samedi 21 décembre 2019 - par rosemar

Un bison dans une prairie américaine...

Un bison dans une prairie américaine... on perçoit un moutonnement de fourrures sombres, derrière des herbes ondoyantes, aux teintes ocrées d'opale... une masse imposante, comme tapie et cachée dans la végétation...

Masse immobile, et somptueuse, oeil noir, pelage brun doré et luisant...

On admire une beauté sauvage, surgie du fond des temps, beauté des couleurs, des formes, l'animal dans toute sa superbe... calme, sérénité, harmonie !

La bête montre sa splendeur d'animal sauvage, sa toison rutilante de noirs et d'ébène, sa corne farouche.

Le museau se dore de reflets, sur la fourrure sombre, la corne s'embellit de teintes de bistres, de moires éclatantes.

L'animal affiche sa force sereine, masse de muscles et de puissances.

L'animal observe le monde, le contemple avec calme, sa toison se pare de mille nuances de roux, de bruns, de noirs.

Il semble, pourtant, prêt à bondir, à la moindre alerte, au moindre bruit, il semble si sûr de lui, si tranquille, si sûr de sa force.

Il semble surveiller, de son oeil, tout le paysage... la bête en impose, elle est si belle et si forte, elle est si imposante et si magnifique...

Magnifique et noire, superbe et sombre, ténébreuse, inquiétante.

Somptueuse image de beauté dans un cadre naturel, dans un monde pur, plein d'harmonie, dans un paysage immense, démesuré...

Tout autour, la prairie étale ses étendues vertes et ocrées, à l'infini : elle fait ressortir les couleurs sombres de l'animal.

Contrastes étonnants de teintes ! Effet de clair-obscur ! Lumières du paysage, obscurité, beauté ténébreuse de l'animal !

Les herbes blondes se hissent devant la tête somptueuse du bison, elles illuminent la fourrure sombre et ambrée de l'animal...

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/article-un-bison-dans-une-prairie-americaine-124366184.html

 

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34 réactions


  • Aimable 21 décembre 2019 20:53

    Ils étaient modernes ces cowboys , ils montaient un cheval d’acier mais je me demande a quoi pouvaient bien servir leurs captures . smiley

    Quant a la musique là aussi on était loin de Tino Rossi .

    La seule nostalgie que j’ai de cette époque c’était la fraicheur et la beauté des filles de mon âge , pour me faire pardonner , je dirai que chaque âge a sa beauté si on ne la cache pas en vain  smiley

    Et pendant ce temps la , le bison ruminait tranquillement couché dans l’herbe fraiche .



  • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 21 décembre 2019 21:46

     Fini les réveillons à se farcir la Dinde de Noël !

     épatez votre famille , offrez leurs une bonne côtelette de bison grillée* sur le coin de la cheminée nappée d’une fine couche d’ornithorynque en gelée.... hummmmm

     *la recette préférée du big chief Roger Nimo


  • Clark Kent Séraphin Lampion 22 décembre 2019 08:51

    Homme blanc emprunter itinéraires bis pour être futé comme bison.


    • Fergus Fergus 22 décembre 2019 09:17

      Bonjour, Séraphin Lampion

      Cela me rappelle un ancien collègue bâti comme une armoire à glace mais dont la voix était haut perchée : il avait été surnommé « Bison flûté » !


    • Clark Kent Séraphin Lampion 22 décembre 2019 09:44

      @Fergus

      Bonjour Fergus,

      En vous lisant, ça me rappelle, à moi, un des pseudonymes de Boris Vian en forme d’anagramme : Bison Ravi

      il y avait aussi :

      Andy Blackshick
      Xavier Clarke
      S. Culape
      Aimé Damour
      Michel Delaroche
      Joëlle Du Beausset
      Gérard Dunoyer
      Jules Dupont
      Bison Duravi
      Fanaton
      Hugo Hachebuisson
      Zéphirin Hanvélo
      Onuphre Hirondelle
      Amélie de Labmineuse
      Odile Legrillon
      Otto Link
      Thomas Quan
      Eugène Minoux
      Gédéon Molle
      Josèfe Pignerole
      Adolphe Schmürz
      Lydio Sincrazi
      Anna Tof
      Anna Tof de Raspail
      Claude Varnier
      Boriso Viana
      Thomas Quandeloro
      Kevk
      Gilles Safran

      mais le plus talentueux de ses pseudonymes était certainement Vernon Sullivan,

    • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 22 décembre 2019 09:47

      @Fergus
       Quid des bons conseils de notre bison bourré national   smiley
       


    • Jason Jason 22 décembre 2019 09:53

      @Séraphin Lampion

      Ce n’et pas Bison fûté, mais Bison foutu qu’il faudrait dire.

