel de venir au secours des pogromistes au nom de la liberté d’expression. Depuis quand l’apologie de l’assassinat pourrait-elle avoir droit de cité dans une démocratie ? On avait vu ça dans le totalitarisme nazi. On y revient ?


    • Eric F Eric F 22 février 2019 14:32

      @Christian Labrune
      « antisionistes, c’est-à-dire désireux d’une élimination du peuple juif »
      Formule malhonnête et manipulatoire, car le peuple Juif existe indépendamment de tel état-nation récemment recréé, et ceux qui sont opposés à l’existence de cet état [ce qui n’est pas mon cas, je précise] préconisent -soit un état bi-national (post-sionisme), -soit le retour des Juifs immigrés d’Europe dans leur pays d’origine (ce qui, notons-le en passant, est abusrde, car alors tous les immigrés en Europe et leur descendants devraient selon le même principe retourner dans leur continent d’origine).


    • sokom 22 février 2019 14:51

      @Christian Labrune
      L’Histoire des Serbes est un contre argument parfait à la Shoah.
      La Shoah est instrumentalisé par des puissances financière, que vous l’admettiez ou non, sinon je ne comprends pas le deux poids, deux mesures.
      Les serbes ont été victime d’un génocide entre 40-45 en Croatie et Bosnie. Il fallait en massacrer 1/3, en convertir 1/3, chasser le dernier 1/3.
      Pourtant, en 90, c’est eux qu’on diabolise, et ça ne pose problème à personne. Pire les BHL, Finkelcrotte et autres défenseurs de la Shoah, pissent littéralement sur les serbes dans les médias, et tout le monde va suivre...

      Que reproche t’on aux serbes ? ils ont prit les armes, pour créer de nouvelles frontières, afin de réunir tous les serbes sous un nouvel état, puisque excepté eux, plus personne ne souhaitait de Yougoslavie. Et comme entre 40-45, les voisins les ont massacré (honnêtement, je pèse mes mots, Auschwitz c’était Disney Land à côté de comment les croates exterminaient les serbes...) il était hors de question de recommencer l’expérience.

      Faites le parallèle entre ce qu’on tolère aux sionistes et ce qu’on refuse à tous les autres.
      Il suffit de connaitre l’histoire, et la manipulation n’est plus possible.


    • Durand Durand 22 février 2019 20:19

      @Christian Labrune

      .

      « Tous les antisémites n’ont pas été antisionistes, c’est-à-dire désireux d’une élimination du peuple juif »

      .

      Ça fait un peu raclure, d’insinuer que l’antisionisme serait un desir d’élimination du peuple juif !...

      Pas la peine de lire un com qui commence par cette énormité...

      .


    • Dom66 Dom66 22 février 2019 20:38

      @Durand

      Vous avez raison, et perso j’en ai ras la casquette de dire que je ne suis pas antisémite, mais antisioniste. Maintenant vu le nombre d’articles sur ce sujet il y en à assez. Et Marcon nous les gonfle avec ses lois.

      Certain commencent à nous casser les couilles avec ce sujet...moi je suis anti conniste point final Les sionistes ne se rendent pas compte qu’ils font tout pour ce faire haïr, et même ici sur AV. Suivez mon regard.


    • Durand Durand 23 février 2019 15:36

      @Dom66

      .

      « Les sionistes ne se rendent pas compte qu’ils font tout pour ce faire haïr, »

      Détrompez-vous, ils savent très bien ce qu’ils font... Se faire haïr des antisionistes, puis forcer l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme revient à faire peur aux Juifs en espérant les pousser à adhérer aux thèses sionistes... C’est exactement ce que font BHL et Finkielmerde..., leur rôle consiste à faire de la provoc pour faire détester les Juifs...

      Le sionisme se nourrit de l’antisémitisme depuis ses début.

      La perversité de l’esprit sioniste n’a aucune limite.

      .


    • pipiou 23 février 2019 17:48

      @Christian Labrune
      Et est-ce que l’on a encore le droit de dire que le judaïsme tue ou bien c’est déjà interdit par votre police ?


