vendredi 29 avril 2011 - par Joël de Rosnay

La « Smart Grid » : Réseau intelligent de transport de l’électricité

Une voie hors du tout nucléaire ?

Oui, il existe des alternatives au tout nucléaire. Une voie possible vers de telles solutions s'appelle la Smart Grid (ou RITE, réseau intelligent de transport de l’électricité). Notre approche face aux modèles énergétiques du futur est essentiellement analytique, linéaire et séquentielle. On envisage des filières opposées les unes aux autres. Le nucléaire contre le solaire, ou l'éolien contre la biomasse. Ce qui conduit à des raisonnements et calculs unilatéraux ou monodimensionnels, du type : Etant donné que la puissance moyenne d’une centrale nucléaire est d'environ 1.000 MW et qu'une grande éolienne de 100m produit 1 MW (et seulement un jour sur quatre en raison de la présence ou non du vent), il faudrait 4.000 éoliennes de ce type pour produire la même quantité d'électricité qu'une centrale nucléaire. Or, il existe 58 centrales en France. Il faudrait donc 4.000 × 58 soit 232 000 éoliennes qui occuperaient une part importante du territoire français. Même raisonnement statistique et analytique pour le photovoltaïque. Etant donné qu'il faut 10 m² de panneaux solaires pour produire un kilowatt heure électrique, il faudrait 10.000 hectares pour produire l’électricité d’une seule centrale et 580 000 hectares, soit près de 1% de la surface totale de la France (63 millions d’hectares) pour produire l'équivalent électrique de toutes les centrales nucléaires françaises.
 
Face aux enjeux énergétiques de l’avenir, nous avons donc besoin d'une approche globale, d’une approche systémique prenant en compte l'interdépendance des différentes sources d'énergie renouvelable et en les combinant entre elles. C'est ce que l'on appelle un « mix énergétique » (Energy Mix). Ou encore une approche par « matrice multimodale » des combinaisons d'énergies renouvelables entre elles. Une approche combinatoire.
 
En effet, les énergies renouvelables sont aléatoires et dépendent des conditions de nuit ou de jours. L'éolien ne produit évidemment de l’électricité que s’il y a du vent. Le solaire fabrique des kilowattheures d'électricité quand il y a du soleil ou suffisamment de lumière. Cependant ces différentes énergies renouvelables peuvent être combinées avantageusement avec des ressources permanentes, telles que la biomasse, le biogaz, la géothermie, l’hydroélectricité, où l'énergie des vagues, lorsqu'elle est possible.
 
Le mot-clé de la production d'énergie électrique c'est ce que l'on appelle en anglais, le baseload (production d’électricité de base). Elle permet l’utilisation électrique continue, en tout lieu, à tout moment, pour assurer le fonctionnement des entreprises ou les usages des particuliers. On entend très souvent dire parmi les industriels et même les politiques que le baseload à partir d'énergies renouvelables est impossible. Seules peuvent l’assurer quatre formes d'énergie classiques largement utilisées : le nucléaire, le fuel, le charbon et le gaz. C'est qu'il n'entre pas dans ce raisonnement, aujourd'hui dépassé, la combinaison systémique des énergies renouvelables connectées entre elles en permanence, capables de répondre aux besoins et d'intégrer la production venant de sources aussi diverses que l'éolien, la géothermie ou le solaire photovoltaïque.
 
Cette approche systémique des énergies renouvelables ne serait pas possible si l'on n’intégrait pas quatre autres facteurs essentiels : les économies d'énergie, l'efficacité énergétique des moteurs, (65% de toute l’énergie utilisée par l’industrie est consommée par des moteurs électriques), le stockage massif de l'énergie électrique, éolienne, ou solaire. Ce qui devient aujourd'hui possible. Mais le quatrième facteur du succès d'une politique énergétique pour le futur c'est ce que l'on appelle la smart grid ou RITE, réseau intelligent de transport et de régulation de l'électricité en fonction de la production et des besoins. (Voir Schéma ci-dessous) :
La smart grid est le catalyseur essentiel de la combinaison des énergies renouvelables entre elles. C'est la smart grid qui va permettre une responsabilisation des citoyens vis-à-vis de leurs dépenses énergétiques.
 
En effet, non seulement ce réseau intelligent transporte l'électricité d'un point à un autre, mais il s'appuie, chez les particuliers et dans les entreprises, sur des compteurs intelligents qui signalent les heures les plus favorables à telle consommation, arrêtent certains appareils, comme les climatiseurs lorsqu'ils fonctionnent en période de pics d'utilisation, et informent les usagers, par transfert sur leur Smartphone, du statut énergétique de leur domicile ou de leur bureau. Ils peuvent ainsi, en temps réel, interagir pour diminuer tel fonctionnement électrique ou au contraire, à distance, allumer tel autre. De plus, le réseau intelligent autorise tout type de production électrique venant de sources non conventionnelles et susceptibles de perturber la grille classique de transport d'électricité, notamment en provenance des fermes éoliennes et solaires photovoltaïques.
 
Le RITE est également connecté à des centres de stockage de l'énergie. Ce secteur progresse rapidement dans le monde. Par exemple le stockage massif de l'électricité est possible dans des silos comportant des systèmes de batteries dont la durée, certes n’excède pas 6 heures, mais dont la capacité permet de restituer des dizaines de mégawatts à la demande. L'énergie éolienne peut être stockée en sous-sol dans des poches d'air (des aquifères) au-dessus de nappes phréatiques. Cette technique s'appelle CAES (Compressed Air Energy Storage). Cet air comprimé peut-être ensuite injecté dans des brûleurs de gaz naturel ou de biogaz ce qui permet d'accroître considérablement leur rendement pour produire de la vapeur et donc de l'électricité. Les tours solaires entourées de réflecteurs produisent de la vapeur à haute température pour faire tourner des turbines (CSTP, Concentrated Solar Thermal Plants). Mais elles étaient jusqu'à présent limitées par la durée de production de cette vapeur. Désormais l'utilisation de sels fondus permet de conserver la chaleur de 13 à 14 heures. Ce qui permet un fonctionnement en continu. L'Australie, très riche en ensoleillement dans le centre du pays, propose l'utilisation massive de ces concentrateurs solaires avec stockage de l'énergie sous forme de sels fondus, dans son projet « Zero Carbon Australia 2020 » (1). L’Allemagne de son côté se lance dans un nouveau programme énergétique à partir de sources renouvelables connectées par une smart grid (2).
 
Avec le réseau intelligent de transport et de régulation de l'énergie électrique, on passe de la notion de centrale à celle de dé-centrale. En effet les grosses centrales de production, qu'elles soient nucléaire, au fioul, à charbon ou même hydroélectrique, nécessitent le transport de l'électricité sur de longues distances, ce qui conduit à des pertes importantes et à une diminution du rendement de la production d'énergie. En revanche la notion de dé-centrales permet, selon les conditions locales, les capacités de stockage, en fonction de l'utilisation le jour, la nuit, en période de pic de demande, de s'adapter en continu aux usages. Lorsque la voiture électrique se développera, ainsi que les voitures à hydrogène munies de piles à combustible, la notion de VTG (Vehicule to Grid), ou automobile vers la grille, permettra aux particuliers de revendre de l'électricité au réseau local en branchant leur voiture lorsqu'elle n'est pas en l'utilisation. Les statistiques indiquent en effet qu'une voiture reste en stationnement en moyenne plus de 90 % de son temps.
 
Un modèle de réseau intelligent de production et de régulation de l'énergie nous est offert depuis des millions d'années par la bioénergétique. Les plantes, les animaux, y compris les hommes, produisent et consomment leur énergie à partir de la photosynthèse et de la respiration. Des processus complémentaires : l'un à partir de l'énergie solaire captée par la chlorophylle des feuilles et transformée en aliments énergétiques ; le second à partir de la combustion de ces produits dans les minuscules chaudières qui existent dans toutes les cellules et qu'on appelle les mitochondries. Une énergie produite sous forme d'ATP (adénosine triphosphate), le combustible universel des êtres vivants. L'importance de l'analogie avec la smart grid est que le corps adapte en permanence production et stockage d'énergie, à son activité. Il produit l’ATP selon ses besoins et met en réserve l'énergie non utilisée sous forme de glycogène dans le foie ou sous forme de lipides (graisses). La régulation de l'utilisation de l’énergie et sa mise en réserve se font automatiquement grâce à des molécules comme l'insuline ou l’AMPK. (Adénosine monophosphate protéine kinase)
 
Le RITE, couplé à des énergies renouvelables combinées entre elles, apparaît donc comme une alternative réaliste pour l’avenir énergétique de la France. Mais il est évident qu'une sortie progressive du tout nucléaire prendra du temps et conduira à de très importants investissements. Une sortie sur 15 à 20 ans est possible à condition que la volonté politique soit présente dès aujourd’hui et que les investissements débutent en 2012, afin d’assurer la transition vers un réseau intelligent couvrant tout le pays et permettant aux énergies renouvelables, aux moyens de stockage ainsi qu'aux compteurs intelligents de se connecter les uns aux autres.
 
