vendredi 2 mai - par Sylvain Rakotoarison

En France, record mondial pour la fusion nucléaire !

« Cette avancée démontre que la connaissance des plasmas et leur maîtrise technologique sur de longues durées sont devenues bien plus matures, laissant espérer que des plasmas de fusion puissent être stabilisés sur de longues durées dans des machines comme ITER. » (Communiqué du CEA du 18 février 2025).

Dans la morosité ambiante et les troubles déconcertants du monde postmoderne, il est des bonnes nouvelles qui peuvent passer inaperçues. C'est pourtant une étape importante dans l'histoire des sciences et plus précisément celle de la fusion nucléaire qui a été annoncée le 18 février 2025. "On" a réussi à maintenir un plasma de 25 mètres cubes à la température de 50 millions de degrés Celsius pendant 1 337 secondes, soit plus de 22 minutes ! Cela s'est passé le 12 février 2025 dans le tokamak WEST du CEA de Cadarache, dans le sud de la France (CEA : Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives).

C'est à la fois une grande victoire, ou plutôt une belle étape de l'humanité pour le monde entier, et, en ces temps d'auto-dénigrements systématiques pour raisons politiciennes, c'est aussi une victoire de la France car cela s'est passé en France. Le dire, cela ne fait pas de mal. Certes, rappelons que toute avancée scientifique n'est le résultat que d'une coopération internationale massive, et cela depuis plus d'un siècle, depuis les découvertes de la physique quantique au moins (en fait, depuis toujours, même à l'époque des Grecs anciens !), mais cela s'est passé quand même dans un réacteur nucléaire français et il n'est pas inutile, à ceux qui critiquent toujours leur pays, la France, de rappeler que ce pays, cette France, ma France si chérie, est à l'origine de l'une des avancées déterminantes de la science moderne.

En d'autres mots, le "on", employé par moi de manière volontairement très floue, signifie à la fois l'homme (l'Homme, l'être humain, l'homo, pas le vir) et les équipes de scientifiques français. Cette prouesse technologique, car c'est une prouesse technologique, confirme que la France est un acteur majeur de la recherche en fusion nucléaire, qui a pris le leadership dans ce domaine également très étudié par le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Italie, le Japon, la Russie, l'Inde, la Corée du Sud et la Chine. Et je le répète, tous les exploits sont toujours le résultat d'une coopération internationale avec de nombreux pays. Du reste, malgré la situation géopolitique actuelle, la Russie a continué à collaborer au projet WEST en fournissant à Cadarache un aimant géant.

Mais je me rends compte que l'information est passée inaperçue peut-être parce qu'il n'y a pas eu les explications nécessaires sur la signification de ce record. La France est à l'honneur, car le réacteur français a battu le record de durée de plus de 25% précédemment détenu par la Chine il y a quelques mois avec son tokamak EAST.
 

Au risque de simplifier trop les choses (osons-le tout de même !), reprenons les enjeux majeurs de la fusion nucléaire.

La fusion nucléaire, c'est en quelque sorte le Graal de tout chercheur dans les énergies. On pourrait dire improprement que c'est de l'énergie solaire, mais sans plaque photovoltaïque. En fait, plus exactement, c'est l'énergie du Soleil. Et c'est aussi pourquoi le Soleil a une durée de vie limitée (je nous rassure, encore quelques milliards d'années), car lorsque sa réserve d'hydrogène sera épuisée, il se transformera comme toutes les étoiles, deviendra obèse au point de grossir jusqu'à ce que sa surface atteigne l'orbite de la Terre et même au-delà (autant nous dire que les politiques de lutte contre les bouleversements climatiques ne serviront plus à grand-chose à ce moment-là).

À la différence de la fission nucléaire, où l'on récupère l'énergie résultant de l'éclatement d'un noyau atomique (lourd), ce que font les centrales nucléaires actuelles, la fusion nucléaire permet de récupérer l'énergie résultant de la fusion, c'est-à-dire de l'assemblage de deux noyaux atomiques (légers). Donc, généralement, lorsqu'un non-scientifique, en particulier pour des raisons politiques, parle de nucléaire, il parle de fission nucléaire. Ce sont deux domaines très différents sur le plan technologique.
 

Le Soleil est une étoile composée d'hydrogène, ou plutôt, de deux types d'isotopes de l'hydrogène, le deutérium et le tritium. L'hydrogène est le premier atome de la classification, celui qui comporte un proton dans le noyau. Le deutérium a donc un noyau composé d'un proton, mais aussi de deux neutrons (combiné à l'oxygène, cela donne de l'eau lourde). Le tritium, un proton et trois neutrons. Le Soleil est un réacteur nucléaire qui fusionne les noyaux de deutérium et de tritium pour donner un isotope de l'atome d'hélium avec quatre neutrons (l'hélium 4) et un dernier neutron afin d'équilibrer la réaction (l'hélium est l'atome qui comporte deux protons). L'émission du neutron ainsi que la fusion pour donner l'hélium 4 apportent de l'énergie. C'est cette énergie qui nous permet de voir quand il fait jour (même quand il y a des nuages ; il est faux de dire qu'il n'y a alors pas de soleil).
 

