mardi 1er décembre 2009 - par Gabale

Minarets : la fin de l’ère des sous-entendus

Affiche électorale de lUDC (extrême droite suisse)

La votation rejetant en Suisse toute construction nouvelle de minarets (en fait, de mosquées) a créé un électrochoc dans l’Europe entière. Cet électrochoc est particulièrement ressenti en France qui, depuis plusieurs semaines, est l’otage d’un débat nauséabond sur l’identité nationale, voulu par Nicolas Sarkozy et mis en oeuvre par le sinistre Eric Besson (un « infidèle » pas au sens religieux, bien sûr, mais au sens matrimonial).

Il n’en fallait pas davantage pour que les raclures de droite, dissimulées souvent sous le paravent de prétendues associations de défense de la laïcité, exploitent l’actualité afin de distiller leur venin xénophobe dans le corps social.

Etant donné l’actualité, la laïcité est donc sur toutes les lèvres. Mais, bien entendu, il lui est arrivé d’occuper sporadiquement le devant de la scène à l’occasion de faits divers qui ont défrayé la chronique et alimenté bien des polémiques passionnées au cours des dernières années (port du hidjeb à l’école, revendications de communautés religieuses pour accéder de manière privilégiée et à certaines heures à des bâtiments publics comme les piscines municipales, racisme et xénophobie qui alimentent la rubrique des faits divers, etc.).

La laïcité est donc, disais-je, sur toutes les lèvres, dans tous les débats politiques, tant et si bien que cette notion paraît aujourd’hui familière et organiquement apparentée à l’identité de la nation française, un peu comme le seraient un nom, un prénom, un sexe ou une adresse pour une personne physique. Cette connaissance immédiate, presque intuitive, du concept repose sur une sorte de consensus social et motive désormais toutes les récupérations politiques, notamment de la part de l’extrême droite qui, historiquement, idéologiquement et culturellement l’a toujours combattu avec la plus grande vigueur

Or, cette connaissance spontanée et immédiate de la laïcité est trompeuse car, de conversations en débats, on se rend compte qu’elle demeure relativement mal connue. Longtemps vécue comme une sorte de ligne de démarcation d’un front idéologique, ce qu’elle a été à ses origines, la laïcité est encore présentée chez certains comme une atteinte à la liberté religieuse et chez d’autres comme une arme ou un rempart contre l’obscurantisme clérical.

A ce titre, je ne reviendrai pas ici sur l’histoire de la laïcité et me permettrai directement de renvoyer le lecteur à des travaux et ouvrages qui l’analysent beaucoup plus en profondeur que je ne saurais le faire. C’est pourquoi il m’a donc semblé préférable d’en rester à la laïcité aujourd’hui.

Chacun, selon ses convictions, tente donc de se l’approprier et d’en donner une définition, ce qui ne manque pas d’engendrer à son sujet une vision tronquée sinon fausse reposant essentiellement sur des préjugés.

C’est la raison pour laquelle, profitant du résultat de la votation chez nos voisins suisses, il me semble opportun, sinon urgent, de revenir sur le contenu de la laïcité telle qu’elle existe en France.

La laïcité est un principe politique

    • La laïcité est expressément consacrée par la Constitution française
L’article 1er de la Constitution de 1958 énonce que la République est démocratique, sociale et laïque. La France républicaine assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion et c’est pour cette raison qu’elle respecte toutes les croyances. Elle ne subventionne et ne salarie aucun culte (article 2 de la loi du 9 décembre 1905).
La formulation est dénuée d’ambiguïté puisque la laïcité est expressément consacrée par le texte constitutionnel et par la Loi.
Ce faisant, la pratique contraste avec la clarté du texte. Si la République est laïque, ce qui est incontestable, elle n’ignore pas pour autant les cultes organisés sur le territoire comme je le montrerai ultérieurement.
De même, il est spécieux de dire qu’elle ne salarie aucun culte. En effet, deux régions françaises sont encore sous le régime concordataire de 1802 suite à l’occupation prussienne de 1870 à 1918 : il s’agit de l’Alsace et de la Lorraine. Les DOM-TOM sont aussi sous régime concordataire.
  • La laïcité n’interdit nullement l’intervention des églises dans le débat public en général et dans le débat politique en particulier

En effet, contrairement à une légende tenace, relayée notamment par certaines associations laïques, la laïcité n’empêche pas les différentes confessions religieuses d’intervenir ès qualités dans les débats publics et politiques. Il n’a jamais été dans les intentions du législateur de priver les églises de leur droit de parole et ces dernières d’ailleurs ne manquent pas de s’exprimer sur divers sujets (avortement, œcuménisme, conflit israélo-palestinien, etc.).

La raison en est simple : la laïcité est la garante de la liberté absolue de conscience et, partant, elle est aussi garante de la liberté de croyance. La séparation des églises et de l’Etat n’a donc jamais été hermétique car les églises et les pouvoirs publics ne s’ignorent jamais.

Il suffit de rappeler à ce titre que le ministre de l’intérieur est également en charge des cultes.

Pour prendre une comparaison, c’est un peu la même chose qui prévaut au sujet de la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. La séparation existe certes mais elle ressemble plutôt dans les faits à un équilibre des pouvoirs. Deux exemples :

- le Premier ministre est constitutionnellement habilité à soumettre des projets de loi au Parlement et ce dernier n’a donc pas l’exclusivité de l’initiative législative ;
- le Gouvernement a un pouvoir d’organisation de la Justice et le Garde des Sceaux a des pouvoirs d’intervention sur le Parquet et, n’en déplaise aux magistrats, rien n’empêche légalement un homme politique de critiquer ou d’approuver publiquement une décision de justice et de ne pas faire sien le slogan « je n’ai pas à commenter une décision de justice. »

La séparation des églises et de l’Etat, c’est donc l’indépendance du pouvoir temporel, c’est-à-dire de la loi, par rapport au pouvoir spirituel. Autrement dit, l’éducation nationale, les services publics ainsi que toutes les prérogatives régaliennes (justice, diplomatie, économie, etc.) n’ont pas à dépendre d’une conception métaphysique particulière. Les églises ne peuvent imposer à l’Etat leurs conceptions de la société. En revanche, comme je l’ai expliqué précédemment, rien ne leur interdit de les exprimer. De même, la société est sécularisée et pluraliste (moeurs, modes, etc.), c’est-à-dire que ses fondements, sa raison d’être et sa finalité ne sont pas la manifestation de la volonté d’une quelconque providence divine.

