Commentaire de Octave Lebel
sur La fabrique du consentement : de la partouze entre amis au viol de la démocratie


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Octave Lebel Octave Lebel 14 décembre 2020 19:00

@Gérard Dahan

Je pense que les philosophes, les sociologues, les anthropologues, les historiens …ne sont pas des vaches sacrées que l’on vénère. Ils ont bien entendu leurs parti-pris, les limites de leur champ d’expérience, de leur époque. Après c’est à nous, selon nos besoins de distiller ce qui nous est profitable qui augmentera notre niveau d’information, qui enrichira notre boîte à outils intellectuelle et nous tiendra en alerte. Ce qui me stimule le plus chez NC, c’est par le témoignage et le point de vue d’un américain le décentrage qu’il apporte par rapport aux ondes de la propagande américaine qui nous baignent sans même que nous nous en rendions compte le plus souvent. Militant oui, rentre-dedans même, sans s’en cacher ce qui lui vaut quelquefois disqualification bien pratique de la part de ceux qui redoutent les débats contradictoires qui fissurent les vérités bien installées. Militant y compris avec quelquefois la mauvaise foi d’un militant qui va au charbon ou du moins avec la capacité à grossir la dimension d’un facteur ou le poids d’un argument mais pas un doctrinaire qui prétend posséder les clefs de la vérité ce qui est une autre histoire. Dans le champ de l’information et de l’organisation des moyens et méthodes de l’information et de ses contenus, je dirais que c’est un protestataire et un défricheur qui met la main à la pâte avec une capacité certaine de déconstruction.

Je pense aussi qu’un certain nombre d’universitaires par ailleurs n’apprécient pas qu’un linguiste académique comme lui ne pratique pas les codes de son milieu d’appartenance dans cette autre partie de sa vie.


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