lundi 29 avril 2013 - par Peretz1

Solution pour dettes souveraines

 
Objet : solution pour pays endettés
 
Une solution pour la Grèce et autres pays endettés ?
Il serait si simple pour les États endettés comme pour les banques qui détiennent des créances sur eux, de rayer d'un trait de plume leurs dettes à court terme. Il suffirait que, par compensation, les banques inscrivent sur leurs comptes les liquidités correspondantes exactement « comme si » elles venaient d'être remboursées. Nous allons voir que ce "tour de passe-passe- arrangerait tout le monde en effaçant (presque) tout … et en recommençant après avoir en quelque sorte mis les pendules à l'heure. Certes du point de vue purement comptable cela peut être considéré comme un faux en écriture. Normalement dans un bilan on doit inscrire la stricte vérité sur valeurs qui y sont chiffrées. Dans notre cas, les chiffres ne seraient en rien modifiés, on indiquerait simplement qu'ils ne correspondent plus à des créances du moins celles à court terme, mais seraient inscrites sous forme liquide, donc disponibles. De l’argent en caisse.
 
Certes les banques seraient frustrées de n'avoir pas d'intérêts à toucher, mais sortiront renforcées par ces nouvelles liquidités alors qu'elles se battent avec des actifs dits pourris parce que leurs futurs remboursements ne sont pas totalement garantis. Il serait intéressant pour elles d'augmenter leurs réserves plutôt que de risquer des impayés. En effet la Grèce, récemment, n'a pas remboursé la totalité des dettes arrivées à échéance. Il y a quelques années c'était l'Argentine qui a refusé de payer toutes ses dettes. Récemment c'est l'Islande. Plutôt que de perdre leurs créances les banques sont généralement obligées de s'assurer auprès d'organismes appropriés (CDS) ce qui les oblige à augmenter les taux d'intérêt si elles re-prêtent à des emprunteurs douteux. Mais la charge de ces intérêts augmente le montant de la dette à rembourser. C'est un cercle vicieux qui enfonce de plus en plus les pays qui sont obligés par la rigueur budgétaire de diminuer leurs possibilités de remboursement. Alors que dans notre cas, une partie du déficit budgétaire qui provient de ce service de la dette serait effacée sans qu'elle donne lieu au moindre transfert de liquidités.
 
Quel tribunal pourrait les juger et les condamner si les parties sont d’accord entre elles pour appliquer cette méthode ? Les Etats désendettés pourraient trouver ainsi des marges de manœuvre pour la relance. Cette proposition peut paraître absurde. Mais elle permet de dénoncer l’aspect fictif de la monnaie financière qui se gorge des taux d’intérêts. Au point que cette monnaie bancaire court actuellement de façon très volatile dans le monde entier à très court terme (les banques prêtent de l'argent qu'elles n'ont pas en réserve). Comment dans ces conditions pouvoir faire figurer ces valeurs dans leurs bilans ! N'y a-t-il pas déjà tromperie sur la véracité de leurs bilans ?
 
On comprend aussi pourquoi, récemment, des banques ont prêté à l’Etat français sans intérêt. Que les taux au Japon et aux U.S.A sont tombés presque à zéro, suivis par la BCE. On revient ainsi à la limite à situation que l’on a connue avant les années 1973.Tout se passe comme si la banque prêteuse, au lieu de passer le non-paiement d’une dette étatique par compte de pertes et profits était sa propre assurance. Il ne devrait pas être interdit de changer de règles dans un cas exceptionnel, si les deux parties, y trouvent des avantages. Puisque, comme on vient de le voir l’argent est pure convention, les dettes ne le sont-elles pas également ?
 
Pourquoi cette technique simple et logique n'aura pourtant aucune chance d'être adoptée ? Parce que la BCE, organisme de tutelle qui contrôle les banques mettra certainement un veto à ce type de solution. Parce que cela créerait un précédent moins favorable que le rendement des intérêts. On confirme ainsi la cupidité malsaine des banques aveuglées par la seule source de leur bénéfice. Ce qui les rend responsables en général des crises et de ses conséquences dont la rigueur imposée, qui entraine de grandes souffrances pour les populations concernées. 
 
