samedi 30 juin 2018 - par C’est Nabum

Marcher dans sa tête

Un stylo dans la main.

En assistant quelques heures seulement à un colloque bien trop savant, voire pédant parfois, sur les écrivains marcheurs, pour échapper aux propos abscons d’une jeune universitaire qui n’a jamais sans doute mis un pied devant l’autre, ni même accordé un regard à son auditoire, j’ai pris la fuite mentalement, un stylo en main. Cela me rappelait mes escapades lointaines, quand le chemin n’avait d’autre but que celui de la rencontre et du portrait, l’ailleurs ayant toujours été pour moi, l’autre !

Marcher, ce n’est certes pas s’ouvrir des horizons. La géographie n’a pas besoin de cette lenteur de l’homme qui avance à son pas pour découvrir pleinement la diversité de la planète. D’autres en ont fait leur fonds de commerce, certains même sont devenus écrivains à succès ou ministres, sans jamais avoir pris le temps ni le plaisir de découvrir véritablement leur prochain, fut-il, paradoxalement, lointain.

Ceux-là regardent à travers un œilleton de caméra qui a l’incroyable capacité de ne renvoyer que sa proche image. Différer son regard, le mettre en conserve par le truchement d’un objectif, c’est perdre à coup sûr toute forme d’objectivité. Le regard se passe d’une focale quand il ne se contente pas seulement des yeux. Marcher c’est aller de l’avant vers un inconnu quiacceptera éventuellement de vous tendre la main. Voir en marchant c’est prendre le temps de la pause, de l’arrêt pour converser avec celui qui se trouve sur le trajet sans interférer avec le moindre objet de la modernité différée.

Converser mais pas seulement car il convient en la circonstance d’user de tous ses sens pour appréhender une parcelle de la vérité de cet inconnu qui se livre ou se propose quelques minutes. Bruits, odeurs, sensations diverses sont autant d'éléments qui viennent ajouter à la compréhension de cette infime parcelle d’éternité, de celui ou de celle qui a accepté, un bref instant ou un long moment, d’entrer en relation avec celui qui ne fait que passer, emportant ainsi, ce qu’il aura retenu de cette miraculeuse communion.

Puis, les adieux effectués, l’un reprendra son chemin tandis que l’autre restera à son état de sédentaire. Celui qui avance poursuivant alors, longtemps encore cette rencontre, la revivant, l’ordonnant, la transformant, pour écrire mentalement, tout en marchant, le récit qu’il en fera, quand il aura trouvé un point de chute. C’est du moins ainsi que je faisais, lors de mes pèlerinages intérieurs, avant que d’envoyer à la toile le récit subjectif de la journée écoulée.

J’aurais sans doute dû prendre le microphone et parler sans lire de notes, évoquer ce bonheur de la pérégrination pour écrire. Mais auraient-ils compris ces doctes personnages, qui pour exister un tant soi peu, ont besoin de convoquer les grands hommes, citant leurs propos, parsemant leurs citations de commentaires savants alors que le sentier n’est fait que de cailloux et de poussière. L’humilité sied au marcheur qui ne cherche pas la performance, fut-elle résolument artistique.

Mettre un pied devant l’autre n’a à mon sens de raison que pour trouver quelqu’un sur sa route surtout quand ce quelqu’un finit immanquablement par être soi-même. C’est le miracle de cette aventure qui n’est pas sans souffrance, cors aux pieds, ampoules et crampes, jambes lourdes et douleurs diverses. En restituer un récit chimérique, une ode trompeuse à la nature et à la spiritualité, est une escroquerie morale.

Je marche dans ma tête tandis que la brillante universitaire débite des sornettes qu’elle a pris soin de glisser sur le papier. Tout en restant bien sagement à ma place, j’ai rongé mon frein avant que de lâcher les chevaux de ma pensée vagabonde. Je suis resté en équilibre sur mon petit carnet, retrouvant les senteurs de mes longues marches personnelles. Marcher, ce n’est pas suivre le pas d’un tiers qui vous invite à une balade commune. La véritable aventure est individuelle et curieuse, aventureuse et imprévue. Ni programmation, ni prévisions, le vent ou le hasard pour unique guide ! Marcher c’est encore rester en vie et n’être qu’envie et désir de découverte.

Pérégrinement vôtre.

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99 réactions


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 11:24

    J’écris pour me parcourir. Peindre, composer, écrire : me parcourir. Là est l’aventure d’être en vie » Henri Michaux dans Passages (1950). S’accoucher de soi-même est l’objectif de toute une vie. Nous sommes le fruit d’un hasard et ce hasard nous tend la main quand nous lui ouvrons la porte. Le hasard est un mot d’origine arabe qui signifie : chance (Averroès). Cessez d’en vouloir aux autres d’avoir raté votre vie. Nos parents nous ont donné une clé. Mais il vous revient de trouver la bonne porte. Aucun truc, aucune ficelle : juste des essais et des erreurs.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 11:43

    Merci pour vos écrits Nabum. Ne vous désolez pas de n’y avoir que peu de lecteurs. La plupart sur AgoRATS NOIRS sont de ceux qui choisissent les auto« routes », celles qui n’ont besoin, ni de boussoles, ni de plan. Tout leur est mâché : arrêt pipi à trois kilomètres, attention travaux : ralentissez,... prononcez trois fois le mot « crocodile » pour ne pas risqué d’être dévoré en cas de freinage brusque de celui qui vous précède. Dans dix minutes vous êtes arrivé (où ?), Attention, travaux, inondations, route barrée, route glissante. Dans dix minutes vous êtes arrivé : ou ?


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 11:45

    Merci pour vos écrits Nabum. Ne vous désolez pas de n’y avoir que peu de lecteurs. La plupart sur AgoRATS NOIRS sont de ceux qui choisissent les auto« routes », celles qui n’ont besoin, ni de boussoles, ni de plan. Tout leur est mâché : arrêt pipi à trois kilomètres, attention travaux : ralentissez,... prononcez trois fois le mot « crocodile » pour ne pas risqué d’être dévoré en cas de freinage brusque de celui qui vous précède. Attention, travaux, inondations, route barrée, route glissante. Dans dix minutes vous êtes arrivé : ou ?


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 12:12

      Omission de l’accent qui impliquait le choix : ou ou. Où, suppose l’idée d’un axe (l’axant), une direction précise,... celle qui place nos pas dans les bonnes empreintes, celle qui nous marquent profondément.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 13:46

      @Blek

      Un système qui oblige à se relire coûte cher. De toutes façon, Rosemar a eu l’heureuse initiative de bien cibler la bande des RATS NOIRS (pervers Robert) d’Ago« RA ». : Blek-Belin, Henry Canant, Covadonga, Lavigue ou figue, et quelques autres qui se reconnaîtront. 

    • Bernie 2 Bernie 2 30 juin 2018 16:56

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.


      T’as raison la camée, rien ne vaut mieux que des posts débiles sans intérêt répétés à l’infini. C’est plus mieux. Nous parler de la femme du préfet, nous mettre un lien youtube sur la numérologie ou l’astrologie (pour de vrai, je ne suis aucun de tes liens j’ai autre chose à faire que suivre tes conneries)

      Tu infectes tous les fils que tu touches, une sorte de cancer, aux métastases avancées qui bouffe tout.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 17:20

      @Bernie 2



      Continuez, le jour où je ne bousculerai plus personne, c’est effectivement que ma source est tarie.

