mercredi 4 janvier 2012 - par Michel Tarrier

Pour des tickets de rationnement de viande !

Faute de pouvoir légitimement demander plus, un semi-végétarisme qui n’exclut que la viande de mammifère mais accepte certains poissons et parfois la volaille doit pour le moins remplacer la surconsommation de viande dont fait preuve le mode de vie à l’Occidentale. Cette dynamique s’inscrit dans une incitation générale à la frugalité, c'est-à-dire à la recherche d’une certaine simplicité et une moindre empreinte écologique. Il est urgent de considérer le mangeur quotidien de viande comme un drogué, de lutter contre ce type d’overdose, d’ouvrir des centres de désintoxication pour humains carnivores. Laisser ce type d’individus en totale liberté constitue un grave manquement à l’intérêt général. L’instauration de tickets hebdomadaires ou mensuels, notamment de viande, voire de produits laitiers, doit être votée. Au mieux, boucheries et restaurants spécialisés devraient être fermés dans les plus brefs délais. C’est l’un des efforts de guerre qui doit être demandé aux pays les plus nantis et que l’on dit en crise… écosystémique.

Plaidoyer pour un certain végétarisme

Aucun aliment n’est indispensable, seuls les nutriments le sont et l’équilibre alimentaire résulte d’un régime diversifié. Question de bon sens et non d’addiction. Un B.A.BA d’anatomie comparative nous enseigne que le régime alimentaire naturel des hominidés est du type omnivore et la nature de ses mâchoires tend à prouver que le régime carnivore n’est que très subsidiaire. Se nourrir trop souvent de viande serait donc une dérive gourmande, contre-nature, qui plus est contre-indiqué pour la santé. Les vrais carnivores sont en effet pourvus de longues dents acérées et pointues, de grandes canines et de griffes pour leur permettre de déchiqueter la chair de leurs proies. Notre main est conçue pour la cueillette des fruits et des légumes et non pour extirper les entrailles d’une carcasse animale. La mâchoire des carnivores se meut de bas en haut pour déchiqueter et mordre la viande, tandis que celle humaine se déplace latéralement pour broyer. La salive des carnivores contient un acide nécessaire à la digestion des protéines animales et se trouve dépourvue de ptyaline, une enzyme qui permet la digestion des amidons. Tout au contraire, la salive humaine est alcaline et contient de la ptyaline. Bien d’autres traits morphologiques et physiologiques nous séparent des carnivores et attestent de notre régime omnivore à tendance plutôt végétarienne. Selon la grande majorité des nutritionnistes, le régime végétarien, excluant viande et poisson mais acceptant le lait et les œufs (lacto-ovovégétarisme), ne pose aucun problème. La situation serait plus problématique pour les végétaliens stricts qui risquent carence ou déficience, mais le sujet relève du militantisme et prête au débat. Au lieu de considérer d’abord les éventuels écueils du végétarisme (absence de certaines vitamines, de calcium, de fer..), le nouveau paradigme consiste à mettre l’accent sur ses aspects bénéfiques, dont la présence de fibres alimentaires et de micro-constituants à pouvoir antioxydant. Favoriser la consommation des fruits et des légumes va dans ce sens et prévient contre les irréfutables effets délétères des excès de lipides saturés et souvent de sel fournis par les produits animaux. Le régime viandard déviant induit les maladies coronariennes, l’hypercholestérolémie, les accidents vasculaires cérébraux et certains cancers. Reste qu’un régime végétarien doit être bio pour ne pas succomber aux résidus avérés de pesticides dont les fruits et les légumes sont dangereusement gorgés. Enfin, il faut préciser que le végétarisme choisi en connaissance de cause et bénéficiant d’une diversité, ne peut être confondu avec celui imposé dont sont contraints les deux tiers de l’humanité et qui mène à des carences nutritionnelles graves.

Sans le moindre état d’âme à l’égard de la condition faite aux animaux, le rayon boucherie de nos hypermarchés poursuit imparablement la quête de sa pierre philosophale, de sa poule aurifère, qui doit être quelque chose comme le porc à quinze côtes, la truie à trois portées, la vache à engendrer deux veaux… Les majors boulimiques de l’agro-industrie ont déjà enfanté du poulet sans plumes, comme de la plante sans semence, sans que l’absurdité de leurs objectifs ne pose un quelconque problème sociétal. Le consommateur est conditionné à penser que c’est pour son bien, voire mieux, pour nourrir la faim dans le monde. Maintenant qu’il suffit de transplanter un gène de la chose dans la bête, leurs labos ne vont pas se gêner pour ajouter du filet ou retirer des pattes. La consommation de la viande et du lait est partout en hausse. Depuis un demi-siècle, la production mondiale de viande est passée de 44 millions à plus de 220 millions de tonnes. 1,8 milliard de moutons et de chèvres, 13,5 milliards de poulets, 1,3 milliard de bovins et l milliard de cochons sont destinés à nos assiettes. Les États-Unis transforment chaque jour 1.000 tonnes de viande de bœuf en hamburgers, et chaque citoyen Nord-américain dévore durant sa vie 9 bœufs de 500 kg. Un Français mange 100 kg de viande par an, trois fois plus qu’il y a un demi-siècle. Aux États-Unis, 70 % des céréales sont destinés aux animaux d'élevage, contre seulement 2 % en Inde. Dans un parc d'engraissement américain de 37.000 bovins, 25 tonnes de maïs sont distribuées chaque heure. 90 % des cultures de soja, dévoreuses d’écosystèmes majeurs, vont aux animaux d'élevage pour la grande bouffe occidentale. Pour satisfaire à la demande, entre 1977 et 1980, le Brésil a augmenté de 400 % ses exportations de soja. Simultanément, 38 millions d’habitants étaient sous-alimentés et 10.000 petits Brésiliens mouraient de faim. Il faut 7 kg de céréales et 10.000 litres d’eau douce pour produire un seul kilogramme de bœuf. Le bétail européen mange autant de céréales que les populations de l'Inde et de la Chine réunies

Un consommateur humain qui passe au tout végétal, ne serait-ce qu’une fois par semaine, fait montre d’une solidarité planétaire de l’ordre de 5.000 litres d’eau par an. Le choix du mode alimentaire est donc déterminant dans la valeur de l’empreinte écologique de chacun. Si toutes les céréales utilisées pour le bétail américain étaient consommées directement, elles nourriraient 800 millions d'humains. En l985, pendant la famine en Éthiopie, le pays exportait des céréales pour le bétail anglais. Même au Sénégal, la culture d’arachide pour le bétail se fait aux dépens de cultures vivrières pour la famille, et en Thaïlande la production de manioc est exportée pour les élevages occidentaux. La production carnée est au premier rang des causes du détournement calorique planétaire : 500 calories d'énergie alimentaire issues d’un steak d’un demi-kilogramme demandent 20.000 calories de carburant fossile à produire. Les voilà les chiffres de la gabegie ! Dans le système Nord-américain, la moitié de l’eau dont la majeure partie est non-renouvelable, est dilapidée au profit de l’arrosage d’une agriculture servant à la nourriture des animaux d’élevage. La pollution des eaux, dont celle de nature pesticidaire, est en grande partie le fait des rejets de l’élevage productif. C’est aux méfaits de l’élevage qu’il faut attribuer 85 % de l’érosion de la fertilité des sols (déboisement, création de déserts agraires, désertification), et 20 % de l’augmentation de l’effet de serre causé par le méthane, gaz largement produit par les vaches que nous mangeons. On saccage 17 mètre carrés de forêt tropicale, abritant une phytomasse de 75 kg de plantes vasculaires et de vie animale, pour produire un steak haché de bœuf, chiffre évalué pour l’Amérique centrale. 200 millions d’hectares de forêts tropicales ont été rasés depuis 50 ans pour faire place à des pâturages d’engraissement ou à des fermes « modèles » de bovidés. En attendant d’amputer ce qui reste au profit des agrocarburants de première génération, nous transformons déjà des forêts en hamburgers tout en participant au réchauffement du globe. Le conducteur-carnivore est vraiment le vampire numéro un de la planète : honte à la sainte famille qui prend sa voiture pour aller se goinfrer de grillades au restaurant du coin ! Outre le fait qu’une alimentation végétarienne réduit le risque de mort par attaque cardiaque de 50 à 4 %, et divise par trois le risque de cancer du sein et des ovaires, on sait bien que l’exploitation des animaux par la boucherie est aussi l’une des grandes causes de la faim dans le monde.