    • Dom66 Dom66 24 février 2019 01:06

      @Durand
      a bien y réfléchir, vous avez sans doute raison, c’est peut être ça le plus terrible.
      Vouai ! mais ils nous cassent les burnes avec tout ces articles, nous avons d’autres problèmes ici en France pays « riche »


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 février 2019 10:25

    Macron devrait cesser de se revendiquer de Mitterrand. Dans le Figaro, Jean D’Ormesson qui avait déjeuner avec lui a avoué l’antisémitisme fondamental de TONTON. Et il y a d’autres témoignages allant dans ce sens.


  • Massada Massada 22 février 2019 10:39

    Objectif Lune ! Lancement réussi cette nuit depuis Cap Canaveral de Bereshit le 1er vaisseau spatial israélien...

     

    il est entré dans l’orbite de la Terre avec succès avant d’accéder dans quelques semaines à celle de la Lune et de s’y poser le 11 avril...
     

    Le Hamas a déjà prévenu Israël que la lune est une terre palestinienne.


    • Xenozoid 22 février 2019 10:49

      @Massada

      non, ils vont coloniser la lune ?
      si j’étais lunien je ne me laisserai pas faire,et demanderai a elvis un plan pour faire un mur de lamentation avec des mirradors


    • Shaw aka CVN42-OSe-F-HD Shaw 22 février 2019 11:15

      @Xenozoid

      Mais non ils vont le demander aux chinois, indiens et autres peuplades non encore mis à profit, tes luniens, voyons !

      D’ailleurs BHL a été requis et NOMmé comme ambassadeur par nos plus proches voisins galactiques, si c’est pas un signe ça ?

      « Attachez vos ceintures... de Van Hallen » ! ^^


    • Christian Labrune Christian Labrune 22 février 2019 11:32

      Le Hamas a déjà prévenu Israël que la lune est une terre palestinienne.

      ==============================
      @Massada

      Personne ne peut ignorer sur ce site que je suis plus sioniste que bien des Israéliens, mais là, je vous reprocherai, une manière de négationnisme.

      Personne ne peut ignorer le voyage nocturne que fit le Chamelier de l’Islam, monté sur son bourrin Bouraq jusqu’au Temple de Jérusalem. C’est un fait historique incontestable et incontesté, que l’UNESCO, experte en matière d’histoire a dûment reconnu avec l’assentiment d’un gouvernement socialiste et de son premier ministre Manuel Valls, ami d’Israël. Et comment l’UNESCO eût-elle pu mettre en doute un événement qui avait eu des témoins, particulièrement l’ange Gabriel ?

      Or, le Chamelier de l’Islam, les textes sont formels, était passé par le « septième ciel » c’est-à-dire ce qu’on appelait encore à l’époque, dans la cosmologie des Grecs récupérée par les arabes, la « sphère des fixes », celle où Dieu a fixé les étoiles qui servent à nous éclairer la nuit.

      Qui peut le plus peut le moins, et tous les théologies d’Al-Azhar seront d’accord avec moi là-dessus : revenant de si loin, il était inévitable que le Chamelier se fpyut arrêté sur la Lune pour y faire boire son cheval, et y pisser un coup lui-même, avant de mettre le pied sur un lieu aussi sacré que le Temple des Arabes consolidé sous Hérode Ier, roi des Arabes.

      La Lune est donc bien, ne vous en déplaise, et de toute éternité, une possession palestinienne. Il y a des sujets, me semble-t-il, sur lesquels ont ne peut quand même pas se permettre de plaisanter.


    • Shaw aka CVN42-OSe-F-HD Shaw 22 février 2019 11:45

      @Christian Labrune

      La Lune est donc bien, ne vous en déplaise, et de toute éternité, une possession palestinienne

      ==============================

      Bah bah bah, vous savez bien qu’il n’est jamais trop tôt ou tard pour « bien » faire quand on a plus aucun scrupule !

      J’apprends par la même occasion que vous seriez fan de Star Wars, car comme certains en ont fait leur blague préférée, y’a pas d’arabes dans ce futur là, n’est-ce pas ? ^^


    • Christian Labrune Christian Labrune 22 février 2019 12:31

      @Shaw

      N’imaginez pas, parce que vous êtes au moins antisémite (peut-être même antisioniste !), que tout le monde soit nécessairement raciste comme vous pouvez l’être. Lisez donc les réactions qui suivent les articles de Salem Alketbi des EAU sur AgoraVox, et vous verrez ce que peut être la chiennerie anti-arabe, celle en particulier, et comme par hasard, des antisionistes. Vous y trouverez aussi mes commentaires. Ils sont d’une tout autre nature.