      De plusieurs centaines de milliers au XIXème siècle, ils ont été réduits à quelques poignées. En détruisant les bisons les Américains ont détruit les indiens. Les bisons étaient massacrés et on laissait leurs carcasses sur place en ne prélevant que la langue, vendue à prix d’or à New York.

      Rosemar en est encore à écrire des scénarios hollywoodiens, sirupeux à souhait. Nostalgie, banalisation des crimes, esthétisation de la violence : il faut bien amuser la galerie et Disney n’est pas loin.

    • rosemar rosemar 22 décembre 2019 11:04

      @Jason

      Pas du tout... je décris un animal en pleine nature... sa beauté, ses particularités... c’est n’importe quoi !


    • Rantanplan Bretzel Liquide 22 décembre 2019 13:08

      @rosemar

      la prochaine fois, décrive une licorne ou un graoully !


    • Jason Jason 22 décembre 2019 14:01

      @rosemar

      Bonjour,

      Vous auriez choisi une antilope, un zébu ou un éléphant, je n’aurais pas réagi de cette façon.

      La mort des bisons d’Amérique s’inscrit dans un programme d’éradication de populations entières d’autochtones.

      Désolé, le sujet est encore trop sensible pour qu’on ne parle seulement que de leur majestueuse beauté
      .
      A propos d’éradication, saviez-vous que les USA ont les premiers utilisé les armes bactériologiques pour éliminer des populations entières d’indiens. Le bureau des affaires indiennes (Bureau of indian affairs) a fait distribuer des couvertures infestées de bactéries de la variole afin de décimer les populations visées. Le résultat a été la disparition de villages entiers d’autochtones.

      Comme quoi, les bisons évoquent de terribles souvenirs.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 22 décembre 2019 16:14

      @rosemar

      Pourriez-vous commenter ce tableau pour nous faire rigoler ?


    • rogal 22 décembre 2019 18:35

      Vous n’aimez pas les tardigrades, Bretzel Liquide ?


    • acetrip 23 décembre 2019 12:32

      @Jason
      les couvertures variolées, au canada aussi, en plus des sevices dans les colleges catholiques


    • rosemar rosemar 23 décembre 2019 21:49

      @Jason

      Mon but était de mettre en évidence la beauté d’un animal qui paraît féroce... une façon aussi de montrer qu’il faut protéger ces animaux..


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 29 janvier 2020 20:40

      @Jason
      Rappelez-nous qui a apporté le cheval aux Indiens.


  • troletbuse troletbuse 22 décembre 2019 09:32

    Et nous, on a un zombie dans la province France.


  • Decouz 22 décembre 2019 09:39

    Les bisons qui étaient la nourriture principale des Indiens ont été décimés par les Blancs, parfois massacrés gratuitement et laissés sur place.

    Les Shadows, ils avaient trouvé un son original avec la fameuse Fender, à l’époque il n’y avait pas encore toutes les possibilités de l’électronique.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 22 décembre 2019 09:55

      @Decouz

      « Les bisons qui étaient la nourriture principale des Indiens  »
      pauvres peuples premiers : non seulement les populations indigènes d’Amérique on été massacrées, mais en plus, même ceux qui veulent les défendre régurgitent des clichés à la con !
      les « indiens » n’existaient pas
      il y avait des Sioux, des Comanches, des Algonquins, etc, etc, et ils visaient dans des territoires très différents les uns des autres, avaient des cultures très différentes les unes des autres, et ce dont vous parlez est l’image d’Epinal véhiculée par Hollywood pour glorifier la jonction est-ouest par le chemin de fer, une histoire travestie, aussi travestie que le récit de Jules César sur la guerre des Gaules qui voulait faire passer les Celtes pour des sauvages, comme les colons européens se sont donné bonne conscience en réduisant les peuples premiers à un ramassis d’hommes préhistoriques. Et vous, vous tombez dans le panneau.
      L’épopée de Buffalo Bill est de la même veine que celle de Rambo contre le « terrorisme » : les Américains ont toujours développé le même type de mythologie pour se donner bonne conscience.