    • C'est Nabum C’est Nabum 2 juillet 2018 07:50

      @Blek


      Elle ne fait pas de mal

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 11:51

    Je me souviens d’un voyage dans un rêve en 2004. Je roulais sur une autoroute et il y avait partout des cadavres, des voitures éventrées, des appels au secours, et je continuais mon chemin sans encombre : la route était libre. Ce jour là, j’ai compris que les obstacles extérieurs ne ceux sont les avatars de nos blocages intérieurs.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 11:55

    ne ceux sont que les avatars de nos blocages intérieurs. Il suffit simplement de changer le scénario. Excellent film : Le jour sans fin : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8066.html


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 11:58
    NOTER :
    ENVIE DE VOIR
    RÉDIGER MA CRITIQUE
    SYNOPSIS ET DÉTAILS
    Phil Connors, journaliste à la télévision et responsable de la météo part faire son reportage annuel dans la bourgade de Punxsutawney où l’on fête le »Groundhog Day«  : »Jour de la marmotte". Dans l’impossibilité de rentrer chez lui ensuite à Pittsburgh pour cause d’intempéries il se voit forcé de passer une nuit de plus dans cette ville perdue. Réveillé très tôt le lendemain il constate que tout se produit exactement comme la veille et réalise qu’il est condamné à revivre indéfiniment la même journée, celle du 2 février...Je rajoute : 1979,.....

  • pallas 30 juin 2018 12:34
    C’est Nabum
    En ce monde rêver n’est pas permis, ici n’existe que la survie.

    Chacun son purgatoire.

    Dans peut de temps ce genre d’interrogation n’existera simplement plus, tel une photo bruler et oublier.

    Tout cela sera bientot terminé.

     smiley

    Il n’y a pas d’espoir et de rêves ici, il n’y a que la loi de la nature donc celui du plus fort.

    Le reste n’existe pas et pouvant être brisé par un coup de sabre.

    Salut

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 12:40

      @pallas

      Allez, levé du mauvais pied,.... Lisez plutôt Vézina : Créer sa démocratie, son pays, sa manière de le gouverner, les habitants qui la compose. Qu’avez-vous fait de l’essentiel ? : votre liberté. quittez Athène,...https://www.youtube.com/watch?v=3WzZfkPcjZ4

    • pallas 30 juin 2018 13:06

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.


      Bonjour,

      Mais moi j’y peut rien, c’est simplement la loi de la nature.

      Les gens se drogues au cannabis, d’alcool, pour fuir le monde réel, en même temps supprimant leurs propres consciences.

      Qu’ils se suicident donc !!, la pitié n’a pas cours ici, soit tu survie ou tu meurt, la compassion et l’empathie n’existe pas.

      Des déchets en moins en ce monde smiley.

      De toute manière tout cela sera bientot terminé.

      Ce nouveau monde qui ce forge sera digne du « Tartare », ça va être amusant.

       smiley

      Salut

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 13:14

      @pallas

      C’est votre choix, celui de vivre dans la MATRICE. Rien ne vous y oblige. C’est la différence entre PLATON et Pythagore.

    • pallas 30 juin 2018 13:23

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.


      Vous vous trompez sur moi et mes motivations ou pensées.

      En faites vous ne me connaissez pas du tout, c’est volontaire.

      Je n’est que faire de ce monde, des humains, la matrice, de l’existence elle même.

      Il serait bien que les individues faibles, se droguant ce suicident littéralement, d’une part ce ne seront plus des fardeaux envers leurs proches mais surtout pour la société, un déchet n’est qu"un déchet, et il en restera toujours ainsi, c’est la loi de la nature.

       smiley

      Salut


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 13:26

      @pallas


      Prenons l’exemple actuel de l’Europe, ce grand modèle sorti tout droit droit de la tête de Zeus ou plutôt selon l’histoire d’un taureau (Minos, le Minotaure). Bon ! il est clair que cal va bouger dans le terroir. Mais pourquoi parler de résurgence des nationalismes,... Ce mot ne veut plus rien dire. Et si simplement chacun voulait être plus indépendant, gérer son pays selon son propre rythme. C’est l’Europe qui était fascisante et totalitaire, ne supportant pas que ses poussins sortent du nid,...Nul chaos, juste un changement de point de vue. Le modèle grec est caduque. L’histoire évolue,... et tant mieux. Pythagore était plus proche des égyptiens et d’Hermès,...qui avait une vision moins binaire du modèle politique et plus cosmo« logique ». lié au mouvement des étoiles et la numérologie,.... 

    • C'est Nabum C’est Nabum 2 juillet 2018 07:51
      @pallas

      Plus pessimisme que moi c’est donc ^possible

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 13:27

    cla : lire : cela.


    • pallas 30 juin 2018 13:50
      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      L’Europe de l’Ouest est bannie du Concert des Nations, La France, Suède, Grande Bretagne, sont principalement viser.

      Un bain de sang, se prépare, une guerre civil multi ethnique et religieuse, le Quart Monde, un vrai feu de joie, mon sourire est tout grand.

      Rêver, rêver, rêver encore, mais vous ne pouvez fuir vos propres fautes.

      Je chantonne, je me lèche les babines, je frétille d’impatience.De bon pied je me suis levé, car un nouveau monde ce crée, un paradis pour moi, un cauchemars pour vous autres.

       smiley

      Salut

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 13:56

      @pallas

      Un peu de lecture et vous y verrez plus clair. autant s’y préparer. Comme je suis très uranienne et adore les surprises, cela ne risque pas beaucoup de m’affecter. J’avoue même que j’attendais ce changement ;....http://astrotransgenerationnel.over-blog.com/2018/04/entree-d-uranus-en-taureau-le-16-mai-2018.html

    • pallas 30 juin 2018 14:14

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.


      Les plus faibles deviennent forcement la proie du plus fort, et les plus faibles d’entre eux n’ont pas le droit de rester en vie.

      Le plus fort survie et le plus faible périe, c’est la loi de la nature.

      Notre nation rentre dans un chaos inégalé depuis la chute de l’empire romain, sa sera bien pire en vérité.

      De ce chaos il n’y aura que la loi du plus fort, sans pitié, sans une once d’empathie, seul la raison de la loi du plus fort prévaut.

      Pire que le livre « 1984 » de Georges Orwell.

       smiley

      Salut

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 12:53

      @pallas
      Méfiez vous.

       Il se pourrait bien que la louve se transforme en taupe. 
      C’est un ornithorynque qui vous parle
      Car j’ai perdu mes plumes, je nage maintenant avec des palmes
      S’il faut faire l’éloge de la crise, attention à ceux qui n’ont jamais eu à nager de leur vie, et à établir des contrats avec les canards, et à reconnaître les mérites des grenouilles

  • pallas 30 juin 2018 15:43

    Je donne ma vérité.

    On peut ce fier à qui ou à quoi ?.

    Les gentils naïfs ?, les vendeurs de rêves ?, les philosophes et autres saltimbanques ?.

    On ne peut pas me manipuler n’y par les sentiments et n’y par la menace.

    Dans la vie on croit en soi, survivre est la seule raison d’être.

    La cours des miracles n’existe pas ici.

    Il te sera difficile de jouer à ce jeu avec moi, toi tu à vécu dans la bienséance, moi dans des les tenebres.

    Les leçons de moral d’individus qui ne connaissent que leurs tours d’ivoires, protéger, avec une cuillères d’argent dans la bouche, c’est d’un ridicule.

    Vous ne faites qu’augmenter ma colère et ma haine

    Salut

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 16:11

      @pallas


      Petite, je devais traverser le jardin pour aller aux toilettes, même la nuit. Alors Pallas, le mieux est de vous taire.