  • La laïcité est consubstantielle à la République et elle est un instrument de lutte contre les discriminations

La République n’a jamais ignoré le phénomène religieux sur le territoire national et son interventionnisme en la matière a été constant. En effet, pour garantir à chaque individu la liberté de conscience, l’Etat a été amené à placer les religions sur un pied d’égalité. Les juifs et les protestants, très minoritaires, le savent pertinemment depuis toujours, eux qui ont souffert respectivement de l’antisémitisme et de l’intransigeance catholique à leur égard.

Pour assurer et garantir cette égalité, l’Etat est donc intervenu. Et il intervient encore en la matière, en témoigne son soutien à la constitution d’un Islam de France par la mise en place d’un Conseil représentatif du culte musulman ayant notamment pour mission d’ancrer la religion du prophète dans les principes et les valeurs de la République.

Et si l’on part du principe que toute religion est à la base une secte qui a réussi, pour reprendre le fameux raisonnement de Hegel, alors on doit convenir que l’Etat intervient régulièrement dans ce domaine puisque les sectes – entendons les sectes dangereuses qui portent gravement atteinte à l’intégrité psychique et physique des individus ainsi qu’à leurs patrimoines – sont étroitement surveillées par les pouvoirs publics.

On peut donc dire aujourd’hui, à de rares exceptions (intégristes catholiques, juifs ou musulmans, sectes en général et sectes protestantes d’origine américaine en particulier), que la laïcité est perçue par toutes les confessions religieuses sérieuses, leurs représentants et fidèles comme la garante essentielle de la perpétuation de leurs activités, y compris au sein de l’Eglise catholique apostolique et romaine qui, pourtant, l’avait énergiquement combattue.

C’est la raison pour laquelle il est faux et absurde de faire de la laïcité une sorte d’athéïsme d’Etat. Vécue à l’origine comme une source d’affrontement, la laïcité est devenue aujourd’hui une source d’apaisement autour de laquelle s’est constitué le pacte républicain. Elle est le plus sûr moyen offert aux citoyens et aux ressortissants étrangers vivant sur le territoire de s’épanouir selon leurs goûts et leurs philosophies.

La laïcité : un principe dynamique et évolutif

La laïcité a été consacrée par la loi il y a 104 ans (le 9 décembre 1905). Ceci ne doit pas conduire à penser qu’il y a un siècle, la laïcité a connu son complet aboutissement. En séparant l’Etat des églises, la loi de 1905 vient parachever une série de lois adoptées pendant une vingtaine d’années, c’est-à-dire depuis les années 1880, et qui ont mis progressivement en oeuvre la sécularisation de l’Etat (laïcisation des cimetières, école gratuite et obligatoire par exemple, expulsion des congrégations religieuses, régime juridique des associations sans but lucratif, etc.).

La loi de 1905 est venue donc sceller le travail législatif effectué dans une atmosphère de passions et d’importantes polémiques. Elle en est la conséquence logique. Mais il a fallu attendre 1946 pour que la laïcité soit consacrée constitutionnellement.

En outre, il me paraît important de souligner qu’il n’a jamais été dans les intentions du législateur d’en faire une loi intangible, c’est-à-dire non sujette à des modifications et des régimes dérogatoires. En 2004, la loi de 1905 a été modifiée suite aux travaux de la Commission Stasi et après un débat public nourri qui a duré une quinzaine d’années afin d’interdire le port des signes religieux ostensibles dans les établissements scolaires.

Je rappellerai également que la construction et l’entretien de la Grande Mosquée de Paris n’ont pu être possibles que parce que celle-ci est placée, depuis 1921, sous un régime dérogatoire à la loi de 1905. De même, des milliers de bâtiments religieux, construits avant 1905, sont entretenus par la commune et l’Etat (monuments historique). La laïcité ne fait nullement obstacle à l’entretien du patrimoine national dont une partie substantielle est composée d’édifices religieux. Et il en est de même – comme on vient de le mentionner pour la Grande Mosquée de Paris – pour les édifices religieux construits après 1905 dès lors qu’ils sont placés sous un régime dérogatoire.

On le voit donc : la laïcité n’est absolument pas un principe politique figé.

Elle est au contraire dynamique et ce caractère montre qu’elle est un instrument qui permet à la République de s’adapter aux réalités sociologiques du pays.

Laïcité et Islam

Compte tenu de l’actualité, il m’est impossible de ne pas aborder, fût-ce succinctement, la question de l’Islam en France et de ses rapports avec la laïcité.

L’Islam est actuellement la deuxième religion présente sur le territoire national et devance largement le protestantisme et le judaïsme mais le catholicisme romain demeure cependant la confession largement majoritaire du pays.

La question des rapports entre la laïcité et l’Islam est, à la vérité, bien compliquée dans la mesure où se profilent en toile de fond du débat de nombreux propos et comportements tout à fait irrationnels qui, très souvent, procèdent d’un racisme et d’une xénophobie larvés (ce racisme et cette xénophobie étant en revanche parfaitement clairs et assumés par les tenors de l’extrême droite comme Le Pen, Mégret ou Villiers).

