@Jean Keim
Sauf si vous êtes en capacité de vous placer hors de l’espace et du temps de l’évènement que vous analysez et ainsi être libéré de l’ego qui vous étouffe et vous dirige mais là, c’est une expérience et une conception qui ne s’explique pas mais se vit, se pratique. Echanger avec vous est culturellement très intéressant mais, en tant que déiste, je ne peux faire abstraction de l’aspect spirituel nourrissant ma posture. Cependant, Je suis plus cartésien qu’il n’y parait mais, je pense que la principale conséquence sur notre mode de vie occidentale ne vient pas de l’abandon d’une croyance en la réincarnation (Bien que nous soyons minoritaire sur le sujet) mais plutôt d’une négation de la mort, par peur et ignorance. Cet état de fait conduit à l’abandon de toutes spiritualités, nous confine et nous enfonce dans l’illusion de l’unique matérialité de ce monde (Tout ce qui n’est pas prouvé scientifiquement doit être rejeté) On en oublierait presque les limites de la science. Comme dans la caverne de Platon, nous n’acceptons pour vrai que les ombres reflétant une réalité que nous ne sommes pas encore en mesure d’aborder. La raison nous indique le bien ou le mal selon la culture, la religion, l’éducation et l’histoire de chacun, ce qui est loin, vous en conviendrez, d’en faire une vérité universelle. Je pencherai personnellement sur la conscience profonde, celle que vous pouvez laisser de côté pour mentir à tous le monde sauf à vous-même. La mémoire universelle et totale est toujours présente et conservé dans l’âme de chacun. Précepte Platonicien mais aussi bouddhiste. J’ai donc avec (l’au-delà) un bail emphytéotique par mémoire. Concernant la science actuelle, nous sommes passés d’une science physique à une science spéculative où tout est possible et où tout prétendu scientifique n’ayant rien à dire peut tout dire. Il ne faut pas oublier que les principales règles scientifiques sont construites sur des erreurs, un exemple au hasard : Les mathématiques sont une fantastique alchimie de magies contradictoires basées sur une suite logique d’erreurs car aucune somme de résultats fractionnaires d’un nombre ne permet de retrouver l’état initial de celui-ci avant fractionnement. Bon, j’arrête ici car nous sortons du débat d’origine, nous avons ouvert une porte sur un sujet qui possède une quantité infinie de direction et un livre n’y suffirait pas. En tous cas, je vous remercie pour cet enrichissant échange épistolaire