L’élevage en batterie entre dans les pratiques les plus ignominieuses de notre humanité. Poules, dindes, cochons, bovidés sont industriellement torturés au nom du profit maximal. La vie faite à nos frères mammifères les cochons et les bovidés est invivable, mais l’immense majorité du milliard et demi d’animaux mangés en France sont des volailles. L’existence de 90 % de ces oiseaux qui se déroule en batterie sous lumière permanente est un supplice. La poule de ferme, aux œufs d’or bio, ne court plus les poulaillers. Mais la morale est que ce mauvais traitement retombe sur la santé de ceux qui consomment cette chair pétrie de souffrances et de poisons. Bon an, mal an, l'Union européenne produit plus de 200 millions de porcs. 90 % de ceux-ci subissent le triste sort de la détention à vie, confinés dans un espace de 0,66 mètre pour un animal de 100 kg, traitement réservé à un saucisson vivant, rien de plus. Après son insémination, la truie est placée pour trois mois dans une stalle individuelle en pleine obscurité, où elle est détenue sanglée, sans pouvoir ni se lever, ni se coucher, afin de permettre des économies de nourriture. Peu avant la naissance de ses porcelets, elle est placée en immobilisation forcée dans une cage de mise-bas, où ses petits pourront téter à loisir. Les instincts maternels de la mère sont déniés, elle ne peut pas confectionner un nid pour sa mise-bas, ni approcher ses petits. Entre les administrations d’anxiolytiques et d’antibiotiques, mordre les barreaux reste sa seule compensation pour survivre à ce stress. Les porcelets ont la queue et les dents coupées sans anesthésie, les mâles sont castrés à vif. Ils sont sevrés précocement afin que la truie recommence sans plus attendre un nouveau cycle. Ils sont ensuite placés dans l'obscurité sur un sol en claire-voie (déformations, nécroses des pattes) pour être engraissés d'aliments composés de céréales, de farines animales et d’antibiotiques, un cocktail d’accélérateurs de croissance. Pour augmenter les portées et stabiliser les cycles de fécondité, les femelles sont traitées aux hormones et aux stéroïdes. L’odyssée du transport vers l'abattoir a généralement lieu de nuit et les porcs ne verront jamais la lumière du jour. Incapables de se mouvoir, certaines truies sont treuillées dans le camion. Leur chair meurtrie n’est déjà plus que rillettes ou saucisson.

En France, plus de la moitié des émissions de méthane provenant des activités anthropiques proviennent de l’élevage du bétail. Les ruminants produisent, par éructation de gaz provenant des fermentations microbiennes du rumen, d’énormes quantités de méthane, gaz à très fort pouvoir d’effet de serre. Ce même bétail induit l’émission de 40 % d’ammoniaque, cause prééminente des pluies acides. Les nuisances environnementales et les atteintes à la santé publique de telles entreprises nocives sont donc peu imaginables. Lorsqu’on découpe un bifteck ou une côte de porc dans notre écuelle cannibale, outre l’acte cruel que cela représente, il faut bien songer à l’égoïsme que cela implique envers les peuples défavorisés et à l’impact incommensurable stupidement accompli à l’égard de l’environnement terrestre. Les déjections porcines représentent 60 millions de litres de lisier (purin) déversés chaque jour en France, au nom du lobby agro-alimentaire. L’exemple breton donne la nausée. Avec seulement un Breton pour trois cochons, et donc presque 9 millions de porcs (60 % de la production française sur seulement 6 % de la surface agricole nationale) – auxquels il faut inclure 77 millions de volailles en batterie - la Bretagne est en deuil de ses eaux de sources et fait face à une permanente marée verte. Les nitrates issus du lisier ont infesté toute la péninsule, à tel point que l’eutrophisation irréversible des rivières et des nappes phréatiques est de l’ordre de 60 % et que les légumes de bien des secteurs sont désormais impropres à la consommation. C’est une pandémie organisée.

À la production de la viande s’ajoute celle laitière, intensive : l’exploitation du cheptel bovin est éthiquement inqualifiable. L'image de la vache - reine des près - paissant paisiblement dans la verte prairie et se laissant traire avec allégresse par l’aimable fermière toute rougeaude est un pur produit des « fils de pub » des agences et cache une bien affligeante réalité. Comme tout mammifère, notre brave vache a besoin de mettre bas une fois l’an. Il n’en est plus question ! Et si on laisse le veau téter, la vache va freiner la descente de son lait et nuire à la productivité. Le veau lui est donc retiré quelques jours après sa naissance. Les vaches sont très maternelles et le stress qui en résulte est incommensurable. Si le veau est une future génisse, elle ira rejoindre le bataillon d'autres vaches laitières. Sa première grossesse aura lieu à deux ans, puis elle sera à nouveau fécondée trois mois après chaque vêlage, par insémination artificielle dans 70 % des cas. Elle sera maintenue en lactation sept mois au minimum par an et l'éleveur continuera à la traire même pendant sa grossesse. Ce productivisme outrancier est si exténuant qu’il réduit le potentiel de longévité de l’animal, de vingt années à seulement cinq. C’est ainsi que les trois quarts de la viande bovine proviennent de vaches laitières sacrifiées pour causes de stérilité ou de rendements médiocres. Séquestrés dans des caissettes à claire-voie, les veaux à viande sont dans l'incapacité de se retourner, car tout exercice augmenterait leur développement musculaire, durcirait leur chair, et ralentirait leur prise de poids. La diarrhée, due à un régime inadapté mais savamment calculé pour leur causer une anémie donnant une chair blanche, rend les lattes glissantes, et les veaux tombent souvent, se blessant les pattes. C’est pourquoi à leur arrivée à l'abattoir, beaucoup d'entre eux ne peuvent à peine marcher. 50 % de la production d’antibiotiques vont aux animaux d'élevage, sont administrés par ingestion subthérapeutique et se retrouvent dans nos corps et dans les sols. Pour « faire » un veau de boucherie, il faut donc : le priver de sa quantité suffisante de lait maternel, le transporter à l’encan par camion dès son plus jeune âge, le faire vivre au voisinage d'animaux malades et mourants, le vendre à des usines où, enchaîné à vie dans un cageot individuel de quelque 60 cm de large, on lui ôtera toute faculté de marcher, de s’allonger, de s'ébrouer et de jouer, le maintenir à l'obscurité pour diminuer son agitation, le priver de litière, le nourrir par des surplus de lait écrémé gouvernemental, lui supprimer toute nourriture solide, le rendre anémique, l’infester de maladies respiratoires et intestinales.

En renonçant au régime carné, ou en reléguant la viande à une consommation très secondaire, voire occasionnelle, il s’agit tant de mettre un terme aux affres environnementaux du pâturage intensif, que de soulager considérablement la faim dans les pays exploités, d’assurer aux pays exploiteurs une alimentation moins pathogène et dégénérative, d’établir un rapport moins barbare entre les animaux éleveurs que nous sommes et les animaux élevés, lesquels le sont très généralement dans des conditions abominables. L’effet dissuasif que l’on pouvait espérer de la vache folle, véritable effet boomerang de nos viles exactions, n’a duré qu’un temps. Attendons donc la prochaine et méritée volée de bois vert pour nous lamenter sur des méfaits qui ne sont que bel et bien mérités.

Il y a 2.000 ans, Jésus et les thérapeutes esséniens nous mettaient déjà en garde contre les risques de l’alimentation carnée et de l’attitude irrespectueuse qu’elle génère envers ce que nous nommons les animaux, voire les bêtes : « La vie a été donnée à tous par Dieu, et, ce que Dieu a donné, il n’appartient pas à l’homme de le reprendre. Car je vous le dis, en vérité, c’est d’une mère unique que procède tout ce qui vit sur Terre. Voilà pourquoi celui qui tue, tue son frère. Or, de cet homme criminel, la Mère la Terre s’en détournera (...) et la chair des animaux abattus deviendra pour son corps son propre tombeau. Car celui qui tue, se tue lui-même et celui qui mange la chair des animaux abattus, mange le corps de mort (...) Ne tuez pas et ne mangez jamais la chair de vos innocentes victimes si vous ne voulez pas devenir les esclaves de Satan. Car voilà le chemin de la souffrance et de la maladie, qui conduit à la mort. » (Jésus-Christ, L’Évangile de la Paix, par le disciple Jean). Les pythagoriciens de la Grèce antique étaient végétariens. Ces références pourraient faire des émules : Platon, Socrate, Diogène, Aristote, Sénèque et Plutarque à la même période, Bouddha, Hippocrate et Pythagore cinq siècles auparavant.