Cette proposition aura eu au moins l’avantage de montrer qu’il faudrait arrêter la propagande officielle qui insiste sur le montant extraordinaire des dettes souveraines des pays du sud européen avec l’objectif réel de faire accepter ces rigueurs et autres austérités par ces populations qui n’en sont pas responsables. Alors que cette responsabilité leur incombe à l’origine ainsi qu'aux dirigeants qui nous ont fait accepter les traités européens. Pour ceux qui s’intéressent au fonctionnement en général de l'économie, je développe, entre autres, cet aspect de la finance prédatrice dans mon livre « En finir avec les crises et le chômage ». Cordialement Louis Peretz
 


12 réactions


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 29 avril 2013 12:42

    @ l’auteur.

    Très bon billet. Il est regrettable qu’il ne suscite pas d’autres observations.

    Le défaut rampant est désormais établi. Les tristes jérémiades d’un PS et d’un gouvernement tous deux réduits à l’état d’épave et qui ne savent plus quoi faire, n’ayant pas la capacité de prendre la seule décision qui vaille, n’y feront rien.
    Le quinquennat est terminé. Il est temps d’interrompre une expérience politique et économique désastreuse qu’aucune des formations de l’arc politique actuel n’a la capacité de résoudre. 

    Voyez ici deux autres intéressantes contributions :





  • daniel paul 29 avril 2013 12:42

     
    excellent.....merci.. :smiley

    De toute façon l’argent n’existe pas , il est une pure illusion, une des meilleures jamais inventée...la preuve on y croit encore smiley

    Comment je le sais ? oh c’est simple mon grand père a sur sa cheminée une boite remplie d’argent..et bien il n’a toujours rien fabriqué , l’argent...
    Par contre mon grand père avec les voisins eux ont organisé un jardin, un verger, un potager , une basse cour pour les œufs et tout le reste..
    Mais alors ce sont des gens qui travaillent ensemble qui font tout ? Oui bien sur..
    L’argent lui est un outil nécessaire au voleur ,sans celui ci retours aux bonnes vieilles méthodes des bandits de grand chemin...mais c’est gênant car ça impliue de .....s’impliquer soi meme..
    Or le voleur il veut quoi ? la sécurité absolue.....dans son bunker..

    On dirait en lisant votre article que çà va un jours prochain sentir mauvais pour les banques , non ?

    Merci à vous !!


  • foufouille foufouille 29 avril 2013 12:54

    c’est l’inverse qui se produit
    le pret fictif est efface et les interets conserves car reel


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 29 avril 2013 12:57

    @l l’auteur. Votre analyse est juste : l’économie dite « réelle » est la seule qui vaille. Les banques sont pour la plupart en coma dépassé. Faute par elles ou par un Etat fort de les contraindre à effectuer une remise en ordre de leurs comptes en se débarrassant de leurs actifs pourris (autrement qu’en les refilant aux populations invitées à se serrer la ceinture parce que d’autres auront vécu au-dessus de nos moyens), elles sont en train d’être rattrapées par l’épuisement d’un système arrivé à son terme. La machine est usée et ses mécaniciens ne savent plus comment la réparer, faute de pièces détachées. Voici ce qu’écrit François Leclerc dans le lien précité :

    « La pagaille européenne prend des dimensions renouvelées. Il faut aussi aller la rechercher dans une étude réalisée par KPMG, le groupe de services financiers, pour la découvrir dans toute sa profondeur et ne pas s’en tenir à ses manifestations les plus spectaculaires qui s’expriment sous la forme du véritable « krach politique » qui s’approche, pour reprendre l’expression appropriée de Martine Orange dans Médiapart.

