Commentaire de Emile Mourey
sur Bibracte, une grave erreur de localisation ?


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Emile Mourey Emile Mourey 23 novembre 2009 10:46

@ Karl-Groucho

Eh bien si ! Sinon la vie ne serait que le cours d’un fleuve tranquille et désespérant.

L’archéologie française est ce que Jacques Chirac appelait une technostructure - la principale différence avec une organisation de type mafieux est qu’on ne s’y bat pas encore à coups de révolver ; une technostructure à la tête de laquelle se trouvent les deux personnes précitée, où les ministres de la Culture ne sont là que pour la représentation ou pour faire des réponses « langue de bois » aux représentants de la nation qui les interrogent, une technostructure disposant d’un réseau de connivence d’archéologues choisis, mis en place aux postes de responsabilités notamment à l’échelon des DRAC, d’un réseau de journalistes attitrés ou sympathisants, de revues attitrée (L’Archéologue) ou sympathisante, de maison d’édition et de librairie spécialisée (Errance, Epona), et surtout d’historiens qui ont investi l’Education Nationale jusqu’à Wikipédia, ce temple de la parole dite scientifique.

Aucune chance de rentrer dans la profession si l’on ne souscrit pas à la ligne tracée. Difficile de faire carrière si l’on s’en écarte. Les découvertes et inventions qui menaceraient de remettre en question la pensée unique sont minimisées (celle du mont Lassois) ou contrôlée (le grand cimetière gaulois de Nanterre). Jugé sur ses publications, l’archéologue n’a de chances d’être publié que s’il ne conteste pas, ou pas trop.

Cette nouvelle archéologie née sur le mont Beuvray, qui a la prétention à vouloir être considérée comme une véritable science, qui prétend réécrire l’histoire sur la foi des interprétations archéologiques au mépris des textes anciens, a étendu son influence jusqu’en Israël où l’on en est arrivé à nier l’authenticité de la Bible.

Jamais, le monde scientifique n’aura connu une démarche aussi insensée.


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