    • Francis, agnotologue JL 22 décembre 2019 10:06

      @Decouz
       je n’avais pas lu votre post avant de rédiger le mien. Vous m’avez devancé d’une courte tête.
       
       smiley


    • Jason Jason 22 décembre 2019 10:24

      @Séraphin Lampion

      Désolé de vous contredire, mais les Indiens existaient, et existent bel et bien aujourd’hui. Car c’est par ce nom qu’on appelait les habitants du Nouveau monde. Ils sont désignés ainsi dans l’imaginaire collectif et seules les disciplines récentes (environ 150 ans) d’ethnologie et d’anthropologie ont permis de mettre des noms sur des populations spécifiques.

      Merci d’attirer notre attention sur ce fait.

    • Clark Kent Séraphin Lampion 22 décembre 2019 11:17

      @Jason

      c’est bien ce que je disais : c’est comme les « Gaulois » fabriqués par Jules César pour adminitrer des collextivités locales annexées par Rome dont les anciens chefs de tribus étaient plus ou moins collabos mais et se nommaient pas eux-mêmes « gaulois » mais Arvernes, Eduens, Bitturiges , Séquanes etc. Et parlaient des dialectes souvent celtiques mais aussi différents que l’écossais et le gallois, ou germaniques
      un mythe tellement fabroqié que Napoléon III puis la troisième républque l’ont remis en chantier pour justifier les frontières après les désastre de 70

      pour les Indiens, que la mythologie perdure ne signifie pas qu’ils ont « existé », mais que ce récit est une des tranches de la légende américaine, ce n’est pas pareil.


    • Decouz 22 décembre 2019 11:31

      @Séraphin Lampion
      Nenni, ces peuples revendiquent au moins pour certains le nom d’indiens, même si ce nom ne vient pas d’eux, ils l’ont détourné à leur profit comme les noirs pour le mot nègre.
      Quant au bision, ce n’est pas une image d’Epinal, mais il fait parti de la culture sacrés des Sioux.
      Je ne tombe pas dans le panneau, j’ai lu suffisamment d’écrits de ces peuples eux-mêmes, je sais très bien qu’il y avait des cultures très différentes, des pêcheurs, des cultivateurs ou cueilleur, je parle des Lakota, Dakota, Nakota, etc, pour lesquels le bison (c’est le sujet, non ?) était fondamental.

      "La Femme Bison Blanc, l’envoyée du Grand Esprit, est censée avoir apporté au peuple lakota la Pipe Sacrée. Elle est considérée comme la médiatrice entre le Grand Esprit et le monde terrestre."
      http://nationsindiennes.over-blog.com/2015/08/femme-bison-blanc.html


    • Decouz 22 décembre 2019 12:01

      @alexis42
      Du moment que le but est d’être en paix, le Grand Esprit ne fait pas de différence.


  • Francis, agnotologue JL 22 décembre 2019 10:04

    On ne peut pas évoquer les bisons sans parler de l’écocide commis sur eux lors de la conquête de l’Ouest par les cow-boys, dont le plus célèbre d’entre eux était sans doute William Cody alias Buffalo Bill (*)

     

    Cet écocide a été un facteur prépondérant dans la ruine les tribus indienne en les privant de la base de leur culture. L’autre facteur étant sans doute le whisky ...

     

    (*) « Son surnom provient du fait qu’il fournissait en viande de bison (buffalo en anglais) les employés des chemins de fer Kansas Pacific Railway et qu’il gagna un duel contre Bill Comstock en tuant 69 bisons contre 48 en une journée. Ils furent juste abattus pour le prestige des chasseurs. Les bisons consommés, par ailleurs, ne furent dépecés que de leurs flancs n’étant pas en contact avec le sol, évitant ainsi aux chasseurs de se fatiguer à les retourner. » 

     

    Je ferais bien une correction en écrivant : Les bisons consommés n’étaient dépecés que de leurs flancs.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 22 décembre 2019 11:24

