vendredi 26 octobre 2012 - par olivier cabanel

Quand un gendarme rie...

Les perles scolaires sont célèbres, pourtant, il existe dans l’administration policière quelques monuments qu’il serait dommage d’ignorer plus longtemps.

C’est au sein de la police et de la gendarmerie que des internautes malicieux ont enquêté afin de nous proposer un florilège de bon aloi. lien

Les constats d’accident de voiture riches en humour involontaire.

Commençons par un « soudain, la voiture recula pour mieux avancer »…suivi par un logique « ce mur avançait à grand pas vers le véhicule  » ? puis, peut-être juste après, du « ayant perdu les deux bras, le conducteur faisait de grands signes pour attirer l’attention des autres automobilistes ».

On ne dira jamais assez les dangers que représentent les murs : « c’est à l’intersection de 2 routes que le mur à violemment heurté la voiture  ». lien

Mais les murs ne sont pas toujours responsables des pires accidents, la plupart du temps les voitures n’ont pas besoin de leur aide pour se percuter, ce qui a permis à un gendarme de rédiger un cartésien : « il est à noter que les 2 véhicules sont entrés en collision l’un avec l’autre exactement le même jour ».

Lorsque l’accident prend une tournure plus tragique, on a pu découvrir dans un constat un terrible : « le cadavre ne semblait pas en possession de toutes ses facultés »… complété par un « la tête ne lui tenait plus que par la peau du derrière » suivi par cette lapalissade : « l’accident qui avait provoqué sa mort était bien un accident mortel  »…ou : « très gravement brûlée, elle s’est éteinte pendant son transport à l’hôpital » et quid de cette affirmation : « mort sur le coup, l’homme avait déjà été victime d’un accident identique l’an dernier  ».

La mort de certains soulèvent d’ailleurs pas mal d’interrogations : « l’homme s’est pendu après s’être tranché la gorge ».

Un gendarme a tout de même noté cette incohérence : « percé de plusieurs balles, le cadavre flottait quand même dans la rivière ».

Mais parfois, fort heureusement, l’accident ne se solde que par un peu de tôle froissée, et fatalement, le conducteur interrogé semblant avoir absorbé des produits illicites, comme l’a observé ce gendarme : « le plaignant visiblement en état d’ébriété prétendait s’appeler Jésus, et signa le formulaire d’une croix »…puis quelques instants après, ce constat : « ses explications étaient si embrouillées que nous avons dû le relâcher, faute d’avoir la preuve que nous pouvions comprendre ses explications  » ou du « ses papiers, même s’ils étaient faux, étaient parfaitement en règle  ».

L’histoire ne dit pas s’il s’agit du même dont un policier déclare : « ivre au milieu de la rue principale du village, l’homme nous a traités de sales flics, ignorant que nous étions des agents de police » ou de celui-ci : « comme il devait être pris en charge au plus vite par un asile d’aliénés, il a été conduit au poste de police  ».

Parfois un constat peut nous plonger dans un abime de perplexité : « le pendu est mort noyé » ou bien : « si la fenêtre du bureau n’avait pas été ouverte, elle aurait été fermée, ce qui lui aurait permis de s’enfuir  » et le très cocasse : « l’infraction fut constatée par la police 2 jours après qu’elle n’ait lieu » qui n’a rien à envier au : « pour sortir, il est clair que l’homme avait dû d’abord entrer ».

Un autre conducteur eut un comportement étrange relevé par la police : « après avoir enfilé deux sens interdits, l’homme s’en est pris à la conductrice  » ou de celui-ci dont la gendarmerie finit par rédiger un « ses explications ne nous paraissant pas très claires, nous avons sommé l’homme de parler français sous peine d’amende  ».

Et puis bien sur, il y a les agressions et fatalement les interrogatoires qui s’en suivent : « pour finir, l’interpelé avoua le vol ainsi que quelques autres meurtres »…ça doit être le même pour lequel un gendarme écrivit : « le motif du vol était le meurtre  »…concluant par une phrase capable de plonger n’importe qui dans un abime de perplexité : « selon ses dires, l’homme est mort vers 16h35  ».

Les interrogatoires tournent parfois à l’étrange : « pendant tout l’interrogatoire, l’homme n’a cessé de nous dévisager avec ses propres yeux  »… « Maitrisés par nos soins, l’homme s’est enfui à toutes jambes, malgré sa jambe artificielle qui s’était décrochée »… « L’homme a juste eu le temps de déposer sa plainte sur le bureau avant de s’écrouler devant nos yeux qui n’ont rien compris  ».

