jeudi 4 octobre 2012 - par Jean-Paul Foscarvel

Pour un monde sans profit

Le capitalisme comme le soviétisme aboutissent à une impasse, tant humaine qu’économique.

Nous sommes à un stade où nous devons limiter l’usage des ressources. Celles-ci ne sont ni renouvelables, ni infinies. Si notre progression continue, c’est notre avenir même qui est en jeu.

La course au profit, est devenue pour les élites la corse à l’extorsion de la masse monétaire mondiale. Ils sont comme le Macbett d’Ionesco, ils veulent tout bouffer. Nous sommes ainsi passés de Macbeth à Macbett, et aujourd’hui Mac Bet.

Le profit dans la stagnation n’est que l’augmentation virtuelle de la masse monétaire pour une poignée d’individus, accompagnée d’une misère par surinflation cachée pour les autres.

Lorsque la cité est laissée aux marchands, ses valeurs s’effondrent, l’être s’épuise dans l’avoir, l’être ensemble dans un être contre l’autre, le bien commun s’effrite, la spoliation devient la règle, les plus malins se substituent aux plus sages, l’intelligence est orientée vers le gain immédiat, la beauté est remplacée par la valeur spéculative. Une guerre de tous contre chacun et de chacun contre tous s’instaure. À la fin du processus, les ploutocrates réclament l’abolition de l’État, dernier rempart à leur hybris sans fin.

Aujourd’hui, avec la crise généralisée, nous sommes au bout de ce processus de décomposition. Plus rien ne tient, la spirale de la dette nous entraîne vers un gouffre sans fond, les seules solutions envisagées en augmentant le poids.

En France, 5 % de la population continue de s’enrichir, et demandent de pouvoir le faire encore davantage sans entrave, sous peine de nous quitter. Qu’ils partent et qu’on socialise leurs biens, notamment leurs entreprises ! Ces ploutocrates fous sous narcotique se moquent des conséquences de leurs actes criminels. Car tuer économiquement une population est un crime.

Et en bas, c’est la frénésie. Le magma économique dans lequel nous sommes est en train de bouillir. Mais nous ne savons pas ce qu’il va en résulter, quand et comment tout va finir par exploser. Les médias de contestation sont en train de disparaître, avec au pouvoir un libéral-socialisme flou, des anticapitalistes radicaux sidérés de leur défaite, et des syndicats aphones.

Là où on aurait pu attendre un foisonnement d’idées, … rien.

L’analyse est pourtant simple : l’extension aux sphères conceptuelles du profit a généré un déséquilibre dévastateur dont nous ne sommes pas sortis. Les taux de profit sont trop élevés et la productivité du travail trop grande. Les flux monétaires s’accumulent à un pôle et se vident à un autre, la demande se déprime et les dettes, compensant l’affaissement des salaires, explosent.

La dette elle-même constitue aujourd’hui une autre source de profit, qui ponctionne les États et génère des taux d’intérêt au service des financiers internationaux qui se servent sur la détresse des peuples.

Il est possible de s’attaquer aux conséquences financières par des mécanismes que d’autres peuvent décrire avec propos, et qui sont absolument nécessaires vue la situation. Comme diminuer la douleur d’une maladie grave.

Mais la réalité de la dette est qu’elle est voulue, dans la mesure où des taux d’intérêt élevés créent des profits élevés et rapides pour les financiers internationaux.

Ils ont donc intérêt (c’est la cas de le dire) à augmenter la dette. Pour cela, les plans de récession généralisés en Europe sont une manne. D’une part ils appauvrissement la population, stoppent la redistribution via l’État, et d’autre part, en cassant la croissance, ils augmentent le déficit par la réduction des entrées fiscales. Les taux montent, et les rémunérations croissent, ceci sans risque du fait des assurances sur le défaut qu’ils contractent par ailleurs.

Le passage de la dette par le privé rend les États au même niveau que les entreprises, soumises à la concurrence entre elles. Il faut à tout prix plaire aux marchés. Sauf que ceux-ci jouent un rôle sournois, favorisant l’austérité, donc l’accroissement de la dette.

Les gouvernements vendent aux peuples que la dette est imprescriptible, et demandent aux pauvres des sacrifices, afin de sauver les riches, qui sont prêts à partir. La vérité est que les riches ont choisi d’appauvrir les pauvres pour augmenter leurs taux de profit.

La création de profit à tout prix, y compris aujourd’hui au prix de la faillite des États, là est le cœur qui s’il nous a un temps fait progresser, s’est emballé aujourd’hui. C’est cette hybris que redoutaient les Grecs, et que par une ironie révélatrice, ils sont les premiers à en subir les conséquences dramatiques Il est donc urgent de diminuer cette création de profit qui aboutit sur le vide et qui est en train de détruire l’humanité et la planète.

Hollande le décevant, a lui aussi choisit d’offrir la France aux marchés, via le MES et le TSCG. Du changement attendu ne transpire qu’une succession de plans d’austérité et de récession, qui ne feront qu’accroître le désarroi des citoyens, et nous mènera au même abîme que les Grecs, les Espagnols, les Portugais et les Irlandais.

L’histoire semble se répéter. La France regarde le naufrage espagnol en se détournant la tête, sans se rende compte que demain la situation sera similaire chez nous. La France semble ne pas se rendre compte que suivre l’Allemagne sur l’austérité pour les peuples nous mène aussi vers le même naufrage.

Tant que nous faisons confiance aux marchés (credo hollandien), que nous ne réduisons pas drastiquement les taux de profit, le même ira au même et l’argent vers l’argent. Ce déséquilibre est fatal pour une économie qui ne repose plus sur l’ensemble des citoyens, mais de plus en plus sur une minorité qui elle-même se rétrécit. Derrière le profit, il y a les profiteurs, qui sont par leur pouvoir les vecteurs systémiques du naufrage.

Bien sûr, il nous faut d’abord refuser le TSCG qui nous tend le piège de la récession via des budgets d’austérité en pleine crise, pour d’une part, ne pas toucher les banquiers, voire les favoriser encore davantage, et d’autre part continuer à soumettre le politique aux financiers, c’est-à-dire le public au privé, la démocratie aux marchands.

