mardi 12 janvier 2010 - par inf0graph

Hollywood crée un format vidéo unique pour lutter contre le piratage

Toutes ces dernières années, l’industrie du film en général et Hollywood en particulier ne se souciaient pas trop du Web. Naturellement protégée par la taille des fichiers, a contrario de l’industrie du disque ou de la Presse, Hollywood n’avait pas de besoin impérieux de trouver une parade au téléchargement illégal ou au streaming. Il faut désormais conjuguer ce constat au passé car désormais, l’industrie du cinéma songe à se doter d’armes pour contrer le piratage car, progrès technologiques obligent, quelques minutes suffisent désormais pour télécharger un film sur le Web.

La semaine dernière, Hollywood a donc lancé deux systèmes pour vendre en ligne des films et des séries télévisées. Les initiatives sont plutôt bien pensées et ont pris compte des erreurs commises par d’autres industries dans le passé comme nous le verrons dans cet article, mais elles sont peut-être déjà trop tardives.

D’après le groupe Adams Media Research, le téléchargement légal aux Etats-Unis n’a atteint « que » 250 millions de dollars en 2009. Dans bon nombre d’autres pays, il n’y a d’ailleurs aucune offre légale pour télécharger un film ou une série TV. Ce marché semble donc ne pas intéresser les acteurs du marché… Sauf que les ventes de DVD, le support qui a fait la fortune d’Hollywood cette dernière décennie, sont en chute libre. De 12 milliards de dollars en 2004, elles sont passées à 8,7 milliards en 2009.

Un format unique et multiplateforme pour faire oublier la VOD

Le regain d’intérêt pour le marché de la location peut expliquer en partie ce phénomène, certaines sociétés, comme Netflix, proposant par exemple un abonnement mensuel permettant de visionner des films de manière illimitée. Au-delà de ça, la concurrence au DVD se trouve bien sur le Web. Il existe d’innombrables sites de téléchargement illégal, et fermer un site ne résout rien : la fin de Napster n’aura pas sauvé l’industrie du disque de bilans catastrophiques puisqu’en matière de sites pirates, la règle est « un de fermé, dix de retrouvés ». Il faut donc proposer au consommateur une solution alternative qui soit aussi attractive, afin de justifier que l’on paye pour obtenir ce que l’on pourrait avoir gratuitement ailleurs, même illégalement.

Le Digital Entertainment Content Ecosystem (DECE) ne s’y trompe d’ailleurs pas, puisque ce consortium regroupant entre autres les plus grands studios d’Hollywood (Fox, Warner, Paramount, Universal, Lionsgate) et les fabricants de DVD (Sony, Samsung, Philips, Panasonic etc.) est parvenu la semaine dernière à un accord sur un format unique lisible sur toutes les plateformes disponibles (ordinateur, TV, téléphone mobile, console de jeu etc.) et sur la mise en place d’une structure unique qui sera chargée de garder toutes les traces des achats de films afin de les rendre accessibles sur les autres plateformes disponibles.

Le but : rendre la vente en ligne de films et séries TV plus attrayante pour le consommateur. La vidéo ainsi vendue en ligne pourra être regardée sur plusieurs plateformes et, dans la mesure où elle ne sera pas téléchargée mais stockée sur un serveur distant, l’utilisateur n’aura pas à la transférer de lecteur en lecteur.

A noter que parmi les autres participants à ce projet, on retrouve Microsoft, Adobe, HP, Intel.

Mitch Singer, patron du DECE, cherche ainsi à créer un format unique et libre comme le CD ou le DVD qui encouragerait la compétition et l’innovation. Il assure par ailleurs que le système sera opérationnel d’ici quelques mois.

Ce choix reflète bien entendu la volonté manifeste de ne pas répéter le flop de la VOD (« video on demand), dû selon certains à la multiplicité des formats et des restrictions.