D’autres, comme celui qui suit, n’ont pu être entendus : « un violent coup de marteau l’avait cloué au lit depuis 2 jours  ».

Heureusement, d’autres sont prêts à tout dire : « interrogé par nos soins, l’homme a alors menacé de nous répondre si on continuait à l’interroger ».

Finissons par les disputes de couples : « l’homme qui était aussi sourd que son épouse, ne semblait pas s’entendre très bien avec elle ».

On connait le profond sens de la déduction de nos pandores, surtout lorsque l’on découvre cette réflexion : «  quand nous lui avons demandé de s’expliquer, l’homme a souri comme un coupable  ».

Par contre, certains supportent très bien les interrogatoires : «  c’est alors que le suspect a eu l’audace de s’endormir pendant que nous l’interrogions ».

Certains suspects utilisent des méthodes limites pour tenter d’impressionner les forces de l’ordre : « le suspect nous a alors menacé en fronçant les sourcils  »…ou : « sous le coup de la colère, l’homme mangea une pomme en ricanant  ».

Il y a aussi ceux qui, malgré tout, s’en tirent sans la moindre condamnation : «  le récidiviste n’avait jamais rien eu à se reprocher  » d’autant que les gendarmes ajoutaient : « nous avons donc pu constater qu’il n’y avait rien à constater ».

Et puis il y a les disparitions : « la disparition de l’enfant a été signalée par ses parents des son retour  », les viols : « si les policiers n’étaient pas rapidement intervenus, le viol n’aurait sûrement jamais eu lieu »…d’autres ont moins de chance : « n’ayant pu abuser de la jeune femme, il la viola sauvagement ».

Sans transition, évoquons ces histoires de trous de balles : « les 2 trous de balles étaient parfaitement groupés ensemble » ou « le trou de balle était si gros que nous avons pu y mettre 2 doigts  ».

Profitons en pour évoquer ce constat lucide fait par un gendarme : « toutes les entrées de la femme étant verrouillées, les deux cambrioleurs la pénétrèrent par l’arrière ».

Les interrogatoires sont aussi l’occasion de quelques morceaux de bravoure : « le suspect s’est alors décidé à passer aux aveux sans même qu’on ait à le frapper  »…

D’autres ont été moins chanceux : « dès que l’homme fut abattu, nous avons pu procéder à son interrogatoire  ».

Certaines déclarations sont pourtant sujettes à caution : « le défunt a formellement reconnu son agresseur » suivies de celle-ci : « personne n’ayant donné les ordres nécessaires, il n’était pas difficile d’y obéir » en concluant par « c’est la pluie qui empêcha le policier de s’apercevoir qu’il neigeait ».

Pour d’autres, il n’y a plus de doutes, et certains sont de véritables Sherlock Holmes : « les 9 coups de couteau sur le cou et le visage laissaient croire à une mort qui n’était pas naturelle ».

Et comment ne pas être admiratif devant le pouvoir de déduction de ces gendarmes : « non seulement la mère n’est pas morte, comme le prétendent ses enfants, mais il a même été prouvé qu’elle était en vie  ».

Mais le problème avec les suspects, c’est qu’il leur arrive de trahir la vérité, comme l’a remarqué ce policier : « l’homme nous raconta toute la vérité qui n’était qu’un tissus de mensonge  ». lien

Heureusement la justice immanente est là : « l’homme niant toute culpabilité, nous l’avons arrêté  »…ce qui provoque parfois de la part du suspect des réactions regrettables : « quand le contrevenant a crié : « espèce de gros con ! » dans son dos, le brigadier de service a aussitôt cru se reconnaître et a verbalisé  ». lien

Mais au-delà de ces péripéties de nature à faire sourire, d’autres réalités sont moins roses : à Aulnay-Sous-Bois suite à un contrôle de police musclé début 2012, une jeune de 25 ans, qui souffrait d’une mal formation cardiaque, à trouvé la mort, comme on peut le découvrir dans ce témoignage accablant.

La récente dissolution de la BAC Nord marseillaise (lien) est la pour nous rappeler que tout n’est pas exemplaire dans cette administration, d’autant que Dominique Baudis remettait le 25 juin 2012 à François Hollande, un rapport dans lequel on découvrait que les plaintes concernant les bavures avaient augmenté de 96%. lien

Aux USA, toujours en avance d’un tour, les policiers avaient décidé le cannibalisme. lien

Comme dit mon vieil ami africain : «  quand on se couche trop tard, et qu’on se lève trop tôt, on finit par se croiser dans l’escalier ».

