mercredi 26 septembre 2007 - par JL ML

L’obligation vaccinale est-elle encore justifiée ?

Voici une synthèse de notre enquête, commencée en juin, telle qu’elle résulte de l’analyse des commentaires des internautes sur Agoravox et des vérifications et compléments apportés par mes soins ensuite. L’enquête est téléchargeable au format PDF en fin d’article.

L’enquête a révélé l’extrême complexité du dossier “obligation vaccinale” ainsi qu’une très vive opposition entre les partisans et les opposants, non pas à la vaccination (ceux-là sont rares) mais à la politique vaccinale de la France. Après plus de trois mois d’analyses, de recoupements, de vérifications, d’interviews et de documentation, nous avons pu nous faire notre idée sur la question (voir également les articles qui détaillent notre démarche).

Voici en quoi elle consiste :

Les discours officiels (« seule la vaccination, qui est globalement inoffensive et dont les bénéfices dépassent de beaucoup les éventuels effets indésirables, permet de lutter efficacement contre les maladies infectieuses ; il faut donc vacciner au maximum pour protéger la population et espérer éradiquer ces maladies ») ou, à l’opposé, extrémistes (« les vaccins ne sont que des poisons et n’offrent jamais aucune utilité »), nous paraissent tous les deux simplistes et réducteurs. Ils sont donc faux et contreproductifs.

Celui qui cherche à se faire une idée par lui-même sur la réelle efficacité (tenant compte des ratios bénéfices/risques et coûts/bénéfices) de la vaccination, est bien embarrassé, car dans les discours officiels comme dans la presse, les risques sont généralement tus ou fortement minimisés.

Les témoignages d’effets indésirables (pour lesquels le système de notification est embryonnaire et face auxquels les résistances du milieu médical sont fortes) pullulent en revanche sur les sites internet, dans les forums, dans les livres et quelques revues. Les arguments des “pour” comme ceux des “contre” sont pour la plupart appuyés sur des travaux et des publications scientifiques. Le problème est que ces arguments opposés ne sont JAMAIS confrontés directement et dans une même tribune. Chacun s’exprime de son côté soupçonnant la partie adverse des pires pensées.

N’étant ni médecin ni chercheur, en tant qu’individu qui n’avait pas une opinion tranchée sur la question, je n’ai pas réussi à me faire une idée suffisamment claire de l’intérêt de la vaccination telle qu’elle est aujourd’hui pratiquée. Essentiellement en raison d’une communication insuffisamment transparente et contradictoire.

Suite à cette enquête, et en tant que journaliste, j’ai acquis une double conviction :

1) Les autorités et les médias prennent généralement les Français pour des enfants immatures et irresponsables à qui on refuse l’information contradictoire au sujet de la vaccination : ils préfèrent « sensibiliser » plutôt qu’informer pour éviter à tous prix les interrogations, les réticences vis-à-vis de la vaccination et, par suite, le rétrécissement de la couverture vaccinale. Pour « protéger la collectivité », il faut obliger ceux qui doutent et punir ceux qui refusent. Or, cette attitude dogmatique, paternaliste et militaire, quasi unique au monde, produit directement, à mon avis, l’effet inverse au but poursuivi : elle déstabilise et radicalise ceux qui souffrent des effets indésirables des vaccins et augmente la méfiance dans la population qui devient dès lors perméable aux propos contestataires répandus hors des circuits officiels.

2) Le discours virulent de quelques opposants à la vaccination (ils sont rares), individuellement ou en associations, rend leur message critique quasi inaudible par la société. Ne voyant dans les vaccins que des poisons, voire un outil conçu par un complot mondial dans un objectif génocidaire, ces contestataires dramatisent le débat, ce qui ne facilite pas la recherche de la vérité par tous ceux qui s’interrogent sincèrement. Précisons que la plupart des contradicteurs ne sont pas des sectes ni des opposants systématiques mais généralement des personnes qui pensent souffrir des effets indésirables des vaccins et qui se positionnent seulement sur le souhait de la liberté de choix.

Conclusions de l’enquête

La vaccination pouvant induire des effets indésirables (et ces effets étant trop peu notifiés cliniquement et épidémiologiquement parlant), l’occurrence des maladies couvertes par les vaccins anciens étant rare et la vaccination n’étant pas le facteur unique de la baisse ou de la disparition de maladies infectieuses, la criminalisation de l’insoumission vaccinale, telle qu’elle est imposée en France, nous semble abusive - et contreproductive.

Elle serait peut-être acceptable si une totale transparence était apportée sur les ratios bénéfices/risques, si une communication authentique était menée sur les effets indésirables, si les autorités recherchaient systématiquement à recenser ces effets contraires et si elles acceptaient d’indemniser les victimes sur présomption raisonnable de lien (et non en présence de preuve) entre maladie et vaccin, du moins lorsque la vaccination est obligatoire (DTP et HB pour les professionnels de santé).

Il faudrait en effet inverser la charge de la preuve de l’innocuité de chaque acte vaccinal, charge qui devrait incomber totalement à celui qui l’impose. Le doute doit bénéficier à celui qui subit, non à celui qui impose comme c’est le cas aujourd’hui.

L’autorité, parce qu’elle ordonne le vaccin, ne doit pas se contenter de déclarer une absence de preuve entre la maladie d’une victime et un vaccin pour se dédouaner de sa responsabilité. Elle ne doit pas demander au malade de prouver le lien entre sa maladie et le vaccin pour prendre son cas en considération.

Ainsi, toute déclaration étayée de maladie associée à un vaccin devrait être présumée recevable. A charge pour le médecin et le laboratoire, s’ils le peuvent, de trouver l’autre cause de la maladie, seul moyen rationnel d’innocenter le vaccin.

Le bénéfice pour la collectivité (des vaccins obligatoires) n’est pas si certain. Un nouveau bilan comparé des risques et des bénéfices nous paraît donc indispensable à établir, avec des scientifiques indépendants et intégrant (pour les infirmer ou les confirmer) les arguments de tous y compris des contestataires.

Un débat démocratique approfondi (commission d’enquête parlementaire, conférences citoyennes, etc.) sur le bien-fondé et les modalités de la politique vaccinale telle qu’elle est actuellement menée devrait être organisé. Les arguments d’autorité (« Les scientifiques savent ce qu’ils font ») et de foi (« S’il y avait vraiment des risques, les autorités ne laisseraient pas faire ») sont désormais largement inopérants.

Pour enrayer l’actuel recul de la confiance en la politique française de prévention sanitaire, celle-ci ne devrait être imposée que si et quand elle est vraiment nécessaire, et en toute connaissance de cause, ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui, les données diffusées dans le grand public laissant peu de place aux doutes ou aux critiques.

Si l’on veut que cette contrainte soit socialement acceptée, les autorités devraient prendre plus sérieusement en compte les propos des victimes (réelles ou supposées) de la vaccination ainsi que les arguments des sceptiques et des opposants. Elles devraient leur répondre point par point sans les diaboliser et accepter les échanges contradictoires et publics.

La liberté de vaccination devrait être laissée aux parents, dans des conditions de lucidité et de responsabilité à définir. De plus en plus de voix, y compris dans le monde médical et administratif (voir nos interviews), soit questionnent, soit souhaitent la levée de l’obligation vaccinale.

De même, la perspective d’un dialogue loyal, rigoureux, transparent, contradictoire et arbitré de façon impartiale, basé sur une grande enquête scientifique indépendante, détendrait certainement les acteurs de cette controverse et nous permettrait, à nous citoyens, d’y voir plus clair. Cela donnerait par la suite plus de légitimité et de force aux décisions des autorités. Et rassurerait nombre de parents soucieux de la santé de leurs enfants et qui ne veulent pas les engager malgré eux dans des voies qui pourraient leur être dommageables, parfois à vie.

Enfin, les autorités devraient faire preuve de plus de transparence dans le jeu des différents acteurs (séparation entre les rôles informatifs et les rôles commerciaux au sujet des vaccins ; composition et éthique des instances sanitaires concernées, communication plus transparente sur les effets indésirables, etc.) et mieux expliquer leurs raisons.

Cette enquête est l’aboutissement de plusieurs mois de recherche notamment suite à la publication de trois articles sur AgoraVox qui ont généré plus de 500 commentaires cet été. Le sujet étant en plus très sensible, avant de réagir à cet article, nous vous invitons à lire les résultats de notre enquête en téléchargeant le document PDF.



Il s’agit essentiellement un affichage politique puisque, dans les faits, les sanctions prononcées par des tribunaux sont quasi inexistantes. L’on a seulement assisté à quelques descentes de gendarmerie. Mais le principe existe comme une menace permanente au-dessus de tous ceux qui ont un regard critique vis-à-vis de l’obligation vaccinale.

NDLR : Notre enquête sur les vaccins, publiée également sur NaturaVox, reçoit en ce moment un échos important de la part des médias :

TOUS LES ARTICLES DE L’ENQUETE



128 réactions


  • Svenn 26 septembre 2007 08:47

    « Il faudrait en effet inverser la charge de la preuve de l’innocuité de chaque acte vaccinal, charge qui devrait incomber totalement à celui qui l’impose. Le doute doit bénéficier à celui qui subit, non à celui qui impose comme c’est le cas aujourd’hui. »

    Je rebondis sur un point en particulier. L’innocuité à 100% n’existe pas dans le domaine médical. Quand on attrappe une rougeole, le medecin va prescrire quelques medicaments anti-symptomes (et du repos !) mais il y a toujours le risque qu’on fasse partie des 1 cas pour 1000 où la maladie tourne très mal. Même chose pour un simple herpes buccal. Un médicament ultra-banal comme l’aspirine peut dans un certain nombre de cas causer des problèmes (je prends d’ailleurs le pari que l’aspirine a fait plus de morts dans le monde que n’importe quel autre médicament/vaccin et d’autant plus que l’aspirine est en vente libre quasiment partout).

    Parler d’innocuité (donc de risque zero) n’a donc pas de sens. Le but d’un traitement est de réduire le risque au maximum : pour reduire le risque a zero, il faudrait que tous les humains soient clones les uns des autres et qu’ils repondent tous pareil a un meme medicament et encore ca ne suffirait pas forcement.

    Pour savoir si un médicament/vaccin est utile ou non, il est donc indispensable d’évaluer les risques causés par un traitement et de comparer à ce qu’il se passerait en l’absence de ce même médicament. Un médicament anti-rougeole qui tue 1% des patients et guérit 99% des autres est totalement inacceptable. Un médicament anti-cancer qui tue 1% des patients et guérit 99% des autres serait un miracle.

    C’est bien le role des longues phases de tests (de l’ordre de 7 a 10 ans). Et l’immense majorité des traitements qui sont testés sont in fine éliminés parce qu’ils sont toxique/inefficaces etc... Ca fait 15 ans qu’ « on » (enfin, « les medias »...) dit qu’un vaccin anti-sida est en phase de test et qu’il sera bientôt disponible en pharmacie. Si on ne voit toujours rien arriver, c’est parce que tous les vaccins essayés jusqu’à présent ont été éliminés sur la base des précédents critères.


    • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 26 septembre 2007 10:31

      Je suis d’accord avec vous si l’on parle de médicament en général. Ce que je dis concerne les vaccins obligatoires. La coercition doit logiquement et moralement s’accompagner de contreparties (qui existent d’ailleurs en partie mais insuffisamment) en terme de responsabilités, notamment en cas d’effets nocifs.


    • Svenn 26 septembre 2007 10:55

      @ l’auteur A mon sens, il est evident que l’Etat doit assumer les consequences quand une vaccination obligatoire a des effets secondaires graves chez une personne. Je ne sais pas comment ca se passe en pratique mais ca me semble normal.

      Cela dit, je ne cache pas qu’en pratique ca peut etre beaucoup plus complexe, notamment pour ce qui est d’etablir un lien entre la vaccination et un effet posterieur. Si il n’y a pas trop de doute en cas de choc anaphylactique peu apres la vaccination, ca peut etre autrement plus delicat en cas de SLA qui se declare six mois apres la vaccination (savoir si c’est ca ou autre chose qui a declenche la maladie sachant que ca reste une maladie tres mal comprise, ca me semble impossible a l’heure actuelle)


    • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 26 septembre 2007 10:58

      C’est pourquoi je pense que le doute doit bénéficier au patient non à celui qui impose, comme cela se passe aujourd’hui.


    • T.REX T.REX 26 septembre 2007 13:24

      Au sujet du SIDA, un nouveau projet de vaccin vient d’être abandonné suite à son inefficacité, en effet à l’occasion des essais, le sida a été inocculé à certains des volontaires.


    • Svenn 26 septembre 2007 20:21

      « Au sujet du SIDA, un nouveau projet de vaccin vient d’être abandonné suite à son inefficacité, en effet à l’occasion des essais, le sida a été inocculé à certains des volontaires. »

      Heureusement que les vaccins ne sont pas testes comme ca, il y a des regles tres strictes pour ce genre de tests.

      Pour ce genre d’études, on vaccine des gens parmi une population à haut risque (prostituées thailandaises, jeunes femmes en Afrique du Sud, etc...). On prend un grand nombre de volontaire parmi ce groupe, la moitié recoit le vaccin potentiel et l’autre moitié un placebo. On attend ensuite un ou deux ans et pendant ce temps là certaines personnes parmi cette population vont être naturellement en contact avec le virus. Au bout de cette période, on regarde combien de personnes sont tombées malades parmi les deux groupes et on en déduit si le vaccin testé marche bien, mal ou pas du tout. En l’occurence, il y avait quasiment autant de malades dans les deux groupes, donc le vaccin testé est passé à la poubelle.


    • brieli67 26 septembre 2007 23:32

      IDEM IDEM pour le préservatif

      etude scandinave d« il y a une dizaine d »années

      ON VOUS RACONTE DES BOBARDS


    • Darwa 27 septembre 2007 03:56

      Source de l’info ?


    • T.REX T.REX 27 septembre 2007 08:34

      J’en déduis que même sur France Info l’information n’est pas fiable ou insuffisamment commentée car il a bbien été dit sur les ondes que certains des volontaires à la suite de tests étaient séropositifs et qu’en conséquence le projet était abandonné. Il fallait peut-être comprende « toujours séropositif » et non pas « devenu séropositif » à la suite du test, mais cela n’a pas été précisé. L’info est toujours interprétable.


