Commentaire de Emile Mourey
sur Bibracte, une grave erreur de localisation ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Emile Mourey Emile Mourey 27 novembre 2009 14:39

@ Samosatensis

4) Strabon ne met pas Nemossos sur la Loire mais sur le Liger. Vous ne pouvez pas dire si Strabon se trompe ou si, au temps de Poseidonios, on ne désignait pas ainsi l’Allier (bien que César lui donne par la suite le nom d’Elaver). Je ne vois pas le problème puisque sa désignation de Gergovie ne laisse pas planer de doutes.

6) Je ne réfute pas qu’il y ait eu des voies gauloises autour du mont Beuvray puisque j’y place l’important oppidum de Gorgobina. Mais je pourrais – ce que j’ai fait dans mes ouvrages – vous faire une démonstration encore plus convaincante en centrant le réseau de voies sur Mont-Saint-Vincent, table de Peutinger et itinéraires d’Antonin à l’appui.

7) N’étant pas archéologue, je n’ai pas à donner des datations à des amphores ni à déterminer leurs origines. Je préfère raisonner sur les textes et sur la logique militaire. Fantasmer sur les amphores comme vous le faites relève d’interprétations archéologiques qui, quoique vous prétendiez, ne sont que des interprétations. Affirmer tout de go que le mont Beuvray est un grand centre commercial et que c’est comme ça relève plus de la méthode Coué que de la véritable méthode scientifique.

Dans le numéro 55 de la revue Gallia, Vincent Guichard écrit ceci, page 9 : En effet, le développement d’une ville à cet endroit... défie apparemment toute logique. Cela laisse place au moins à un doute. Antenor ne fait que vous rappeler au simple bon sens.

Vous dites que vous n’avez pas de temps à consacrer à ce débat. Moi aussi, j’ai beaucoup d’autres choses à faire, mais j’estime qu’un débat sur la localisation de Bibracte mérite autre chose que le silence et les invectives.


Voir ce commentaire dans son contexte