L’image illustrant l’article provient de « gagbay.com ».

Merci aux internautes de leur aide précieuse.

Olivier Cabanel

A revoir le sketch des inconnus sur la police nationale.



95 réactions


  • jerome 26 octobre 2012 15:16

    @l’ auteur : merci ! J’ en pleure - de rire ! Trop bon ! smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 26 octobre 2012 16:12

      jérome

      je dois avouer que j’y ai pris un certain plaisir aussi.
       smiley

    • Romain Desbois 29 octobre 2012 07:24

      Jean-Marie Gouriot sort de ce corps !!!!! smiley

      Les brèves de comptoir sont toujours pour moi une source de plaisir intellectuel incontournables.

      Si par aventure vous envisageâtes d’enfiler les perles des journalistes, veuillez pendre celle-ci entendue très récemment comme un présent de votre modeste praticien en gage de son humble fanatisme.

      « Trois de deux victimes sont décédées » RMC représente !

      Joyeux samain


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 octobre 2012 07:43

      Romain

      effectivement, elle est pas mal celle là !
      j’encourage les lecteurs a me faire part de leur trouvaille, histoire de se donner l’occasion de sourire de temps en temps.
      il y a déjà dans le canard enchainé de la belle matière...
       smiley

  • jako jako 26 octobre 2012 15:58

    Mdr , c’est pour cela aussi que l’on dit « si tu ne travailles pas à l’école, tu seras... » merci Olivier

    «  quand on se couche trop tard, et qu’on se lève trop tôt, on finit par se croiser dans l’escalier » c’est pas plutôt de JCVD ???


    • olivier cabanel olivier cabanel 26 octobre 2012 16:17

      jako

      JCVD ?
       c’est qui ?

    • Morpheus Morpheus 26 octobre 2012 16:33

      Jean-Claude Van Damme

      qui entre nous en dit des bizarres, mais nettement moins ubuesque que le chapelet que vous nous offrez (merci, j’ai bien rigolé smiley ).


    • olivier cabanel olivier cabanel 26 octobre 2012 16:52

      Morpheus

      oui, ça pourrait bien être de lui !
       smiley

    • Francis, agnotologue JL 27 octobre 2012 08:48

      "Jean-Claude Van Damme

      qui entre nous en dit des bizarres ...« 

       »et pourtant je m’y connais en bizarre" aurait ajouté le regretté Francis Blanche !


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 octobre 2012 08:54

      JC

      une de mes préférées de JCVD est :
      «  Je suis fascine par l’air. Si on enlevait l’air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre....Et les avions aussi.... En même temps l’air tu peux pas le toucher...ça existe et ça existe pas...Ca nourrit l’homme sans qu’il ait faim...It’s magic...L’air c’est beau en même temps tu peux pas le voir, c’est doux et tu peux pas le toucher.....L’air c’est un peu comme mon cerveau... »
      un peu comme son cerveau, en effet...

  • alberto alberto 26 octobre 2012 15:58

    Moi itou ! ça fait du bien de temps en temps !


  • joletaxi 26 octobre 2012 16:11

    bonjour les enclumes

    ça vous fait rire ?
    curieusement ,moi pas.
    Car ceci illustre la qualité de ceux qui sont en charge de faire respecter la loi.
    Je ne sais pas si vous avez suivi en son temps les audiences parlementaires publiques sur l’enquête de l’affaire Dutroux.
    Là c’est beaucoup moins rigolo,sauf que ce sont les mêmes.
    Et l’on est littéralement anéanti dans son fauteuil quand on entend certains enquêteurs faire des déclarations qui pourraient figurer dans cette liste.
    Avez-vous déjà entendu les déclaration du juge en charge de l’enquête des tueurs du Brabant wallon ?
    Moi, cet article il me fait froid dans le dos.


    • olivier cabanel olivier cabanel 26 octobre 2012 16:21

      jo

      vous êtes toujours à coté de la plaque.
      comment faites vous ?
      c’est étonnant.
      pro nuc, pro ogm, pro gaz de schiste, et incapable de sourire lorsque l’on montre sans les accabler les quelques failles d’une administration ?
      j’ai compris, c’est de la concurrence déloyale à celui qui, même sans nez rouge, nous fait passer de bons moments sur ce fil...
      vous voyez à qui je pense ?
       smiley

    • gaijin gaijin 26 octobre 2012 16:32

      jo
      il faut en rire avant d’avoir a en pleurer
      comme de certain sinistres qui ne savent pas dans quel hémisphère est le japon
      comme de certains industriels qui ne savent pas qu’il y a des tsunamis au japon .....
      ........................