    Il s’avère que les créances douteuses des banques européennes atteindraient 1.500 milliards d’euros (dont 600 milliards pour les seuls établissements britanniques, espagnols et irlandais). Au lieu de nettoyer leurs bilans et constater des pertes en vendant leurs portefeuilles, ce qui viendrait contrevenir au renforcement de leurs fonds propres et inquiéterait les investisseurs, celles-ci préfèrent proroger leurs prêts (les faire rouler).

    Nous venons seulement d’arriver, au bout de tant de longues années, à cette constatation qui dès le début de la crise aurait dû s’imposer : les banques sont plus atteintes qu’elles ne veulent le reconnaître et leur désendettement est prioritaire, sans que l’on puisse attendre qu’elles y parviennent par elles-mêmes en faisant de nouveaux dégâts. Les États auraient dû intervenir et appliquer avant l’heure le modèle chypriote de mise à contribution des actionnaires et des créanciers, qui était à l’époque impensable. Quitte à en assumer les conséquences systémiques qui n’auraient manqué d’apparaître, aboutissant à une reconfiguration d’ensemble du système bancaire européen et de la dette souveraine.

    On a reculé à l’époque devant une telle horreur. Seul le gouvernement britannique, qui n’avait pas le choix, a dû nationaliser sans attendre et en grand. L’histoire du sauvetage des banques a ensuite été fait de mesures ayant en commun d’en contourner la nécessité, d’ailleurs pas toujours avec succès au bout du compte. Le dos a été tourné à la crise financière pour ne voir dans celle-ci que ce qui justifiait la poursuite d’un programme ultra-libéral, en profitant de l’occasion pour en accélérer brutalement l’application.

    L’addition de ce choix est aujourd’hui présentée. Selon KPMG, les banques européennes ont réduit de 365 milliards d’euros (-7,5%) leurs facilités de crédit aux entreprises au cours des quatre dernières années. C’est le résultat combiné d’une politique bancaire délibérée et d’une demande plus faible en raison de la récession, donnant aux banques une échappatoire. Mais leur responsabilité ne peut être aussi facilement évacuée quand elles décident de consacrer leurs liquidités à l’achat plus rémunérateur de la dette souveraine, sous l’ombrelle protectrice de la BCE. Cerise sur le gâteau, l’achat des titres souverains, réputés sans risque, n’implique pas de constitution de fonds propres… (on a les convention que l’on peut). Au lieu de dénouer des positions considérées comme hautement systémiques, les banques de la zone euro détiennent désormais 1.670 milliards d’euros de titres de la dette souveraine. Voilà le second brillant résultat des mesures qui n’ont pas été prises quand il fallait.

    C’est un échec sur toute la ligne, bien que moins voyant que celui de la stratégie de désendettement publique. Encore que dans le cas espagnol, le summum soit atteint, le calendrier de réduction du déficit public venant d’être une nouvelle fois repoussé par la Commission, de deux ans cette fois-ci, en attendant plus. D’exception, l’assouplissement de ce calendrier est donc devenu la règle, sauf qu’il n’est décidé qu’au cas par cas. Pour sauver la face et tenir compte de la diminution des recettes fiscales, il est à chaque fois assorti de l’exigence de mesures de rigueur budgétaire supplémentaires, accentuant la récession et créant par là même les conditions d’un nouveau report d’échéance ultérieur…

    Elles sont d’ailleurs intégrées par les prétendants au trône ou les nouveaux arrivants. Tout en réclamant une renégociation du plan de sauvetage du Portugal dans le cadre de son retour espéré au pouvoir, Antonio José Seguro, le secrétaire général du parti socialiste, annonce que « rigueur budgétaire, contrôle des dépenses sont des mots qui ne disparaitront pas du vocabulaire du PS ». L’assouplissement serait si l’on comprend bien très limité. Une attitude également attendue du nouveau gouvernement italien d’Enrico Letta, une fois passé le moment des messages de félicitation d’usage (accompagnés de gros soupirs de soulagement).