Un avis que semble partager le studio Disney, seul géant de l’industrie à ne pas se trouver dans le consortium DECE. Début janvier, le groupe a lui aussi annoncé le lancement de KeyChest, son système de format vidéo unique.

Reste donc à savoir qui de Disney ou du consortium remportera l’adhésion des distributeurs et des consommateurs.

Car c’est bien là tout le sens de cette bataille dans laquelle vienne de s’engager les grands noms traditionnels de l’industrie du cinéma : ne pas laisser filer leur clientèle vers d’autres entreprises. Autrement dit, ne pas voir se répéter un scénario qui a vu Apple et Amazon prendre une position dominante sur les marchés du disque et du livre électronique (e-book). En occupant la première place sur ces industries et en reliant les contenus à leurs propres matériels, l’iPod et Kindle, Apple et Amazon dictent désormais leur loi sur les médias traditionnels qui contrôlaient ces marchés, jusqu’à ce que le Web n’entraîne une redistribution des cartes.

Et c’est d’ailleurs là que le bât blesse car dans le nouveau schéma prévu par le DECE, Apple ne figure nulle part alors que la boutique en ligne d’iTunes propose déjà des téléchargements légaux de films et séries TV. Or, comment se passer d’Apple et des millions d’utilisateurs de ses produits (iPhone, iPod, Mac etc.) ? Une autre difficulté sera de convaincre les consommateurs de payer pour quelque chose d’immatériel, sans parler de l’épineux sujet du prix qui sera proposé : un prix trop bas et les studios d’Hollywood y verront une menace pour la survie du DVD tandis qu’un prix trop élevé conduira très certainement les gens à louer les films ou à les télécharger… illégalement.
 


26 réactions


  • worf worf 12 janvier 2010 11:14

    Tout comme pour la musique (devenu l’industrie du disque, terme très explicite pour les majors), les gros groupes n’ont cure de la qualité des œuvres produites, seuls comptent trop souvent la rentabilité immédiate des films.
    On préfère chercher un bouc émissaire et un moyen de le combattre plutôt que de se remettre en compte et étudier les raisons des diminutions de vente d’originaux. Par là j’entends les nouvelles œuvres et pas toutes ces rééditions, coffrets, blue ray, etc.
    La vente des films a été maintenues artificiellement haute avec le format dvd et les rééditions, puis le blue ray tout comme le marché de la musique avec le cd remplaçant le vinyle.
    Maintenant proposer en ligne des films « à la carte » peut se révéler intéressant et comme le rapelle l’auteur, Apple avait réussi à voir l’avenir avec le téléchargement de la musique.
    Une nouvelle guerre où le consommateur en sortira gagnant ou sera encore la « bonne poire » ?
    Mais n’est pas pris en compte les chaines de télé, quel est leur avis sur la choses ? Achèteront ils encore des films issus du cinéma si le public peut les télécharger ?


  • Big Mac 12 janvier 2010 11:33

    Enfin une information et pas un roman de science fiction.

    Merci.


  • BlackMatter 12 janvier 2010 12:34

    Bonjour

    Si la Vod ne marche pas, c’est que c’est trop cher.
    Y a qu’a voir les tarifs de Canalplay (4 à 5 euros le film) et je passe concernant le porno (7 euros la branlette c’est cher).
    Avec la dématérialisation, on aurait pu espérer une baisse des prix alors que c’est le contraire qui se passe.
    Comment fait le video club prêt de chez moi qui est moins cher et qui quand il loue le support ne peut le louer une fois supplémentaire avant son retour.
    A force de vouloir se gaver sans cesse, on nous dégoute.

    Finalement, on retiendra une chose : quand le prix de revient baisse, l’industrie augmente ses marges et ne baisse pas les prix, au contraire... smiley


  • HELIOS HELIOS 12 janvier 2010 13:30

    Encore une nouvelle forme de DRM....