On voit tout l'intérêt de cette réaction nucléaire par rapport au nucléaire dit classique, à savoir la fission nucléaire. D'une part, il n'est pas nécessaire d'apporter de l'uranium ni du plutonium, il suffit d'hydrogène, atome particulièrement présent sur Terre (plus exactement, de deux isotopes de l'hydrogène, dont le deutérium est très présent à l'état naturel, l'autre peut facilement s'obtenir avec du lithium). D'autre part, cela évite des déchets nucléaires comme on peut les avoir avec la fission nucléaire (l'hélium 4 n'est pas radioactif). Le danger existe toutefois avec le neutron qui s'échappe dans la réaction et qui peut se combiner avec des atomes environnants et créer des isotopes devenant radioactifs. Un autre intérêt, c'est que la réaction ne peut pas s'emballer comme pour la fission nucléaire ; il ne pourrait pas y avoir d'accident nucléaire avec cette technologie car s'il y a une anomalie dans le réacteur, les réactions s'arrêteraient automatiquement par manque de condition pour poursuivre la fusion.

Mais, car il y a un mais, pour amorcer la réaction, il faut un apport durable d'une haute énergie. En d'autres termes, il faut pouvoir garder pendant "longtemps" (à définir) un plasma "à haute température" (à définir) pour provoquer une fusion auto-entretenue. En exprimant cela, je passe à côté d'autres défis technologiques.

Pour amorcer la fusion nucléaire de deux noyaux, il faut les faire se rencontrer, donc, d'abord, les débarrasser de leurs électrons, puisqu'un atome est composé d'un noyau (protons et neutrons) et d'électrons. C'est-à-dire virer les électrons par ionisation, devenus donc un plasma. Ensuite, il faut les confiner pour qu'ils se heurtent. Enfin, il faut que le choc soit suffisamment énergétique pour que les noyaux fusionnent, c'est-à-dire qu'il faut que la température soit très très élevée, de l'ordre de 150 millions de degrés Celsius. En effet, chaque noyau est chargé positivement d'un point de vue électrique (l'électron est négatif et le noyau est positif, l'atome est stable donc toujours neutre), et donc, en principe, deux charges positives se repoussent et ne fusionnent pas, d'où le besoin d'un confinement et d'une très haute température.

Ces trois conditions pour réussir la fusion nucléaire demandent de la recherche technologique de haut niveau. C'est la raison pour laquelle la France (notamment) s'est engagée dans le programme nucléaire civil en 1973 : la construction de notre parc actuel de centrale nucléaire (à fission nucléaire donc) prévue pour une durée initiale de cinquante années (nous y sommes) était un programme temporaire afin de développer, par ailleurs, la fusion nucléaire.

Au début des années 1970, les chercheurs estimaient qu'il fallait un demi-siècle pour que la fusion nucléaire soit opérationnelle dans la production d'électricité. Le petit problème urbain, c'est qu'aujourd'hui, on considère aussi qu'il faudrait encore cinquante années pour produire à l'échelle industrielle de l'énergie avec la fusion nucléaire. Cela ne veut pas dire qu'il ne s'est rien passé pendant cinquante ans, mais que la recherche est très longue, nécessite beaucoup d'argent et, sur ce sujet nucléaire, la politique parfois s'en est mêlée, sujet sensible à gauche avec un PS au pouvoir mettant à mal la politique nucléaire de la France pour un plat de lentilles écologistes. Néanmoins, le retard est mondial et ne peut pas être attribué aux circonstances politiques françaises.

En gros, si on arrive à produire industriellement de l'énergie par la fusion nucléaire dans la seconde moitié du XXIe siècle, ce sera très heureux. L'objectif des politiques mondiales sur le climat est d'atteindre le zéro carbone en 2050, ce qui est, à mon sens, beaucoup trop ambitieux car sans développement industriel de la production par fusion nucléaire, cet objectif ne sera jamais atteint. Nous en sommes encore très loin.

Revenons aux mots qui peuvent être compliqués. J'ai évoqué le mot plasma. Qu'est-ce qu'un plasma lorsque le mot n'a rien à voir avec la biologie ni avec les écrans plats ? Il s'agit du quatrième état de la matière. On cite souvent les trois états que sont le solide (température la plus faible, agitation atomique la plus faible, degré de liberté le plus faible), le liquide et le gaz. En fait, il y a un autre état de la matière qui va au-delà du gaz et qui est le plus répandu dans l'Univers, c'est le plasma qui est du gaz ionisé à haute énergie, que sont toutes les étoiles "vivantes". L'homme est capable d'en créer artificiellement, ne serait-ce que par les éclairages au néon (gaz rare ionisé par différence de potentiel, mis dans une ampoule en basse pression ; en thermodynamique, baisser la pression a souvent le même effet qu'augmenter la température).

Depuis les années 1950, les perspectives de produire industriellement de l'énergie par la fusion nucléaire se heurtent donc, comme expliqué plus haut, par l'impossibilité technologique encore actuelle de maintenir une température de plusieurs dizaines de millions de degrés dans un espace confiné (oubliez la fusion froide, cela n'existe pas !). C'est la raison pour laquelle on cherche à confiner le plasma sans contact avec le réacteur pour éviter les échanges thermiques et un refroidissement trop rapide.

L'un des réacteurs intéressants est le tokamak. Là encore, je vais simplifier à l'extrême. C'est un réacteur qui permet de confiner un plasma au moyen d'un champ magnétique élevé. La plupart des tokamaks sont toriques, c'est-à-dire que le plasma prend la forme d'un tore (anneau lui-même à section circulaire). Andreï Sakharov a fait partie des contributeurs initiaux du développement du tokamak (le mot lui-même vient du russe signifiant "chambre toroïdale avec bobines magnétiques").
 

Le principe est le suivant : on injecte dans une chambre isolée et à basse pression du gaz réactif (deutérium et tritium). Ensuite, on le chauffe par micro-ondes (comme l'eau dans un four micro-ondes classique). Les atomes perdent alors leurs électrons qui forment un plasma à haute température. Le problème, c'est que ce plasma doit être confiné sans contact sinon il se refroidirait et aussi il détruirait les parois du réacteur (de la chambre). D'où le confinement magnétique et la présence de bobines magnétiques pour créer un champ magnétique.