L’Islam fait désormais partie du paysage religieux français. Contrairement à ce que certains démagogues avancent imprudemment, cette situation n’est pas uniquement dû à l’immigration massive d’individus en provenance du Magrheb. En effet, jusqu’en 1962, l’Algérie était une région française, divisée en départements. Depuis 1945, les algériens arabes et kabyles étaient des citoyens Français. A supposer que la France eût conservé l’Algérie comme partie de son territoire, la France eût été de toute façon confrontée, sans doute de façon beaucoup plus prégnante encore, à l’Islam. Par conséquent, il ne sert à rien, il est même faux, de faire comme si l’Islam aurait pu être en quelque sorte évité. Depuis les premières étapes de la colonisation (et même en remontant aux invasions du VII et VIIIème siècle !) , l’Islam fait partie de l’histoire de France (et de l’Europe) au même titre que les autres religions.

C’est la raison pour laquelle, à l’initiative de M. Jean-Pierre Chevènement et de M. Daniel Vaillant, tous deux anciens ministres de l’intérieur, le projet de constitution d’un « Islam de France » a vu le jour. Ce projet a d’ailleurs été poursuivi place Beauvau par leur successeur Nicolas Sarkozy en dépit d’une majorité politique qui lui était plutôt hostile à se sujet.

Ceci montre que la République est interventionniste dans le domaine religieux pour pallier les inégalités et inciter les confessions religieuses à se doter d’institutions représentatives car, en effet, la République a besoin d’interlocuteurs clairement identifiables.

Malgré d’importantes divergences internes, principalement provoquées par des fractions prônant un Islam radical, un Conseil représentatif du culte musulman a été installé pour jouer un rôle équivalent à celui de l’Episcopat, de la Fédération nationale des églises protestantes et du Consistoire juif de France. Son objectif est d’ancrer l’Islam dans le respect des institutions laïques de la République. Il vise aussi à inciter les autorités de ce Conseil à travailler sur une meilleure formation des imams, à proposer des pistes permettant aux fidèles de pratiquer la religion dans des lieux de cultes décents et clairement identifiables et non plus dans des appartements, dans des caves, dans des garages ou des hangars comme c’est souvent le cas aujourd’hui. Il vise aussi à limiter les financements de lieux de culte par des Etats musulmans ou des organisations fondamentalistes (Soudan, Arabie saoudite, Iran, etc.).

Il convient que les associations laïques soient pleinement conscientes de ce qui s’est mis en place. Le sont-elles ? Sans doute. Mais sans doute aussi insuffisamment dans la mesure où elles se cantonnent souvent à une critique de l’Islam comme système de pensée incompatible avec la République et, surtout, au refus que l’Etat s’implique activement pour trouver des moyens de financer des lieux de culte décents dont un grand nombre de citoyens est privé à l’heure actuelle.

Il est donc permis de poser des questions sans aucun tabou : la République doit-elle faire preuve de volontarisme en la matière comme elle l’a fait tout au long de son histoire ? Est-il préférable d’avoir des mosquées construite via des financements publics (ou bien alors par le biais du Conseil créé et des associations cultuelles qui en dépendent), avec des imams correctement formés et placés sous l’autorité d’un Conseil reconnu ? Ou bien convient-il de conserver la situation actuelle, largement discriminatoire et propice aux influences étrangères et au développement sur le territoire d’organisations fondamentalistes hostiles à la laïcité ? Ces questions, assurément, méritent d’être posées.

La logique du « comprenne qui voudra »

Si j’ai pris soin de consacrer de longs développements (certes incomplets) sur la laïcité, c’est que j’ai de plus en plus la conviction que nous sommes arrivés à la fin de l’ère des sous entendus.

Ces sous-entendus, qui s’expriment depuis une bonne vingtaine d’années, visent les immigrés et reposent sur un certain nombre d’énoncés implicites où le signifiant et le signifié sont volontairement dissociés afin de donner naissance à un racisme moins direct, mais néanmoins terrifiant.

On en retrouve des traces spectaculaires dans certaines déclarations passées de Jacques Chirac (« le bruit et l’odeur ») ou de Nicolas Sarkozy (« La France tu l’aimes ou tu la quittes »).

Ces sous-entendus ont été paradoxalement favorisés par des lois destinées, à l’origine, à réprimer les propos racistes, antisémites et xénophobes.

Ces dernières années, le racisme et la xénophobie ne se sont donc pas immiscés dans le débat politique de façon explicite. Au contraire, tout a fonctionné sur la logique du « comprenne qui voudra », un peu comme quand le Front National recommandait à ses cadres d’opérer un déplacement permanent des significations pour délivrer un message d’exclusion et de haine sans avoir à subir les foudres de la Loi :

Signifiant

Signifié

Sos Racisme, Mrap Lobby de l’immigration
Société Nation
Peuple Français de souche
Islamisation, Présence de non blancs et de non chrétiens
Antisionisme Antisémitisme
Identité nationale, laïcité Résistance raciale et culturelle à l’invasion étrangère (arabe et noire principalement)
République France
L’Etablissement Juifs, Francs-Maçons, Protestants et Marxistes (la « bande des quatre »)
Le Mondialisme Le Cosmopolitisme
UMPS La classe politique de droite et de gauche par opposition au FN

Ce phénomène n’est pas l’apanage de la France. On le retrouve dans toutes les démocraties européennes. En Belgique par exemple où il existe une législation similaire à celle en vigueur en France, le Vlaams Belang (ex Vlaams Blok) est rompu à ce genre de procédé de contournement.

Cependant, la votation, en Suisse, est soudainement venue briser cette ère des sous-entendus. Certes, ces sous-entendus demeurent :

Signifiant

Signifié

Minarets Mosquées
Islam Arabes, Nègres
Islamisation Présence de non blancs et de non chrétiens

Mais ce qui change, c’est précisément la votation et son objet. C’est donc le fait même que le sujet puisse être tranché par les citoyens et qu’il devienne un sujet de débat et de décision politiques au même titre que les autres.

C’est donc une nouvelle étape qui vient d’être franchie. En France, comme toujours, nous essayons de nous rassurer comme nous pouvons en répétant que la situation de nos voisins ne peut se produire chez nous, et tout en faisant mine de ne pas vouloir admettre que le débat a été hypocritement lancé par les pouvoirs publics.

