jeudi 28 mars 2013 - par olivier cabanel

La vie ne tient qu’à un rat

On connait le « syndrome de l’aile du papillon  » qui propose qu’un battement d’aile peut déclencher une catastrophe à l’autre bout de la planète.

C’est ce qui a failli se vérifier récemment lorsqu’un rat à mis en péril tout l’hémisphère nord.

En effet, comme l’a écrit Pierre Schoendoerffer : « le battement d’ailes d’un papillon au pays du matin calme pouvait provoquer un ouragan à l’autre bout du monde ». lien

Il s’était inspiré, pour écrire son livre des paroles d’Edward Lorenz, un célèbre météorologue, qui estimait en 1972 que « le battement d’aile d’un papillon au Brésil pouvait provoquer une tornade au Texas  », faisant suite au déterminisme décrit par le mathématicien Pierre-Simon de Laplace expliquant qu'une erreur minime sur un paramètre pouvait avoir une influence importante sur la situation résultante à une date ultérieure. lien

Ce qui est étonnant dans la théorie proposée par Schoendoerffer, c’est le coté prémonitoire de sa phrase, car « le pays du matin calme  », c’est bien sur le Japon, ce pays qui a connu la plus grosse catastrophe nucléaire à ce jour dans le monde, et c’est dans la centrale nucléaire de Fukushima que, le 20 mars 2013, s’est produit une panne qui aurait pu avoir des conséquences sur tout l’hémisphère nord, voire au-delà, l’exploitant TEPCO ayant tout de même attendu 3 heures avant de l’annoncer. lien

En effet la panne qui s’était produit aux alentours de 19h, n’a été signalée qu’à 22h11. lien

En effet, même si certains en doutent encore, (lien) c’est bien un rat qui a provoqué un court circuit, entrainant une panne d’électricité dans la centrale nucléaire, paralysant du lundi soir au mercredi matin le système de refroidissement des piscines de stockage, ce qui a été confirmé par Tepco. lien

Ajoutons pour faire bon poids qu’une autre piscine, rarement évoquée, la piscine centrale, laquelle contient 6377 assemblages n’a plus eu non plus son refroidissement assuré.

Elle n’est éloignée que d’une cinquantaine de mètre de la piscine n°4 et il est difficile d’estimer ce qui arriverait si la piscine centrale devenait incontrôlable. lien

Il aura fallu 39 heures pour trouver la raison de la panne, et rétablir le courant, permettant d’assurer à nouveau le refroidissement des piscines.

La température maximum mesurée dans celles-ci à atteint les 31,8°C, ce qui naturellement provoqué une évaporation, et une baisse du niveau d’eau au dessus des assemblages. lien

Rappelons que 2 ans après la catastrophe, la centrale nucléaire n’est toujours pas pourvue de système de secours de refroidissement.

On se souvient que quelques temps après la catastrophe du 11 mars 2011 les piscines des réacteurs 3 et 4 étaient entrées en ébullition provocant un important dégagement de radioactivité. lien

C’est le moment de rappeler que c’est la piscine du réacteur N°4 qui est dans la situation la plus préoccupante : perchée à 30 mètres de haut, délabrée lors de l’explosion d’hydrogène, laquelle à soufflé le toit, elle penche du coté où elle pourrait tomber, malgré les renforts qui lui ont été apportés par une structure métallique.

Pour le physicien Jean-Louis Basdevant, expert en matière nucléaire, connu pour avoir été longtemps favorable au nucléaire, elle semble être maintenue en hauteur par « les seules forces de l’esprit ». lien

Le professeur Hiraoki Koide, de l’institut de recherche nucléaire universitaire de Kyoto, à déclaré : « si le bassin du réacteur nucléaire N°4 devait s’effondrer, les émissions radioactives seraient énorme (…) une radioactivité équivalente à 5000 fois la bombe nucléaire de Hiroshima » et pour d’autres experts, ce serait 60 fois plus grave que lors de la catastrophe de mars 2011.

De plus, lors de l’explosion, des parties du pont roulant, et des poutrelles sont tombées sur les assemblages stockés dans la piscine, et une caméra a pu constater que certaines gaines de zirconium avaient été endommagées, voire même brisées. lien

Ajoutons que cette piscine contient les 1535 assemblages usés des 3 réacteurs, et 200 assemblages neufs. (lien) alors qu’elle ne devrait en accepter que le tiers, ce qui provoque une proximité entre les assemblages, et renforce le danger de criticité.

Ce danger serait encore plus préjudiciable à l’environnement s’il concernait la piscine de refroidissement du bâtiment n°3, puisque celle-ci contient des assemblages avec du Mox, donc entre 7 et 8% de plutonium, produit extrêmement radioactif, d’autant qu’en février dernier un pièce en métal d’une tonne et demie est tombée dans cette piscine, ce qui aura pu endommager les assemblages. lien

Or, lors de la catastrophe du 11 mars 2011, il reste encore des inconnues, notamment sur la nature des explosions qui se sont produites.

D’après le professeur britannique Christopher Busby, expert en énergie nucléaire, l’explosion de l’unité 3 n’aurait pas été une explosion d’hydrogène, mais due à une criticité de fission nucléaire, ce qu’il démontre en détail sur ce lien, avec l’approbation d’un autre expert, Arnie Gundersen. lien

Une courte vidéo montre bien la différence de la nature des explosions concernant l’unité 1 et l’unité 3. Elle montre clairement que dans le premier cas, les fumées s’orientent horizontalement, alors que dans le second, c’est nettement vertical. vidéo

C’est d’ailleurs ce qui expliquerait que l’on ait retrouvé des morceaux de combustible à l’extérieur du site nucléaire. lien

Le scénario évoqué par Arnie Gundersen est le suivant : suite à l’explosion d’hydrogène, l’onde de choc aurait ébranlé les combustibles de la piscine, provoquant une réaction nucléaire « prompte », ce qui aurait envoyé au-delà du Pacifique la pollution nucléaire. lien

D’ailleurs on voit très bien sur les photos que l’explosion venait de la piscine de stockage. lien

Ce danger de criticité a déjà été évoqué par de nombreux scientifiques : si l’eau venait à manquer au dessus des assemblages, ceux-ci se mettraient à chauffer spontanément, faisant évaporer la quasi-totalité de l’eau restant, et rendant impossible le refroidissement si la température atteignait le seuil critique,

Des lors, il deviendrait impossible de contrôler quoi que ce soit : des explosions d’hydrogène, et de « réaction nucléaire prompte » se produiraient, provocant la dispersion d’une énorme quantité de radioactivité contenue dans les 2500 tonnes de combustible nucléaire que contiennent les piscines, qui ne pollueraient plus seulement le Japon, mais qui concernerait tout l’hémisphère nord, voire au-delà. lien

Ils sont nombreux à avoir alerté les instances mondiales, et parmi eux, on trouve le professeur Koichi Kitazawa.

Ce scientifique qui présidait l’Agence Japonaise pour les Sciences et la Technologie à déclaré : « après avoir écouté des centaines de témoins, ma conviction est faite. A la centrale de Fukushima, le pire est peut-être à venir. A cause de la piscine du réacteur 4, un nouvel accident peut se produire n’importe quand, qui menacerait la survie même de mon pays ». lien

Marc Molitor, journaliste à RTBF, s’est longuement renseigné sur les conséquences qu’entrainerait la vidange, ou l’écroulement de la piscine du  : « le rayonnement radioactif rendrait impossible toute approche du site. A 100 mètre, un travailleur décéderait en une demi-heure. A 500 mètres ou à un kilomètre, les doses limitées tolérées par an seraient atteintes en quelques heures. On ne pourrait plus alors continuer à surveiller les 3 autres réacteurs et leur piscine de combustible ainsi que piloter leur alimentation en eau. Là, on serait dans un scénario vraiment dramatique, car ils deviendraient des sources très puissantes de rayonnement ». lien

Cette panne du 20 mars 2013 n’est pas une première : une première panne s’était produite à l’été 2012. lien

Le syndrome de l’aile du papillon est donc une réalité, et lorsque les gouvernements continuent, pour certains, à privilégier la technologie nucléaire, on peut s’interroger logiquement sur ces choix discutables.