    • Shaw aka CVN42-OSe-F-HD Shaw 22 février 2019 12:59

      @Christian Labrune

      Détrompez-vous, j’ai un énorme mal à imaginer que je puisse d’une quelconque façon être susceptible (et même soupçonnable) de faire preuve d’antisémite, plus encore de façon si péremptoire et de la part de quelqu’un qui d’habitude pond d’interminables tirades pour prétendument appuyer ses dires.

      Ici vous êtes pour le moins lapidaire !

      Comme vous prétendez-donc mieux que moi-même

      savoir ce que je suis, je vous invite (peut-être même que je vous somme) à relever un seul propos de ma part sur ce site

      qualifiable d’antisémite, en vous obligeant à expliciter dans les grandes largeurs ce en quoi il relèverait du-dit caractère répréhensible !

      A vous !


    • Shaw aka CVN42-OSe-F-HD Shaw 22 février 2019 13:03

      @Shaw

      ... de faire preuve d’antisémitisme,...


    • Shaw aka CVN42-OSe-F-HD Shaw 22 février 2019 13:20

      @Cyrus

       smiley ...On aurait retrouvé le Shah de la Mère Meir ? smiley

      Ça vaut de l’or dur ! ^^


    • Christian Labrune Christian Labrune 22 février 2019 13:21

      @Shaw

      Je n’ai pas le souvenir d’avoir remarqué vos interventions sur l’une quelconque des pages de ce site, et c’est pour cette raison que j’écrivais « peut-être antisioniste ». Peu importe, et je m’en fous. Ce que vous écriviez ici était aussi inconsistant et stéréotypé que plusieurs autres commentaires auxquels je ne prends même pas la peine de répondre parce qu’on voit bien tout de suite qu’ils sont en deçà de toute argumentation potentielle.


    • Shaw aka CVN42-OSe-F-HD Shaw 22 février 2019 13:36

      @Christian Labrune

      Ah... vous êtes donc juste un goujat doublé d’un gros fainéant !???

      Si vous êtes si peu enclin à étayer votre accusation quand vous traitez quelqu’un d’antisémite, c’est que finalement vous ne prenez pas ce qualificatif pour si grave que ça !

      Pour ma part, je ne le prends pas du tout à la légère, c’est pas un loisir quand je parle précisément de ces choses là, de l’antisémitisme, en tout cas quand j’ose distinctement porter de telles accusations explicites envers quiconque.

      Je saurai me tenir pour dit que tout cela ne serait donc que verbiage à vos yeux, ce qui n’est pas pour nous rassurer sur votre désinvolture quand elle de surcroît si bavarde !

      Comme je suis beau joueur, je vous invite tout de même à aller lire les échanges que j’ai depuis hier avec Claire, à partir de ce commentaire , vous aurez un corpus suffisamment vaste pour pouvoir vous rattraper de votre incommensurable légèreté.


    • Eric F Eric F 22 février 2019 14:52

      @Massada
      Mieux vaut orthographier Beresheet que -shit, pour raison évidente.
      "1.1 Au commencement...
      ...
      1.16 Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand luminaire pour la royauté du jour, le plus petit luminaire pour la royauté de la nuit, et aussi les étoiles"

      une étoile de David sur le petit luminaire, bel exploit technologique, préférable à faire la nique à ses voisins.


  • Christian Labrune Christian Labrune 22 février 2019 10:55

    à la page 58 de son remarquable essai Le nom de trop — Israël illégitime ? Jacques Tarnéro évoque les réactions à un film (Décryptage) dont il avait été l’auteur avec Philippe Bensoussan en 2003 :

    « J’ai pu prendre la mesure, pour ce que j’en ai vu, d’un certain nombre de qualités journalistiques insoupçonnées. Interviewé à Strasbourg, lors de la présentation du film, par un journaliste des Dernières nouvelles d’Alsace, je devait répondre à cette interpellation : »Mais enfin vous ne pouvez nier que le royaume de Palestine fut attaqué par Israël en 1948 !« . La connaissance de ceux qui fabriquent l’actualité permet de surprenants accommodements avec l’histoire ou la géographie. La responsable d’une grande chaîne de télévision qui subventionne la production documenaire situait la Transjordanie dans le Caucase tandis que son adjointe pensait que la surface d’Israël correspondait à celle de la moitié de la France. Tel interviewer de France culture me fit part des liens bien connus de Moshe Dayan avec l’OAS et quand j’osai demander qu’il cite les sources de cette vérité dissimulée, il pouffa de rire tant cela paraissait une réalité allant de soi »

    Tarnéro évoque ici la presse professionnelle, dont les agents ont fréquenté les écoles de journalisme. En France, il y a très longtemps qu’elle est devenue une machine à décerveler les imbéciles. Il y a bien des sujets sur lesquels je pourrais difficilement en juger, mais sur ceux que je connais à peu près bien : l’instruction publique en France ou Israël, je suis effaré des énormités que je peux lire.