Nous devrions par ailleurs avoir comme priorité de ralentir les flux monétaires qui vont de la population réelle vers ces profiteurs, anonymes, qui génèrent le chaos pour augmenter les accumulations financières.

Notamment par le ralentissement via les impôts sur les profits, prenant en compte également le ratio entre la masse salariale et le capital fixe, favorisant les emplois humains. 

Le ralentissement international passe, pour les importations, par des taxes notamment sur le dumping social, mais la relocalisation peut aller jusqu’à être contrainte, en nationalisant, ou socialisant, les entreprises qui délocalisent, cette socialisation pouvant se faire sous forme de coopérative, d’entreprise associative, fonctionnant de façon démocratique avec un contrôle des profits réalisés, ainsi que d’autres mesures du même ordre.

Pour aller plus loin, il nous faudrait penser une société dont le but premier ne serait plus le profit, mais l’épanouissement à long terme des êtres humains, en accord avec les potentialités de notre environnement, et ne plus penser celui-ci comme ressource, mas comme une globalité d’un tout dont nous faisons partie.

Ce serait une mondialisation radicale, où chaque être humain serait considéré comme unique, ayant une valeur infinie, dans un univers qui lui-même serait respecté, sans chercher à tout lui prendre sans rien lui donner.

Au fond, l’idée simple, mais essentielle, que ni les humains, ni les animaux, ni les plantes, ni même les choses, ne nous appartiennent, et que nul ne peut les posséder.



165 réactions


    • Romain Desbois 4 octobre 2012 17:19

      Merci Fergus de le rappeler .

      Idem les Français et les Européens d’alors ont voté oui au traité de Maastricht .

      Je suis contre le TSCG mais force est de constater que les Etats ne sont pas capables de gérer leur budget et continuent à s’endetter.


    • Le péripate Le péripate 4 octobre 2012 19:20

      Ca me fait penser à Echirolles. Ils arrivent à 15, ils ne sont que 2, hop, la majorité est claire et elle s’impose comme vous dites.

      Bon en douceur et sans violence finalement c’est très relatif certainement.


    • Le péripate Le péripate 4 octobre 2012 19:26

      Rigole mon ami Sanpierro, quand tous les producteurs feront grève tu n’auras plus rien dans ta gamelle.


    • Le péripate Le péripate 5 octobre 2012 07:25

      Je croyais que c’était 1%. Vous dites n’importe quoi en fait.


  • tf1Goupie 4 octobre 2012 16:42

    « La productivité du travail est trop grande » ?!?
    Ce serait bien que l’auteur nous explique sa theorie, parce que cette affirmation n’indique pas une bonne compréhension du travail et de l’économie.

    « Les taux montent » ?? D’où l’auteur tient-il cette information ?

    Cet article ressemble plus à un discours émotionnel, qu’à une réflexion raisonnée.


  • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 4 octobre 2012 16:51

    Je suis puissamment mort de rire rien qu’en lisant ce titre.

    Quand on sait que plus de 8 Français sur 10 sont
    favorables au principe du Loto,
    le profit démesuré d’une minorité au détriment de tous les autres
    (et le reste de la population mondiale est du même niveau).

    Donc pour avoir un Monde sans profit, c’est très simple, il vous faudra
    d’abord exterminer plus de 80 % des êtres humains.
    Mais ce n’est certainement pas assez car tôt ou tard, l’avidité reviendra.

    Un Monde sans profit, c’est un Monde sans êtres humains,

    Humanité, monstrueuse erreur …


    • Romain Desbois 4 octobre 2012 17:22

      Moi je suis pour le Loto. Je considère que c’est une sorte de tontine.

      Et je peux vous assurez que 100 millions ne me suffiraient pas pour faire tout ce que j’aimerais faire avec.


    • Karash 4 octobre 2012 20:07

      Les jeux de hasard, c’est l’impôt sur les gens qui ne connaissent rien aux statistiques.

      Mais continuez à prendre la Française des Jeux pour une tontine, c’est très bien, ça évite aux autres de payer plus d’impôts.


    • Romain Desbois 4 octobre 2012 20:33

      Mais oui c’est un impôt volontaire auquel je consens quand je joue.

      Les lois de la statistique, elle sont les mêmes pour tous. Et pourtant la semaine dernière un jouer de l’euro millions a gagné 100 millions d’euros !

      il avait bien une chance sur X millions, les mêmes chances que moi.


    • Karash 4 octobre 2012 20:40

      Les lois statistiques sont les mêmes pour tous, en effet. Et elles permettent d’évaluer avec une très bonne précision combien un pigeon qui participe à un jeu de hasard va rapporter en moyenne.

      Résultat des courses ( ah ah) :

      << Les bénéfices records de la Française des jeux et du PMU en 2011 le confirment.

      Les jeux de hasard. Voilà bien un secteur qui ne connaît pas la crise. En 2011, la Française des jeux (FDJ) et le Pari Mutuel Urbain (PMU) ont enregistré des bénéfices records : 11,4 milliards d’euros pour la FDJ et 10,2 milliards d’euros pour le PMU. >>

      Surtout, continuez, c’est parfait.


    • Romain Desbois 5 octobre 2012 08:25

      Karash

      en quoi les bénéfices de la Française des jeux à voir avec la statistique ?

      Les gagnants se répartissent les sommes misées dégrevées des frais, des impôts, etc...

      Oui les chances sont infimes de gagner mais moins que si on ne joue pas.

      Peut-être êtes trop bien dans votre confort et n’avez pas besoin de plus d’argent , ce n’est pas mon cas.

      Tous les joueurs sont volontaires et l’argent gagné au jeu est bien plus propre que certaines richesses basées sur l’exploitation des hommes et des animaux.


    • Karash 5 octobre 2012 11:30

      Les probabilités disent qu’en consentant à participer à ces jeux, en moyenne, le participant s’appauvrit, et que la différence entre l’espérance de gain et le prix réel va aux « industriels » du jeu.