    • Abolab 14 octobre 2008 15:50

      Comment expliquer la position ostentatoire pro-vaccination affichée aujourd’hui sur CareVox (Vaccination : sans hésitation) après cette enquête participative réalisée par le même réseau médiatique ?


  • tvargentine.com lerma 26 septembre 2007 09:38

    C’est une necéssité d’hygiène public et de sécurisation de la population et particulièrement pour les enfants et les personnes agées.

    Ne cherchons pas une sorte de complot des entreprises pharmaceutiques ,car il n’existe pas


    • alberto alberto 26 septembre 2007 10:13

      J’ai dit : signé, Lerma !


    • Yvance77 26 septembre 2007 10:38

      One single neuronne a écrit :

      « Ne cherchons pas une sorte de complot des entreprises pharmaceutiques ,car il n’existe pas »

      Je crois que j’ai enfin tout compris au lerna moyen, il vit en effet avec Alice au pays des merveilles.

      Finalement avec du temps tout finit par avoir une explication smiley


    • Alpo47 Alpo47 26 septembre 2007 11:49

      Bon sang, Lerma, mais à quoi vous sert votre cerveau ?

      A moins qu’une vaccination ...


  • alberto alberto 26 septembre 2007 09:53

    Bonjour, M. Lagardette, Je n’ai pas encore terminé la lecture des 58 pages du dossier de « l’enquête » ! Mais je trouve très bien la synthèse que vous en faites dans l’article ci-dessus. Cependant, je voudrais réagir à une question que vous côtoyez dans cette synthèse, au sujet du manque d’études dites épidémiologiques qui permettraient d’y voir un peu plus clair : c’est un point que je ne comprends pas car, je pense, la Sécu a tous les moyens (sinon les outils informatiques) d’effectuer des statistiques, y compris sur la durée, dans bien des domaines de la Santé, sur l’efficacité de certains traitements, des vaccins, des médicaments, les taux de mortalité suivant les catégories socio-professionnelles, les régions, etc... N’est ce pas dans cette direction que l’on pourrait oeuvrer pour que toutes ces données existantes (y compris celles disponibles chez les « mutuelles ») soient mieux exploitées.

    Nota, j’ai plussé le commentaire de Svenn dont je ne partage pas tous les arguments, mais qui alimente le débat fort maigre pour l’instant autour de votre synthèse.

    Bien à vous.


  • Mathieu 26 septembre 2007 11:25

    Il faut bien garder à l’esprit ce qu’est un vaccin avant de lancer une telle enquête.

    J’aurais apprécié que vous donniez une telle définition en introduction de votre article.

    Un vaccin, c’est un échange de risque. Vous échangez un petit (voire epsilonesque) risque certain contre un gros risque plus incertain.

    En l’occurence, je suis d’accord d’être un peu fatigué par un vaccin pour ne pas attrapper la variole, mais nettement moins de risquer la sclérose en plaque pour éviter l’hépatite.

    Le débat sur le bénéfice en terme d’échange de risque ne doit pas être absent de la communication des autorité sanitaire.

    En revanche, non, non et NON, il doit y avoir des vaccins obligatoires, au moins dans certains cas.

    Le bénéfice en terme de coût pour la société :

    - si le vaccin permet d’économiser sur un mal qui coûte cher (en argent, mais en d’autres valeurs aussi) à la société alors il doit pouvoir être imposé (si l’état de santé est compatible avec la vaccination bien entendu). (je comprend que ce point puisse être débatu)

    Le bénéfice en terme médical :

    - si le vaccin est le seul remède pour vous sauver la vie. Il serait ridicule alors de laisser cette responsabilité aux parents. Ce serait comme s’il fallait demander la permission de sauver la vie d’un enfant.

    La communication autour des vaccins doit certainement être améliorée. D’abord en rappellant ce que c’est.

    Le caractère obligatoire d’un vaccin doit faire débat, il faut cependant être prêt à l’accepter si c’est la meilleure chose pour la communauté.


  • silvano 26 septembre 2007 12:06

    Pasteur sur son lit de mort a dit : « Je me suis trompé, les microbes ne sont riens, le terrain est tout ». La philosophie de Pasteur c’est de découvrir un champs de bataille avec des cadavres et d’observer des mouches autour de ceux-ci. Il décide alors d’éradiquer les mouches afin qu’il n’y ait plus de mort. La France que l’on croit être le pays des droits de l’homme et des libertés, est en fait tout l’inverse. Je connais des dizaines de medecins totalement contre les vaccins, je connais des centaines de familles qui n’ont pas fait vacciner leurs enfants. Tous me disent la même chose : « Ils tombent malades après tout le monde et guérissent avant tout le monde ». Mais nous ne pouvons accepter cela dans le pays qui ne reconnait plus les herboristeries. On ne peut que constater le formidable écart entre des pays à faible vaccination et la France qui vaccine à tout va. Ces pays vont mieux ! Quand on décidera de ne plus rembouser les vaccins et la chimio dans ce pays pour se rendre compte que les gens se porteront mieux après, il ne sera plus question de trou de la sécu, car les comptes seront positifs. Mais vaccins et chimio sont les mamelles de deux formidables complexes, pharmaceutique et chimique et nous en face sommes ridicules. Merci à vous d’avoir lancer ce débat.


    • ludo38 27 septembre 2007 15:28

      Merci pour ce message ! J’ai 25 ans, je n’ai aucun vaccin, mes 3 frères non plus. Nous avons tous une excellente santé. L’alimentation est la clé de l’hygiène de vie. Négliger l’alimentation, c’est nier les forces de la nature. Mais ça ne rapporte rien aux firmes pharmaceutiques...


    • ludo38 27 septembre 2007 16:34

      Je n’ai aucune connaissance précise sur la validité des vaccins ni leurs dangers potentiels, mais je me méfie beaucoup du système vaccin, lourd de dogmes. Quelqu’un peut-il me dire en quoi les non-vaccinés menacent la santé des vaccinés ? Quand on est vacciné, on a plus à craindre la maladie, non ? Je n’ai aucun vaccin, et à 25 ans, pas la moindre allergie ni de maladie à noter. Ca devient difficile en France d’avoir le droit de choisir sa médecine ! Et pourtant, il est possible (oui, oui, vous lisez bien !) d’aller très bien sans recourir aux bienfaits si généreux de nos firmes pharmaceutiques adorées. Avant les médocs et les vaccins, je crois qu’il faut penser à deux choses essentielles pour la santé de notre corps : le stress et l’alimentation. Je ne m’étonne pas que des gens meurent jeunes de maladie après s’être nourris sans équilibre nutritif ou en ayant passé des années à stresser à cause du travail.

      Désolé, je n’ai pas les connaissances pour argumenter mieux, mais j’essaie de voir les choses avec du bon sens et un peu de détachement sur cette globalisation vaccinale. Libre aux plus scientifiques d’entre vous de me contredire !

      Et puis, certaines maladies ne sont-elles pas utiles ? Pourquoi vouloir éradiquer les maladies ? Ca ne sert à rien de s’acharner sur les maladies si on n’améliore pas l’hygiène de vie des gens (habitat sain, nourriture équilibrée et pas articielle si possible, pollutions de l’air...) qui influe tant sur l’immunité. Enfin, il me semble.


    • claude claude 28 septembre 2007 16:52

      @ ludo 38

      petite rectification : un non vacciné n’est pas dangereux pour un vacciné, mais pour ceux qui ne le sont pas , ou qui sont immuno-déprimés, comme certains malades du sida, diabétiques ou greffés.

      en effet, la personne vaccinée va développer des anticorps qui lui permettront de détruire le virus ou la bactérie. en revanche, les personnes affaiblies (personnes âgées, nourrissons, et malades) vont avoir du mal à lutter contre l’infection qui risque de devenir mortelle. la grippe tue chaque année plus de 2000 personnes en france.

      une épidémie a peu de chance de se propager si plus de 70% de la population est vaccinée. en revanche, si le taux baisse, on voit réapparaitre des maladies comme la tuberculose, la coqueluche, la diphtérie... c’est le cas dans les pays de l’ex-urss. http://www.who.int/infectious-disease-report/idr99-french/pages/graph26.html

      http://www.pasteur.fr/actu/presse/dossiers/malinfectieuses/situation.htm

      http://www.un.org/french/un60/60ways/health.html «  »La poliomyélite a été éliminée de tous les pays sauf six - Afghanistan, Egypte, Inde, Niger, Nigéria et Pakistan - grâce à l’Initiative pour l’éradication mondiale de la poliomyélite, la plus grande initiative menée à ce jour par la communauté internationale dans le domaine de la santé. Grâce à cette initiative, dirigée par l’Organisation mondiale de la santé, l’UNICEF, Rotary International et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des Etats-Unis, près de 5 millions d’enfants qui auraient été paralysés par la polio marchent. Une maladie qui jadis handicapait des enfants dans 125 pays du monde est aujourd’hui sur le point d’être éradiquée.(...)

      Au début des années 60, près d’un enfant sur cinq mourait avant l’âge de 5 ans. Grâce à la thérapeutique de réhydratation (par voie) orale, à l’eau et à l’assainissement et à d’autres mesures de santé et de nutrition mises en œuvre par des organismes des Nations Unies, les taux de mortalité infantile du monde en développement sont tombés à moins de 1 pour 12 en 2002. L’objectif est désormais de réduire le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans de 1990 des deux tiers d’ici à 2015.«  »

      http://www.prnewswire.co.uk/cgi/news/release?id=194543 «  »"Des taux de vaccination en augmentation et un nouveau vaccin offrent un nouvel espoir aux enfants éthiopiens

      ADDIS-ABEBA, Éthiopie, April 3 /PRNewswire/ —

      - Une avancée remarquable dans la protection des enfants contre la pneumonie Hib et la méningite

      - La maladie chronique du foie causée par l’hépatite B peut désormais être évitée

      - Environ une mort infantile sur 25 sera évitée (...)

      Selon l’OMS, le Hib est responsable de 400 000 décès annuels dans le monde entier chez les enfants de moins de cinq ans, et environ 3 millions de cas de maladie grave entraînent des conséquences à long terme, telles que la surdité, des difficultés d’apprentissage, une paralysie et un retard de développement mental. L’hépatite B est un problème important de santé publique entraînant environ un million de décès par an. Parmi les 2 milliards d’individus qui ont été infectés, plus de 350 millions en gardent des infections hépatiques chroniques (à vie). Ces personnes infectées à vie ont d’importants risques de décéder d’une cirrhose du foie ou d’un cancer du foie.

      La réussite des nouveaux vaccins chez les enfants en bas âge a déjà été prouvée dans de nombreux pays africains. Des études en Gambie, au Kenya et au Malawi, des pays qui vaccinent régulièrement leurs enfants avec le vaccin pentavalent (<< cinq en un >>) ont déjà démontré que le Hib, auparavant la première cause de la bactérie de la méningite infantile, n’est presque jamais constatée chez les enfants contractant la méningite. Ceci prouve que les programmes d’immunisation régulière fonctionnent.

      << Des centaines de milliers de jeunes enfants en Afrique meurent du Hib, faute de programmes nationaux de vaccinations >>, déclarait Dr. Thomas Cherian, coordinateur du Programme étendu de vaccination de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Service immunisation, vaccins et biologie. << L’introduction du vaccin pentavalent offre une protection supplémentaire pour les enfants d’Éthiopie, non seulement contre le Hib, mais également contre l’hépatite B. >> «  »"

      http://www.who.int/infectious-disease-report/idr99-french/pages/ch1text.html

      voici un résumé du rapport de l’oms sur les maladies infectieuses

      - La principale cause de mortalité chez les jeunes

      «  »" Aujourd’hui, face aux maladies infectieuses, nous connaissons une situation de crise aux proportions planétaires, qui remet désormais en cause les progrès que nous avons eu tant de peine à réaliser sur le plan de la santé et de l’espérance de vie. Les maladies infectieuses sont maintenant la principale cause de mortalité parmi les enfants et les jeunes adultes. Elles sont à l’origine de plus de 13 millions de décès chaque année- dont un sur deux dans des pays en développement.

      D’ici une heure, 1 500 personnes seront décédées d’une maladie infectieuse- des enfants de moins de cinq ans pour plus de la moitié d’entre elles. Les autres seront pour la plupart des adultes en âge de travailler, dont un grand nombre ayant une famille à charge. Dans les deux cas, ce sont des tranches d’âge d’une importance vitale qu’un pays peut difficilement se permettre de perdre.(...)

      La plupart des décès imputables aux maladies infectieuses- près de 90 % - sont dus à une poignée de maladies. La plupart d’entre elles sont des fléaux de toujours et elles ont souvent fait plus de victimes que les guerres. A une époque de progrès scientifiques spectaculaires où nous disposons à la fois de vaccins et d’antibiotiques, nous devrions les avoir maîtrisées. Pourtant, dans les pays en développement elles continuent à faire des victimes à un rythme alarmant. Il en va parfois de même dans le monde industrialisé, comme on l’a vu lors de récentes flambées de grippe.

      - Six maladies causent à elles seules 90 % des décès dus aux maladies infectieuses

      Elles ne sont pas plus de six - pneumonie, tuberculose, diarrhée, paludisme, rougeole et plus récemment infection à VIH/SIDA - à causer plus de la moitié des morts prématurées, la plupart du temps chez les enfants et les jeunes adultes.

      Un enfant en bas âge meurt toutes les trois secondes- souvent des suites d’une maladie infectieuse. Dans certains pays, un enfant sur cinq meurt avant l’âge de cinq ans. Chaque jour, 3 000 personnes succombent au paludisme - des enfants pour les trois-quarts. Tous les ans, ce sont un million et demi d’êtres humains qui meurent de la tuberculose et huit millions d’autres qui contractent l’infection.

      Derrière chacune de ces morts, se cache une tragédie humaine. Comme ces maladies frappent surtout des enfants et des adultes ayant des familles à charge, on mesure sans mal l’impact catastrophique qu’elles peuvent avoir sur la vie de famille. Il y a des enfants qui perdent un, voir leurs deux parents. A elle seule, l’épidémie de SIDA a fait plus de huit millions d’orphelins. Et comme si cela ne suffisait pas, les familles vont se retrouver surendettées suite à la chute de leurs revenus et du coût élevé des soins, entrant alors dans un cycle infernal de misère et de maladie.(...)