Il faut un volume de plasma le plus grand possible. En effet, plus son volume est élevé, plus le ratio nombre d'atomes à la surface sur nombre d'atomes dans le volume est réduit, ce qui permet d'augmenter le temps de refroidissement (temps de confinement).

Ainsi, dans le tokamak WEST où a été faite l'expérience du 12 février 2025 au CEA de Cadarache, le volume du plasma est de 25 mètres cubes (grand rayon du plasma de 2,40 mètres ; petit rayon du plasma typique : 72 centimètres), et la chambre est composée de parois en tungstène (élément W, pour Wolfram en allemand ; WEST signifie : Tungsten Environment in Steady-state Tokamak). Le tungstène est un élément particulièrement résistant à haute température et sous fort rayonnement. Doté de bobines supraconductrices, le réacteur peut appliquer, au centre du plasma, un champ magnétique intense de 4,2 Tesla. Le chauffage du plasma par ondes HF avait, dans cette expérience, pour puissance injectée 2 MW, mais d'autres expériences vont se faire en augmentant la puissance de chauffage jusqu'à 20 MW (dix fois plus).
 

Attention aussi aux erreurs d'interprétation de cet exploit technologique. L'idée de la manipe était de faire durer le plus longtemps possible le plasma à haute température, pas de produire de l'énergie et encore moins d'être rentable. Donc, il serait sans intérêt scientifique de faire le bilan énergétique, à savoir mesurer le rapport de l'énergie dissipée (produite par la fusion nucléaire) sur l'énergie consommée (dépensée pour produire la fusion nucléaire) qui est ici, dans cette expérience, de l'ordre de 0. En effet, l'énergie dépensée pour cette manipe a été de l'ordre de 2,7 GJ (gigajoule), qu'on peut calculer ainsi : 2 x 1 000 000 J/s (=W) x 1 337 secondes = 2,7 x 1 000 000 000 J. Quant à l'énergie produite, elle est quasiment nulle car dans ces conditions, l'hydrogène ne produit pas d'énergie. L'objectif de cette expérience, c'était de contrôler le confinement du plasma et la résistance des matériaux en présence.

Insistons sur ce bilan énergétique (le rapport en question est nommé facteur Q). Pour qu'il soit possible d'exploiter industriellement cette technologie, il faut bien que Q soit le plus supérieure possible à 1. En dessous de 1, on perd de l'énergie. En fait, même jusqu'à 5, on perd de l'énergie car il chauffage du plasma contrebalance aussi son refroidissement. Il faut être supérieur à 20 pour devenir économiquement viable, c'est-à-dire pour qu'une partie de l'énergie produite par la fusion puisse être utilisée pour maintenir le chauffage du plasma. La réaction en chaîne aura lieu si Q est infini, ce qui est techniquement impossible. La phase de chauffage du plasma est une phase transitoire qui amorce la fusion et sera toujours déficitaire en énergie, bien sûr. Une fois en "vitesse de croisière", l'idée est de minimiser l'énergie de maintien du plasma confiné et de récupérer l'énergie dégagée.

Aujourd'hui, le record du facteur Q revient au tokamak JET (Joint European Torus), situé près d'Oxford en Grande-Bretagne, le plus grand tokamak à ce jour, avec un Q de l'ordre de 0,65.

La construction du réacteur ITER, à Cadarache, devrait apporter un Q proche de 5 en fonctionnement continu. ITER sera alors le plus grand tokamak du monde (acronyme de International Thermonuclear Experimental Reactor, qui signifie aussi way, chemin en latin, d'où le mot itinéraire). Le projet ITER regroupe trente-cinq pays, ceux de l'Union Européenne, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Corée du Sud, l'Inde, le Japon, la Chine, la Russie et la Suisse (le Brésil et le Kazakhstan ont demandé à s'intégrer à ce groupe). Son objectif est de maintenir un plasma dégageant une puissance de 500 MW pendant 500 secondes pour une puissance injectée de 50 MW. L'autre objectif est de démontrer la faisabilité d'une réaction de fusion auto-entretenue, ce qui n'a jamais encore été fait.

On comprend pourquoi le consortium ITER a choisi la France et Cadarache pour s'installer, grâce à la grande maîtrise technologique des chercheurs du CEA (l'exploit du 12 février 2025 l'a confirmé). Cadarache a été officiellement choisi le 28 juin 2005 à Moscou parmi trois autres candidats, l'Espagne, le Japon et le Canada. ITER ne sera pas un réacteur pour produire de l'électricité, il n'est conçu que pour produire du plasma et de l'énergie, pas la transformer ensuite, par turbine, etc., en électricité, ce qui sera un stade ultérieur du développement.

Le projet ITER a été initié dès l'automne 1985 par la Russie. Mikhaïl Gorbatchev l'a proposé à François Mitterrand le 2 octobre 1985 à Paris puis à Ronald Reagan le 19 novembre 1985 à Genève. Le physicien russe Evgueni Velikhov (1935-2014), qui a présidé le conseil d'administration du projet ITER de 1992 à sa mort le 5 décembre 2024, a effectivement expliqué le 17 novembre 2010 à Cadarache : « Nous savions que seul un vaste programme international pourrait nous permettre de démontrer la faisabilité scientifique et technique de l'énergie de fusion. En 1985, Gorbatchev, qui avait longuement discuté de ce projet avec le Président Mitterrand lors de sa première visite en France, un mois avant la rencontre au Sommet de Genève, l'a proposé à Reagan. Et c'est ainsi que tout a vraiment commencé. ».