    Le seul interet, c’est qu’apriori il ne generait pas l’utilisateur. Reste a verifier, car si je me souviens bien des annonces, c’est Adobe Access qui a été choisi pour gerer ça. Il faut « enregistrer » son lecteur pour que les fichiers de ce format puisse être lus... changement de tout le parc de lecteurs de salon, de baladeur video et... d’ordinateur ? Bien vu la relance !

    Dans tous les cas, cela reste un DRM. et, sans connexion, pas d’acces ! Comme l’acces a internet haut debit, pour « voir » un film n’est pas inscrit dans la constitution, on se passera encore une fois de ce nouvel avatar « miracle » bati, comme d’habitude, pour le coeur des grandes villes.

    quand au principe lui même, je ne donne pas un mois aux « pros » pour le deverrouiller si necessaire et de le « nettoyer » des infos sur l’origine etc... comme pour le watermark !
    Remarquez tout de suite que ce sera un grand progres, car un film de ce format, deverrouillé, remplacera avantageusement les mauvais divx. Au moins la qualité des films echangés sur les torrents deviendra meilleure....


  • Gemini Gemini 12 janvier 2010 13:42

    Intéressant, je ne connaissais pas. Mais à mon sens, il manque à cet article la problématique de l’inter-opérabilité et des DRM.

    Quid des plates-formes libres ? Les utilisateurs pourront-ils visionner ce format sans encombre avec leur ordinateur utilisant des logiciels libres ? Quand je vois les partenaires de ce format, j’ai comme un doute.

    Quid des DRM ? Ce point n’est précisé nulle part. Comment cela sera-t-il géré ? Qui décidera de ce à quoi j’ai droit ? Comment cela sera-t-il contrôlé ? Avec quelle transparence ?

    Ces précisions m’aideraient beaucoup à me faire une idée sur l’intérêt de ce nouveau format.


  • Triodus Triodus 12 janvier 2010 13:52

    ..et quid également de la qualité culturelle du contenu ??. Mais bon, ça n’a plus trop cours de nos jours..

    La merde, on va l’avoir en 3D, et même avec l’odeur et les restes collés au plafond dans pas longtemps.


  • Talion Talion 12 janvier 2010 14:53

    Et encore un nouveau format propriétaire criblé de DRM et pas interopérable pour un sou !...

    On en a rien a foutre de leur nouveau format à la con !

    Ce qu’on veut, c’est pouvoir télécharger des vidéos dans un format de notre choix (merci d’en proposer plusieurs genre .mp4, .avi, .mpeg, .mkv, etc...), sans le moindre DRM (condition non discutable !), qui ne s’efface pas automatiquement tout seul (une foi téléchargé, j’en exige la maitrise totale !) et ceci pour un coût mensuel raisonnable ! (genre 5 à 10 euros tout compris, pas plus ! Et sans limite de téléchargement !)

    Dans le cas contraire, il peuvent aller se faire foutre !

    Il y en a marre qu’ils tentent de nous imposer un business-model de merde qui n’a d’autre vocation que de nous presser comme des citrons !

    Mais maintenant que j’y réfléchi, j’espère qu’ils seront toujours aussi cons et qu’ils ne répondront pas a nos attentes.

    En effet, la guerre a laissé trop de séquelle et désormais je n’aspire plus a rien d’autre que de les voir crever.  smiley


    • Triodus Triodus 12 janvier 2010 14:57

      ’xact ! Merci !


    • pirkiller pirkiller 12 janvier 2010 16:52

      complètement d’accord
      ils essayent encore de faire prendre la sauce drm qui a toujours ce gout de technologie « propriètaire » qui nous fait tant gerber.

      ces mecs sont vraiment ridicules...

      Actuellement ou trouve des télés(depuis 2009) qui ont un port usb drive ou l’on peut connecter directement un disque dur et avoir d’une manière très simple un vrai centre multimédia ou l’on peut regarder différents type de format video à volonté

      certains nas ont bien souvent un serveur multimédia avec lequel on peut streamer des videos avec les formats les plus répandus via le protocole dlna.