      Le jeu est un outil très efficace pour maintenir les pauvres dans la pauvreté, en jouant sur les faiblesses de l’esprit humain, sur ses attirances naturelles (Ce n’est qu’une variété des stratégies employées par les prédateurs sociaux pour « faire de l’argent » en dehors de toute considération morale).

      Je ne peux pas reprocher à quelqu’un qui a peu d’être attiré par cette source apparente d’argent facile. Mais je peux lui dire que c’est un piège, et que les rationalisations qui sont faites à posteriori pour justifier l’acte de jouer sont bonnes pour la poubelle. Si malgré tout vous êtes toujours déterminé à foncer dedans, je ne vous retiendrai pas.


    • Romain Desbois 5 octobre 2012 13:26

      Karash
      "Les probabilités disent qu’en consentant à participer à ces jeux, en moyenne, le participant s’appauvrit, et que la différence entre l’espérance de gain et le prix réel va aux « industriels » du jeu."

      Vous mélangez vraiment tout.

      Moi je vous dis que j’ai plus de chance de gagner 100 millions en jouant qu’en ne jouant pas.

      Et là vos statistiques ne peuvent pas dire le contraire.


    • Karash 5 octobre 2012 14:41

      Vous avez autant de chance de gagner au Loto que de prendre une météorite sur la tête. Et bien plus de chance d’être frappé par la foudre que de gagner.

      Est ce que pour autant vous portez un casque et une combinaison isolante quand vous vous baladez dehors ? Non. Donc il est irrationnel de s’attacher spécifiquement à cette probabilité de gain infinitésimale. Vous rationalisez maladroitement et a posteriori votre recherche du frisson d’excitation lié au jeu. Le gain ne compte pas tant que l’image du gain, image que vous vendent très bien les industriels du jeu.

      Le succès du frisson du jeu, ce succédané toxique de l’émotion et du sentiment, c’est une preuve de plus que notre culture est morte et notre civilisation en ruines.

      Mais continuez, c’est parfait, tout va bien.


    • Romain Desbois 5 octobre 2012 21:59

      Karash

      c’est pénible les gens qui pensent à la place des autres !!!!

      Ou avez vous vu que j’avais un frisson en jouant ?

      Le terme jeu est même impropre, pour moi c’est comme un investissement, un héritage que je me fabrique.

      je n’ai aucune joie à faire un euro million, ce n’est pas le but.

      Quand à votre comparaison avec la météorite, c’est pueril.
      il y a des dizaines de gens qui gagnent des gros lots par an au loto. Encore une fois la smeaine dernière 100 millions ont été gagné par un joueur !!!!

      Et pourtant il doit bien y avoir plus de météorites dans l’univers que de combinaison de loto


    • médy... médy... 5 octobre 2012 22:56

      C’est dommage car c’est exactement ce qu’ils font, penser à votre place. S’ils n’avaient pas créé ce besoin de Loto personne n’y jouerait. C’est bête.

      Chacun à ses petites raisons comme pour la clope, l’alcool, les séries débiles et autres phénomènes d’intoxication de masse. Mais ceux qui s’y adonnent font partie des moutons de Panurge, et mieux vaut en être conscient pour pouvoir s’en sortir !


    • Karash 6 octobre 2012 00:11

      Les chiffres que je vous ai donné, ils sont vrais (en ordre de grandeur, soyons clair)

      http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/06/28/2535276_euro-millions-plus-de-chance-d-etre-touche-par-un-asteroide-que-de-gagner-le-jackpot.html

      Si vous n’êtes ni ignorant, ni spécialement attiré par le jeu, alors vous êtes juste stupide. Ca arrive. Navré pour les accusations précédentes.


    • Romain Desbois 6 octobre 2012 00:55

      oui les insultes ...

      J’ai l’espoir un jour pouvoir avoir les moyens faire au moins un peu de ce que j’aimerais faire.

      Si le monde vous plait ainsi , ce n’est pas mon cas. Et je sais par expérience que j’aiderais nombre de gens qui font des choses géniales et passent leur temps à courir après le fric.

      c’est quoi votre problème ? Les gens sont assez grand pour savoir et assumer ce qu’ils font.

      Et quand bien même ce serait une addiction est-ce que l’on ale droit encore de faire ce que l’on veut tant que cela ne nuit pas aux autres ?


    • Romain Desbois 6 octobre 2012 00:58

      Karash

      Si t’es trop con pour comprendre qu’une chance sur 116 millions c’est plus que zéro chance sur 116 millions, retourne à l’école.


    • Karash 6 octobre 2012 01:59

      Quand on fait des choses stupides, il faut assumer le regard des autres.

      Se focaliser sur ce chiffre ridiculement faible, c’est stupide. Se laisser manipuler aussi facilement, c’est stupide. Je n’ai plus rien à ajouter. Si vous voulez vous coltiner l’étiquette « mougeon » (mouton+pigeon) toute votre vie, c’est votre choix.


    • Romain Desbois 6 octobre 2012 10:32

      Karash

      T’es un peu jeune pour me donner des leçons de vie.


    • Karash 6 octobre 2012 13:40

      Le sophisme type pseudo-argumentation sur l’âge, c’est bien une défense de mougeon.


    • Romain Desbois 6 octobre 2012 17:29

      Karash

      Je te rappelle que moi je ne t’ai pas qualifié de con parce que tu n’es pas d’accord avec moi.

      comme ouverture d’esprit , tu es un bel hypocrite.


    • Karash 6 octobre 2012 18:38

      Mais je vous ai écouté, j’ai ouvert mon esprit. Si mes conclusions ne vous conviennent pas, soit. Ca fait partie des risques qu’on prend en trainant sur internet

      Et je dois vous corriger, j’ai bien dit « stupide », qui est plus précis que « con ». La stupidité, désigne spécifiquement le manque d’intelligence, de bon sens. Con, c’est juste une insulte sans contenu précis.


    • Romain Desbois 7 octobre 2012 00:11

      Karash

      Donc pour vous si on n’est pas d’accord avec vous , on est stupide.