La classe politique française, dit-on, prétend vouloir prendre de la hauteur par rapport à ce qui s’est produit en Suisse, mais ne dit rien lorsque des associations cultuelles musulmanes parfaitement légales (composées en large partie de citoyens Français) se heurtent aux pires difficultés pour obtenir la délivrance de permis de construire afin d’édifier des lieux de culte et pratiquer paisiblement l’Islam dans des conditions décentes et dans le respect des lois de la République.

Même le débat sur l’intégration (notion sur laquelle je reviendrai ultérieurement dans un billet) est piégé, dans la mesure où les aspects économiques et sociaux sont de plus en plus gommés au profit d’analyses religieuses, culturelles, linguistiques et ethniques.



43 réactions


  • Gazi BORAT 1er décembre 2009 15:14

    Après l’hystérie sécuritaire, l’hystérie nationaliste... Histoire de faire oublier les promesses de celui qui affirma qu’il serait :

    « LE PRESIDENT DU POUVOIR D’ACHAT ! »

    gAZi bORAt


  • Freebird 1er décembre 2009 16:08

    Bizarre votre article : vous nous faites un long laïus sur la laïcité et les relations entre l’Etat et les organisations religieuses, pour finalement conclure sur le racisme et la xénophobie. Bref, vous entretenez la confusion que vous prétendez dénoncer.

    Par exemple, je ne vois pas du tout le rapport entre votre article, dont le titre et le contenu traitent essentiellement de la religion musulmane, et la photo qu’il contient, avec la Marianne noire. Pour un peu, on croirait que vous associez le fait d’avoir la peau noire avec le fait d’être musulman alors qu’il n’y a absolument aucun rapport. Quel message vouliez-vous transmettre avec cette photo et quel est son lien avec le reste de l’article ?


    • Traroth Traroth 1er décembre 2009 18:58

      La question sous-entendu par l’auteur est : l’islam serait-il aussi problématique si les musulmans étaient majoritairement blancs et non arabes, noirs, turcs, afghans, bref, pas de la bonne couleur ? C’est une question pertinente. J’affirme pour ma part que c’est l’unique explication. L’islamophobie est simplement un nouveau vêtement pour le même vieux racisme nauséabond qu’il y a 50 ans. Je n’ai d’ailleurs jamais entendu dire que des Noirs chrétiens ou des Perses zoroastriens aient significativement subis moins de xénophobie que les musulmans.


    • Serpico Serpico 1er décembre 2009 19:42

      Freebird

      Pöur comprendre, termine tes études d’abord.

      Le monsieur te dit que la tchatche sur la laïcité est un déguisement du nouveau racisme.


  • Polemikvictor Polemikvictor 1er décembre 2009 16:40

    « La votation rejetant en Suisse toute construction nouvelle de minarets (en fait, de mosquées) a créé un électrochoc dans l’Europe entière »
    C’est une affirmation dégoulinante de conformisme journalistique, l’electrochoc s’il y a eut ne concerne que le microcosme qui se prend pour une élite ; les autres s’en contrefichent et savent qu’en France un tel référendum aurais le meme résultat.


  • jakback jakback 1er décembre 2009 17:55

    Les raclures de droites dites vous, de droite Française ou bien d’occident ( sans jeu de mots ) les deux sans doute, concernant la droite des non alignés, de quel qualificatifs les nommés vous ?
    Votre bêtise crasse, vous remplit de haine envers ceux qui ont le toupet de ne pas partager votre aveuglement, vous êtes un exemple de laique démocrate de tinettes, doublé d’un con.


  • Lapa Lapa 1er décembre 2009 18:30

    article exemplaire sur l’aveuglement teinté de mépris de la politique de lutte contre l’intolérance de ces dernières décennies . Avec le résultat que l’on sait :
    décrochage complet entre la pensé mass media et l’opinion populaire
    augmentation du score des partis intolérants car les seuls peux affectés, voir conforté par le politiquement incorrect.
    confiscation par ces mêmes partis des débats identitaires

    bref échec sur toute la ligne il serait temps de se remettre en question plutôt que de traiter ceux qui ne pensent pas comme nous d’attardés et de crétins !


    • Traroth Traroth 1er décembre 2009 18:59

      Ah bon ? Et c’est quoi le but du non au minaret, alors ?


    • Serpico Serpico 1er décembre 2009 19:46

      chantefau : "Le lieu de culte n’est évidemment pas remis en question , mais la possibilité de l’appel à la prière , oui ! Et comme il s’agit à chaque fois de surencherir, les Suisses ont dit stop"

      *************

      Il suffit d’interdire l’appel à la prière. L’appel à l’extérieur, par haut-parleur ou tout moyen qui dérangerait la tranquillité des gens.

      En quoi le minaret dérange-t-il ? toujours cette crainte du retour des sarrasins ?
      P... quelle nullité.


    • Serpico Serpico 1er décembre 2009 20:01

      Il faut donc attaquer les fondamentalistes au lieu de s’en prendre aux musulmans.

      Ou alors, dans ton « esprit », fondamentalistes = musulmans ?

      Remarque, les Suisses ont dit NON aux minarets à 57,..% mais ont applaudi OUI à tout rompre pour continuer à exporter du matériel de guerre : 68,..%. Pour tuer qui à ton avis ?

      Drôle de pays. La civilisation de la violence qui fait son effarouchée.


    • Traroth Traroth 1er décembre 2009 21:25

      @chantecler :
      « Je pense qu’il y a en permanence escalade de la part des fondamentalistes » : Et vous auriez un exemple concret de cette prétendue surenchère, sur le sol européen ?


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er décembre 2009 21:37

      @ Traroth

      Des exemples ? Bien sûr.

      La demande croissante de lieux de culte islamiques dans des populations qui, longtemps et traditionnellement, n’en revendiquaient pas pour la simple raison qu’elles se sentaient sécularisées et pas nécessairement « musulmanes » parce que provenant de pays dits « musulmans ».