    Ce ne sont pas les journalistes amateurs d’AgoraVox, sans culture ni jugement, et intoxiqués par la lecture des torche-culs que sont devenus des journaux comme Le Monde,  LIbération ou, pire, Le monde diplomatique, qui risquent de relever le niveau.


  • JC_Lavau JC_Lavau 22 février 2019 10:58

    Jusqu’à plus ample informé, les civils syriens que l’armée française bombarde, aux ordres d’israël via les Tazunis, sont des sémites. A l’exception de ceux qui sont des arméniens ou des kurdes.
    Jusqu’à plus ample informé, les civils yéménites que l’Axe Tel-Aviv-Riadh-Abou_Dhabi bombarde copieusement, sont des sémites.


  • zygzornifle zygzornifle 22 février 2019 11:02

    ça commence a devenir sacrement lourdingue cette histoire , un coup c’est les Juifs un autre coup les arabes , il n’y a pas des chose plus importantes dans la vie que de se crêper le chignon pour eux ? ....

    Perso je m’en contre fiche en tant que retraité au seuil de pauvreté leurs histoires m’indiffèrent .....


    • Dom66 Dom66 22 février 2019 20:50

      @zygzornifle

      C’est bien mon avis, ils nous les cassent menu. Que ceux que ça dérange qu’ils se cassent (bis) chez eux. le macro n va réussir à attribuer tous les malheurs des français aux GJ, et tous le mougeons vont piper.


  • Christian Labrune Christian Labrune 22 février 2019 11:10

    A propos de la distinction entre antisémitisme et antisionisme, certains feraient bien d’essayer de comprendre cette analyse de Judea Pearl que je recopie plus bas. Son fils Daniel avait été égorgé en février 2002 par des jihadistes qui ont filmé et diffusé cette scène atroce. A la différence de beaucoup qui s’expriment sur AgoraVox sans comprendre grand chose, Judea Pearl, lui, sait de quoi il parle.

    J’ai mis en gras les passages les plus significatifs, c’est-à-dire la fin, mais le début sera fort instructif pour ceux qui ne connaissent Israël que par ce qu’en disent des media français très peu informés en général, quand ils ne s’appliquent pas, sciemment, à décerveler.

    Plus récemment, voir aussi cette émission qui commence précisément par cette distinction, tout à fait élémentaire et évidente, entre antisémitisme et antisionisme : https://www.dailymotion.com/video/x6gudur

    Là encore, les intervenants savent de quoi ils parlent : François Pupponi était maire de Sarcelles, une ville où la crapule antisioniste rêvait de pogroms dans l’été 2014.

    ------------------------------------------------------------------------

    Judea Pearl :

    L’antisémitisme rejette les Juifs en tant que membres égaux de la race humaine.

    L’antisionisme rejette Israël en tant que membre à part entière de la grande famille des nations.

    Les Juifs sont-ils une nation ? De nombreux philosophes argueraient que les Juifs constituent d’abord un peuple et secondairement une religion. Par ailleurs, la narration de l’Exode et la vision de la traversée vers la terre de Canaan se sont imprimées dans l’esprit du peuple juif avant qu’il reçoive la Torah au Mont Sinaï. Mais, philosophie mise à part, la conviction partagée de leur éventuel rapatriement sur leur lieu de naissance historique a constitué le moteur alimentant la persévérance et les espérances juives à travers le périple tourmenté qui a commencé avec l’expulsion romaine en l’an 70.

    Plus important : l’histoire partagée, et non la religion, est aujourd’hui la force unitaire primordiale qui est au principe de la société laïque, multi-ethnique d’Israël. La majorité de ses membres ne pratique pas les règles religieuses et ne croit pas à une transcendance divine, ni à la vie après la mort. La même chose s’applique au judaïsme américain, qui est, lui aussi, largement laïque. L’identification à un ethos historique commun, culminant dans la renaissance de l’Etat d’Israël, est le nœud central de la collectivité juive en Amérique.