      Vous vous cachez derrière les statistiques, fort de votre expérience livresque.

      Allez dire à la personne qui a gagné les 100 millions qu’elle a été stupide de jouer.

      Mais vous avez certainement pas envie que le monde change, donc pourquoi se donner, une opportunité de plus de faire faire plus ?


    • Karash 7 octobre 2012 02:35

      « Allez dire à la personne qui a gagné les 100 millions qu’elle a été stupide de jouer. »

      A cette personne, je lui dirai que son gain est immoral, et par conséquent illégitime, et que cette vérité crevant les yeux mangera sa conscience aussi longtemps qu’elle gardera cet argent sale entre les mains.

      L’absurdité de cette situation a détruit énormément de gagnants au Loto, qui ont tout dilapidé en quelques années.

      Le loto rajoute aux absurdités naturelles, telles que le fait de se prendre la foudre, se faire broyer son patrimoine par un tsunami, ou naitre avec un handicap, l’absurdité créée de toutes pièces par les hommes.

      Si vous avez de l’argent à dont vous ne savez que faire, donnez le à quelqu’un à qui la chance n’a clairement pas souri, réparez l’absurdité des injustices naturelles, il sera bien mieux « investi » ainsi.


    • Romain Desbois 7 octobre 2012 03:08

      Karash
      Donc quand l’argument de la stat. ne tient plus vous sortez l’argument morale .

      Désolé monsieur mais l’argent gagné au loto est bien plus propre que nombre de revenus boursiers ou autres salaires d’exploiteurs.

      C’est une redistribution de l’argent de tous les joueurs , tous consentants .

      Et j’y vois moi monsieur, une petite correction de l’injustice de ce monde qui veut qu’un gars de peu ne pourra jamais devenir riche.

      De plus vous affirmez des choses fausses concernant les gagnants du loto.

      Et occupez vous de la façon de dépenser votre argent, je suis libre de gérer le mien comme je l’entend.

      Sachez toutes fois que je gagne 2200 € nets par mois + un 3/4 de 13ème mois. Je déclare aux impôts plus de 5600 euros de dons aux associations dont je défends l’action.
      J’aide financièrement et régulièrement des amis de la rue et une amie perso.
      Dans l’année je dépense pas mal de pognon (je n’ai pas compté désolé) à financer gracieusement les frais vétérinaires pour les animaux de gens qui ne peuvent les soigner du fait de leur pauvreté.
      Je prête 2 000 euros à des pauvres du monde entier via Babyloan
      je participe au financement de scoop et autres assoc. comme « Terre de lien » de Pierre Rabhi via LA NEF qui est ma banque.

      Encore des leçons à donner ?


    • Romain Desbois 7 octobre 2012 03:17

      Ha oui , j’oubliais, je recueille actuellement une dizaine de chats que je soigne et nourri. animaux que des connards ont laisser naître et ont abandonné.

      Si vous en voulez encore , j’ai certainement 2 ou 3 trucs à justifier à vos yeux comme un orphelinat aux Philippines par exemple où ils ont sorti de la merde quelques milliers de gosses en dix ans.

      Sur ce, ne vous étonnez plus si je ne dors que 4 ou 5 heures par jour . non que je sois débordé de travail mais qu’en plus du décalage horaire permanent dû aux 3X8, mes insomnies se battent avec mes cauchemars qui sont souvent moins horribles que ce que j’ai pu voir dans la réalité..

       ok jeune anakin ?


    • Karash 7 octobre 2012 05:26

      Vous êtes libre de croire que le Dieu loto va réduire les inégalités sur Terre, comme d’autre sont libre de croire qu’il y a une vie après la mort, ou que des vierges les attendent au paradis s’ils meurent en martyrs.

      Pourtant, c’est dommage d’en arriver là alors que dans votre car l’examen tranquille des faits vous permettrait de comprendre que ce geste est en contradiction logique non seulement avec votre intention.

      Au demeurant, répondre à la mendicité des associations, c’est la tarte à la crème de l’action sociale. Des gens qui s’associent alors qu’ils n’ont pas les moyens de rendre eux mêmes cette association productive, c’est n’importe quoi. C’est la porte ouverte au gâchis et à la création de monstres style WWF.

      Et pour Babyloan, laissez moi rire (jaune, très jaune) :

      - le Prêt consenti par le Babyloanien l’est à titre gratuit, le Babyloanien n’étant pas habilité à réclamer le versement d’un taux d’intérêt ;
      - En rémunération du service rendu par ABC Microfinance pour la mise en relation du Babyloanien et de L’IMF, ABC Microfinance perçoit une rémunération fonction du montant du Prêt consenti par le Babyloanien savoir deux (2) euros minimum toutes taxes comprises par tranche de 100 euros prêtés.
      - l’IMF est autorisée à facturer un intérêt au Bénéficiaire final afin de couvrir ses frais de fonctionnement. Celui-ci est consultable par le Babyloanien sur le Site, sur la fiche descriptive de l’IMF.
      - Les taux d’intérêts pratiqués par les IMF sont en moyenne de 27% par an (TEG)

      La boite ne publie pas ses comptes sur son site, et le peu qu’il y a à voir est n’est vraiment pas beau :
      Des pertes de 6 fois le chiffre d’affaire à cause d’un effectif pléthorique. ( http://www.societe.com/societe/abc-microfinance-502860919.html), et qui représentent plus de la moitié de l’équivalent du montant de l’argent prêté aux IMF.

      Si la boite n’a pas son injection de capital tous les 6 mois, elle fait faillite, et en l’état vous perdriez au moins 16% de vos 2.000 euros (regardez les dettes de la boite). Cette perte ne sera pas allé à des pauvres, mais à des prédateurs 2.0 habiles en communication.

      Si vous voulez aider cette planète, arrêtez d’abord de donner de l’argent à des charlatans.


    • Romain Desbois 7 octobre 2012 09:36

      C’est extraordinaire votre propension à vouloir interpréter les choses à votre façon.

      Le Loto n’est pas mon dieu, c’est juste un carte de plus dans mon jeu. Donner 2€ de plus que je donne aux assoc changerait quoi ? Alors que ces 2€ peuvent peut-être me permettre à terme de faire beaucoup plus.

