De l’urgence de relire Le Prince ou du grotesque de Canal + au sujet des Borgias
Machiavel fut un grand patriote, républicain et grand admirateur de Tite-Live.
Dans son Prince, il rend hommage aux Borjas qui outre le fait d'avoir été de grands mécènes des arts et des lettres, furent de fins militaires et hommes d'Etat dont le talent ne fut jamais mis qu'au service du peuple contre les puissants.

L'activité de patronage des Borjas fut très important et s'élève à des artistes de renom tels que Michel-Ange , Titien et Bosch.
C'est grâce à cette protection que l'on doit leurs œuvres les plus connues.
Le mécénat le plus important des Borjas fut celui du peintre, inventeur et scientifique Leonard de Vinci , qui a conçu de nombreuses machines de guerre pour l'armée du pape.
Le Traité politique de Machiavel inspiré de la politique de César Borja ou Borgia qui en est la forme italianisée (je descends directement du pape Rodrigo par le frère de César, Jean, et son petit-fils San Francisco de Borja), est victime d’une mauvaise réputation injustifiée.
Dans les recettes politiques qu’il préconise pour son tyran (au sens du bon tyran), il s’agit de s’en prendre aux puissants pour protéger son peuple.
Le Prince traite de souveraineté, comment on l’acquiert, comment on la perd, comment on la garde.
Machiavel n’est pas un idéologue, il se base sur la réalité.
Il traite de l’armée, après avoir critiqué les troupes mercenaires : « Ils n’ont rien d’autre amour … qu’un peu de gages, ce qui n’est pas suffisant à faire qu’ils veuillent mourir pour toi. ». Cela ne vous dit-il rien ?
Il montre la nécessité pour les Etats d’avoir des « armées nationales ».
Pour Machiavel, le Politique est bien au-dessus de l’économique et du financier. Voici ses préceptes concernant le portrait du Prince :
« Mieux vaut être tenu pour parcimonieux et ne pas gaspiller les richesses de l’état que de passer pour généreux et accabler ses sujets d’impôts. »
« Mieux vaut être cruel quand il le faut qu’inutilement miséricordieux / mieux vaut être craint et respecté qu’aimé et insuffisamment respecté. »
« Il est nécessaire pour le prince d’être à la fois renard et lion ».
La nécessité est de maintenir l’Etat fort contre les invasions « barbares » .
Machiavel demeure une des plus puissantes expressions de l’esprit national.
Qui sont les Borjas ? Complément à l'article paru dans le Midi Libre, et d'ailleurs partiellement erroné.
["Une nouvelle association Une nouvelle association, sortant du classique, qui rien que par son intitulé, attire l'attention des personnes : il s'agit de l'"Association Christobal Borja", a vu le jour au village. Que signifie cette appellation et pourquoi ? Cela fait quatre années qu'Erik Borja, employé du conseil général, travaillant à Narbonne, a commencé son travail de recherche sur la généalogie et les origines de sa famille. Il passe pratiquement tous ses loisirs sur ce vaste sujet ce qui lui a permis de recenser 820 personnes pour lesquelles une véritable filiation est prouvée. Il est remonté jusqu'à l'année 1788, malgré des difficultés, en particulier pour la partie espagnole, compte tenu des événements de 1939. A ce jour, il est prouvé que cette famille a pour ancêtre, Chritobal Borja, né à Altea, petit port de pêche, situé à proximité de Zaragoza, descendante d'un comte, Pedro de Altares et du chevalier Esteban Borja prouvant ainsi les origines nobles de cette famille. Emigrant en Italie où leur nom a été "italianisé" en Borgia avec les Papes Alexandre 6 (1492 à 1503) et Calixte 3 (1455 à 1458), donnant à la famille les illustres César et Lucrèce Borja, bien connus de tous. On peut encore voir dans les fiefs espagnols de cette famille les vestiges de leurs passés en particulier le palais Ducale de Gandia ou l'église de Jativa. Une "branche" a émigré à Altea, pour ensuite partir vers l'Algérie, où elle s'installe dans la région d'Oran dans la ville de Saint-Denis du Sig, avant en 1962, pour à l'Indépendance de ce pays, revenir en Europe et tout particulièrement en France. Le but de cette association est de continuer de rechercher les membres de cette famille, toutes branches confondues, d'organiser des "cousinades" des voyages au pays des ancêtres et compléter l'arbre généalogique de la famille. Une première réunion s'est tenue cette année rassemblant plus de 150 personnes et les recherches actuelles menées avec un village français du Tarn, jumelé avec Borja, ont fait avancer rapidement certaines pistes de recherche.