      Le retour du voile islamique dans des sociétés (Iran en premier lieu, Europe et Maghreb ensuite) où il n’existait plus.

      Le Conseil européen de la fatwa.

      Les réseaux des Frères musulmans (UOIF entre autres, en France), dont l’habileté rhétorique n’est plus à démontrer (Tariq Ramadan).

      Ceci s’exprimant en outre dans les demandes de non-mixité, de nourritures particulières, de soins hospitaliers particuliers, de cours dispensés dans les collèges ou lycées, etc.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er décembre 2009 21:40

      J’oubliais : les tribunaux islamiques en Angleterre, et le concept de « charia des minorités » (Tareq Oubrou, imâm à Bordeaux, inspiré par un islamiste américain sur ce thème et très proche des Frères, mais plus subtil).


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er décembre 2009 21:58

      Vous parlez d’Israël et des Israéliens, Chanteclerc, ou des Juifs ???


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er décembre 2009 21:59

      Et que viennent faire les Juifs et/ou les Israéliens dans un débat sur les réseaux islamiques (je n’ai pas écrit « djihadistes »), sinon dans un discours hors de propos qui tente d’établir une comparaison malsaine entre les années trente et nos jours ?


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er décembre 2009 22:03

      Chanteclerc, on est dans un fil sur la votation suisse, vous parlez des Juifs et vous me demandez « qui je suis » quand je vous interroge. Flic ou Kommandantur ? smiley


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er décembre 2009 22:05

      « Joue l’innocente »  ! Suis-je donc coupable, Chanteclerc ? Comment fait-on le smiley atterré ?


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er décembre 2009 22:11

      Heu... Qu’entendez-vous par « dérives judaïques » en Europe, Chanteclerc ?

      Si c’est pour le « complot des médias » ou « l’Apocalypse selon le Protocole des Sages de Sion », désolée, vous frappez à la mauvaise porte.

      Vos accusations me gonflent. Et vous êtes hors sujet. Dormez bien, la conscience tranquille. Tschüss.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er décembre 2009 22:25

      Prendre la tangente n’est pas mon style. La preuve, quand je tends à foncer dans la cible, c’est vous qui la prenez. Moi ce que je fuis, c’est la connerie et l’agressivité. Mais de manière élégante et polie, en général, sauf cas d’exception. A vos souhaits.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er décembre 2009 22:31

      Vous n’avez rien d’autre à faire ni à dire ? C’est triste.


    • Usar 1er décembre 2009 23:27

      chantecler : C’est de mettre des limites .Le lieu de culte n’est évidemment pas remis en question , mais la possibilité de l’appel à la prière , oui !
      les 4 mosquées suisses sont muettes depuis toujours. Et il n a jamais été question de les activer.

      Cosmic
      En France, il y a 150 pagodes boudhistes, 1800 églises evangelistes, 270 synaguogues dont 50 rien qu a Paris.
      Et 60 mosquées ou identifiées comme telles sur tout le territoire francais dont 6 a Paris, plus un millier de lieux de prieres impropres (garages, caves etc).

      C est aussi cela jouer a l innocente


    • Big Mac 2 décembre 2009 09:55

      Usar nous prétend qu’il n’y aurait en France que 60 mosquées en tout dont 6 à Paris, le mensonge est si énorme qu’on croit rêver, mais on les reconnait à ça, ils osent tout  :

      Au moins 2125 mosquées étaient recensées en France en 2008, de nouvelles sont construites tous les ans.


  • xray 1er décembre 2009 19:45


    L’identité nationale 

    Politiques, Syndicalistes, Associatifs,  Patrons, etc. 
    Encore un débat qui ne va réunir que des serviteurs du capital de la Dette publique. (Beaucoup de gens qui sont grassement financés avec du bon argent publique.) 

    Naturellement, les mesures qui en résulteront bénéficieront à ce même capital.  C’est évident. 

    On nous expliquera encore que tous ces asservis au fric qui sont sensés nous représenter étaient d’accord. Bien évidemment. 

    La misère les fait vivre ! 
    http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/27/la-misere-les-fait-vivre/ 

    Les Pauvres PAUVRES n’ont pas de chance ! La misère des autres, ce sont ceux qui en vivent qui en parlent le mieux. 
    http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/27/les-pauvres-pauvres-n%e2%80%99ont-pas-de-chance/ 



  • Christian Delarue Christian Delarue 1er décembre 2009 19:53
    Autoriser mais limiter l’emprise du religieux sur l’espace public
     
    Dans cette affaire le peuple suisse semble - prudence à ce jour - avoir été pris entre deux radicalismes : les anti-musulmans d’extrême droite et les autres dans la caricature inversée. Or pour convaincre une position juste et relativement équillibrée était possible. Elle devait être dite haut et fort.

    L’espace public devrait être neutre. Cet idéal n’est évidemment pas respecté. Il subi l’emprise de la marchandisation et celle du religieux. A défaut d’être totalement neutre on devrait limiter cette double emprise.

     
    - COTE EMPRISE MARCHANDE
     
    Les tablleaux d’affichage associatif (souvent moches certes) disparraissent au profit des grands panneaux publicitaires (très propres évidemment). Cette dynamique va dans le sens de l’emprise de la marchandisation du monde. Une autre dynamique plus respectueuse de la vie locale (mêmes avec ses quelques débordements) viserait à favoriser l’expression associative de quartier avec plus de panneaux et à limiter la prolifération des grands affiches commerciales. Il en va de même pour l’emprise historique du religieux qui est mon propos principal.
     
    - COTE EMPRISE RELIGIEUSE
     
    Autoriser des locaux de prière pour les différentes religions ne fait pas problème pour l’immense majorité des gens mais sous certaines conditions. Les religions disposent toutes de locaux sauf l’islam. Ce que l’on nomme l’islam des caves qui devient l’islam à ciel ouvert - euphémisme d’islam dans la rue - n’est pas une solution. L’exercice du culte doit être privé. Ce qui suppose des locaux. Les religions ont de l’argent pour en construire.
     