      La chance n’existe pas , ce sont les opportunités que l’on saisit qui nous apportent le positif.

      J’ai 30 ans de militantisme associatif derrière moi et je connais bien les dérives des grosses assocs.
      Là encore vous jetez l’outil avec l’utilisateur ;

      Quand à Babyloan, cet argent je le considère comme donné , je reprête les sommes remboursées. Je milite de l’intérieur pour faire baisser les taux d’intérêt de ces prêts que je trouve prohibitifs mais je comprends leurs arguments. c’est ce qui leur permet de financer le spersonnes qui vont sur place étudier les projets, etc....
      Toutefois, ces personnes sollicitent des prêts à babyloan via les organismes associés parceque les banques refusent de leur prêter ou alors à des taux encore plus élevés.
      Si vous avez mieux à proposer, je suis preneur.

      idem pour la nef.

      Tiens par curiosité , dans quelle banque êtes-vous monsieur le moraliste ?


    • Karash 7 octobre 2012 19:07

      Je suis à la banque postale. Je refuse d’aller au crédit coopératif, qui est une entreprise qui fait dans le pur marketing, comme votre babyloan.

      Je maintiens que l’opportunité que vous vous offrez réellement, si vous vous attachiez aux fins plutôt qu’aux faux semblants, en achetant des billets de Loto, c’est de foutre de l’argent en l’air.

      Je note que cela ne vous dérange pas de donner de l’argent à des prédateurs communiquant plutôt qu’à des personnes qui en ont réellement besoin (au hasard, le SDF qui risque de crever de froid à deux pas de chez vous), tant que le faux semblant, les apparences vous conviennent.

      Je ne jette pas l’outil avec l’utilisateur, je dis que l’outil n’est RIEN sans le contrôle de l’utilisateur, et que vous n’exercez aucun contrôle, vous vous contentez de faire semblant pour vous acheter une bonne conscience.

      Je n’ai pas la prétention de faire dans la solidarité, ce serait parfaitement débile alors que je ne suis pas encore moi même en situation d’autonomie.


    • Romain Desbois 7 octobre 2012 19:33

      karash

      Oui la banque postale qui magouille entre paradis fiscal et financement de prêt d’armes.

      Mais il y a mieux :
      Guide des banques eco-responsables

      Je ne vous ai jamais parlé du crédit coopératif, je vous ai parlé de LA NEF !!!!

      En attendant d’être suffisamment grosse pour légalement être une banque à part entière la nef soustraite au crédit coopératif .

      Encore une jeune anakin, rien n’est parfait et je serais heureux si vous me trouvez mieux . Je change tout de suite de crêmerie


    • Karash 7 octobre 2012 19:44

      La NEF, c’est pour l’épargne pas pour le compte courant. Et j’ai déjà suffisamment exprimé ce que je pensais de l’épargne.

      Et vous pouvez me traiter d’Anakin, ça ne me fait ni chaud ni froid venant d’un triste clown.


    • Karash 7 octobre 2012 19:46

      Dans déjà 2 articles j’ai pourfendu la thésaurisation et l’épargne bancaire.


    • Romain Desbois 8 octobre 2012 00:13

      non monsieur ca fait quinze ans que j’ai un compte NEF, géré par le crédit coopératif qui ne peut utiliser cet argent pour faire ses magouilles.

      J’ai hâte que la nef prenne son indépendance mais pour cela 30 000 clients ce n’est pas suffisant.
      Il ne tient qu’à nous tous de leur permettre de prendre leur envol.


    • Romain Desbois 8 octobre 2012 00:16

      Jeune Anakin n’est pas une insulte, c’est de ma part plutôt gentil pour vous faire comprendre que malgré vos grandes connaissances livresques, il vous manque l’expérience.

      ce n’est pas une critique, il est normal à votre âge de ne pas avoir de pragmatisme. c’est même rassurant je dirais.


  • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 16:54

    Avant de lire votre article, je suis allé lire votre à propos qui dit « Cadre »de base« en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.  »
    Là, j’ai compris même si vous ne dites pas votre âge.
    Vous ne donnez pas la dimension de.« l’entreprise ».mais vous écrivez des pièces de théâtres.
    Dans une pièce de théâtre, on peut parler ainsi.
    Dans la vie de tous les jours, c’est loin d’arriver un jour.
    L’homme a son intérêt propre à veiller.
    C’est l’évolution qui le lui dicte. Le profit ou le bénéfice ne sont pas seulement à rejeter, ils se conquièrent avec de plus en plus de difficultés pour les uns et plus facilement pour les autres.
    C’est là tout le problème. Mais j’espère que dans votre entreprise, vous avez senti la nuance.


    • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 17:24

      Près lecture :


      « la course au profit, est devenue pour les élites la corse à l’extorsion de la masse monétaire mondiale. »
      La corse peut-être. smiley

      « Le profit dans la stagnation »
       ??? Le profit ne reste jamais stagnation.

      « laissée marchands, ses valeurs s’effondrent »

      La dépréciation des valeurs, vous connaissez ?

      « ni les humains, ni les animaux, ni les plantes, ni même les choses, ne nous appartiennent, et que nul ne peut les posséder »

      Vieille pensée des Indiens. Personne n’appartient à personne et tout le monde joue à la course relais entre génération. Les animaux mangent ceux qui sont plus faibles. Les plantes se nourrissent de photosynthèse. Les choses ? il faudra préciser.

      Comment motiver les troupes, si ce n’est par l’idée de faire du profit. Peut-être une carotte comme pour l’âne ?
      Pour manger, se loger, on fait quoi ?

      Mad Max comme les plantes et les animaux ?

  • citoyenrené citoyenrené 4 octobre 2012 17:29

    article magnifique

    la pensée y est largement développée, la réflexion sur la nocivité pour la collectivité de profits non limités rationnellement démontrée

    un coup de maitre


  • Karash 4 octobre 2012 20:23

    << Pour aller plus loin, il nous faudrait penser une société dont le but premier ne serait plus le profit, mais l’épanouissement à long terme des êtres humains, en accord avec les potentialités de notre environnement, et ne plus penser celui-ci comme ressource, mas comme une globalité d’un tout dont nous faisons partie.