    • olivier cabanel olivier cabanel 26 octobre 2012 17:17

      merci cher oncle d’avoir montré le chemin de la sagesse au petit jo...

       smiley
      par contre, mauvaise nouvelle, ça s’arrange pas du coté de fuku !
      pour lundi...
       smiley

    • joletaxi 26 octobre 2012 19:03

      Cher Oncle

      j’avoue que je suis assez interloqué de trouver un article léger de notre mage, alors que la situation est dramatique,nous allons tous mourir, et pas de rire.

      Pour diverses raisons, j’ai été impliqué dans quelques « affaires » qui m’ont fait arpenter les couloirs de divers tribunaux, et commissariats,c’est la raison pour laquelle, j’ai quelques difficultés à rire.
      Il est compréhensible que quelqu’un qui a eu la chance d’éviter ce genre d’expérience puisse en rire de bon coeur,mais dans le cas contraire, le rire se mue en rictus amer ;


    • Aldous Aldous 1er novembre 2012 15:07

      merci olivier pour cet article qui en plus de nous faire bien rire a permis a jo de nous expliquer qu’il n’a pas d’esprit.


      On s’en doutait, mais de là à ce qu’il vienne le proclamer lui même !

  • Clojea Clojea 26 octobre 2012 16:25

    Ca détend.... Merci Olivier....Flic-tua Nec Mergitur histoire de ne pas se noyer... smiley


  • gaijin gaijin 26 octobre 2012 16:35

    poilant !!!
    un classique :

    https://www.youtube.com/watch?v=QSMVDK56Nt8


  • Vipère Vipère 26 octobre 2012 17:15

    Bonjour Olivier

     

    Bidonnant ! où avez vous déniché ces perles ?

     

     


  • olivier cabanel olivier cabanel 26 octobre 2012 17:15

    @ tous

    la chanson qui s’imposait :

  • Vipère Vipère 26 octobre 2012 17:28

    Oups, le lien ... autant pour moi !!!

    Que cela ne s’arrange pas du côté de Fuku, qui s’en étonne désormais ?

     

     

     


  • Ariane Walter Ariane Walter 26 octobre 2012 17:52

    Oh ! la ! la ! je pleure ! Que c’est drôle ! Merci pour ce bon moment ! Et Jo qui grogne ! Alors là, la jouissance est totale ! merci !

    Bonne journée Olivier !


  • jaja jaja 26 octobre 2012 18:03

    "« le suspect s’est alors décidé à passer aux aveux sans même qu’on ait à le frapper  »…

    Comment être assez con pour écrire ça ? Il faut être flic ? ah bon..... Ceci dit ça décrit bien les moeurs qui règnent dans certains commissariats......


  • Yvance77 26 octobre 2012 18:13

    Salut,

    Pas mieux pour commencer le jour de congé

    Merci cela fait du bien :D


  • Isis-Bastet Isis-Bastet 26 octobre 2012 18:38

    Votre article m’a fait crouler de rire !


  • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 26 octobre 2012 18:55

    M. Cabanel, vous auriez pu quand même rajouter un petit mot évoquant vos prédécesseurs :

    - Jean-Charles, à qui l’on doit de nombreuses compilations de « perles », par thèmes (celui sur les forces de l’ordre s’intitule « sacrés gendarmes »),

     et surtout

    - Albert Aycard et Jacqueline Franck, compilateurs des recueils « La réalité dépasse la fiction », 5 volumes aux éditions Gallimard. 


  • BOBW BOBW 26 octobre 2012 20:33

    Merci Olivier de nous faire « dilater la rate »
    Il serait cocasse et judicieux qu’un rédacteur d’’Agoravox collectionne les perles de nos présidents et de leurs ministres...


    • olivier cabanel olivier cabanel 26 octobre 2012 20:48

      BOBW

      très bonne idée...
       smiley
      le prédécesseur d’hollande nous avait gratifié de quelques morceaux de bravoure, mais on n’est pas à l’abri de surprises avec les petits nouveaux.
       smiley

  • alinea Alinea 26 octobre 2012 21:54

    Non, non, moi, j’ai mal au ventre ! je n’ai pas l’habitude de rire comme ça !
    Ce rire, bruyant, a déclenché une quinte de toux ; mes voisins, très proches, ont cogné à la cloison. La chienne a aboyé, intriguée et peu rassurée pour tout dire !
    Oh, non, j’en ris encore !


