mardi 25 mars - par Florian Mazé

« 2084 : La fin du monde » de Boualem Sansal, un îlot de bon sens dans un océan de bien-pensance

Il est à la fois émouvant et déprimant de rédiger une chronique littéraire sur un auteur âgé, qui croupit en prison, avec un cancer, détenu par un pouvoir algérien qui n’a pas grand-chose à craindre de la France, et lâché par la go-gauche immigrationniste et multiculturaliste, qui voit désormais, en Boualem Sansal, un vilain auteur de la vilaine droite « suprémaciste », voire « islamophobe ». Le seul moyen, je crois, d’afficher notre soutien à M. Sansal, est a minima de lire son plus grand roman, et d’en comprendre le sens.

Tout d’abord, le conseil du professeur de philo : il serait bon d’avoir étudié et compris le fameux 1984 de George ORWELL avant de se lancer dans la difficile et exigeante lecture de 2084, son petit frère, assorti d’un sous-titre glaçant : La fin du monde. Chez Boualem Sansal, les allusions à Orwell sont fréquentes, parfois implicites, parfois explicites, et la connaissance du premier livre facilite grandement la lecture du second, sans gâcher le plaisir de lire, bien au contraire.

Pour Orwell comme pour Sansal, vous éviterez de croire que la « police de la pensée », c’est la même chose que les vilains conservateurs populistes de la très vilaine droite, alors que, précisément, George Orwell nous fabrique un totalitarisme très post-stalinien, et Boualem Sansal, un autre totalitarisme, très post-islamiste.

Autrement dit, l’actuelle go-gauche extrémiste et pro-Hamas devrait se sentir visée par les deux bouquins. Même si, bien protégée par les juges, elle n’est jamais condamnée, pas même pour antisémitisme (ce qu’elle crie à longueur de journée, l’innocente) !

1984 comporte aussi, certes, des allusions au nazisme. Mais, tout de même, l’Angsoc d’Orwell reste un socialisme de cauchemar, caricaturant surtout l’URSS des années 30, avec ses grandes purges et ses pénuries. Quant à « la religion de Yölah et d’Abi » imaginée par B. Sansal, elle ne résume pas vraiment le catholicisme du pape François, ni même le protestantisme de Donald Trump, ni même l’orthodoxie de Vladimir Poutine ! J’ignore comment mes collègues d’extrême gauche, profs de philo ou de français, commentent Orwell ou Sansal… J’imagine assez bien les contorsions intellectuelles…

Après tout, j’ai bien connu un « révolutionnaire » de salle des profs, soumis comme jamais aux idées les plus loufoques, qui brandissait la Servitude volontaire de La Boétie comme un étendard… Il voulait réveiller les consciences, le joli rebelle ! La Boétie, c’est d’ailleurs le nom d’un institut « insoumis » patronné par LFI. Nos futurs dictateurs néo-bolchos veulent nous préserver de la tyrannie ; dormez tranquille, braves gens : le petit père des peuples Méluche veille sur vos destins !

Mais revenons au livre de Boualem Sansal. Il existe une allusion explicite à Orwell : lorsque « la religion de Yölah et d’Abi » a pris le pouvoir sur la totalité du monde, en 2084, c’est après avoir vaincu un totalitarisme plus faible, celui d’un dictateur socialiste occidental, appelé Big Brother. Celui-ci a longuement résisté à l’Abistan en balançant des bombes nucléaires. Mais les populations de l’Abistan, fanatisées à outrance, méprisant la mort autant que les radiations atomiques, n’ont pas eu de mal à déferler sur ce dernier totalitarisme, laïc. Elles se sont révélées, ainsi, plus fortes que Big Brother lui-même, plus fortes que l’Angsoc lui-même. Par la suite, évidemment, tous les pays du monde sont passés sous le contrôle de l’Abistan.

Le livre, cauchemardesque, apocalyptique, autant et même plus que celui d’Orwell, laisse tout de même entrevoir un peu d’espoir et de paradoxe. On raconte, en Abistan, qu’un mystérieux pays libre, appelé Démoc ou Dmoc, subsisterait (peut-être) au-delà d’une non moins mystérieuse frontière, dans la région, précisément, où le héros, Ati, fut interné quelque temps, en sanatorium, pour y soigner sa tuberculose (ce sont ces scènes magnifiques, dans une atmosphère de misère hallucinée, qui ouvrent le roman).