En France, on pourrait aussi relever cette phrase entendue de la bouche d’une « responsable », Nathalie Bonnefoy, directrice de la communication du site nucléaire du Tricastin, s’étant exprimée lors d’un nouvel « incident », qui laisse présager de quelle manière l’information nous est donnée : «  des que l’accident est visible, il est important de donner des informations » sous entendant clairement que dans le cas contraire, ce n’est plus essentiel d’informer. lien

La politique du secret dans le petit monde nucléaire a encore de beaux jours devant lui.

Jean Louis Basdevant s’exprimant au sujet de Fessenheim a affirmé : « Fessenheim est dangereuse (…) un accident nucléaire majeur y anéantirait le cœur de l’Europe pour plus de 3 siècles ». lien

Du 26 au 28 avril prochains, dans toute la France, et au-delà, des actions seront menées pour commémorer la catastrophe de Tchernobyl, et on peut s’inscrire sur ce lien pour y participer.

Comme dit mon vieil ami africain : « il y a parfois des remèdes pour la maladie, mais il n’y en pas pour la destinée ».

L’image illustrant l’article provient de « paperblog.fr ».

Merci aux internautes de leur aide précieuse

Olivier Cabanel

Une pétition à signer pour défendre les énergies propres.

Films à voir : « fukushima, chronique d’un désastre  » ARTE

Terre Souillées, documentaire de Marie Dominique Robin

Beaucoup de vidéos sur le site de Scoop It.

A lire : « Fukushima, récit d’un désastre » de Michaël Ferrier

A découvrir : ce reportage dans la zone interdite, ainsi que ces vidéos décrivant chronologiquement la catastrophe.

Sites à visiter :

Le blog de Fukushima

Fukushima Diary

Scoop It

Next-up organisation

Blog de Jean Pierre Petit

Site de la CRIIRAD

Site de l’ACRO

ENENEWS

Articles anciens

Tchernobyl, drôle d’anniversaire (12 mars 2011)

Fukushima, mon amour

Fukushima, Sarko pète les plombs

Fukushima, et maintenant ?

Fukushima, nuages noirs à l’horizon

Entre fusion et confusion

Fukushima, le monde du silence

Au pays du soleil, le Vent !

Fukushima, le syndrome Japonais

Fukushima, la fuite en avant

Fukushima, plus jamais ça

C’est foutu…shima

L’exode nucléaire

Ça fume à Fukushima

Nucléaire, la cible terroriste

Fukushima, le mensonge organisé

Faire reculer le crabe

Le Japon bientôt inhabitable ?

Le silence des salauds

On a retrouvé le corium de Fukushima

La France a peur

Fukushima, tragédie en sous sol

Fukushima, tournée mondiale

Fukushima, un silence inquiétant

Fukushima, le début de la fin

Nucléaire, explosion des prix

Penly du feu et des flammes

Les normes sont-elles normales ?

Fukushima, quand c’est fini, ça recommence

Fukushima, l’en pire Japonais

Le mensonge nucléaire de sarközy

Palmiers contre nucléaire

Promo nucléaire : pour toute centrale achetée, leucémie en prime !

Fukushima, les limites du cynisme

Ce cher nucléaire

Nucléaire, de la fission aux fissures

La fable du thorium

L’hallali nucléaire

Fukushima, la stratégie de l’oubli

Fukushima s’enfonce-t-il ?

11 mars 2011, remember Fukushima



154 réactions


  • liko liko 28 mars 2013 09:09

    Bonjour,


    Article intéressant car il résume bien des faits, mais je trouve qu’il manque une conclusion/synthése de fin. Pourquoi ne donneriez-vous pas votre avis sur les faits au lieu de les cataloguer les uns à la suite des autres ? ça initierait un peu le débat dans les commentaires.

    • gaijin gaijin 28 mars 2013 09:25

      liko
      vous êtes nouveau dans le coin ?
      ne vous en faites pas ......
      pour animer le débat olivier dispose d’une équipe de professionnels payés par areva pour aider lutter contre la désinformation en matière de nucléaire
      vous pourrez donc apprendre au fil du débat
      que le seul danger en matière de radioactivité est le granit breton
      que l’industrie du nucléaire est la plus sure du monde
      que l’augmentation des tarifs de l’électricité est causée par les énergies renouvelables
      et que zéro plus zéro égale la tète a toto

      patientez donc un peu le cours va commencer
       smiley

      ici on est comme au spectacle de guignol en général l’entrée en scène du premier clown commence par « salut les enclumes »
      chuuut le rideau ne va pas tarder a se lever


    • liko liko 28 mars 2013 09:35

      J’ai un peu lu les anciens fils de commentaire sur le sujet, et c’est pour cela que je pose la question.

      On retrouve toujours une opposition de pour et de contre et je trouve cela stérile dans le débat. Je n’ai rien contre à apposer des idées mais je sens que c’est toujours la même chose. Vous ne trouvez pas ?

    • gaijin gaijin 28 mars 2013 09:52

      liko
      oui c’est toujours pareil mais il y a des sujets qui cristalisent instatannément les oppositions de points de vues
      la structure aristotélicienne de notre pensée héritée de la scolastique moyenageuse nous pousse de toute manière innélectuablement vers ce genre de dérives
      le fait même que je soit au départ venu sur ce site pour m’informer a l’issue du problème fukushima témoigne d’un réflexe aquis : on est désinformés sur ces sujets ........
      je n’étais pas a l’époque un habitué du net et j’ai découvert avec stupeur la teneur de certains discours

      mais et vous même ?
      vous en pensez quoi ? 


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 10:07

      liko

      c’est une règle que j’essaye de respecter.
      l’article n’est là que pour donner des infos, ensuite au lecteur de faire son opinion.
      par contre dans les commentaires, je ne m’interdit pas de donner la mienne.
      vous la voulez ?
      on arrête tout de suite le nucléaire, d’autant que j’ai prouvé il y a quelques mois que l’on pouvait, sans se priver, produire autant d’énergie que nécessaire, sans utiliser les énergies fossiles.
      l’article est

    • liko liko 28 mars 2013 10:08

      Comme je ne suis pas férue dans ce domaine, j’essais de m’informer grâce au net, mais je tombe toujours sur des excés de dialogue, des oppositions, ce qui ne m’explique pas le probléme du nucléaire.

      Soit, c’est dangereux ! L’accident de Fukushima est là pour nous le montrer, mais rien m’explique vraiment pourquoi. Je reste toujours sur une soif de savoir.


    • liko liko 28 mars 2013 10:15

      @olivier,


      je vais lire ça !

    • liko liko 28 mars 2013 10:36

      J’ai lu rapidement. J’ai trouvé un article sur Rifkin ici, que je ne connaissais pas.

      Le projet semble intéressant mais est-il industriellement mure à l’heure actuelle ?
      Délocaliser une grande part de l’énergie semble être un projet de taille. En avons-nous les moyens ? et dans combien de temps ? quelle est la sécurité intrinséque d’un tel projet pour nos concitoyens en terme de délivrance d’énergie ?
      Arrêter tout le nucléaire d’un coup pour passer à cela me semble utopique, mais bon on n’y viendra surement un jour ! Il faut regarder comment cela se passe ailleurs histoire d’éviter des erreurs et de pouvoir s’adapter en conséquence.
      Je crois que le nucléaire on en a encore pour pas mal d’années même si on diminue sa participation.

