Commentaire de Octave Lebel
sur Les Ecoles Normales d'Instituteurs et d'Institutrices
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@Seth
Toujours
l’ironie facile. Ce rappel est intéressant parce qu’il y avait là, bon an
mal an une dynamique d’élévation des connaissances et de formation d’un
citoyen, une volonté politique et une république à consolider
et pérenniser. Il y eut aussi une réaction à la défaite contre l’Allemagne de Bismarck
qui avait fait l’unité de l’Allemagne sous la forme d’un Empire (au passage,
document signé dans la Salle des Glaces à Versailles en 1871.Humour impérial allemand
) dont je ne sais plus quel responsable politique avait dit à cette époque qu’en
fait nos devions notre défaite non pas aux soldats mais aux instituteurs de Bismark. Pour mémoire, rappelons aussi que durant la guerre 14/18, un
instituteur mobilisé sur deux a été tué en France.
De par leur formation, ils se sont retrouvés lieutenant ou sous-lieutenant, non
pas à l’arrière mais dans les tranchées, à la tête desquelles ils
chargeaient en tête le plus souvent quand on leur demandait...
Nous avons un système éducatif qui soit un service public à remettre sur pied
de fond en comble. Sarkozy en a été le
fossoyeur content de lui (le numéro deux du MEN fut alors Blanquer, futur
ministre d’un Macron). Et les autres ont suivi. Hollande, fidèle à ses valeurs
et convictions, a mis des pansements. Il était au maximum de sa réflexion et
volonté.Macron a fait mieux que Sarkozy.Il a eu plus de temps.
A tout hasard, depuis le début de ce siècle, combien avons-nous eu de ministre
de L’EN issu de l’enseignement public et ayant confié pour l’essentiel ses enfants
au service public qui représente 75 % de la scolarisation ?
Nous avons tort en tant que citoyen quand nous désertons la politique.