mercredi 3 janvier 2007 - par youri

Google, une suprématie menacée ?

Depuis plus de quatre ans, Google règne en maître sur l’univers des moteurs de recherche grâce à son fameux PageRank permettant de calculer la popularité en fonction des liens pointant vers les sites. Mais 2007 pourrait bien être l’année des moteurs de troisième génération bousculant de fait le géant Google. Zoom sur les différents prétendants...

Wikiasari : le moteur communautaire

Le 18 décembre dernier, Jimmy Wales, co-fondateur de Wikipedia, a annoncé le lancement pour le premier trimestre 2007 de Wikiasari, un moteur de recherche basé sur la technologie de la plus grande encyclopédie en ligne.
Le but de ce moteur est de pouvoir garantir la pertinence des résultats en déléguant celle-ci aux utilisateurs et non à un nombre de liens, système que les firmes et les spammers ont vite fait de biaiser.
Le modèle est donc le même que celui de Wikipedia, dans le sens où une communauté d’individus est chargée d’évaluer la qualité des résultats correspondant à une requête.
Jimmy Wales désire ainsi rendre le Web plus humain, partant du principe que les robots sont incapables d’évaluer correctement la pertinence d’un lien.
Il n’est pas possible aujourd’hui de dire si ce projet réussira, mais Jimmy Wales peut compter sur sa notoriété ainsi que sur les soutiens financiers d’Amazon et de Bessemer Venture Partners.
Wikipedia bénéficie aujourd’hui d’une réelle notoriété et s’inscrit pleinement dans la logique du Web 2.0, c’est-à-dire du Web dans lequel le contenu est généré par les utilisateurs.

L’Europe fidèle à elle-même
Décidément, dès qu’il s’agit de participer à un projet commun, l’Europe perd ses moyen, faisant ainsi le bonheur des Américains !
Annoncé en janvier 2006 comme un projet franco-allemand capable de concurrencer les plus grands moteurs de recherche, Quaero est devenu il y a peu franco-français.
L’Allemagne a en effet préféré se concentrer sur son propre outil de recherche, Theseus, dévolu au Web sémantique. Quaero perd donc le soutien de SAP, Siemens ou encore Bertelsmann. Seul Thomson et Exalead font encore partie de l’aventure, l’Agence pour l’innovation industrielle soutenant le projet à hauteur de 250 millions d’euros.
Et même si les protagonistes assurent que Quaero et Theseus seront complémentaires et non concurrents, il y a des raisons de douter...
De leur côté, les Norvégiens se dotent d’un centre de recherche financé par le gouvernement norvégien en créant le réseau IAD (Information Access Disruptions) dirigé par la société Fast (déjà créatrice de All The Web rachetée par Yahoo !). Ce programme s’appuie sur un réseau commercial international et sur des universités norvégiennes, irlandaises et américaines. Bref, ce projet est à surveiller de près, tant la synergie entre les différents acteurs est forte, et les initiatives, intéressantes.
Ce qui est désopilant avec les Européens, c’est qu’ils préfèrent véritablement se bouffer entre eux plutôt que de s’attaquer au réel adversaire. Comme quoi, les Européens doivent avoir du goût...

Powerset, un sérieux challenger
Fondé par un ancien ingénieur de la Nasa, Barney Pell, ce moteur de recherche d’un nouveau genre semble être capable de comprendre le langage humain et ses subtilités. Powerset vient de lever 12 millions de dollars pour son développement. Les premiers tests impressionnent, la pertinence des résultats étant bien plus grande que celle de Google. Un projet à surveiller de près...

Les outsiders
D’autres acteurs tentent de se faire une place au sein de ces fameux “moteurs troisième génération”. On peut citer, entre autres, Megaglobe, dont l’innovation première réside dans la lutte contre la fraude au click. Le moteur a fait l’objet de nombreuses polémiques concernant sa légitimité (voir l’excellente analyse de Julie Hetu travaillant avec Megaglobe).
On peut également souligner la créativité de Lexxe, un moteur australien qui fonctionne par questions / réponses. A une question posée, le moteur répond Yes, No ou I’m not sure et associe un certain nombre de liens censés prendre en compte votre demande.
Il y a aussi le projet “mondialiste Accoona”. Mondialiste car la marque est africaine (mais si, souvenez-vous Hakuna Matata...), les capitaux sont chinois et russes, et les projets de recherche, américains. Difficile de dire exactement ce que vaut ce moteur qui a été lancé récemment en Europe. Mais des doutes subsistent quand à sa complexité d’utilisation et à son modèle économique basé sur le pay per lead.