À titre d'exemple la construction de la centrale EPR de Flamanville coûtera 5 milliards d'euros. Le démantèlement des centrales usagées est provisionné à l'EDF pour 15 milliards d'euros. En fait, le coût devrait atteindre 500 millions d'euros par centrale. Multiplié par 58 centrales cela représente environ 30 milliards d'euros sur une quinzaine d'années. Aujourd'hui, le seul entretien et maintien des réacteurs coûtent 2 milliards d'euros par an. Sur 15 ans, 30 milliards d'euros vont être dépensés pour assurer l'efficacité et la sécurité des vieilles centrales françaises. Pour assurer le maintien et renforcer la sécurité des centrales la note d'électricité des Français va s'accroître de 5 à 6 % par an jusqu'en 2015. Pour Euratom le renforcement de la sécurité des 144 réacteurs en activité dans l'union européenne coûtera entre 72 et 180 milliards d'euros.
 
Quelle comparaison peut-on mettre en présence, face à de tels investissements, pour assurer le développement du RITE ? On peut estimer que l’installation des compteurs intelligents d’ERDF (appelés Linky et qui seront obligatoire dans tous les logements neuf dès 2012), devrait coûter, pour les 35 millions de compteurs installés en France, entre 4,2 et 8,4 milliards d’euros d’ici à 2021. Pour créer 3.600 km de smart grid, l'Allemagne prévoit 18 à 30 milliards d'euros d'investissements. Les investissements nécessaires pour la construction ou l'adaptation du réseau intelligent pourrait être évalués, en France, à un montant compris entre 12 et 22 milliards d'euros (à comparer, on peut le rappeler, avec les 30 milliards d’euros sur 15 ans, nécessaires pour le maintien et la sécurité des vieilles centrales nucléaires et une augmentation de 5% par an de la facture d’électricité). Pour passer à un mix énergétique 100 % fondé sur les énergies renouvelables connectées au RITE en 2050, le coût sur 15 ans, évalué pour l’Allemagne, serait de 15 milliards d'euros par an. À comparer, à nouveau, avec les coûts de l'EPR, du démantèlement des centrales usagées, et du nécessaire renforcement de la sécurité des centrales actuelles en fonctionnement.
 
On comprend ainsi qu’une approche fondée sur des dé-centrales plutôt que sur des grosses centrales avec un réseau de distribution à distance et passif, non seulement peut conduire à des économies importantes d'énergie, à des rejets moins polluants, à une sécurité accrue, mais aussi à des créations massives d'emplois. Et surtout à la responsabilisation des citoyens vis-à-vis de leur avenir énergétique. Aujourd'hui cet avenir est entre les mains de grandes entreprises privées ou d’Etat, organisées en structures pyramidales et en grandes centrales liées à des lobbys puissants, transformant les usagers en récepteurs passifs d'électricité devant payer au compteur une facture dont le montant va s'accroître régulièrement en fonction du contexte international et de la nécessité de réduire les risques liés aux centrales actuelles.
 
C'est une question politique fondamentale pour l'avenir que soient faits dès maintenant les investissements nécessaires pour le développement du RITE. Des micro-réseaux locaux, réunissant notamment des petits producteurs indépendants d’électricité et se connectant progressivement avec le réseau intelligent à l’échelle nationale, peuvent être lancés à partir de 2012, conduisant à une approche démocratique de la gestion de l’énergie.
 
La révolution de « l'auto-mobilité », a permis à chacun de partir quand et où il le souhaite, grâce à son automobile. La révolution de « l'info-mobilité » permet à chacun d'utiliser et de produire de l'information grâce à son infomobile, ou Smartphone. La révolution de « l'éco-diversité » est indispensable pour permettre aux écocitoyens de sortir du monopole énergétique dans lequel ils vivent pour construire pleinement leur avenir grâce à une coopération solidaire, en réseau et responsabilisante. Une approche démocratique écosociétale indispensable à toute construction participative de l’avenir énergétique de la France.
 
 
(2) Voir « Germany prepares for post-nuclear economy », Herald Tribune, 14-4-11 : http://nyti.ms/fT4gyu


133 réactions


  • Kalki Kalki 29 avril 2011 10:22
    • Ca discute, ca polémique mais si on proposait du concret au lieu de faire de la littérature ?

    • OPENPDC( Open Phasor Data Concentrator ) (site) (Tennessee Valley Authority (TVA)) ( utilise apache Hadoop ) (entretien) Bien que le système a été spécifiquement développé pour gérer en temps réel le streaming de synchrophaseurs et de générer les données en temps réel en utilisant des protocoles standard, sa conception complètement modulaire rend le système permet d’être un moteur de traitement de flux distribués . openPDC aura un large gamme d’utilisations en dehors de synchrophaseurs où les streaming en temps réel des données mesurées doivent être traitées et archivées, par exemple : la consommation d’énergie des consommateurs (réseau intelligent), la mesure sismique, la localisation à grande vitesse, contrôle de la température en mutation rapide , les applications de surveillance, le réseau le traitement du trafic, etc. ( utilisé dans certains états, et prestataires , Ariva … ).
    • Openadr( Open Automated Demand Response ) (site)( Berkeley Labs ) un framework ouvert qui permet aux signaux de réponse à la demande doivent être envoyés d’une manière commune.
    • Open ADE( Open Automated Data Exchange )(site), an effort that opens the framework for energy usage and pricing data from utility back offices.

    Open source - fait par des entreprises :

    • Open Source Home Area Network (OSHAN) (site)
    • Grid Router , de SmartSynch utilise linux
    • EnergyWise(Cisco) un SDK pour l’énergie des batiments.
    • Akuacom (Honeywell) open source based building control

    A trier :

    • OpenSG (Open Smart Grid ) (site)

    • Kalki Kalki 29 avril 2011 13:33

      homo faber

      et homo blablateur


    • Kalki Kalki 29 avril 2011 13:50

      Gratuit et open source et libre, et ouvert

      et va trouver le moyen de payer ca 1 a 2 millard en france

      faut faire tourner l’argent vers les riches biensur :)


    • Leo Le Sage 30 avril 2011 22:16

      @Par Kalki (xxx.xxx.xxx.180) 29 avril 13:50
      1/ « Gratuit et open source et libre, et ouvert »
      A mon humble avis ouvert et libre c’est redondant... smiley

      Même libre les logiciels sont parfois payant du fait de leurs services associés...
      Un dilemme de plus...
      Si par exemple le logiciel est ultra complexe rien que son paramétrage sera un vrai casse tête...
      D’une manière ou d’une autre il faudra payer un spécialiste qui est souvent le constructeur lui même (l’éditeur quoi)

      2/ « et va trouver le moyen de payer ca 1 a 2 millard en france »
      Ce n’est pas çà qu’on paye 1 à 2 milliard.
      C’est le cout de la mise en place du projet.
      Depuis l’idée en passant par l’appel d’offre et les phases de test jusqu’à la mise en production affective, cela fait pas mal de sous...
      Maintenant, pour ce qui est de l’entretien, les personnes qui vont s’en occuper auquel t’ajoute les prix des différents éléments défectueux à réparer et bien cela fait toujours pas mal d’argent...

      En clair : ce ne peut pas être gratuit.

      3/ Intéressant tes liens...


  • citoyenrené citoyenrené 29 avril 2011 10:27

    Bonjour article très intéressant...Si le réseau intelligent « smart grid » permet une meilleure gestion des consommations , c’est une avancée....ce qui m’apparait, en tant que non spécialiste, être central est le stockage de l’énergie.

    Si cela peut « gommer » l’intermittence du solaire et de l’éolien, alors il n’y aurait plus d’obstacle majeur.

    Au vue des sommes investies dans le nucléaire, la R&D dans le stockage de l’énergie aurait pu, pourrait, amener des résultats opérationnels.

    en tout cas, Merci pour cet intéressant article


    • epapel epapel 29 avril 2011 20:04

      Si, si si si ... et tout irait pour le mieux.


    • Valas Valas 1er mai 2011 11:52

      epapel, quelle réaction négative...

      Et coté construction ? Vous proposez quoi ?
      Pas grand chose n’est ce pas ?...

      Pour ma part je trouve cet article très intéressant et ouvre d’autres horizons d’avenir...


  • geo63 29 avril 2011 10:43

    Bonjour,
    Cet article est vraiment agréable à lire, merci.
    Deux petites remarques :
    1- les chercheurs qui utilisent beaucoup de temps et de puissance de calcul numérique ont déjà constitué de telles « grid » intelligentes d’ordinateurs pour modéliser par exemple les interactions protéines-médicaments... vers la recherche de nouvelles molécules, mais vous le savez.
    2- ce qui est possible dans un réseau informatique, sans frontière par définition, devient beaucoup plus difficile à réaliser dans le cas d’un transport d’énergie à travers des frontières entre nations bien réelles celles-ci, hélas nous sommes loin de la membrane mitochondriale.
    Cordialement.


  • Emmanuel Aguéra LeManu 29 avril 2011 10:55

    ... ou mythocondriale ?