    Ce serait une mondialisation radicale, où chaque être humain serait considéré comme unique, ayant une valeur infinie, dans un univers qui lui-même serait respecté, sans chercher à tout lui prendre sans rien lui donner.

    Au fond, l’idée simple, mais essentielle, que ni les humains, ni les animaux, ni les plantes, ni même les choses, ne nous appartiennent, et que nul ne peut les posséder. >>

    Si vous voulez un monde ou les lions ne mangent pas les antilopes, eh bien, il va falloir penser à déménager. Les hommes de ne nourrissent pas d’eau croupie et de poésie, ils se nourrissent de ce qu’ils sont capables de produire.

    Si vous avez un autre moyen plus efficace pour produire des biens que la spécialisation du travail et l’échange marchand, donc le capitalisme libéral, nous serons très heureux de le connaitre.

    En attendant, vous pouvez toujours faire la danse du ventre pour que les hommes se transforment en bisounours, ça n’arrivera pas. Les seules manières d’améliorer le capitalisme libéral, sont :

    - de débrider les entraves qui empêchent les petits de se coaliser afin de pouvoir soutenir le rapport de force avec les gros

    - d’améliorer la culture populaire afin de la rendre plus résiliente face aux assauts de la propagande venant de l’élite dominante

    Tout le reste sera contre-productif.


    • Romain Desbois 4 octobre 2012 20:37

      je crois que le problème est que nombreux sont ceux qui ont un rapport malsain avec l’argent.

      L’argent n’ est qu’un outil. L’important c’est de la façon dont on l’acquiert et l’utilise.


    • Karash 4 octobre 2012 20:44

      A qui le dites vous :

      http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-argent-119144

      par Karash jeudi 28 juin 2012 - 29 réactions
      L’argent Essai sur la cause des causes de la crise

    • Mani Mani 4 octobre 2012 20:59

      Il faut du temps..

      Il faut continuer à réfléchir et à confronter ses idées et points de vus à ceux des autres...
      Il faut que tout le monde se renseigne et cherche à comprendre les points qui les intéresse...
      Trouver les failles dans nos réflexions et y remédier...et continuer à en chercher si l’on en trouve pas...

      Internet malgré les pièges est un super outil qui peut nous faire gagner beaucoup de temps !

      C’est en cours,
      On y arrivera !

    • Romain Desbois 5 octobre 2012 08:28
      "Karash 22 ans. Étudiant. Défaut : Essaie toujours de tout comprendre.

      Croire n’est pas suffisant."

      Je ne vois pas cette humilité annoncée dans vos commentaires.


    • Karash 5 octobre 2012 11:12

      Ouverture d’esprit n’est pas faiblesse d’esprit.

      On ne peut s’appuyer que sur ce qui résiste.

      Mais si vous pensez que je me plante, ne vous gênez surtout pas pour critiquer.


  • kéké02360 4 octobre 2012 21:43

    ne nous laissons pas imposer des choses dont nous ne voulons pas ..............

    ,à passer à ton voisin(e) c’est ici :

    http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/lettre-ouverte-ministres-ogm-sante-publique-516.html 


  • kéké02360 4 octobre 2012 21:47

    C’est possible en partie de se passer de l’argent !!!

     

    Suffit d’adhérer à un SEL de votre coin !!!

    Selidairement smiley


    • Romain Desbois 5 octobre 2012 10:10

      Non les SEL ne sont que des monnaies locales.

      ingénieux si c’est limité à des échanges de service non commercialisable mais dangereux si on le généralise. Car la sécu, le chômage et les retraites ne seraient plus alimentés.


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 4 octobre 2012 22:38

    Merci pour toutes ces contributions.

    Pour se faire une idée, le mieux est d’aller voir par soi-même :

    -Une critique au monde diplomatique

    -Le TSCG dans sa version originale

    En voici un extrait :

    << ARTICLE 8

    1. La Commission européenne est invitée à présenter en temps utile aux parties contractantes un rapport concernant les dispositions adoptées par chacune d’entre elles conformément à l’article 3, paragraphe 2. Si, après avoir donné à la partie contractante concernée la possibilité de présenter ses observations, la Commission européenne conclut dans son rapport que ladite partie contractante n’a pas respecté l’article 3, paragraphe 2, la Cour de justice de l’Union européenne sera saisie de la question par une ou plusieurs parties contractantes. Lorsqu’une partie contractante estime, indépendamment du rapport de la Commission, qu’une autre partie contractante n’a pas respecté l’article 3, paragraphe 2, elle peut également saisir la Cour de justice de cette question. Dans les deux cas, l’arrêt de la Cour de justice est contraignant à l’égard des parties à la procédure, lesquelles prennent les mesures nécessaires pour se conformer audit arrêt dans un délai à déterminer par la Cour de justice.

    2. Lorsque, sur la base de sa propre évaluation ou de celle de la Commission européenne, une partie contractante considère qu’une autre partie contractante n’a pas pris les mesures nécessaires pour se conformer à l’arrêt de la Cour de justice visé au paragraphe 1, elle peut saisir la Cour de justice de l’affaire et demander que des sanctions financières soient infligées selon les critères établis par la Commission européenne dans le cadre de l’article 260 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Si la Cour de justice conclut que la partie contractante concernée ne s’est pas conformée à son arrêt, elle peut lui infliger le paiement d’une somme forfaitaire ou d’une astreinte adaptée aux circonstances et ne dépassant pas 0,1 % de son produit intérieur brut. Les montants dont le paiement est infligé à une partie contractante dont la monnaie est l’euro sont à verser au mécanisme européen de stabilité. Dans les autres cas, les paiements sont versés au budget général de l’Union européenne. >>

    Le traité n’a pas pour but de limiter la dette, mais de limiter l’autonomie des États en leur infligeant des amendes s’ils ne respectent pas les dogmes libéraux.