Quand on médite sur le fait que l’élaboration d’une seule protéine animale demande sept protéines végétales, l’impact du régime carnivore erroné de l’espèce humaine s’avère considérable et déplorable pour l’équilibre mondial. Ces quelques chiffres qui circulent sur Internet et qui sont peut-être approximatifs en disent long : plus de la moitié de l’eau potable des États-Unis est destinée au bétail ; sur un demi-hectare de terre cultivable, on peut produire soit 70 kg de bœuf, soit 10.000 kg de pommes de terre ; de 7 à 16 kg de céréales ou de produits végétaux sont requis pour produire un seul kilogramme de viande ; il faut 30.000 à 60.000 litres d’eau pour faire 1 kg de viande de bœuf, et seulement 800 litres d’eau pour 1 kilogramme de blé ; la moitié des récoltes alimentaires mondiales sont mangées par le bétail ; 64 % des terres cultivables de notre planète servent à la production de viande (pâturage et fourrage) ; un « Multi Dommage » (comme Mc Donald…) s’ouvre toutes les 17 heures dans le monde, ce qui engendre la désertification de 125 km2 par jour de forêt humide ; comme il faut 5 kilogramme de poissons pour produire 1 kilogramme de farine, et qu’il faudra 5 kilogramme de cette farine pour qu’un bœuf ou un porc produise 1 kilogramme de viande, ce sont donc 25 kg de poissons qui ne servent qu’à la production d’un seul kilogramme de viande ! La consommation annuelle mondiale d’engrais de synthèse est passée de 7 millions de tonnes en 1945 à 53 millions de tonnes en 1968, et atteint 150 millions de tonnes aujourd’hui ; 500 types de pesticides sont employés dans l’agriculture industrielle, soit 1,5 à 2 tonnes par habitant, par culture et par an, en Europe ; en 1997, la quantité d’antibiotiques vétérinaires utilisée dans l’Union européenne s’est élevée à plus de 10.000 tonnes ; un panel de plus de quatre-vingt produits différents peuvent être injectés aux cochons modernes durant leur élevage ; les producteurs canadiens de volailles, de porcs, de bovins et de poissons utilisent plus de 20.000 tonnes d’antibiotiques par an en injections, ou incorporées à la moulée ; 80 % des animaux élevés en batterie sont malades ; une trentaine d’hectares de forêts sont détruites chaque minute ; 300 tonnes d’humus disparaissent chaque minute ; plus des trois quarts des terres arables qui existaient lorsque les Européens colonisèrent l’Amérique, ont déjà disparu ; les excréments de bétail représentent 110 tonnes par seconde pour les Etats-Unis et l’Europe, où cela entraîne 50 % de toute la pollution des nappes phréatiques ; le bétail des pays riches mange autant de céréales que les Indiens et les Chinois réunis ; un bœuf fournit 200 kg de viande, soit 1.500 repas. Les céréales qu’il a mangées auraient pu servir 18.000 repas ; la consommation carnée utilise 60 % des réserves d’eau mondiale ; il faut 400 litres d’eau à l’heure, 24 sur 24 h, pour faire face aux besoins alimentaires d’une seule personne carnivore ; plus de 50 millions d’enfants meurent de faim chaque année ; un Américain sur trois et un Français sur quatre sont obèses ; 71 % des graisses et protéines qui sont consommées en France sont d’origine animale ; pour fournir 50 kg de protéines, un animal a dû consommer au minimum 800 kg de protéines végétales ; une pisciculture étasunienne de saumons de 8 ha occasionne autant de déchets qu’une ville de 100.000 habitants ; 120.000 tonnes de crevettes ont été produites ces cinq dernières années dans les régions marécageuses de Thaïlande, détruisant ainsi 800.000 tonnes d’autres espèces.

Pour un monde équitable, solidaire et durable, une sensibilisation massive s’impose pour la restriction progressive du régime carné, quelles que soient les conséquences pour les filières économiques concernées. Quand un mal est défini, on tente de l’éliminer, du moins de le contrôler. En cas contraire, c’est un contrat tacite d’ordre mafieux. Les mesures à édicter passent par la plus sévère taxation de tous les produits carnés. Il en va de même pour bien des espèces de poisson si l’on veut limiter la casse halieutique. Les ressources des mers sont pour la plupart au plus bas. Et je ne reviendrai pas ici sur la question empathique du « cri du poisson », car après tout un thon mérite tout autant le respect qu’un chien ou un poney, et les méthodes utilisées pour sa pêche sont des plus barbares.

La planète est exsangue, nous sommes en guerre, oui pour le retour du ticket de viande !

Manger de la viande rend malade :
http://www.dailymotion.com/video/x5tmqo_1-2-manger-de-la-viande-rend-malade_news
Carte d’alimentation et tickets de consommation (Seconde Guerre mondiale) :
http://www.zum.de/psm/france/carte.php
Rationnement :
http://www.nithart.com/fr39-45.htm



140 réactions


  • sinique sinique 4 janvier 2012 08:31

    Superbe article , très complet et très juste . Souhaitons que les viandards aient le courage et l’objectivité de le lire jusqu’au bout !

    Je suis lacto- végétarien depuis plus de 30 ans , en pleine forme et avec une activité soutenue . J’ai pu voir au cours de mes voyages le massacre de forêts entières pour planter de quoi nourrir le bétail ( on parle de parc à viande au Brésil !! ) .
    Le végétarisme est le PREMIER et URGENTISSIME acte citoyen de la planète ! 

  • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2012 09:03

    Et si vous deveniez végétarien ?

    c’est le moment des résolutions pour la nouvelle année et si vous vous lanciez ? 
    Pourquoi être végétarien ? Pour être en meilleure forme et santé générale, perdre du poids, prévenir le cancer, dépenser moins, améliorer les conditions de vie des animaux, résoudre la faim dans le monde, protéger l’environnement...

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 5 janvier 2012 02:46

      Cela ne t’empêche pas de crever à la fin...

      Alors autant vivre de la façon qui nous plait plutôt que de finir neurasthénique, à se culpabiliser pour tout et pour rien.

      A ce rythme, vous allez finir par vous EXCUSER d’exister...


    • vegspirit vegspirit 18 août 2012 20:27

      @Mmarvinbear : la réponse de beauf dans toute sa splendeur, je vie comme je veux et je vous emmerde ...... quelle mentalité de con !


  • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2012 09:17

    Au fait, par ailleurs, je vous trouve beaucoup trop tolérant M Tarrier.

    Comme, il n’y a aucune raison que les vivants continue à faire l’objet d’une ségrégation et d’être traité comme des esclaves juste bon à nous alimenter, je plaide pour l’ ABOLITION DE LA VIANDE !


  • Robert GIL ROBERT GIL 4 janvier 2012 09:21

     Entirement d’accord, d’ailleurs etre ecologiste, c’est prendre en compte le bien être animal, élever les animaux de ferme dans des espaces naturels, et refuser l’élevage intensif. Être écologiste c’est aussi réduire sa consommation de viande qui entraîne les déforestations et la culture intensive afin de nourrir l’animal au détriment de l’humain. Être écologiste c’est arrêter la surexploitation des océans et le bétonnage du littoral....lire ;
    http://2ccr.unblog.fr/2010/10/23/ecolo-ecolo/#more-37


  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 janvier 2012 10:05

    99 % des gens qui mangent de la viande (et en mangent beaucoup trop) ne l’ont jamais choisi. Ils reproduisent passivement le modèle unique, parental et publicitaire. Ils croient qu’ils mangent « normalement » et ils sont incapables de dire pourquoi ils en mangent car ils n’y ont jamais réfléchi. Ils ne peuvent pas non plus dire pourquoi ils mangent du lièvre et pas du chat, du veau mais pas du chiot.  smiley


    99 % des végétariens ont choisi de l’être, en étudiant les implications diététiques, médicales, économiques, politiques, sociales, écologiques, sanitaires, éthiques, culturelles et gastronomiques de ce choix de vie.  smiley

    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 janvier 2012 13:34

      Je comprends que vous n’avez reçu aucune culture gastronomique végétarienne et que par conséquent il vous est impossible de comparer, donc de faire un choix. Vous imaginez bien que les végétariens ne se contentent pas de manger les légumes qui « accompagnent » vos plats carnés ! C’est une tout autre culture du goût. De plus, le « goût » doit-il être absolument le seul critère de notre alimentation ?


    • vincem13 4 janvier 2012 17:06

      « De plus, le « goût » doit-il être absolument le seul critère de notre alimentation ? »

      « Oui, dans la mesure où c’est le goût qui introduit une distinction qualitative sensoriellement perceptible »...

      Tiens, vous venez de démontrer comment on arrive à faire bouffer de la merde aux gens... du moment que ça a bon goût (vive la chimie des colorants, additifs de texture et de saveurs) !

    • Marco07 4 janvier 2012 18:20

      vos pourcentages qui sortent de votre institution personnelle de pifométrie de sondage entourés d’affirmations me font doucement rire... 99% de quoi et d’où vous les sortez ?


      @Actias, vos j’aime pas ça ne justifient rien, vous voulez imposer vos goûts/choix ?
      Pas content ? Limitez vous à vos graines bios, moi je traîne au rayon charcuterie.

      Moi j’aime la viande et j’assume parfaitement, c’est un choix personnel et gustatif. J’ai déjà subi la dictature végétarienne familiale (du jour au lendemain à cause d’un membre de la famille qui s’est fait embarqué dans la mouvance végétarienne a imposé son choix à toute la famille, on était 5 à s’être fait lésé par ce choix non partagé), aujourd’hui je mange régulièrement de la viande et pour avoir subit l’intolérance alimentaires d’extrémistes végétariens, je sais que je n’imposerais pas, ni me laisserais imposer un régime spécifique qui ne me plaît pas.

