Commentaire de Octave Lebel
sur Maintenant, ça suffit !
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2/2 Demandons, nous donc, pour ceux d’entre nous qui avons pu voter pour le RN et autre chapelle d’extrême-droite ou qui avons songé à le faire si nous allons continuer de le faire. En nous étant rendu compte d’un certain nombre de choses assez étonnantes et en commençant à y réfléchir sérieusement.
À savoir que les élus de la maison, en, fait, en connivence avec la macronie ont voté contre le rétablissement de l’Impôt sur la Fortune (ISF) à l’Assemblée nationale, ont proposé de ramener la TVA sur les énergies (essence, gaz, électricité) à 5%.Quand cette proposition non seulement protège les intérêts des oligarques puisqu’ elle ne touche en rien les profits mais fait payer à la collectivité nationale le coût de cette mesure. Cette mesure aurait créé une dépense fiscale qu’il aurait fallu soit compenser par une autre recette soit en réduisant les services aux publics qui en dépendent. Ou les deux pour cacher un peu plus l’entourloupe. Au final les citoyens qui auraient eu l’illusion d’un gain l’auraient perdu par d’autres voies. Les mêmes ont voté contre la hausse du SMIC, le gel des loyers ou le blocage des prix en juillet 23 dans le paquet « pouvoir d’achat » à l’Assemblée. Au Parlement européen, le RN a voté contre la taxation des super-profits et contre la régulation de l’utilisation des jets privés et des yachts. Le RN a proposé la baisse des charges et d’attribuer le montant en salaire direct. Ces charges sont la partie du salaire non versé au salarié afin d’alimenter le budget des prestations que les salariés devront payer par ailleurs à des prestataires qui chercheront eux à en tirer du profit. C’est une pure malhonnêteté. À l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a proposé aussi que les salariés qui refusent un CDI à l’issue d’un CDD, ne puissent plus obtenir d’allocations chômages. Le RN, LR et la majorité/minorité présidentielle ont même supprimé l’allocation chômage aux salariés maltraités, poussés à bout, qui lâchent leur poste en cours de route. Et « en même temps », le parti d’extrême-droite s’est abstenu sur un amendement proposant une imposition plus juste des multinationales, tout en refusant une réforme de l’impôt sur les sociétés (IS) qui favoriserait les PME. Qui n’a pas encore compris cette mauvaise partie de cache-cache ? Et qui est le dindon de la farce ?