    Reste à examiner les conditions. Il convient de rassurer la population sur ce point . Si aucune garantie n’est prise sur les conditions d’installation alors on trouve des réactions de protection qui ne font pas dans la nuance Un compromis, un équilibre des tolérances est nécessaire . Il y a besoin que les élites politiques affichent leur sens du compromis dont elles sont par ailleurs coutumières à l’ordinaire . Ce compromis devrait limiter l’emprise du religieux dans l’espace public . Autoriser certes mais en donnant des limites. Ce qui pose problème ce n’est pas l’existence de minarets discrets c’est l’existence de grands minarets et de minarets faisant appels bruyants à la prière. On dira que les cloches qui sonnent ne semblent pas posé problème. En toute logique si. Dela même manière que l’appel du muézzin. Mais il semble que ces appels sont rares.
     
    Que comprendre ?

    C’est le caractère ostentatoire et même impérialiste de certaines constructions qui gêne , qui suscite la réprobation.

     
    Qu’est ce qu’un grand minaret demandera-t-on ? La réponse vient de la ville de Genneviliers - lue dans Ouest France de ce jour - c’est un minaret plus haut que la mairie. Autrement dit on prend un bâtiment symbolique de la République et on dit pas plus haut ! Moins de grandiose et plus d’humilité pour les religions ne saurait faire de mal à la tolérance mutuelle.
     
    Si l’on veut bien regarder les choses ainsi, alors on évite l’affrontement et de traiter de racistes et de fascistes des gens qui ne le sont pas.
     
    Christian Delarue

  • aktos 1er décembre 2009 20:18

    Bravo pour ce vote : Le peuple a choisi il est souverain. Qui peut s’oposer à une décision d’un peuple ? La Suisse est le pays le plus démocratique au monde Bravo !

    Il y a en suisse que 4 minarets. L’interdiction n’est pas celle des minarets mais des nouveaux minarets. En fait l’histoire est autre. Une demande de nouveau minaret avait été demandé est refusé par une commune. La communauté musulmane a alors fait un recours pour forcer cette interdiction locale. Résultat : ce vote qui a changé la constitution !

    En Suisse il y a toujours la liberté religieuse. Il ya toujours de mosqués. Les musulmans sont toujours libre. Dans les pays musulmans est ce que les chrétiens sont libres ? Non !

    http://ecoutevoir.blogspot.com/2008/11/16-novembre-2008-journee-eglise.html

    Et si la France est choquée elle n’a qu’à faire un tel référendum !! Impossible ce n’est pas une vraie démocratie. Regarder ce qu’ils ont fait avec le dernier référendum sur la constitution européenne !!!


    • kako 2 décembre 2009 01:04

      Si vous insinuez qu’il n’y a pas d’église et de pratique chrétienne dans les pays musulmans, je suis navré de vous dire que c’est faux. Là où les chrétiens ont été le plus persécutés c’est en europe ... de l’est. Le fait que les chrétiens soint peu nombreux dans ces pays ne vous autorise pas à dire de sottises.


  • décurion 1er décembre 2009 21:55

    L’islam ne fait pas partie de l’histoire de France.
    Aprés la défaite des maures en 732 à poitiers, certains groupes ont été coupés du gros de leur troupes, et n’ont put se replier sur l’ Espagne. Ceux qui ont survécus, n’ont pas eut d’autres alternatives que de s’acclimater sur place. Pour cette période, ce fut le glas de l’épopée musulmane. Au point que beaucoup doivent ignorer avoir eut des ancêtres Maures.
    Dans les départements français d’Algérie, exception faite des étrangers, les individus étaient tous français, mais certains citoyens, d’autres sujets . Les premiers français d’origines, étrangers ou indigènes naturalisés, les seconds indigènes en totalité. Donc arabes et Kabyles, français depuis 1945, c’est une connerie. Pour être français, un indigène devait accepter un certain nombre d’obligation légale imposée par l’administration, pour la plupart liées à la pratique du culte musulman et contraire aux lois françaises, il devait en plus accepter l’opprobe de ses compatriotes et des mesures vexatoires, comme l’interdiction du cimetière musulman.
    Il y avait deux classes de français en Algérie, une situation qui ne pouvait perdurer, et qu’apparemment le général de Gaule à parfaitement perçu, tout en oeuvrant à la libération de la France, il a préparé la séparation de la France et de ses colonies.
    Dés le débarquement en Provence, il a blanchi l’armée d’afrique. A la constitution de 1945, il propose une commauté francophone. Toujours en 1945, croyant avoir le temps avec lui, il mate la rebellion Kabyle, déguisée en manifestation. Ceci donne à la France 10 ans de répit qui ne profiteront pas à de Gaule. De retour au pouvoir de Gaule , réduit le fln à peau de chagrin et cède au vaincu l’Algérie et le Sahara, les populations en prime. A ce moment là, le scénario est que les « français » resteraient sur place, avec les nouveaux algériens. Etaient imprévus les massacres d’européens dont celui du 5 juillet à Oran, qui vit l’armée française consignée dans les casernes. Les algériens désireux d’opter pour la nationalité devaient accomplir les formalités necessaires, autant dire, offrir leur cou au sourire kabyle.
    En connaissance de cause, la protection de la France contre l’islam, contre les indigènes et les français de circonstances, a été raisonnée, planifiée, éxécutée. Le prix était l’abandon de l’algérie, du sahara, le sang de plusieurs milliers d’innocents, de l’argent en moins, et des souillures sur le drapeau.
    Payée par la souillure, ce que l’on voulait éviter, nous revient comme un boomérang !
    On fait l’addition, ou l’on s’esquive ?


  • Le péripate Le péripate 1er décembre 2009 22:33

    Que de baratin pour parler de la laïcité.

    C’est pourtant simple, séparation du spirituel et du temporel.

    D’ailleurs le discours qui nous est servi ici est complètement de l’ordre du spirituel, borné des deux côtés par l’anathème du racisme. Un prêche.

    L’auteur, un curé ? Un curé.