    Voici ce que je pense :

    Aujourd’hui, le meilleur moyen de faire du profit est de spéculer sur la dette des États.

    Par l’austérité, la récession augmente, ainsi que les déficits, ce qui fait croître la dette donc les taux, donc les profits.

    Et celui qui s’y oppose a des jours sombres devant lui.

    N’avez-vous pas remarqué que sitôt élu, le nouveau Président a été invité à moults sommets ? Comme si ou voulait mettre au parfum le nouvel arrivant sur les mœurs à suivre.

    Le nouvel élu doit bien comprendre que le peuple n’est rien, qu’il peut s’assoir sur les promesses, inutiles chiffons de papier, et qui les vrais maîtres, issus des cercles tels Bildelberg, à qui il doit obéir. Malheur à qui voudrait modifier cet état des choses

    Dans ce cadre, le but réel du TSCG n’est donc pas de diminuer la dette, mais au contraire de l’augmenter afin de faire augmenter les taux d’intérêt.

    La démocratie  ? Ce n’est qu’un théâtre de marionnettes.


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 4 octobre 2012 22:53

    Merci pour toutes ces contributions.

    Pour se faire une idée, le mieux est d’aller voir par soi-même :

    -Une critique au monde diplomatique

    -Le TSCG dans sa version originale

    En voici un extrait :

    << ARTICLE 8

    1. La Commission européenne est invitée à présenter en temps utile aux parties contractantes un rapport concernant les dispositions adoptées par chacune d’entre elles conformément à l’article 3, paragraphe 2. Si, après avoir donné à la partie contractante concernée la possibilité de présenter ses observations, la Commission européenne conclut dans son rapport que ladite partie contractante n’a pas respecté l’article 3, paragraphe 2, la Cour de justice de l’Union européenne sera saisie de la question par une ou plusieurs parties contractantes. Lorsqu’une partie contractante estime, indépendamment du rapport de la Commission, qu’une autre partie contractante n’a pas respecté l’article 3, paragraphe 2, elle peut également saisir la Cour de justice de cette question. Dans les deux cas, l’arrêt de la Cour de justice est contraignant à l’égard des parties à la procédure, lesquelles prennent les mesures nécessaires pour se conformer audit arrêt dans un délai à déterminer par la Cour de justice.

    2. Lorsque, sur la base de sa propre évaluation ou de celle de la Commission européenne, une partie contractante considère qu’une autre partie contractante n’a pas pris les mesures nécessaires pour se conformer à l’arrêt de la Cour de justice visé au paragraphe 1, elle peut saisir la Cour de justice de l’affaire et demander que des sanctions financières soient infligées selon les critères établis par la Commission européenne dans le cadre de l’article 260 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Si la Cour de justice conclut que la partie contractante concernée ne s’est pas conformée à son arrêt, elle peut lui infliger le paiement d’une somme forfaitaire ou d’une astreinte adaptée aux circonstances et ne dépassant pas 0,1 % de son produit intérieur brut. Les montants dont le paiement est infligé à une partie contractante dont la monnaie est l’euro sont à verser au mécanisme européen de stabilité. Dans les autres cas, les paiements sont versés au budget général de l’Union européenne. >>

    Le traité n’a pas pour but de limiter la dette, mais de limiter l’autonomie des États en leur infligeant des amendes s’ils ne respectent pas les dogmes libéraux.

    Voici ce que je pense :

    Aujourd’hui, le meilleur moyen de faire du profit est de spéculer sur la dette des États.

    Par l’austérité, la récession augmente, ainsi que les déficits, ce qui fait croître la dette donc les taux, donc les profits.

    Et celui qui s’y oppose a des jours sombres devant lui.

    N’avez-vous pas remarqué que sitôt élu, le nouveau Président a été invité à moults sommets ? Comme si ou voulait mettre au parfum le nouvel arrivant sur les mœurs à suivre.

    Le nouvel élu doit bien comprendre que le peuple n’est rien, qu’il peut s’assoir sur les promesses, inutiles chiffons de papier, et qui les vrais maîtres, issus des cercles tels Bildelberg, à qui il doit obéir. Malheur à qui voudrait modifier cet état des choses

    Dans ce cadre, le but réel du TSCG n’est donc pas de diminuer la dette, mais au contraire de l’augmenter afin de faire augmenter les taux d’intérêt.

    La démocratie ? Ce n’est qu’un théâtre de marionnettes.


    • Karash 4 octobre 2012 23:23

      Attention au vocabulaire.

      « La démocratie ? Ce n’est qu’un théâtre de marionnettes. »

      C’est la représentation, qui établit une scène politique où se disputent des acteurs de théâtre. La démocratie, c’est la gouvernance par le peuple, pour le peuple. Quand le peuple ne reconnait plus la légitimité de ses représentants, nous ne sommes plus en démocratie. A l’heure actuelle, toutes les variétés du pouvoir dégénéré sont représentées et mélangées : aristocratie, ploutocratie, népotisme, ochloratie (via les sondages), corporatisme, kleptocratie

      En tout cas, la démocratie, elle, s’est évanouie depuis des lustres, si tant est que la France ait jamais connu un régime démocratique.


    • Romain Desbois 5 octobre 2012 08:33

      " La démocratie, c’est la gouvernance par le peuple, pour le peuple. Quand le peuple ne reconnait plus la légitimité de ses représentants, nous ne sommes plus en démocratie."

      Bah non , en démocratie quand on ne reconnait plus la légitimité de ses représentants, on va voter et on change ses représentants. et si on veut une démocratie directe, on va voter pour ceux qui s’en rapproche le plus.

      « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Albert Einstein


    • Karash 5 octobre 2012 12:32

      "Bah non , en démocratie quand on ne reconnait plus la légitimité de ses représentants, on va voter et on change ses représentants. et si on veut une démocratie directe, on va voter pour ceux qui s’en rapproche le plus."

