@Luc-Laurent Salvador
On peut dire aussi qu’il renvoie les amateurs et les
acteurs à leurs phantasmes dont on voit bien qu’ils sont autant individuels que
collectifs et historiquement construits, plutôt du côté de la dérision dans la
présentation du grand Jacques. En citant des carnages voulus par des décideurs autant
peu économes du sang d’autrui qu’ils sont la plupart du temps à l’abri de comptes à rendre de leur vivant.
Vérités qui finissent lentement mais sûrement par émerger grâce à ceux, témoins,
acteurs et historiens qui ne se paient
plus de mots et mythes pour y substituer responsabilités à nécessité, fatalité et héroïsme.
Il me semble que Brel se méfie du goût du sacrifice gratuit
d’autrui, homme ou animal, qui va si bien avec l’héroïsation qui le rend à la
fois licite, fatal et nécessaire.