    • pallas 30 juin 2018 16:22

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.


      Je n’est que faire de votre passé, présent, futur.

      Cela vaut pour l’ensemble des individus.

      Rassurez vous, à mes yeux aucuns humains, qu’ils ou elles aient une conscience ou non, ne méritent aucunes attentions de ma part, juste des « objets », des vulgaires pions, un plateau de jeu devenant agaçant et faisant tache en ma demeure.

      Comprenez bien, l’argent, le pouvoir, ce genres de trucs m’indiffere, un humain reste un humain, un machin chose, de chair et d’os, de vulgaires machines.

      Ma haine augmente quand je discute avec vous.

      Ma détermination n’en sera que plus grande.

      Merci de faire réservoir de mon essence.

       smiley

      Salut

  • pallas 30 juin 2018 18:21

    Vous n’êtes que des machines, des ersatz de formes humaines.

    Pourquoi devrais je faire humanité envers des « objets » ?, je peut apprécié les formes de vies, mais non des machines.

    Il n’y a pas de dilemme et n’y question.

    Je n’est que faire de l’existence de déchets.

    Salut

  • nono le simplet 30 juin 2018 18:36
    depuis plus de 60 ans que je marche aux côtés de celui qui m’était étranger j’ai appris à le connaître, à accepter ses facéties, ses changements brusques de direction, ses lâchetés, ses renoncements, son courage parfois, ses rêves, sa patience et sa candeur ... il vieillit mais il ressemble encore à l’enfant qui m’accompagnait il y a longtemps ...
    que dire ? que je l’aime ? oui, peut être un peu quand même ! que je le comprends ? oui peut être un peu quand même ! que je continuerai à le suivre encore un bout de chemin ? oui, peut être un peu quand même ! ...
    par delà le temps où l’habitude estompe les sentiments, j’ai toujours un fond de tendresse quand je le regarde marcher même s’il m’arrive de regretter de l’avoir accompagné quand il quittait le sentier au lieu de l’attendre sagement sur le bord du chemin pour lui monter la route à son retour ...
    marchons côte à côte, nous verrons bien où cela nous mène ... tant que nous serons ensemble le chemin restera beau ...

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 juin 2018 18:47

      @nono le simplet


      Merci, si nous sommes étranger à nous même, comment pouvons-nous être ami avec un étranger ?

    • nono le simplet 30 juin 2018 19:08

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      comment pouvons-nous être ami avec un étranger ?
      par habitude, par lâcheté ou par faiblesse mais aussi par tendresse, par communion ou par mansuétude ...

    • velosolex velosolex 30 juin 2018 22:53

      @nono le simplet
      . «  ». Adolescent, les textes de Leonard Cohen m’entaillaient le cœur d’étrange manière, en ce sens que j’étais persuadé que sans le comprendre vraiment, Léonard psalmodiant quelque chose d’essentiel sur la vie.

       Encore maintenant, sa voix d’outre tombe me fait frisonner, comme celle d’un rabbin qui exhumerait des textes apocryphes, dans un étrange théâtre d’ombre, ou alors assis tout près de la rivière
      Il y a un double en nous qui nous accompagne toute notre vie. 
      La religion qui a besoin de mots et d’images, en a fait un ange ou un démon, et nous espérons qu’il continuera à nous survivre, même s’il est l’étranger. 
      You, my love,you are the stranger.

    • velosolex velosolex 30 juin 2018 23:35

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      C’est une grande damnation, pour un extrémiste de droite, d’être étranger à lui même. 


      Etranger est un beau mot, finalement.
       Il nous livre qu’il reste au moins un territoire à connaitre, ou une homme, dans ce monde où tout devient indistinct. 
      L’étrangeté, et les chemins nouveaux à découvrir sont les ferments de l’existence ! 

      Mais où est passée cette trousse d’écolier, où j’avais inscrit, pendant toutes ces heures d’ennui, comme pense bête toutes les devises qui devaient me servir dans l’existence. 





    • nono le simplet 1er juillet 2018 01:34

      @velosolex

      nous espérons qu’il continuera à nous survivre
      je ne me fais pas beaucoup d’illusions à ce sujet ... mais tant qu’il est à mes côtés, j’ai moins peur la nuit smiley

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 12:06

      @velosolex


      Petite, comme dans le film de Wim Wenders, je me posais déjà la question métaphysique en regardant mes parents manger sur le terrasse. Consciente d’être leur fille (drôle de couple me disais-je, elle si sauvageonne et lui si (en Belgique il y a une expression) : stijf, raide, pudique, silencieux, précis,.. à tel point que le moitié droite du jardin lui était réservée : sauvage, les arbres et fleurs poussant dans n’importe quel sens,.. et la partie gauche, celle de mon père, jardin soigné au cordeau, pas une herbe qui dépassait une autre,.... Pourquoi suis-moi et pas une tonkinoise en Chine. Inquiétanté étrangeté. Question débile diront certains. Mais elle eut un avantage certain : celle de lire, lire, lire, en m’en mettre jusque là,.. ;Je n’ai toujours pas la réponse. Et c’est bien ainsi... Rencontrer son autre soi-même, quelle belle aventure que la vie,...

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 12:09

      Mon histoire corrigée (question de point de vue, de focale, d’angle de vision,....).
      Petite, comme dans le film de Wim Wenders, je me posais déjà la question métaphysique en regardant mes parents manger sur la terrasse. Consciente d’être leur fille (drôle de couple me disais-je, elle si sauvageonne et lui si (en Belgique il y a une expression) : stijf, raide, pudique, silencieux, précis,.. à tel point que la moitié droite du jardin lui était réservée : sauvage, les arbres et fleurs poussant dans n’importe quel sens,.. et la partie gauche, celle de mon père, jardin soigné au cordeau, pas une herbe qui dépassait une autre,.... Pourquoi suis-je moi et pas une tonkinoise en Chine ? Inquiétanté étrangeté. Question débile diront certains. Mais elle eut un avantage certain : celle de lire, lire, lire, en m’en mettre jusque là,.. ;Je n’ai toujours pas la réponse. Et c’est bien ainsi... Rencontrer son autre soi-même, quelle belle aventure que la vie,...

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 12:35

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      LIre et écrire restent des actes hautement féconds, et en ce sens révolutionnaires. Bradburry en avait bien saisi la nature dans « Farenheit 451 »..Mais personne n’avait imaginé que ces activités pouvaient s’éteindre d’elle même, mais au contraire seraient l’objet de forces répressives. 

      Les écrans miroir se substituent lentement à l’émerveillement du monde. Allons nous finir comme ces crocodiles, tombées apparemment dans un gouffre depuis des millénaires, alors qu’ils se prenaient en « selfie »  ?....
      Cela me rappelle étrangement les intuitions de HG Wells. « La machine à explorer le temps », au même titre que « les contes de Noël » de Dickens. 
      Deux livres importants, que j’ai lu tout à fait par hasard, vers dix douze ans, et qui continuent à me nourrir, tant les impressions et les lectures, autant que toutes expériences à cet age s’inscrivent avec la force d’un tampon des poste faisant foi. 
      Tous les fantômes de l’inconscient de Srooge sont à jamais d’autres moi même, et chaque fois que je craque une allumette dans le noir, je pense aux prolétaires morts vivants, devenus carnivores dans ces puits sans fond que Wells entrevit, dans cette catastrophe qu’il entrevoyait. Et le souvenir des elfes fragiles, vivant à la surface dans les temples abandonnés me pousse toujours vers les cachettes végétales. Bien à vous dans les votres

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 12:45

      @velosolex


      Merci de votre présence. Je vous sens comme un ami, un frère. Je sais être très critiquée sur le Site (j’ai l’habitude, ce fut mon chemin de vie, toujours en marge, mais pas suffisamment marginale pour être écartée, c’est encore pire (une amie d’enfance me disait avec le recul en riant, elle avait fait une petite « connerie » comme les jeunes de notre époque, style vol d’un rouge à lèvre dans une grande surface, et risquait d’être mise à la porte de l’école, mais quand ils ont vu qu’elle était première de classe partout, problème, obligé de la garder,...), mais comme vous je pédale (pas dans la choucroute), mais sur le clavier (pas de CHRIST HI HAN). MERCI d’être ce que vous êtes,...