Le réacteur ITER devrait être opérationnel à partir de 2036 pour produire son premier plasma confiné. Le projet a eu de nombreuses années de retard par rapport aux plannings initial ou intermédiaires, pour des raisons politiques ou financières. En 2024, les frais déjà engagés pour ITER étaient estimés à entre 20 et 40 milliards d'euros (ce qui, finalement, est assez faible pour un projet d'une telle importance stratégique mondiale).

La normalienne Anne-Isabelle Étienvre, agrégée de sciences physiques et docteure en physique des particules, est la directrice de la recherche fondamentale du CEA depuis le 6 novembre 2023. Elle a exprimé son enthousiasme pour le record réalisé par les chercheurs de Cadarache : « WEST a franchi une étape technologique importante en maintenant un plasma d'hydrogène pendant plus de vingt minutes (…). Cet excellent résultat permet à WEST et à la communauté française de se positionner au premier plan pour préparer l’exploitation d’ITER. ». Bravo la science ! Bravo la France !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (30 avril 2025)
http://www.rakotoarison.eu


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Publication : Tan, Lei. "Similarity between the Mandelbrot set and Julia sets". Comm. Math. Phys. 134 (1990), no 3, 587-617.


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47 réactions


  • anaphore anaphore 2 mai 10:51

    Record il y a 15 jours 12 minutes en Chine

    Ensuite une semaine après 17 minutes en France et Rakoto nous informe aujourd’hui 22 minutes ...

    Le match est haletant !


  • Seth 2 mai 14:23

    Donc on continue à poursuive cette Arlésienne : on avance, on avance mais on n’est toujours pas capable de produire d’énergie. Mieux, on en détruit puisque la chaleur invraisemblable exigée correspond à la déperdition finale d’une partie de l’énergie qui se volatilise, pfuit !

    Et puisqu’on nous dit que Q = 0...  smiley

    Mais bon « Bravo la science ! Bravo la France ! » dixit rakoko donc « tout est perdu fors l’honneur » comme disait il y a bien longtemps déjà François 1er et ça fait des décennies que ça dure. smiley


    • Seth 2 mai 14:27

      @Seth

      Et toutes ces mesures prennent-elles en compte la quantité d’énergie nécessaire à l’extraction de l’hydrogène puisque bien qu’elle soit omniprésente, elle ne rapplique pas pour autant sur un simple claquement de doigts.


    • @Seth
      C’est effectivement LA solution la plus propre et la plus peireinne mais helas dans un millieu industriel (donc qui soort de la phase labo) dans plusiers décénnies (au mieux)
      Pour l’inbstant tant que ca n’est pas pret (et ce n’est pas pret de l’etre) il faut absolument switcher sur les générations 4 pour foultitude de raisons
      Rendement extra
      Non dangeureux (ca s’arrete si ca merde) 
      On détruits les dechets qui polluent et cela en prime nous sert d’energie avec nos stocks on en a pour tres longtemps
      D’autres pays ont testé en réeel cad en production ... ca fonctionne
      Bien sur il ne faut pas lacher la recherche sur la fusion mais les priorités energétiques sont de reprendre la géneration 4 (Astrid) que macron à stoppé en 2019, et ceci le rakoto ne le diras pas et popour cause
      Je pense que la source du sénat ici peut etre considérée comme fiable
      https://www.publicsenat.fr/actualites/non-classe/nucleaire-apres-l-abandon-du-projet-astrid-des-parlementaires-s-alarment-de-l


  • nanobis nanobis 2 mai 14:45

    Les sources d’énergie bien localisée dans leur centrale nous mène à une vulnérabilité importante. En cas de conflit , l’ennemi s’attaquera à ces centrales. Il faut mieux développer des énergies délocalisée telles que l’éolien, le solaire notamment.


    • Seth 2 mai 14:55

      @nanobis

      Vous parlez de l’énergie locale, pas de l’énergie consommée par l’industrie, les data centers, etc..., autant de choses indispensables en cas de conflit.


    • @nanobis
      Une éolienne rien de plus facile a bombarder et un champ de mirroirs magiques aussi
      J’ai mieux encore pour vous ...les dynamos à pédale smiley
      Lachez vous ! smiley
      Puis on fera des TGV à pédales et chercher son eau avec une cruche sur la tete ^^
      Au fait pour le black out en Espgne (et ensuite au Portugal)
      les choses se precisent , c’est visiblement du aux mirroirs magiques d’apres les experts, de toute maniere nous allons le savoir tres viite, si c’est mis sous le tapis par les autorités la réponse sera verifiée ...


    • @Seth
      Bah il suffis d’importer encore un peu plus de ses copains les migrants exploités , en bon néocolonialiste d’extreme gauche il sera pour leur bien de les placer sur des dynamos à pedales, ils ont déja le uber eats, le uber shit , les esclaves qui leur font leur ménage , leur libvrent leurs courses car ils ont renoncé pour la planete a le faire avec leur voiture au nom de sauver gaya ,
      donc pourquoi s’arreter en si bon chemin au pays d’ubu ou de kafka


    • anaphore anaphore 2 mai 17:12

      @Seth
      En cas de conflit nous aurons de l’énergie à revendre...
      Savez-vous combien de térawattheures délivre une bomme atomique ?
      Si nous trouvons le moyen de térawattè un bombe H....
      Nous sommes à l’abri de toute pénurie d’énergie pour le siècle qui vient !


    • Seth 2 mai 18:50

      @anaphore

      Et si bien sûr on arrive à trouver un moyen de la stocker, chose dont on parle beaucoup aussi.