    • vegspirit vegspirit 18 août 2012 20:32

      @Marco07 : à vous lire on se demande bien qui sont les extrémistes ..........................


  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 janvier 2012 10:13

    @Roro : « des légumes aussi, qui sont... des êtres vivants (hé oui) ». Tout ce qui est vivant n’est pas doté de la sensibilité individuelle qui caractérise des animaux tels que les mammifères. Ou bien montrez-nous le système nerveux de la carotte qui lui permet de souffrir quand on l’épluche.


    • Constant danslayreur 4 janvier 2012 10:54

      Et la mémoire de l’eau, hein ? Moi je dis que pour avoir de la mémoire, il faut être vivant... au moins hein !

      Alors qu’ils arrêtent de boire de l’eau ces cons là, leurs propres paroles devraient largement les désaltérer  smiley


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 janvier 2012 13:36

      Voilà bien les paroles insipides d’un buveur d’eau ! Nous buvons quant à nous le sang de la vigne, et sans être des vampires !  smiley


    • Constant danslayreur 4 janvier 2012 13:57

      Nul n’est parfait, je vous pardonne mon fils smiley

      Cela dit, la vigne elle c’est bien de l’eau qu’elle boit cette vilaine, au mépris de toute la faune monocellulaire qu’elle peut contenir, bref roulement de tambour... au mépris de la vie, ta taaaaa
       
      Alors bibi il dit que pour sauver les protozoaires contenant tout l’essentiel des indispensabletés de maman la terre, la vigne ne boira plus qu’avec un ticket de rationnement.

      J’ai parlé.

      PS : Par curiosité, combien coûte en France la tranche de filet de Paramécie ?


    • Constant danslayreur 4 janvier 2012 14:04

      Et l’eau ce n’est pas insipide Môssieu, fades fadaises et billevesées sornettiques


    • roro46 4 janvier 2012 21:08

      @Roro : « des légumes aussi, qui sont... des êtres vivants (hé oui) ». Tout ce qui est vivant n’est pas doté de la sensibilité individuelle qui caractérise des animaux tels que les mammifères. Ou bien montrez-nous le système nerveux de la carotte qui lui permet de souffrir quand on l’épluche.

      Il me semble difficile de vous le prouver (je ne suis pas DU TOUT SCIENTIFIQUE), comme il me semble difficile que vous me prouviez le contraire.

      En outre, j’ai simplement indiqué que les plantes étaient des êtres vivant. Rien de mieux ni de moins.

      La lionne est elle sensible à la souffrance de la gazelle lorsque qu’elle bouffe la gazelle... ?
      Si non, alors elle n’est pas certes pas dotée du même sens que nous... Donc on peut la bouffer ! smiley

      Il me semble cependant qu’il existe des pistes menant à penser que les plantes ont une sensibilité...
      Un système nerveux ?? Vous sous-entendez un système nerveux identique aux animaux, sans doute...
      Mais c’est une plante, pourquoi aurait-elle un système nerveux identique à celui des animaux ??

      Il y a une telle diversité dans les forme de vie que, bien qu’étant incapable de le prouvez - et pour cause, je suis loin d’être un scientifique - je suis tout à fait prêt à accepter l’idée que les végétaux soient sensibles...
      Je pense qu’on connait tellement peu le vivant qu’on est probablement loin d’imaginer toutes les directions qu’il a pu prendre.

      J’espère que vous n’envisager pas de rationner la dose carnée des autres animaux... les carnivores ne vont pas être d’accord je crois...

      Pour terminer je précise que je ne mange que très rarement de la viande - par écologisme mais aussi par goût...
      Je trouve qu’utiliser l’argument que les plantes « ne seraient pas sensibles » est complètment décalé du « pourquoi qui mange quoi »

      bref.....


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 5 janvier 2012 02:56

      Doit-on ne considérer que la souffrance ? Une salade ne cherche t-elle pas à se préserver des limaces ? Pourtant elle n’a pas de cerveau, mais elle demeure une proie...

      Certains arbres dégagent des phéromones pour alerter leurs congénères quand ils sont la proie de chenilles, et les arbres alentours se mettent à secréter une enzyme qui rend leurs feuilles immangeables pour les insectes.

      Allez-vous faire la leçon aux chenilles et les pousser à sucer des minéraux ?

      Les végétariens me font rire et me consterne en même temps. Ils « oublient » la notion de chaîne alimentaire, ou l’occultent, la nient parfois.

      Et ensuite, ils menacent de façon plus ou moins voilée ceux qui ne veulent pas les suivre...

      Quand même, on veut nous IMPOSER une DICTATURE pour une simple question d’assiette et de contenu !

      A quand Dachau pour ceux qui veulent se taper une entrecôte-frites ?


    • vegspirit vegspirit 18 août 2012 20:34

      @Mmarvinbear : si vous pouviez tenter de placer trois mots sans insulter les gens cela serait il trop vous demander ? .................... bon ok j’ai bien peur que oui !!!


  • interlibre 4 janvier 2012 10:35

    Puisqu’on en parle en ce moment, une vrai « TVA sociale » serait de taxer à 30% ou plus les produits nuisibles pour l’environnement et la santé comme la viande, les saloperies à base d’huile de palme ou de glutamate, les produits qui font 5 fois le tour du monde avant d’être vendus...


    • Marco07 4 janvier 2012 15:39

      Et 90% sur les graines de soja qui ont fait 51 morts récemment.


      Sans blagues.

    • interlibre 4 janvier 2012 16:51
      Si on asperge de merde un produit et qu’on le vend sans le laver forcement même un produit sain devient merdique. Il faut privilégier les comportements écologiques et qui protègent le consommateur et pas les économies qui provoquent catastrophes sanitaires ou écologiques.

      On (pas tous a priori) a bien compris après des années de capitalisme sauvage que c’est pas en laissant faire la main invisible que nos enfants pourront mieux vivre. 
      Au contraire, les catastrophes écologiques et sanitaires mondiales se multiplient sans que personne n’aille jamais en prison. On fait quoi ? On attends la catastrophe de trop ?

  • Constant danslayreur 4 janvier 2012 10:56

    Spécial dédicace à l’auteur en sa qualité de compilation de maladies de riches à lui tout seul

    Fais pas ci, fais pas ça
    Viens ici, mets toi là
    Attention prends pas froid
    Ou sinon gare à toi
    Mange ta soupe, allez, brosse toi les dents
    Touche pas ça, fais dodo
    Dis papa, dis maman
    Fais pas ci fais pas ça
    À dada prout prout cadet
    À cheval sur mon bidet
    Mets pas tes doigts dans le nez
    Tu suces encore ton pouce
    Qu’est-ce que t’as renversé
    Ferme les yeux ouvre la bouche
    Mange pas tes ongles vilain
    Va te laver les mains
    Ne traverse pas la rue
    Sinon panpan tutu
    Fais pas ci fais pas ça
    À dada prout prout cadet
    À cheval sur mon bidet
    Laisse ton père travailler
    Viens donc faire la vaisselle
    Arrête de te chamailler
    Réponds quand on t’appelle
    Sois poli dis merci
    à la dame laisse ta place
    C’est l’heure d’aller au lit
    Faut pas rater la classe
    Fais pas ci fais pas ça
    À dada prout prout cadet
    À cheval sur mon bidet
    Tu me fatigues je n’en peux plus
    Dis bonjour dis bonsoir
    Ne cours pas dans le couloir
    Sinon panpan tutu
    Fais pas ci fais pas ça
    Viens ici ôte toi de là
    Prends la porte sors d’ici
    Écoute ce qu’on te dis
    Fais pas ci fais pas ça
    À dada prout prout cadet
    À cheval sur mon bidet
    Tête de mule tête de bois
    Tu vas recevoir une beigne
    Qu’est-ce que t’as fait de mon peigne
    Je ne le dirai pas deux fois
    Tu n’es qu’un bon à rien
    Je le dis pour ton bien
    Si tu ne fais rien de meilleur
    Tu seras balayeur
    Fais pas ci fais pas ça
    À dada prout prout cadet
    À cheval sur mon bidet
    Vous en faites pas les gars
    Vous en faites pas les gars
    Moi aussi on m’a dit ça
    Fais pas ci fais pas ça
    Fais pas ci fais pas ça
    Et j’en suis arrivé là
    Et j’en suis arrivé là
    Et j’en suis arrivé là
    La la la
    La la la
    La la la
    La la la la
    La la la la
    La la la la


    • vegspirit vegspirit 18 août 2012 20:36

      tant de lignes pour si peu ........................


    • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2012 12:42

      >Et ben dis donc, qu’est ce qu’Auschwitz ou Treblinka était…

      Les conditions d’élevage sont une Shoa quotidienne, voir pire, les animaux y sont dès la naissance.