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 29 avril 2011 11:26

    Bonjour patron,

     " Une sortie sur 15 à 20 ans est possible à condition que la volonté politique soit présente dès aujourd’hui et que les investissements débutent en 2012, « pas de problème, je vote pour vous, avec une nuance, tous les systèmes techniques qui permettraient à l’humain de se passer d’intelligence, sont à mes yeux nuisibles, voire dangereux. le dompteur a beau être » intelligent « , il l’est moins que l’’usager qui réfléchit à l’ordre de ses volontés.

     » Cette approche systémique des énergies renouvelables ne serait pas possible si l’on n’intégrait pas quatre autres facteurs essentiels : les économies d’énergie, l’efficacité énergétique des moteurs," l’exemple de la nouvelle ampoule au néon qui chauffe encore est bien la preuve que les meilleurs choix ne sont pas encore systématiquement mis sur le marché. Les piles rechargeables au fin fond du magasin, le chargeur photovoltaïque téléphone au dos de l’appareil, le bronzage au soleil...

    Avant la révolution, Vauban avait fait recenser les quatre vingts mille moulins sur le territoire français, curieusement, c’est parfois ce chiffre qui est retenu pour compter les éoliennes utiles au remplacement des centrales nuc.

    Peut-être peut-on faire plus simple, en doublant les mieux exposés au vent, tout poteau électrique d’un semblable éolien pour produire directement du courant ou pomper de l’eau. l’idée m’est venue en traversant la Beauce par la 20, ne sont visibles que les forêts de pylônes de toutes tensions, et cela sans même défigurer la région. c’est plus simple techniquement et aussi facteur d’emploi local.

     enN vous témoignant.


  • Francis, agnotologue JL 29 avril 2011 11:55

    Bonjour,

    cet article est intéressant, mais je ne l’approuverai pas sans réserves. J’y vois plus du greenwashing que de l’écologie.

    L’auteur écrit : « Etant donné que la puissance moyenne d’une centrale nucléaire est d’environ 1.000 MW et qu’une grande éolienne de 100m produit 1 MW (et seulement un jour sur quatre en raison de la présence ou non du vent), il faudrait 4.000 éoliennes de ce type pour produire la même quantité d’électricité qu’une centrale nucléaire ».

    C’est faux, évidemment, puisque l’énergie produite par le nucléaire devrait être diminuée de ce qu’elle consomme, et notamment, de la gabegie qu’elle encourage. En outre, si l’on prend en compte le coût du démantèlement, et celui des réparations des catastrophes, alors, le bilan est négatif.


    • Francis, agnotologue JL 30 avril 2011 08:02

      « Le démantèlement ne diminue pas la quantité d’énergie produite !! » (alchimie)

      Je sais que du temps de l’alchimie on n’avait pas encore inventé la comptabilité. Pourtant, l’énergie qu’il faudra dépenser pour démanteler une centrale nucléaire et recycler les matériaux usés viendra en déduction de sa production au moment du bilan.

      Mais je sais que les nucléocrates se moquent bien du sort des générations à venir. Il faut croire que ce sont tous des eunuques sans descendance.


  • W.Best fonzibrain 29 avril 2011 11:56

    quand je lis ca je rigole

    il faudrait 10.000 hectares pour produire l’électricité d’une seule centrale et 580 000 hectares, soit près de 1% de la surface totale de la France

    et les toits des maisons, entrepots, usine, parkingt, hein on en fait quoi ?????????

    vraiment n iporte quoi, on ne veut pas de vos reseau intelligentm c est une grille de controle et de surveillance de plus impose aux francais

    il fait individualiser la production d electricite, c est la seule solution possible, on en a marre de vos centralisation et mega projet, on veut etre libre et anonyme !!!!!!!!!!

    vous comprenez !!!!!!!!!


    • epapel epapel 29 avril 2011 19:58

      Et comme selon vous c’est faisable, vous l’avez fait car sinon ce n’est qu’une posture et du baratin


    • jacques lemiere 30 avril 2011 14:44

      Curieuse attitude ..Il FAUT individualiser ? mais si les autres ne veulent pas ? ce qui ne sont pas d’accord avec vous doivent faire le sacrifice de leur liberté ? faites donc et laissez les autres faire ce qu’ils veulent.



  • zadig 29 avril 2011 12:00

    Bonjour,

    Pourquoi ne pas rajouter à votre liste des énergies nouvelles la géothermie profonde !
    La ressource est disponible en France.

    Expérience en cours (wikipédia)
    ’EGS (Enhanced Geothermal System), imaginé aux États-Unis en 1970, a connu son essor en Europe à Soultz-sous-Forêts dans la réalisation d’un projet pilote ; cette technologie consiste à forer à grande profondeur dans des réservoirs géothermiques naturels sur lesquels on agit par stimulation. Ces systèmes EGS (qualifiés de Systèmes Géothermiques Stimulés en français)

    Cordialement


    • jef88 jef88 29 avril 2011 12:15

      ATTENTION §
       Des gens (mal intentionnés) vont rechercher du gaz de schiste ...


    • Alex Katy 30 avril 2011 03:53

      oui mais gare a la sismicite induite !


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 1er mai 2011 10:56

      Salut Zadig,


      En lisant l’article,.. j’ai eu également cette réflexion,attendons la réponse Joël.

      Je pense que la géothermie à un grand avenir, elle serait disponible et surtout éternelle partout en France,... mais voilà elle n’intéresse surtout pas le lobbies nucléaire ni le lobbies pétrolier !!!


      Pour info généralement dans le sous-sol la température augmente de 3° tous les 100m :,

      A moins 5000 ms la température dépasse 200° : source.,..et forer à cette profondeur maintenant on sait faire : ici.



      @+ P@py




  • Bulgroz 29 avril 2011 12:01

    ll est évident qu’une approche démocratique écosociétale et participative de l’auto-mobilité à base d’infomobile type smartphone et d’adénosine triphosphate peut nous libérer du joug des grandes centrales liées à des horribles lobbys capitalistiques pyramidales et puissants.

    et puis, ça tombe bien, cette écocitoyenneté participative smartphonnienne va « conduire à des économies importantes d’énergie, à des rejets moins polluants, à une sécurité accrue, mais aussi à des créations massives d’emplois. Et surtout à la responsabilisation des citoyens vis-à-vis de leur avenir énergétique". Que demander de plus, que du bonheur !!!

    « Comment peut on être assez bête pour n’y avoir pas pensé avant ? »

    Ça me fait penser à ce conseiller personnel de Navinchandra Ramgoolam qui avait vendu l’idée de l’heure d’hiver à un pays où le soleil se couche tous les jours à la même heure. Les économies générées étaient tellement importantes que l’expérience a été interrompue l’année suivante. Il est vrai qu’à l’époque les éco-citoyens n’étaient pas dotés de smartphone.

    Le seul problème reste que l’électricité ne répond pas aux élucubrations des doux rêveurs mais aux durs lois physiques définis par Kirchhoff qui dès 1845 a établi les lois naturels qui portent son nom régissant les intensités et les tensions dans les nœuds et les mailles des circuits électriques qui font qu’une éolienne à Perpignan (quand elle marche) n’alimentera jamais le smartphone d’un éco-citoyen à Lille ni même la presse à emboutissage de la tôlerie qui a le bonheur de se trouver sous cette même éolienne perpignanaise.

    Il est donc temps de modifier les lois de l’électricité.


  • Login Login 29 avril 2011 12:35
    Le ’Smart Grid’ n’est pas un réseau de transport intelligent mais une mise en réseau des mécanismes de production et de distribution de l’énergie ! Sous prétexte de réalisme économique, vous occultez l’essentiel. Le Smart Grid est au départ une approche adaptée au modèle de l’Amérique du nord avec ses milliers de producteurs et distributeurs (lien) En Europe et en France en particulier, cela aurait pu etre l’occasion de bâtir et conduire un vrai projet de transformation comme les australiens que vous citez. 



     
     

    • zelectron zelectron 30 avril 2011 19:08

      ... sans tenir compte des usagers qui ont non seulement un rôle passif mais qui plus est grâce à l’exploitation des données recueillies chez eux vont permettre une facturation aux petits oignons pour mieux le plumer sans qu’il ait son mot à dire puisque les compteurs ne sont pas prévus pour l’extraction de toutes les données et surtout les comparer aux autres pour pouvoir agir. J’apprécierais pour ma part que les « Smart Grid » soient symétriques.
      Notons au passage l’économie sensible des « agents ou sous-traitants » qui n’auront plus besoins de relever quelque compteur que ce soit.
      Joël à quel râtelier vous mangez ?


  • Login Login 29 avril 2011 12:39
     A quand une Smart Governance...

    • Emmanuel Aguéra LeManu 29 avril 2011 15:47

      Ca facilite la facturation ?


    • Login Login 29 avril 2011 17:41

       @Lemanu

       Si Smart signifie responsabilité partagée, cela pourrait aller dans le bon sens. 
       Maintenant je ne sais pas ce que vous entendez par ’faciliter"

  • Julien Julien 29 avril 2011 13:22

    Article intéressant. Juste une remarque.

    « Les plantes, les animaux, y compris les hommes »

    Ce n’était pas besoin de préciser : l’homme est bien un animal.