      Parce que le mouvement c’est pas commode à stocker.  smiley


    • chantecler chantecler 3 mai 23:53

      o@anaphore
      Si vous parlez du plutonium ça fait belle lurette qu’on sait utiliser l’énergie dissipée par les réactions nucléaires et la transformer en électricité dans les surgénérateurs dernières générations (fission, bombe A et bombe H).

      Le MOX est un mélange d’uranium et de plutonium ...

      La fusion hydrogène c’est autre chose puisqu’il faut au contraire un apport d’énergie considérable , pour fusionner des atomes d’hydrogène qui produira à son tour de la chaleur ....
      Fabriquer un soleil en quelque sorte ...

      D’autre part sans vouloir étouffer les cocoricos de sieur Rakoto pour cette grande avancée technique et civilisationnelle, j’aimerais qu’il nous dise combien a coûté l’exploit qu’il nous relate si béatement .

      Et combien il faudra investir en temps et en argent pour pousser le projet encore plus loin ....

      Il me semble par ailleurs que nous sommes toujours dans le gigantesque , très coûteux et vulnérable en cas de conflit majeur ce qui peut toujours arriver .
      Déjà on commence à s’interroger sur la pertinence d’implanter sur l’utilisation et la rentabilité des éoliennes géantes , mais là on risque de crever tous les plafonds .
      ....
      ....Sauf si c’est l’Allemagne qui paie : ça l’occupera et la calmera !
       smiley
      Et puis ce serait une belle revanche sur la destruction des oléoducs Nordstream ouest européen , décidée par le vieux Biden qu’elle s’est empressée d’avaler !


  • anaphore anaphore 2 mai 16:59

    J’attends avec impatience et trépidations un article de Rakoto sur le Thorium. Fillière chinoise.... merci *


  • nanobis nanobis 2 mai 17:22

    « Une éolienne rien de plus facile a bombarder et un champ de mirroirs magiques aussi »

    Une c’est facile mais quand il y en a un millier ça se complique, n"est-ce pas ?


    • @nanobis
      En Ukraine (et en Russie ausi) tu a des centrales nucleaires
      et tu as aussi des petits génerateurs divers et varies
       
      Regarde donc ce qui est le plus impacté, la on est dans le « dur » de ton sujet


    • @nanobis
      J’oubliais
      Ah oui et histoire de ne pas s’eparpiller sur les posts avec la reponse
      Il est de bon ton d’utiliser le bouton répondre (pour les autres lecteurs)


    • nanobis nanobis 2 mai 17:36

      @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
      Je dois dire qu’une multitude de générateusr implique sûrement des problèmes d’interconnexions.


    • @nanobis
      ben oui c’est un probleme et particulierement encore plus lorsqu’ils ne sonts pas pilotable , vous pourrez méditer dessus si l’enquete sur le black out Espagnnol daigne nien sortir officiellement (*)
      Enfin j’entends sur un reseau moderne , au liban et au burkina peut etre pas , mais peu de gens envient leurs résultats énergétiques il me semble

      Vous savez un peu ici lorsque à l’epoque j’"expliquais envers et contre bcp que ce n’etais pas la Russie qui avais plastiqué les deux Northstreams mais bien l’Ukraine aidée par nos chers amis des USA sous Joe Biden à l’epoque ne l’oublions pas non plus
      Ben voila ca à mis du temps, bcp de temps pour l’admettre , je crains que pour la raison du black-out en Espagne / portugal ...cela ne sois pareil ...


  • Eric F Eric F 2 mai 17:45

    Un cocorico tous les 45 ans, on lisait déjà en 1980 : https://www.lemonde.fr/archives/article/1980/11/10/les-travaux-sur-la-fusion-thermonucleaire-un-progres-significatif-est-accompli-par-des-chercheurs-francais_3075356_1819218.html

    La question fondamentale est de savoir si techniquement il sera possible d’obtenir un jour davantage d’énergie que celle dépensée pour entretenir et confiner la réaction. Nos lointains descendants le sauront peut être un jour.


    • berry 2 mai 18:37

      @Eric F
      D’après Jean-Pierre Petit, on n’y arrivera jamais, ITER est une impasse qui nous coutera des milliards d’euros en pure perte.
      Au fur et à mesure qu’on augmente en température, les instabilités du plasma augmentent de façon exponentielle et provoqueront des destructions de plus en plus graves des parois, jusqu’à les détruire complètement si on insiste. Il n’y a pas actuellement de modèle théorique pour les empêcher.


    • Seth 2 mai 18:53

      @berry

      Effectivement, pas mal de scientifiques disent que tout cela relève du rêve éveillé.


    • Fanny 3 mai 14:54

      @Eric F
      La question fondamentale est de savoir si techniquement il sera possible d’obtenir un jour davantage d’énergie que celle dépensée pour entretenir et confiner la réaction.

      Pour moi, la réponse est non.

      J’ai un point de vue religieux sur la question, donc sans intérêt.

      La fusion, c’est comme l’IA et les transhumanistes : ils s’imaginent prendre la place du Seigneur.

      C’est perdu d’avance, mais il n’est pas interdit d’essayer, dans un République laïque.

      Déjà Louis XIV se prenait pour le Roi Soleil, annonçant la Révolution. Là, c’est carrément ITER promu Dieu Soleil.

      Déjà, quand je montais une côte à 10% avec ma R4, je trouvais ça anormal, un peu monstrueux, comme un péché (véniel). J’imaginais le nombre de pékins qu’il faudrait poussant la voiture pour monter la côte (je fais du Jancovici, disqualifié pour cause d’un seul voyage en avion/an).