      Les nazis au moins ne vous faisaient pas bouffer le cadavre des juifs torturés ...


    • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2012 13:02

      >Il s’agit tant de mettre un terme aux affres environnementaux du pâturage intensif… Pour les remplacer par des usines ? Par des gisements de gaz de Schistes ? Et ceux qui en vivent, on les rajoute au chômage ?

      L’évangile du vegan dispensé gracieusement aux non sachants smiley
      1 enfant meurt de faim toutes les 5 secondes,
      10 millions de personnes meurent de faim chaque année.
      923 millions souffrent de la faim dans le monde.
      http://www.bread.org/

      « L’action ayant le plus grand impact est de réduire votre consommation de viande ou de la stopper complètement. Vous créeriez alors un surplus de récoltes qui pourrait être utilisé pour nourrir les gens qui meurent de faim. »
      Jens Holm (Membre suédois du Parlement Européen) lors du Forum européen « Nourrir le Monde en période de crise climatique » le 12 novembre 2008.

      « La consommation de viande est une cause principale de la famine et de la malnutrition ». George Monbiot, un journaliste d’investigation non-végétarien explique comment chaque repas de viande enlève la nourriture de la bouche des plus pauvres.
      Journal The Guardian / article « Why Vegans Were Right All Along, »

      Au moins 80% des cultures mondiales de soja et plus de 50 % de tout le maïs est donné aux animaux d’élevage. http://www.pubmedcentral.nih.gov/

      Plus de 70% des cultures céréalières produites dans les pays en voie de développement ou sous-développés sont exportées ou données aux animaux d’élevage.
      http://www.pubmedcentral.nih.gov/

      50% des terres arables du Tiers-Monde servent à nourrir “notre bétail” au lieu de nourrir les humains. Et 1/3 des terres arables mondiales sont utilisées pour produire des céréales destinées aux animaux.
      http://www.un.org/

      Un boeuf fournit 1500 repas alors que les céréales qu’il a consommé sa vie durant pourraient fournir 18 000 repas.
      Arsitra.

      Selon le Population Reference Bureau, un groupe de recherche basé à Washington
      "Si tout le monde adoptait une alimentation végétarienne et que la nourriture n’était pas gaspillée, la production actuelle de nourriture pourrait nourrir 10 milliards de personnes, soit plus que la population mondiale en 2050”

      http://www.vegplanete.com/speed.html


  • jymb 4 janvier 2012 12:37

    L’homme est omnivore. On apprenait ceci à l’école ( à l’époque ou l’on y apprenait encore quelque chose) L’excés en tout est nuisible. De temps en temps on s’afflige de la mort d’enfants en bas âge épuisés par des régimes outranciers et militants imposés par leur parents.
     Finalement le principal problème est toujours le même, trop d’humains sur une planète non extensible. Quand aux conditions d’élevage, j’espère qu’un lecteur d’Avox agriculteur et /ou éleveur confirmera ou infirmera
    L’auteur a au moins le courage d’avancer non masqué en exigeant une dictature


    • Michel Tarrier Michel Tarrier 4 janvier 2012 12:44

      Bien pires qu’une bienveillante « dictature » (ici mot obus) sont nos malveillantes, démagogiques et dictatoriales fausses démocraties...


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 janvier 2012 13:40

      L’homme étant omnivore peut choisir ce qu’il mange (humains, animaux, plantes) et il est responsable de ce choix, même quand il choisit de ne pas choisir. 


  • Constant danslayreur 4 janvier 2012 12:52

    Dites voir M. frugalité pour les autres option ascétisme, vous ne m’avez pas trop l’air d’un biafrais pâlichon et gringalet sur la photo me trompé-je, on dirait même que vous avez des couleurs, ainsi que ô stupeur... des joues.

    Les farineux ?


    • Ronald Thatcher rienafoutiste 4 janvier 2012 19:44

      aucun vég dans le BTP ni dans la fonderie, ça doit vouloir dire quelque chose


    • Ronald Thatcher rienafoutiste 4 janvier 2012 20:26

      Presque tous !
      Le veg c’est pour la petite tertiaire, les pubeux, les ronds de cuir, etc... mais aussi les pauvres par défaut !
      dans le dur c’est des proteïnes animales tous les jours, autrement c’est l’épuisement et l’arrêt maladie. Ou bien le gars bosse à mi-temps.


    • Ronald Thatcher rienafoutiste 4 janvier 2012 22:32

      sur agoravox ?


    • Constant danslayreur 5 janvier 2012 11:45

      Feisthamelii

      Apprenez à lire,

      Je ne parle nulle part des légumes alors pourquoi vous sentir visé... (oui je sais elle est vache, mais c’est vous qui avez commencé smiley ).

      Même l’auteur n’ose pas demander aux autres de se … convertir au végétatruc, il appelle par contre bien à la frugalité (c’est le mot qu’il emploie) et à rationner la bidoche de boucher (à l’émeri).

      Votre dico préféré vous confirmera que frugalité a pour synonymes austérité, mesure, pondération etc, l’image mentale qui vient, est de suite l’appétit de moineau ... et c’est à cela que je fais allusion en parlant de pâleur et de joues ... heu ... un peu moins adolescentes, j’espère que vous percutez.

      Alors prêcher la frugalité et s’offrir des régimes de fruits exotiques rares, chers et inaccessibles au commun, voire s’offrir en douce quelques libertés avec la règle (baaahhh après tout aucune tartine de caviar n’a été vue abattant une vache hein), j’appelle ça être faux derche et mes rares excès de protéines animales n’y sont pour rien smiley


    • vegspirit vegspirit 18 août 2012 20:40

      aucun veg dans le BTP .... lol .... elle me fait marrer celle là, la gueule de l’argument et le monsieur bien sur il a des stats la dessus .... merci pour ce moment de franche rigolade !!


  • COVADONGA722 COVADONGA722 4 janvier 2012 13:16

    yep vu qu’il se declare frere du cochon le jour ou lui est ses sectateurs viendront me dire
    quoi et comment manger ,
    ya des chance que je leur fasse subir le sort de leur freres sur qu’ils couineront comme des gorets les Biosains !

    putain de tarés ! et une nouvelle secte une !


    • COVADONGA722 COVADONGA722 4 janvier 2012 16:44

      bonjour Actias je suis de la campagne ou l’on ne torturait pas les betes pour le plaisir , les rares cretins s’y adonnant etaient de bien pietre paysan .Est ce que je trouve normal l’élevage en batterie non cette consequence de la mainmise du marché sur l’agriculture
      n’est pas de mon fait .Est ce que sectairement je dis les végétariens sont une abomination non c’est un choix « probablement judicieux dans certains cas » le seul qui se comporte de maniere sectaire et se comporteras de maniere de plus en plus sectairec’est notre donneur de leçon appartenant aux nantis ayant le choix de la qualité de la vie se monsieur promene son regard dédaigneux sur les plus pauvres d’entres nous sur cette terre un coup ils font trop de gosses àlors que lui c’est autorisé à se reproduire un coup ils boufet de la merde ben oui il gagne pas le smic CET OLIBRIUS !et toujours et encore il fait la leçon au monde :est ce que je crois que nous courons à la catastrophe surement mais les donneurs de leçon s’inquietent et aime plus la nature et les animaux que les hommes enfin la vision à eux de la nature , pour finir moi ce que je trouve scandaleux c’est que l’on remunere nos paysans à faire de la jachere alors que 70% de l’humanité est sous alimentée.Effectivement je trouve le coté sectaire biosain de l’auteur insuportable absolument pour ce qui est de la peur mon cher j’ai eu mon lot comme tout un chacun , s’il vous convient de ne voir que violence sous mes propos c’est que vous decodez mal « volontairementpeut etre » celle contenue dans les anathemes de notre guerrier de la nature combattant ventre remplis situation materielle assurée et cul bien au chaud parmis nous en occident.Je suis ouvert à tout discour sur une gestion raisonnée de la planete MAIS INCLUANT LES HOMMES QUI S’Y TROUVENT PRESENTEMENT ça n’est pas le cas de l’auteur Asinus :ne varietur


    • vegspirit vegspirit 18 août 2012 20:42

      tiens encore un neuneu en la personne de COVADONGA722 ...... ého mon bonhomme la secte c’est de ton côté qu’elle est t’es sans doute pas au courant mais il te manipule bien le CIV et toute leur bande ( par pub interposé ) !! et toi petit larbin qui te croit libre ben tu suis ............ 


  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 janvier 2012 13:48

    Les propos d’Orion sont justes et raisonnable mais pas assez épicés. 


    Une solution consisterait à interdire de manger de la viande sous peine de se voir trancher la même partie du corps que celle qu’on a pris à l’animal pour la manger. 