  • Login Login 29 avril 2011 13:24

     La dernière phrase de votre article devrait en être le point de départ... 

     ps : Bon, d’accord je sais, soyons réalistes. Tiens voila un sujet intéressant, le réalisme économique.....
     
     

  • Muriel74 Muriel74 29 avril 2011 13:44

    les compteurs « intelligents » posent certains problèmes, reliés à un mobile ou un smartphone un peu plus il me semble
    http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/linky-le-nouveau-compteur-edf-qui-fait-polemique-08-09-2010-1233737_47.php
    allez, encore un petit effort, pour redécouvrir l’énergie libre et gratuite !


  • TotoRhino TotoRhino 29 avril 2011 13:50

    Article intéressant !

    Pour ma part, je suis d’accord sur le principe que tout ouvrage (habitation, supermarchés, etc...) doit être fournisseur d’énergie électrique (puisqu’il s’agit de ça en fait). Et c’est l’avenir, puisque c’est ce qui est prévu par la réglementation thermique française de 2020 (RT 2020), qui stipule que toute nouvelle construction devra être à énergie positive.
    Le tout est de concevoir le pilotage de l’ensemble pour gérer l’électricité de façon mutualisée, via un « serveur » intelligent.
    Et je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec le P2P... D’ailleurs un tel principe de répartition ne peut que s’opposer aux lobbies de l’électricité / nucléaire, tout comme le P2P s’oppose à l’industrie de la musique...

    Ce qui fait du bien à lire dans votre article c’est de parler de cette évidence dont personne ne parle ou rarement : ce n’est pas parce que les panneaux solaires ne sont plus productifs la nuit que le procédé est mauvais. L’idée est d’emmagasiner l’énergie résiduelle de la journée pour la nuit et si les batteries d’aujourd’hui ne sont pas performantes ou polluantes, d’autres procédés existent. Les exemples données sont évidents. On peut chauffer de l’eau avec l’excédent d’énergie le jour et alimenter des turbines la nuit pour produire de l’électricité. On peut aussi comprimer de l’air le jour et se servir de cet air comprimé pour faire tourner des turbines la nuit. Etc.
    la géothermie profonde est aussi une solution intéressante et au lieu de sonder nos campagnes et polluer nos nappes phréatiques pour rechercher le gaz miracle, il ferait mieux de commencer à construire des centrales géothermiques, mais bon...

    En fait, beaucoup de solutions existent mais aucune ne se suffit à elle même, c’est la combinaison de l’ensemble qui est un palliatif au tout nucléaire.

    Quant au transport d’électricité avec moins de perte, ça existe au Canada, il suffit de redresser le courant en continu pour le « transporter » et de le reconvertir en alternatif ensuite pour le distribuer.


    • HELIOS HELIOS 30 avril 2011 18:59

      Quant au transport d’électricité avec moins de perte, ça existe au Canada, il suffit de redresser le courant en continu pour le « transporter » et de le reconvertir en alternatif ensuite pour le distribuer.

      Nous n’avons pas du apprendre les même choses a l’ecole.
      L’’essentiel des pertes dans le transport de l’electricité est du a l’effet Joule.

      L’effet joule est l’elevation de temperature due a la resistance du conducteur. Plus l’intensité est importante, plus le cable doit etre gros. Et même en diminuant l’intensité et augmentant la tension pour pouvoir diminuer la perte, le transport des quantités d’energies correspondante a ce qui se fait aujourd’hui, demanderait des lignes avec des cables de plusieurs dizaines de cm de diametre chacun et probablement refroidis... irrealiste !

      Le courant continu se prete tres mal aux differentes transformations qui necessitent des onduleurs (peut etre ne connaissez vous que le mot anglais : inverter) mecaniques ou electroniques qui eux mêmes generent des pertes importantes.


    • henri_jac 1er mai 2011 16:34

      @ helios

      La différence ne se fait pas sur les pertes joules mais sur la composante réactive. Dès que la distance croît, le courant continu est plus intéressant.
      Une des motivations pour le choix de l’alternatif à l’origine était de proposer un raccordement sans polarité à l’abonné.
      En plus de l’avantage du rendement sur de grande distance , l’intérêt du continu est de ne pas avoir à synchroniser toutes les sources de tensions alternatives. Ajoutons que le rendement des convertisseurs continu/alternatif s’est très sensiblement amélioré.
      Quoiqu’il en soit, il me semble que le transport en alternatif avec 10 % de perte tous les 100 km et le besoin de synchronisation entre les sources de production n’est pas adapté au "grid’ dont le concept reste prometteur.

      Cordialement

      Henri Jac


    • HELIOS HELIOS 1er mai 2011 23:18

      Merci pour votre réponse.. toutefois permettez moi d’insister sur la problematique de l’effet joule et des consequences sur la technologie des lignes, en particulier sur le dimensionnement des conducteurs. EDF estime que globalement les pertes en France representent 2,5% dues a la resistance des materiaux. et c’est donc la le poste le plus important de ces pertes.

      Si, objectivement les lignes a courant continu sont plus interressantes c’est seulement du au phenomene d’onde stationnaire sur les ligne alternative, puisque la longueur d’onde a 50 hz est de 6000 km donc un « noeud » a 1500km.

      Sur le non-dit de la question, l’influence des divers champs sur la santé humaine, il y a surement des personnes sensibles et même des cas plus complexes. Mais s’imaginer qu’en remplaçant l’alternatif par le continu resoud le probleme, c’est mal connaitre la nature. Le champ magnetique induit par une ligne continue risque d’etre beaucoup plus nocif que les « ondes » emisent par une ligne alternative.


  • Mohad Dib Mohad Dib 29 avril 2011 15:09

    pour quoi faire ?
    le nouveau dieu science est encore une fuite du reel...
    le reel c’est quoi ? tout ce qui est fait....comme business = guerre...
    la science est un moyen pour survivre....tel un marteau..
    la vie humaine reste si miserable au fond de chacun.....pour ne pas sombrer on fait le fier....

    tous acteurs de nos vie vides et pesantes.et que dit on : plus ! svp....
    pourquoi pas.........
    une vie de boulon est ce qui guette les survivants...... ??


  • Kalevala 29 avril 2011 15:16

    Pourquoi ce focalisé essentiellement sur l’énergie électrique, certes actuellement elle est incontournable, peut reconnaisse que cette énergie est aussi une énergie polluante et pose aussi des problèmes très grave à la santé. Elle n’est pas contrairement aux idées reçus une énergie propre.
    Il existe aussi d’autre énergie qui ne sont pas fossiles, qui on un rapport étroit avec la vie que ne peuvent tous simplement pas émergé du fait de l’omniprésence de la pollution des ondes radioélectriques, il serait bon que l’on aborde aussi ce problème de limité quantitativement l’utilisation de cette énergie électrique et de faire en sorte qu’il est de large espace blanc qui soit éxant de cette pollution.


    • HELIOS HELIOS 30 avril 2011 19:21

      Parce que le terme « energie » appliqué a l’electricite est un abus de langage.

      L’electricité n’est qu’un moyen de transport de l’energie.

      Le transport de l’energie grace à l’electricité est le moyen le plus sur, le plus versatile (adaptable) et au final le plus economique.

      - Une batterie transforme de l’energie chimique en electricite...
      - Des cellules photovoltaiquse transforment de l’energie lumineuse en electricité...
      - une centrale nucleaire tansforme de l’energie issue de la decomposition des atomes en energie thermique et... ligne suivante
      - un moteur thermique (a vaper, diesel, a charbon) transforme de l’energie thermique en energie cinetique (mouvement) et... ligne suivante...
      - Un alternateur transforme de l’energie cinetique en electricité...

      ... Cet electricité, que l’on transporte jusque chez vous et que vous pouvez reutiliser en chaleur, en lumiere, en mouvement, en micro-ondes...

       C’est pour cette raison que l’electricite ne se stocke pas. Vouloir conserver l’energie transportée par l’electricité, c’est re-transformer l’electricité en une energie thermique, chimique... etc... avec l’espoir de recuperer l’energie en refaisant la transformation... y compris toutes les pertes que cela implique.


      La focalisation, comme vous dites, n’est qu’un raccourci, car la vrai question est toujours la même... ou prendre l’energie pour obtenir de l’electricité qui vendra jusque chez vous !!!


    • Kalevala 30 avril 2011 20:25

      @ HELIOS vous ne répondez pas vraiment à ma question, pourquoi cette omibulation pour l’électricité ?