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 12:55

      @nono le simplet

      Nous avons fait de longues routes ensemble

      L’énigme s’est toujours attaché à nos pas

      Dans ce train Indien de seconde classe

      Tu portais un vieil uniforme de la guerre des Boers

      Que veux-tu donc, si énigmatique, mon ombre


      Tournois !

      Je t’ai vu à minuit sous la lune

      L’heure des grands décalages

      Figure étincelante de lance et d’armure

      Descendre Durbar square dans un grand rickshaw noir


      Les hérauts peuvent sonner haut

      Quand tu jettes ton gant à l’étrange


      Esthétique absolue du voyage

      Garde en toi le silence

      La réponse des dieux médusés

      Tu es facteur d’extase

      Et sous ton armure de croisé cosmique

      Le vieux temple en toi se dessine


      Je sais ce temple sur la colline

      Personne jamais n’a pu entrer

      Et même les rêves les plus fous

      N’ont fait que rebondir

      Contre les portes de bronze


    • C'est Nabum C’est Nabum 2 juillet 2018 07:53

      @nono le simplet


      Vous êtes un sage

  • pallas 30 juin 2018 19:15

    Je suis le chat de Cheshire envers Alice, vous n’êtes pas elle.

    Le « Faucheur », devenant gentil envers une humaine est écrit nul part, pas dans un seul livre ou légende de l’histoire de l’humanité.

    Les contes similaires sont faux, ou du moins falsifié de leurs véritables niveaux.

    Ma haine augmente encore, j’adore ça !!!.

     smiley

    Salut

  • pallas 30 juin 2018 19:42

    Vous êtes la négation même de l’existence.

    La preuve ultime de mes propos.

    Que le « Tartare » devienne ce lieu.

    Merci.

    Dans ce nouveau monde, vous n’aurez rien, vous serez piétiné sous une botte, ne chercher pas refuge, la souffrance et la mort, le néant, tel est le chemin.

     smiley

    Salut

  • velosolex velosolex 30 juin 2018 23:20

    Quand aux chemins, je peux dire que je suis un grand marcheur, et que je suis venu en ce pays de Landes pour cette grande raison. Dernièrement, j’ai acquis de nouveaux lacets, rouges, sanguinolent. Ainsi paré je n’ai peur de rien et j’avance, un bâton à la main, un casse croûte au fond du sac, d’une façon encore plus déterminé qu’à l’époque où je possédais des lacets noirs.

    Des arrêtes de schiste montent vers le ciel et les soirs d’hiver, certains chemins bourbeux sont impraticables,une fois qu’on a passé les grands calvaires de granit qui bordent les villages.
     C’est un pays d’esprit où les pierres bougent, vous entourent, et parfois disparaissent..
     On ne sait pourquoi. On ne parlera pas de cela dans les journaux où l’étonnement a des limites. 
     Dans la forêt, l’une d’elle est marquée au fer de lettres de feu. Un menhir de deux mètres de haut, 500 kilos qui a disparu de 1986 à 89. Enfin il est revenu comme si de rien n’était un beau jour dans le cercle de pierres.
     A t’il été écouté Rostoprovich jouer du Bach sur le mur de Berlin ?...
    Nul ne le sait ; Le ciel est chargé de nuages et de mystères, de morves violettes et roses, comme un livre du club des cinq. 
    Les chevaux jouent aux quatre coins de l’horizon, vont mordre l’écume de l’océan, et reviennent pisser joyeusement. Je suis tantôt ravi, ou bien désemparé parfois devant toutes ces étrangetés. Cela dépend de la lune, de mes humeurs, et de l’altitude, parfois considérable, qui atteint parfois 290 mètres, du haut de la montagne saint Michel.
    Les poètes en marche sont nombreux en cette région d’appelation controlée. Ils cherchent à se mettre en concordance avec le merveilleux ! ; Il faut les voir avancer, avec leurs brodequins et leurs rimes, passant le roc’h Trevizel, tachant le ciel de leurs mélopées rythmées, comme un tambour major.
     Où vont ils, en récitant « le bateau ivre », ou « sensation » d’Arthur ? Nul ne le sait....Savent ils que le mur de Berlin est tombé. Ils traversent les apparences et les passages cloutés, indifférents à la pluie « qui ne mouille que les cons ». Le premier qui s’en plaint en ce pays a perdu. C’est ainsi qu’on fait le tri entre les bœufs sans cornes et les taureaux à lyre, en ce pays où je vous écrit, sans même avoir besoin de passer par l’académie pour prendre opinion. 

    • nono le simplet 1er juillet 2018 07:34

      @velosolex
      ton joli commentaire me fait penser à une BD de Pierre Christin et bien sûr l’immense Enki Bilal « Le vaisseau de pierre »


    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 11:13

      @nono le simplet
      Excellent album que j’ai lu à l’époque et que je relirais avec plaisir. A la fin des années 70 le revival breton focalisa l’intérêt de pas mal de créateurs autour de la Bretagne profonde, en particulier celle des monts d’arrée. « L’ankou » un album de spirou et Fantasio en témoigne aussi, mettant au centre la centrale nucléaire de Brennilis, éteinte depuis des lustres, et toujours pas démontée, inscrite au pied des marais, dans un paysage superbe. 

      Pas loin de chez moi, l’émetteur du roc’h Tredudon, que les autonomistes bretons firent sauter dans les années 70, « privant » les bretons de télé. L’écho des maquis raisonne encore fort dans ce coin brut de comptoir, où les gens ont le sens du partage, mais aussi de l’engagement. 
      Cela est sans doute retombé, coté français, mais les anglais sont très nombreux. J’en ai plusieurs dans mes amis, contents d’être dans cette britanny qu’ils ne trouvent plus de l’autre coté du channel, ce qui donne au pays une sorte d’ouverture. J’ai tendance à croire que comme d’autres régions françaises un peu sur la marge, le temps reviendra bientôt de leur coté. Peu de gens, mais beaucoup d’arbres. Et un arbre, ça compte. Même les rochers tiennent une place minérale.
      Le problème, quand le mythe est très fort, c’est que les artistes sont souvent au garde à vous, comme face à un grand homme, et adoptent une position convenue, voir folklorique, faisant dans la broderie de coiffes. Ce n’était pas le cas de Bilal, évidemment.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 13:09

      @velosolex
      Mon voyage dans les Lande en 1997 ou 98 ne fut pas aussi réussi que nous l’espérions. Soleil le premier jour et le reste, couchés au lit avec une pile de bouquins (pluie, pluie, pluie,..). Dès le premier rayon de soleil, nous avons franchi la frontière pour un retour aux sources (en ce qui me concerne),. Avec le malheur pour mon compagnon, de tomber sur mon ex qui descendait en même temps que moi sur notre plage connue de nous seul, loin des touristes. Heureusement, une remontée vers le Périgord dans des gîtes superbes à l’ancienne à Sarlat a permis de finir en beauté. Mon seul souvenir des Landes, la visite de DAX. 