    Les récidivistes seraient placés sur une île sans animaux où les hommes carnivores seraient obligés de se dévorer entre eux.  :->

  • LE CHAT LE CHAT 4 janvier 2012 14:15

    l’homme est un mangeur de viande depuis Rahan le chasseur des âges farouches , on va pas le transformer en mangeur de tofu et gruau d’avoine comme ça !
    le problème c’est que les humains sont devenus trop nombreux pour les possibilités de viande ......


  • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 janvier 2012 14:25

    Il semblerait qu’une horde de viandards sauvages viennent moinser toutes les bonnes interventions et plusser les commentaires les plus stupides. Nous sommes minoritaires mais nous sommes l’avenir.  smiley


  • Cyclotron 4 janvier 2012 14:25

    Cet article n’a aucun sens.
    On est dans l’irrationnel, ou plutôt l’émotionnel, complet.

    Si c’est la santé des gens qui vous préoccupe, nous trouveriez-vous pas plus logique de rationner ou d’interdire alcool et tabac, avant de vous attaquer à la viande ?

    Si c’est la santé de la planète, ne trouveriez-vous pas plus logique de rationner ou d’interdire tous ces gadgets électroniques inutiles (portables, ipod, ipad, écran plat) assurément infiniment plus voraces en énergie et en eau que leur propre poids en viande ?
     


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 janvier 2012 14:29

      Vrai pour alcool et tabac qui sont aussi mauvais que la nourriture carnée, surtout en excès. 


      En revanche, la seconde comparaison est mal calculée. La nourriture carnée est infiniment plus coûteuse globalement que les gadgets électroniques. Ce n’est pas mon avis, c’est un fait comptable. 

  • Muriel74 Muriel74 4 janvier 2012 14:31

    @ M.Tarrier
    Vous voulez amener les hommes à changer leur alimentation, vos moyens : une sévère taxation, des tickets de rationnement, des centres de désintoxication, démonstration de l’horreur de l’élevage à tous les niveaux, et des effets négatifs sur la santé d’une alimentation carnée. Vous oubliez le chemin personnel que chaque homme doit parcourir pour arriver à la compréhension
    La réponse est à la fin de ce lien, dans la réponse de Ghandi à Tolstoï

    http://liberationanimale.wordpress.com/category/spiritualite/


  • Scorsonère noire géante de Russie 4 janvier 2012 14:39

    Je ne doute pas que l’auteur me qualifierait de viandard s’il assistait à l’abattage des magnifiques petites cailles issues de ma basse-cour. Sans parler du dépouillage du lapereau ( jeune lapin ) auquel je me livre quasiment chaque semaine. Tous ces animaux vivent dans des conditions proches de leur milieu naturel, et de surcroît sans stress car protégés de leurs prédateurs, qui n’ont généralement pas comme souci premier de causer le moins de souffrances possibles à leurs proies. Ils produisent une viande saine, maigre, hautement nutritive et goûteuse, et me dispensent d’acheter de la viande dans le commerce et de participer à la déforestation amazonienne ou autre calamité liée à l’élevage industriel. Pour autant, je suis globalement d’accord avec les propositions de l’auteur. Si les déracinés citadins ou ruraux consomment trop de viande, cela vient du fait qu’ils n’ont pas à abattre l’animal, sans quoi beaucoup seraient végétariens. Ces derniers ont toute ma sympathie car un niveau de conscience plus élevé que la moyenne des consommateurs, qui considère traditionnel d’élever des poules hors-sol à 18 par mètre carré. 


    • Scorsonère noire géante de Russie 4 janvier 2012 15:27

      Mangeur de viande, si vous voulez. Reste que je suis principalement un mangeur de céréales, de légumineuses, de légumes et de fruits de toutes sortes, et accessoirement d’oeufs et de viande. Un peu comme mes poules d’ailleurs, qui en plus du grain et de la verdure se régalent de limaces ou autre vers, avalés vivants de surcroît ! smiley


    • Scorsonère noire géante de Russie 4 janvier 2012 16:01

      Orion. Le lapin et la lapine sont les reproducteurs. Ce qui se trouve en boucherie sous le terme lapin est en réalité un lapereau abattu au 75ème jour mis à l’engraissement après un sevrage de 21 jours. Mes lapereaux sont laissés avec leur mère 45 jours, puis engraissés 90 jours de plus, pour être abattus au 4ème mois. Passé cet âge là, les caractères sexuels s’affirment, les mâles se battent, tuent les plus jeunes, engrossent leurs soeurs, et l’élevage devient ingérable. A moins de confiner les lapins dans des cages individuelles, ce que je refuse... 


    • Scorsonère noire géante de Russie 4 janvier 2012 18:12

      Scipion. C’est juste, et c’est ce qui différencie l’élevage de la chasse, que je ne réprouve pas pour autant, ayant été initié assez jeune à cette pratique. Je crois tout de même que si chacun avait obligation d’abattre de ses mains ( ou à la rigueur d’assister ) l’animal dont il souhaite faire son repas, la consommation deviendrait instantanément plus raisonnable, voire frugale pour la plupart des habitués des supermarchés. Tuer une bête ce n’est pas rien, et pour le comprendre, il faut le faire. 


  • Marco07 4 janvier 2012 14:41
    Pourquoi cet article a passé le stade de la modération ?!
    (j’ai décroché après l’introduction, ça m’a suffit)



    La troupe totalitaire est de sortie ?

    Il est urgent de considérer le mangeur quotidien de viande comme un drogué
    L’être humain a depuis longtemps la viande à ses menus, le nier c’est renier nôtre Histoire.
    Aujourd’hui miracle niveau nourriture (légumes, fruits et viande) c’est l’abondance....
    (à croire que certains, à défaut de restriction religieuse, en manque de contraintes souhaitent nous pourrir la vie par tous les moyens)

    Vouloir imposer par contre vos conviction relève plus de la maladie mentale, du totalitarisme alimentaire, pourquoi pas, après le totalitarisme vert que certains veulent imposer, plus rien ne m’étonne.


    Faudrait vraiment vous faire soigner, la troupe des bobos bienpenseurs issus de 68 & cie, qui ont vécu comme des pachas sans restriction et qui aujourd’hui tentent -pour nôtre plus grand bien- de tout réglementer et cadrer. 

    Un vieux dicton pour les anciens atteint d’Alzeimer :
    Ne pas faire aux autres ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse.


    Je suis carnivore, malgré les appels de pied d’un côté de ma famille -qui a déraillé-.
    J’assume mes choix, les mangeurs de graines font ce qu’ils veulent, j’irais pas leur imposer mes choix. Et que ceux qui souhaitent m’imposer leurs façons de concevoir l’alimentation aillent au diable (je reste poli).


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 janvier 2012 14:44

      Vous voyez comme la nourriture carnée vous rend méchant et bête à la fois.  smiley


    • Constant danslayreur 4 janvier 2012 14:45

      « Pourquoi cet article a passé le stade de la modération ?! »

      Heu... Parce que liberté d’expression et ceci cela, j’ai bon ?


    • Marco07 4 janvier 2012 14:47

      J’ajoute que j’ai voté non -comme 60 des gens qui ont lu vôtre truc-.


      S’exprimer librement pour réduire les libertés. Marrant.

    • Marco07 4 janvier 2012 14:52

      Il est urgent de considérer le mangeur quotidien de viande comme un drogué


      Non mais sérieusement ?! Faudrait atterrir, vous êtes resté collé au plafond depuis les fêtes ? L’abus de champignons et de substance illégales est mauvais pour la santé...

    • Marco07 4 janvier 2012 15:17

      Sauf que les conséquences catastrophiques de l’élevage industrielle sur la santé, l’environnement et le bien être animal ne sont pas des « convictions ». L’auteur a sa mnière de les présenter et de proposer ses solutions, il n’en a pas tord sur le constat.

      C’est vôtre constat -et encore il reste à étayer-, rien n’empêche au consommateur de se renseigner et de favoriser les méthodes d’élevage et de production qu’il préfère.
      Je préfère prendre un label rouge élevé en plein air que 2 poulets premiers prix. C’est mon choix, je n’irais pas blâmer le consommateur qui choisit l’autre solution.

      Le consommateur est et reste juge. Il est libre de choisir. Vous voulez militer ? Informez, le pouvoir du consommateurs reste le pouvoir suprême -et doit le rester-, n’en déplaise aux 68ards totalitaires.

    • Marco07 4 janvier 2012 15:33

      ....

      Je suis un consommateur informé, et quand de temps en temps je vais au Mcdo pour faire plaisir à mes petites, je sais pertinemment ce qu’il y a derrière.
      Vous voulez mettre fin à ce genre de choses ? Bien, dans ce cas informez vôtre entourage et militez. Et consommez différemment.

      Pour ma part je milite à ma sauce (avec ma CB) et quand je peux, je prends la qualité « supérieur ».
      Mais je comprends parfaitement le consommateur qui n’achète que le premier prix, et je tolère parfaitement les mangeurs de graine.
      -contrairement à ces extrémistes-

    • Marco07 4 janvier 2012 17:44

      Votre petit jeu vous concerne, vous pouvez comparer l’élevage industriel à la pédophilie, au nazisme ou autre pour vous donner un semblant d’argumentaire, il n’en reste pas moins que vous avez tord.