      - Les maladies infectieuses figurent aussi parmi les principales causes d’invalidité

      La forte mortalité causée par les maladies infectieuses n’est qu’un aspect des choses. Car il ne faut pas oublier en effet les terribles souffrances qu’elles infligent aux malades. Il y a en permanence des millions de gens - surtout dans les pays en développement - qui se retrouvent invalides suite une maladie infectieuse.(...)

      - Les vaccinations de l’enfance

      Si l’on utilisait davantage les vaccins bon marché actuellement disponibles, on pourrait éviter 1,6 millions de décès chez les enfants de moins de cinq ans. Et pourtant aujourd’hui, un enfant sur cinq ne reçoit toujours pas toutes les vaccinations qui lui seraient nécessaires pour faire face aux six maladies les plus meurtrières : diphtérie, coqueluche, tétanos, poliomyélite, rougeole et tuberculose.(...)«  »"

      http://www.who.int/immunization_safety/aefi/immunization_misconceptions/fr/ index1.html

      «  »" (...) Sommes-nous censés croire que l’amélioration de la salubrité a fait reculer l’incidence de chaque maladie au moment même où apparaissait un vaccin contre cette maladie ? Etant donné que la salubrité n’est pas meilleure aujourd’hui qu’elle l’était en 1990, il est difficile d’attribuer à autre chose qu’au vaccin la quasi disparition de la maladie à Hib chez les enfants ces dernières années dans les pays qui pratiquent systématiquement la vaccination anti-Hib (on est passé d’environ 20 000 cas par an à 1419 cas en 1993 et le recul se poursuit aux Etats-Unis d’Amérique).

      Enfin, il suffit de voir ce qui est arrivé dans plusieurs pays développés lorsqu’ils ont laissé chuter leurs taux de vaccination. Trois pays - la Grande-Bretagne, la Suède et le Japon - ont freiné l’utilisation du vaccin anticoquelucheux en raison des craintes suscitées par le vaccin. L’effet a été immédiat et très grave. En Grande Bretagne, le recul de la vaccination anticoquelucheuse en 1974 a été suivi d’une épidémie dans le cadre de laquelle on a enregistré plus de 100 000 cas de coqueluche et 36 décès jusqu’en 1978. Au Japon, à peu près à la même époque, une baisse des taux de vaccination (de 70 % à 20 40 %) a provoqué un rebond de la coqueluche : on est passé de 393 cas et aucun décès en 1974 à 13 000 cas et 41 décès en 1979. En Suède, le taux d’incidence annuelle de la coqueluche pour 100 000 enfants de moins de 6 ans est passé de 700 cas en 1981 à 3200 en 1985.(...)«  »"


  • Boileau419 Boileau419 26 septembre 2007 12:08

    Eh oui, une structure cléricale agit toujours de façon dictatoriale et le corps médical en est une. Quand on est sûr de détenir la Vérité, on force toujours les autres à l’adopter.

    C’est comme la scolarité obligatoire.

    Le plus marrant, ce sont les vaccins anti-SIDA. C’est marrant parce qu’on a jamais réellement trouvé le virus.


  • Antidote Europe 26 septembre 2007 12:42

    L’enquête journalistique de Jean-Claude Jaillette, publiée dans L’hebdomadaire Marianne N°542 paru le 08 septembre dernier intitulée ’’La santé maladade du lobby pharmaceutique’’ met a jour des liens tendancieux entre pouvoirs publics, indutries pharmaceutiques et médecins consultants. Voilà une enquête de qualité complémentaire à la synthèse de l’enquête menée par agoravox. C’est du grand journalisme en toute indépendance.

    En voici un petit extrait :

    ’’ Une bonne panique à la grippe aviaire : un pactole’’

    ’’Pour les laboratoires Roche, l’avenir doré sur tranche du médicament est dans l’occupation de niches. De ce point de vue, la success story de son antiviral Tamiflu, stocké par les Etats à plusieurs centaines de millions d’unités en prévision d’une pandémie de grippe aviaire, est un modèle du genre. « Subissons-nous les effets d’un marketing de la peur utilisé avec doigté par l’industrie pharmaceutique ? », écrivions-nous en octobre 2005. Vérification. Juin 2005. Le laboratoire Gilead Sciences met Roche en demeure. Il lui a confié le développement du Tamiflu, or les ventes stagnent. Août 2005. Roche offre 30 millions de doses de Tamiflu à l’OMS (organisation mondiale de la santé). Quelques jours plus tard, l’organisation lance une alerte mondiale. Une pandémie menace, est-il affirmé, le virus animal pourrait muter et se transmettre à l’homme, les Etats doivent stocker des antiviraux pour protéger leur population. Quelques éminents professeurs, par ailleurs consultants occasionnels de Roche, participent à la psychose. Problème, les vétérinaires estiment qu’il vaudrait mieux aider les Etats à éradiquer les troupeaux malades. Personne ne les entend. Les Etats-Unis et la France commandent de quoi traiter 25% de la population, près d’un milliard et demi de doses ! Le cours boursier Roche s’envole. Hiver 2006. Des publications font état des piètres résultats de l’antiviral et, surtout d’effets secondaires neuropsychiatriques. L’évidence apparaît : malgré les contacts de millions d’oiseaux porteurs du virus avec des milliers d’humains, le virus ne mute pas. « Faiblement mutagène », conclut Bernard Vallat, directeur général de l’OIE (office international des épizooties). Les commandes de Tamiflu stagnent à la moitié des espérances de Roche. Le 27 juin 2007, Libération titre : « Le risque de pandémie couvre ? ». C’est reparti pour un tour. ’’

    http://www.marianne2.fr/


  • Blot_s 26 septembre 2007 12:50

    Pour apporter une information objective sur le lobbying de l’industrie pharmacetique, voici un exemple

    Répartition du CA de Synthélab-aventis
    - produits pharmaceutiques (91,1%) :
    - vaccins humains (8,9%) : vaccins pédiatriques, vaccins contre la grippe, la méningite et la poliomyélite, vaccins de rappel et vaccins destinés aux voyageurs et aux zones endémiques. Le CA 2006 est de 28, 373 Milliard, si on arrondi la part des vaccins à 10% cela représente 3 Milliard de chiffre d’affaire.

    Je ne connais AUCUNE entreprise qui ne ferait pas pression pour garder un CA récurrent de 3 milliard. De plus ce CA permet de financer de nombreuses recherches allant dans le sens d’une obligation de la vaccination.

    Je considère donc que l’information du citoyen est orientée.


    • Blot_s 1er octobre 2007 10:07

      @ panda

      C’est dommage que vous n’ayez pas fait l’effort de faire une recherche avant de commenter. C’est vrai que je n’avais pas mis mes sources mais elles sont tellement simples d’accès. J’avoue par contre avoir arrondi de quelques millions, le chiffre exact étant 2,53 milliard. Mais bon cela reste un ratio à ne pas oublier. Donc source www.boursorama.com. Les chiffres sont ceux communiqués par sanofi-aventis-synthélabo- comme informations financières pour les investisseurs.

      C’est dommage car j’ai lu d’autres commentaires de votre part sur d’autres sujets et ils etaient pertinant. Par contre maintenant vous avez largement baissé dans mon estime.

      salutations.


  • Véronique JACQUES-FERLIN 26 septembre 2007 13:00

    Bonjour,

    Je découvre ce matin sur France-Info la pénalisation de la non-observation de l’obligation de vaccination. Jusqu’à présent, je n’en avais encore jamais entendu parler.

    Je découvre aussi Jean-Luc MARTIN-LAGARDETTE, dont je salue les initiatives pour une information objective, honnête, intelligente et libre de toutes censures et auto-censures. J’ai beaucoup apprécié sa conclusion à l’antenne sur la nécessité d’un débat précédé d’une information réelle, et libéré de charges émotionnelles.

    Mon commentaire n’est pas totalement dénué de charges émotionnelles : il s’appuie sur des témoignages personnels :

    1) mes parents étaient, selon moi, des « éducateurs conscients » : c’est à la suite d’ennuis de santé que mon père a appliqué des principes de vie inspirés du Docteur Paul CARTON : alimentation saine, vie au grand air, évitant les excès (pas de tabac, et boissons alcooliques exceptionnelles) et pratiquant des thérapeutiques non iatrogènes : pratiquant le « principe de précaution » avant la lettre, REFUS DE LA VACCINATION INUTILE : exemples : lors d’une épidémie de variole en Afrique du Nord, la vaccination s’imposait. Idem pour la typhoïde. Le tétanos représentait un risque pour des enfants passant une bonne partie de leur temps dehors. Quant au BCG, j’ai connu ma première injection lors de ma première (et seule)année de médecine, car c’était la condition sine qua non pour ces études, compte tenu du « risque accru » de contracter le BK dans ces professions (ce risque a-t-il été chiffré ?) Je précise que mes parents sont morts à 87 et 84 ans.

    2) Je connais une jeune femme atteinte d’un grave handicap mental des suites d’une encéphalite post-vaccinale : mais qui peut prouver la relation de cause à effet ? C’est pourquoi je partage votre avis sur la charge de la preuve de non-nocivité en cas de maintien de l’obligation de vaccination.

    J’approuve d’une manière plus générale votre position sur la nécessité d’une information intelligente, objective et complète, dénuée de toute censure, qui conditionne l’exercice d’une réelle démocratie : sinon, l’on est cantonné à la démagogie, qui est selon moi,la pire dictature.

    Je n’utiliserai pas d’émoticônes sauf peut-être la suivante qui m’évoque le sourire du Bouddha smiley


  • Voltaire Voltaire 26 septembre 2007 13:34

    Le résultat de cette enquête est conforme à ce que l’on pouvait en attendre dès son annonce. Les craintes que de nombreux commentaires avaient soulignés, sur les a priori de l’auteur et les insuffisances en matière de connaissances du domaine (notamment en epistémiologie) se sont, malheureusement, révélées justes.

    C’est regrettable à deux niveaux : d’abord parce que ce sujet aurait mérité d’être traité de façon sérieuse et objective ; ensuite parce qu’un tel traitement, et surtout de telles conclusions, déconsidèrent les futures enquêtes de ce type qu’Agoravox aurait pu mener sur d’autres sujets controversés.

    En ce qui concerne le biais, visible dès l’annonce de l’enquête, il se révèle particulièrement conforté par la lecture du document complêt. Face aux arguments, certains légitimes, concernant la dangerosité relative des vaccins, aucun élément sur le service effectif rendu n’est présenté. Seuls les doutes sont présentés, parfois de façon particulièrement subjective (de nombreuses questions ouvertes sans argumentation, laissant planer un doute forcément négatif).

    Faute de s’être entouré de spécialistes, l’auteur n’a donc pas su/pu analyser objectivement les données et arguments scientifiques. Il est aussi regrettable qu’un aussi petit nombre de personnes aient été interrogées, et que le problème du coût en matière d’économie de la santé n’ait pas été abordé.

    Cela est d’autant plus domage que certains aspects de cette enquête méritaient d’être mis en avant : ainsi tout ce qui concerne l’information des patients et des médecins sur les effets secondaires possibles, de même que la prise en compte des situations particulières des patients (terain allergique, immuno-dépression etc..), sont autant d’éléments qui méritent considération.

    Hélas, ces éléments sont mis en avant pour justifier des prises de position et des conclusions sur la vaccination qui ne tiennent pas compte des bénéfices des vaccination en matière de santé publique comme d’économie de la santé.

    Aux vues des éléments (incomplets et uniquement « à charge ») présentés, l’auteur aurait pu utiliser un certain nombre de données pour demander un ré-examen légitime des méthodes de vaccination et des suivis des patients en fonction des vaccins. En s’aventurant sur le terrain d’une remise en question globale des politiques de vaccinations actuelles sans éléments epistémiologiques, il a malheureusement déconsidéré son enquête.

    Comme plusieurs commentaires l’ont rappelé, une politique de vaccination ne peut prendre en compte le seul intérêt individuel mais doit aussi examiner l’intérêt collectif. Il me semble inutile de reprendre les arguments déjà développés lors de la présentation de l’enquête, notamment par des médecins spécialistes, mais il est domage que l’auteur n’ai pas tenu compte de ces avertissements.

    Sur ce type de sujet, si Agoravox veut éviter de verser dans le sensionalisme bon marché, il faut une rigueur et une méthode d’analyse rigoureuse des faits. Si cet article avait été soumis à une revue scientifique, il n’aurait pas été accepté : on ne peut présenter les éléments qui étayent une hypothèse sans aussi indiquer ceux qui vont en sens inverse...

    Dans cet article, si la seconde conclusion mérite d’être discutée, les autres ne reposent sur aucun élément suffisament tangible et convainquant, et reflêtent clairement l’avis de l’auteur plutôt que la réalité des faits. Par conséquent, cette enquête n’aura aucun impact sur la politique de santé, alors que ce type d’enquête, s’il était bien mené, devrait avoir pour fonction d’améliorer certains dysfonctionnements en éclairant certaines zones d’ombre. Une occasion manquée donc pour Agoravox.


    • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 26 septembre 2007 14:02

      D’entrée de jeu, j’avais averti que cette enquête avait pour objet l’interrogation sur la justification du durcissement des sanctions contre le refus vaccinal - et non une analyse scientifique « pour ou contre la vaccination ». Il est donc normal que « si cet article avait été soumis à une revue scientifique, il n’aurait pas été accepté » ! Ce n’était pas son but.

      De même, j’avais averti que, pour les aspects positifs des vaccins, je laissais le soin aux internautes de consulter leurs médias habituels et la communication des autorités qui, eux, font totalement l’impasse totale sur les effets négatifs des vaccins. En ce moment, voyez ce qui se passe sur la grippe qui s’annonce : avez-vous entendu une seule information disant que le vaccin pouvait avoir des effets secondaires ? Je trouve même que j’ai voulu être trop « équilibré » et « gentil ». S’il avait fallu que je contrebalance la communication des « pro-vaccins » déversée rien que sur une année, il m’aurait fallu une enquête contenant des dizaines de milliers de pages !