    • gaijin gaijin 28 mars 2013 10:44

      liko
      « rien m’explique vraiment pourquoi. »
      pourquoi ?
      sur un plan technique la radioactivité engendre cancers malformations ......
      sur un plan social : le pognon
      pourquoi la centrale de fukushima est elle en bord de mer ?
      pourquoi la digue est elle trop basse ?
      pourquoi les batteries de secours sont elle dans le même batiment que le reste du centre électrique ?
      pourquoi sont elles en sons sol ?
      pourquoi les employés sont ils mal formés ?

      pour faire des économies !!!!

      pourquoi a t’ on besoin du nuclaire ?
      pour éclairer les villes la nuit ?
      pour chauffer des apartements a 25° l’ hivers ?
      parce qu’il n’existe pas d’autre solution ?
      parceque c’est l’énergie de l’avenir ?
      parce qu’il y a de gros intérêts privés a défendre ?
      a votre avis ?

      c’est le même principe que le rapport bénéfices - risques en médecine
      nous faisons les bénéfices, vous prenez les risques ......
      plie je gagne, face tu perd
      voilà pourquoi ......il n’ y a pas de véritable débat possible 

       


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 11:06

      liko

      quand je dis « arrêter tout de suite le nucléaire », c’est bien sur une image.
      chacun comprend que il faudra beaucoup d’années, de dizaines d’années, ne serait-ce que pour le démantèlement des centrales...
      il faut donc comprendre dans la phrase « arrêter tout de suite le nucléaire », la décision de tourner la page.
      et des que cette décision essentielle sera prise, on remplacera progressivement toutes les énergies fossiles par des énergies propres.

    • BlackMatter 28 mars 2013 19:31

      Moi j’ai rien contre les énergies propres mais elles sont trop ponctuelles pour être efficaces. Tout le monde sait qu’à cause des choix politiques en Allemagne, on consomme du charbon en veux tu en voilà ce qui est une catastrophe pour le paysage et pour l’atmosphère.

      Ok, la fission c’est pas le top mais en attendant la fusion, on n’a que ça. Mais on trouvera encore et toujours des écolos pour rejeter les recherches sur la fusion - par pur dogmatisme- alors que c’est une énergie d’avenir, très sûre, écologique et durable.

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 19:45

      blackmatter

      la fusion ?
      personne n’a le moindre début de preuve que « ça pourrait marcher »...
      et quand bien même...
      pourquoi aller chercher une solution compliquée, et improbable, alors que nous avons déjà les solutions à portée de main ?
      si vous avez lu attentivement l’article que je vous ai mis en lien vous avez la preuve que la sortie du nucléaire, et des autres énergies fossiles, est possible.
      on essaye de nous faire croire que c’est impossible...mais regardez au Japon, ils n’ont pas eu le choix, et ont du trouver tout de suite une solution (elle n’est pas idéale, mais il y avait l’urgence), et lorsqu’ils auront fait le tour de leur possibilité en énergie propre, (géothermie, éolien, méthane fabriqué, solaire, etc) ils pourront tourner la page nucléaire.

    • BlackMatter 28 mars 2013 20:06

      Bof... Le méthane a un pouvoir de nuisance sur l’effet de serre 100x supérieur à celui du Co2. Et vous savez bien que le Japon a du relancer des centrales nucléaires pour faire face à la demande... Et puis comment voulez vous qu’on sache si l’utilisation de la fusion est possible si on ne fait ni recherche ni expérience ?

      Non, pour moi, l’urgence est de diminuer notre production de Co2 quitte à devoir utiliser le nucléaire. Je suis très inquiet des tentatives de récupération des hydrates de méthane et il faut savoir que si nous continuons à réchauffer la planète, les hydrates au fond de la mer risquent de remonter dans l’atmosphère et là, ce sera une vraie catastrophe à l’échelle mondiale.

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 20:10

      blackmatter

      tout d’abord ce n’est pas 100 fois pour le méthane, mais seulement 20 fois, ce qui est déjà beaucoup. lien
      mais vous faites une grosse confusion.
      le méthane pose un problème justement quand il n’est pas brulé.
      il regagne les hautes couches de l’atmosphère, 
      le méthane que j’évoque, c’est du méthane que nous fabriquons, afin de le bruler
      pollution quasiment nulle.
      on gagne sur les 2 tableaux.
      ceci dit, le méthane qui s’échappe de sous le pergélisol, celui là, il va être difficile de le récupérer.
       smiley

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 20:11

      blackmatter

      j’ajoute que le méthane piégé dans les glaces des poles s’échappe déjà , et ça fait un bout de temps que ça a commencé !

    • BlackMatter 28 mars 2013 20:26

      20 fois ok...

      Peu importe.
      Il n’empêche qu’il n’y a pas des hydrates de méthane seulement aux poles mais un peu partout au fond de la mer et que son dégel à déjà causé une extinction massive (extinction permienne).
      Alors si vous me demandez de choisir entre le mauvais et le pire, je prend le mauvais.


    • BlackMatter 28 mars 2013 20:29

      Pour le méthane c’est apparemment 23 fois le pouvoir du Co2



    • liko liko 29 mars 2013 07:58

      Exploiter le méthane contenu dans les gisements d’hydrates de gaz sera-t-il bientôt possible ? Avec un premier test prévu en mars 2013 et des milliards de yens investis, le Japon s’engage dans un programme de recherche ambitieux le long de ses côtes. Le but : une production commerciale dans les dix ans à venir.


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 09:12

      liko

      oui, j’ai vu cette info.
      ceci dit, ça reste une solution de transition provisoire, puisqu’il s’agit d’une énergie fossile.
      il faut bien comprendre le potentiel du méthane fabriqué, que ce soit en France, au Japon ou ailleurs.
      dans un article déjà ancien, j’avais expliqué en détail qu’il y avait en France la possibilité théorique de faire tourner tous les véhicules du pays (poids lourds compris) avec le méthane produit, soit 54 mtep/an.
      c’est une information capitale, puisque ça veut dire que nous ne serions plus dépendant du pétrole extérieur, et ça améliorerait considérablement notre balance économique.
      l’article complet est sur ce lien
       smiley


    • liko liko 29 mars 2013 09:15

      Alors pourquoi les Japonais ne suivent-ils pas votre voie puisqu’ils n’ont pas de pétrole ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 09:20

      liko

      et il n’y a pas que cette voie, pour nos amis japonais :
      ils ont un parc éolien off shore, qui a eu la particularité de résister au tsunami, et continue a fonctionner parfaitement.
      de plus, les japonais ont le privilège d’être assis sur une immense nappe d’eau chaude...
      ils ont bien quelques usines géothermiques qui exploitent cette chaleur, mais ils sont très loin d’avoir exploité tout le filon.
      ajoutons que le Japon était, il n’y a pas si longtemps, l’un des plus gros producteur de panneaux photovoltaïque...
      alors, vous allez me dire : pourquoi ne développent-ils pas toutes ces énergies propres ?
      la réponse est simple.
      il y a dans ce pays (comme chez nous d’ailleurs) un lobby pronucléaire très puissant.
      rien de plus.

    • liko liko 29 mars 2013 09:32

      Les Japonais se développent dans la technologie des hydrates de méthane, technologie qui n’en est pas moins difficile et coûteuse. Alors, quel est leur intérêt de se développer dans cette voie si, comme vous le dite, ils ont plus simple à faire ailleurs. Les gisements de méthane seraient-ils pro nucléaire ? J’avoue ne pas comprendre !


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 09:57

      liko

      il faut toujours différencier les « énergies fossiles » (qui fatalement un jour ou l’autre finiront par s’épuiser) et les énergies fabriquées, dont le potentiel est inépuisable.
      donc, que ce soit en exploitant du charbon, du pétrole, ou du méthane, on reste sur une logique d’exploitation d’énergie fossile,
      alors que le méthane produit, ou si vous préférez, fabriqué, est sans limite.