    • olivier cabanel olivier cabanel 26 octobre 2012 21:56

      Alinea

      d’ici que les policiers débarquent, y a qu’un poil...
       smiley

    • alinea Alinea 26 octobre 2012 22:02

      heureusement : dix heures vient de sonner : c’était avant ; ouf !
      Enfin, il faudrait pas me le faire tous les soirs : mes voisins sont grincheux.


    • olivier cabanel olivier cabanel 26 octobre 2012 22:08

      Alinea

      rassures toi...lundi, ça devrait être moins poilant.
       smiley

    • alinea Alinea 26 octobre 2012 22:16

      Oui, Olivier, j’ai cru comprendre ! je ne suis pas sûre que je te lirai. J’aime bien m’informer, bien que ce ne soit jamais drôle, mais là, pour le coup. Enfin, je verrai
      Merci


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 octobre 2012 22:18

    Merci Olivier ,tout cela me donne de l’inspiration.


  • Chamiot 27 octobre 2012 00:02

    Quand un gendarme « rie » (sic)

    C’est quoi, au fait, ce verbe « rier » ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 octobre 2012 07:32

      Chamiot

      je pensais que vous aviez deviné l’astuce ?
      il ne s’agit pas du verbe « rire »
      sinon, j’aurais écrit « quand un gendarme rit »
      mais simplement d’une fragmentation du mot « gendarme-rie »
       smiley

    • roro46 27 octobre 2012 12:18

      Vous êtes gendarme, Chamiot ??
       smiley

      Excusez-moi... C’est pour rier smiley


  • pissefroid pissefroid 27 octobre 2012 07:28

    Il faut quand même remarquer que ces perles viennent d’agents de base,
    et pas d’officiers de police judiciaire.


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 octobre 2012 07:34

      pissefroid

      ah ça, je n’en sais rien...
      on n’est pas à l’abri de surprises.
      mais si vous avez des sources ?
      parce qu’entre nous, je ne serais pas surpris que certains constats aient été écrits par les officiers de police judiciaire.
      merci de votre aide...éventuelle.
       smiley

    • olivier cabanel olivier cabanel 27 octobre 2012 09:52

      cher oncle

      nous devons beaucoup à Napoléon, dites vous....
      j’ai sur ce personnage une opinion partagée.
      je ne sais pas si vous avez lu cet article, basé sur l’une des conférences du grand historien Henri Guillemin, mais après avoir bouclé l’article, ça m’a conforté sur l’opinion négative que j’ai aujourd’hui du personnage.
      voila un autre extrait de la conférence de guillemin assez édifiant :

      Pourtant pour Napoléon, l’amour n’existait pas.

      Il avait écrit, lorsqu’il avait 22 ans «  je fus jadis amoureux, mais je sais maintenant à quoi m’en tenir, je n’ai plus besoin de définitions métaphysiques qui ne font qu’embrouiller les choses (…) je nie l’existence de l’amour, je fais même plus que la nier, je dis que quand un homme s’imagine que l’amour existe, ça ne peut être que nuisible à son bonheur  ».

      Pour lui, comme le raconte très bien Henri Guillemin, les femmes sont pour lui un objet, et il en pense autant des hommes.

      Il faut pour s’en convaincre lire ce texte de la main même de Napoléon : « je n’aime personne…les femmes je les compte en rien…je suis l’homme du calcul sec  » et Chaptal son ministre de l’intérieur de conclure : « c’était cet éloignement total qu’il avait pour les êtres qui rendait sa société si sèche  ».

      A l’égard des hommes, il avait une opinion très tranchée : il pensait qu’il y a 2 ressorts, la crainte et l’intérêt, alors il avait une tactique claire : « éblouir et corrompre ».

      Pour se faire, il distribuait les médailles à tire larigot, et pour corrompre, il aimait à s’entourer de canailles.

      Il avait d’ailleurs déclaré «  les gens honnêtes ne sont bons à rien » et il était convaincu que tout pouvait s’acheter…lien

      Lire la suite ▼

    • simir simir 1er novembre 2012 09:36

      Désolé Pissefroid quasiment tous les gendarmes (sauf les mobiles et les stagiaires) sont OPJ


  • Taverne Taverne 27 octobre 2012 09:51

    Bien vu la faute dans le titre. Cela me rappelle le jour où je suis allé déposer plainte avec mon fils pour vol de portable. Lejeune policier de garde ne comprenait rien aux détails techniques (raide avec un air hyper sérieux du style du sketch des Inconnus « agent de la paix avant tout, » avec « le devoir qui nous décombe et a fortiori qui nous incombe »). Et il y avait un panneau avec écrit dessus que pour certaines démarches, il fallait se rendre à une autre porte. Avec une énorme faute de français sur le panneau. J’étais mort de rire. Mon fil aussi. Personne n’osait dire aux flics qu’il y avait une faute.