    Il existe, bien sûr, des Juifs qui sont non-sionistes et même antisionistes. Le culte ultra-orthodoxe des Neturei Karta et le culte gauchiste de Noam Shomsky en sont des exemples notoires. Le premier rejette toute tentative terrestre d’interférer avec le projet messianique de D.ieu, alors que le second déteste toutes les formes de nationalisme, et plus spécialement, celles qui réussissent.

    Il y a aussi des Juifs qui trouvent difficile de défendre leur identité contre la perversité croissante de la propagande anti-israélienne, et qui, éventuellement cachent, renient ou dénoncent leurs racines juives, en leur préférant la reconnaissance sociale et autres commodités.

    Mais ce sont là, au mieux, des minorités marginales ; les forces vives de l’identité juive, actuellement, se nourrissent de l’histoire juive et de ses dérivés naturels – l’Etat d’Israël, sa lutte pour la survie, ses réalisations culturelles et scientifiques et son inlassable quête de paix.

    Selon cette approche de l’idée de nation juive, l’antisionisme est, de plusieurs manières, plus nocif que l’antisémitisme.

    Premièrement, l’antisionisme prend pour cible la partie la plus vulnérable du peuple juif, précisément, la population juive d’Israël, dont la sécurité physique et la dignité personnelle dépendent, de façon cruciale, du maintien de la souveraineté d’Israël. Dit de manière brutale, le projet antisioniste d’en finir avec Israël condamne 5 millions et demi d’êtres humains, la plupart d’entre eux réfugiés ou enfants de réfugiés, à vivre éternellement sans défense dans une région où les incitations génocidaires ne sont pas rares.

    Deuxièmement, les sociétés modernes ont développé des anticorps contre l’antisémitisme, mais pas contre l’antisionisme.  Aujourd’hui, les stéréotypes antisémites provoquent la répulsion chez la plupart des gens de conscience, alors que la rhétorique antisioniste est devenue un signe de sophistication académique et de reconnaissance sociale, dans certains cercles autorisés de l’université américaine et de l’élite médiatique. L’antisionisme se travestit sous la grande cape du débat politique, en s’exonérant du sens et des règles de la civilité, qui président au discours interreligieux, pour s’attaquer au symbole le plus cher de l’identité juive.

    Finalement, la rhétorique antisioniste est un couteau planté dans le dos du camp de la paix israélien, qui soutient, de façon écrasante, la solution à deux Etats. Il donne aussi une crédibilité aux ennemis de la coexistence, qui proclament que l’éventuelle élimination d’Israël est l’objectif secret de tout Palestinien.

    C’est l’antisionisme, dès lors, et non l’antisémitisme, qui constitue une menace existentielle bien plus dangereuse pour la vie, pour le triomphe historique de la justice et pour les efforts de paix au Moyen-Orient.

     Judea Pearl

      Professeur à l’UCLA (Université de Los Angeles) et Président de la Fondation Daniel Pearl.

      On trouvera le texte entier à cette page :

    http://www.debriefing.org/28090.html


    • JC_Lavau JC_Lavau 22 février 2019 11:44

      @Christian Labrune. Voyons ! Les égorgeurs modérés « font du bon boulot » selon Laurent Fabius. Aussi pour leur venir en aide, le gouvernement français bombarde les syriens. Pour le compte d’israël.


    • Eric F Eric F 22 février 2019 15:02

      @Christian Labrune
      " l’histoire partagée, et non la religion, est aujourd’hui la force unitaire primordiale« 
      Plus encore que l’ »histoire", c’est la réimplémentation du passé mythifié et religieux dans un état-nation contemporain qui est devenu le socle commun. D’où le fait que la mise en cause de l’état d’Israël soit perçu comme un blasphème.
      Il y a donc demande d’une loi anti-blasphème pour proscrire cette mise en cause.


  • Sergio Sergio 22 février 2019 13:02

    Pour les ’anti ses mites’ de Macron, y’a Baygon jaune, et pour les ras de pâquerettes des racleurs de trottoir en marche, y’a Baygon vert !