    • liko liko 29 mars 2013 10:01

      J’ai bien compris le coté renouvelable de la production de methane. Alors pourquoi allez le récupérer au fin fond des mers. Serait-ce plus productif pour eux qui ont besoin de ressources ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 10:10

      liko

      à mon avis, c’est quand même plus simple de récupérer du méthane déjà fabriqué que d’en faire, et pourtant, j’ai connu un agriculteur qui s’était mis en tête d’en fabriquer.
      récupérant du lisier de porc, la première production est arrivée moins d’une année après : 180 m3 de méthane par jour...avec le double avantage c’est qu’il faisait bruler ce méthane dans un « totem » sorte de moteur tournant au gaz : il produisait donc de la châleur mais aussi de l’électricité.


    • liko liko 29 mars 2013 10:39

      A l’échelle locale, cela marche. On devrait inclure ces systèmes là où il y a de la ressource pour produire du gaz, ça devient intéressant. Mais cela doit avoir des limites de capacité.

      Il y a ici un doc intéressant sur le biogaz par rapport au gaz naturel.

    • gaijin gaijin 29 mars 2013 10:48

      « A l’échelle locale, cela marche »
      vous posez là la question qui tue
      a l’échelle locale on sait tout faire ! des maisons passives ne perdant pas de chaleur produisant leur électricité, autonome sur la question de l’eau ........
      et depuis longtemps !

      alors pourquoi ?
      on veut pas ! des citoyens dépendants d’un réseau extérieur sont bien plus faciles a diriger et exploiter que des individus indépendants ........


    • liko liko 29 mars 2013 11:15

      Ce que je voulais dire par « à l’échelle locale » c’est que il est plus facile de construire des petites structures que des grosses pour ensuite, aprés traitement, injecter ce gaz produit dans le réseau régional/national.


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 11:18

      liko

      une fois de plus, les moyens de produire du méthane sont quasi illimité : tout ce qui fermente en produit : des stations d’épuration, aux zones de stockage de déchet, en passant par les copeaux de bois destinés à faire des granulés, par les étables, les écuries, les pailles de refus, les égouts, le petit lait des fromageries, etc...on peut faire du méthane partout.
      énergie illimitée.
       smiley


    • liko liko 29 mars 2013 11:30

      « énergie illimitée » : tant que l’on produit de la matière à méthaniser !!!


    • liko liko 29 mars 2013 11:36

      Projet pas loin de Paris : vidéo


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 11:47

      liko

      je confirme « illimitée »
      si vous admettez qu’il y aura toujours de la végétation, il y aura donc toujours de la décomposition, donc du méthane...

    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 11:49

      liko

      il y en a un peu partout...
      à lille, par exemple, les camions de collecte d’ordures tournent grâce au méthane qu’elles ont produit..
      mais ça pourrait être autrement plus important, élargi à l’échelle du pays...

    • liko liko 29 mars 2013 11:56

      Illimité voudrait dire sans limite, or la seul limite c’est l’apport de matiére à méthaniser. Je suis d’accord avec vous pour dire illimité=renouvelable, mais pas au sens strict du terme.


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 12:54

      liko

      j’avoue que votre réponse me plonge dans un abîme de perplexité
      tant que la végétation poussera, il y aura du méthane
      c’est donc illimité
      a moins que la planète ne meure...


    • liko liko 29 mars 2013 13:19

      Pas grave, c’est qu’une question de définition au terme « illimité » ! smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 15:32

      liko

      le mot illimité n’a qu’une définition.
       smiley


    • liko liko 29 mars 2013 15:47

      Comme le « illimité » de mon forfait téléphonique. smiley


    • BlackMatter 29 mars 2013 15:49

      Illimité veut dire sans limite.

      Or notre capacité de produire artificiellement du méthane dépend, vous le dites vous même, de notre capacité à produire de la matière organique qui pourra fermentée. Mais pour produire cette matière organique, il faut des terres, des engrais (parfois issus du pétrole qui est épuisable). Il existe donc une limite à nos capacités. Peut être vaudrait il mieux utiliser le mot durable que illimité. De toute façon, cette production anthropique ne saurait répondre à l’ensemble des besoins de la population humaine et risque même de se substituer à la production de plantes destinées à l’alimentation. Et on sait bien ce que cela donne pour les biocarburants : explosion des prix de la nourriture et raréfaction. Parfois les solutions des écolos sont pires que la peste. Pour l’instant et avant la fusion (que je souhaite), il n’y a guerre que la fission nucléaire (et la surgénération) qui peut nous apporter durablement de l’énergie « propre » (oui je sais qu’il y a les déchets mais les chercheurs s’en occupent via la transmutation). Ce qui ne veut pas dire qu’il faut se dispenser de mettre en place l’éolien, le géothermique et le solaire.

    • liko liko 29 mars 2013 15:55

      « Il existe donc une limite à nos capacités... »


      En effet, c’est plus cela que je voulais dire.

    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 16:15

      black matter

      illimité veut bien dire sans limite, et pour le forfait de liko, je n’en sais rien, mais pour le méthane je confirme...tant qu’il y aura des arbres, de la végétation, il y aura du méthane...
      tant qu’il y aura des animaux, hommes y compris, il y aura du méthane
      et même si demain une centrale nucléaire pète une bonne fois pour toute rasant de la surface de la terre tous les animaux, il restera les arbres, qui une fois morts, produiront du méthane...et plus tard du pétrole, du charbon...et tout recommencera à zéro, sans les hommes bien sur.
      ou du moins pas tout de suite.
       smiley

    • liko liko 29 mars 2013 16:37

      Pour le forfait : il fallait comprendre que ce qui est dit « illimité » ne l’est pas forcément (cas classique des forfaits téléphonique qui ne sont jamais illimité).


      Vous dite « tant qu’il y aura »...cela introduit bien une notion de limite (tant que). 
      C’était le propos de mon message initial à ce sujet. smiley

      PS : on s’est mal compris.

    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 16:51

      liko

      vous avez du sauter un paragraphe.
      tant qu’il y aura...des arbres.... et il y aura toujours des arbres, de la végétation, je confirme donc bien le caractère illimité de la production possible de méthane.


    • gaijin gaijin 29 mars 2013 16:57

      et puis ça peut fournir un méga débouché pour l’industrie du cassoulet ...........


    • liko liko 29 mars 2013 17:00

      C’est pas grave, on se comprends pas, c’est tout.


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mars 2013 17:02

      gaijin

      aïe...je sent qu’on dérape.
       smiley

  • ARMINIUS ARMINIUS 28 mars 2013 09:34

    Une chanson d’autrefois avait déjà rapproché la responsabilité de notre mal être avec le refrain« c’est les rats » du nom des scélérats qui veulent à tout pris nous faire prendre les vessies fragiles du nucléaire pour des lanternes seules aptes à éclairer, sinon notre intelligence, au moins notre confort de demain ( allusion au squelette, confortablement allongé, du consommateur de nucléaire). Comme dans le sketch du très regretté Pierre Dac : nous risquons tous de nous brûler !


  • frugeky 28 mars 2013 09:38

    Monsieur Cabanel, c’est, en partie, grâce à Einstein que l’on doit de pouvoir utiliser l’énergie nucléaire. Or le nucléaire rapporte de l’argent et Einstein était juif. Donc vous êtes un ignoble ANTISEMITE qui se cache derrière de soi-disant dangers (cf joe le taxi) du nucléaire pour attaquer un peuple qui n’a cesser de subir les persécutions depuis 4000 ans. Si le nucléaire était dangereux, nos hommes politiques qui, je vous le rappelle, ont fait des études, ne permettraient pas que l’on puisse mettre en danger (qui n’existe pas) la vie de leurs concitoyens. Il ne se passe rien au Japon, à Fukushima, il ne s’est rien passé, il ne se passera rien.

    Cordialement.