La composante humaine, ou comment Google prend peur
L’enjeu de 2007 devrait être la pertinence des résultats affichés lors d’une requête. Il semble nécessaire d’ajouter une composante humaine, les robots, aussi puissants soient-ils, n’étant pas encore capables d’appréhender les subtilités du langage et du sens.
La technologie de Google ne serait donc plus la meilleure. C’est peut-être cette peur qui conduit Google à s’aventurer dans de nombreux domaines pour devenir indispensable, et donc contrer ses opposants.
Certes, Google a récemment lancé Searchmash afin de permettre aux internautes d’évaluer la pertinence des liens présentés. Mais cela sera-t-il suffisant face aux initiatives de Wikiasari et de Powerset, par exemple ?
Alors que Google régnait en maître incontesté depuis plus de quatre ans, nous sommes peut-être sur le point d’assister à une révolution dans le monde de la recherche Web. Google pourrait-il donc être détrôné ?

Youri Regnier
Googlinside



27 réactions


  • U.S. Air Force (---.---.113.30) 3 janvier 2007 12:25

    Du point de vue mathématique les onto_appareils[W3C DUBLIN CORE et DARRPA/DAML] de recherche allemands[JENA] aussi bien que français[MAGELLAN] sont sous chaque critique.

    P.S. :

    Google garantit juridiquement la sécurité ?

    La solution:REXX et JESS Job Entry SubSystem-expressions

    - regular_GNU_expressions : /search ?for=

    Google garantit juridiquement la sécurité de données personnelles. On voit dans le monde entier toutefois tous les mouvements sur le côté du serveur de Goggle et ses mouvements. Du point de vue mathématique les onto-appareils de recherche allemands aussi bien que français sont sous chaque critique Ils ne maîtrisent ni les règles des relations ni conduisent à des résultats valables.


    • U.S. Air Force (---.---.113.30) 5 janvier 2007 13:27

      my $sources = new Magellan ::Source ::SourceSet(’Magellan/Moteurs/’) ; #$sources->foreach_engine( sub print « \t ».$_[0].« \n » ) ; my @modules = $access->modules($user_id) ; $sources = $sources->select(@modules) if (@modules) ;


  • julot (---.---.78.247) 3 janvier 2007 12:47

    Bonne année à totes et à tous.

    Google pose un réel problème vis à vis du web commercial. Ceux qui gèrent un web business le savent :

    Premier sur Google = Gros Pognon Deuxième sur Google = Pognon Troisème sur Google = Miettes de pognon Quatrième, etc = Pas de Pognon.

    Comme Google c’est 95% du traffic, le calcul est vite vu.

    Le résultat, un guerre du référencement, sans foi ni loi, ou chacun essaye de battre l’autre à cou de sites bidons, de liens foireux.

    Cet état de fait ne pourra pas toujours durer. L’article est donc très pertinent, à ceci prêt qu’il néglige un challenger de taille avec Microsoft.

    Le moteur de recherche est intégré par défaut à Internet Explorer. Vous verrez que dans 1 an, la donne va surtout basculer du coté de Microsoft.


  • isatis39871 (---.---.17.135) 3 janvier 2007 12:57

    Ne soyons pas naïfs. Google, avec ses instalations de serveurs mondialement implantées qui font la taille de terrains de football n’est pas près de perdre sa suprématie. D’ailleurs le projet n’a pas de raison de s’y attaquer, pas plus que wikipédia n’est né avec l’objectif de faire de l’ombre aux grandes encyclopédies. Les deux mondes vivent très bien en parallèle, l’usage et les attentes sont à l’image des moyens : tout simplement différents.


    • Sebastien Marchi (---.---.28.230) 3 janvier 2007 14:34

      Qui dit que Wikipedia ne fait pas de l’ombre aux encyclopédies classiques ? Personnellement, je n’achéterai jamais une encyclopédie rédigées à l’instant T pour me retrouver au bout de 2 ans avec la moitié du contenu obsolète compte tenu du rythme des évolutions. (ok, j’exagère peut-etre un peu mais bon ...)