      Enfin, vous mettez en avant, comme beaucoup de ceux qui tentent de culpabiliser les critiques, que la vaccination est un acte altruiste et qu’il faut regarder la balance « bénéfices/risques ». Peut-être avez-vous lu l’enquête trop rapidement : vous ne réagissez pas au fait que cette balance n’est plus calculée en France depuis 50 ans pour les vaccins obligatoires ! Et que donc le bénéfice collectif n’est pas mesuré depuis la fin de la deuxième guerre par les autorités.

      Vous n’expliquez pas non plus pourquoi les médecins se vaccinent moins que les infirmières.

      Bref, vous ne répondez pas aux arguments et vous contentez d’une critique générale.


    • Voltaire Voltaire 26 septembre 2007 14:11

      @l’auteur

      La plupart des critiques précises sur cette enquête ont déjà été faites lors de votre article de présentation. Il ne me semble pas utile d’y revenir.

      En ce qui concerne le taux de vaccination des médecins, avez-vous posé la question ? Il est un dicton qui dit que le plus mal chaussé est toujours le cordonnier... Nombre de médecins imposent les mesures de sécurité à leur personnel, car ils en connaissent la valeur, tout en les dédaignant pour eux-même, par négligence. Cela ne signifie pas qu’ils pensent que la vaccination pose problème...

      Pour le reste, vous indiquez que cette enquête n’était ainsi pas prévue pour être objective.. Les bras m’en tombent si vous me permettez l’expression ! Cet aveux décrédibilise totalement votre travail, qui aurait pourtant pu être si utile. Quel gâchis !


    • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 26 septembre 2007 14:19

      Faux, il y a des faits nouveaux mon enquête mais vous ne les relevez pas car vous seriez apparement bien en peine de les contredire.

      Pour les médecins, je pense que vous faites montre de naïveté.

      Pour l’objectivité, il faut savoir :

      - qu’elle est impossible pour un homme seul. Celui qui prétendrait être objectif serait aussi bien naïf (ou prétentieux)

      - qu’elle réside plutôt dans le fait d’accueillir les remarques des autres et d’étudier leurs arguments

      - de reconnaître les erreurs factuelles quand elles sont signalées (c’est donc ce que je vous invite à faire, de façon précise et argumentée).


    • T.REX T.REX 26 septembre 2007 16:48

      Entièrement d’accord avec « Voltaire ». Le résultat était prévisible. Si je suis favorable à une meilleure information des patients sur les risques, je suis défavorable à un choix « individuel » pour ce qui est des maladies contagieuses, hautement infectieuses et dangereuses, qui nuirait évidemment à la politique de protection de la collectivité. L’obligation ne peut-être enlevée que pour des maladies pour lesquelles le risque pour la collectivité est très faible.


    • T.REX T.REX 26 septembre 2007 16:56

      Il ne faudrait pas prendre les infirmières pour des imbéciles. Elles détiennent les connaissances nécessaires pour juger des risques. Elles y sont confrontées tous les jours. Je constate que de nombreux médecins fument en connaissance du danger que cela comporte pour leur santé, qu’ils négligent souvent au profit de celle des autres.


    • Guillaume Narvic Guillaume Narvic 2 octobre 2007 17:56

      @ l’auteur

      Votre argumentation concernant les médecins ne me semble pas vraiment convaincante.

      « Pourquoi une telle différence entre les médecins et les infirmières ? Les premiers seraient-ils plus sujets aux peurs irrationnelles ? Ou mieux informés que les secondes ? » écrivez vous p.9 de l’enquête.

      Pourquoi les médecins sont-ils alors si nombreux à fumer du tabac ? Il y a quasiment autant de fumeur dans cette profession que dans le reste de la population (source : http://www.respir.com/doc/abonne/pathologie/tabac/TabacMedecinFumeur.asp )

      Pourquoi ne s’appliquent-ils pas à eux mêmes les recommandations qu’ils font à leurs patients contre le tabagisme ?

      Est-ce que ça doit nous amener à conclure que les médecins ne croient pas à la nocivité du tabac ? Je ne crois pas.

      Votre raisonnement sur les médecins et la vaccination est pourtant bâti sur le même principe...


  • kard 26 septembre 2007 14:46

    Réponse étonnante de Voltaire. On reconnaît bien le style de quelqu’un qui travaille dans un milieu soit proche du secteur pharmaceutique, soit proche des institutions publiques, soit des deux. Je me trompe ?

    Pour répondre à vos remarques, je me limiterai à reprendre un extrait d’un billet du blog de Maurice Caron d’aujourd’hui qui commente la démarche de Jean-Luc Lagardette :

    "Vaccinations : l’intolérance française

    Sur Agoravox, un collègue journaliste vient de faire son travail. Bien. C’est rare.

    Il a fait une enquête à propos de la manière française d’imposer les vaccinations, au travers, entre autres manières, d’une récente loi qui punit de fortes amendes et de peines... d’emprisonnement (ben oui) les parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants. (...)

    Toutes les statistiques démontrent que les pays où la vaccination est libre, n’ont jamais souffert ni de plus, ni de moins d’épidémies et de catastrophes sanitaires et, cause ou conséquences, développent des systèmes de santé sinon plus démocratiques, du moins aussi sinon plus performants que les nôtres. Cf les anglo saxons en particulier.

    Que reste-t-il de la pureté des mobiles des promoteurs d’une meilleure santé publique par la contrainte de la vaccination sous peine de prison ?"

    http://journal-info.blogspirit.com/archive/2007/09/26/vaccinations-l-intolerance-francaise.html

    A méditer...


    • Voltaire Voltaire 26 septembre 2007 15:06

      Remarquable ! Vous parvenez à reconnaitre la profession d’une personne à partir de son style d’écriture...

      Hélas, cela doit capoter de temps en temps, car je ne travaille ni dans une entreprise pharmaceutique ni dans une institution publique de santé. En revanche, je suis scientifique de formation et je connais pas mal ce sujet. Et surtout j’apprécie l’objectivité dans une enquête, surtout quand il s’agit d’un sujet à composante scientifique. Mais apparemment, d’après l’auteur, il s’agit là d’une mission impossible...


    • kard 26 septembre 2007 15:16

      Non c’est la manière de raisonner et de ne pas répondre aux points qui gênent qui me faisait penser ça... Autant pour moi si c’est pas le cas.

      Pour revenir sérieux, il me semble que l’étude a un seul but : s’interroger si l’obligation vaccinale est encore justifiée en France.

      A ce sujet, j’aimerais que vous puissiez répondre à mon précédent extrait :

      « Toutes les statistiques démontrent que les pays où la vaccination est libre, n’ont jamais souffert ni de plus, ni de moins d’épidémies et de catastrophes sanitaires et, cause ou conséquences, développent des systèmes de santé sinon plus démocratiques, du moins aussi sinon plus performants que les nôtres. Cf les anglo saxons en particulier. »


    • bozz bozz 26 septembre 2007 15:22

      Mon cher Voltaire, baissons pavillon devant ces fanatismes, ils ne veulent pas comprendre ce qu’est une démarche scientifique. Agora Vox ne peut pas devenir autre chose que les journaux papiers de même calibre, c’est à dire le néant scientifique. La justesses des propos n’est pas importante, seul le buzz l’est (selon l’adage le buzz fait marcher le biz (nes)) Nous avons bien vu qu’ici, le 11/9 n’est rien d’autre qu’un coup monté, que les pyramides étaient faites de béton ou que l’Atlantide était en Bourgogne à Gergovie !

      il est totalement anormal que AVox puisse autant désinformer ses lecteurs, c’est de la malhonnêteté intellectuelle pure, on prend des arguments mais on ne les examinent pas totalement. Un exemple pourtant simple pourquoi TOUTES les populations pré-jenériennes ont des taux de mortalité si forts par rapport aux notres ? pourquoi dès qu’il y a vaccination de populations contre une maladie, il y a quasi erradication de cette maladie ? Pourquoi ne pas comparer ce qui est comparable ? Heureusement que l’auteur est un professionnel du journalisme, sinon AVox aurait été la risée de sa profession !


    • Voltaire Voltaire 26 septembre 2007 15:22

      J’ai bien lu, mais il n’y a aucune référence à aucune étude statistique... Difficile de savoir s’il s’agit de la réalité ou d’un souhait de l’auteur... Comme dans ce même texte, l’auteur de cet article indique faussement que les résultats obtenus avec des traitements homéopatiques sont aussi bons que ceux avec traitements allopathiques (alors que l’immense majorité des études démontrent que les traitements homéopathiques ont le même effet qu’un placébo), j’ai comme un doute, mais je vais me renseigner.


    • bozz bozz 26 septembre 2007 15:29

      Ces propos disqualifient totalement l’auteur sur sa rigueur scientifique (pourquoi s’embêter à continuer à chercher des médicaments si de la poudre de perlinpinpin arrive au même résultat ?)


    • kard 26 septembre 2007 15:52

      @ Voltaire : au lieu d’attaquer l’auteur du blog sur un autre point qui n’a rien à voir, essayons de nous concentrer sur ce point important :

      Les vaccins ne sont obligatoires dans pratiquement aucun pays d’Europe à part la France, le Portugal et certaines régions d’Italie. Pourriez-vous nous prouver qu’ils y a moins de maladies dans ces 3 pays ? Dans ce cas là il faudra alerter la commission européenne de toute urgence !


    • Voltaire Voltaire 26 septembre 2007 17:04

      @Kard

      Je n’ai malheureusement pas le temps de regarder en détail les politiques de vaccination de tous les pays, mais je pense que vous faites en partie erreur : ainsi, la vaccination contre la polio est obigatoire en Belgique par exemple.

      Je vous donne un lien vers une communication de l’OMS : http://www.euro.who.int/mediacentre/PR/2004/20041021_1?language=french

      Il est intéressant de regarder les liens et autres pages se rapportant à la vaccination.

      Mon propos n’est pas de dire que toute vaccination est forcémment indispensable. Par exemple, il existe une littérature suffisante démontrant l’inutilité de la vaccination générale de type BCG. Mais l’auteur n’a pas réalisé un travail suffisament objectif et complêt pour lui permettre de tirer les conclusions qu’il énonce.

      Dans de nombreux pays européens, si la vaccination contre certaines pathologies (rougeole, diphtérie etc...) n’est en effet pas obligatoire, le système de santé qui recommande ces vaccination permet d’obtenir un taux de vaccination suffisant (autour de 95%) pour une protection suffisante. Cependant, une baisse ce taux, comme on l’a vu récemment en Grande-Bretagne pour la rougeole à la suite de rapports erronés, entraîne très rapidement une augmentation sensible des cas.


    • T.REX T.REX 27 septembre 2007 08:41

      Alors pourquoi certains vaccins sont-ils obligatoires pour se rendre dans des pays de l’émisphère sud ? et apparemment cela ne fait pas polémique !


  • mclerc 26 septembre 2007 15:17

    Vous êtes des gamins : quand j’étais enfant (il y a plus de 70 ans) nombre de mes copains sont morts du croup (la diphtérie), de la paralysie infantile, du tétanos, parce qu’ils n’étaient pas vaccinés ! A présent, ces maladies ont disparu. Pourquoi ? Parce que les enfants sont vaccinés ! Supprimez la vaccination et toutes ces maladies reviendront. smiley


    • kard 26 septembre 2007 15:20

      L’article et l’enquête ne portent pas sur l’abolition de la vaccination mais sur l’obligation légale. La nuance est de taille. Prenez la peine de télécharger et lire l’enquête.


    • bozz bozz 26 septembre 2007 15:25

      Et bien si justement petit idiot c’est la même chose ! si on ne pratique pas la vaccination de manière systématique, les maladies en question ne sont pas erradiquées et reste donc latente, nous créons artificiellement des réservoirs, ce qui oblige la population en question de continuer les vaccinations !


    • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 26 septembre 2007 15:36

      Puisque, apparemment, vous raisonnez, vous, scientifiquement, scientifique, citez-nous une seule maladie disparue grâce aux seules vaccinations, preuves à l’appui.


    • Mathieu 26 septembre 2007 16:10

      Mmmmh, la variole ?


    • bozz bozz 26 septembre 2007 18:20

      vous m’enlevez mes mots des doigts mon cher Léon (c’est assez fréquent sur des problèmes sociétaux !)


    • kard 26 septembre 2007 18:36

      Il faudrait peut-être prendre la peine de lire l’étude avant de la critiquer ou de lancer ces exemples... Au sujet de la variole, un chapitre entier lui est consacré page 12 : « Le vrai faux exemple de la variole » ainsi que « Variole : l’OMS abandonne la vaccination de masse » page 13.

      Extrait :

      Le journal Le Monde du 21/12/1977 publie un article de F.J. Tomiche, chef des services de presse et de publications de l’OMS : « Sur le plan stratégique, l’abandon de la vaccination de masse en faveur de l’approche dite “de surveillance-endiguement” revêtit une importance capitale. Avec ce type d’approche on parvenait à faire complètement échec à la transmission, même lorsque l’incidence variolique était élevée et les taux d’immunisation faibles. »

      Mieux encore, le 26 octobre 2001, le directeur général de l’OMS, le docteur Gro Harlem Brundtland, annonce en ces termes la révision des directives sur la vaccination antivariolique : « L’efficacité des vaccins existants est prouvée mais on observe une forte incidence des effets indésirables. La probabilité de ces réactions est suffisamment élevée pour ne pas procéder à la vaccination de masse tant que le risque d’exposition est faible, voire inexistant. (...) L’OMS confirme que la meilleure méthode pour enrayer une épidémie de variole, si elle devait se produire, reste la même : recherche et confinement. Cela signifie de rechercher les personnes atteintes, d’identifier celles qui ont été en contact et de les vacciner ».

      Il est donc inexact de soutenir que la vaccination est l’arme absolue et que la variole a disparu grâce à elle. A ce jour, aucun exemple n’existe où une campagne de vaccination a permis à elle seule la disparition d’une infection. Il ne s’agit donc pas (encore ?) d’un fait mais d’une croyance. Et peut-être même d’une utopie, comme l’exemple de la polio peut le laisser penser."