      Que les conditions soient améliorés et que vous militiez pour, soit. Mais que vous vouliez l’interdire sous des prétextes qui m’échappent (qu’est-ce que le travail des enfants vient faire là dedans..) fait parti de votre opinion que je ne partage pas.

       Les consommateurs ne sont pas tous des bobos mangeurs de graines, ou capable de se payer de la viande made in France élevé au grain et en plein air. Et l’argument « mesure au portefeuille » vous échappe, pour la bonne et simple raison que vous pouvez vous payer de la barbaque ou des légumes certifiés jenesaisquoi, ce qui n’est pas le cas de certains. Pour un grand nombre, c’est du premier prix ou c’est de la conserve, voire rien. Vous croyez que c’est pourquoi que les hard discounters ont le vent en poupe par rapport au boucher du coin ou du marché ? Par plaisir ? Passer du boucher sympathique à la queue de 30 personne à LIDL avec une caissière/caissier exploité qui tire la gueule est plus convivial ?

      Les bobos et l’argent, c’est tout une histoire.

  • lulupipistrelle 4 janvier 2012 15:02

    Bon les diktat y en a marre.

    Je bouffe ce que je veux avec les moyens dont je dispose. Mes enfants et mes animaux familiers pareil : que du bio.
    Du poulet-céréales pour les minettes, et le toutou, et du charolais pour les humains, (élevés en plein air et à l’herbe etc...) mais pas beaucoup.

    Et je ne gaspille rien,j’achète aucune merde dans les hyper ou ailleurs. Tous mes revenus, c’est pour bouffer.


  • minidou 4 janvier 2012 15:09

    Bien que contenant un certain nombre de vérités (toujours bonnes à dire, donc), on peut s’interroger sur le but poursuivi par l’auteur avec un texte aussi extrémiste.
    S’auto-congratuler entre ultra minoritaires (végétariens), ou faire évoluer les mentalités et les comportements vers une moindre consommation de viande ?
    Traiter des gens qui ont un comportement normal (l’alimentation naturelle de l’humain incluant de la viande) de malade ne me parait pas une bonne stratégie.


  • lacsapnitram 4 janvier 2012 15:10

    On sent comme une atmosphère , comment dire .... carnée dans les interventions des chevaliers de la rouge viande.


    Moi qui ne suit pas (encore) végétarien, vais peut-être me laisser convaincre par l’argument parfois entendu de l’agressivité due à l’excès de consommation de protéines animales.

    J’ai fais des progrès, je ne mange plus de protéine animale au repas de soir, pas par contrainte, mais par raison et solidarité. Manger c’est un acte politique comme n’importe quel acte de consommation, mais ça , c’est difficile à entendre pour certains qui manquent certainement de quelque chose pour lever un tel étendard face aux vents contraires.

  • Christine Christine 4 janvier 2012 15:14

    Rien que l’horreur des élevages industriels et les maladies graves qu’engendre la consommation de cette viande pourrie déjà sur l’animal élevé industriellement (= pratiquement tout ce qu’on trouve sur le marché) devrait faire réfléchir les carnivores.

    Une pensée positive : les carnivores mourront  de leurs maladies bien avant les végétariens !


    • Marco07 4 janvier 2012 15:21

      Je mange de tout et suis en parfaite santé.


      Vos convictions sur la santé alimentaire restent des pures convictions. Aucun fondement.
      Pour rappel, le dernier massacre alimentaire bactérien qui a fait une tripoté de décès n’étaient pas dû à la viande.
      -mais les végétariens ont la mémoire courte-

    • Marco07 4 janvier 2012 18:35

      Vous m’expliquez le lien spécifique avec la culture industrielle ?! Cette bactérie est présente dans les intestins, et c’est pas spécifique aux vaches...


      J’aimerais savoir, si il pleut demain, est-ce que je pourrais imputer ça à l’élevage industriel ?
       smiley

    • Marco07 4 janvier 2012 19:14

      Ok pour l’origine (bovins et autre mammifères).

      Cependant le lien automatique avec l’agriculture industrielle ?!

      (sachant que pour ce cas, ça vient d’une ferme bio)

    • Marco07 4 janvier 2012 20:49

      Source ?


       smiley (et pas un truc émanant d’un ecoblog)


    • Marco07 5 janvier 2012 12:33

       c’est là qu’est apparue l’E Coli dans l’estomac et les intestins pour pouvoir le digérer... 


      J’aimerais justement avoir la source de vos affirmations (une source sérieuse, si possible, je ne veux pas vous bouffer un après midi à créer un blog et pondre 2-3 articles bidons pour étayer vos dires)..
      Mais je sent que je vais devoir attendre longtemps ! 
       smiley

  • Marco07 4 janvier 2012 15:26

    Rappel au diktats des légumes... quelques graines de soja germés

    51 morts et quelques milliers de contaminés récemment.

    Mémoire courte....

    • Redj Redj 4 janvier 2012 16:56

      C’est bien, ne mangez pas de soja, ni de légumes d’ailleurs, et continuez à vous gaver de bonne viande de boeuf nourris aux farines animales, au moins là vous serez sûr pour votre super bonne santé.


  • Ronald Thatcher rienafoutiste 4 janvier 2012 15:30

    oh, diantre un taliban vert Bardot !!! 

    savez-vous auteur, que le nouveau riche des grandes villes indiennes quitte progressivement les repas traditionnels riz/lentilles/légumes prônés par leur religion, pour se jeter sur les plats au poulet, buffle d’eau, chèvre, poisson.
    Une vraie révolution au pays des ascètes.
    Finalement, lorsqu’on à les sous, les principes tout le monde s’assoie dessus !

    Enfin, bon courrage dans votre entreprise de guerre contre les moulins à vent.


  • Guit'z Guit’z 4 janvier 2012 15:30

    Et encore un ayatollah vert pour nous faire la leçon !

    Arrête de bouffer de la bidoche et fais-nous pas chier l’animal !

    Michel Tarrier... Michou le taré, oui !


  • Marco07 4 janvier 2012 15:36

    Je propose un bon barbecue pour en discuter.

    J’amène les merguez et les côtelettes. (en ce moment il y a des promos chez le discounter du coin qui importe sa bidoche de FarFarAway)

  • Guit'z Guit’z 4 janvier 2012 15:44

    Je dis que les végétariens n’aiment ni le bon Dieu, ni les femmes... Quant aux végétariennes, ce sont les enfants qu’elles n’aiment pas !

     :->


  • petitColibri 4 janvier 2012 16:07

    Comme d’habitude, dès qu’un bon débat peut s’ouvrir, la bêtise humaine arrive.
    Au lieu de résonner, elle créait des clans, puis les ligue les uns contres les autres, plutôt que réfléchir ensemble pour améliorer notre monde.
    L’homme existe depuis 7 millions d’années.
    Depuis moins de 40 ans, il a totalement changé son alimentation.
    Résultat : désertification grandissante de la planète, donc de l’alimentation saine ! donc bientôt moins de C. sur terre ( seul point positif ;)


    • Guit'z Guit’z 4 janvier 2012 16:47

      @ PetitColibri :

      Je ne crois pas que l’alimentation carnée - vieille comme l’humanité et indissociable de la civilisation, le chasseur nomade devenu l’éleveur sédentaire comme le cueilleur l’agriculteur - soit le fond du problème ; même si je conviens avec l’auteur, que nos meours alimentaires ne sont pas sans incidences 1/ diététiques, 2/ sanitaires, 3/ écologiques (les libéraux disent environnementales) : obésité, déchets, pollution.

      Mais, me semble-t-il, cette catastrophe bien réelle procède d’une ingénierie sociale délibérément conçue au plus haut niveau du Pouvoir économique et politique : soit l’histoire même de Mc Donald - et la façon dont la communication industrielle, à laquelle l’État est toujours intéressé, en quelques décennies, a pu substituer la junk food à la cuisine américaine traditionnelle et faire d’un peuple peu ou prou traditionaliste comme tous en la matière, une « fast-food nation ».

      Autrement dit, je ne crois pas qu’un projet d’ingénierie social alternatif, avec tout ce qu’il charrie de contrainte et même de totalitarisme, permettra de renverser la tendance.

      Je crois au contraire que c’est dans la lutte politique, c’est-à-dire contre le Système, à la racine et dans sa globalité, qu’il faut chercher l’espoir. En clair, on peut peindre l’économisme en vert, c’est toujours de l’économisme.

      Pour reverdir et la terre, et la bouffe, il faut commencer par dire non à l’économisme et ses banquiers sataniques - plutôt que d’emmerder les mangeurs de viande, à l’instar des végétariens les moins fortunés - eux aussi bien obligés de bouffer ce avec quoi on l’économisme dingue les empoisonne.