    Un rejet de cette politique s’exprime désormais, cette fois-ci du fait de gouvernements qui crient halte au feu et non plus d’indignés qui manifestent dans la rue, ou d’électeurs qui le font savoir sans les urnes, comme en Italie. De quelque côté que l’on se tourne, Madrid, Rome, ou Paris, il est demandé sur des modes divers de desserrer les contraintes d’un pacte fiscal devenu injouable et de pratiquer une politique de relance économique. Ce que le SPD et les Verts allemands réclament également. Mais, au lieu de mettre en question la stratégie suivie, il est seulement suggéré d’en assouplir l’application, avec le risque évident de simplement allonger la durée de l’épreuve, c’est à dire d’accentuer les crises sociale et politique, si le reste de la stratégie reste inchangée. Ces crises tendent à ne faire plus qu’une, sujet d’inquiétude pour les gouvernements. Forcés et contraints, les Italiens essayent un gouvernement de grande coalition, une formule qui n’est dans leurs habitudes et dont la pérennité n’est pas garantie. En Espagne et au Portugal, la formule qui consiste à sortir le sortant reviendra à faire rentrer ceux qui ont été remerciés au tour précédent. En France, jamais un président et un gouvernement n’auront suscité une si faible adhésion, en attendant la sanction des élections municipales et européennes.

    Se vérifiera en Italie une vérité souvent oubliée par ceux que l’on dénomme désormais des politologues : c’est moins la géométrie d’un gouvernement qui compte que les mesures qu’il prend, ainsi que leurs effets. Or, celles-ci réclament aujourd’hui d’être non conventionnelles, pour être en phase avec la crise, seule possibilité pour élargir des marges de manœuvres sinon inexistantes. Sans mise en cause des cadres de pensée actuels, il n’y a pas d’autre solution que de fragiles bricolages provisoires. Pas d’équilibre financier du régime des retraites sans reconsidération de leur mode de financement, pas de rétablissement des finances de l’État sans réforme fiscale et lutte efficace contre toutes les formes d’évasion, pas d’équilibre des comptes de la sécurité sociale sans remise à plat du système de santé publique et privée, pas de lutte contre le chômage sans partage du travail et financement d’un revenu de vie, etc…

    Dans tous les domaines de la société, les éléments constitutifs d’un nouveau paradigme existent, à l’état plus ou moins élaboré. Des États généraux de notre époque pourraient prendre en charge sa mise en forme et formuler l’équivalent du programme du Conseil national de la Résistance, au sortir de la seconde guerre mondiale, celui-là même qui est remis en cause. Car si ce que nous vivons n’est bien entendu pas de même nature, cela ne l’empêche pas d’être de même ampleur, comme on commence progressivement à le découvrir. » Ite. Missa est.


  • Peretz1 Peretz1 29 avril 2013 18:06

    Dura lex sed l’ex. Le chômage de masse a pour origines la concurrence excessive au meilleur rendement financier entre les taux d’intérêt des prêts et la rentabilité des entreprises (bénéfice net). C’est parfaitement connu des économistes. Cette guerre tourne a l’avantage des premiers, car malgré les gains de productivité, le coût du travail dans les entreprises de main-d’œuvre n’est pas totalement compressible. Tout est venu de l’abrogation des lois qui encadraient le crédit. Le prétexte était que l’Etat en battant monnaie laissait glisser l’inflation, laquelle diminuait à rentabilité des prêteurs. On a donc remplacé la masse monétaire en circulation par des dettes, qui ont été amplifiées par les intérêts. Et on en arrive progressivement à la conséquence logique prochaine d’une économie déflationniste qui maintient ou même augmente la valeur de la rente. Keynes a pourtant dit qu’il fallait euthanasier les rentiers ! Si on inverse le système on peut revenir au plein emploi. Mais il faudra pas mal de décennies.

    René Bouchard. Entièrement d’accord, en particulier sur l’aspect systémique de la crise comme je viens de le dire.

  • BA 29 avril 2013 22:01

    Aujourd’hui, les banques de l’Union Européenne ont dans leurs livres 1500 milliards d’euros d’actifs pourris.

     

    Je dis bien : 1500 milliards d’euros d’actifs pourris.

     

    Ce sont des actifs pourris, des obligations pourries, des créances irrécouvrables, … bref ce sont des merdes.