    • sautisauta (---.---.208.77) 3 janvier 2007 17:21

      Wikipédia étant rédigée par des utilisateurs dont la compétence n’est pas toujours connue, elle n’offre aucune garantie de qualité ; ce qui n’est pas le cas des Encyclopédies commerciales, qui jouent leur succès sur le contenu. Pour vous en convaincre consultez Wikipédia sur des sujets que vous maitrisez, vous serez surpris des aberrations que vous trouverez ! Ceci dit, Wikipédia a le mérite d’exister...


    • poulacou (---.---.1.1) 3 janvier 2007 17:34

      Si l’article de wikipedia est erroné, vous avez la possibilité de le corriger et de le faire évoluer ! C’est une encyclopedie communautaire ou chacun amène son savoir pour les autres !


    • (---.---.162.15) 3 janvier 2007 21:06
        Pour vous en convaincre consultez Wikipédia sur des sujets que vous maitrisez, vous serez surpris des aberrations que vous trouverez !

      Hé bien justement, j’ai fait cette vérification. Et j’ai été ébahi par la qualité des infos... Du coup il m’est arrivé d’y apporter quelques compléments...

      Am.


    • Libéraliste Radical (---.---.229.236) 3 janvier 2007 21:09

      Bof, wiki c’est un truc d’ado écris à la sorti de leur cours, ca ne vaut pas grand chose pour un adulte mâle.


    • (---.---.121.76) 4 janvier 2007 03:16

      pour une adulte femelle blonde a la limite ?


  • geol (---.---.143.12) 3 janvier 2007 16:32

    Il existe déjà debut les premiers âges du web une alternative pour la recherche de site Internet aux moteurs, l’annuaire de site Internet Dmoz, ou Open Directory Project (ODP), à www.Dmoz.org. C’est un annuaire collaboratif fait bénévolement par des humains pour des humains. Presque 5 millions de sites Internet évalués et classés, en plus de 75 langues ! 200.000 sites en français évalués et classés. Le Tour resalisé par environs 7.500 éditeurs, de multiples pays, plus de 75.00 personnes ont participé au projet depuis sa création (un des plus vieux projet collaboratif du web !).

    Quelques infos :

    * les données de l’annuaire sont disponible gratuitement à qui veut, d’ailleurs ses données sont exploitées par environs plus de 1.000 utilisateurs connus, tel google, MSN search, Yahoo !, Exalead, etc. * pour l’utilisateur, possibilité de passer d’uen catégorie données dans une langue, à la même dans une autre langue. * pas de spam, de site « pourris » * une branche de l’annuaire est consacré aux sites particulièrement destinés aux enfants, sécurité d’accès aux net pour les parents * des sites évalués et classés par des passionnés ou spécialiste dans leur domaine *

    Accès à l’annuaire via le portail monde à www.dmoz.org, portail des éditeurs bénévoles francophones, www.aef-dmoz.org, blog d’information accessible via ce dernier site.

    Un éditeur bénévole.


  • (---.---.62.11) 3 janvier 2007 16:53

    Vu le nombre de requêtes qui retournent un lien vers Wikipédia, je ne vois pas très bien comment ces deux structures pourraient entrer en concurrence. Quant à l’arrivée d’un nouveau moteur, je pense que Google a largement les moyens humains et financiers pour soit faire évoluer son moteur, soit, plus simplement, racheter ce concurrent.


  • (---.---.140.54) 3 janvier 2007 17:39

    Allez Gogole, allez Gogole, Allez...

    Ah les Gogoles, ah les Gogoles, Allez...

    Ah les Gogos , ah les Gogos, allez...

    Ah les Gugus, ah les Gugus, allez...

    Faut plus chercher, pour rien trouver, allez...

    Avec DADVSI c’est pas fini, oh oui !


  • hetset hetset 3 janvier 2007 17:51

    Google controlera tout le web tant qu’il n’y a pas de moteur de recherche étatique et n’ayant que faire des milliards qui lui seront proposé ! imaginez vous créer votre petit moteur de recher ou autre vous etes étudiant.Votre truc mache super bien ,il est m^me côté en bourse pour 1 milions et on vien vous dire « moi je vous l’achetes pour 50 milions ! ». Le calcul est vite fait. Seul Microsft si se lancé vrément dans la batail pourrait réussir a menacer Google.....pas sur que ce soit mieux pour l’utilisateur !