  • Hijack Hijack 22 février 2019 13:21

    Donnons la paroles aux intéressés, sur ce sujet ...

    .

    Juif et antisionisme, ne sont pas incompatibles ... au contraire !


  • Jason Jason 22 février 2019 17:03

    Vous instrumentalisez les prises de position de M. Macron pour justifier votre logorrhée. Instrumentaliser : Se servir de quelqu’un ou de quelque chose dans le seul but de parvenir à ses fins. Les fins de M. Macron ? En quelques mots, SVP. Merci.

    Que vous n’aimiez pas le bonhomme, c’est votre droit, mais de là à en faire une tartine !

    Je n’ai rien compris à votre long et très confus article. Pouvez-vous m’expliquer en moins de 30 lignes ?


  • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs SPQR Sono Pazzi Questi Romani 22 février 2019 18:11

    Un petit coup de Jaune, S V P...

    Face Bouc.

    Le mouvement des #GiletsJaunes n’a jamais été aussi puissant malgré les apparences.

    - Il a résisté aux antifas.
    - Il n’a pas fait ombrage aux causes écologiques.
    - Il s’est opposé aux rachats politiques tentés par certains.
    - Il s’exporte et inspire partout dans le monde.
    - Il s’est opposé à la casse inutile opérée par des groupuscules divers et des jeunes délinquants.
    - Il surmonte les accusations d’antisémitisme érronées.
    - Il ne se revendique d’aucun parti politique.
    - Il a surmonté plusieurs mois de bavures policières encouragées par l’Etat.
    - Il a poussé LaREM à sortir de son trou.
    - Il a surmonté le froid vif de l’hiver.
    - Il a le soutien formel d’autres pays européens comme l’Italie.
    - Il a démontre toujours plus les injustices liées à l’Etat français telles que l’assemblée non représentative, l’absence de transparence, la non-séparation des pouvoirs, les salaires exorbitants des élus et la corruption institutionnelle générale.
    - Il a prôné l’unité et la fraternité, toutes origines et couleurs de peau confondues.
    - Il a surpris la terre entière.
    - Il a ignoré les mensonges et les manipulations médiatiques.

    Porter un gilet jaune ou un signe distinctif jaune est un signe de richesse intérieure, de compassion, d’amour, de force, de patriotisme et d’intelligence.

    Quand parlera t-on du vol opéré par les autoroutes privées, un racket propre à la France et peu répandu en Europe ?
    Quand créera t-on une loi qui revoit à la baisse les privilèges des élus ?
    Quand est-ce que de vrais projets ambitieux seront investis en banlieue et en province pour booster l’économie future et le bien-être des populations ?

    Les gilets jaunes ont toutes les valeurs qui manquent à la France. Nos ennemis sont dépassés. Nous devons continuer jusqu’à l’hiver prochain. De toutes façons nous ne sommes pas pressés........

    Ne Lâchez rien S V P...

     smiley

    Gilets Jaunes la constitution de 1793 a été écrite pour vous ....

    https://www.conseil-constitutionnel.fr/les-constitutions-dans-l-histoire/constitution-du-24-juin-1793


  • L'Astronome L’Astronome 22 février 2019 18:29

     

    Chose curieuse, les Arabes sont aussi des sémites. Être « arabophobe », c’est être anti-sémite.

     

     


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 22 février 2019 18:56

    On peut museler les écrits, pas les pensées !



    @+P@py


  • Kapimo Kapimo 22 février 2019 19:11

    Vous donnez beaucoup de pouvoir à Macron, alors qu’il n’est que l’obligé des réseaux et des personnes qui l’ont mis là. Et sur le sujet de l’anti-sionisme, ce sont les intérets sioniste qui lui ont littéralement forcé la main :

    https://www.youtube.com/watch?v=Zw26IUENKK0


  • lejules lejules 22 février 2019 20:17

    préjuger c’est émettre un jugement avant qu’il y ait eut une enquête policière et un jugement de justice. nous nous trouvons devant l’expectative et devant l’incertitude. rien ne nous prouve que nous soyons devant un acte antisémite. je m’explique imaginons que je sois un flic qui mène l’enquête je me dois d’émettre tous les mobiles possibles même si ils sont absurdes ou complètement cons. 

    c’est Poutine ! comme Poutine c’est un salaud et que cet acte a été fait par un salaud c’est forcement lui !