    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 14:05

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Contrairement à une vue de l’esprit, les landes, du moins celles de Bretagne, ne sont pas des déserts, mais des écosystèmes très riches. La diabolisation a eu pour effet, et pour ambition, de nier cette valeur, pour les supprimer. La même politique que pour le « bocage », qui a été en partie laminé en bretagne, sous prétexte de remembrement. Un terme équivoque, qui suggère qu’on remettait les membres en place, alors qu’il s’agit évidemment du contraire : Casser les talus, les prairies, les chemins creux, le savant ouvrage de rétention des mares, des bosquets et des arbres, riches aussi en animaux de toutes espèces. 

      Les monts d’Arrée et montagnes Noires - Le blog de breizh Les landes des monts d’arrée sont les derniers refuges d’oiseaux en déclin. 
      On remarquera que la sémantique calomnieuse n’a pas été que l’apanage des nazis, qui diabolisait les hommes par le biais du langage, mais qu’il refleurit dans la bouche de nos technocrates,quand ils veulent mettre en condition le peuple afin de les manipuler ; 
      Ainsi, dernièrement, Macron a utilisé le terme de « dents creuses »,pour justifier le bétonnage des zones tampons encore indemnes sur le littoral.
      Les « sans dents » suggèrent tout autant le mépris, vis à vis d’une cour des miracles, qu’il convient de mépriser car ils sont laids, moches, incestueux. On pourra demain les tuer sans scrupules, et même par devoir,comme chez les SS
      Ainsi, nature, et hommes répudiés, trouvent abri l’un dans l’autre, comme à l’époque des vaudois. 

    • nono le simplet 1er juillet 2018 14:15

      @Self con troll

      pour éviter de parler Calva.
      le chouchen, peut être ?

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 14:15

      @velosolex


      si je voulais aller dans les landes, c’était pour retrouver ma Madeleine de Proust et mon premier amour français à quatre ans (Jeux interdits, Brigitte Fossey, ayant des problèmes de rhinites mes parents m’avaient envoyée quatre mois à la Bourboule). Les Landes, c’était dans mon « fantasme », le pays de la résine, de la térébenthine. en 1998, j’étais plongée dans un livre sur les liants à l’époque de Van Eyck. Mon appartement était devenu un véritable laboratoire résineux. D’ailleurs, la veille de mon départ, l’un de mes tableaux montrait des « embus », cloques. J’ai dit : on file, c’est déprimant,...Mon arrivée dans les Landes ne fut pas plus heureuse. embu
      adjectif et nom masculin
      1. 1.
        Peinture
        Devenu mat, le support ayant accidentellement absorbé l’huile de la peinture.
        Couleurs embues.

    • nono le simplet 1er juillet 2018 15:57

      @Self con troll

      je constate que Mélu refuse de revenir avec nous.
      je sais pas toi, mais je l’aime bien Mélu ... elle vit dans son monde nous voyant quelques fois ... sa présence me rassure, m’apaise ... bizarre ? peut être, sans doute même ... mais ne faut il pas l’être un peu pour venir ici noircir son écran ..

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 16:02

      @nono le simplet


      c’est pas compliqué. Les hommes m’aiment ou me détestent.....

    • Yanleroc Yanleroc 1er juillet 2018 17:11

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Les hommes m’aiment ou me détestent.....

      Il en va ainsi des allumeuses, qu’ elles s’ ignorent ou non. Et ça marche, si l’ on en juge le nombre de queutards qui traînent dans votre sillage. mais il me semble que votre ligne de conduite s’ est quelque peu assagie. Il ne vous reste plus qu’ à spamer de nouveau pour essayer de montrer votre insoumission, ou pas.. à suivre ! 

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 17:34

      @Self con troll

      Je pourrais dire qu’on trouve de tout en Bretagne, même parfois de la pluie, mais c’est pas vrai.  Le substitut à la goutte , ou au calva ?...Le chouchen à mon avis n’est qu’un tord boyaux. Pas de vin, ni de bons fromages en ce pays. Par contre on trouve de bons producteurs de bières artisanales. Comme celle ci qu’on trouve à deux encablures de chez moi
      Brasserie An Alarc’h (La Feuillée) - Finistère - Bières Bretonn

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 17:39

      @Yanleroc

      Si mes écrits vous allument (combien de nuances de Grey ? pourquoi pas). Mais une véritable allumeuse, c’est aux folies bergères,... Ici nous sommes dans l’écrit. Certaines femmes ne font rien et on les traite d’allumeuse. Mot qui veut tout et ne rien dire.

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 17:44

      @Self con troll
      Je n’invente rien. Ce roc a disparu de la forêt d’Hulgoat, et est revenu trois ans plus tard. 

      Chaos de rochers - Photo de Foret de Huelgoat, Huelgoat - TripAdvisor Une plaque est maintenant rivée sur le minéral, avec un rappel de l’événement. 
      Chacun est libre d’expliquer l’affaire comme il veut, en buvant de la gnole ou non..... Le rocher ne veut rien dire, ne dira rien sur cette évasion étrange, dans cet univers assez étrange, qui fut le premier bassin d’exploitation de minerai sous Louis quatorze, argent et plomb.
       Les moines cisterciens ont travaillé eux aussi la Landes, qui fut une espace commune, bien avant que Ndames des landes réinventé cet espace de communs, bien malgré lui..... 

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 17:54

      @nono le simplet
      Personnellement j’aime les fées,les gens qui parlent aux nuages, qui tirent des bords vers la magie, et c’est pour cela que Mélusine, au nom fleurant le mythe, et dont les écrits sont particuliers dans ce monde où tout se ressemble et s’aligne, n’ est pas indifférente à mon âme de bas breton.

       De même quelques plumes, dont l’ironie, l’humour ou la tendresse affleurent, et donnent une consistance à leur âme, et un intérêt ’à ce site....C’est ainsi que se passe un voyage. On passe des longues banlieues rasantes, à des vallées surprenantes. Mais je ne vais tout de même pas me lancer dans le bateau ivre de Rimbaud. 
      Bref, que vivent les indiens de couleurs !

    • Yanleroc Yanleroc 1er juillet 2018 18:15

      @Mélusine ou la Robe de Saphir. vous vous dérobez !

      On est dans l’ écrit
      Vous vous épanchez sur votre vie privée, sur l’Agora, c’ est un peu comme se promener à poil dans la rue, ou partir en vacances avec son mec, là, où on aura des chances de rencontrer son ex. Synchronicités, lol !

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 18:26

      @Yanleroc


      j’ai mes raisons,.....Une chance de se rencontrer au même moment,...je suis sujette à ce genre de synchro. Mon ex me racontait justement une histoire qui lui est réellement arrivée. En été, il parle avec un ami avant de partir en vacances, sans rien dire sur sa destination. Arrivé à Venise, il s’assied à une terrasse et qui vient s’asseoir à côté de lui. Celui qu’il avait quitté il y a deux jours à Bruxelles. Nue, peut-être, mais habillée de mots,....

    • Yanleroc Yanleroc 1er juillet 2018 18:49

      @velosolex, je n’ ai rien trouvé sur ce rocher qui joue les filles de l’ air, tu as un lien ? Salut .


