Commentaire de Emile Mourey
sur À Monsieur le Ministre de l'Éducation Nationale au sujet de la traduction nouvelle des Belles Lettres du De Bello Gallico
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@Antenor
Comme je l’ai expliqué, l’arrivée de l’armée de César est une opération qui se fait dans l’ordre de marche. Il n’y a ni temps morts, ni cafouillage. La tête de colonne est précédée par une cavalerie romaine d’éclairage et de couverture, la cavalerie germaine marchant en serre-file, n’arrivera qu’après les premiers engagements, mais créera la décision. Les cavaliers gaulois se replient, ils franchissent le fossé et le mur de pierres sèches, certains abandonnent leurs chevaux - César dixit — ils veulent tous se réfugier dans l’oppidum ovale. Vercingétorix fait fermer les portes de peur que les camps — sur le plateau — se vident (ce qui aurait permis aux Romains de s’en emparer sans résistance). Il n’y a pas de mystère. Même si j’ai pensé qu’il pouvait y avoir un mur de pierres sèches tout autour du plateau, je ne le crois plus ;