      Sachant que la nature humaine va au plus simple je ne vois pas pourquoi on irait se compliquer la vie avec ce genre de techno complètement dépassée et improductive.



    • verdan 12 janvier 2010 17:02

      @ Talion

      Tour est dit !
      Je signe des 2 mains


    • Gemini Gemini 13 janvier 2010 12:27

      Absolument d’accord également. Vous dîtes d’une façon bien plus claire et directe ce que je tentais de sous-entendre dans mon commentaire qui restait axé sur le contenu de l’article lui-même.

      Si nous élargissons un peu le champ de réflexion sur le sujet de cet article, nous voyons en effet que le réel problème est que cette industrie − ce mot seul, dans le domaine de la culture me hérisse déjà les poils − dinosaure, ces moines copistes de DVD comme certains les appellent, sont incapables de s’adapter à la nouvelle donne où les moyens de reproductions et de diffusion sont à la disposition de tous et cherchent encore et toujours à contrôler leur marché à l’ancienne.

      Leur modèle est tout simplement obsolète et il serait temps que plus de 10 années après la révolution, ils s’adaptent enfin.

      Mais comme vous dites, au vu des méthodes qu’ils emploient pour tenter de façonner le marché à leur façon et retarder l’évolution ( procès et menaces sur leurs propres clients, lobbying en tous genres en vue de faire adopter des lois toujours plus liberticides contre les citoyens, …), leur disparition serait une juste punition.

      Ils ont tué la culture. Ils retardent l’évolution. Ces structures obsolètes doivent disparaître.


  • Algunet 12 janvier 2010 16:16

    Un autre format VS des divx de merde...

    Mon constat :

    • Malgrè le « piratage » le monde du cinéma et de la musique n’a jamais été aussi florissant.
    • Un nouveau format n’apportera rien car il se trouvera les outils de conversion avant même sa parution (sport international de tous les développeurs !), afin de permettre la diffusion et l’utilisation sur le support de SON choix.
    • Un divx mkv de 8Go qui se télécharge en quelques heures est de qualité HD... le même de bonne et suffisante qualité, de 700 à 1400 Mo, se télécharge (il)légalement en moins d’une vingtaine de minutes.
    • Les supports type galette (CD, DVD, Blue ray), avec lesquelles les majors essaient de se faire un max de pognon, c’est aussi ringard que la cassette à l’époque du dvd et sont amenés à disparaitre rapidement.
    • Avant (dernier millénaire !) dans les années 70 une médiathèque c’était une cinquantaine d’œuvres aujourd’hui pour un jeune c’est celles qu’il veux, quand il veux et s’il veut une médiathèque digne de ce nom c’est quelques milliers de morceaux de musique et centaines de films... qui tiennent dans un disque dur d’1 Tetra (sur un support plus petit qu’un HTC HD2 ou un I phone). De plus tout le pack se distribue allègrement sous le manteau entre potes en quelques dizaines de minutes contre un sourire...

    ALORS à moins de mettre en place une licence globale (5€/mois max, voire 10 si on supprime les taxes existantes sur les supports, ça peut se discuter) le problème ne sera jamais résolu et les soubresauts du type Hadopi et Cie seront vouées à l’ECHEC.

    Écouter une œuvre sur un « nouveau format », ou pisser sur un violon face au vent, c’est du pareil au même...le son n’est pas bon et, avec ou sans lunette 3D, on n’y voit rien sous les embruns ! smiley


  • Cogno2 12 janvier 2010 17:04

    Ils oublient une chose, les gens aiment bien avoir un support physique, pouvoir faire ce qu’ils veulent, ou ils veulent quand ils veulent.