  • Surya Surya 29 avril 2011 15:23

    Je plusse et replusse cet article optimiste et passionnant qui m’a vraiment enthousiasmée ! Les personnes qui pensent que sortir du nucléaire serait revenir à l’âge de pierre ont le droit d’avoir cette opinion, mais je ne vois pas comment ils pourraient continuer à penser cela devant la technologie aussi sophistiquée que celle que vous exposez. A côté, ce sont plutôt nos vieilles centrales à l’aspect monstrueux qui semblent tout droit sorties de la préhistoire !
    Quand on entends des politiques déplorer que l’on ne sache pas stocker l’énergie, comme si la fatalité nous était tombée dessus et que jamais les choses ne pourraient évoluer, c’est un peu agaçant, surtout si l’on apprend en lisant votre article que, même si le stockage n’est pas forcément au point ou bien encore très performant, les solutions existent ou commencent à se mettre en place.
    J’ai beaucoup aimé l’idée d’interdépendance des différentes énergies. C’est le mot « tout » qu’il faut évidemment exclure de notre façon d‘envisager l‘avenir, que ce soit le « tout » nucléaire (évidemment, d‘ailleurs si l‘on pouvait, en France, en sortir à 100% ce serait l‘idéal) ou le « tout » charbon, le « tout » éolien, le « tout » solaire…
    L’Allemagne s’y met, l’Australie aussi, d’autres pays suivront et se lanceront dans l‘aventure, et ailleurs il y aura sans doute des gens frileux (ou sous pression) qui argueront que ça va coûter trop cher, qu’on va être obligé de tout remettre en question… et qui ensuite dépenseront exactement la même somme, voire plus, pour l’entretien, ou pire, le maintien coûte que coûte en état de marche, de centrales complètement décrépies qu’il faudra bien, de toute façon, se résoudre à démanteler un jour ! Quand on parle d’ « effet Minitel », c’est exactement ça qui va, une fois encore, se produire en France. C’est vraiment agaçant à la fin. Cette révolution de l’éco-diversité, j’ai vraiment envie qu’elle se fasse.
    Merci pour votre article qui nous ouvre les yeux à de nouveaux horizons.


  • L'enfoiré L’enfoiré 29 avril 2011 15:36

    Que dire, sinon, enfin, un article qui remet les pendules à l’heure.
    Comme je me destinais, il y a bien longtemps, à la chimie nucléaire, j’ai compris dès le départ que le nucléaire conventionnel n’était pas la voie royale pour la production d’électricité.
    Avant les incidents de Fukushima, sortait le SV qui reparlait de la fusion nucléaire.
    J’en ai fait un article en l’extrapolant
    Quand il y a masse, il y a énergie et vice-versa.
    E=MC2 est toujours d’application.
    Fournir de l’énergie doit se faire à partir de plusieurs sources. Hybride, comme on dit.
    Réduire les gaspillages et en produire à la mesure des besoins.
    Une salle de dancing aux Pays-Bas est éclairée par la seule masse des danseurs sur la piste. Des capteurs le permettent.
    Les besoins en énergie ne feront que s’amplifier, c’est aussi une évidence.
    Tout est une question de prix pour produire cet énergie.


    • Francis, agnotologue JL 30 avril 2011 08:06

      « Une salle de dancing aux Pays-Bas est éclairée par la seule masse des danseurs sur la piste. Des capteurs le permettent » (L’enfoiré)

      Allons donc ! Vous pourriez en quelques mots, nous exposer le principe ?


    • Antoine Diederick 30 avril 2011 13:40

      euh euh Enfoiré de chez par chez nous....voudriez vous que la quantité d’énergie dépensée par les danseurs d’une boite de nuit suffirait à alimenter l’énergie nécessaire à produire les lumières et le bruit qui les agitent ? smiley

      Dans ce cas, équipons les tout de suite de palpeurs énergétiques smiley

      Bon , je retourne à ma bière belge Hips !


    • L'enfoiré L’enfoiré 30 avril 2011 18:37

      Bien sûr mon cher JL,
       Le SV de mars 2011 (n° 1122 page 99) en parlait parmi toute une série de récupération de l’énergie du quotidien.
       Marcher, c’est appliquer un poids sur un sol. Récupérer l’énergie cinétique et la convertir en électricité, c’est le principe. Cette discothèque se trouve à Rotterdam depuis 2000.
       Les universités d’Eindhoven et de Delf l’ont conçu au Sustainable Dance Club.
       64 dales posées sur ressorts qui entrainent un générateur qui transforme le mouvement du sol en électricité.
       Le système produit 20 Watts par dalles (1 pas = 6 watts) et éclaire une partie de l’intérieur du bâtiment
      CQFD  smiley


    • AntoineR 2 mai 2011 10:09

      « 1 pas = 6 watts »

      Incohérence entre les unités. C’est 6 watts pendant 1 seconde, 1 minute, 1 heure ????

      Arrêtez de lire SV, c’est du bourrage de crâne.

      Il existe des solutions pour sortir du nucléaire et pour réduire nos consommations (électricité, pétrôle, eau...) mais ça n’intéresse pas les producteurs....

      Il suffirait par exemple d’appliquer des tarifs progressifs.

      Mais il n’y a pas de volonté politique de réduire les consommations.

      Des solutions techniques apparaitront comme par magie quand on nous aura vendu tout le pétrôle, tout le gaz de « shit ».


  • Laminak 29 avril 2011 16:08

    Bonjour bel article. Sera surement critique. Bon signe.
    Me fait penser a ’un cerveau pour changer’ et aux livres de Jean-Pierre changeux.
    Merci. Bravo.
    Lami.


  • joletaxi 29 avril 2011 17:27

    He oui, toujours le même refrain !

    Les économies d’énergie, le smartgrid,le stockage etc...
    tiens justement le stockage.
    Vous évoquez toute une série de moyens de stocker de l’énergie qui pour vous semblent à portée.
    Faut-il que les industriels soient idiots de ne pas vous avoir consulté ?
    Car si un moyen efficace et industriellement possible de stocker de grandes quantités d’énergie existait,à part les barrages, croyez-moi que toutes les centrales ,thermiques, nucléaires, géothermiques et autres en seraient dotées, et cerise sur le gâteau, cela diminuerait tellement le prix du kw conventionnel que toute cette quincaillerie « verte » serait oubliée.
    mais cela n’existe pas.
    Vous évoquez la géothermie,comme si les gisements exploitables ne l’étaient pas déjà.En Californie c’est plus de 12 % d’électricité produite par cette filière. Mais ils sont proches d’une faille, ce qui favorise ce système, avec en corollaire de temps à autre un petit séisme.
    L’énergie des vagues, des courants,c’est passionnant,et cela permet à pas mal d’étudiants d’avoir des sujets de thèses, mais à part ça...
    Et l’éolien,de plus en plus de rapports sur le sujet sortent ,retour d’expériences qui concluent au fiasco.
    Je me demande pourquoi nos amis allemands construisent dans l’urgence des centrales à feu(lignite, dont ils sont abondamment pourvus),une dizaine pour le moment, alors qu’ils auraient été bien avisés de vous consulter.

    • Ecométa Ecométa 2 mai 2011 11:42

      Vous êtres d’une mauvaise foi on ne peut plus affligeante !

      Vous restez visiblement dans une approche essentiellement analytique des choses... vous ne faites pas l’effort d’aborder les choses d’un point de vue « écosystémique » basé sur la diversité énergétique ; l’expression de « quincaillerie verte » témoigne de votre mauvaise foi !

      Il n’est pas question de stocker de grande quantité d’énergie, mais de petites quantité dans des unités multiples, ceci localement (comme précisé... selon les conditions locales), et pour des durées adaptée à des périodes courtes afin d’ajuster les systèmes à la nécessité de consommation à un moment donné. Une consommation qu’il convient par ailleurs de réduire de toutes les façons possibles !

      Vous savez pertinemment que l’électricité, que la production énergétique d’une manière générale est objet de lobbies, d’industriels désireux de rendre dépendant d’eux tout consommateur final ; qu’ils restent assez généralement sur leurs acquis, que bien installé, puissants, forts, ayant généralement les yeux plus gros que le ventre, s’ils sont conquérant au plan des marchés nationaux et mêmes internationaux, ils sont conservateurs, qu’en conséquence l’innovation n’est pas leur point fort. Ils sont si gros qu’ils s’apparentent à des monstres ingérables... qu’ils sont extrêmement lourds et même lourdingues !

      Assez généralement, la force et la puissance, qualités s’il en est, qui caractérisent les industriels qui opèrent dans le domaine de l’énergie : force et puissance font rarement bon ménage avec l’intelligence ! A l’évidence on ne peut pas compter sur eux pour évoluer favorablement car ils poussent leur système jusqu’au au paroxysme et donc jusqu’à sa déchéance !

      Il faut avoir une approche plus globale, plu complexe, moins simpliste, des choses en matière énergétique ; c’est précisément ce  propose cet article de Joël de Rosnay.


  • solibero 29 avril 2011 17:31

    Article très intéressant qui présente l’enjeu du smart grid et montre que le compteur communicant Linky n’est en réalité que la première brique de la maîtrise de la demande d’énergie, première brique mais une brique indispensable.

    Un lien intéressant : http://www.euroinvestor.fr/news/story.aspx?id=11696567


  • Grasyop 29 avril 2011 17:42

    « des ressources permanentes, telles que la biomasse, le biogaz, la géothermie, l’hydroélectricité, où l’énergie des vagues, lorsqu’elle est possible. »

    biomasse  -> bioCO2
    biogaz -> bioCO2
    géothermie -> quantitativement faible
    hydroélectricité -> déjà utilisée, quantités limitées, perturbe les écosystèmes

    énergie des vagues : je ne connais pas ; est-ce une ressource réaliste, quantitativement ?