À la fin du livre, Ati, revenu dans la région du sanatorium, finit presque mieux que Winston Smith, le héros d’Orwell. Protégé par un dignitaire du régime, Ati est autorisé à passer cette frontière mystérieuse, s’il la trouve. On ignore cependant s’il y réussit ou s’il termine sa vie en tombant dans quelque ravin, ou exécuté par une milice religieuse, ou assassiné par des bandits… Ici, en mode plus tragique, on n’est pas très loin de l’exil volontaire de Bernard Marx dans Brave New World d’Aldous Huxley. Par ailleurs, certains détails vestimentaires concernant les femmes (des sortes d’œillères) font nettement penser à la Servante Écarlate de Margaret Atwood.

De toute évidence, Boualem Sansal a étudié et digéré toute la culture dystopique et anticipatrice de ses prédécesseurs pour composer cette fort belle œuvre, qui se lit facilement, malgré quelques complications de détail. À lire, à acheter et à offrir, pour soutenir Boualem Sansal dans ses terribles épreuves.

Honnêtement : entre prendre une carte à LFI et acheter un roman de B. Sansal, je n’hésite pas une seconde !

 

 

Florian Mazé

Blogueur littéraire

Auteur de romans d’anticipation

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27 réactions


  • Octave Lebel Octave Lebel 25 mars 12:44

    Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles si possible.

    Ce que je préfère dans cette phrase, c’est l’adverbe.

    « Honnêtement : entre prendre une carte à LFI et acheter un roman de B. Sansal, je n’hésite pas une seconde ! »
    Pour mémoire qui ici est censé être dupe de la comédie électoraliste d’un Retailleau, Darmanin, Macron, Bardella et MLP et compagnie. Du cirque médiatique autour des OQTF avec lequel comme d’habitude, il s’agit de nous prendre pour des couillons et nous mener par le bout du nez en espérant que nous serons assez idiots pour voter pour un de ces enfumeurs de métier. A quand les sondages qui vont bien comme aux législatives de 24 avec un 27 gagnant sur 27 pour qui on sait ?

    OQTF acceptées par l’Algérie 4.5%, par le Maroc 4.5%, par la Tunisie 5% et 2%pour l’Afghanistan. Belle comédie.

    Le problème de fond, sûrement trop complexe à comprendre  pour nos petites cervelles, c’est le statut du Sahara dit occidental, revendiqué par l’Algérie, notre ancienne colonie, et le Maroc, notre ancien protectorat. La France ayant tenu jusqu’ici un rôle d’arbitre et l’inénarrable Macron qui a cru intelligent de soutenir du jour au lendemain le Maroc avec les conséquences que l’on sait. Il a sûrement des raisons pressantes qui ne nous regardent pas smiley


    • tonimarus45 25 mars 15:02

      @Octave Lebel«  »« 

       Hamdan Ballal, coréalisateur du film oscarisé « No Other Land », a été lynché par des colons israéliens en Cisjordanie occupée avant d’être emprisonné par la police israélienne

      A peine quelques mois après sa consécration aux Oscars pour son documentaire « No Other Land », le coréalisateur Hamdan Ballal a été ce lundi lynché par des colons israéliens en Cisjordanie occupée, avant d’être incarcéré par la police israélienne. C’est un autre réalisateur, Yuval Abraham, qui l’a annoncé : »«  »

      Pour sur que nos mrdias subventionnes et certains tartuffes postant sur ago, resteront muets ; j’attends les reactions de nos bien pensants sur ce fait ???


    • La Bête du Gévaudan 31 mars 01:16

      @Octave Lebel

      ouhais, et donc le romancier il est mis en prison juste parce-qu’il a dit que le Sahara Occidental a appartenu auparavant au Maroc et non à Alger (ce qui est, par ailleurs, un fait historique) ?

      et Rima Hassan qui nous explique que « l’Algérie c’est la mecque des libertés » ... ?

      Ah ouhais c’est cool la gauche ! Ca me rappelle furieusement le goulag ...

      Et puis faudrait qu’elle nous explique la dadame Hassan, entre deux bouchées de caviar à Bruxelles, comment sa « chère Algérie chérie » traite les migrants dans le désert... nan, juste pour savoir, les droits de l’homme tout ça...