    • bozz bozz 26 septembre 2007 18:38

      Alors pour notre journaliste ; vous devriez lire les recommandations de l’académie de médecine : http://www.academie-medecine.fr/vaccination/menu.html

      ou ceux de l’OMS : http://www.who.int/topics/vaccines/fr/

      pour votre gouverne la vaccination contre la polio a permis d’éviter la paralysie à près de 5 millions d’enfants (source OMS)

      La variole a totalement été éradiquée dans le monde grâce à la vaccination, elle tuait en moyenne 25% des gens atteints et était une des premières causes de mortalité dans certaines régions. Grâce à la vaccination : 0 mort dû à la variole dans le monde !!!!


    • bozz bozz 26 septembre 2007 18:40

      Vous savez lire ?

      « La vaccination a fait ses preuves comme instrument de lutte contre les maladies, voire dans leur éradication. Une campagne de vaccination menée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de 1967 à 1977 a permis d’éradiquer la survenue naturelle de la variole. Au début du programme, la maladie menaçait encore 60% de la population mondiale et, sur quatre personnes atteintes, en tuait une. L’éradication de la poliomyélite est à portée de main. Depuis le lancement par l’OMS et ses partenaires en 1988 de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, le nombre des infections a reculé de 99% et quelque cinq millions de personnes ont échappé à la paralysie. Entre 1999 et 2003, le nombre des décès par rougeole a baissé de près de 40% dans le monde et certaines régions se sont fixé pour objectif l’élimination de cette maladie. Le tétanos maternel et le tétanos néonatal seront bientôt éliminés dans 14 des 57 pays à haut risque. » source OMS http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs288/fr/index.html


    • Aspiral Aspiral 27 septembre 2007 07:03

      Je crois, monsieur, après cet excellent article, que vous ne devriez pas vous laisser prendre à la gorge par des batailles d’arguments. Toute notre civilisation est en train de sombrer dans un scientisme qui déroule le tapis rouge à tous ceux qui l’utilisent pour garder leurs pouvoirs. Le complexe de Colomb (ce n’est pas scientifiquement prouvé, donc ce n’est pas « vrai ») fait des ravages. Rappelons-nous que la science cherche les lois de la nature et que nous sommes encore bien loin de les connaître toutes. Depuis longtemps la médecine est une discipline d’apprentis sorciers : c’est grâce aux risques qu’elle a pris avec certains (Pasteur a essayé lui-même son vaccin ; Pierre et Marie Curie sont mort de leur recherche) que nous devons tous la sécurité actuelle, toute relative de la médecine. Personne ne sait dans quel état de santé sera la population dopée aux « antidépresseurs », aux adjuvants alimentaires, et autres pollutions d’ici dix ou vingt ans ? Pensons à François premier qui a fait construire une bien inutile muraille le long de la frontière italienne pour éviter que la peste n’envahisse la France ! Toute décision est un pari ; et l’humanité ne peut progresser que par essais et par erreurs, assumées démocratiquement. La rigueur de la méthode scientifique, oui ; les batailles d’arguments, non ! Surtout, réapprendre à penser long.


    • T.REX T.REX 27 septembre 2007 08:49

      Le principe de surveillance n’implique-t-il pas un poucentage de perte parmi les surveillés (pendant le temps nécessaire à détecter le début de l’épidémie) ?

      N’est-ce pas davantage jouer avec la vie des gens que d’opter pour la vaccination préventive, même s’il existe un risque également ? N’est-il pas moins important ?


    • claude claude 28 septembre 2007 14:26

      bonjour,

      je suis stupéfaite par tant de contre-vérités scientifiques !!! smiley

      je rejoins dans leurs analyses, voltaire, léon, bozz, mclerc...

      pour éviter que l’on suppute à partir de mon écriture, je tiens à préciser que je fais partie d’une famille où il y a des médecins, et j’ai également une formation scientifique.

      grâce à la vaccination,
      - la coqueluche,
      http://www.pasteur.fr/actu/presse/documentation/coq.html
      http://www.sanofipasteur.fr/sanofi-pasteur/front/index.jsp?siteCode=AVP_FR&lang=FR&codeRubrique=19&codePage=VP_PD_Pertussis

      «  »« La coqueluche reste une importante priorité de santé publique, en particulier dans les pays où le taux de couverture par 3 doses de vaccin Diphtérie, Tétanos, Coqueluche est inférieur à 50 %. La coqueluche provoque chaque année plus de 200 000 décès.et ce sont les petits nourrissons qui sont les plus vulnérables (Ref 2 h p 139). »"
      http://perso.orange.fr/pharma.rocheville/coqueluche.htm «  »Depuis le mois de septembre 2004, on peut observer une recrudescence importante du nombre de cas de coqueluche déclarés en France. Cependant, il faut savoir que la coqueluche est une maladie à évolution cyclique avec une fréquence de 3-4 ans ; la dernière épidémie de coqueluche ayant été responsable en France du décès de 9 enfants en 2000

      Face à cette recrudescence, l’Institut de Veille Sanitaire attire l’attention des médecins et leur demande la plus grande vigilance. Car, on sait que c’est une maladie hautement contagieuse, qui peut infecter petits et grands et se montrer très sévère voire fatale pour les nourrissons non encore vaccinés. Dans le monde et selon les sources de l’O.M.S. environ 300 000 décès lui sont attribués (selon l’OS), faisant de la coqueluche un problème majeur de santé publique.(...)

      la diphtérie,

      - pour les photos : http://www.microbes-edu.org/etudiant/corynebacterium.html
      http://www.pasteur.fr/actu/presse/documentation/diphterie.html «  »« La diphtérie due à Corynebacterium diphtheriae est une maladie hautement contagieuse, qui se transmet d’homme à homme. Ses conséquences les plus graves proviennent de la toxine qu’elle sécrète. La principale manifestation de la maladie est une infection des voies respiratoires supérieures qui peut aller jusqu’à la paralysie du système nerveux central ou bien du diaphragme et de la gorge entraînant la mort par asphyxie. Le mode de transmission se fait par voie aérienne lors de contacts directs avec des malades ou des porteurs sains. La maladie peut également être due à Corynebacterium ulcerans et alors être transmise par le lait cru ou les animaux de compagnie. Ces dernières années, quelques cas à Corynebacterium pseudotuberculosis ont fait leur apparition. Si les souches possèdent le gène de la toxine diphtérique, elles sont dites toxinogènes et elles entrent dans le cadre de la nouvelle définition de la diphtérie. La vaccination anti-diphtérique est le seul moyen d’éradiquer cette grave maladie.(...) »"

      - la tuberculose,

      quelques photos : -http://www.paramed-prepa.com/infosresultat.php3?num=29 ;
      http://www.rfi.fr/francais/actu/articles/073/article_41446.asp

      quelques éléments sur cette « petite » maladie :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Tuberculose
      http://perso.orange.fr/jdtr/Tuberlos.htm
      http://journalimeparicipatifoucitoyen.blog.20minutes.fr/archive/2006/11/16/ la-tuberculose-tue-plus-que-le-sida.html
      http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?CATEGORY_ID=14&NEWSPAPER_ID=54&TOPIC_ID=65&REPLY_ID=46996 «  »« (...)Près de 9 millions de nouveaux cas de tuberculose sont diagnostiqués dans le monde annuellement et 1,5 million de malades en meurent. »«  »

      le tétanos,

      comme d’habitude, on commence par quelques photos :
      http://virtuallaboratory.net/OmniaCellula/Contents/Topic6-4_Signaling.htm
      http://www.planetema.net/ apainvin/tetanos/tetanose.htm
      http://medecinetropicale.free.fr/divers.html
      http://editorial.unab.edu.co/revistas/medunab/pdfs/r24ae_c1.html

      et pour le texte : http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tanos : «  »" (...) Mondialement, le tétanos cause environ 500 000 morts par an, presque tous dans les pays en voie de développement.(...)

      ces maladies ont pratiquement disparu en tant que maladies infantiles dans nos régions.

      voir aussi :
      - variole : http://fr.wikipedia.org/wiki/Variole
      - poliomyélite : http://www.helis.asso.fr/handicap.htm ; http://www.sanofipasteur.fr/sanofi-pasteur/front/index.jsp?siteCode=AVP_FR&lang=FR&codeRubrique=19&codePage=VP_PD_Poliomyelitis
      - rougeole : «  »« (...)En 2005, la vaccination concerne près de 77% de la population mondiale, entraînant une réduction encore accrue de la mortalité - moins de 345 000 décès cette année-là sur 20 millions de malades. La moitié des cas fatals se situant en Asie du Sud-Est, lieu où la couverture vaccinale est moindre[4].(...) »«  » http://fr.wikipedia.org/wiki/Rougeole

      et si c’était vos enfants qui risquaient d’en être atteints ? que feriez vous ? toujours la fine bouche ??? smiley smiley smiley smiley

      toutes les raisons que vous énumérez, sont le fait de bobos gâtés par la vie qui n’ont pas à se battre pour leur survie et celle de leurs enfants !!!

      il y a des chiffres qui parlent d’eux-même : quand on compare le taux de mortalité infantile entre les pays où la vaccination est pratiquée, et celui des pays où il est moins systématique, voire non pratiqué :

      http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/pays_developpes/natalite_mortalite_infan tile/
      http://www.populationdata.net/palmares-mortalite-infantile.php
      http://www.ifrc.org/fr/what/health/archi/factfr/factimrf.htm
      http://www.indexmundi.com/g/r.aspx?c=vq&v=29&l=fr
      http://www.who.int/whr/2005/fr/index.html

      «  »«  » Rapport sur la santé dans le monde, 2005 - donnons sa chance à chaque mère et à chaque enfant

      Le Rapport sur la santé dans le monde - Donnons sa chance à chaque mère et à chaque enfant - indique que près de 11 millions d’enfants de moins de cinq ans vont mourir cette année de causes qui sont en grande partie évitables. Parmi eux figurent 4 millions de nouveaux-nés qui ne dépasseront pas le premier mois de vie. Par ailleurs, plus d’un demi-million de femmes mourront durant leur grossesse, lors de l’accouchement ou dans les jours qui suivent. Ce rapport indique que pour réduire ce lourd tribut, conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement, chaque mère et chaque enfant doit pouvoir avoir droit à des soins de santé pendant la grossesse, l’accouchement, la période néonatale et l’enfance. (...) «  »«  »

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Mortalit%C3%A9_infantile

      http://www.sanofipasteur.fr/sanofi-pasteur/front/index.jsp?codeRubrique=18&lang=FR&siteCode=AVP_FR «  »"L’Organisation Mondiale de la Santé estime que la vaccination sauve chaque année, la vie de 3 millions d’enfants à travers le monde... Tandis que 2 autres millions d’enfants meurent faute d’avoir accès aux vaccins existants. [Note 1] Le chemin à parcourir est encore long mais nous nous y engageons avec détermination.(...)

      La vaccination, c’est...

      o 3 000 000 de décès épargnés chaque année dans le monde. [Note 1] o 750 000 enfants sauvés de l’infirmité chaque année dans le monde. [Note 1] o 70 à 80 % de baisse de la mortalité due à la grippe chez les personnes âgées dans le monde. [Note 8] o 85% de baisse des cas d’infections à méningocoques C (méningites et septicémies) en Angleterre. [Note 9] o 87% de baisse des cas de méningites à Haemophilus Influenzae type b entre 1991 et 1997 en France. [Note 10]«  »«  »

      - «  »«  »Les maladies infectieuses provoquent près de 15 millions de morts par an, dont 5 millions d’enfants, soit un quart de la mortalité causée par des maladies et des traumas. Les principaux types d’infections mortelles sont : • les infections respiratoires aiguës (3,9 millions de décès par an), • le sida (2,9 millions de décès par an), • les maladies diarrhéiques (2 millions de décès par an), • la tuberculose (1,6 million de décès par an), • le paludisme (1,1 million de décès par an), • la rougeole (750 000 décès par an). 90 % des maladies infectieuses surviennent dans les pays en voie de développement. En France, on évalue à 26 000 le nombre de décès attribués à une pathologie infectieuse, soit 5 % de la mortalité, toutes causes confondues. «  »"http://www.cea.fr/var/cea/storage/static/fr/thema/centres/atoutsbio/decembr e2006/point-vue.html

      - «  »"Selon vous, quelle est la première cause de mortalité dans le monde ? Le cancer ? Les maladies cardiovasculaires ? Vous n’y êtes pas du tout. Avec 17 millions de décès par année, ce sont les épidémies qui arrivent en tête du sinistre palmarès. En effet, les maladies infectieuses sont responsables du tiers de la mortalité observée sur la planète. Ces chiffres vous surprennent ? En bon Occidental, vous êtes convaincu que les antibiotiques et les vaccins ont anéanti les menaces associées aux maladies comme la tuberculose, la poliomyélite ou la variole. Même le sida, croyez-vous, semble être maîtrisé. « Les Occidentaux ont tendance à oublier les fléaux causés par les maladies infectieuses », relève l’immunologiste français Philippe Kourilsky, directeur général de l’Institut Pasteur et professeur au Collège de France. « Ce désintérêt s’explique lorsqu’on sait que sur 17 millions de décès, 16 millions surviennent dans les pays en développement. En effet, dans les pays pauvres, les maladies infectieuses sont responsables de 43 % des décès observés. Dans les pays industrialisés, cette proportion chute à 1 %. » Pour le directeur, l’indifférence dont fait preuve l’Occident est inacceptable. Voilà sommairement la position qu’il compte défendre à l’UQAM, le 13 mai prochain, dans le cadre du Congrès de l’Acfas. Intitulée Les maladies infectieuses dans le monde : science et mauvaise conscience de l’Occident, la conférence publique du professeur Kourilsky promet d’être l’un des moments forts du congrès.(...)«  »«  » http://www.journal.uqam.ca/2003-2004/D3016.pdf

      http://www.who.int/infectious-disease-report/idr99-french/pages/ch3text.html

      étonnant, non ??? smiley smiley smiley smiley


    • albert20 3 novembre 2007 19:12

      juste une remarque : citer sanophivaccins ou l’Institut Pasteur fabricants de vaccins, c’est pas très convainquant


  • Gargamel 26 septembre 2007 16:08

    Bonjour,

    Bravo pour cette enquête, qui fait se poser des questions. Je sais que le sujet est « l’obligation vaccinale... », mais permettez-moi une digression de médecin (senior !) :

    A) - Certains vaccins ont efficacement prévenu des maladies que ceux de mon âge n’ont malheureusement pas oubliées ; personnellement, je crois que leur intérêt demeure indiscutable, par exemple contre polio, diphtérie ou tétanos...- Leur nombre est limité, et ce sont les seuls dont l’application « réglementaire » est encore justifiée, en particulier pour protéger les enfants. Mais OK pour en rediscuter tous les N ans [L’enterrement du BCG est peut-être un peu rapide, mais c’est une autre histoire.]