     

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=52911

     

    Comment les banques de l’Union Européenne se débarrassent de toutes ces merdes ?

     

    Réponse :

     

    Les banques françaises donnent les merdes françaises à la Banque de France, qui les donne à la Banque Centrale Européenne.

    En échange, la BCE donne à la Banque de France des dizaines de milliards d’euros tout beaux, tout neufs, tout propres. Ensuite, la Banque de France donne ces liquidités aux banques françaises …

    … et les banques françaises utilisent ces liquidités pour acheter les obligations de l’Etat français.

    Conséquence : l’Etat français peut continuer à emprunter sur les marchés internationaux. Son taux d’emprunt ne cesse de baisser.

    Conclusion :

    Tout le monde est content !

     

    Dans tous les pays européens du sud, le mécanisme est le même : en Italie, en Espagne, etc.

     

    Les banques italiennes donnent les merdes italiennes à la Banque d’Italie, qui les donne à la Banque Centrale Européenne.

    En échange, la BCE donne à la Banque d’Italie des dizaines de milliards d’euros tout beaux, tout neufs, tout propres. Ensuite, la Banque d’Italie donne ces liquidités aux banques italiennes …

    … et les banques italiennes utilisent ces liquidités pour acheter les obligations de l’Etat italien.

    L’Etat italien peut continuer à emprunter sur les marchés internationaux. Son taux d’emprunt ne cesse de baisser.

    Tout le monde est content !

     

    Mario Draghi est un alchimiste : il transforme la merde en euros !

     

    Bon, évidemment, les journalistes allemands et les dirigeants politiques allemands ne sont pas contents.

     

    Vendredi 19 avril 2013 :

     

    Schäuble en faveur d’une action de la BCE pour réduire les liquidités.

     

    Le ministre allemand des Finances verrait d’un bon oeil une action de la Banque centrale européenne (BCE) pour réduire les liquidités en circulation dans la zone euro, selon un entretien à WirtschaftsWoche, mais juge que cela est difficile dans la situation actuelle.

     

    « Il y a beaucoup d’argent sur le marché, selon moi trop d’argent », a déclaré Wolfgang Schäuble dans un entretien au magazine allemand à paraître lundi, mais dont des extraits ont été publiés vendredi.

     

    Donc « si la BCE essaie d’utiliser sa liberté d’action pour réduire un peu cette grande quantité de liquidités, je ne pourrais que le saluer », a-t-il ajouté.

     

    Mais la liberté d’action est minime actuellement en raison de la crise qui frappe nombre de pays de la région, a-t-il aussi souligné. « Nous ne devons pas oublier en Allemagne que beaucoup de pays européens sont encore dans une situation de croissance précaire ».

     

     

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00515597-schauble-en-faveur-d-une-action-de-la-bce-pour-reduire-les-liquidites-560016.php


  • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 29 avril 2013 22:41

    Bonsoir,


    Depuis les années 70 (loi Pompidou en France et je ne sais quel nom 

    dans les autres pays) les banques et les politiciens ont mît en place 

    un système crapuleux qui arrive à sont terme.

    Se sont des magiciens et des escroc, magicien car création de l’argent 

    par une simple écriture, puis escrocs car les politiques n’ont fait que vivre

     au dessus de NOS Moyens.

    Voila l’origine de cette dette enormicime, dont on ne cesse de rembourser

     les intérêts depuis trop de temps déjà.

    Le truc c’est que cela va s’effondrée dans peu de temps. 

    Donc, soit on sort de l’euro très vite, on étatise les banques, on ne rembourse rien,

    on efface tout les titres pourris que nous ont vendu les américains, 

    et on repars sur une base saine, avec une monnaie Française et étatiser.

    Donc soit ont attend que cela s’effondrent et ont subira beaucoup plus les choses,

    et ce serrât beaucoup plus dur, que s’y ont l’avez anticiper en sortant de 

    l’Europe avant.

    Maintenant et dans tous les cas, il ne faudra pas qu’ont les laisse recommencer. 

