Commentaire de QAmonBra
sur Privatisation des profits et socialisation des pertes au XIX siècle anglais


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AmonBra QAmonBra 15 juin 2020 12:06

@JPCiron

Bonjour !

Face aux mafieux le dirigeant depuis des siècles, le Peuple français doit faire beaucoup plus que relever la tête, il doit reprendre une souveraineté lui appartenant exclusivement et la garder jalousement, à mains armées si nécessaire.

Cela implique impérativement la combativité et l’esprit de sacrifice dont nos ancêtres ont su faire preuve, sinon, nous serions indignes de leur héritage et un nouvel âge féodal aussi religieux mais bien plus redoutable que le précédent, aux fondations déjà en place, nous transformera tous en serfs et esclaves du XXI siècle et ce ne sera pas faute d’avoir été clairement averti, dès l’origine de leur prétendue démocratie :

"La source de tous nos maux, c’est l’indépendance absolue où les représentants se sont mis eux-mêmes à l’écart de la nation sans l’avoir consultée.

Ils ont reconnu la souveraineté de la nation, et ils l’ont anéantie.

Ils n’étaient de leur aveu même que les mandataires du peuple, et ils se sont faits souverains, c’est-à-dire despotes, car le despotisme n’est autre chose que l’usurpation du pouvoir souverain.

Quels que soient les noms des fonctionnaires publics et les formes extérieures du gouvernement, dans tout État où le souverain ne conserve aucun moyen de réprimer l’abus que ses délégués font de sa puissance et d’arrêter leurs attentats contre la constitution de l’État, la nation est esclave, puisqu’elle est abandonnée absolument à la merci de ceux qui exercent l’autorité.

Et comme il est dans la nature des choses que les hommes préfèrent leur intérêt personnel à l’intérêt public lorsqu’ils peuvent le faire impunément, il s’ensuit que le peuple est opprimé toutes les fois que ses mandataires sont absolument indépendants de lui.


Si la nation n’a point encore recueilli les fruits de la révolution, si des intrigants ont remplacé d’autres intrigants, si une tyrannie légale semble avoir succédé à l’ancien despotisme, n’en cherchez point ailleurs la cause que dans le privilège que se sont arrogés les mandataires du peuple de se jouer impunément des droits de ceux qu’ils ont caressés bassement pendant les élections."

 

Maximilien Marie-Isidore Derobespierre, le 29 juillet 1792.


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