    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 19:17

      @Self con troll
      La différence entre un homme et un robot tient à ce supplément d’âme, qu’on appelle parfois imaginaire, ou poésie. 

      Les enfants l’ont dés le plus jeune âge, et parfois le perdent, ce qui explique en partie la dépression, ou l’avidité, qui est une tentative de reprendre d’un coté ce que l’on a perdu dans l’autre. 
      J’ai bien peur que les chemins balisés actuels n’incitent pas beaucoup à l’élévation, spirituelle, humoristique, artistique, tous ces clins d’œil de la fée qui font que la vie tout à coup prend de la malice, sans addiction d’alcool aucune, sans selfie,. 
      Juste l’ivresse de vivre. 
      Des choses que l’on apprend aussi en barrant un bateau entre les remous, ou en montant un col en vélo. Ou en peignant le tout proprement, respectant les lois de l’équilibre et de la composition. Les mêmes exigences partout. 
      Certains lieux habités, certaines lignes de vie, vous amènent en de bonnes ou mauvaises à des croisements, ou a des rencontres où il faut se situer, prendre des décisions !
       C’est à ces moments précis que s’opère à plein la liberté, et la responsabilité que l’on a sur sa vie. 
      S’il faut revenir à la marche à pied, elle a l’avantage elle aussi à vous apprendre à connaitre l’essentiel, ces qualités, sa possibilité d’éblouissements. 
      Ou pas. 

    • Yanleroc Yanleroc 1er juillet 2018 19:21

      @Mélusine ou la Robe de Saphir. Mais nue qd-même : des mots qui ne cachent rien, au contraire, que des fantasmes !

      Et pi j’m’en fous, il me suffit de voir que vous abordez un langage compréhensible débarrassé de cette langue des oiseaux que vous pervertissez et de la rubrique des zoroscopes dont vous abusez !
      Mais vous faîtes comme vous voulez..j ’attend de voir si vous êtes capable de vous remettre en question..

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 19:31

      @Yanleroc

      Je l’ai cherché, mais je ne l’ai pas trouvé. Il se situe à une centaines de mètres de de la marre aux sangliers, dans la forêt d’Huelgoat, pas très loin non plus du camp d’arthus. On trouve aussi une bien belle librairie, l’autre rive, qui organise des concerts, et des expositions, ou des conférences. 
      J’aime ce coin car il est atypique, peuplé de gens très différents, de beaucoup de britishs retrouvant là l’ambiance d’une Angleterre fantasmée, et disparue, depuis Thomas Hardy. Echanges chaleureux avec des gens d’origine celte, qui se prennent de passion parfois pour ce pays. Il n’y a donc pas que les rochers qui jouent la « fille de l’air » ;

      Finalement, j’ai retrouvé une trace, mais qui semble faire écho à une première disparitiion, dans les années 20. 
      Le menhir de la mare aux sangliers

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 19:42

      @Yanleroc


      Me remettre en question, mais mon ami, c’est risquer de trouver la réponse. Et le début d’une raie ponce, c’est la chatte qui s’enfouit.

    • nono le simplet 1er juillet 2018 19:51

      @velosolex

      Personnellement j’aime les fées,les gens qui parlent aux nuages
      arf, je parle aux mouches que je sauve de la noyade pour les tuer d’un coup de tapette quelques heures plus tard ...je hais la logique quand elle est faite d’espèces sonnantes trébuchantes ...
       et je suis prêt à rencontrer une ou deux personnes du site en vrai ... et encore, par hasard, ou par concours de circonstances ... aucune femme de toutes façons, non par préférence sexuelle mais par principe ... globalement j’aime bien mélusine mais sans envie de la rencontrer un jour comme la plupart des gens du site ... une affection épistolaire avec un soupçon de distance mais aussi d’indifférence ... je cause dans mon ordi à des gens que je ne connais pas ou plutôt dont je ne connais que ce qu’ils veulent bien montrer d’eux même comme je le fais ... une pudeur absolue dans une absence totale de pudeur ...


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 20:14

      @nono le simplet


      Nous pensons tout connaître de l’autre. Mais c’est l’autre qui s’imagine tout connaître de nous. Et quand enfin nous pensons l’avoir saisi, c’est à ce moment qu’il nous échappe. Heureusement, sinon il n’y aurait plus rien à apprendre.

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 21:13

      @nono le simplet
      Chacun fait son lambic à sa manière, et je pense que cet espace révèle nos fantasmes, nos colères, nos engagements. Certains livrent leurs états d’âmes ,plus que d’autres. Bien que je me sente en sympathie avec certains, au delà des idées, qui finalement sont anecdotiques dans une relation, je n’ai pas envie d’organiser une soirée dansante des pseudos d’agora. J’aurais trop peur que cela ressemblâce à « la mort rouge », ce conte d’edgar Poe. 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 21:26

      @velosolex


      Quand les névrosés se rencontrent, c’est le plus souvent par hasard. Bonjour, il me semble vous avoir déjà rencontré. Non c’était mon jumeau. Lequel ?

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 23:28

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Ma vie a été comme tant d’autres le produit de rencontres hasardeuses. 

      Beaucoup nient cette part d’aventure, de chance, prétendant que leur succès est du à leur génie où à leur belle manière, ( généralement les plus cons, les plus paranos) oubliant le colt encore chaud qu’ils ont dans leur poche : Je veux parler de leur carnet d’adresses, ou de leur héritage. 
      Les parcours bancals amènent plus de modestie. 
      Au bal de la nuit, qui sera le prochain danseur, danseuse, sur notre carnet de danse ? Un hidalgo, une princesse, un illuminé, un perdant magnifique, Vanessa Paradis recrutant pour son prochain film ?..
      Ou encore un camion de linge sale alors qu’on traverse la rue, le nez dans l’ailleurs ?
      C’est ce qui est arrivé à Rolland Barthes, lui qui avait tant écrit sur les signifiants, les marques, pour tenter de séparer le linge propre de l’ivraie.
      S’il y a un dieu, alors il a la passion de la blague. C’est un peu le nom d’un livre de Paul Auster : « J’ai cru que mon père était dieu. »..Auster a collecté des histoires d’anonymes, avec pour principe " Je cherche des histoires vraies, où les intéressés ont vécu une expérience bouleversante et unique, où le hasard était si déterminant que cela ramène à l’expérience de l’absolu, à l’intervention de dieu....Des short stories donc !  
      Je pensais que mon père était Dieu et autres récits de la réalité ...
      En 75-76, j’ai fait un voyage en Asie, et j’ai croisé deux personnes par le plus grand hasard, dans deux villes différentes, Quetta et Madras, à plusieurs mois de différences. Ils cherchaient une troisième après lui avoir donné RDV,...Une histoire de quête perdue épuisante, que j’avais oubliée avant que je ne rencontre celle ci, dans une autre ville, comme dans un roman trop bien arrangé. et que je ne la sauve, en quelque sorte, presque par inadvertance, comme si dieu avait écrit un texte, en me guidant la main, ou en regardant par dessus mon épaule, voulant lui donner une dernière chance après avoir qu’elle est raté les deux premières mains tendues. Auster est un des écrivains que j’aime, car il es une sorte de shaman littéraire qui tente de dépeigner les fils du destin, le plus souvent des cheveux d’homme, qu’il tire hors de l’eau et de l’oubli, faisant raisonner d’étranges concordances..