  • Bulgroz 29 avril 2011 18:16

    Une idée géniale  :
    « En effet, ce réseau intelligent s’appuie, sur des compteurs intelligents qui signalent les heures les plus favorables à telle consommation, arrêtent certains appareils, comme les climatiseurs lorsqu’ils fonctionnent en période de pics d’utilisation, et informent les usagers, par transfert sur leur Smartphone, du statut énergétique de leur domicile ou de leur bureau. Ils peuvent ainsi, en temps réel, interagir pour diminuer tel fonctionnement électrique ou au contraire, à distance, allumer tel autre.... »

    Apparemment, le chroniqueur nous réinvente l’EJP (effacement jour de pointe) qui existe depuis de nombreuses années et qui concerne plus de 500 000 clients gros consommateurs d’énergie. Ces clients sont avertis à l’avance par leur compteur du jour et de l’heure où leur consommation sera « effacée ». L’effacement est géré par le réseau via des signaux émis sur les lignes électriques (pas besoin de smartphone).

    Pour le seul mois de mars 2011, il a été émis 10 Effacements Jour de Pointe (3 France entière, 1 France entière hormis Paca et ouest et 6 régionaux).
    Ainsi que l’indique le rapport RTE du système électrique du mois concerné :

    http://www.rte-france.com/uploads/Mediatheque_docs/vie_systeme/mensuelles/2011/apercu _energie_elec_2011_03.pdf

    Cela fait longtemps que les industriels mais aussi les clients domestiques savent gérer les effacements de consommation.

    Par ailleurs, sans parler d’EJP, comment pensez vous que les distributeurs gèrent actuellement des tarifs à prix variables selon les jours et les heures d’utilisation dont bénéficient des millions de clients ?

    Il est donc inutile de réinventer ce qui existe déjà.


    • Antoine Diederick 30 avril 2011 13:55

      ben, vous n’avez pas tort et même je dirais que c’est pertinent votre remarque...


    • Antoine Diederick 30 avril 2011 15:18

      (bon décidement Agoravox ne me laisse pas indifférent, alors même que parfois je regrette de m’y exprimer)

      J’ai horreur d’Internet qui un gros « bouffeur » d’énergie intellectuelle , de temps etc...

      A Bugroz,

      Il y a une dimension supplémentaire ds le n’artic.


  • clostra 29 avril 2011 19:00

    Article passionnant et « optimisant »
    (NB quand je pense que ma grand-mère devait payer à EDF ces quelques Watts tremblotants, volés à la rivière par les pales de son moulin...)

    Mais que dire des difficultés sans noms rencontrées par ceux qui travaillent sur la sécurisation des données, Apple qui localise « ses » iPhones par GPS et stocke, analyse les données, d’autres qui les vendent pour équilibrer leur budget.

    Lorsque la démocratie est (auto)policée, ce n’est plus la démocratie : c’est la Libye de Kadhafi ou Cuba de Castro.

    D’où l’importance d’une réflexion en amont et de concert pour ne pas transformer ce smart GRID en un syncytium effrayant et liberticide. Déjà l’installation des compteurs dits intelligents par EDF ne fait pas l’unanimité. Voyez LOPSI2...


  • epapel epapel 29 avril 2011 19:09

    Faut-il subventionner le smart-grid pour qu’il se développe ?

    Si oui, autant arrêter tout de suite
    Si non, ça se fera tout seul


  • Bulgroz 29 avril 2011 19:10

    Prenons une journée ordinaire, le 28 Mars 2011.

    La plus faible consommation a eu lieu à 4h15 avec 40 298 MW. L’éolienne avec un parc installé de 5900 MW fournissait à peine 1168 MW (19,8% de facteur d’utilisation). L’éolienne à cette heure représentait 2 ;9% de l’énergie totale.

    Le pic de consommation était à 12h avec 57 447 MW, à cet instant, les éoliennes fournissaient seulement 1,1% de l’électricité totale avec 11% de facteur de charge.

    Alors que la consommation d’énergie augmentait de 43% entre 4h et 12h, les éoliennes baissaient de 45% !!!

    Chercher l’erreur.

    Et la dinde du Poitou qui parle d’utiliser le nucléaire en appoint  !!!!

    http://clients.rte-france.com/lang/fr/visiteurs/vie/tableau_de_bord.jsp?dashMode=


  • Hervé Torchet 29 avril 2011 19:24

    Très intéressant article.


  • herbe herbe 29 avril 2011 20:08

    Merci pour cet article !
    Je suis personnellement convaincu qu’il y a des alternatives au nucléaire.
    En fait au vu de tout le retour d’expérience y compris l’actualité catastrophique et cauchemardesque (mais pas seulement) il ne reste plus d’arguments pour défendre le tout nucléaire par exemple :

    http://futura24.voila.net/nucle/generation4.htm

    Le titre dit tout, une illusion (malgré le soit disant plus pour la sécurité du RTHT là aussi bien illusoire...).

    Je vous extrais la phrase à retenir et qui elle est vraiment magique :

    "L’énergie nucléaire n’aura plus aucune raison d’être utilisée car l’électricité produite à partir des énergies renouvelables sera devenue abondante et plus économique que celle d’origine nucléaire.
    "

    Et aussi un candidat clairvoyant qui n’a pas attendu Fukuchima pour son analyse :
    http://www.dailymotion.com/video/xcc6ak_jean-luc-melenchon-et-le-nucleaire_news


  • nebari 29 avril 2011 20:25

    dans les Ardennes EDF se sert de 2 bassins, un haut et un bas pour réguler le courant produit par la centrale de chooz.

    en période de basse consommation les turbines son utilisés comme un moteur et remontent l’eau du bassin bas vers le bassin haut

    inversement pour fournir un pic d’electricité, l’eau parcours les conduites de haut en bas et produit du courant en plus.

    le fonctionnement est un peu expliqué sur le site ci dessous.

    http://www.cg08.fr/Archives/2009/Economie/Revision-decennale-de-la-centrale-hydraulique-de-Revin-Saint-Nicolas


  • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 29 avril 2011 21:40


    Beaucoup de bla bla... pour pas grand chose.


  • Defrance Defrance 29 avril 2011 22:07

    Et pourquoi ne pas utiliser les éoliennes pour remonter l’eau dans les barages quand le vent souffle dans une période sans demande ?
     Qui a pensé aux volumes de cuivres des bobinages d’éoliennes, aux remplacement des roulements de générateurs ....
     Et pour finir, pourquoi n’y a t il pas d’éoliennes au trocadero, dans le parc du château de Versailles , dans la région de Compiègne, Senlis, Chantilly...... ?????


  • Magnon 29 avril 2011 22:11

    Après avoir refait le monde, on refait le monde de l’électricité, en n’y connaissant rien !
    Il fait savoir, que l’énergie électrique renouvelable, éolienne ou photovoltaïque est subventionnée de 3 à 10 fois le prix courant par une taxe spéciale sur la consommation, qui vient d’être portée à 6 % de la facture EDF.
    Cette logorrhée, relayée par ceux qui ont un intérêt évident à croquer de la subvention, occulte ce qui serait le plus intéressant à faire, écologiquement et financièrement :
    D’abord la sobriété, en commençant par l’isolation thermique des bâtiments, poste le plus consommateur d’énergie,
    ensuite, le solaire thermique, surement une source très décentralisée, dont la mise en œuvre pourrait être optimisée.
     Ensuite, l’optimisation de la cogénération, actuellement en régression, en particulier en favorisant la micro-cogénération, soit un groupe électrogène à moteur Sterling adossé à chaque chaudière.
    Mais rien ne se fait à part la tarte à la crème du photovoltaïque, qui n’est rentable que grâce à des subventions démesurées.


    • Antoine Diederick 30 avril 2011 17:12

      sur l’isolation des bâtiments , donc bâtieements passifs....en cas d’incendie mort assurées....

      c’est très utile pour les assureurs....

      quand, et re-quand, il sera possible de laisser vivre les gens en paix ?


  • Mohad Dib Mohad Dib 29 avril 2011 23:16

    quel est donc l’etat de l’esprit humain devant les problemes poses a lui ?

    globalement c’est : courage fuyons....
    shoote a la religion , au consumerisme , a la science, a : demain ca va aller , a la residence secondaire , au 4x4 , aux vacances de neige , au compte en banque , a l’espoir ca c’est le pire avant le suicide ,l ’espoir....etc etc...quel est l’etat d’esprit de l’humain d’aujourd’hui, hier je m’en tape c’est fini mais aujourd’hui....de tous les gens a qui je parle et je parle profond et serieux je dis que cet humain aujourd’hui pour moi est.......vide..il n’y a rien....
    la science pour les uns, la religion pour d’autres...
    ces deux poles ont echoues ,totalement ,n’ont pas apporte la paix mais l’un la science a apporte la sophistication des moyens pour tuer...la religion dit toujours : mourrez ,apres ca ira...
    et la chose invraisemblable cet humain se gonfle d’arrogance et se pense l’egal de dieu , des dieux enfin de qui il veut...mais se dit : on est geniaux....
    et ce gars genial a peur mais de quoi donc...il a peur de revenir a la bougie selon certains...a l’age de pierre selon d’autres......
    les arts sont de la merde , l’architecture aussi....mais mais........il y a de l’espoir du cote des techniques....on va tout regler avec de la technique...
    l’hemisphere nord va etre totalement irradie mais la solution est :encore plus ca n’etait pas assez...
    j’ai passe 3 mois en psy parce que je refusais l’armee...oui la norme est si tu ne veux pas apprendre a tuer tu es anormal...en temps de guerre tu es execute, en temps de paix relative tu vas en prison ou en psy.......
    donc en psy j’ai rencontre des paumes de la vie normale....je dois avouer que les bonnes gens sont effrayants, tous....
    Desole herbe...c’est sans espoir je crois bien...globalement j’entends....
    un individu ici et la va pouvoir reellement vivre....sinon...hasta la vista baby !!

    rien a dire de reellement pense . pas d’idees genereuse surtout pas d’ailleurs.
    pour moi c’est un article derivatif des vraies questions urgentes donc sans interet......................
    mais joel nous a bien habitue a cela.....