  • julius 1ER 28 mars 2013 10:49

    j’ai toujours considéré le nucléaire comme quelque chose de profondément anti-humain, totalement mortifère, mais qu’à la limite on pouvait le considérer comme un mal nécessaire sous certains aspects mais sans faire de prosélytisme, or la pire des choses c’est de le banaliser , et bien sûr la vision qu’en donne les médias, c’est la banalisation extrème en ne développant jamais les tenants et les aboutissants de cette technologie ; à la télévision depuis Fukushima je n’ai vu que deux reportages remettant en perspective au Japon et sur le terrain à près de 50 klms de la centrale Tepco, les dommages et le danger que représentent cette catastrophe d’une part pour les japonais eux-mêmes mais aussi pour le monde entier or ces deux reportages ne sont passés qu’à des heures très tardives, une fois sur FR3 vers minuit, et sur Arte à 1H du mat, on est sûr que ces reportages ont touché beaucoup de monde, j’ajouterai qu’il a fallu deux ans pour que la TV fasse et diffuse ce genre de reportage, on peut dire que l’on fait le maximum pour que l’on soit bien informé ????????????

    c’est sûr que si l’on met cela sur une échelle des valeurs, les jeux , rien que les jeux aux heures de grande écoute et les problèmes d’ampleur majeurs qui concernent gravement l’humanité entière, on se rend compte que le citoyen d ’aujourdhui et de demain n’est pas en mesure de faire les choix nécessaires et vitaux pour son avenir propre.......... terrible constat !

    • liko liko 28 mars 2013 11:08

      Les sujets complexes sont toujours tard le soir à la TV. Les gens sont peu réceptifs ! Par méconnaissance, par ignorance.

      Et puis, à chaque fois que les JT parle de nucléaire, ils sont mal renseignés ou mal informé eux-même. Je ne crois pas que la TV soit un vecteur porteur pour ce type d’info. Internet est beaucoup plus large d’accès ! Mais encore faut-il que le public s’y interesse.

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 11:11

      liko

      il y a longtemps que j’ai débranché la télé : ils confondent information et manipulation.
       smiley

    • Deneb Deneb 28 mars 2013 11:18

      Eux non, mais ceux qui la regardent confondent systématiquement information et communication.


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 17:53

      Deneb

      tout ça avec un temps de cerveau disponible relativement limité....
       smiley

  • joletaxi 28 mars 2013 11:02

    Parfois j’entends dire qu’il faut rompre avec ses habitudes, qui finissent par engendrer la monotonie,l’ennui,le chemin tout tracé vers le dépression.
    Mais que serait-on sans ces petites habitudes qui ponctuent votre journée ?
    Le petit kawa du matin, les toasts grillés avec la bonne électricité nucléaire.
    Le chien qui est prêt à la balade,la maison qui s’éveille,régler quelques problèmes urgents, et depuis internet, lire son courrier.
    Et enfin, cerise sur le gâteau(oups le gâteux )un article du mage cosmique, et les commentaires des enclumes.
    De quoi cela parle aujourd’hui ?
    pas la moindre idée, mais pas la peine de lire, un coup d’oeil en diagonale sur les commentaires va donner une idée de la daube du jour.
    Nous avons un(e) nouveau(elle) lectrice ?
    Elle n’a pas encore compris les règles ici:le mage a toujours raison,et ses fidèles montent la garde.
    Pour une discussion sérieuse ,où l’on risque d’apprendre quelque chose, c’est pas l’endroit.

    Bon, là-dessus :
    Fuku, zéro mort, zéro la tête à Toto.
    ça marche à tous les coups ça.

    A +


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 11:09

      jo

      reprenez vos esprits...j’ai peur que vous ayez passé votre tête dans le grille pain, ce qui expliquerait les désordres de vos pensées.
      et continuez à lire en diagonale, c’est ce que vous faites de mieux.
       smiley

    • gaijin gaijin 28 mars 2013 11:16

      la diagonale du fou ?
      jo
      j’espère que vous ne m’en voulez pas de vous avoir gâché vos effets mais je vous ais connu plus rapide, rien de grave j’espère ?

      ne boudez pas vous me manqueriez :
      je ne sais même plus si je vient sur les articles d’olivier pour m’informer ou pour vous lancer des tomates ......


    • liko liko 28 mars 2013 11:30

      @joletaxi


      Pas sérieux ? : je ne sais pas. En tout cas ça part trop dans tous les sens à mon gout et le fil de discussion me semble trop orienté. Mais bon, y a pas que agoravox.

    • joletaxi 28 mars 2013 11:53

      vous voulez du sérieux

      http://www.levif.be/info/actualite/belgique/claude-eerdekens-avec-ecolo-c-est-un-suicide-assiste-de-la-wallonie/article-4000269899660.htm

      et encore

      Le déluge pétrolier

      Des experts annoncent une ère d’abondance. Les cours de l’or noir pourraient descendre à 20 dollars

      L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a perdu ses repères. Il lui est de plus en plus dif­ficile de prévoir l’évolution à moyen terme des prix du pétrole, laisse-t-elle entendre dans ces derniers rapports mensuels. Certains ne s’en étonnent pas. Nous vivons « la révolution du siècle », avance Leonardo Maugeri, ancien directeur de la stratégie du groupe pétrolier italien ENI, ­professeur à la Harvard Kennedy School, connu pour ses analyses prospectives et ses critiques sévères sur le manque d’anticipation de l’AIE. Pétrole et gaz non conventionnels, nouvelles technologies de forage et de récupération, exploration systématique des bassins sédimentaires, records d’investissement, l’industrie pétrolière est entrée dans une nouvelle ère d’abondance, quasi sans fin, selon certains experts. Symboliquement, l’annonce par le ­Japon et les Etats-Unis d’une possible exploitation des immenses réserves d’hydrates de méthane vers 2017, ce mélange cristallisé d’eau et de gaz naturel piégé au fond des mers, ne fait que souligner ce moment si particulier où bon nombre d’ouvrages sur la fin du pétrole ou la lutte sanglante pour les derniers puits paraissent avoir été écrits pour une tout autre planète.

      On estimait, il y a peu encore, les réserves de brut exploitables équivalentes à 40 ou 50 années de consommation. On parle au­jour­d’hui d’un siècle au moins, de deux siècles pour le gaz et bien davantage encore pour les hydrates de méthane. Leonardo Maugeri n’exclut plus un effondrement du prix du pétrole. Les plus pessimistes parlent de cours retombant à 20 ou 30 dollars, les plus réalistes prévoient un plateau à 50 ou 80 dollars le baril, cette dernière fourchette correspondant aux coûts moyens d’exploitation des pétroles non conventionnels (huiles de schiste, pétrole des sables bitumineux, gisements marins à de très grandes profondeurs). Un krach des prix pourrait même se produire au moment où on ne l’attend pas, pour peu que l’Irak se mette à produire plus rapidement et que ralentisse la conjoncture mondiale. L’Arabie saoudite en a ­conscience et tout montre qu’elle va lever le pied, laissant les Etats-Unis devenir le premier pro­ducteur mondial d’or noir, un ­retournement spectaculaire, inimaginable il y a dix ans à peine.

      Dans le pays où fut installé le premier puits, en 1859 à Titusville par Edwin L. Drake, la révolution est en marche et bien visible. Le pays tout entier se couvre à nouveau de derricks, d’anciens gisements mythiques que l’on pensait définitivement épuisés sont rouverts grâce aux techniques modernes consistant à injecter de l’eau, du gaz carbonique et des produits chimiques. C’est le cas des célèbres puits du bassin de la Kern River, au nord de Bakersfield (Californie). Abandonnés à la fin de la deuxième guerre mondiale, remis en service en 2007, ils produisent aujourd’hui davantage de pétrole qu’aux heures les plus glorieuses de leur exploitation. Ils sont devenus emblématiques d’un boom pétrolier que les majors envisagent de répliquer partout ailleurs.

