@L’apostilleur

Et donc si j’ai bien compris, vous avez besoin d’une couche supplémentaire de diversion.

Qui a besoin de tromper son interlocuteur pour inspirer confiance si ce n’est ceux qui ont besoin de convaincre de voter contre leurs intérêts ceux qui vont se lier les mains afin de servir leurs propres intérêts ?

Qui a besoin en permanence de la diversion car ils préfèrent éviter les discussions autour de la nécessaire progressivité des impôts ( dans le sens des revenus les plus importants bien sûr, il faut se méfier avec eux), du chômage et du poids de l’emploi précaire qui le masque, de la répartition des richesses produites entre actionnaires et salariés qui par la course à la rentabilité non seulement dessert le pouvoir d’achat, la qualité de vie mais désorganise l’économie des territoires, pousse à la baisse du service rendu par les services publics et fait reculer leur simple présence en conduisant à la ghettoïsation sociale et ethnique de quartiers dont ils dénoncent ensuite l’insécurité et les habitants. Répartition (le cœur du réacteur) qui conduit à la difficulté de se loger, à la différentiation de l’offre et des parcours scolaires et de la possibilité d’une offre de formation adaptée tout au long de la vie, une offre de santé à la dérive mais pas pour ceux qui ont les moyens.

En fait ils n’en ont que faire de tout cela. Les pauvres les dérangent en oubliant que ce sont les politiqués publiques qu’ils soutiennent qui fabriquent les pauvres.

Vous savez, c’est toujours la même chose nous parlons de la nécessité d’un débat démocratique qui n’a pas lieu et on se demande bien pourquoi. Pas la peine d’évoquer Athènes.