    Ce genre de système, avec fichier dispo sur serveur à distance vous rends extrêmement dépendant d’une connexion, et de je ne sais quel soucis dans le système de protection/identification/etc. (phénomène courant des protections foireuses sur les logiciels, avec pour seul effet d’emmerder ceux qui ont acheté le machin)
    C’est comme les trucs avec nombre d’installation limitées, c’est à boycotter, c’est du fouttage de gueule.

    Bref, c’est comme payer pour du mp3, payer pour un produit détérioré... je comprends pas.


    • Algunet 12 janvier 2010 20:31

      Produit détérioré ? faut pas télécharger n’importe quoi et se renseigner un « minimum » sur la qualité des différents encodages sans oublier que de la merde en CD... sera, une fois encodé, de la merde en mp3 ou autre 


  • Deneb Deneb 12 janvier 2010 17:47

    ils sont completement déconnectés. Ne savent-ils pas que même en streaming on peut toujours capter l’image à la sortie vidéo, manip à la portée du debutant. S’ils n’ont pas envie que les gens voient les films, il n’ont qu’à pas les faire, franchement !


    • Juju Dredd 12 janvier 2010 22:52

      Oui, je me rappelle avoir vu dans wikipedia que ceci est considéré comme une « faille » des DRM qui tentent de protéger les vidéos et musiques, ils appellent ça le trou analogique. Vous vous rendez compte ! Un type peut enregistrer du son ou de l’image, c’est une FAILLE. Il m’en viens une autre à l’esprit : un type qui a vu un film peut y repenser plus tard, c’est aussi une grosse FAILLE. Pire encore, on peut s’imaginer que les choses auraient pues se passer différemment dans le film et se rejouer un film différent dans sa tête. Ce sont là de graves PIRATAGES et VIOLATIONS des droits d’auteurs ! Il faut implanter des puces reliées à des explosifs dans la tête de tous pour repérer les fraudeurs qui sont d’horribles PIRATES. Je préconise de leur exploser la tête dès qu’on les repère !


  • Wokom 12 janvier 2010 18:25

    Sur le papier, c’est la solution logique : celle qui a permit au petit producteur qu’était Valve software de devenir Valve corporation, supplantant tous les magnas de l’édition vidéoludique sur la plateforme informatique avec son sytème de vente de jeux (plus ou moins) directement du développeur au consommateur, sans support physique. En bref, malgré des débuts difficiles et quelques imperfections tenaces, Steam a été une excellente réponse au piratage des revenus, qu’il vienne des joueurs comme des éditeurs (excellente mais pas parfaite, hein).


    Rien d’étonnant donc à ce que les éditeurs en question ne veulent pas louper le coche suivant, celui de la dématérialisation de toutes les médiathèques. Reste à voir si leur système sera assez simple et transparent pour être viable, ou si ils succomberont à la tentation de trop contrôler, en l’infectant de DRM et autres dispositifs aussi inefficaces qu’absurdes.


    Parce qu’au final, oui, la dématérialisation de la plus grande partie des contenus culturels est plus qu’envisageable à l’avenir : même si la tentation de posséder les supports physiques est grande, elle ne possède pas autant d’avantages, telle que la mise à jour perpétuelle des contenus par exemple. Avoir toute sa vidéothèque qui passe du HHD au HHHD relief gold super élite étincelle colgate sans rien avoir à faire, j’imagine que ça pourra sembler tentant. Croisons les doigts pour que cet élan d’universalité reste intelligent, accessible et surtout non mafieu (mais alors croisés forts, les doigts).


    • Juju Dredd 12 janvier 2010 22:56

      Non mais vous vous croyez où ? Vous croyez qu’après avoir acheté une version d’un film, il vont vous offrir les éventuelles futures versions de qualité supérieure ? Vous y croyez vraiment ?