    • agor (---.---.65.148) 4 janvier 2007 16:11

      un moteur ’étatique’ ?!!!!! Ouch. ca fait mal ! En quoi l’état peut-il garantir la justesse d’un résultat. Quand on voit l’intégrité de sa politique... La seule solution, c’est encore d’avoir plein d’humains volontaires, réfutables, qui se corrigent les uns les autres. Et dans ce cas, y’a plus besoin d’état.

      Le bon état, c’est toi ! Il n’y a pas d’autre vérité que celle que tu partages...


  • Michael 3 janvier 2007 18:16

    peut etre mais pas maintenant en tout cas, la plus part des projets que tu cites ont beaucoup de preuves à faire.


  • Kerri (---.---.31.197) 3 janvier 2007 19:15

    woah, Baidu.com qui est d’ores et déja un des principaux moteurs de recherche n’est même pas cité, c’est fort quand même smiley


    • damish (---.---.69.169) 3 janvier 2007 21:25

      Il ne me semble pas choquant que l’auteur n’ait pas cité Baidu.com puisque le fond de l’article traite des technologies émergentes, potentiellement amenées à remplacer les bots de google et compagnie.

      Baidu.com n’est rien d’autre qu’un google en chinois. S’il avait été cité dans l’article, il l’aurait été du même côté que google comme aurait pu l’être altavista. L’amalgame a le mérite de rendre l’article très clair.


  • gogol (---.---.188.127) 4 janvier 2007 09:31

    google va ce ramasser, il y a trop de liens bidons (commerciaux) qui pollue les recherches, celui qui arrivera a résoudre le problème reportera la mise, faite vos jeux rien ne va plus. Il a beau garder sont style qui a fait sa gloire il n’est plus que l’ombre de lui même.


  • eric (---.---.139.146) 4 janvier 2007 11:37

    moi je crois beaucoup à la stratégie de Megaglobe car elle met le webmaster au centre du dispositif


  • hetset hetset 4 janvier 2007 11:53

    la force de google c’est sa stratégie de « rien à foutre de l’utilisateur » ! eux ils pensent à « combien cela va nous rapporter ? ». regardez si ils se souciaient du client avant tout tout ces « liens bidons (commerciaux) qui pollue les recherches » ne serait pas là, ils ne passeraient pas d’accord avec l’Etat chinois.....et ce n’est encore rien ils sont en trains de dvp une nouvelle stratégie de publicité sur les portable....on va les voir de plus en plus


  • stephane (---.---.202.210) 5 janvier 2007 10:10

    article tres interessant car il fait le point sur les projets en cours, d’autant qu’en la matiere tout va a une telle allure qu’on finit par perdre pieds !! et vraiment avoir le vertige face a la fulgurance de l’evolution/innovation technologique. en tous cas une chose est sure : l’Europe doit se reveiller !!!!!!!!!!!!!


  • stephane (---.---.255.210) 5 janvier 2007 10:12

    et snap ??? www.snap.com interessant egalement...


  • hetset hetset 5 janvier 2007 13:32

    @ agor

    quand je dit « étatique » j’entend publique, si un moteur de recherche était sous contrôle de l’Etat , cela ne changerais peut-être rien dans la « justesse » des résultatset encore qui sait....mais cela rendrais son utilisation plus pratique (sans toutes ces pubs et liens bidons !) et son contenu moins politisé (une entreprise privée faira plus attention au contenu politique que l’Etat..exemple google ne Chine)


  • arturh (---.---.119.98) 7 janvier 2007 13:30

    Ca c’est un monument ! Un moteur étatique ! Dans ce post, tout le drame de la France est là. Depuis la seconde guerre mondiale, l’Etat contrôle l’essentiel de la production industrielle, en particulier dans le domaine des communications et de l’informatique. Résultat de l’étatisme : pour la première fois dans l’histoire de France, nous sommes passé entièrement à côté d’une révolution industrielle complète (informatique/numérique).

    Cet article sur Google est trompeur parce qu’il oublie ce qui est l’essence même de Google : la manière dont ce moteur a été inventé par hasard par deux étudiants et la manière dont son développement a été encouragé.

    Je ne le raconterai pas ici, mais il est quand même intéressant de signaler que ce qu’a permis leur école aux deux fondateurs de Google, aucune école étatique française ne l’aurait autorisé à deux étudiants français brillants. Mieux, l’école le leur aurait interdit !