    B) - D’autres vaccins sont probablement trop systématisés en France, voire galvaudés larga manu, beaucoup d’entre vous ont raison, et à un prix global qui donne à réfléchir.

    C) - Concernant particulièrement la grippe, car c’est un exemple de dérive actuelle :

    * Il faut bien sûr vacciner les sujets qu’une grippe peut mettre en danger voire tuer : les personnes âgées (vraiment âgées, et non tous dès 65 ans), les cardiaques, insuffisants respiratoires ou autres malades dont l’équilibre risque, on le sait, d’être gravement compromis par une grippe.

    * D’accord aussi pour vacciner les sujets qui par malchance « font » une grippe pénible chaque hiver. Mais l’immunité post-grippale étant très variable, beaucoup d’autres, pourtant exposés, ne sont grippés que tous les 4, 5 ans ou davantage ; si ces derniers sont en bonne condition générale, sans doute faut-il réfléchir avant de les vacciner systématiquement chaque année (nombre de confrères se « gèrent » ainsi ; j’en suis).

    * En aucun cas d’accord pour vacciner à tour de bras, collectivement, pour que les usines ou bureaux n’aient pas de soucis d’absentéisme, encore moins pour éviter le risque de manquer des sports d’hiver.

    L’avantage économique de la collectivité, ou la protection des loisirs, ne vaut pas à mes yeux les risques hypothétiques (mal connus, faute de recul) de stimuler annuellement les défenses immunitaires des individus ; un médecin suit et soigne des individus, des personnes, et non des entreprises ou une population.

    Le sujet mérite d’être discuté tranquillement entre chacun et son médecin traitant, et je déplore la pression publicitaire dans les médias (la grippe arrive ! il y aura 4 millions de cas en France ! elle sera méchante ! sous entendu : peut-être pas de vaccin pour tout le monde...). Chiffre d’affaires, quand tu les tiens !

    Pardon d’avoir été si long.- Bonne journée.


  • Véronique JACQUES-FERLIN 26 septembre 2007 16:46

    A la lecture de l’enquête, plusieurs questions et/ou commentaires me sont venus à l’esprit :

    1) Commentaire aux remarques de Voltaire : D’accord l’auteur a déjà une petite idée sur la question avant de démarrer l’enquête ; son travail laisse à penser qu’il souhaite se documenter plus amplement (normal pour un journaliste...). Il faut dire que l’intitulé des questions est souvent de nature à amener des réponses « partisanes ». Mais le résultat et la conclusion que j’ai retenus sont qu’une étude objective et transparente s’impose. Qui va payer cette étude, sachant que, comme les médias le proclament ces temps-ci en se disant l’écho du gouvernement, l’état est surendetté, donc inféodé à ses prêteurs de deniers ? Sachant que (comme je l’ai entendu dans les dîners et lu dans les livres), le CNRS et l’Université sont de plus en plus financés par les entreprises privées.

    2) Question : qu’est-ce que la Fondation M, qui a financé l’étude (note en bas de la dernière page du rapport d’enquête) ? Sur internet, j’ai trouvé : la Fondation Métisse (groupe de musique actuelle) ? ; la Fondation Maurice Maeterlinck (seule trouvée en Belgique, mais elle s’intéresse plutôt à la littérature) ; la Fondation Marcel Mérieux (suivez mon regard...) ? ou la Fondation Martin-Lagardette ? j’aimerais en savoir plus

    Ce sera tout pour aujourd’hui


    • kard 26 septembre 2007 17:12

      Sur l’article de Telerama listé plus haut, c’est indiqué que la Fondation M c’est une Fondation de Pierre Moorkens un industriel belge à la retraite.


  • LNPLV 26 septembre 2007 18:54

    Merci Kard pour cette mise au point qui parle d’elle-même. Un grand bravo au journaliste enquêteur pour sa recherche documentaire. N’en déplaise aux obscurantistes, ce mémoire à le mérite d’ouvrir le dialogue, ce qui est le propre des esprits ouverts,tolérants et non partisans.

    Rappel d’évidence :

    Nous combattons avec raison pour que l’air que nous respirons soit débarrassé de ses pollutions chimiques dues aux voitures et camions, aux fumées d’usines et des systèmes de chauffage et autres pollutions. Nous menons le même combat pour que l’eau avec laquelle nous nous lavons et que nous buvons soit exempte de nitrates, de pesticides, de tous les résidus de l’agriculture chimique et de l’élevage intensif, des rejets industriels et urbains.

    Quand à l’alimentation, nous consommateurs, sommes de plus en plus sensibles aux informations qui attirent avec raison notre attention sur les dangers :

    - des cultures intensives soumises à l’épandage important d’engrais chimiques et de pesticides,
    - des OGM,
    - et des élevages industriels avec les produits phytosanitaires, les médicaments la généralisation des prescriptions d’antibiotiques et de vaccins.

    Nous savons que les contaminations virales de grippe aviaire se produisent toujours dans ces élevages industriels, signe que ces animaux sont particulièrement fragilisés par leur mode d’élevage. Nous refusons ce genre de nourriture et nous menons ce combat avec acharnement tant il nous tient à cœur.

    Pourtant l’air, l’eau, les aliments passent par nos systèmes respiratoires et digestifs qui sont des filtres alors que nous ne sommes pas gênés d’injecter une partie de ces produits directement dans le sang de nos enfants dès l’âge de deux mois et cela des dizaines de foi entre deux mois et dix ans.

    En outre, nous injectons les antigènes de plusieurs maladies, parfois sept, dans un même vaccin alors que le corps n’est jamais confronté à plusieurs maladies en même temps et que nos défenses immunitaires ne savent alors « plus donner de la tête ».

    Or, les vaccins commercialisés en France contiennent les excipients qui suivent :

    adjuvant MF59C.1, albumine humaine, algeldrate, aluminium (hydroxyde), aluminium (phosphate), aluminium (sulfate amorphe d’hydroxyphosphate), aluminium (sulfate d’hydroxyphosphate amorphe), anatoxine/ protéine tétanique (comme adjuvant), bêta-propiolactone, bromure de cétrimonium, caoutchouc naturel (latex), citrate de fer ammoniacal, désoxycholate de sodium, dextran, éther éthylique, formaldéhyde, gélatine, gentamicine, glutamate / acide glutamique, glycérol / glycérine, kanamycine, lactose, milieu 199 Hanks, néomycine, nonoxinol 9, oeuf, octoxinol 9, phénylalanine, phénol, phénoxyéthanol, polygéline, polymyxine B, polysorbate 20, polysorbate 80, protamine (sulfate), protéines de poulet, protéine CRM-197 de Corynebacterium dyphteriae, Saccharomyces cerevisiae, sorbitol, squalène,streptomycine, thiomersal, Titriplex III (acide édétique sel disodique), trométamol, urée

    Sources :

    - Vidal http://www.vidal.fr/recherchemedicament.asp
    - European Medicines Agency (Agence européenne pour l’évaluation des médicaments) http://emea.europa.eu/
    - BIAM http://www.biam2.org/www/Isub.html
    - therapeutique-dermatologique.org http://www.therapeutique-dermatologique.org/article_main.php?article_id=400

    Toute personne douée de raison est donc naturellement en droit d’assumer les risques potentiels d’adjuvants non anodins.


    • Svenn 26 septembre 2007 20:10

      "Or, les vaccins commercialisés en France contiennent les excipients qui suivent :

      adjuvant MF59C.1, albumine humaine, algeldrate, aluminium (hydroxyde), aluminium (phosphate), (...)"

      Aujourd’hui j’ai mangé une pomme (sans doute bio).

      Elle contenait de la phénylalanine, du fructose-6-phosphate, du palmitate de sodium, de la cytosine, de la superoxyde dismutase, du tryptophane, du saccharose, du phosphate de calcium, de l’acide glutamique, de la trypsine, du pyruvate, du myristoate de potassium, du glycerol, de l’isocitrate, de la méthyltransférase, du manganèse, du cuivre (I), du sélénium, du sn-(3-myristoyl-2-hydroxy)-glycerol-1-phospho-sn-1’-(3’-myristoyl-. 2’-hydroxy)-glycerol, des phytoecdystéroïdes, de l’ATP-synthase, de la guanosinetriphosphate, du stigmasterol, de l’acide alpha-linoleique, de l’uroporphyrinogène-synthase etc...


    • Emmanuel 27 septembre 2007 11:20

      Ca manque de formaldéhyde, aluminium et mercure...


    • Svenn 27 septembre 2007 17:49

      « Ca manque de formaldéhyde, aluminium et mercure... »

      C’est sans doute la premiere chose qu’un etudiant en pharmacie apprend : « C’est la dose qui fait le medicament ». Une molecule trop diluee n’aura aucun effet, une molecule trop concentree peut etre dangereuse. Un des moyens les plus utilises par les gens se suicidant est la boite de somniferes : un comprime nous permet de dormir paisiblement, cent comprimes d’un coup conduisent souvent au cimetiere. Une molecule va donc etre consideree comme toxique non pas en fonction de la possibilite ou non de tuer (boire 15 litres d’eau peut aussi tuer), mais en fonction de la dose dangereuse. L’ethanol (l’alcool classique) sera considere comme moderement toxique (ca devient vraiment dangereux a partir de 4 a 5 grammes par litre de sang), le mercure qui est deja plus toxique devient dangereux vers quelques dizaines de milligrammes par litre (ca depend sous quelle forme il est). Mais meme une molecule tres toxique peut avoir un interet pharmaceutique quand on reste en dessous de la zone dangereuse. Il faut savoir que le plus puissant poison connu (incomparablement plus toxique que le plutonium, la strychnine ou le cyanure) est classiquement employe en medecine, et en medecine « recreative » qui plus est (bien sur il est alors extremement dilue). Il s’agit du fameux botox.

      Donc pour conclure, donner une liste de 50 produits chimiques contenu dans un vaccin n’a rien d’impressionant etant donne que le moindre de nos aliments en contient autant. Et dire que parmi ces 50 produits, certains sont toxiques n’a pas de sens non plus tant qu’on ne precise pas la dose a laquelle ils sont presents...


    • kard 26 septembre 2007 19:20

      Finalement un commentaire argumenté de quelqu’un qui a pris la peine de lire le rapport.

      Juste une précision, vous dites :

      « les vaccins pouvant avoir des effets nocifs, qu’il est impossible de déterminer précisément, ne les rendons pas obligatoires. Mais ce raisonnement s’applique à tout traitement actif, préventif ou curatif. »

      Oui mais à part les vaccins il n’existe aucun traitement actif, préventif ou curatif qui soit OBLIGATOIRE. A mon sens, l’auteur n’est pas contre les vaccins, il est contre cette loi très française. Encore une fois, une minorité de pays impose par la loi la vaccination et dans ces pays l’état de santé n’est pas forcémment meilleur.

      Et qu’on vienne pas me dire que c’est pour éviter la diffusion de maladies qu’on rend les vaccins obligatoires car le seul vaccin qui demeure obligatoire est le DTP. La polio et la diphtérite n’existent pratiquement plus en France depuis plus de 10 ans et le tétanos n’est pas une maladie transmissible d’individu à individu.


    • T.REX T.REX 27 septembre 2007 09:00

      « le seul vaccin qui demeure obligatoire est le DTP »

      Si cette affirmation est vraie, alors cet article contre l’obligation vaccinale « exception française » ne concerne que le DTP. Alors pourquoi ne pas concentrer l’enquête et le débat sur ces trois maladies ?

      Beaucoup de bruit pour rien je crois !


    • T.REX T.REX 27 septembre 2007 09:29

      Entièrement d’accord. Le principe de précaution prévaut en France c’est une des raisons du délai plus important constaté, par rapport à d’autres pays d’Europe, pour mettre sur le marché des médicaments ou pour lever une obligation vaccinale, comme dans le cas du BCG.


    • Bernard 3 octobre 2007 12:49

      La comparaison avec la ceinture de sécurité est un grand classique souvent avancée mais elle ne vaut rien. Pourquoi ? On doit comparer l’accident, le choc en voiture, avec la contamination par l’agent infectieux. En l’absence de tout choc la ceinture de sécurité n’aura aucun effet nocif sur les occupants du véhicule. Par contre, même en l’absence de contamination le vaccin peut s’avérer redoutable : si demain on décidait de vacciner tous les enfants de France contre la variole il y aurait des morts et des infirmes à vie comme l’ont écrit les experts dans un document de l’InVS du 25/10/2001 (Daniel Lévy-Bruhl et Nicole Guérin).

      C’est d’ailleurs l’une des problématiques majeures des vaccinations par rapport aux médicaments : elles s’adressent à des bien-portants alors que les médicaments sont réservés à des malades. Quand j’avais 10 ans je m’étais posé cette question : puisque les médicaments sont bons pour les malades ils devraient être encore meilleurs pour les autres ! Sauf que, comme je l’ai compris plus tard, le médicament n’est bon que par rapport à un mal plus grand. Mais si ce mal n’existe pas ou n’existe plus, ou n’existera pas pour tel ou tel individu ? C’est justement le cas pour les vaccins et cela pose un tout autre problème. Faudrait-il imposer un traitement à la pénicilline à tous sous prétexte que certains en ont eu besoin ? Pour quelles mystérieuses raisons ce qui paraît évident pour les médicaments ne l’est pas pour les vaccins ?

      Le vaccin est un médicament comme les autres disait le pédiatre et infectiologue Robert Cohen (responsable d’InfoVac) à l’audition BCG. Nous avons encore du chemin à parcourir pour le réaliser vraiment mais l’enquête d’AgoraVox devrait y contribuer.