    • nono le simplet 2 juillet 2018 03:04

      @velosolex

      je n’ai pas envie d’organiser une soirée dansante des pseudos d’agora

      j’ai fait çà en 2004, enfin pas en temps qu’organisateur, du côté de Marseille smiley
      j’en rêvais depuis des mois ... j’’en profitais en même temps pour amener le mec ( un peu barré ) que j’hébergeais voir sa copine et rendre visite à une amie ... j’ai été à cette soirée avec mon amie et une copine à elle , superbe femme ... j’ai bien rigolé ( surtout intérieurement ) ... les plays boys du coin faisaient 20 cm et 30 kg de moins que moi ... les nanas étaient déguisées comme des arbres de Noël et je me suis fâché plus tard sur le net avec à peu prés tout le monde présent à cette soirée ... surtout certaines « nanas » ... va savoir pourquoi smiley
      c’était la première et dernière fois...

    • nono le simplet 2 juillet 2018 03:15

      @nono le simplet

      par contre j’ai rencontré dans des repas de copains celle qui devait devenir ma compagne pendant 10 ans et deux de mes meilleurs amis, Gégé et Nelly, malheureusement tous deux disparus et presque en même temps ...
      aujourd’hui il y a des sites qui organisent des soirées pour les plus de 50 ans (par exemple) à thème comme pas loin de chez moi ... un copain y va ... je préférerais attraper une gastro que d’y mettre les pieds smiley

    • C'est Nabum C’est Nabum 2 juillet 2018 07:53

      @velosolex


      J’arrive dans les Landes !

    • velosolex velosolex 2 juillet 2018 09:29

      @C’est Nabum
      Des landes je me souviens d’une traversée en 2Ch décapotée en 86 ou 87, un mois de Juillet de grande chaleur. 

      La voiture a coulé une bielle dans un patelin, et nous sommes restés là des jours, sous les pâles du ventilateur, dans un petit hôtel perdu, à siroter des sirops fraises, que le gamin vidait en apnée. 
      C’était une époque où l’on trouvait des garages partout.
       La patronne trop contente nous avait à la bonne.Elle avait du être très belle dans sa jeunesse. Son père avait été républicain espagnol. « Faut le faire boire ! »Nous disait elle sans cesse, à propos du petit....Et n’oubliez pas de mettre de la crème quand vous sortez. Elle avait raison, on était cuit rouge écrevisse par le soleil. La 2 CH décapotée avait été mortelle ! On avait coulé nous aussi une bielle. 
      Quand même heureusement on avait les vélos. C’est comme ça qu’on a parcouru ce Sahara Français couvert de sable blanc. Les paroles d’une vieille poésie apprise à l’école me revenait en tête. Je me souviens de la dune de Pilat, et de cette apparence de crème glacée du ciel, avec les îles flottantes de la mer et du sable. 
      Il faut faire l’éloge de la panne, de la chaleur, des petits enfants devant lesquels toutes les femmes s’arrêtent. « Faut le faire boire le petit ! »...Et puis des ventilateurs qui brassent le temps, sous le pont Mirabeau ou ailleurs. 
      Bonne vacances, et bonjour à la patronne !...Et surveillez l’huile.

    • velosolex velosolex 2 juillet 2018 09:49

      @nono le simplet
      J’ai déjà grand mal à garder mes propres attaches. Sans doute cela vient de ma jeunesse, des déménagements. Il me fallait recomposer chaque fois, être de nouveau le nouveau à l’école. Barbara disait qu’il ne fallait pas revenir sur les lieux de l’enfance. J’ai rencontré des gens qui ont compté dans ma vie, et je regrette parfois de n’avoir pas les avoir assez retenu, de ne pas avoir donné assez signe de vie, quand ils ont disparu. 

      Je crois que je les gardais pour les jours d’après, à discuter du passé sous la tonnelle, en buvant une coup de muscadet. Mais le vent a tourné salement. On ne s’attend pas à ce que les gens meurent quand ils ont 40 ans ! . Peut être est ce mieux parfois, de garder les images de la jeunesse, de ne pas constater la décrépitude, le changement, l’acidité du cornichon qui a mal vieilli, qui s’est détourné de l’idée que l’on avait.
       Comme pour les chemins de marche, j’aime bien le hasard, la chance, et déteste les carnets de bal, comme on disait dans le temps, et les trop grandes attentes, où l’on est souvent déçu, après avoir tant espéré. C’est l’état d’esprit supérieur du voyage, qui réussit si bien à la jeunesse, quel que soit l’âge qu’on a. La grâce vous fait passer, là où le plan trop bien préconçu vous arrête. C’était je me souviens le propre d’un très bon roman de TC Boyle, « Water Music »...


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 2 juillet 2018 11:03

      @velosolex

      Comme Modiano, j’ai beaucoup aimé Auster. Même si de nombreuses personnes m’ont critiquée : lecture pour bobos. J’ai cette fâcheuse tendance dans la vie à n’écouter que ma petite voix, ma sente,... et cela m’a plutôt bien réussi,..Même de manière parfois surprenante et tout à fait inattendue,...

    • velosolex velosolex 2 juillet 2018 12:20

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Auster est un peu un écrivain européo-Américain. Il rumine beaucoup. Mais beaucoup le sont devenus en fait, ( Roth, Bellow, Updike) depuis la grande époque de la littérature pionnière qui reste toujours vivace. « Tu prend ton clavier comme une winchester, et tu fais un carton sans te poser de question » (C’est comme ça que Kerouac a déroulé un rouleau de papier, et à écrit sur la route en un mois ou deux 

      De temps en temps je reviens à Jack London, à ses émules comme David Van, par exemple,qui lui écrit de la fiction, mais finalement plus authentique que les vacances de Sylvain Tesson, qui me rappelle la collection des Michel de la bibliothèque verte. Je veux dire que quand on lit « construire un feu », on sait qu’il y a la mort derrière, si l’allumette s’éteint, et qu’on ne se trouve pas là sur l’ile de Koh Lanta, avec un airbag...On pourrait parler donc des livres de voyages puisque c’est de cela que Nabum parlait, de tous ces gens en marche, en politique et en littérature, pensant qu’il suffit de se mettre dans un créneau qui porte, sur un GR, ou d’aller à saint malo, pour décrocher le Graal. Le vrai auteur, à mon avis, c’est celui qui ne part pas en mission littéraire, mais le fait par obligation quel que soit la mode des temps, et qui n’est pas sponsorisé par un journal une échéance, une vanité. Quoique qu’un minimum est nécessaire. Je déteste parfois ce que j’écris, quand je pense dire des choses définitives, et que ce ne sont que des généralités. C’est une erreur de trajet. J’ai du me tromper de sentier. Faisons demi tour...Ah oui les auteurs américains...J’ai lu il y a quelques temps « un ours est un écrivain comme un autre », et je me suis bien marré. 
      L’ours est un écrivain comme les autres - Babelio
       L’auteur exploite cette fascination que la presse et les médias ont pour les « ours solitaires », aux states...L’ours littéraire, écho du mythe de la frontière, obéît là bas au même mythe que notre auteur parisien, bobo, précisément, celui qui est invité à la grande librairie....Parler ours, se contenter donc des quelques grognements peut très bien être vu comme une marque de génie, ainsi que renifler le cul des femelles, comme une belle preuve d’authenticité. 
      Les livres qui m’ont marqué, car drôles attachants, poétiques : « Cartes postales » d’Annie Proulx" ceux de Margaret Atwood, de Nancy Huston, de Carol Oates....Bien d’autres encore. Mais les livres de voyage d’appellation contrôlée, non. Cervantes n’a pas eu besoin de cette forfanterie. 