    • herbe herbe 30 avril 2011 13:12

      Salut Mohad Dib,

      Espoir ténu mais espoir quand même.
      Quand on commence à parler alternatives ...

      Le nucléaire pour certain « pro nuc » était de toutes façon considéré comme transitoire...
      L’actualité montre que la transition est radicale (vers l’abîme ...)

      En attendant la réussite des idées généreuses et de pouvoir s’occuper des ’vraies questions", le modeste objectif serait déjà de ne pas se faire massivement empoisonner ...
      (le vocabulaire de destruction massive trouve son sens ici ...)


  • criticaldistance 30 avril 2011 08:30

    Le cas de l’Australie est intéressant .

    Les 3/4 de la consommation d’électricité sont dans dans 5 aires urbaines .

    L’électricité en France est nucléaire, en Australie au charbon, ainsi la France a le meilleur taux d’émission de CO2 et l’Australie l’inverse .

    5 centrales nucléaires en Australie résoudraient cette question !




    • criticaldistance 30 avril 2011 08:53

      Le marketing de solutions futuristes en Australie est le meilleur moyen d’éviter de construire 5 centrales nucléaires et de continuer de brûler du charbon !

      Ironiquement, Australie (sécheresse au sud et au centre, précipitations au nord), et USA (tornades, cyclones) sont plus exposés que la France au changement climatique .


  • criticaldistance 30 avril 2011 08:32

    ’smart’ c’est la réinvention marketing de ce qui existe déjà

    il y a déjà des heures à moindre tarification

    il faudrait doubler la tarif de l’électricité aux heures de pointe (max. 2 heures par jour)


  • Francis, agnotologue JL 30 avril 2011 08:38

    « L’installation de 200 millions de compteurs en Europe d’ici 2020 représente un marché estimé à 40 milliards d’euros. De plus, la durée de vie des CI étant estimée entre 10 et 15 ans, le marché de remplacement devrait atteindre au moins 2 milliards d’euros par an. »


    « Le Fascisme devrait plutôt être appelé Corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’Etat et des pouvoirs du marché. » (Mussolini)

    Le fascisme est l’évolution naturelle du capitalisme.


    • Francis, agnotologue JL 30 avril 2011 08:45

      Chacun aura noté : la durée de vie étant estimée à 10 ou 15 ans. Si ce n’est pas de l’obsolescence programmée, ça y ressemble. Et qui va payer la maintenance de tout ça, et le personnel ? Les clients ? 

      Si je compte bien, ça fait 2500 compteurs qui tombent en panne tous les jours ! Bonjour la gabegie pour établir les consos !


    • Laratapinhata 1er mai 2011 16:05

      Exactement... et ce grâce aux technocrates qui nous proposent de vivre en réseau... sous prétexte de gestion intelligente... et fortement rémunératrice pour eux et tous les intermédiaires du réseau... hé, hé.

      Pourtant d’autres solutions individuelles existent déjà : vous n’avez pas entendu parler de l’habitat autonome (collectif ou individuel)...
      En Allemagne, l’évolution est déjà amorcée... mais c’est tabou d’en parler ? sinon, pourquoi mon précédent post a-t-il disparu ?


  • nebari 30 avril 2011 08:50

    Bonne idée ! c’est le sujet de mon message un petit peu au dessus, ça se pratique déjà pour les centrales nucléaires
    la solution marcherait aussi bien avec les éoliennes ou toute autre source de production electrique.


  • joletaxi 30 avril 2011 10:19

    Ce qui est fascinant dans ces débats sur les énergies,c’est que tout le monde a son idée,mais n’y connaît strictement rien,n’a jamais été sur le « terrain » et propose de confier ces décisions au peuple.

    Je reviens sur le stockage.Vous évoquez les TEP,comme s’il s’agissait d’une nouveauté.Tous les sites éligibles de ce système sont équipés... depuis 40 ans.Pour le reste, je le répète,à moins de transformer chaque pavillon en Uboat,on ne sait pas faire.
    Pour ce qui est des vagues, il existe une centrale en Ecosse,de type Lego qui a du bien amuser ses concepteurs.La seule expérience en vraie grandeur a eu lieu au Portugal et s’est terminée en fiasco
    Les courants marins,à part que les sites ne sont pas légion, il vous suffit de faire un petit tour dans un port et voir l’état des coques après quelques semaines pour comprendre les problèmes.
    Les usines marémotrices ont déçu, et de toute façon le seul projet nouveau dans le nord de l’Angleterre a été contré par les écolos.
    Les usines au fil de l’eau existent partout où cela a été possible, je dis a été, car avec les nouvelles législations sur les retenues d’eau il n’y a aucune chance de faire progresser ce système.
    Et une fois pour toutes, essayez de comprendre que les gens qui gèrent ces usines sont là pour faire du fric et vont mettre en oeuvre toutes les solutions viables pour économiser sur les coûts,avec comme règle qu’un petit électron ne doit pas parcourir plus de 200 kms sur le réseau pour rester rentable.
    J’adore quand les « penseurs » parlent de bâtiments passifs.Comme si on les avait attendu pour isoler ?
    Pour moi, la bonne manière de prendre une décision est celle qu’avait appliquée Mamy Tatcher lors des pénuries des années 70.Elle avait mis sur pied une équipe de tous les acteurs du domaine pour voir si on pouvait concevoir et mettre sur le marché un petit véhicule urbain électrique(he oui, ce n’est pas neuf non plus) qui avait conclu à l’impossibilité de mettre en oeuvre cette idée.
    Si on avait laissé parler les spécialistes, on ne verrait pas d’éoliennes, et très peu de panneaux « machins » et la note d’électricité ne s’en porterait que beaucoup mieux.


  • joletaxi 30 avril 2011 12:18

    @login


    qu’ai-je dit d’autre ?On transforme chaque habitation en U-boat.
    Il serait intéressant,ne parlons pas des coûts, quand on est vert, il s’agit d’une question triviale, mais de l’empreinte écologique et carbone de cette usine à gaz.Surtout que des batteries lithium, ce n’est pas anodin question production et recyclage.

    Figurez-vous que j’ai habité un temps un magnifique moulin dans une abbaye.J’étais très étonné de voire des plots d’isolation au plafond de certaines caves.Un ancien m’a expliqué que pendant la guerre de 14,ce moulin turbinait plusieurs fois par jour le bief pour produire de l’électricité distribuée au village voisin chaque soir,à partir d’une salle des batteries,le U-boat.On a donc rien inventé.

    N’est-il pas plus simple et plus logique de produire à moindre coût une électricité abondante ?

    Votre lien vers les bouées est amusant, mais cela n’a jamais produit que du papier.

    • Login Login 30 avril 2011 14:33

       Vous énoncez que le produit du modèle technico-économique en place est plus efficace. puisque le modèle est fait pour.... sauf que le modèle n’est plus adapté... 

    • kimbabig 30 avril 2011 15:30

      Il est clair que c’est plus simple et logique de produire à moindre coût une électricité abondante, mais malheureusement il y a beaucoup de gens qui ont du mal à le comprendre.

      Lorsqu’ils auront vu les augmentations de prix et dénis de service consécutifs à l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence, sachant que personne ne se pressera pour mettre leur logement aux standards HQE, lorsqu’ils verront leur placard rempli de batteries déchargées par une nuit sans vent, je pense qu’ils regretteront l’époque du monopole, des tarifs régulés et de l’électricité disponible en permanence.

      Le modèle technico-économique de production centralisée d’énergie par un monopole, vendu à un tarif régulé et bas est certainement plus adapté à la vie moderne que celui proposé par l’auteur, même si ce dernier parle d’ordiphones, et certainement plus adapté que de transformer les maisons en U-Boot !

      N’est-ce pas Login ?


    • Login Login 30 avril 2011 16:21
      @kimbabig

      Modèle ne rime pas avec monopole public ou non. Ceci dit, de mon point de vue, le Smart Grid serait 100% du domaine public alors que la production centralisée...sauf évidemment quand cet outil de production nous expose à des externalités... Mais c’est pas la question, elle est largement discutée par ailleurs. 