  • ASINUS 1er décembre 2009 23:07

    @cosmic

    perso 3 ans lycé de jeses depuis suis certain que dieu est une hypothese

    yep ; pour en revenir au debat suis pas sur que le prob soit la mosquée et le
    croyant le prob c est le precheur et qui le forme qui le paye et la nous retrouvons nos « amis » waabistes" et eux ont pourra me le chanter sur tous les tons et par tous les
    t ramadan urbain du monde je lacherais pas mon flingue en les ecoutants


  • Cropcircle 1er décembre 2009 23:26

    Les petits pas feutrés du communautarisme islamique - AgoraVox le média citoyen

    Texte de Robert Albarèdes sur AgoraVox du 17 juin 2008, àRELIRE,toujours d’actualité,avec ces histoires de minarets de plus en plus d’actualité....


  • moebius 2 décembre 2009 00:55

    les républicains sont à la gauche ce que sont les nationalistes sont à la droite... Même nostalgie d’ine communauté apaisées qui n’a jamais eu et n’a jamais réussit et ne réussira jamais à accéder a notre réalité , un pure phantasme de la maternité et du sein... détournez vous de cela, detournez vous de ces tétons de la bétisse collective, réflechissez par vous méme car vous étes adultes


  • kako 2 décembre 2009 00:55

    Excellent article !!! Le propos est mesuré et l’argumentation bien charpentée. Je crains cependant que ces propos soient bien mal compris de la majorité. En tout cas, je remercie l’auteur pour la qualité de son article.


  • ZOULOU 6 2 décembre 2009 07:03

    On est donc une « raclure » de droite quand on s’offusque de voir des musulmans trancher la gorge de leurs otages devant les caméras, quand on les voit lapides les femmes qui n’ont pas respecté la charia, c’est-à-dire leur esclavage, quand on les voit mettre des bombes dans les avions !
    Curieuse conception !
    Les vraies raclures, ce sont les gens qui font ça, et malheureusement, ce sont les musulmanSS !


  • Cascabel Cascabel 2 décembre 2009 09:43

    Histoire de rester dans le ton de l’article, on peut remercier les raclures de gauche qui applaudissent l’islamisation de l’ Europe et rampent comme des larves devant le comunautarisme exotique.
    On peut également remercier les raclures de droite qui profitent de l’immigration pour faire baisser les salaires et monter la pression sociale.

    Enfin cet article n’en est pas mais un tract politique de raclure de gauche islamo-lèche-cul.

    Et si mon post troll est supprimé (un de mes très rares dans le genre), je demande par principe de réciprocité qu’on fasse de même avec ce billet de m.


    • abdelkader17 2 décembre 2009 09:57

      @Cascabel
      Je ne sais pas moi ! mais ceux qui envahissent les autres et saccagent leurs existences ce sont vos semblables, les troupes de néo croisés sous bannière de l’otan et vous vous prétendez assiéger quelle bonne blague !
      Non seulement vous êtes raciste, mais en plus totalement idiot.


    • Cascabel Cascabel 2 décembre 2009 10:06

      Si vous saviez à quel point l’accusation de « racisme » me glisse dessus avec indifférence. l’antiracisme c’est votre fer de lance, pas le mien.

      Pour ce qui est des guerres et bien pauvre idiot j’ai manifesté à beaucoup de manifs,de gauche comme de droite, s’y opposant . Pouvez-vous de votre côté vous vanter d’avoir protesté au moins une fois dans votre vie contre les barbarisme de l’islam ?


  • ZEN ZEN 2 décembre 2009 10:08

    Même le débat sur l’intégration ....est piégé, dans la mesure où les aspects économiques et sociaux sont de plus en plus gommés au profit d’analyses religieuses, culturelles, linguistiques et ethniques.

    Exact !
    En période de crise surtout,il est important de détourner les regards des vrais problèmes et d’orienter les peurs vers des boucs émissaires
    La Suisse ferme les yeux sur l’argent des émirats et sur les palaces saoudiens du bord du Lac. Les coffres plutôt que les minarets...


  • Den 2 décembre 2009 10:24

    En fait je me suis arrêté de lire à « raclures de droite ».

    Venant de quelqu’un qui évoque le respect dans son profil (et je suppose au long de son article), c’est assez paradoxal.


  • zelectron zelectron 2 décembre 2009 11:38

    Ce ne sont que les minarets ou bien les mosquées entières qui se sont retrouvées souhaitées d’interdiction d’édification en Suisse par cette votation ?


  • DACH 2 décembre 2009 11:51

    Navré, mais les raclures de l’auteur sont innombrables et sans cohérence. L’ensablement a encore frappé un cerveau !

    En quoi ce vote menace-t-il la liberté religieuse dans la Confédération  ? « Chaque atteinte à la coexistence de différentes cultures et religions met aussi en danger notre sécurité  », a déclaré Mme Micheline Calmy-Rey devant les ministres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) réunis à Athènes. Quelle atteinte y a-t-il dans ce vote ? Il y a des raisons de ne pas la croire. Voici pourquoi. Y a-t-il une interdiction de pratique religieuse ou de constructions de mosquées dans les effets de ce vote  ? Personne n’a encore interdit l’intolérance qui se manifeste dans certaines pratiques musulmanes  ? Et pourtant, selon nos valeurs certaines nous paraissent condamnables. Le port de la burqua dans les espaces publiques est-il un progrès ou une menace  ? Pour l’anecdote , le premier hold-up avec déguisement de burqua dans une bijouterie de Marseille a été réalisé il y a moins de 3 semaines  ! En parallèle n’y a-t-il pas un lourd effort de pédagogie pour faire accepter par les concernés que nos pratiques civiques dans les espaces publiques sont plus importantes à respecter que des contraintes religieuses  : faire accepter des constructions de mosquées qui ne menacent personne dès l’instant où vous ne trouverez pas un panneau du genre «  ici quartier musulman, vous êtes priés de respecter les lois musulmanes  », sous entendu avant et à l’exclusion de toutes les autres  ! C’est ce qui justement pourrait arriver, après les quartiers de non droit, si on n’aide pas les musulmans à se libérer de certaines pratiques imposées par le Coran. Au nom du Coran il n’y a rien à imposer, pas plus qu’au nom d’autres valeurs. Il y a à proposer, et à respecter les usages de libertés des pays hôtes. Or les valeurs fondamentales et universelles doivent-elles s’imposer par la force ou recueillir l’assentiment des cœurs sans la contrainte, visible, masquée ou non  ?