    c’est les italiens qui lassés d’entendre les remontrances de la France sur l’accueil des immigrés renvoie l’ascenseur en disant mais regardez donc ce qui se passe au pays des droits de l’homme ! ils ne sont même pas capable de protéger les juifs.

    c’est les extrémistes religieux chrétiens ou musulmans ! c’est une secte

    c’est les Israéliens qui ont fait une attaque sous faux drapeau pour susciter la peur dans la population juive et provoquer ainsi une immigration vers Israël. cela c’est déjà vu et déjà fait par le passé

    c’est les services secrets français pour faire remonter Macron dans les sondages, enfance de l’art dans la manipulation d’opinion.

    c’est les martiens reptiliens et j’en passe les pires et les meilleurs. en tant que bon flic je me dois d’examiner toutes les pistes possibles. pour faire remonter la vérité.

    cela prend du temps. nous sommes dans la totale incertitude. ce acte est il politique, religieux, sectaire, ou antisémite en l’état de l’enquête en cours nous n’en savons strictement rien.

    une seule chose que l’on peut constater.c’est qu’ a force de crier au loup quand l’antisémitisme arrivera pour de bon il n’y aura plus personne pour le condamner.


    • illiadegun illiadegun 22 février 2019 22:20

      @lejules
      « ..c’est les Israéliens qui ont fait une attaque sous faux drapeau pour susciter la peur dans la population juive et provoquer ainsi une immigration vers Israël. cela c’est déjà vu et déjà fait par le passé »
            ***************************************************
      Effectivement,parfois ,quelques jours avant le fameux diner annuel du CRIF on assiste à ce genre de provocations et si vous ajoutez cette année la « difficile » campagne électorale de Bibi N  en Israel où une certaine contestation murmure lui fait exporter des lamentations et des appels àu sioniste de l’étranger.en général et de France en particulier.


    • Christian Labrune Christian Labrune 22 février 2019 22:33

      c’est les Israéliens qui ont fait une attaque sous faux drapeau...
      =============================
      @illiadegun

      Merci pour cette intervention qui complète merveilleusement le tableau clinique. Je n’aurais évidemment pas osé l’espérer, mais la voilà enfin. Cette fois, c’est complet.


  • julius 1ER 23 février 2019 11:15

    Qui, Pourquoi, Comment ???

    c’est en ces termes que l’on commence une enquête policière ... .. 

    Or depuis l’assassinat de Rabbin en 1995 et la Fin des accords d’Oslo car c’est bien de cela qu’il s’agit, on a eu une suite de gouvernements de Droite et d’ultra-Droite en Israël qui a mené une politique inverse de ce qui avait été défini dans les accords d’Oslo aussi il n’y pas besoin d’être un grand limier pour savoir qui dirige l’Etat d’Israël et aussi quelle politique est menée depuis ...

    cad renforcement de l’apartheid anti-palestinien, nouvelles colonies, renforcement du mur et isolement de la bande de Gaza que des politiques authentiquement « humanistes » ... et depuis on a ce Netanyahou authentique démocrate qui pérore et mène des politiques complètement sionistes en profitant des attentats pour venir faire son marché, et attirer des Juifs vers Israël car ce qu’on ne dit jamais c’est que le solde n’est pas positif ... 

    Israël perd plus de monde qu’il n’en intègre et pour cause .... en semant la misère et la désespérance dans les terrains limitrophes et en enclenchant la spirale répression/ violence, violence /répression l’atmosphère en Israêl est loin d’être idyllique ....

    et là je comprend mieux Finkelkraut qui est sioniste certes, mais n’a aucune envie d’aller vivre en Israël ... faut-pas pousser quand -même !!!! 


  • AmonBra QAmonBra 23 février 2019 12:08

    « Corruptissima republica plurimae leges » qui se traduit par « plus l’État est corrompu, plus les lois se multiplient… »

    Tacite (Les Annales, III, 27)

    Depuis le temps qu’ils en rêvaient de criminaliser toute critique du $ionisme, en mettant dans le même sac judéophobes et anticolonialistes ! Vont ils cette fois ci y parvenir grâce à l’a(r)gent des rothschild ? 


  • lloreen 24 février 2019 10:13

    Cette excellente vidéo permet de cerner parfaitement le véritable problème de fond tel qu’il existe depuis des millénaires.

    https://www.youtube.com/watch?v=KzaRTEl0aS4


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