      @Cadoudal

      ça me rappelle l’histoire de la (jolie) jeune femme qui lisait play-boy dans le train
      son voisin lui avait fait pat de son étonnement :
       vous vous méprenez, monsieur, jesuis doctorante et ne regarde pas les images mais consulte les articles se rapportant à ma thèse d’anthropologie en préparation ; or cet article affirme que ce sont les hommes bretons qui ont le pénis le plus long et les hommes apaches ke plus gros

      alors son voisin lui avait tendu la main en disant :
       au fait, je ne me suis pas présenté ! Moi, c’est Géronimo Lagadec


    • Rantanplan Bretzel Liquide 22 décembre 2019 13:02

      @Cadoudal

      il n’y a pas besoin d’être historien pour comprendre que,quand les moissonneuses batteuses commencent leur campagne à la frontière mexicaine et remontent en ligne sur des centaines de km est-ouest jusqu’à la frontière canadienne, 24h/24 en changeant d’équipes par 3/8, il n’y a plus de place ni pour les bisons ni pour leurs prédateurs/adorateurs humains qui vivaient là avant l’arrivée des montres d’acier épuisés et mis à la poubelle après une saison de moissons juteuse
      ce n est plus de l agriculture mais la phase productive de l’industrie agro-alimentaire


    • Francis, agnotologue JL 22 décembre 2019 13:43

      @Bretzel Liquide

       ’’ il n’y a plus de place ni pour les bisons ni pour leurs prédateurs/adorateurs humains ’’
       
       Prédateurs, les Indiens ? Au sens premier peut-être, pas au sens actuel : aucun peuple n’est aujourd’hui plus respectueux de la vie animale que ne l’était ce peuple là.
       
      Quant aux « monstres d’acier » ils sont apparus bien après que les tribus indiennes n’aient été parquées dans des « réserves ».
       
       

      « Il y a environ 310 réserves indiennes aux États-Unis, ce qui ne correspond pas à l’intégralité des 550 tribus reconnues dans le pays car certains peuples n’ont pas de réserve, d’autres en ont plus d’une, et d’autres encore partagent leur occupation. La superficie et la population des réserves sont très disparates. La plupart des réserves se situent à l’ouest du Mississippi.

      Les réserves indiennes ne sont que « prêtées » à leurs occupants, et restent la propriété des États selon la loi américaine. Certains espaces, partiellement vendus à des habitants non-indiens, sont sources de nombreuses difficultés administratives, politiques et juridiques »


  • Decouz 22 décembre 2019 11:44

    D’ailleurs il faudrait suivre la filmographie des premiers westerns jusqu’à ceux plus récents, la vision des Indiens a plutôt changé, en littérature aussi il y a des voix indiennes originales.

    "L’image de l’Indien dans le cinéma américain a connu plusieurs étapes : bon sauvage, noble et libre, puis cruel et sanguinaire, avant de retrouver sa dignité et sa sensibilité. Dans les années 1930, l’Indien est encore un personnage populaire dans la culture américaine...Il faudra attendre de longues années avant qu’un film comme Little Big Man (1970) , d’Arthur Penn, donne une nouvelle image de l’Indien à l’écran. Plus récemment, Danse avec les loups (1990), de Kevin Costner, Atanarjuat, de Zacharias Kunuk (Camérad’or à Cannes en 2001) ou Mémoire de nos pères (2006) , de Clint Eastwood, ont mis en scène des personnages d’Indiens plus complexes et intéressants".

    https://www.lemonde.fr/vous/article/2010/05/22/hollywood-et-les-indiens_1361719_3238.html


    • Rantanplan Bretzel Liquide 22 décembre 2019 13:05

      @Decouz

      vous pouvez ajouter « il était une fois dans l’ouest » où non seulement les compagnies ferroviaires sont présentées sous un jour plus réaliste que dans « le train sifflera trois fois », mais aussiun type d’indien plus réaliste en la personne de Charles Bronson dans le rôle de l’« Hormonica »,


  • jef88 jef88 22 décembre 2019 18:56

    UN CERF DANS UNE FORET FRANÇAISE !

    On perçoit un moutonnement de fourrures sombres, derrière

    des branches d’arbre...

    Très vite, le chasseur épaule et tire !

    On entend un cris .....

    Le cycliste est mort !


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