      Jusqu’ici, on considérait que le pétrole classique, celui que l’on récupère de gisements enfouis à 2000 ou 3000 mètres sous la roche ou les sédiments, était à 70% sous la surface du Moyen-Orient. En cinq petites années, tout a changé. L’industrie s’est mise à ­rechercher systématiquement des pétroles non conventionnels, notamment les huiles de schiste, un cousin germain du gaz de schiste, et d’autres types de pétrole, comme les sables bitumineux, qui existent sous une forme visqueuse et épaisse, mélange de pétrole, d’eau et de sable. Alors que la prospection est systématique sur le continent américain, elle est balbutiante ailleurs, notamment dans les anciens territoires soviétiques, en Afrique ou en Asie. Selon Leonardo Maugeri, seul un tiers des bassins sédimentaires de la planète a été exploré jusqu’ici. Ce qui veut dire que le boom américain pourrait bien se produire ailleurs. La Russie ­annonce vouloir inventorier ses réserves de gaz et d’huiles de schiste.

      Quant aux techniques de récupération les plus efficaces, elles ne sont encore appliquées que dans une minorité de puits et ­forages. Bref, pour autant que le prix du baril ne descende pas durablement en dessous de 60 à 70 dollars, les quantités de pétrole que l’on considère comme exploitables augmentent notablement, à tel point que certaines majors décident de geler l’exploitation de pétroles situés dans des régions très difficiles d’accès, ne voulant pas se retrouver piégées par une brutale baisse des cours. L’ère d’abondance pétrolière ne ferait en effet que commencer, selon Leonardo Maugeri. C’est une bonne nouvelle au plan strictement économique, ainsi qu’en témoigne l’insolente reprise américaine. Mais c’est déjà un désastre environnemental et un cauchemar pour la stabilité du climat. Trente-deux économistes de grand renom, dont huit Prix Nobel, ont écrit au président Barack Obama pour l’inviter à introduire sans plus tarder une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre, en particulier sur le CO2, afin d’éviter un déluge d’hydrocarbures qui anéantirait tous les efforts pour améliorer le bilan écologique de la planète bleue. Ils préconisent de commencer modestement par une taxe sur le trafic aérien, envisagée par l’Europe mais bloquée par les Etats-Unis et la Chine. Enfin, aucune des nouvelles politiques éner­gétiques ne résistera longtemps à la concurrence d’hydrocarbures durablement « bon marché », scénario que l’on pensait appartenir au siècle passé et non au XXIe…

      et aussi ceci

      https://worldwildlife.org/press-releases/nobel-prize-winning-economists-urge-president-obama-to-address-carbon-emissions-from-aviation

      ou ceci

      Climat : vers de nouveaux objectifs contraignants dans l’UE pour 2030

      La Commission européenne va tenter de convaincre les Etats de l’UE de doubler leurs efforts en réduisant leurs émissions de CO2 de 20% à 40% en 2030, afin de montrer l’exemple au reste du monde dans la lutte contre le réchauffement du climat

      “Les effets ravageurs des excès de CO2 dans l’atmosphère sont déjà là : pas moins de 250 millions de femmes, d’hommes et d’enfants sont frappés chaque année par des tsunamis, des cyclones ou d’autres formes moins soudaines de catastrophes climatiques, notamment la montée des eaux ou la désertification de certaines régions.”
      Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Echos, 18 décembre 2009).

      sur une émission qui revenait sur le séisme/tsunami de Fukushima. Et j’ai eu les oreilles qui saignait que j’ai vu et entendu Corinne Lepage dire que c’est à cause du réchauffement climatique.

      mettez ces infos dans le mixer,et la conclusion est là,évidente, toutes les idioties de transition énergétique ,prônées par la mouvance sont encore une fois une erreur stratégique grave,qui va faire indirectement des milliers de morts, pas des morts statistiques sorties du chapeau et publiées en catimini sur une revue scientifique, mais des gens qui vont sucer les pissenlits par la racine.

      Partout, en Allemagne, en UK, aux USA, des voix s’élèvent pour que l’on arr^te cette folie.

      Alors les calcules énergétiques du mage, les centrales à crottes de bique, sérieux,ou un moment de rigolade ?


    • gaijin gaijin 28 mars 2013 12:33

      " Bref, pour autant que le prix du baril ne descende pas durablement en dessous de 60 à 70 dollars, les quantités de pétrole que l’on considère comme exploitables augmentent notablement "

      formulé autrement la seule question est donc celle de préserver la rentabilité c’est dire les bénéfices. maintenir un prix élevé plombe l’économie mais permet d’augmenter les bénéfices

      are vha ! are pognon ! are are pognon !!!


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 13:03

      jo

      sérieux ?
      vous ne devriez pas utiliser des mots dont vous n’avez manifestement pas encore compris le sens.
      passer, à longueur de commentaires, le message habituel « fukushima zéro morts...etc » sachant que les morts par cancers, ou leucémies ne seront décomptés que dans un quart de siècle,
      sachant aussi que les milliers de liquidateurs, embauchés discrètement par la mafia locale, ne laisseront aucune trace...
      vous exonère du droit a revendiquer un quelconque « sérieux »
      finissez donc vos « lectures en diagonale », puisque vous êtes à ce jour infoutu de nous proposer un château de sable, ou un bonhomme de neige.
      et pour finir, je vais me fâcher !
      je vous ai proposé à mainte reprise de mettre cet accessoire smiley avant de poster, afin que l’on comprenne bien qu’il ne s’agit que d’humour, déplacé bien sur, mais humour quand même.
      bien sur, s’il fallait prendre au premier degré tous vos posts, je finirais par vous déclarer incurable, voire inapte.
       smiley

    • gaijin gaijin 28 mars 2013 13:48

      olivier
      mais non jo a raison : il est sérieux !
      au sens ou saint exupéry l’ entendait
      c’est un prophète du temps présent : il défend le maintien du monde tel qu’il est.
      le monde est tel qu’il est !
      par conséquent c’est le seul monde possible
      voilà le point de vue des gens sérieux : gardons notre pouvoir, notre confort nous les avons conquis, avons mentis, volé, pillé, tué .......pour les avoir.
      au non de quoi devrions nous renoncer ?
      pour que d’autres s’en emparent ?
      c’est tout juste la logique d’ attila le hun
      mais après tout huns francs alamands et autres goths de l’ouest sont nos ancêtres .....
      la racine de notre pouvoir sur le monde
      qu’elle serait aujourd’hui la culture de l’occident sans la boussole et la poudre inventés en chine, sans l’or pillé en amérique, sans les esclaves arrachés a l’ afrique........ ?
      voilà le monde que jo défend et il est très sérieux
      lui ne rêve pas d’autres mondes possibles : il exerce sa domination
      vae victis
      voilà la clé de tout et c’est très sérieux
      comme un champignon atomique
      comme une apocalypse nucléaire

      saint exupéry avait t’ il imaginé cela ? 
      je serais toujours du coté du petit prince : l’essentiel est invisible pour les yeux


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 15:28

      giajin

      tu as raison, pardon de m’être si lourdement trompé.
      sacré Jo !
       smiley
      il nous étonnera toujours
       smiley

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 16:14

      cher oncle

      il est vrai que jo n’a pas inventé la poudre.
      il se contente d’égrener ici et là les bribes de sa pensée.
      comment lui en vouloir ?
       smiley

    • gaijin gaijin 28 mars 2013 16:32

      oncle archi
      je dénonce un travers que nous avons : celui de nous prendre pour le centre du monde
      c’est un fait historique nous sommes la première civilisation a avoir supprimé toutes les autres
      mac donald uber alles
      les chinois auraient pu (et d’ailleurs eux aussi se prenaient pour le centre du monde ) mais il ne l’ ont pas fait
      j’ai des problèmes de mémoire surtout celle des chiffres et des dates donc je me fait des tableaux excells l’un d’entre un concerne l’histoire : faits marquants début et fin des grandes civilisation etc ......essayez vous verrez c’est très instructif

      mais en effet vous avez raison : elle tourne
      en fait depuis que nous avons éliminé tous les autres nous sommes la principale source d’innovation mais sans le pillage des ressources minières de l’ afrique on en serait ou ?

      ce n’est pas du masochisme ce sont les faits ! 


