Commentaire de Octave Lebel
sur La droite à la croisée des chemins…


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Octave Lebel Octave Lebel 6 mai 20:46

@Com une outre réponse à commentaire de 20:03
Un peu plus de rigueur ne fait de mal personne.

Drôle de croisée des chemins avec les droites depuis qu’elles ont déserté le gaullisme  smiley

Ce type de classe politique ne peut se maintenir au pouvoir et arriver à ses fins que si nous, les citoyens de la classe moyenne et populaire sommes entretenus divisés et/ou démobilisés voire résignés. Cette dynamique court depuis le début de ce siècle, depuis que l’oligarchie montante, de plus en plus sûre d’elle-même, s’est imposée à elle et a pris le contrôle des médias et instituts de sondages. Autant dire des outils de fabrication de l’opinion publique. Et le meilleur facteur et outil de division, celui qui a pris son envol décisif au XX° siècle avec ses caractéristiques et le fonds de commerce idéologique que tout le monde connaît maintenant par cœur jusqu’à l’indigestion, mis aux couleurs du jour que l’état major voudrait pastel tout en continuant d’entretenir les vieux démons qui l’animent et dont il ne peut pas se passer au risque de perdre le noyau dur de sa militance. Démons qui l’emportent d’ailleurs à la première escarmouche comme on a pu le voir. C’est bien entendu celui qu’il fallait faire renaître dans son incarnation actuelle de ses cendres mortuaires des années noires, le RN et ses satellites. Se propulsant comme il peut dans une sarabande où tour à tour on le voit réduit à devoir danser les pas de l’épouvantail puis tenter sa mue en roue de secours quand cela ne suffit plus pour protéger le système qui n’arrive plus à tromper grand monde. Déjà 3 fois éclatée depuis 2022 contre le mur de nos voix lui barrant la route. Remise à bord et regonflée en urgence par d’autres voix venues à la rescousse. Qui savent combien leur est utile cette machine à installer la confusion et la division. Avec laquelle on peut toujours s’arranger comme le pensaient déjà leurs prédécesseurs. Des voix redevables comme elle des mêmes obligations et révérences et dépendances envers les oligarques qui paient l’orchestre, font les règles du bal et choisissent la musique. Roue dégonflée maintenant, réduite à concéder sans contrepartie visiblement son soutien direct et indirect aux gouvernements fantômatiques (= issus de la nébuleuse d’un espace politique aux contours flous défini par la mise hors-jeu de la légitimité des résultats d’une élection).Pendant que des spécialistes du kolanta électoral cherchent de nouvelles recettes, surprises si possible, pour une fois de plus nous abuser et nous contourner en nous divisant. En nous lançant aux moments opportuns de quoi alimenter des feux de paille nous faisant oublier les sujets centraux au cœur d’une élection présidentielle, avec quels fondamentaux économiques, sociaux et écologiques refonder la gouvernance du pays. Accommodant l’actualité et les événements selon leurs besoins. C’est bien ce à quoi nous sommes malheureusement habitués, conditionnés  et soumis. Allons-nous nous faire avoir une fois de plus ? Des sondages sont déjà en circulation pour nous mettre en condition et nous infantiliser et disperser. Repris comme des faits et des affirmations par les médias. Avec l’espoir de nous faire défiler à leur pas à nouveau en nombre suffisant. Il faut bien que cela serve au prix que cela coûte et que nous finançons. Il ne tient qu’à nous en tant que citoyens de nous sortir de ce bourbier en nous donnant les moyens politiques et institutionnels d’être entendus, consultés et respectés. Par le pouvoir des urnes. Dans le rassemblement citoyen et républicain. En laissant méthodiquement de côté désormais ceux qui, une fois élus, forts des voix  de ceux qui leur avaient fait confiance, en ont profité pour tenter d’affaiblir ceux qui les avaient aidés et sauvés en cohérence avec leurs analyses et propositions en tenant leurs promesses et engagements envers leurs concitoyens. Laissons ces gens incapables de dépasser les vieux modèles politiques qu’ils partagent en réalité et mettons sur pied une démocratie de citoyens.

 


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