Commentaire de Octave Lebel
sur Emmanuel Macron : qu'allait-il faire dans cette galère ?
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Bonne nouvelle,
le système est à bout de souffle (pour ceux qui n’avaient pas encore compris) .
Pourquoi n’avez-vous pas fait ce que vous avez dit ? Pourquoi ne faites-vous pas ce que vous dites ? Personne pour répondre sur le fond exactement comme ses prédécesseurs. C’est donc lui aussi un président normal. Nous v’là rassurés. Et le journaliste de service qui rame donc comme il peut. Et nous patraques et impuissants avec toujours le même malaise indéfinissable qui nous gagne devant ce spectacle qui dure depuis si longtemps. Le spectacle d’un politique beau parleur et habile comédien (un peu too much) qui fait virevolter toutes les couleurs au bout de ses doigts pour nous montrer que ça ira mieux demain si on l’écoute gentiment. Qui ressemble tellement aux autres. À ceux qu’il dit combattre. Qui en réalité comme lui ne disent jamais clairement, s’abritant derrière le flou de l’intérêt général, qui ils représentent vraiment et quels intérêts ils servent en réalité ni comment ils vont faire précisément. Sans programme superflu dorénavant remplacé par des thèmes sortis d’enquêtes d’opinion et quelques sujets clivants montés en neige par des batteries de sondages. Des élus qui font et votent des lois à l’encontre de ce qu’ils nous promettent. Des élus normaux donc encore une fois. Juste un exemple pour sourire, tiré du sérail où toute cette comédie se déploie. Soulevons ce tapis avec malice.Et aussi pour notre édification même si ici ce ne sont que quelques échantillons.
Sommes-nous ces moutons que l’on agite à la remorque de ce type de politiciens. Avec les résultats que l’on sait. Fortes abstentions puis fortes fluctuations, forte instabilité politique et des pratiques et partis politiques de plus en plus à la dérive. Et un pays qui se déchire peu à peu.
Nos concitoyens ne s’y reconnaissent plus et veulent une réforme profonde de nos institutions à laquelle ils trouvent normal de participer en demandant les outils institutionnels leur donnant le pouvoir de s’impliquer, de se faire respecter et de responsabiliser les dirigeants qu’ils élisent sur les engagements qu’ils prennent envers eux. Des demandes simples dont tout le monde a maintenant compris la nécessité. Une réalité politique pourtant assez méthodiquement invisibilisée.