    Certains suggèrent d’apprendre le Coran en ‘’’’coran’’’ vite... pour ne pas s’en faire une idole comme le font par exemple les Salafistes. Quelle différence entre un dogme et une idole  ? Or certaines sourates proscrivent les idoles, ( justification ultime à l’interdiction des représentations, des musiques, des danses, et des cerfs-volants, et oui, c’était le cas sous les Talibans  !). Leurs contradictions font finir par leur remplir de sable leur cerveau anémié  !  !  ! 

    Non à la construction de minarets ne signifie pas non à la liberté de culte en Suisse. Vouloir le faire croire relève de l’imposture. Mais quand un symbole de supériorité se fait mettre par terre, on peut comprendre la colère des partisans de son érection ! !

    Voilà un exemple des bienfaits mensongers que prétendent nous imposer les caniches Abdel17 ou Persona aux démangeaisons multiples, et autres frustrés. ( Ce dernier aime bien ce qualificatif de caniche  !).

    L’extrait du texte cité par Dante nous en donne une simple démonstration. En 1990, les pays musulmans (l’Organisation de la Conférence Islamique pour être précis) établissent leur propre déclaration., dont : Article 22
    a
    ) Tout homme a le droit d’exprimer librement son opinion pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la Charria.
    b) Tout homme a le droit d’ordonner le bien et de proscrire le mal, conformément aux préceptes de la Charria.
    c
    ) L’information est un impératif vital pour la société. Il est prohibé de l’utiliser ou de l’exploiter pour porter atteinte au sacré et à la dignité des prophètes ou à des fins pouvant nuire aux valeurs morales et susceptibles d’exposer la société à la désunion, à la désintégration ou à l’affaiblissement de la foi.

    = Ce qui signifie clairement qu’il est donc interdit de critiquer tout ce qui touche à l’Islam, donc de permettre des possibilités d’évolution. Serait-ce le modèle de société que les Européens, et des tas d’autres souhaitent  ? Interdiction de rire du sacré, de se moquer du ridicule, exemple  : considérer le porc ou le chien comme animaux impurs, (impurs de quoi d’ailleurs  ?), En d’autres termes, l’Islam et le Coran ne sont pas au service de l’Homme, mais l’Homme doit se soumettre au service de l’Islam et du Coran  ? Ne serait-ce pas la justification masquée de l’esclavage des non musulmans pratiqué par les arabo-musulmans à l’égard des noirs en Afrique dès leur expansion territoriale  ?

    Pourquoi s’entêter à faire d’un texte ancien un dogme qui devrait s’imposer au monde entier  ? ( Critique applicable également à certains courants chrétiens, heureusement plus pacifiques et moins frustrés  !)
    Un proverbe vénitien  : «  méfies-toi de celui qui ne lit qu’un seul livre  !  » Venise fut un refuge contre l’Inquisition, notamment pour les Juifs. Faisons en sorte que les Occidents ne soient pas qu’un refuge pour le reste du monde, quelles que soient les erreurs qui sont commises parfois et souvent corrigées ensuite. Heureusement, de nombreux musulmans pensent comme la majorité des européens. Mais quand ils sont menacés, dont par des insultes, et parfois pire, par d’autres musulmans n’est-il pas de notre devoir de les soutenir dans leur Fitna  ? Les propos tenus par certains partisans de la charia sur ce site illustrent bien la couleur faiblarde de leur argumentation  : mépris, invectives, insultes, menaces, mensonges et haines heureusement impuissantes qu’ils essayent de faire passer pour des vérités historiques. Mais préservons leur ce droit de la liberté d’expression, quitte à sourire de leur impuissance névrotique comme nous le démontre si souvent Abdel la grenouille  : Exemple  :  «  «  «   @tesuko. On vide vos poubelles ,on ramasse votre merde ça ne vous suffit pas, il faut encore dire merci à notre maitre Blanc !  »  »  » Quelle ambition contrariée  !

    Certains suggèrent d’apprendre le Coran en ‘’’’coran vite’’’’... pour ne pas s’en faire une idole comme le font par exemple les Salafistes. Quelle différence entre un dogme et une idole  ? Or certaines sourates proscrivent les idoles, ( justification ultime à l’interdiction des représentations, des musiques, des danses, et des cerfs-volants, et oui, c’était le cas sous les Talibans  !). Leurs contradictions vont finir par leur remplir de sable leur cerveau anémié  !  !  ! 

    Cordialement. Namaste. DACh


  • therasse therasse 2 décembre 2009 12:54

    Electrochoc pour les musulmans, beaucoup de politiques et un certain nombre d’intellectuels.


    Mais l’Europe, ce n’est pas ces gens-là ! tout comme l’Amérique de Bush n’était pas l’Amérique.

    Et pour savoir si les peuples européens considèrent ce referendum comme un electrochoc ou, au contraire, comme une satisfaction : celle de constater que les Suisses se sont fait leur mandataire dans leur irritation des exigences de plus en plus importantes des musulmans (allant jusqu’à réclamer l’application de la charia dans certain pays tels le Québec ou le Royaume Uni) ; pour le savoir, je ne vois qu’une manière : organiser d’autres referendums ailleurs. 

    Et en attendant, que les intellectuels, politiques et commentateurs médiatiques en tous genres cessent de s’exprimer contre le résultat suisse, car je ne vois pas ce qui leur permet de se croire représentatifs de leurs pays respectifs. En tous cas, pas dans les forums du Net. 

Réagir