    • Wokom 12 janvier 2010 23:01

      « DECE has approved five DRMs that will be compatible with the Common File Format – Adobe® Flash® Access, CMLA-OMA V2, The Marlin DRM Open Standard, Microsoft PlayReady® and Widevine. Compatibility with multiple DRMs will ensure that content can be played back via streaming or download on a wide variety of services and devices. » [pdf sur le site officiel du bidule]

      J’ai rien dit, ça va être blindé de DRMs... Vrai que le contraire eu été étonnant, mais pour une fois qu’ils avaient l’air d’agir intelligemment...


    • Wokom 12 janvier 2010 23:20

      « Vous croyez qu’après avoir acheté une version d’un film, il vont vous offrir les éventuelles futures versions de qualité supérieure ? Vous y croyez vraiment ? »

      Clairement pas. J’aurais du préciser « sans rien faire à part payer », hu hu. Je voulais en fait souligner la différence de facilité entre valider une mise à jour à distance, et se repayer une bibliothèque et un lecteur de blue rays, réencoder tous ses vieux 33 tours, scaner ses vieilles diapos, etc.

      Mais bon dans le meilleur des mondes ils auraient aussi pu suivre à fond l’exemple vidéoludique et ses mises à jours gratuites et en tout temps (enfin, tant que la boîte de développeurs ne coule pas), avec par exemple des nouvelles pistes de sous-titres, des bonus supplémentaires, des commentaires, etc. Là à près m’être documenté sur le truc j’y crois plus du tout. Ils ressortiront sûrement ça dans quelques années si ça marche, pour quelques blockbusters, en s’autocongratulant de leur générosité, pour se refaire une image. Mais si ils ne sont pas poussés par un système tiers, ils ne feront jamais plus.


  • jacques jacques 13 janvier 2010 09:57

    Encore un format proprio plein de drm ,ils n’ont pas compris le MP3 et que la numérisation ne fonctionnera qu’avec la licence globale.On ne fera jamais un cheval de course à partir d’ un troupeau d’ânes bâtés.


  • Traroth Traroth 13 janvier 2010 10:21

    « fermer un site ne résout rien : la fin de Napster n’aura pas sauvé l’industrie du disque de bilans catastrophiques » : La relation de cause à effet reste encore à démontrer.


  • Traroth Traroth 13 janvier 2010 10:54

    Un format bourré de DRM de plus. Qu’est-ce qu’il apporte par rapport à ceux qui existent déjà ?


  • kdb 17 janvier 2010 02:55

    j ai un magnetoscope qui enregistre directement en Divx,donc ce que je regarde ,format propio ou pas ; drm ou pas ,s’est la meme


    • HELIOS HELIOS 17 janvier 2010 18:41

      Espère kdb, espère...

      Si ton magnetoscope numerique est « full hd » il gere déja les DRM et n’enregistre pas les sources protegées....

      Les constructeurs sont tiraillés entre les clients qui demandent de l’interoperabilité et la maitrise de leur materiel et les grands « industriels » de la musique/video qui leur demande exactement le contraire.... Difficile dilème n’est-ce pas ?

      C’est pour cela que la celèbre loi LCEN en France existe avec son cortege d’interdictions, interdiction de decoder bien sur, mais aussi interdiction de dire à d’autres comment on decode et même expliquer comment le codage fonctionne...

      Verrouillage de l’intelligence... quand je pense qu’il y en a qui y croient...


  • Biaise Biaise 18 janvier 2010 09:39


    "Le but : rendre la vente en ligne de films et séries TV plus attrayante pour le consommateur. La vidéo ainsi vendue en ligne pourra être regardée sur plusieurs plateformes et, dans la mesure où elle ne sera pas téléchargée mais stockée sur un serveur distant, l’utilisateur n’aura pas à la transférer de lecteur en lecteur.« 
    -----> Et on y revient !
    Ce bon vieux »entertainment« 
    Cette bonne vieille »solution de facilité".
    Consomme facilement vite rapidement, tout tout de suite sans rien faire ! Youpi ! Tu payes, oui... mais vite tout de suite sans rien faire facilement !
    C’est comme ça qu’ils nous ont toujours eu, ils continuent !


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