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 octobre 2012 09:55

      Taverne

      non, non, il n’y a pas de faute dans le titre...
      je n’ai pas conjugué le verbe « rire », sinon j’aurais bien sur écrit « quand un gendarme rit »
      mais j’ai seulement décomposé en deux parties le mot « gendarme rie »
      sinon merci pour ce commentaire...
       smiley

    • Taverne Taverne 27 octobre 2012 10:42

      Ah bon ? Alors ,il fallait écrire « Quand la gendarme rie ». Il y a aussi des femmes dans la gendarmerie.

      Taverne, docteur ès calembours.


    • Taverne Taverne 27 octobre 2012 10:47

      Ou bien « Quand la peau lisse se déride ».


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 octobre 2012 11:09

      Taverne

      bien sur, mais alors j’aurais implicitement désigné les femmes gendarmes, et je crois que les dérapages sont plus à mettre sur le compte des hommes, non ?
       smiley

    • Romain Desbois 29 octobre 2012 09:31

      Mais peut-être que c’était des gendarmes chinois

      heu non sinon vous auriez écrit « le gendarme riz »

      L’éthylo-mologie du mot est intéressante :

      Gens d’armes.

      Peut-être que les hirondelles (du nom de leur bicyclette) de notre ami Eau-livier, se défendent et attaquent avec du gaz hilarant smiley


  • kettner 27 octobre 2012 10:29

    Au réveil en seconde lecture

    c’est toujours aussi hilarant ,à condition de ne pas le lire en buvant son café , je suis bon pour un démontage de clavier .
    Cet article nous a tous rendu coupables , merci à vous .


  • chmoll chmoll 27 octobre 2012 11:34

    tend celle elle est imbattable ,elle véridique tout droit sortis des de schtroumpfs de somain (59)
    dabeurd j’ai du leur téléphoné pour confirmé ,mais comme j’avais eu un fou rire impossible de leurs parler via le bigo

    ça arrivé au fiston
    des shtroumpfs le dépasse et lui font signe de se garer sur le coté (ce qu’il fait)
    lui demande de d’ouvrir son carreau (qu’il fait)
    et là lui disent  ?MR vous rouliez A 130KM/H , on a dut rouler à 120km/h pour vous dépasser

    même le fiston est allé de suite dans la chaumière des schtroumpfs ,pour se faire expliquer le mystère de cette mathématique ,vous devinez le reste j’pense

    je répète c véridique,mais bon faut bien rire un peu


  • lsga lsga 27 octobre 2012 12:33

    j’ai bien rit :))

    « ses papiers, même s’ils étaient faux, étaient parfaitement en règle  ».


  • Lullaby temet 27 octobre 2012 14:13

    Je n’ai jamais autant ri de ma vie ^^ j’en ais mal au ventre.merci pour ce bon moment ;)


  • Loatse Loatse 27 octobre 2012 14:58



    mdrmdr !!!! (à en pleurer bordu)

    « le défunt a formellement reconnu son agresseur "

    « dès que l’homme fut abattu, nous avons pu procéder à son interrogatoire  ».


    « mort sur le coup, l’homme avait déjà été victime d’un accident identique l’an dernier  ».

     Ghost whisperer épisode 2476 : Ghost of the french gendarmerie. ?.. smiley


    merci olivier pour ce moment de grosse rigolade, qu’est ce que ca fait du bien !

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    • olivier cabanel olivier cabanel 28 octobre 2012 19:24

      merci Loatse de l’avoir apprécié.

      je dois avouer que j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire....
      et j’en profite, parce que la semaine qui s’annonce est pas terrible....
      carpe diem
       smiley

  • magma magma 28 octobre 2012 00:26

    y a jamais autant de « oui » que quand on se moque de la police... pas de doute, nous sommes en france :)