      ITER, c’est franchement un péché mortel …


  • derek 2 mai 19:19

    bonsoir !je ne peux m’empecher de repondre a cet article elogieux a propos de la fusion controlée avec comme outil un tokamak,cela doit faire dans les 70ans que cet appareil a été inventé par des physiciens soviétiques et il n’a pas put genérer de cop superieur a 1 et il ne pourra jamais le faire ce n’est pas la bonne machine,c’est en tout cas ce qu’avait démontré l’ingenieur phisicien René Louis Vallée alors directeur des mesures au CEA de saclay le jour ou au cours d’une experience sur le tokamak de fontenay aux roses celui ci vit son tore en inconel percé avec une émission de radio activité beta de 6mev il demontra équation a l’appui d’ou venait cete enorme émission beta(en fait le tokamak c’etait comporté comme un betatron)cela venait donc qu’au moment du remplissage du tore de l’oxygène avait eté introduité dans le mélange hydrogene detérium,cet oxygene se trouvé etre un element capable de convetir l énergie diffuse de gravitation en electricité(par l’intermediaire de la radio activité beta)quand RL Vallée demanda des moyens pour approndir cette fabuleuse découverte il fut promptement viré du cea...la France a eut avec RL Vallé le plus grand savant de l’apres guerre...mais au moment de ces faits la France contruisait des centrales nucléaires..deja fondamentalement produire de l’electricité a parir de la chaleur ne peut aboutir qu’a un résultat médiocre celle ci etant deja de l énergie dégradée une derniere remarque si vous voulez en savoir plus sur la theorie synergetique et son auteur r l Vallée n’alléz pas sur wikipedia


    • Eric F Eric F 2 mai 19:52

      @derek
      Je me souviens lorsque j’étais étudiant avoir lu des d’articles à propos du physicien Vallée et sa théorie synergétique, publiés dans Sciences et Vie, et j’avais en effet retenu notamment que sa théorie récusait la possibilité de fusion nucléaire contrôlées à bilan énergique positif.


  • Zolko Zolko 2 mai 21:11

    Le deutérium a donc un noyau composé d’un proton, mais aussi de deux neutrons (combiné à l’oxygène, cela donne de l’eau lourde). Le tritium, un proton et trois neutrons

     

    non : comme le montre le schéma (correct) de l’article, le deutérium est composé d’un proton et d’un neutron, et le tritium d’un proton et de 2 neutrons (plus 1 e-)

     

    le deutérium est très présent à l’état naturel, l’autre [le tritium] peut facilement s’obtenir avec du lithium

     

    on va pas avoir un problème avec le lithium pour les batteries aussi ? Je crois bien que le vrai problème vient de là : le tritium actuel vient d’anciennes centrales nucléaires à l’eau lourde, et on n’en fabrique plus (du tritium). Donc même si on arrivait à faire fonctionner ITER, il n’y aurait pas de combustibles.


    • slave1802 slave1802 4 mai 20:37

      @Zolko
      Il y avait sur le site CEA de Marcoule une installation de fabrication de tritium qui a été mise à l’arrêt.(Celestin I & II + ATM)
      Rien n’interdit d’en construire d’autre.


    • Zolko Zolko 6 mai 08:44

      @slave1802 : peut-être, mais comme vous le dites, le tritium il faut d’abord le fabriquer. Ce n’est pas une source d’énergie disponible naturellement


  • ETTORE ETTORE 2 mai 21:38

    Dites Rakoto ...

    Votre horloge atomique de parution au plasma, retarde un peu quand même...

    Ce temps de 1337 secondes, c’était bien le....12 février .....

    Et z’avez fait quoi, entre temps ?

    A oui, le Pape, et quelques bricoles à placer, de ci, de là, pour votre palmipède Elyséen....

    Z’avez plus l’air d’être très... « fusionnel » actuellement....Pour vous concentrer, ainsi, à retardement sur un réchauffement au plasma, qui semble jeter un froid .


  • ETTORE ETTORE 2 mai 21:52
    nanobis 2 mai 17:36

    @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
    Je dois dire qu’une multitude de générateusr implique sûrement des problèmes d’interconnexions.

    .....................................................

    Juste...

    «  »«  »Les panneau solaires des particuliers en Europe, pourraient être la cible d’une attaque par une puissance étrangère.

    La Chine possède en effet les clefs de nombreux onduleurs qui sont connectés en Europe, ce qui pourrait déstabiliser le réseau électrique européen en cas de cyberattaque.

    En ligne de mire : Les onduleurs, ces boitiers connectés qui transforment le courant continu des panneaux solaires, en courant alternatif, utilisable par le réseau.

    Une attaque ciblée sur seulement 3GW de capacité d’onduleurs, suffirait à déséquilibrer une partie du réseau européen.

    Il s’agit de plusieurs centaines de milliers d’installations résidentielles, toutes potentiellement vulnérables, si elles sont pilotées, via une interface centralisée, depuis un autre pays.....«  »«  »"


  • Black-out électrique, black-out politique, black-out médiatiqueLa péninsule ibérique joue avec le feu depuis des années et ce black-out était aussi prévisible qu’annoncé. Rapports et précédents à l’appui. Mais en France, le sujet reste black-listé.

    Que sait-on 48 heures après le black-out qui a plongé l’Espagne et le Portugal, mais aussi le Sud de la France, dans le noir ? Car il ne s’agit pas que d’un simple incident. L’épisode vient jeter une lumière crue sur les politiques énergétiques nationales qui découlent de la politique énergétique absurde conduite au niveau européen. On verra un peu plus loin que cet “incident” était prévisible, du fait de nombreuses alertes mais aussi d’épisodes similaires survenus un peu partout dans le monde, comme le documentait, dès le 28 avril, un journaliste… américain, notre confrère Michael Shellenberger.