    • BlackMatter 28 mars 2013 19:07

      Ce que Joe dit, c’est que de l’énergie fossile, on n’en manque pas sur Terre pourvu que les cours se maintiennent à un certain niveau pour que leur exploitation soit rentable (et pas forcément profitable) car l’extraction de ces nouvelles sources est coûteuse. 

      Pour autant, je ne suis pas forcément pour l’usage de ces nouvelles énergies fossiles car le risque de réchauffement climatique est une réalité. Il faut une véritable transition énergétique et le nucléaire d’abord fission puis fusion en fait partie. Des gens comme Cabanel (qui fait plus de la propagande que de l’information) nous demandent de renoncer à la fois aux fossiles mais aussi au nucléaire, donc finalement, de revenir à la bougie. Même si j’ai une fibre écologiste, je ne suis pas d’accord avec ça.

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 19:14

      blackmatter

      retourner à la bougie ?
      faut arrêter avec cette désinformation qui date d’au moins 20 ans.
      dans la proposition de Jeremy Rifkin, que j’ai évoqué dans un article, il est clairement prouvé que nous pouvons théoriquement tourner la page nucléaire sans pour autant nous priver d’énergie.
      l’article s’appelle « l’énergie en partage ».
      bonne lecture.
       smiley

    • liko liko 29 mars 2013 10:05

      @joletaxi

      « sur une émission qui revenait sur le séisme/tsunami de Fukushima. Et j’ai eu les oreilles qui saignait que j’ai vu et entendu Corinne Lepage dire que c’est à cause du réchauffement climatique »

      En effet c’est un peu gros ! Et la tectonique des plaques, elle ne connait pas !

    • liko liko 29 mars 2013 18:23

      D’après ce lien cela ne étonnerai pas que l’on voit certains cancers apparaîtrent, du moins pour les personnesqui ont été les plus impactés.


  • julius 1ER 28 mars 2013 13:35

    sur Ago je disais récemment que tf1 goupie devait être le troll le plus con du PAF mais je crois que Joe le taxi , le talonne vraiment tant et si bien qu’il va falloir la photo pour les départager....

    à un moment donné je m’interroge si c’est un phénomène naturel que d’être aussi con ou si c’est dû à une lente maturation, ou alors un effet collatéral de Tchernobyl ?????????????

  • julius 1ER 28 mars 2013 13:49

    plus sérieusement je suis consterné de voir qu’ils y a des gens qui n’ont pas encore compris que la terre doit résoudre l’ équation première : ressources finies/quantités limitées/ avec un variable, une population en augmentation constante.

    tous les jours on a les signaux d’alarme qui passent au rouge , un jour c’est la pêche avec une réserve haliotique qui s’épuise,un autre jour ce sont des types de métaux qui deviennent rares, ou des espèces animales ou végétales qui diminuent drastiquement .
    dans le même temps quoi de plus idiot qu’utiliser une ressource en la brûlant à jamais et en l’utilisant jusqu’à la fin comme si cela était une marque d’évolution ou d’intelligence ???
    c’est assez consternant et me pose beaucoup de questions sur le devenir de l’humanité ????

  • joletaxi 28 mars 2013 14:18

    Julius

    Moi je ne vous traiterai pas de con, car il arrive que des gens cons soient sympathqiues, ou rigolos(cf l’article en tête de gondole sur nabila),et vous n’avez rien qui laisse supposer, au travers de vos commentaires, que vous soyez d’un commerce agréable, tout engoncé ct rivé à vos croyances comme une bernique à son rocher.
    Et j’ai certes du respect pour un catholique, ou un protestant, un peu moins pour un Raelien(par contre eux ils sont rigolos) car ils ne se mêlent pas de régenter nos vies aux nom de préceptes abscons, qui se révèlent tous faux et funestes depuis des années au contraie de votre mouvance qui répand sa moraline à deux sous, et qui se campe en paragon de savoir et de vertu.

    Votes discours éculé sur le monde fini et blablabla , c’est du pipo

    http://www.youtube.com/watch?v=S-nsU_DaIZE&feature=player_embedded

    mais il vous est impossible de reconnaître que vous vous trompez, comme un protestant préférait brûler sur le bûcher (salauds, le réchauffement climatique, c’est eux)

    j’aime beaucoup cette petite description

    Luc Ferry, ancien ministre français de l’Education et professeur à Lille, a écrit il y a quelques années Le nouvel ordre écologique, dans lequel il retrace les origines de l’écologie politique. Il mentionne ainsi qu’au Moyen-âge, alors que les seuls tribunaux de l’époque étaient ecclésiastiques, dans le Midi de la France, quand un viticulteur voulait lutter contre les pucerons sur ses vignes, il ne pouvait pas les tuer : il devait prendre un avocat et saisir le tribunal ecclésiastique pour avoir l’autorisation de tuer les pucerons. Et l’évêque désignait un avocat commis d’office pour défendre la cause des pucerons ! C’est aussi au nom de l’écologie qu’Hitler, en 1933, va prendre un des premiers décrets nazis, qui consiste à interdire aux juifs d’aller dans les forêts en raison de leur « impureté ». L’écologie politique n’a évidemment rien à voir avec le nazisme, mais voilà des preuves qu’au nom de la nature, on a pu faire tout et n’importe quoi ! Ce que je reproche aujourd’hui à certains écolos, c’est qu’ils sont comme des pénitents, des bourgeois de Calais en robe de bure, qui se promènent en se flagellant le dos parce qu’ils sont responsables des maux de la Terre.

    Et de grâce, fermez votre ordinateur, qui indirectement fait mourir des tas d’ours polaires.


  • miha 28 mars 2013 14:20

    Pendant ce temps, en France :

    http://basse-normandie.france3.fr/2013/03/27/les-eaux-de-la-manche-plus-radioactives-que-celles-de-fukushima-selon-l-acro-224293.html

    Là aussi, silence radio ... et télé smiley

    C’est vrai que ce n’est pas « visible » (et pas malodorant comme le gaz dont la fuite à Rouen a « parfumé » jusqu’à l’air de Londres)


    • joletaxi 28 mars 2013 14:27

      ça tombe bien, les japonais ont mis au point la première unité expérimentale d’extraction industrielle de l’uranium de l’eau de mer, on a une fortune ,et une source inépuisable d’énergie directement sur nos côtes.


    • liko liko 28 mars 2013 14:35
      @miha
      Le problème c’est qu’il faut dire ce qu’est un becquerel au public, sinon on aura beau lui dire 10, 100 ou 1000, ça ne changera rien. Il y a un travail de vulgarisation qui reste à faire.

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 15:35

      liko

      on est bien obligé de donner une valeur de mesure, et quand l’on sait la quantité astronomique de pollution radioactive qu’a déverser fukushima dans l’océan, svoir qu’il y en a autant, voire plus du coté de la Hague, c’est une vrai info.
       smiley

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 15:36

      oups...qu’a déversé (pas déverser)... !!!


    • liko liko 28 mars 2013 15:41

      Je suis d’accord avec vous. Mais dans tous les journaux, on parle d’unités de mesure sans explicier à quoi cela correspond et sans donner de repères. A moins que cela ne serve que ceux qui savent, dans ce cas pourquoi donner des chiffres sans aucunes autres formes d’informations. C’est à n’y rien comprendre pour le péquin moyen que je suis.


    • liko liko 28 mars 2013 15:42

      Expliciter...


  • Pyrathome Pyrathome 28 mars 2013 14:42

    Salut ô grand mage Olivier !