      En fait, vous essayez de justifier l’injustifiable... la gauche est devenue une secte abominable.


    • La Bête du Gévaudan 31 mars 01:25

      @tonimarus45

      en fait il a passé 24 heures au poste, ainsi que 2 autres palestiniens, après un affrontement sur lequel on n’a pas de détails contradictoires.

      A ce stade, et si les faits se sont déroulés comme la presse de gauche la rapporte de manière non-contradictoire, il a été tout au plus victime d’une bavure policière.

      Donc rien à voir avec un mec arrêté à l’aéroport et condamné à 5 ans de prison pour ses opinions...

      je vous rappelle d’ailleurs que Boualem Sansal était régulièrement interviewé dans L’Humanité... donc faudrait accorder vos violons à gauche.


  • Octave Lebel Octave Lebel 25 mars 12:52

    Sinon, ce n’est pas mal non plus. Et c’est instructif d’examiner de près la position des uns et des autres ici aussi.

    « l’actuelle go-gauche extrémiste et pro-Hamas ».

    Rappelons à tout hasard qu’on peut être juif et ne pas soutenir la politique d’Israël et avoir de bonnes raisons d’être antisioniste. On peut, juif ou non soutenir, les palestiniens tout en refusant absolument toute attaque ou tout propos contre les juifs en tant que juifs. C’est en réalité la position la plus soutenue dans le pays sauf dans le reflet que nous en donnent en permanence nos médias et une partie de la classe politique qui se déshonorent à instrumentaliser l’antisémitisme. Mais au fond qui est surpris ? Cela vient de loin. En campagne en 2017 déjà Macron instrumentalisait l’histoire en assimilant critique du sionisme et antisémitisme. C’est une manœuvre qui ne va pas s’arrêter, n’ayons aucune illusion. Qui mise sur notre ignorance, notre manque d’intelligence, lucidité et courage. Autant dire que ce n’est pas gagné pour cette coterie. Elle a déjà servi aux soutiens de l’extrême-droite israélienne  aux EU pour éliminer politiquement l’opposant Bernie Sanders puis en Angleterre Jérémy Corbyn, responsable travailliste. En se cassant les dents ici en France malgré une pression insistante.

    Il faut dire qu’ici, chacun a pu voir, du jour au lendemain, l’extrême-droite, s’afficher en croisade contre l’antisémitisme à la remorque de l’extrême-droite israélienne qui visiblement n’a pas eu de mal à subjuguer des esprits déjà bien mûrs. Avec une droite croyant pouvoir se réjouir de l’aubaine au moment où LFI, sans rien céder à l’antisémitisme en appelait à l’arbitrage de l’ONU et la responsabilité de ses membres  pour appliquer le droit international. Position que l’ONU a finie par tenir en perdant du temps avec comme d’habitude le prix fort payé par les populations. Et ce n’est pas fini pour elles. Ces gens nous révélant au passage la véritable nature de leurs convictions morales et politiques et méthodes qui en découlent. Comme au bon vieux temps où l’extrême-droite dominant la droite, à l’exception d’une poignée de rebelles, condamnés à mort par contumace, dirigeait la France. En ayant capitulée et collaborant avec l’occupant.Une droite qui a, dès qu’elle a pu, méthodiquement renié tous les acquis issus du Conseil National de la Résistance ayant remis sur pied le pays et garanti son indépendance.

    Ces gens sont assez nombreux dans presque toutes les composantes de nos médias et font régulièrement corps .Une fraternelle de la tartuferie aux connivences et intérêts mal dissimulés. C’est malheureusement devenu une constante de notre système médiatique et politique tel qu’il a évolué à laquelle nous ne pouvons pas nous résigner.

    Le bon côté de ces misérables menées à répétition, c’est de voir le naufrage moral et politique continu de ceux qui participent de cette incessante instrumentalisation de l’antisémitisme en s’imaginant encore en mesure de nous tromper sur leurs motivations. Les pires étant bien sûr les tartuffes qui font mine de distribuer des bons et mauvais points à ceux qu’ils tentent de déshonorer en espérant nous diviser.

    Se déshonorant vis-à-vis de ceux qui combattent envers et contre tout sincèrement toutes les formes de racisme dont LFI qui n’en a pas le monopole mais qui est toujours présente et encore plus au pire des infamies  et calomnies.