    En France, il a fallu attendre 48 heures pour que tout doucement, le voile se déchire sur la “responsabilité” des énergies renouvelables intermittentes (ENRi), photovoltaïque en tête, comme nous l’écrivions dans un précédent article.

    De fait, les ENRi sont incapables d’assurer la flexibilité quand le réseau vient à lâcher. Rappelons que c’est instantanément 15 gigawatts, l’équivalent de la production de 15 réacteurs nucléaires de 1000 MW, qui ont été perdus il y a deux jours en Espagne. Sans que les ENRi, qui constituent une très importante partie de la production – à 12 h 30, 78 % de la production était fournie par l’énergie photovoltaïque, thermique et les éoliennes – puissent y palier.

    Par-delà la météo, c’est la question de la forte dépendance à l’égard des énergies renouvelables basées sur des onduleurs, sans capacité de sauvegarde, d’inertie ou de stabilisation suffisantes, qui est posée au travers de cet effondrement. Les ENRi accroissent de manière géométrique les vulnérabilités du réseau.

    L’ECLAIREUR est une lettre par abonnement.


  • Exemple même de la voracité des petits pays germaniques européens, capable de toutes les violences politiques.

    Le Nazisme social, la nouvelle ingénierie sociale visant les plus modestes.  

    Une directive européenne prévoyant un durcissement des quotas de CO2 risque d’entraîner une hausse de 15 centimes par litre de carburant routier dès 2027. Le prix du chauffage des bâtiments sera également impacté. Au risque de relancer la révolte des Gilets jaunes ?

    La décarbonation de toutes les activités entraîne la mise en place de schémas de paiement de pénalités pour les entreprises qui émettent du CO2. En 2027, ce sera au tour des Total, BP et consorts de faire payer un surplus d’environ 15 centimes par litre à la pompe. Pour quelles conséquences ? Si le gouvernement n’a pas vraiment envie d’aborder le sujet aujourd’hui, élus et autres parties prenantes du dossier sont unanimes : les plus modestes vont trinquer, ce qui ne manquera pas de raviver les ardeurs des automobilistes amateurs de gilets fluorescents.

    L’extrême gauche est bien le Nazisme Gestapiste Européen. Kaja Kallas le visage du démon, à tête de Moloch .... F D P .


    • Eric F Eric F 3 mai 10:05

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
      L’UE et nos gouvernements mettent tellement de contraintes sur cette question d’émissions de CO2, que les couts d’investissements, couts de productions et pénalités sont rédhibitoires pour les entreprises, qui délocalisent alors vers des pays beaucoup moins regardants (Chine, Inde... et même USA), et émettront globalement bien plus de rejets dans l’atmosphère.

      STOP à ce maximalisme pseudoclimatique qui coule nos économies en déplaçant ailleurs les rejets dans l’atmosphère sans le diminuer au niveau mondial (l’UE est la région du monde ayant la plus faible croissance) https://www.lesechos.fr/monde/europe/leurope-na-plus-dimpact-sur-la-croissance-mondiale-seul-laxe-transpacifique-compte-2132303


    • Fanny 3 mai 15:39

      @Eric F
      l’UE est la région du monde ayant la plus faible croissance

      Ben oui, comme disait l’autre (jancovici), croissance = énergie.

      Mais comme on a décrété les Russes méchants, et qu’on est avant tout de grands moralistes, on ne consomme plus de bibine russe.

      Alors nos industriels vont la consommer ailleurs, cette bibine, chez ceux qui la payent bien moins cher (et nous forcent à la payer très cher).

      Macron peut toujours hurler, il se prend les pieds dans ses contradictions : il veut être le chef des armées européenne, faire la guerre aux Russes, mais il lui faudrait pour ça du pétrole russe bon marché.

      Entre le « maximalisme pseudoclimatique » et l’envie de guerre pour récupérer la Crimée, on est bien mal barrés. Faudra songer à changer de barreur.

      Parce que ça commence en Crimée, ça continue au Mexique et ça finit prisonnier à Sedan. Pas besoin de cette médiocre copie.


  • olivier cabanel olivier cabanel 3 mai 10:59

    @ l’auteur

    vous me faites penser à ces illuminés (qui n’avaient pas la lumière à tous les étages), et qui déjà promettait l’énergie illimitée grace au surrégénérateur, qui devait pouvoir utiliser les déchets nucléaires pour faire de l’énergie !!! smiley

    ils avaient appelé çà « superphénix »... la bonne blague

    l’installation avait besoin de sodium liquide pour refroidir le réseau primaire, sauf que ce sodium brulait spontanément au contact de l’air, et explosait au contact de l’eau...fallait pas qu’il y ait la moindre fuite...

    or le sodium s’est mis à fuir à grande vitesse, et les « ingénieurs » qui avaient détecté la fuite depuis un mois, avait mis ça sur le compte d’une panne électronique...sauf que des milliers de sodium se trouvaient effectivement dans l’espace intercuve et on a échappé de peu a un accident nucléaire majeur !


    • Seth 3 mai 12:20

      @olivier cabanel

      Savais pas cela mais il est vrai que le sodium au contact de l’eau a tendance à se manifester en devenant un peu bruyant.  smiley


    • @olivier cabanel

      Ben, vous aussi, vous n’êtes pas un Nikolas Tesla, ni un Albert Einstein.

      Mais en plus, moins bien, tous les corniauds qui soutiennent Macron et les fachios de gauche, je suppute qu’il va se produire un court-circuit méga-dangereux, peut être saignant .