    N’ait crainte !!
    Frère Jolerongeur d’Hamelin est là pour rameuter les rats avec sa flûte enchanteresse... ..
    Les immondes gerbilles qui ont rongé la sainte cuve de corium bénit ne l’emporteront pas au paradis...que ces satanés horribles monstres périssent en enfer dans la piscine de plutonium à Fukushima !
    Va de rétro, Ratanas !! smiley..


  • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 15:51

    @ tous

    une jolie photo que vient de réaliser greenpeace
    c’est sur ce lien

  • joletaxi 28 mars 2013 17:12
    Le réchauffement actuel est bien dû à l’activité humaine, et ce qui le distingue de tous les réchauffements naturels, c’est sa vitesse. C’est du jamais vu depuis des millions d’années.
    Il n’y a que les apocalypses météoriques ou volcaniques qui sont plus rapides.

    voilà, tall a récité son évangile, circulez ,il n« y a rien à voir.
    sauf que aucune de ces assertions, sous forme de postulat, n’a la moindre validité scientifique,il suffit de croire.

    A propos, avez-vous une expérience(je parle pas ici de bidouillages du petit physicien,mais de preuve réfutable ) qui valide le concept de backradiation,sur le quel est basé toute la sciences nitendo des climastrologues ?
    Moi je n’en connais pas, je lis des tas d’articles sur le sujet, mais rien de tangible.
    Relisez Spencer et Lintsen, et tâchez de répondre à la petite controverse sur le site de Spencer:Yes Virginia... vous trouverez facilement.

    petit rappel pour les »chauffagistes"

    http://climaterealists.com/index.php?id=11383

    on est bien obligé de donner une valeur de mesure, et quand l’on sait la quantité astronomique de pollution radioactive qu’a déverser fukushima dans l’océan

    petit problème du jour pour le mage et sa calculette(elle avait eu des ratés pour les pressions à Deepwater, mais depuis le temps, on peut espérer une amélioration ?,enfin je veux dire on peut rêver)

    que représente la quantité d’eau déversée par Tepco dans les débuts de la catstrophe, par rapport au volume d’eau de l’océan pacifique ?
    Ayant pu établir ce rapport, et connaissant la concentration déversée en nucléides, quel sera l’évolution de la radioactivité naturelle des eaux du pacifique ?

    combien de zéros avant le premier chiffre après la virgule ?

    sâcré rigolo va


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 17:49

      jo

      manifestement vous ne savez pas encore que l’un des facteurs de réchauffement planétaire le plus important n’est pas le CO², mais le méthane...
      et actuellement, il s’en échappe des quantités phénomènales, puisqu’il était piégé dans la glace des pôles...
      quand aux quantités d’eau radioactive rejetée dans l’océan, comment voulez vous le savoir, pour la bonne et simple raison qu’il continue à s’en déverser depuis deux ans.
      mais à quoi bon discuter avec vous : vous lisez en diagonale, (je vous cite) et en plus vous ne comprenez pas bien...
       smiley

    • joletaxi 28 mars 2013 18:41

      c’est curieux comme vous êtes scotché à vos croyances, et que vous récitez toujours les mêmes idioties, qu’une simple vérification montre fausses et mensongères.
      C’est à la fois vrai pour le méthane, et je ne vais pas passer inutilement du temps à vous montrer à quel point vous êtes encore une fois dans l’incompréhension la plus totale, mais également pour ce qui concerne le rejet d’eaux radioactives dans l’océan,dont Tepco a du en rejeter quelques milliers de m/3 dans les débuts de la crise, mais qui ont cessé depuis bien longtemps.
      C’est le propre des camelots, un peut de vérité pour apater le chaland, et un tas de mensonges pour fourguer sa marchandise.

      Je ne réponds pas pour argumenter avec vous, ni avec les enclumes de la petite réunion, mais uniquement pour la cas où un lecteur lirait vos dioties et serait tenté de vous croire sur parole.


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 18:58

      mon pauvre jo

      il ne s’agit nullement de croyances, juste des faits.
      cette réponse est surtout destinée au lecteur (de toutes façon, vous ne lisez qu’en diagonale) afin que celui ci mesure la désinformation que vous tentez une fois de plus.
      bien sur, dans les premiers jours, Tepco a reconnu avoir déversé de l’eau radioactive dans l’océan, sauf que d’abord, s’il faut en croire les investigateurs japonais, la quantité serait 3 fois plus importante que celle donnée. lien
      ajoutons les fuites qui n’ont cessé de se produire, ajoutons aussi l’eau qui s’est échappée lors des arrosages, et qui a rejoint la nappe, l’océan...et puis les rejets volontaires. lien
      ça pourrait être amusant, si ce n’était pas si grave, mais quand on lit dans les communiqués de tepco que ces rejets « n’auraient pas de conséquence sur la santé. », et qu’on trouve des poissons contaminés à des doses inimaginables...2500 fois la norme autorisée. lien
      et ne me dites pas que la pollution vient de Tchernobyl, il se pourrait que je ne vous croie pas.
       smiley



    • joletaxi 28 mars 2013 19:27

      je crois volontiers que vous savez lire, mais j’appréhende que vous ne compreniez pas ce que vous lisez.
      On parle ici de quantités d’eau contaminées,rejetées par tepco, car ses capacités de stockage étaient dépassées.
      Le calcul de ce savant prend en compte tous les rejets, aériens, de ruissellement etc.
      Bref sur ce point vous avez tout faux, mais cela n’est pas important, puisque vous n’y comprenez rien.
      Le poisson a été pêché directement devant la centrale,endroit ayant reçu directement les rejets en question.Tepco a d’ailleurs isolé cette zone et envisage un traitement des fonds marins.

      Toujours pas de mort à Fuku ?
      A la longue ça doit vous débiliter, enfin pour ce qui reste à débiliter ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 19:47

      jo

      faudra que vous expliquiez aux poissons qu’ils n’ont pas le droit de s’éloigner.
       smiley

  • Maha Drayo Mouyaya Maha Drayo Mouyaya 28 mars 2013 17:35

    Désormais on peut visiter un village abandonnée dans la zone en Street View


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 17:43

      merci Maha : ces images sont saissantes

      quelle tristesse de savoir que cet endroit ne pourra pas être réoccupé avant un bon siècle !
      le césium relâché à en effet une période de 30 ans...et ne diminue de « virulence » que de moitié tous les 30 ans...
      mais le plus grave n’est pas là : il y a des zones au Japon autant polluées que celle là et dans lesquelles les japonais continuent à vivre !

  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 28 mars 2013 18:00

    Le « pays du matin calme » il me semble que ce soit la Corée ....
    Humour noir :
    La ptite souris elle est passée parce que les irradiés perdent leurs dents ...


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 mars 2013 18:30

      Aita Pea Pea

      vous avez raison...j’ai été trompé par une source qui mélangeait le pays du soleil levant (le Japon) et celui du matin calme (la corée)
      de toutes façons, par les temps qui courent, entre la Corée qui menace les USA de l’arme atomique (on connait plus calme) et le Japon qui s’enfonce dans la crise nucléaire, ça ressemble hélas plutôt à un soleil couchant.
       smiley
      à ce sujet, j’ai trouvé sur le net l’origine de ce soleil levant.
      « Ce surnom du Japon : “pays du soleil levant” viendrait d’une lettre qu’un empereur japonais avait écrit à un empereur chinois, avec comme »chapeau«  : “de l’empereur du soleil levant à l’empereur du soleil couchant”. Depuis, c’est resté »

  • Sat is Fay 29 mars 2013 00:17

    Il a p’tet eut aussi la complicité de quelques insectes !
    eux même aidés par quelques acariens intoxiqués par quelques bactéries issues de quelques molécules engendrés par des atomes muent par quelques électrons jaillis d’une mauvais pensée traversant l’esprit après un pet ! ...


Réagir