     A bon entendeur....

    Cordialement

    Franck
     

    • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 29 avril 2013 22:46

      Correctif


      soit ont attend que cela s’effondrent et ont subira beaucoup plus les choses,

      et ce serrât beaucoup plus dur, que s’y ont l’avez anticiper en sortant de 

      l’Europe avant.

      Maintenant et dans tous les cas, il ne faudra pas qu’ont les laisse recommencer. 

       A bon entendeur....

      Cordialement

      Franck


  • Peretz1 Peretz1 30 avril 2013 09:31

    A BA. Je ne vois pas trop en quoi les actifs pourris sortent neufs après « filtrage » de la BCE. Ce n’est qu’une apparence dans la mesure où celle-ci les garantit, avec les mêmes banques d’ailleurs qui les possèdent. Malgré la tentative de transparence, on ne peut réellement savoir ce qu’il en est du fait de la rapidité de circulation de cette monnaie entre elles. On se trouve en quelque sorte face à un crash possible de type subprime : AIG assurance en dernier ressort a fait faillite (sauvée ensuite par la FED). La BCE "too big to fail ? Effectivement tout vient des lois des années 70 reprises par les traités européens censées freiner l’émission trop importante de monnaie par les Etats, source d’inflation.Transférer ces masses monétaires dans une immense tuyauterie bancaire c’était les piéger. Mais en même temps la moindre fuite peut devenir catastrophique étant donné leur poids et leur pression. Que chacun reprenne sont droit de battre monnaie me semble la solution raisonnable. Quitte à annuler les prêts récents en acceptant que leurs valeurs réintègrent les banques émettrices. La pression des dettes disparaitrait soulageant les pays les plus endettés. Ce serait la fin des traités européens du moins en ce qui concerne la BCE devenue inutile et la libération totale des mouvements de capitaux qui facilite la vitesses de leur circulation.


  • soi même 1er mai 2013 19:40

    Bien sur, c’est sans doute pour cela que les banques ont pris l’ascendant sur les États, justement pour évités ce cas de figurer, d’un trait de plume leur encourt et surtout leur intérêt soit annulé.
    A non avis, si y a rien qui se pressente comme alternative sociétal, il se passera rien, et tous tomberont dans ce maelstrom qui est à la fois la fin d’un monde et le début de nos véritable ennuies au niveau planétaire.


  • ddacoudre ddacoudre 6 mai 2013 00:36

    bonjour Peretz

    il n’y a aucune obligation de rembourser la dette par du travail, donc ce que tu avance est possible, mais nous vivons dans un monde d’esprit bloqué par les intérêts qui trouvent ceux qui ont instauré cette financiarisation et rendu les peuple impuissant en leur supprimant le pouvoir de détenir ce que nous appelons le nerf de la guerre.
    dans un article je comparais la pyramide de Madoff qui du se suicider et notre système bancaire qui fait exactement la même chose et rembourse les intérêts avec le dépôts des autres, voire emprunt à la banque centrale pour prêter de l’argent à l’état ce qui est folie.
    ALORS POUR PARLER CRUMENT à TOUS CES GENS INSTRUITS QUI NOUS PRENNENT POUR DES « CONS » ils s’assoiraient sur leur dette. Seul les rentiers en souffriraient, mais que je sache la république à virer tous ceux qui hantaient la noblesse d’antan. cordialement.
    http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-joule-pour-corriger-le-libertarianisme-qui-cache-des-seigneuries-entrepreneuriales-114768419.html.


  • Peretz1 Peretz1 6 mai 2013 11:05

    Effectivement, l’asservissement à l’argent est définitif depuis qu’il existe. C’est le système capitaliste qui veut ça. C’est pourquoi il faut en tenir compte et redonner du pouvoir politique à ceux qui nous gouvernent en espérant que certains aient le courage de le réguler. J’ai concocté un début de solutions pour réguler la distribution des richesses à partir de la valeur travail dans mon bouquin « En finir avec les crises et et le chômage ».


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