    Enfin signalons quand même qu’un « google à la française » étatique est en cours, il s’appelle Quero. De ce que je connais de ce genre de projet, les bureaucrates qui le dirigent ont probablement déjà réussi dans la recherche d’une date pour fixer l’ordre du jour de la prochaine réunion de préparation de l’ordre du jour de la grande réunion de préparation, dont la date reste à fixer, de l’étude du rapport .....

    Evidemment tout le monde aura compris que si aucune école étatique française n’aurai autorisé les fondateurs-étudiants de google à agir ainsi, c’est pour s’assurer que l’étatisme règne toujours en France. En particulier pour que nous ayons la certitude que notre prochain président(e) de la république sera bien un Haut Fonctionnaire étatiseur.


  • ade (---.---.128.8) 18 janvier 2007 16:21

    Concurrencer google nécessite une infrastructure matérielle (donc un investissement) conséquent, et difficile à mener, même pour nos prétendus « champions industriels » (i.e. de grosses structures, entreprises ou administrations dont l’administration parfois kafkaïenne et le mépris envers les jeunes chercheurs / créateurs (au profit d’ingénieurs / technocrates au cursus bien moulé) n’est pas l’idéal pour avoir la réactivité et la créativité d’un google).

    Peut-être pourrait-on faire preuve de plus de créativité, par exemple utiliser la puissance de calcul et de navigation des utilisateurs eux-mêmes avec un système utilisant des techniques peer-to-peer. Pour ce qui concerne la pertinence des résultats, rien n’empêche d’imaginer un compromis entre une une technique « à la google » (algorithme pagerank) et un système « à la wiki »...

    Maintenant, pour que ça ait du succès ce genre de truc aurait quand même besoin du soutien d’un de nos « champions », pas forcément pour la partie technique, mais surtout pour la notoriété, pour qu’un unique logiciel, bien finalisé, bien soutenu, se dégage et soit essayé / utilisé par beaucoup de monde (ce qui est une condition sine-qua-non de son efficacité)


  • J (---.---.46.98) 3 février 2007 23:58

    Je suis tout a fait d’accord avec le commentaire precedent, tout est possible mais je reste persuade que le moteur qui arrivera a prendre des parts de marche de Google, sera un moteur innovant, nouveau et surtout independant. Tout comme l’a ete Google a ses debuts.

    Je m’explique aujourd’hui meme si j’aime bien le moteur Exalead, ce moteur depend d’un gros investisseur qui est Qualis qui possede 59% des parts d’Exalead. Exalead repondra donc aux exigence de ses investisseurs, donc pour ma part, je ne vois aucune liberte d’action. De plus Exalead ne pourra detroner Google car il ne propose pas les memes services de Google.

    Google dispose de sa propre plateforme de liens sponsorises et Exalead est un simple affilie de Yahoo. Donc aucune innovation dans ce domaine.

    Ensuite nous avons Powerset qui travaille avec la NASA, la je croix qu’effectivement en matiere technique et technologique, Powerset pourrait concurrencer Google. Je pense que des gens comme Barney Pell sont passiones de technologie et se sera certainement un vrai challenger. De plus Barney a recrute plusieurs personnes qui travaillaient anciennement chez Yahoo et Microsoft.

    Megaglobe n’est pas a sous estimer non plus, il affiche une claire intention d’eradiquer la fraude aux clics et les annonceurs seront sans aucun doute interpelles, rappellons nous que Google fait 99% de ses revenus sur ses liens sponsorises, que la fraude au clic se chiffre en milliards chaque annee, donc la il peut y avoir concurrence, surtout si Megaglobe est un bon moteur de recherche.

    Accoona, il peut etre s’implanter en Asie mais il lui faudrait se developper davantage car la aussi, tout comme Exalead, c’est un affilie Yahoo sur les liens sponsorises.

    Je ne crois absolument pas au web semantique, qui facine les webmasters mais dont les annonceurs et utilisateurs n’ont que faire.

    Pour finir, je dirais que je pense que Google delaissera les liens sponsorises si la competition devient dure mais Google se prepare a developper des tas d’autres programmes avec la NASA donc dans le futur, il faudra compter avec la technologie Google. De plus Eric Schmidt etait au forum de Davos 2007 avec Bill Gates pour parler des futures technologies.


Réagir