      Mais bon, l’avenir est un long passé !

      https://www.youtube.com/watch?v=rlqvaI38mz8
           


    • SilentArrow 9 mai 14:31

      @olivier cabanel
       

      vous me faites penser à ces illuminés...

      Et vous, quelle compétences avez-vous dans le domaine de production d’énergie ?
      À part bien sûr votre générateur à patate.

  • Gérard Luçon Gérard Luçon 3 mai 13:54

    c’est incroyable tout ce que sait ce « Rakoto », à croire qu’ils sont plusieurs ...et, comme le nazillon rital, ses articles passent crème en moins de 2 heures !


    • Seth 3 mai 15:29

      @Gérard Luçon

      à croire qu’ils sont plusieurs

      Ainsi il n’y aurait pas que moi qui me questionnerait sur cette source...  smiley


    • Seth 3 mai 15:41

      @Gérard Luçon

      Pour Giuseppe, grand spécialiste de l’histoire-spectacle romancée qui fait pleurer dans les chaumières et qui fut autrefois conseiller de Norodom Sihanouk, peut être aurait-il mieux valu qu’il repartît conseiller dans ce Cambodge qui a sans aucun doute besoin de lui que de se répandre ici.

      Mais il est vrai qu’il a du copier comme « historien » le profil de cette pauvre Carrère d’Encausse.  smiley


  • xana 3 mai 14:50

    Cocorico ! S’exclame Rakoto-lècheMacron.

    En attendant d’autres systèmes (peut-être moins sophistiqués que la fusion mais plus immédiatement prometteurs) se développent dans bien d’autres pays, et les physiciens sont enthousiastes, mais cela n’intéresse pas Rakoto.

    Effectivement Rakoto n’est pas un journaliste spécialisé dans la physique scientifique, mais un lèche-cul spécialisé dans le lèchage du cul de Macron. 

    D’autant plus que la « course » est serrée entre les résultats obtenus sur la fusion entre la Chine et la France... donc si un jour on arrive à mettre au point un système de fision nucléaire, dans quelques dizaines d’années, ce sera plus vraisemblablement un système chinois qu’un système français : Depuis longtemps la Chine dépose immensément plus de brevets que la France !

    Donc, Ok, aujourd’hui c’est pas mal, avec Iter (merci les Russes) mais pour l’avenir j’ai bien peur que les premières centrales à fusion soient chinoises plutôt que françaises...


    • xana 4 mai 09:20

      @xana
      Par exemple, la Chine (qui est tout comme la France en train de développer péniblement un système de fusion) vient par ailleurs de démarrer des centrales au thorium fonctionnelles. Ces centrales utilisent la fission du thorium qui présente beaucoup moins d’inconvénients que les centrales actuelles à l’uranium, et le thorium est beaucoup plus abondant que l’uranium...

      Donc les Chinois ont déjà la solution pour remplacer les centrales énergétiques à l’uranium en attendant d’être les premiers à développer industriellement des centrales à fusion.
      .
      Demain l’électricité abondante et bon marché sera chinoise, n’en déplaise à Rakoto...


  • xana 3 mai 14:53

    Dans mon précédent commentaire, LIRE : « donc si un jour on arrive à mettre au point un système de fUsion nucléaire »

    Erreur de voyelle !


  • Le verrouillage des 500 signatures, il y a des candidats acceptable et d’autres non !


  • SilentArrow 9 mai 08:28

    @Sylvain Rakotoarison

     

    Le deutérium a donc un noyau composé d’un proton, mais aussi de deux neutrons (combiné à l’oxygène, cela donne de l’eau lourde). Le tritium, un proton et trois neutrons.

    Le deutérium est fait d’un proton et d’un neutron (pas deux).

    Le tritium est fait d’un proton et de deux neutrons, pas trois.

    Quand j’étais au lycée (ou son équivalent), dan les années ’60, j’avais lu un livre de la collection « Que sais-je » intitulé l’énergie thermonucléaire. L’auteur prévoyait une utilisation commerciale de la fusion pour environ 2030. Je crois qu’en 2030 on sera encore loin d’une utilisation commerciale.

    Quelqu’un a dit : La fusion thermonucléaire, c’est l’énergie du futur, et cela le sera toujours.


    • xana 9 mai 12:44

      @SilentArrow
      Aie !
      Tu t’es fait corriger par Rakoto. A raison d’ailleurs, mais ce n’est pas grave.
      Là ou il a raison aussi, c’est de dire que « la fusion thermonucléaire, c’est l’énergie du futur, et cela le sera toujours ». le futur, ca peut être demain ou beaucoup plus long.
      En Chine, c’est pour demain, ou presque. Et puis eux ont déjà mis au point les centrales au thorium (sans uranium).
      En France... il y aurait de l’espoir, si on avait encore du fric à y consacrer pendant quelques centaines d’années.
      .
      Ce qui veut dire que demain l’électricité sera chinoise, que ca plaise ou non.


    • SilentArrow 9 mai 14:11

      @xana
       

      Aie !

      Tu t’es fait corriger par Rakoto.

      Ah non, c’est exactement le contraire. C’est moi qui le corrige.

      Quant aux centrales au thorium, la recherche a été longtemps abandonnée en Occident...parce que ces centrales ne produisent pas de plutonium et n’ont donc aucune application militaire.

      En France, il y aurait de l’espoir si toutes les initiatives n’étaient pas sabotées par ces idiots d’écolos.


  • xana 10 mai 15:01

    Mais non, il suffit de voir conbien d’ingénieurs sortent chaque année en Chine pour comprendre que c’est raté pour l’Occident (ne parlons même pas de la France)

    Donc l’électricité bon marché c’est pour demain, mais... elle sera chinoise !


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