      Ceci dit pour tenter d’étayer un chouïa mon coup de menton !  smiley

      PS : @ l’auteur, j’espère que vous n’avez pas pris la mouche, y a des trucs bien dans votre papier ! Simplement je suis philosophiquement hermétique à la vision écologiste radicale du monde (même si je sais bien que l’écologie est l’enjeu du 21ème siècle, faute de quoi y aura pas de 22ème !)


    • mrdawson 4 janvier 2012 17:06

      Attention à la corrélation qui n’est pas synonyme de causalité :
      L’homme existe depuis 1 million d’année (on ne doit pas voir les mêmes sources).
      Depuis moins de 100 ans il a largement abandonné le stetson.
      Résultat : désertification grandissante de la planète, donc de l’ombrage des arbres !

      L’article était un peu long, je n’ai pas eu le courage de tout lire, mais la question de la consommation de viande et de poissons d’ailleurs reste intéressante néanmoins je ne suis pas convaincu qu’abandonner totalement la viande soit particulièrement bénéfique pour qui que ce soit. A commencer par les éleveurs eux même. Soit, la consommation industrielle c’est mal et à ce niveau le consommateur peut essayer de changer les choses à son niveau avec son pouvoir d’achat.
      Mais la culpabilisation excessive du consommateur doit au final passer sa journée à lire des étiquettes et se renseigner sur les compagnies pour ne pas acheter « mal » ne peut et ne saurait avoir de conséquences bénéfiques. Le lobby, l’arme des méchants, est bien plus efficace pour faire passer ces idées qui sont au final pas si mauvaises.


    • Marco07 4 janvier 2012 17:51
      Débat ?!


      .....Il est urgent de considérer le mangeur quotidien de viande comme un drogué...
      ....Pour des tickets de rationnement de viande !....
      ....L’instauration de tickets hebdomadaires ou mensuels, notamment de viande, voire de produits laitiers, doit être votée....
       
      Le seul débat qu’on peut ouvrir suite à ce « truc » est celle des idées totalitaires qui sont colportées par les mouvances extrémistes, par l’évolution de l’imposition de son point de vue.
      Pour rappel, personne ne vous force à manger des graines.

      Les bobos 68ards ont vraiment mal vieillit dans certains cas.


    • petitColibri 4 janvier 2012 18:44


      L’auteur a choqué pour qu’il y ait débat, que le lecteur lise jusqu’au bout son avis sur l’agroindustrialisation et ces désastres. (Une démarche bien commerciale, il a des chose à vendre !)
      Juste pour qu’il réagisse, réfléchisse,...
      Qu’il prenne conscience
      Que c’est les 99% qui doivent faire changer les choses dans leur comportement quotidien et non se laisser manipuler par les 1%...
      Est-ce que si j’étais moins publivore, moins formaté, ne serai-je pas moins carnivore ?
      Est-ce que j’ai besoin de manger deux fois par jour de la viande !
      Ne serait-il pas mieux pour moi et la terre, d’en manger un peu moins !
      Je ne suis pas végétariens, mais je me sens pas en droit de critiquer leur façon de vivre ( qui ne nuit en rien aux écosystèmes).
      Quand je veux manger un bon morceau de viande, j’appelle la ferme bio du coin ( ou le fermier mange la viande qu’il produit en respectant la nature qui l’entoure qui est son gagne pain, pas comme dans les élevages industrielles).
      Juste pour dire, avant que l’on nous rationne notre alimentation, ne détruisons pas la nature qui la produit.


    • petitColibri 4 janvier 2012 18:51

      Wikipedia
      Je comprends mieux votre niveau, ma fille met des articles dedans et personne ne vérifie leur authenticité ! ;)


    • Marc Bruxman 4 janvier 2012 20:03


      "Je ne suis pas végétariens, mais je me sens pas en droit de critiquer leur façon de vivre ( qui ne nuit en rien aux écosystèmes)."

      On ne critique pas leur façon de vivre, on critique le fait qu’ils veuillent nous l’imposer ! ! ! ! Si l’autre tarrier veut bouffer des légumes bouillis pour ne pas faire peur aux ours ca le regardes et je m’en branles. Si il veut me rationner ca me regardes...

      Donc qu’il se mette un doigt dans le cul bien profond et qu’il léche après ! ! ! !


  • niblabla 4 janvier 2012 16:19


    Le problème c’est qu’il faudrait aussi abandonner le lait et les oeufs.

    Car pour avoir du lait il faut que les vaches aient des veaux. et que faire des veaux si on ne peut ni les nourrir ni les manger.

    Pour les œufs c’est un peu le même problème. Au bout d’un temps les poules ne pondent plus. Qu’est ce qu’on en fait on les libère dans la nature ? ou on les mange ?


  • Loatse Loatse 4 janvier 2012 16:57

    Bonjour L’auteur et tous,

    Il est vrai que nos modes de consommation alimentaire ont complètement changé... Au début du siècle dernier, la viande était beaucoup plus rare sur les tables et si le paysan tuait le cochon, sa viande était destinée à accompagner le légume et non l’inverse (la soupe au lard), le pain (complet sans pesticides) occupait une place de choix dans l’alimentation qui était finalement assez équilibrée...

    Les romains eux ont fait toutes leurs conquêtes en se nourrissant de galettes de blé (concassées et séchés au soleil)...

    quand aux batisseurs de pyramides, ceux-ci  ne se nourrissaient que de pois chiches, de lentilles, et de légumes accompagnés d’ail et d’oignons. Cette alimentation traditionnelle a toujours donné des peuples durs à la tâche, toniques, forts et résistants à la maladie...

    Aujourd’hui il y a une réelle addiction aux produits carnés... un jeune qui mangera un big mac à midi se verra servir une autre portion de viande chez lui le soir...avec souvent en entrée non pas une salade mais du paté ou du saucisson.... rien d’étrange à ce que l’on constate de plus en plus de jeunes gens, d’ados fatigués et irritables...

    Quand aux traitements réservés aux animaux d’élevage en batterie, c’est une horreur... il suffit de visiter un hangar contenant des milliers de volailles serrées les unes contre les autres, certaines mutilées par leurs congénères pour s’en convaincre...

    et pourquoi les animaux n’auraient pas le droit de vivre une vie entière comme nous et qui plus est dans de bonnes conditions ?


    • Marco07 4 janvier 2012 18:02

       rien d’étrange à ce que l’on constate de plus en plus de jeunes gens, d’ados fatigués et irritables...


      J’y vois une toute autre raison, à vôtre époque, les jeunes étaient en forme, avaient un avenir radieux qui se présentaient à eux, pouvaient faire la fête, faire le plein d’essence en toute insouciance, avaient du travail, nettement moins de contraintes & cie...
      Aujourd’hui, ces anciens jeunes sont les mêmes qui votent les lois répressives qui n’existaient pas il y a quelques années... (pour une grande partie) , et s’étonnent en plus que les « jeunes » soient fatigués ou irritables.

  • foufouille foufouille 4 janvier 2012 17:52

    on devrait rationner les 4X4 et avions aussi


  • foufouille foufouille 4 janvier 2012 18:15

    demain, je tue un coq
    il va etre tres bon
    mmmmhhhh


  • Pie 3,14 4 janvier 2012 18:33

    Comme de coutume, l’Ayatollah Tarrier déclame sa fatwa du jour.

    Après « pas d’enfants », « pas de consommation », c’est « pas de viande » aujourd’hui.

    Il nous dessine un monde en forme de village de hobbits, fidèle au seigneur des anneaux, avec ses petites maisons fondues dans la nature, quelques parcelles cultivées et les joies simples de fêtes villageoises à la lueur des flambeaux.

    C’est beau comme une crêche.


  • redredsir 4 janvier 2012 18:59

    L’intégrisme est un véritable fléau,dans tous les domaines...

    Heureusement,nous sommes quelques milliards d’humains sur terre,pas facile à manoeuvrer,une inertie salutaire !

    Le jour où ils auraient gagné,faudra t-il manger du végétarien intégriste ?

    Pour les faire disparaitre,peut-être,après tout,ils ne mangent que de bonnes choses...croient-ils.


    • roro46 5 janvier 2012 11:52

      C’est louable, mais êtes vous certain de l’efficacité de votre combat en utilisant la même arme ??

      Et il y a de plus confusion entre l’élevage industriel et le faite d’être omnivore, régime qui comprend aussi de la viande. ça nuit aussi à la crédibilité de votre combat.

      On a jamais rien obtenu de durable en obligeant (et ici, c’est un euphémisme) les gens.


  • Marco07 4 janvier 2012 19:31

    Tiens au fait, me semble qu’Hitler, malgré quelques écarts était et militait pour la cause végétarienne.

    Ils ont même lutés pour des meilleures conditions pour les animaux !


    Orion/Hitler même combat ? smiley

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