     

     

     


  • Octave Lebel Octave Lebel 25 mars 13:04

    Vu la répétition de ce genre d’articles et méthodes je ne vois pas pourquoi je me priverais de poster à nouveau le fruit d’observations que tout un chacun peut faire ici régulièrement.

    « L’extrême-droite depuis toujours pratique la chasse aux couillons dont elle a vitalement besoin. On finit actuellement par se demander si dans cette affaire, au bout du compte,  les superneuneus de la manoeuvre ne sont pas ceux qui font le sale boulot pour des élus dont les votes en permanence contredisent leurs promesses sociales et la sincérité de leur démarche. En continuant de tenter d’abuser leurs concitoyens avec toutes sortes d’élucubrations de plus en plus baroques et grossières au fur et à mesure que les vieilles ficelles de leur propagande se délitent et tombent en charpie. Atteintes par l’usure de la répétition et de la surenchère. Superneuneus réduits donc à servir pour ces gens de serpillières et hommes à tout faire tentant de colmater les fuites des électeurs, échaudés d’être pris pour des imbéciles.Se mettant à s’informer et à réfléchir par eux-mêmes. Concédons à nos héros du jour  un autre type de mérite, c’est toujours difficile et risqué  d’assurer le SAV d’escrocs smiley »


    • La Bête du Gévaudan 31 mars 01:30

      @Octave Lebel

      quand on en est réduit à draguer les islamistes réactionnaires et les petits-bourgeois facho-gauchos désoeuvrés des centre-villes, on évite de faire des leçons de morale...

      selon la théorie marxiste, LFI devrait cartonner dans l’électorat ouvrier-employé du RN et, au contraire, le RN cartonner dans la sociologie réactionnaire de LFI...

      donc faudrait vous poser quelques questions de théorie profonde...


  • tonimarus45 25 mars 15:01

    bonjour -al’auteur Florian Maze---j’attends votre article montrant votre indignation sur ce qui suit« 

     »«  »

     Hamdan Ballal, coréalisateur du film oscarisé « No Other Land », a été lynché par des colons israéliens en Cisjordanie occupée avant d’être emprisonné par la police israélienne

    A peine quelques mois après sa consécration aux Oscars pour son documentaire « No Other Land », le coréalisateur Hamdan Ballal a été ce lundi lynché par des colons israéliens en Cisjordanie occupée, avant d’être incarcéré par la police israélienne. C’est un autre réalisateur, Yuval Abraham, qui l’a annoncé :

    Pour sur que nos mrdias subventionnes et certains tartuffes postant sur ago, resteront muets


    • DACH 26 mars 11:10

      @tonimarus45=Mélanger les sujets pour ne plus échanger sur celui d’origine ! Vous dévalorisez le sujet que vous évoquiez.


    • tonimarus45 26 mars 13:34

      @DACH les deux sujets sont semblables et meme pire pour l’artiste palestinien qui a ete lynche par les colons israeliens et cerise sur le gateau extrait de l’ambulance qui l’amenait a l’hopital pour etre arrete par l’armee israelienne.mais bon a vous lire ici ou là ,je comprends que cela vous gene qu’on le rappelle


    • tonimarus45 26 mars 13:38

      @DACH de que« l sujet parlez vous ?De celui de l’auteur qui consiste a se servir de ce pauvre »sansal" pour taper a bras raccourci sur la gauche, qui pour tant c’est exprimee pour denoncer son emprisonnement ??,


    • DACH 26 mars 19:25

      @tonimarus45=Vous vous plaignez pour ne pas parler de toutes les gauches, dont une part est ouvertement antisémite !!!!!!!! B Sansal doit revenir en France, point final. Pourquoi cacher que vous vous foutez du sort de B Sansal, un Français ? 


    • DACH 26 mars 19:26

      @DACH="Dehors le Hamas". Voix palestiniennes. 


    • La Bête du Gévaudan 31 mars 01:41

      @tonimarus45

      faudrait donner l’info en entier...

      il a été arrêté avec deux autres palestiniens à la suite d’un affrontement sur lequel on n’a pas d’information contradictoires... puis il a passé 24 heures au poste de police...

      donc, tout au plus, il a été victime d’une bavure policière... et encore ça reste à démontrer...

      rien à voir avec Boualem Sansal arrêté à l’aéroport et condamné officiellement à 5 ans de prison pour ses opinions...

      rien à voir non plus avec Salman Rushdie condamné à mort de manière extra-judiciaire et sans procès contradictoire, simplement pour avoir rappelé que le Coran avait contenu des versets ouvertement reconnus comme « sataniques » (ce qui remet à ses propres yeux en question le dogme de son infaillibilité).