Pour tous renseignements et informations vous pouvez téléphoner au 04 34 27 90 16" ]
Ce que peu savent sur les Borjas :
S’il y a des couronnes sur notre blason, tout autour, c’est que les Borja, à l’origine, ça n’existe pas, ce sont des Atarès, ce sont des juifs, et atarès, cela signifie les couronnes en hébreu. D’ailleurs, à Gandia, au palais Ducale, tenu par les jésuites, il y a une salle qui s’appelle la salles des couronnes, des Atarès, mais personne là-bas ne sait dire pourquoi.
Les Atarès seraient partis d’Israël (du premier ou du deuxième temple, on ne sait pas) pour le Moyen-Orient, puis pour les Balkans ,il y a une montagne près de Srebrenica, qui s’appelle Borja.
En fait, les juifs, pour les raisons que l’on suppose, ont toujours pris des noms de Ville pour faire oublier le leur. Nous avons donc choisi le nom de Borja dans les Balkans. Puis poursuivi un parcours migratoire classique des juifs d’Israël, vers l’Italie, puis la France, puis l’Espagne. Là, près de Zaragoza (= Caesar Auguste, même racine que Tsar, que Zar, que Sar, hélas que Sarkozy qui est bien un réel prince hongrois même si on a du mal à y retrouver de la noblesse), qui fut donc capitale d’une empereur romain, les Atarès arrivent et donnent leur nom, Borja, à la ville.
Cette ville existe bien évidemment toujours, et on y voit toujours, les ruines de nos châteaux en Espagne. A l’époque, un des Atarès (Borja) sera nommé préfet. Ainsi, l’on retrouve une partie de la branche espagnole dans l’Eglise, il y aura des évêques, puis un évêque de Barcelone, puis cardinal et donc se retrouve en Italie, les Borja n’ont donc nullement émigré vers l’Italie, c’est juste qu’en étant cardinal, forcément, c’est là que ça se passait.
Puis il y eut Calixte, et Alexandre, et bien sûr césar qui inspira le Prince de Machiavel (qui contrairement à une réputation injustifiée, donne seulement la recette pour être un bon tyran, au sens noble, dans l’intérêt du peuple contre les puissants, et Lucrèce, grands mécènes des arts et des Lettres, et à qui Jordy Savall est en train de rendre hommage tant leur influence rayonna dans l‘émergence de la musique baroque à la Renaissance.
Mais du côté espagnol, c’est dans l’administration qu’on les retrouve. Il y eut ainsi un vice-roi de catalogne, et la famille royale espagnole fut liées aux Borjas avant d’être Bourbon par le mariage de l’infante d’Espagne à Louis XIV. Au Palais du Roi d’Espagne, il y a la Casa de Borja.
Il s’agit de François Borja, duc de Gandie, grand d'Espagne, jésuite espagnol qui fut élu 3e Supérieur Général de la Compagnie de Jésus Né à Gandie (Espagne), près de Valence, le 28 octobre 1510, et décédé à Rome le 30 septembre 1572, il a été canonisé par le pape Clément X en 1671. Il était le fils de Juan Borgia, le 3e Duc de Gandíe, et de Jeanne d'Aragon, fille d'Alphonse d'Aragon, Archevêque de Saragosse, qui était le fils illégitime de Ferdinand le Catholique (Ferdinand II d'Aragon). François était aussi l'arrière petit fils du pape Alexandre VI. Il était le plus grand seigneur du royaume de Valence et jouit de toute la faveur de Charles Quint, qui le nomma vice-roi de la Catalogne. Le duc de Lerme, ministre de Philippe III d'Espagne, était son petit fils.