  • farniente 26 septembre 2007 20:35

    Ouais, bien moi je m’en tiendrai au bénéfices exorbitants que les laboratoires pharmaceutiques tirent des vaccins pour justifier le manque de transparence de ce problème.


  • farniente 26 septembre 2007 20:38

    Oupsss ! « aux bénéfices exorbitants ». Ca fait trop, en fait, sur la santé de chacun...


  • Inconditionnal 26 septembre 2007 21:01

    @l’auteur : Notez que ce qui suit n’est pas d’un argument scientifique, juste d’un peu de bon sens.

    J’ai l’impression d’observer la même remise en cause par certains conducteurs qui pronent l’augmentation ou l’abolition des limitation de vitesses. Eux aussi pensent que le risque vaut la peine d’être encourru tout en négligeant qu’au passage ils font courir des risques à ceux qui ne le voudraient pas.

    C’est vrai que certains prétendent, le plus souvent après coup, qu’ils ignoraient que le bois d’un platane pu être plus solide que le métal d’un bolide...


  • mr_spok 26 septembre 2007 21:09

    Je voudaris dire que j’ai beaucoup apprécié le mot sur la capacité de la France à faire adopter une idée. En effet je suis exilé depuis plus de 10 ans et je me suis rendu compte qu’en France, bien plus que dans d’autres pays, si une idée doit faire la majorité elle est suffisament promue par les media pour que cela se fasse ! Arretons d’etre des moutons (la chine, le politiquement correct, les vaccins , etc ...). Dans un pays a majorité individualiste, cela ne pourrai exister. Regardons nos voisins (j’en connait bien 3 ...) et apprenons à ne pas nous faire manipuler !


  • perlin 26 septembre 2007 22:27

    @ l’auteur

    votre article passe totalement sous silence un aspect pourtant important de la vaccination : la prévention professionnelle, pour laquelle la problématique est radicalement différente, tant du point de vue du vacciné, que de celui du médecin (du travail en l’occurence) ou encore des enjeux de santé.

    il suit par contre à la virgule près le discours ambiant.

    comme votre cv l’indique, vous êtes un journaliste, restez-le, nous en avons besoin et ne vous mélez pas de sujets qui réclament une expertise.

    agoravox est décidément rempli de discours convenus et de débats de café du commerce, lancés par des gens qui ont plus de temps à passer à babiller qu’à réfléchir ou à apprendre.

    mais un média citoyen peut-il échapper à la médiocrité ? smiley


  • Forest Ent Forest Ent 27 septembre 2007 01:43

    Résultat décevant mais prévisible. L’épidémiologie est un sujet trop complexe pour être traité par petites annonces. Si l’on veut des « enquêtes citoyennes », il faut poser des questions auxquelles le citoyen sans compétence dédiée peut répondre.

    Je vous suggère par exemple une enquête quantitative sur le droit du travail dans la grande distribution. Les lecteurs pourraient demander aux employés qu’ils rencontrent dans les supermarchés et hard-discounts quel est leur employeur, leur type de contrat de travail (CDI, CDD, intérim, CNE, ...), et leurs horaires. Il y aurait des biais aussi, mais moindres, et les réponses pourraient rester factuelles.

    Ou, si vous tenez à rester dans le médical, une enquête sur la prescription, la vente et le prix de médicaments génériques.


    • Voltaire Voltaire 27 septembre 2007 14:13

      Excellentes propositions !


    • Forest Ent Forest Ent 27 septembre 2007 16:10

      C’est vrai. Ca demanderait une méthode sans doute trop lourde pour avoir quelque chose à la fois factuel et confidentiel. Ce serait plus simple pour des enquêtes de prix ou services.


  • Aspiral Aspiral 27 septembre 2007 06:31

    Médecin, j’ai beaucoup apprécié cet excellent résumé qui illustre bien la difficulté de penser long, à long terme. Je crois en effet qu’il ne faut diaboliser personne dans ce débat, comme d’ailleurs tous les débats politiques qui s’enracinent dans l’esprit du temps et son évolution. Souvenons de la vaccination contre la variole et ses évidents résulats, jusqu’au moment où les effets secondaires des vaccins (parfois encéphalite mortelle) sont devenu plus importants que les avantages. Mais comme pour la mixomatose chez les lapins, la terrible maladie doit rester sous surveillance et ne pas s’échapper d’un laboratoire, par accident plus ou moins voulu !


  • biophile 27 septembre 2007 10:44

    Bonjour ! smiley . Voici un extrait du livre de Michel Georget, professeur agrégé de biologie à la retraite, « Vaccinations, les vérités indésirables », éditions Dangles, ISBN 2-7033-0507-9 : " le tétanos est une maladie originale à plusieurs titres :
    - le bacille tétanique qui en est la cause n’agit pas par lui-même mais par la toxine qu’il sécrète.
    - le tétanos , n’est pas contagieux
    - le tétanos n’immunise pas" . Pourquoi le vaccin vaccinerait-il alors que la maladie ne le fait pas ? Lisez ce livre, il est scientifiquement instructif ! . La maladie est un « créneau » comme un autre et la puissante industrie pharmaceutique a besoin de malades pour prospérer... .  smiley


    • Prêtresse Prêtresse 27 septembre 2007 16:41

    • albert20 3 novembre 2007 19:05

      votre question montre à quel point vous êtes ignare et discrédite ainsi tous vos autres commentaires. Et oui, on ne meurt pas systématiquement du tétanos. Documentez-vous avant de réagir,un peu, hystériquement.


  • T.REX T.REX 27 septembre 2007 13:11

    La lutte contre la vaccination DTP obligatoire, ce doit être une nouvelle mode « Bio » ou un mouvement subventionné par les « témoins de Gévéhor ».


  • astanoff 27 septembre 2007 14:49

    Mon modeste conseil aux familles hérétiques qui refusent le dogme vaccinal :

    Face à la coercition inquisitoriale et inadmissible que représente l’obligation vaccinale en France, il ne faut *jamais* s’opposer frontalement, car les moyens d’une famille qui ne réclame que la liberté de choix sont dérisoires face à l’arsenal gouvernemental et aux menaces formidables qu’il brandit.

    Inutile d’essayer de convaincre les Savonarole de la vaccination !

    Non, il faut faire l’hypocrite, le tartuffe, chanter les louanges des vaccins, biaiser, tricher, mentir, contrefaire, s’excuser d’avoir égaré, promettre, se repentir, différer, transiger, négocier, etc. (you name it !)

    Moyennant quoi, on vous fiche la paix, pourvu qu’il y ait un vague « papier » dans le dossier du gamin, ou l’engagement d’en fournir un très-prochainement-sans-faute-c’est-promis-juré.

    La seule chose à ne *jamais* faire c’est dire ouvertement : « je refuse la vaccination », car alors on vous soupçonne d’être membre d’une secte, vous tombez sous le coup de la loi, et... votre compte est bon !


    • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 27 septembre 2007 15:10

      Quelques réflexions suite à certains commentaires

      - Je suis étonné par l’amertume et le procès d’intention de quelques réactions particulièrement négatives suite à mon travail. Alors que, suite à mon enquête, tout le monde a concrètement de quoi se réjouir. Je pense que ces détracteurs font une confusion et sont contrariés parce que mes conclusions ne concordent pas avec ce qu’ils pensent.

      - Les pro-vaccins, d’abord. En effet, j’aurais très bien pu, comme cela est le cas dans de nombreuses revues, me positionner “contre” les vaccins en général. Cela n’a pas été le cas. Je n’ai pas contesté l’utilité des vaccins mais la politique de la France à leur égard, notamment en ce qui concerne les vaccins obligatoires, cœur de l’article (à ce propos, si j’ai aussi parlé parfois d’autres vaccins, c’est que certains aspects concernent tous les vaccins, comme par exemple la problématique de leurs composants). Donc, premier point positif : une position non pas négative mais neutre vis-à-vis des vaccins.

      - Ensuite, les arguments des pro-vaccins sont développés en long et en large, les références sont nombreuses et chacun peut se construire lui-même son opinion à partir de mes informations (2e point positif).

      - Cette enquête (je le reprécise encore une fois) n’avait pas pour but le “principe vaccinal” mais la “légitimité du durcissement des sanctions” contre les refus de vaccination. Je suis désolé pour ceux à qui ma conclusion déplaît, mais je pense avoir apporté de nombreux arguments factuels, pris aux sources les plus officielles (Invs, Afssaps, CTV, OMS, Assemblée nationale, etc.), pour montrer que cette sévérisation, à mon avis, n’est pas légitime.

      - L’enquête montre (lisez les débats à l’Assemblée nationale) que le durcissement des sanctions s’est décidé (contre l’avis du gouvernement !) non à partir d’arguments sanitaires (que j’aurais compris et accepté comme tout le monde) mais à partir d’une peur des dérives sectaires liées aux vaccins, dérives qui concernent, selon les chiffres mêmes du ministère de l’intérieur, 0,0006 % des Français. Menacer tous les parents français de 6 mois de prison et de fortes amendes pour parer à ce risque me paraît irrationnel et incompréhensible. Il y a là une décision qui aurait mérité au moins un débat plus ouvert...

      - L’enquête a été menée dans les règles de l’art (journalistiques). Je ne me suis pas contenté d’être à charge, de reprendre les seuls arguments des opposants à la politique vaccinale, mais j’ai consulté aussi les rapports des plus grandes autorités dans ce domaine. En outre, je suis allé interviewer LA sommité, le président du Comité technique des vaccinations, c’est-à-dire de l’instance suprême qui définit la stratégie vaccinale du pays. On ne peut aller plus haut ! Qui aurais-je dû aller voir pour satisfaire la soif d’objectivité de certains de mes contradicteurs ? Et que dit ce monsieur : « A titre personnel, je suis favorable à la levée de l’obligation ». C’est cette affirmation qui m’a convaincu que mon intuition de départ était bonne. Alors que ce responsable scientifique lui-même se dit pour la levée de l’obligation, je ne vois pas en quoi je serais partial en partageant son avis. Seriez-vous, vous qui ne pouvez accepter même la discussion autour de cette levée, plus royalistes que le roi ?

      - Mon intuition de départ était que cette sévérisation n’était pas justifiée. C’est la partie “subjective” de l’enquête que je revendique parce que cette subjectivité est inhérente à toute enquête, fût-elle policière voire scientifique. Lisez (ou relisez) « La Médecine expérimentale » de Claude Bernard, lui qui disait : « Il faut nécessairement expérimenter avec une idée préconçue. (...) Il n’est pas possible d’instituer une expérience sans une idée préconçue ; instituer une expérience, c’est poser une question ; on ne conçoit jamais question sans l’idée qui sollicité la réponse, etc. ». C’est en cela que l’objectivité (l’abstraction du sujet) est impossible. C’est le « résultat » qu’il faut regarder sans idée préconçue. Et, dans le cas présent, le résultat, c’est que je livre à la sagacité de tous.

      - L’enquête avait pour but de vérifier mon intuition (je rappelle que je ne connaissais rien à ce domaine et n’avais pas d’opinion toute faite à ce sujet ; seulement, je voyais qu’il y avait un sérieux problème de communication entre pour et contre et je voulus savoir pourquoi). Le deuxième argument fort qui m’a convaincu dans mon hypothèse est ce que m’a dit un spécialiste éminent de l’Institut de veille sanitaire : la balance bénéfices/risques (qui est capitale pour connaître le plus scientifiquement possible l’intérêt d’un vaccin) n’a pas été calculée (pour les vaccins obligatoires) depuis le lancement de l’obligation vaccinale il y a plus de 50 ans ! Si ceci n’est pas - pour vous - un argument pour dire que cette balance doit être faite aujourd’hui avant de justifier non seulement la sévérisation des sanctions mais aussi la seule obligation de vacciner, je ne sais pas ce qu’il vous faut ! Ou alors, quittons le terrain rationnel. Les conditions d’aujourd’hui ne sont plus celles d’il y a cinquante ans, époque à laquelle sévissaient d’horribles maladies que les vaccins ont certainement contribué à faire régresser. Aujourd’hui, beaucoup de gens se plaignent des effets secondaires, ceux-ci sont massivement sous-notifiés, des procès sont en cours, des associations se sont crées, des médecins hésitent à se faire vacciner, etc. Ce sont des signes qu’il ne faut pas ignorer et qui plaident pour la nécessité de recalculer le ratio bénéfices/risques.

      - L’angle de mon article est politique et non scientifique. Si j’ai aussi abordé des questions médicales, c’est que cela était nécessaire pour la compréhension. Je rappelle au passage aux farouches partisans de la démarche scientifique que celle-ci a pour principale critère le doute et la capacité à se remettre en question ; ensuite que la médecine n’est pas une science exacte et que donc les paramètres sociaux, politiques et psychologiques sont à prendre en compte (domaines tout à fait de la compétence d’un journaliste).

      - Enfin, les pro-liberté vaccinale peuvent être satisfaits de constater qu’un journaliste sans a priori sur l’utilité des vaccins (même si, au départ il avait une idée sur la politique vaccinale française, idée indispensable à toute enquête), qu’un journaliste, donc, reconnaît publiquement qu’il y a un problème et propose soit un débat collectif sur ces questions, soit la levée de l’obligation. Rien donc, à mon avis, que de très normal, rationnel, démocratique et positif pour tout le monde.


    • T.REX T.REX 28 septembre 2007 08:12

      l’auteur dit : « le durcissement des sanctions est dû à une peur des dérives sectaires liées aux vaccins qui concernent, selon les chiffres mêmes du ministère de l’intérieur, 0,0006 % des Français »

      Sur 60 millions d’habitants cela fait 360 personnes ?!

      J’imagine aisément que la plupart d’entre elles ne refusent pas la vaccination pour des raisons « scientifiques » ou « médicales » mais de « croyances religieuses » type témoin de Jéhova et autres sectes prônant le retour à la nature ou laissant dieu décider de leur sort.

      Eu égard au faible nombre de vaccin obligatoire (1 DTP) et à celui des opposants farouches (360), l’auteur aurait pû faire l’économie de cette enquête qui n’intéresse pas grand monde.

      Par contre son auto-satisfaction sur les résultats obtenus fait plaisir à voir.