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 2 juillet 2018 12:35

      @velosolex

      Nous avons suivi les mêmes routes, mais mes embranchement furent plus surréalistes encore : Char, Perec, Breton en premier,.... Queneau inévitablement. Mes sentes sont encore plus escarpées,... Raison pour laquelle Auster donnera toujours cette impression d’effleurer, sans vraiment rentrer dans la chair du récit.

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 2 juillet 2018 13:12

      @velosolex Don Delillo.


    • velosolex velosolex 2 juillet 2018 15:56

      @Aita Pea Pea
      Entendu parler, mais je n’ai rien lu de lui. Étonnant car hier je l’ai vu dans une bouquinerie du village, et j’ai hésité à l’acheter, ayant deux ou trois bouquins déjà sous le bras, dont un d’Atwood justement ; Je vais y retourner. Il y a « la chambre aux échos », de Richard Powers, que j’ai bien aimé cettte année...Et Ron Rash, Mais si je n’avais qu’un auteur américain à donner actuellement, c’est Annie Proulx, un nom breton pour une vrai américaine brute de coffrage qui raconte des histoires de cochon...Ca doit être le patrimoine génétique qu parle...... « Les crimes de l’accordéon », « cartes postales », et puis le magnifique « un as dans la manche », qui raconte le périple d’un gars qui tente d’imposer des porcheries en disant que c’est des hotels de luxe....Dans ce coin paumé du Texas, que les gens de la bas nomment « la queue de la casserole », à cause de cette physionomie particulière sur la carte. 


  • pallas 1er juillet 2018 18:54

    Bonsoir,

    Malgré votre expérience de la vie et l’age, vous ne rester qu’une jeune fille à mes yeux.

    Autrement dit la mort, pour moi, celle ci n’est pas une peur, mais simplement la fin de mon fardeau.

    Vous ne connaissez pas la véritable signification de l’amour, un humain n’est qu’une machine après tout, je peut le comprendre.

    Des automates ce prenant pour des formes de vies, ça en devient ridicule.

    Salut

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 18:58

      @pallas


      c’est vrai, au fond de moi j’ai toujours 18 ans. c’est fou comme vous voyez clair dans le personnes,...

    • pallas 1er juillet 2018 19:12

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.


      Une vrai gamine de bourgeoisie.

      Pourquoi ne pas faire acte de suicide ?.

      Un parasite en moins en ce monde.

       smiley

      Salut

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 19:48

      @pallas
      Commentaire projectif ?


      Contre toute forme de poison, prendre quelques gorgées de gnôle et de poésie
      C’est un antidote naturel qui chasse les ombres et les ricannements de l’ankou
      Troussant d’un coup de vent et d’un rire, son grand suaire, 
      quand elle tente de vous séduire
      En dansant son drôle de french cancan

      « Sur les chemins de la bohème, tu ne vieilliras pas
      Si tu ne vis que de rêves, le temps t’épargnera.... » 

      Glenmor. (1931-1996)

  • pallas 1er juillet 2018 19:39

    Alors c’est cela la toute capacité que vous pouvez offrir de mieux ?.

    Comme c’est touchant.

    La poussière redeviendra poussière, hé hé hé hé hé.

    Je veux bien être un monstre, ça fait de quoi de toi, un sale chien ou un autre monstre ?, dit moi.

    Esclave ridicule, tu souhaite quoi ?, me croquer jusqu’au sang.

     smiley

    Salut

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 19:59

      @pallas

      La fameuse pomme d’Eve, laissons celle d’a-dent le sans dent, était parait-il une OR ANGE. Ce qui me semble plausible, puisque le fruit en latin se disait : POMUM. Le terme propre étant malum. Et comme l’ADAM étant sans-dents, la pomme sanguine ou orange est restée coincée dans sa gorge, meurtrissant le cartilage thyroïde. Et depuis lors, l’humain est con damné à se ronger les sangs. 

    • pallas 1er juillet 2018 20:04
      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Alors fait le !!

      J’attend que ça.


       smiley

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 20:06

      @pallas


      Vous connaissez la blague du petit déjeuner ???? Pas de bol.

  • pallas 1er juillet 2018 20:01



    Bonsoir,Tu est quoi toi ?

    Un paillasson auquel je frotte mes chaussures ?.

    Espece de lave, dechet insignifiant, faites ombrages de votre existence.

    Il m’en devient insupportable de la vermine.

    Hé hé hé hé hé hé

    .Vous n’espérez pas de compassion de ma part vulgaire déchet ?.
     smiley

    Salut

    • velosolex velosolex 1er juillet 2018 20:53

      @pallas
      Certains billets en disent davantage sur ceux qui les écrivent, que sur ceux auxquels ils s’adressent...


  • pallas 1er juillet 2018 20:17

    Nous sommes des amants de la haine finalement.

    Dans mes veines c’est le feu, le sang n’est que rage.

    Ma haine augmente encore, mes crocs en deviennent plus tranchants.

    Mon cœurs ne devient que carnage.

    En tant qu’homme je peut supporter l’anéantissement et l’effondrement de toutes formes de sentiments et de pitiés, ne laissant que le néant.

    Salut

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 20:23

    Marcher dans sa tête c’est comme l’histoire du fil d’Ariane. A un moment on bloque devant le mino TORT.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 20:28

    Quand le TORT se fait TAU, il n’a plus besoin d’aire de repos. Ses ANSE HETRE reposent en paix. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 21:32

    Le voyageur sans bagage : À la fin de la Première Guerre mondiale, Gaston est retrouvé amnésique. Il est recueilli par le directeur d’un asile qui l’emploie comme jardinier. Il est cependant réclamé par plusieurs familles, dont la famille Renaud, à laquelle il est confronté. D’un caractère gentil, Gaston découvre avec horreur l’identité qu’on lui attribue : personnage violent et sans scrupule. Il ne se reconnaît pas dans ce portrait de l’enfant et l’adolescent qu’il aurait été. Lorsqu’il repère la cicatrice d’une blessure infligée par l’aiguille à chapeau de son ancienne maîtresse, Valentine, la femme de son frère présumé, il n’a plus aucun doute sur sa famille d’origine. Mais il la rejette et choisit de se déclarer membre d’une des autres familles qui revendiquent un membre disparu : la famille Madensale.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 21:33

    Vous aurez reconnu : JEAN ANE NOUILLE.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 21:35

    LA FAMILLE MA DENT SALE.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2018 21:40
    Gaston : Je ne suis pas Jacques Renaud !Valentine : Écoute, Jacques, il faut pourtant que tu renonces à la merveilleuse simplicité de la vie d’amnésique. Écoute, Jacques, il faut pourtant que tu acceptes. Toute notre vie avec notre belle morale et notre chère liberté, cela consiste en fin de compte à nous accepter tels que nous sommes... Ces dix-huit ans d’asile pendant lesquels tu t’es conservé si pur, c’est la durée exacte d’une adolescence, ta seconde adolescence qui prend fin aujourd’hui. Tu vas redevenir un homme, avec tout ce que cela comporte de taches, de ratures et aussi de joie. Accepte-toi et accepte-moi, Jacques.
    Georges : Vous n’avez jamais rêvé d’un ami qui aurait été d’abord un petit garçon que vous auriez promené par la main ? Vous qui aimiez l’amitié, songez quelle aubaine cela peut être pour elle un ami assez neuf pour qu’il doive tenir de vous le secret des premières lettres de l’alphabet, des premiers coups de pédales à bicyclette, des premières brasses dans l’eau. Un ami assez fragile pour qu’il ait tout le temps besoin de vous pour le défendre...

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