  • Hieronymus Hieronymus 28 octobre 2012 01:27

    cher Olivier
    je ne comprends pas bien le titre
    « un gendarme rie » du verbe ’rier’ ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 octobre 2012 08:09

      hiero

      si vous aviez lu les commentaires, vous auriez découvert l’explication
      il s’agit d’un simple jeu de mot... (gendarme...rie) pas de la conjugaison du verbe rire, sinon j’aurais écrit « rit »

      je pensais que c’était évident,
      il semble que non.
       smiley

  • jluc 28 octobre 2012 11:04

    Bonjour Olivier
    excellant
    Si le flic me dit « papier » et que je réponds « ciseaux », j’ai gagné ? Et quoi ?
    et si je m’appelle Pierre et que je répond « Pierre », je perds des points ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 octobre 2012 11:33

      jluc

      oui, il y a de fortes chances...
      l’humour ne doit pas être une donnée forte dans l’administration...et on peut le regretter.
       smiley

  • Wazix23 28 octobre 2012 13:42

    Dans une petite ville de province, garé sur le trottoir par manque de place, mon épouse ne pouvant se déplacer sans canne et n’ayant pas encore sa carte d’invalidité, j’eus droit de la part d’un gendarme à une prune, dans un français approximatif et agrémentée de fautes d’orthographe. A la suite de quoi, je voulais apposer sur le pare-brise un mot ainsi rédigé : si avis de contravention il y a, prière de le rédiger en bon français et sans faute d’orthographe. Mon épouse m’en a dissuadé, ce serait de la provocation et amende supplémentaire.


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 octobre 2012 13:59

      Wazix

      votre épouse a (à mon avis) bien fait.
      c’est une corporation dans laquelle le sens de l’humour est parfois défaillant.
       smiley

  • cedricx cedricx 28 octobre 2012 19:05

    Les commentaires de l’auteur valent leurs pesants d’or ! Ils m’ont autant fait rire, si ce n’est plus, que les perles des gendarmes !


  • Jimmy le Toucan 1er novembre 2012 09:37

    Encore une autre :
    "Rendez vous, la maison est cernée, moi et mon collègue, on est 11


  • L'enfoiré L’enfoiré 1er novembre 2012 10:05

    Là, Olivier, tu me fais remonter dans le temps.

    Un texte que j’avais écrit, il y a 2 ans. Cela tombe bien, c’était dans la même période.
    Je te l’offre volontiers.... smiley

    « Pourquoi, je ne crois plus au reality show ».

    Ce samedi matin-là, le ciel était limpide et j’ai enfourché ma bicyclette. Mission d’abord de ma moitié d’aller voir ce qui se passait au cimetière.

    Le cimetière, c’est pas trop mon terrain de « jeu ». Surprise. Arrivé aux abords une foule de gendarmes s’y trouvaient déjà et les forces de l’ordre ne faisait que grossir dans le parking et autour. 

    J’accomplis ma mission d’envoyé spécial et en sortant je ne peux m’empêcher de m’enquérir de la raison de leur présence insolite auprès de l’un de ces groupes. La réponse semble difficile et tarde à venir.

    Je change de registre.

    - Êtes-vous là pour surveiller les morts ?

    Là, la situation se réchauffe et un sourire précède une réponse plus aisée

    - Oui, ils n’ont pas beaucoup de chance de sortir

    Ou quelque chose d’approchant.

    Je n’insiste pas mais ne sort pas de son champ d’horizon.

    Il ajoute :

    - Il y en a qui veulent briser les grilles en face.

    Il faut que je vous dise, l’Otan est voisin du cimetière.

    Il continue par :

    - C’est un jeu. Allez voir à la télé ce soir pour voir qui a gagné.

    - Ok, merci et bonne journée.

    J’avais compris que je n’en aurais pas plus. En savait-il plus sur l’origine de ce déploiement de force ?

    Je n’ose même pas ajouter la phrase « il faut bien que jeunesse se passe, non ? » vu le jeune âge de mon interlocuteur.

    Plus loin ou plus prêt de l’endroit et du lieu fatidique, là, le rassemblement pousse la situation vers l’inextricable raison du pays de l’absurdie. On bloque ou on débloque.

    Panneau d’interdiction de passage parallèle à la grande route assortie de fils barbelés et de herses de frise pour longer l’OTAN.

    Questionnement de ma part, puis-je ou non passer ?

    Hésitation et décision « je reçois le sesame ».

    Me voila, enserrer avec une haie d’honneur bien armée. Escorte au devant qui ne le sait d’ailleurs pas.

    Le nombre de gendarmes sur le bas côté me fait chanter en douceur « Ma petite entreprise, ne connait pas la crise ». Il est vrai que ce déplacement en force ne doit pas coûter bombons et que les fleurs du cimetière très proche auraient pâle figure devant l’énormité.

    Mais j’ai continué ma route enchantée sur les routes printanières sans plus y penser.