      Ce que vous nous chantez, c’est beau comme du Alain Minc. http://www.amazon.fr/Livresse-d%C3%A9mocratique-Alain-Minc/dp/2070740447

      Vous connaissez peut-être cette petite phrase : << Les politiciens et les couches-culottes ont ceci en commun qu’il faut les changer régulièrement. Et pour les mêmes raisons. >> Ce qui est oublié dans cette petite phrase, c’est qu’on peut se retrouver dans une période ou il n’y a plus de couches propres. Exprimées par l’abstention massive et le vote blanc/nul, ces périodes devraient normalement entraîner des crises politiques, avec assemblée constituante et tutti quanti. L’absence d’une telle disposition dans notre constitution est un des éléments qui font de la République Française un régime non démocratique.

      Constitution de la V ème
      Titre XVI - De la Révision
      Article 89

      L’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République sur proposition du Premier Ministre et aux membres du Parlement.

      Le théatre peut fonctionner en roue libre même si les citoyens débraillent complètement, il n’existe aucun moyen non violent de pousser démocratiquement (au sens antique et désuet de la démocratie directe) une réforme constitutionnelle.


    • Romain Desbois 5 octobre 2012 13:16

      C’est lassant :

      Abstention , piège à cons !


    • Romain Desbois 5 octobre 2012 08:36

      Non ca fâche pas , c’est plutôt marrant. Parceque c’est la vache et le taureau qui font le veau smiley

      Mais le problème de la surpopulation n’est que provisoire. On est au sommet de la courbe, il y aune inertie due à l’allongement de la vie , mais le nombre de naissance par femme baisse partout dans le monde.


    • Romain Desbois 5 octobre 2012 08:37

      ...le nombre d’enfant par femme . Plus précisemment.


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 5 octobre 2012 10:12

    J’aime bien cet article. Il approche de ce qu’il faudra bien atteindre un jour.

    Mais il s’arrête en route, dans les bons sentiments.

    Je n’y vois aucune proposition d’austérité et de rigueur de gauche authentique, ce qui me paraît plus indispensable que jamais.

    Le profit n’est pas le mal, c’est sa répartition qui est scandaleuse.

    Et aussi, dans sa production, la glorification de la compétition et de la croissance matérielle, laquelle détruit les possibilités de vie sur la planète.

    Mais encore : le refus de la « Gauche » - Gauche « dure » comprise - et des syndicats de voir en quoi ils sont aussi responsables de la situation.

  • Denzo75018 5 octobre 2012 10:36

    Il est TOUT aussi UTOPISTE de prôner un monde sans profit qu’un monde sans SEXE !

    Ce n’est que très mal connaître la nature humaine...


  • Tipol 5 octobre 2012 10:48

    Le temps s’approche d’une réorganisation mondiale, avec une scission entre l’argent d’investissement mondial, et l’argent de la vie et de la petite consommation.
    La monnaie ne sera plus par état, mais par castes.
    Ainsi va le monde depuis des millénaires, oscillant entre le vertical et l’horizontal, de gauche à droite, de centralisation en décentralisation,...
    Tramway, bus, tramway, bus... le suivant (à construire) étant toujours meilleur que le précédent (à détruire)
    Dans toutes les positions, les escrocs cherchent toujours les positions de la meilleure glisse.
    Et évidemment, le peuple sera toujours dans la position du servage.


  • Cassiopée R 5 octobre 2012 14:41

    La notion de bonheur est à tort dans nos sociétés, reliée au travail. C’est à la fois une vision médiatique incitant à prendre n’importe quel emploi, et en plus au niveau social, ce qui est (injustement) obligatoirement dans la discussion, pour juger l’autre par "vous êtes un être en difficulté car vous n’avez pas de travail".

    C’est déjà faire semblant d’accepter que l’accès au travail est facilement réalisable, ce qui est faux. De plus les contrats à titre gratuit ou faiblement rémunérés ne sont pas des tremplins, mais la masse d’emplois la plus proposés : contrat à durée déterminée, à temps partiel ou stages gratuit.

    Les revenus sont devenus si faible, qu’ils ne permettent plus de faire face aux dépenses pour vivre en société. La hausse des prix généralisée par la spéculation et l’augmentation constante du prix de l’inflation ne sont pas suivis par celui des salaires, avec des contrats de plus en plus précaire.

    Malgré l’immobilier hors de prix (location et achat) et la cherté de la vie, la pression des êtres humains entre eux, des médias, des psychologues, de tous types de relation sociale comme professionnelle, amical et familial, vient à faire croire que le travail résouds tous les problèmes divers et variés, sans prise en compte d’autres facteurs de la société actuelle.

    La durée du temps de travail dans les sociétés capitalistes ne permets pas à une masse démographique aussi énorme d’accéder à l’emploi. Surtout que les revenus sont faibles par rapport aux richesses créées, et l’on ne peut même pas avec ce productivisme à durée de temps de travail élevée (il y a moins de 20 heures par semaine dans les sociétés traditionnelles) se protéger sur une période de temps même minime.

    Ce qui surexploitent par le temps de travil et les ressources disponibles locales ou autres régions du monde, ne sont pas des travailleurs mais des exploiteurs. Ils ne font pas travailler mais exploitent des humains à leurs comptes.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 5 octobre 2012 16:23


      Vous dites, Cassiopée R :

       

       »La durée du temps de travail dans les sociétés capitalistes ne permet pas à une masse démographique aussi énorme d’accéder à l’emploi."

       

      Oui, et malgré ça les journalistes serviles nous invitent à pleurer - sur France-Inter radio de service public comme ailleurs - en nous apprenant la fin de la prime aux heures supplémentaires que constituait la suppression, par Sarkozy, de la contribution sociale des entreprises pour ces heures-là.


    • Romain Desbois 5 octobre 2012 22:12

      Oui on peut baisser le temps de travail, faire partir plus tôt les gens volontaires en retraite, instaurer un revenu de vie....


  • médy... médy... 5 octobre 2012 23:03

    J’vais me mettre à ça au lieu de lire les articles et les réactions sur Agoravox.

    http://www.les-renseignements-genereux.org/brochures/241

    Ces gens seraient parmi les plus moinssés ici, mais pour moi ils incarnent le discours juste et raisonnable.


Réagir