      On a compris que la gauche était passée de l’amour des charniers de Pol-Pot à l’amour des charniers du Hamas... qu’importe le charnier pourvu qu’on ait l’ivresse gauchiste ? Raymond Aron avait raison de parler de « l’opium des intellectuels ».

      mais à un moment donné, il ne faut pas vous étonner que les gens épris de liberté et de culture se détournent de la gauche.


  • Seth 25 mars 16:00

    Le « bon sens » de l’extrême droite.  smiley


  • sylvain sylvain 25 mars 19:29

    franchement, tout ca pour gerber ta haine de la gogoche, c’est nul. 1984 ne parle pas de trucs aussi peu senses que la gogoche et la droidroite


  • DACH 26 mars 11:08

    « Nous sommes tous de France comme d’un arbre, et je servirai ta vérité comme tu eusses servi la mienne.

    Mon ami, j’ai besoin de toi comme d’un sommet où l’on respire. »

    Lettre à un otage, L W, Antoine de Saint-Exupéry.


  • AmonBra AmonBra 28 mars 12:15

    Pour la fin de son monde, l’incriminé ne s’est planté que de vingt ans, car la justice algérienne a tranché conformément à ses lois, sans toutefois suivre la réquisition du procureur : Cinq ans de prison ferme et 500 000 dinars d’amende.(3464,73 €)

    Mais dans le forfait est compris un suivi médical gratuit par les meilleurs médecins d’Algérie, car en matière de martyrologie les ex indigènes en connaissent un rayon !

    Le dossier du prétendu algérien, mais véritable sayan, B. Sansal est donc juridiquement clos, de manière satisfaisante pour l’opinion publique algérienne, que certains considèrent, vieille habitude, comme quantité négligeable.

    N’est pas V. Hugo qui veut, le ci-devant écrivaillon rejoint derrière les barreaux ses ex protecteurs corrompus l’ayant précédé, avec lesquels d’ailleurs les habituels et indécrottables néocolonialistes espéraient beaucoup(trop ?) se refaire une santé économique, après les échecs subis en matière de déstabilisation du pays depuis son indigeste indépendance.

    Est il encore utile de préciser que les cris d’orfraies desdits suprémacistes n’y changeront rien, au contraire, sauf peut être si, une fois calmées, au niveau suprême puisse se décider un échange de cadeaux, type « gagnant-gagnant », établissant ainsi et enfin une relation diplomatique normale, entre nations égales en droits et devoirs. . .


  • titi titi 30 mars 21:38

    @L’auteur

    Boualem Sansal n’est quand même pas très malin.

    L’incarcération sous des motifs fallacieux c’est le moyen qu’utilisent la plupart des états voyous pour faire pression sur nos politiques extérieures.

    Dernièrement Olivier Grondeau a été libéré d’Iran.

    Bref : quand on a deux sous de jugeotte, on ne se rend pas dans des pays à la con.


    • La Bête du Gévaudan 31 mars 01:54

      @titi

      Boualem Sansal s’en est expliqué depuis de nombreuses années...

      il s’est toujours rendu en Algérie, y compris en pleine guerre civile, et a habité à son adresse connue de tous et sans protection particulière...

      Il estime, je pense, mener un combat face à l’obscurantisme qui démolit son pays et sa civilisation d’origine, et qui commence aussi à s’attaquer à sa patrie d’adoption la France.

      Remarquons que la peine de mort islamiste s’applique déjà, de fait, sur notre territoire et au-delà du contrôle de nos « zautorités républicaines ».

      Quoi qu’il en soit sur ce qu’il aurait dû faire, il est clair que l’Algérie confirme ce qu’elle a toujours été à mon avis...


    • titi titi 31 mars 13:45

      @La Bête du Gévaudan

      "mener un combat face à l’obscurantisme qui démolit son pays

      "

      Lorsque l’Algérie a connu ses premières élections libres dans les années 90, les algériens ont massivement élus des égorgeurs.

      Il y a 35 ans.

      Il faut arrêter de se prendre pour Don Quichotte.


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