lundi 23 août 2010 - par walpole

Rires d’été, faits divers

Dévoré par un ours.

Un homme de 60 ans a été dévoré par un ours sur l’île de Sakhaline en Extrême-Orient russe. Sakhaline ? Un ours, ça câline pas toujours.

Diagnostiqué de travers.

Ron Sveden, 75 ans, s’est présenté à L’Hôpital de Boston car ses médecins lui avaient diagnostiqué une possible tumeur du poumon. Il se trouve que la masse noire visible sur ses radios était en réalité un pois égaré qui avait germé dans son système respiratoire. Jusque-là, BiBi (Walpole) connaissait l’expression « avoir un poids sur l’estomac  », il aura désormais appris qu’il y a « un pois dans le poumon ».

Un grain de sable.

Une femme allemande fait la collection d’échantillons de sable du Monde entier. Elle en possède plus de 10.000. BiBi aime ces grains de folie pour un grain de sable. Il manque vraiment un grain à cette collectionneuse : celui de la Guinée équatoriale.

Calcul japonais.

Un japonais calculateur affirme avoir calculé 5000 milliards de décimales de la constante mathématique Pi. Ce japonais qui semble en connaître un rayon l’a affirmé en (cir)conférence de presse devant un cercle de journalistes....

Nuances/ Hortefeux voit grand/ Hortefeux voit haut...

La suite est sur le Blog à BiBi.

 



3 réactions


  • friedrich 24 août 2010 02:38
    Très marrant, en effet.

    L’étude de l’humour et ses effets (gélotologie) entre dans le champ disciplinaire de la psychologie, de la philosophie, de la linguistique, de la sociologie, de l’histoire, de la littérature et de la médecine.

    Les origines et les fonctions du rire engendré par l’humour sont difficiles à cerner mais il est reconnu depuis l’Antiquité comme ayant une fonction cathartique.
    Pour certains éthologues, le rire, que l’on semble constater chez certaines races de singes, est avant tout le rictus, c’est-à-dire un soulèvement des lèvres afin de montrer les dents ; il pourrait donc être une forme de violence détournée, une inclination à l’agression résumée en une grimace. Vu sous cet angle, l’humour permettrait d’évacuer cette violence, née de la frustration et de la souffrance et on rejoint là la fonction cathartique. Le lien avec une sensation de malaise peut se vérifier si l’on considère la gêne ressentie par l’auditoire et l’orateur lorsque celui-ci rate un trait d’esprit et ne parvient pas à faire sourire.
    L’humour est aussi souvent un moyen pour un groupe ou une personne soumis à de fortes pressions sociales ou à de fortes contraintes de s’en échapper. Il peut également être militant.

    Il est empiriquement reconnu que l’humour et son effet direct, le rire, a des effets positifs sur la santé. La science contemporaine a découvert que l’humour et le rire participaient, entre autres, à la décontraction des muscles, à la réduction des hormones de stress, à l’amélioration du système immunitaire, à la réduction de la douleur.
    L’humour est également un outil à part entière de l’hypnose ericksonienne. Il permet au thérapeute une communication à plusieurs niveaux : au-delà du sens premier perçu consciemment, une seconde possibilité, voire un champ de possibilités peut être perçu inconsciemment, et donc envisagé. Mettant sur la voie du changement, l’humour génère ainsi du recadrage.

    L’humour peut se révéler être un outil intéressant pour l’enseignement. Des études ont montré que l’utilisation de l’humour, accompagné d’analogies et de métaphores, permet de mieux mémoriser l’information.

    • walpole walpole 25 août 2010 12:06

      Friedrich, il y a aussi le rire de ton homonyme : le rire nietszchéen.
      Daniel Sibony a aussi écrit un article sur l’humour très « marrant » et très instructif dans un des derniers numéros de la revues Psychologies ( je crois)
      N’oublions pas que Freud a aussi (justement) écrit sur le mot d’esprit dans ses rapports avec l’inconscient.
      Enfin, je crois me souvenir que toujours derrière le trait d’humour adressé à l’autre, il y a une agressivité dévoyée... ce qui permet de continuer à vivre ensemble ( plutôt pacifiquement).


  • patroc 24 août 2010 11:11

    Pas rigolo pour le russe bouffé par l’ours.. Moi qui fréquente les pyrénées régulièrement, je n’ai pas envie de servir de dessert à un ours..russe ou slovène !..


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