      La question est la suivante : L’électricité est-elle une ressource abondante ? Si c’est la cas, vous avez raison. 

      Si ce n’est pas une ressource abondante et que nous devons aussi bien en faire un usage plus efficace, donc aussi en limiter la consommation, nous avons un p.. de problème.

      Par exemple, comment maintenir une infrastructure financée par une consommation destinée à décliner : En augmentant les prix ?

       Ça me rappelle quelque chose....





    • kimbabig 30 avril 2011 17:56

      @Login :

      Oui, l’électricité peut être une ressource abondante, il existe de nombreux moyens de la produire en abondance déjà utilisés dans les centrales, ou encore à découvrir.

      Sa consommation n’est pas amenée à diminuer, mais au contraire à augmenter, ce qui serait logique, puisque la population augmente et que l’électricité est de plus en plus utilisée, au niveau national et encore plus au niveau mondial. Sinon, il faudra expliquer milliard d’indiens et au milliard et ½ de chinois qu’avoir un frigo et un lave-linge, c’est pas bien, et les décourager de s’en équiper alors que de plus en plus d’entre eux en acquièrent les moyens.


    • Login Login 30 avril 2011 19:13
      Peut-être, peut-être abondante... le produit d’un génération spontanée surement. Puisque que vous parlez des chinois et des indiens, ils seront rapidement les leaders du Smart Grid (lien )

      Le monde est fini, savez-vous ?

    • rastapopulo rastapopulo 30 avril 2011 20:49

      Rigolo comme affirmation car si quelqu’un disait ça en 1900 (ou pire en 1000), cela n’aurait pas le même sens.

      D’ailleurs 2100 n’ont plus cela n’aurait pas le même sens !

      Bref, c’est une affirmation creuse qui en plus veut traiter les autres d’imbéciles !

      Par exemple si je vous dit que les pseudo-déchets nucléaires que les écolos et les compagnies électriques veulent enfouir (pour ne surtout pas investir en recherche, c’est beau l’amitié !) représente à court terme un combustible pour 3000 ans de production dans des centrales encore plus économes vous me dites quoi ? Le monde en sera toujours autant fini mais pas la compréhension scientifique qui elle est sans doute infini (et ne se limite qu’à l’univers au passage...


    • Login Login 1er mai 2011 00:53

      Parce que le sens peut changer avec les époques, il n’est pas fondé de lui donner un sens à un époque donnée ? Ce serait vous prendre pour un imbécile de l’utiliser comme argument.
      Oui, tout est dans tout et inversement et avec beaucoup de travail nous comprendrons même que c’est sans désordre. C’est juste une question de timing. Pour l’instant, je ne vois pas le caractère artificiel des déchets nucléaires.



    • kimbabig 2 mai 2011 05:10

      @Login

      Malheureusement, l’électricité n’est pas le produit d’une génération spontanée... MDR
      Mais elle peut l’être d’une nouvelle génération de centrales électriques.

      C’est sans doute ce à quoi faisait allusion Rastapopulo quand il parlait des déchets nucléaires que certaines centrales peuvent utiliser comme combustible (comme les réacteurs rapides qui furent construits en France il y a quelques années), ce qui permet de s’en débarrasser en produisant de l’électricité.

      Il faut élargir votre champ de vision : la science progresse, et avec elle la capacité à dénicher des sources d’énergie abondantes. Tout est dans tout, mais aussi dans la façon d’exploiter ce tout.

      De plus, si la Terre est un espace fini, la civilisation humaine ne se contentera pas toujours de sa planète d’origine...


    • Login Login 2 mai 2011 09:01

       @Kimbabig.

       Vous ne prenez pas le temps de lire un message avant d’y répondre. Peu d’interet.



  • Peut-etre 30 avril 2011 12:29

    L’article est intéressant, mais si j’ai bien compris, la « smart grid » permet d’ajuster le tarif « heure creuse / heure pleine » en temps réel.

    Quel intérêt ? à part la machine à laver je n’ai aucun équipement qui pourrait être lancé en heure creuse.

    L’exemple de la clim ou du chauffage est mauvais : sauf pour une mini coupure de quelques minutes en cas de gros pic de consommation signalé par la « grille », on ne va pas reporter à plus tard la consommation de chauffage.


    • Antoine Diederick 30 avril 2011 13:34

      oui, cela existe dejà ds l’industrie....les tarifs préférentiels...tarifs nuit / jour...mais c’est pas très clair pour le consommateur de base qui est la « vache à lait » des investissements de l’industrie de la production d’électricité.

      c’est basé sur le fait qu’il est difficile de stocker l’énergie électrique...et donc c’est plus utile et pratique d’imaginer un système qui répond à la demande sans pertes....donc d’égaliser....

      c’est un modèle qui a le mérite d’une nouvelle réflexion et dont le retombée sociale n’est pas négligeable.


    • Ecométa Ecométa 2 mai 2011 12:09

      Projetez-vous : ne ramenez pas les choses à votre seule petite personne et à votre machine à laver, et, ceci, dans le système actuel...

      Il s’agit d’un système complexe dans lequel chaque unité, foyer individuel, pme, pmi, grande entreprise, sera à la fois le plus souvent productrice et consommatrice d’énergie, ceci, avec la possibilité de consommer immédiatement ou même de stocker... ne pas simplement consommer ; d’où la nécessité d’être informée en temps réel et de pouvoir intervenir pour rentabiliser individuellement chaque unité quelle qu’elle soit, petite ou grande !


  • Antoine Diederick 30 avril 2011 12:56

    Intéressant....mais comme je suis un empêcheur de tourner en rond.... smiley

    Une seule question....

    Ne serions-nous pas ici dans une extension de la « domotique »....

    Ensuite, comme je suis un petit terroriste patenté, ayant étudié à l’école de la vie, ce type de réseau convient parfaitement, à la théorie du grain de sable.....

    Attention :« Je viens de prononcer le mot terroriste » .....censeurs à vos marques !

    Trève d’humour...intéressant.


    • Antoine Diederick 30 avril 2011 13:10

      ce type d’approche suppose un changement de mentalité des acteurs production/consommation d’énergie...et là c’est pas gagné....

      cela va se jouer sur les principes d’expertises....financières et technologiques.

      Finalement, si cette proposition est notre avenir énergétique, ce sera donc la philosophie de l’oiseau.

      Il y a un rapport qui est publié ces jours - ci sur le risque sismique en France qui semble plus important qu’auparavant admis....

      Cette proposition suppose aussi d’inverser la pyramide ou encore d’avoir une vision matricielle et / ou horizontale...


    • Antoine Diederick 30 avril 2011 13:17

      bref, nous sortons de la production de masse qui fonctionne verticalement pour créer de l’échange que nous pouvons espérer s’égaliser......qui entre et sort.... ?


  • Antoine Diederick 30 avril 2011 14:17

    il faut apprendre à aller se coucher lorsque le soleil se couche et à se lever quand il se lève smiley


  • kimbabig 30 avril 2011 15:09

    Payer pour des compteurs qui nous fliquent, c’est malheureusement ce qui se met en place en France avec les nouveaux compteurs « Linky », facturés au prix fort (300 €  !!!), non fiables, et qui permettent de surveiller votre conso en temps réel. Il faut absolument résister à cette arnaque. Si EDF (ou un sous-traitant, puisque c’est la mode) vous demande un petit autographe pour valider le changement de compteur, surtout NE SIGNEZ RIEN.

    De plus, l’évolution évoquée par l’auteur n’est pas franchement attirante : le réseau qui coupe la clim en plein mois de juillet s’il n’y a plus assez de vent pour faire tourner les éoliennes, je ne vois pas trop l’intérêt, à part une possible économie sur les retraites en espérant des conséquences du même type qu’en 2003 mais à plus grande échelle, puisque même les petits vieux qui ont la clim dans leur appart ou leur hospice ne pourront en réchapper... MDR.

    Si les projets « écologistes » d’efficacité énergétique visent à mettre l’intelligence dans les compteurs électriques, ferait-elle défaut à leurs concepteurs dans leurs tentatives d’imaginer des solutions viables ?

    Nous avons besoin d’une énergie abondante, à prix modéré et stable, et accessible à tous et à tout moment, pas d’une usine à gaz qui organise la pénurie en nous disant quand consommer l’énergie, voire en coupant les appareils au moment ou ils sont nécessaires !


    • Antoine Diederick 30 avril 2011 15:24

      oui , et d’autre part si c’est pour vivre un autre scandale à la Pierre Suard....

      Je veux dire aussi, qu’en matière énergétique, un minimum de transparence, c’est un eupémisme , pour dire que ce qui manque, c’est de la transparence.


    • Login Login 30 avril 2011 16:30

       @Kimbabig.

      Permettez à chacun d’étendre le réseau global et vous avez l’Internet.
      Permettez à chacun de tirer partie de technologies de l’information et vous avez le WWW.
      Permettez (vraiment) à chacun de produire de l’énergie et de la consommer et .....................

       Il ne faut pas confondre ce que peut faire EDF de ces innovations et ce qu’elles sont. Comprendre ce qu’elles sont, c’est pouvoir ramener EDF à ses responsabilités publiques...
       

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