    Au retour, changement de programmes, les herses bouchent complètement cette fois. Le petit cycliste que je suis, interroge comment passer.

    Là, c’est le grand jeu : « Sorry, on ne peut plus ouvrir les barricades  ».

    Il faudra emprunter la route et accepter le danger. Car, c’est la caravane y passe toujours à allure constante ou diverse.

    Mon « merci pour le danger » n’a pas même le moindre écho.

    Je m’en retourne vexé et contrits de devoir enfreindre le code de la route.

    Le soir, j’ai suivi le conseil du premier gendarme à la télévision. Des activistes contre l’OTAN étaient la raison de ce déploiement de force. Anniversaire de soixante ans, de l’OTAN sur le sol de Bruxelles, cela se fête à l’intérieur. Alors, à l’extérieur, pourquoi pas ?

    Est-ce le jeu du « Qui perd gagne ». Je n’ose plus trop penser. Quand aux morts, j’espère au moins qu’ils se sont payé une partie de plaisir. Le jeu en valait-il la chandelle ? N’y avait-il pas erreur sur les personnes à viser ? Alors, reparler à des représentants de l’ordre, c’est pas demain la veille.

    C’est vrai, que quand on aime, on ne compte plus.

    L’enfoiré,


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  • ecolittoral ecolittoral 2 novembre 2012 09:45

    Aujourd’hui, dès qu’une agression est commise, on s’attaque à la police ou à la gendarmerie.

    On peut aussi les ridiculiser, les traîner dans la boue et les pousser au suicide.
    Ça marche bien aussi les suicides et les « maisons de repos » dans la police et la gendarmerie.
    Comme vous trouvez ça amusant, j’en ai une pour vous.
    « Quand on donne un ordre, il faut attendre le contre ordre pour éviter le désordre ».
    C’est amusant...et ajouté aux exigences de rentabilité, faire du chiffre(pas de l’orthographe ou de la dissertation) on augmente le nombre de dépressions et de suicides dans les « forces de l’ordre ». Pour vous, ça doit être génial.
    Je vous conseil de continuer. A force, les agences de sécurité pourront se développer et remplacer tous ces individus qui se plantent dans leurs expressions et alignent les fautes d’orthographe.
    Ce jour là, plus de flic qui perdent leur temps à surveiller les tueurs potentiels au volant, les truands. Plus de flic à 22 heures pour rechercher toute la nuit le petit qui n’est pas rentrer.
    Que des agents de sécurité avec pistolet électrique et flingue.
    Profitez en parce que ce jour là, vous rigolerez moins.
    PS : J’ai payer des amendes, perdu des points sur mon permis, même un retrait de permis.
    J’ai été contrôlé je ne sais combien de fois. Perdu beaucoup d’argent en timbre fiscaux.
    Et pourtant, je reconnais l’utilité de ces personnes. Comme je reconnais que toute personne qui s’exprime avec difficulté à aussi une valeur qui est au moins égale à la mienne.
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    • olivier cabanel olivier cabanel 2 novembre 2012 10:01

      écolittoral

      ouh la la !
      l’article que j’ai proposé n’est pas destiné à humilier les « forces de l’ordre », et les fautes d’orthographe que nous commettons régulièrement, moi comme d’autres, ne touchent pas seulement les policiers, ou les gendarmes.
      il s’agissait d’humour, rien de plus.
       smiley

  • ecolittoral ecolittoral 2 novembre 2012 12:01

    Pour Olivier Cabanel.

    J’avais compris ! 
    Mais sur ce site, quelque soit l’article qu’on écrit, ça par vite dans des positions extrêmes ! Certains ont le sentiment que « tout et tous sont pourris ».
    Je joue le « bloc de béton » pour tempérer les ardeurs. Rien de plus.
    Au plaisir de vous lire !


    • L'enfoiré L’enfoiré 2 novembre 2012 16:51

      Si j’ai ajouté ce qui précède, c’est aussi pour dire que le titre ne tenait pas la route dans la pratique.

      C’est leur travail, ils ont été payé pour protéger les citoyens, peu importe lesquels.
      S’attaquer à un mur dressé, c’est y perdre des plumes.
      On ne rigole pas dans les rangs des gendarmes, comme on ne le fait pas dans l’opposition. Les gendarmes ne sont que des intermédiaires, des tampons entre deux fronts. 
      On n’y pas sûr de revenir en pleine forme après la confrontation.
      Je les ai obligé à sourire et ils m’ont renvoyé dans les roses, comme il se devait. Normal.
      Et normal, ma conclusion. 
      L’humour n’est pas de mise.


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