    • alberto alberto 28 septembre 2007 11:00

      Oui, M. Lagardette, je trouve que vous avez réalisé un bon travail d’enquêteur sur un sujet difficile.

      Votre document recèle de nombreux liens eux- mêmes souvent très interessants contenant une mine d’informations pour qui cherche à se documenter.

      Quant au débat de fond, il reste évidemment ouvert...

      Mon commentaire sur l’environnement de votre travail : comme trop souvent en France, dès que citoyens ou journalistes indépendants tentent d’aborder les problèmes de santé, on assiste à une mise en ordre de bataille sous les ordres des Gardiens du Temple. Médias, Conseil de l’Ordre, Académie de médecine, Agences gouvernementale de veille ou de sécurité sont à la manoeuvre ! La parole est confisquée, les études évacuées, les contre-arguments décrédibilisés, les éventuels médecins contestataires diabolisés, traités de renégats, trainés devant les tribunaux, etc...

      Dans ce contexte, il était évident que votre travail devait faire l’objet de si nombreuses critiques de la part des représentants du discours officiel car selon eux, nul autre qu’eux n’a droit de s’exprimer sur ce sujet si ce n’est que pour les approuver.

      C’est mon opinion, et je la partage : bien à vous.


  • Vilain petit canard Vilain petit canard 27 septembre 2007 18:45

    ...de constater qu’un journaliste sans a priori sur l’utilité des vaccins...

    Vous êtes sûr ?


  • xapon 27 septembre 2007 20:45

    Bonjour, Je tiens à souligner une notion d’épidémiologie :

    Dans une population vaccinée à plus de 90% contre une maladie X, la dite maladie n’a que peu de chances de se propager et encore moins de créer une épidémie. Cela permet à des individus, pour qui la vaccination est contre-indiquée, de vivre dans de bonne conditions de sécurité.

    Ainsi à titre individuel, la vaccination est un acte égoïste, à titre collectif c’est un geste humanitaire. CQFD !

    Slts, Xavier


    • astanoff 28 septembre 2007 09:42

      Objection, votre Honneur !

      Si l’efficacité et l’innocuité de la vaccination de masse était un fait *scientifique*, comment expliquer que des pays tels que l’Allemagne, les Pays-bas, et tous ceux mentionnes page 53 de l’enquête, ne la pratiquent pas ?

      Est-ce à dire que les médecins allemands sont moins compétents que les français ? Bien sûr que non !

      Par conséquent, et comme le souligne l’enquête, ce n’est pas du domaine de la science mais du domaine de la politique.

      Par ailleurs, un des faits chiffrés les plus éclairants est la comparaison fournie entre le taux de vaccination des internes et celui des infirmières : un tiers contre 100%, comparaison qui montre bien que les médecins eux-mêmes ne croient pas au dogme vaccinatoire, (ou sont mieux informés que les infirmières des effets non désirables !) sinon il y aurait 100% des deux côtés.

      v.a.


    • T.REX T.REX 28 septembre 2007 11:54

      C’est ça, les infirmières sont des andouilles, contrairement à vous !


    • albert20 3 novembre 2007 18:56

      je vous invite à relire le passage de l’enquête sur l’éradication de la variole. Les positions de l’OMS et le résultat obtenu mettent bien à mal votre affirmation sur les bienfaits de la couverture vaccinale. La « notion d’épidémiologie » que vous semblez tenir pour vraie me semble loin d’être démontrée. Il faut parfois avoir le courage de se remettre en question et notamment se demander si certaines « vérités » sont bien fondées.


  • Orion71 27 septembre 2007 23:20

    Les vaccins ne devraient pas être imposés, nous devrions tous avoir le choix de les recevoir ou non. Car je suis de ceux qui se méfient beaucoup des campagnes de vaccination sur les enfants et même sur les adultes. On nous cache tout, on ne nous dit jamais la vérité alors pourquoi s’en remettre aveuglément à leurs ’petites obligations’ qui dans le fond ne servent peut-être que les intérêts des grandes puissances de ce monde ? Oui il y a bel et bien conspiration ’pharmaceutique’ et plusieurs médecins ont avoué avoir eu beaucoup de pressions, des pots de vin, pour une pseudo ’association’.. Ça n’est qu’un exemple.

    La société telle qu’elle est aujourd’hui me fait dire que la masse populaire n’est au courant que de peu de choses. Nous sommes surveillés par ÉCHELON, nous sommes agressés par HAARP, nous sommes appelés à être pucés dans un futur rapproché, et vous vous demandez encore s’il y a conspiration ??

    Pourquoi les vaccins changent-ils d’années en années ? Ils doivent se réajuster ? Parce que leur vaccin n’est jamais totalement au point ? Non mais nous ne sommes pas des cobayes.. et puis après, moins je vais dans les hopitaux, moins j’ai de chances de tomber malade ! Moins je me fais piquer, moins j’ai de chances d’attraper le SIDA ou toutes autres maladies.

    Bref je crois que non, l’obligation vaccinale n’est plus justifiée et tant qu’à moi, ne l’a jamais été. On n’oblige pas une personne ou un enfant à recevoir dans son sang, un liquide dont on n’a aucune idée de ce qui le constitue, je n’ai plus aucune confiance aux scientifiques d’aujourd’hui qui se contentent de mettre des mots là où il faudrait qu’ils fassent des démonstrations.

    Bien à vous, Orion71 www.lagrandeconspiration.org


  • penelope 28 septembre 2007 13:14

    Je voudrais simplement vous apporter mon témoignage . J’ai subi un calvaire médical durant 2 ans, fièvre au long cours de 9 mois, douleurs bronchiques, toux incontrôlable, perte de poids très imortante, devant le milieu médical impuissant qui me gavait d’antibiotiques différents tous les 10 jours . Cette situation a duré 4 mois, jusqu’à un malaise, qui m’amena en hôpital, la grosse artillerie , enfin ... diagnostic : une coqueluche, que le corps médical n’etait pas allé chercher sur une patiente de 37 ans ( j’avais 3000 globules blancs !!) . JE NETAIS PAS VACCINEE !!! j’aurais préféré l’être , et si les enfants avaient été vaccinés, je n’aurais pas contracté la maladie .

    Trop d’anbiotiques, la coqueluche, maladie si mal connue .. ?? et je me retrouve avec un système immunitaire déficitaire, étiqueté lymphopénie à CD4, tout en étant HIV - . Je peux vous assurer , que tout à fait égoïstement, j’aimerais que tout à chacun soit vacciné contre la tuberculose, toutes ces maladies infantiles si virulentes chez l’adulte ; j’appelle cela « mon hygiène de vie », m’éloigner de l’enfant rougi d’hexomédine sur ses boutons de varicelle, m’éloigner des SDF très sales et puants ... tuberculose potentielle . Ce n’est pas très sympa, mais cela constitue mon UNIQUE remède . Je suis à classer dans le lot des maladies rares, un déficit immunitaire est toujours inné jamais acquis ... Je ne peux plus me faire VACCINER, enfin c’est selon le médecin ; je préfère éviter les risques irréversibles . MAIS COMME JAIMERAIS POUVOIR ME PROTEGER DE TOUTES CES MALADIES INFECTIEUSES PAR UN SIMPLE VACCIN !!!


    • Romain de Pescara 28 septembre 2007 13:22

      @Penelope

      Sachez que les médecins voient plus de cas de coqueluche chez les enfants vaccinés que ceux qui ne le sont pas et je ne vois pas pourquoi le pédiatre qui s’occupe de mes enfants et celle de ma soeur s’amuserait à nous raconter des bétises.


  • Romain de Pescara 28 septembre 2007 13:19

    Comment enfumer la population sur le vaccin anti-grippe ?

    Très simple, sujet du 13h sur TF1 aujourd’hui le vaccin pour la grippe.

    Que nous dit-on ?

    Jusqu’à maintenant aucun cas de grippe recensée sur le territoire. Suivi de : Mais les experts s’accordent à dire que la grippe sera particulièrement virulente cette année et que l’on s’attend à une épidémie d’envergure. Ah bon et comment vu que l’on a encore à ce jour aucun cas !!! Ils ont bon dos les experts. A moins que ce soit ceux de la série tv......

    Je ne savais pas que dans les labos on consultait Madame Irma et sa boule cristal pour prédire l’avenir.

    On nous prend vraiment pour des cons.


  • crepin 28 septembre 2007 22:30

    Le préambule est très accrocheur, puiqu’il pose l’antagonisme sérieux entre les partisans et les opposants,mais il annonce (ou dénonce.. ?)d’emblée une opposition à une « politique », (même si celle-ci n’est que vaccinale...pour l’instant...) Le paragraphe suivant est encore plus accrocheur sur la voie de l’analyse, puisqu’il fait état d’une confrontation entre discours officiels(pro-vaccin) et extrémistes (anti-vaccin). Très bien... se dit le lecteur, voilà de la subjectivité...Hélas !..l’auteur se dévoile enfin, et tant pis pour la subjectivité dont devrait faire preuve le moindre analyste. « ...n’étant ni medecin ni chercheur » annonce le signataire, mais étant un « individu »...va pour l’individu, il a presque tous les droits ,et c’est très bien ainsi ; Hélas encore, car à la ligne suivante, l’auteur n’est plus un individu, mais un journaliste...(c’est ce qu’il écrit)et se dévoile comme un journaliste d’opinion ! au diable l’analyse et vive l’anathème !... Je cite :...« les autorités (?) et les médias(?) prennent les Français pour des enfants immatures et irresponsables par une attitude dogmatique, paternaliste et militaire quasi unique au monde... » On croirait lire Cohen-Bendit...à moins que ce ne soit Bruno Maigret...mais non, mon bon monsieur, c’est Martin Lagardette...à qui Télérama consacre une page entière, s’il vous plaît... Consternant...


    • albert20 3 novembre 2007 18:45

      Vous auriez pu lire le reste de l’enquête et constater alors que M. Lagardette cite l’OMS, transcrit des interviews de responsables d’organismes officiels du domaine des vaccinations et donne ainsi à chacun la liberté de se faire une opinion. Votre hystérie rend votre commentaire peu crédible.


  • AM 30 septembre 2007 08:41

    La compétence de l’auteur s’illustre notamment par sa défense de Radio Enghien, dans une autre rubrique. Il faut savoir que j’ai demandé à cette radio d’arrêter de diffuser des âneries sur les phénomènes paranormaux... Défendre les illuminés et s’autoriser à publier une « enquête » sur les vaccins, cela coule de la même source. D’ailleurs l’auteur ne peut être contacté directement, il n’indique pas non plus les coordonnées de la Fondation M de Belgique... Dans son article sur les vaccins, il y a plus de faux que de vrai.


    • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 1er octobre 2007 10:12

      Votre commentaire ne peut que me conforter dans la voie que j’ai prise, qui est de permettre à toutes les opinions (hormis celles condamnées par la loi) d’avoir accès au forum public. Contrebalancer une action de censure telle que celle que vous indiquez fièrement (« j’ai demandé à cette radio d’arrêter de diffuser des âneries sur les phénomènes paranormaux ») me semble un devoir pour tout honnête homme.

      Radio Enghein diffuse toute une série d’opinions et d’informations, dont certaines effectivement ne cadrent pas avec les « savoirs » et croyances officiels (et ne sont pas non plus forcément les miennes). Vouloir faire taire une voix qui émet des avis contraires au sien me paraît être un signe clair d’intolérance. C’est bien pour cela aussi qu’une démarche comme la mienne est nécessaire.

      Et puis, affirmer « Dans son article sur les vaccins, il y a plus de faux que de vrai », sans donner plus d’arguments, sera bien court pour convaincre quiconque.


  • Orepse 30 septembre 2007 21:45

    Le sujet est intéressant, mais l’article est beaucoup trop long pour le lire correctement, c’est à dire comprendre ce qu’on lit à la fin, sans avoir oublié de quoi parlait le début.... Difficile de se faire une opinion après cela. Je reste persuadé de la nocivité des vaccins systématiques. La seule justification de la vaccination obligatoire réside dans l’intérêt des laboratoires pharmaceutiques et de l’appareil médical dans son entier.


  • Richard Richard Golay 30 septembre 2007 23:23

    J’ai grandement apprécié votre enquête, Jean-Luc, et parmi d’autres vos citations du livre très fouillé et référencé de Georget (« Vaccinations, les Vérités indésirables », ed. Dangles).

    « Douter de tout ou tout croire sont deux solutions également commodes, qui l’une et l’autre nous dispensent de réfléchir. » Henri Poincaré

    Un grand merci pour votre aide à la réflexion ! smiley


  • nathalie dollé 1er octobre 2007 09:49

    Bonjour,

    Avant de me plonger dans le fond de l’enquête, je voudrai simplement saluer l’intérêt de son principe associant journaliste professionnel et informateurs non professionnels a priori.

    En tant que journaliste moi-même, je ne peux que tirer mon chapeau à Martin-lagardette pour cette « mise en danger » volontaire, pour le choix qu’il a fait de collaborer de manière complètement transparente, pour le courage de s’exposer ainsi, pour accepter sans arrière pensée les mises en question.

    Nous ne sommes absolument pas formés pour ce type de collaboration ; nous ne baignons pas du tout dans une culture de la critique publique et cette première expérience représente sans aucun doute une véritable avancée dans les rapports entre « informateurs et informés ».

    Nous sommes nombreux à ne pas être satisfaits des conditions on va dire « habituelles » de travail, de là à sauter le pas... Bravo.

    Je ne suis pas certaine que les lecteurs de cette enquête mesurent à quel point cette méthode de travail est novatrice, inédite et intelligemment subversive.

    nathalie dollé


  • Jackie H amatchi 1er octobre 2007 10:28

    @ l’auteur : après lecture attentive - ce que ne semblent pas avoir fait tous vos commentateurs smiley - de votre document analysant les résultats de votre enquête, je pense qu’il faut être de bien mauvaise foi pour vous reprocher le manque de sources référencées.

    Juste une remarque sur le paragraphe 1 des Conclusions..., page 5 : malgré la suspension de l’obligation pour la population générale, les professions à caractère sanitaire ou social restent assujetties à l’obligation du BCG (A href="http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SJSP0758127D">décret du 17 juillet 2007 ).


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