11/9/2001 - Simulation de la chute du WTC 7 - L’université d’Alaska-Fairbanks UAF publie sa base de données
L’UNIVERSITE D’ALASKA FAIRBANKS UAF
PUBLIE SA BASE DE DONNEES SUR LE WTC7.
UNE OCCASION DE DRESSER UN BILAN
En publiant l’intégralité des données utilisées pour mener leur étude de la chute du WTC7 les ingénieurs de l'Université UAF et l’association AE911truth franchissent une nouvelle étape de rapprochement des faits scientifiquement restitués, avec les faits visuels constatés lors du processus d’effondrement du WTC7 (bâtiment beige en bas à droite sur la photo). L’étude NIST avait donné 4 semaines aux contributions et questions publiques. L’Université UAF a fait de même et propose 2 mois d’appel à contributions publiques jusqu’au 15 novembre 2019. Mais l'étude officielle du NIST reste amputée de sa base de données toujours classée confidentielle. La raison invoquée pour ne pas publier la base de données utilisée par le NIST est toujours celle de "mise en danger de la sécurité publique" (« could jeopardize public safety. »). Elle a été confirmée par le Ministère des transports et du commerce qui a répondu, suite à la demande FOIA d'un ingénieur, que cela "pourrait fournir des instructions aux groupes et individus désireux d'apprendre à simuler des effondrements de bâtiment [existants] et de préparer des procédures de destruction." (“might provide instruction to groups and individuals that wish to learn how to simulate building collapse and devise ways to destroy buildings.”). L'association AE911truth argue quant à elle du caractère inexploitable de ce genre de publication, et elle regrette que cela permette au NIST de cacher les données aux ingénieurs désireux de les vérifier. Logiquement, elle demande à ses lecteurs de faire pression sur le NIST pour obtenir leurs données.
Cette publication est fondamentale,
et nous donne l’occasion d'une mise au point :
1/ 2 mois d’appel à contributions publiques jusqu’au 15 novembre 2019, et la transparence de la base de données, quoi de plus louable ? Que vont trouver à redire les soutiens inflexibles de la théorie officielle de la chute du WTC7 depuis 10 ans, ? Vont-ils y voir encore une fois du « complotisme » ? Vont-ils publier une réfutation validée par le NIST ? Le NIST va-t-il se hisser au niveau de transparence que les sceptiques de la communauté internationale des professionnels du BTP demandent en montrant l’exemple ?
2/ D’autant qu’en publiant enfin leurs propres données, le NIST et le Ministère des Transports se conformeraient aussi à leur plus important objet social, qui est de réguler et sécuriser les métiers de la construction. Ils relieraient enfin de façon non questionnable, irréfutable, leur rapport de 2008 aux observations et témoignages in situ, ainsi qu’aux nombreuses autres publications successives émises par la profession, lors des nombreux symposiums organisés dans le monde par le NIST à la suite des effondrements des WTC1 et 2, par exemple celui de Kuala Lumpur en 2003. Ces symposiums s’appuient en effet sur les études afférentes aux WTC 1 et 2, mais non sur ce que le NIST considéra le 3 septembre 2008 comme « un événement extraordinaire » qui s’est produit dans le WTC7, définitivement expliqué ensuite par « de simples feux de bureau » dans son Rapport final du 25 novembre 2008.
3/ La démonstration de l'UAF repose sur l'utilisation d'un ensemble de logiciels bien plus performants que ceux du NIST, largement dépassés depuis 2006, voire inexistants à l’époque, par une équipe aux compétences similaires à celles des ingénieurs qui réalisèrent celle du NIST sans en livrer les clés. Nous pouvions donc en attendre un résultat a priori plus précis, dont le NIST lui-même aurait donc dû anticiper l’interdiction de la publication. Il n’en fut rien. Pourquoi ?
4/ Que dire de la mise en garde devant le risque de faire un usage criminel des données du Rapport du NIST ? Au pays de Hollywood, ne peut-on se familiariser avec les techniques de destruction de bâtiments par d’autres moyens qu’au travers de la culture de l’entertainment ? Nous pensons par exemple à l'existence de l’infra réseau darknet, lui-même « immergé » dans le deepnet ? Et puis, c’est souvent le FBI lui-même qui forme, entraine et arme les apprentis terroristes. Face au monde complexe du Renseignement et des opérations sous couverture, ces atermoiements sont ridicules.
5/ Mais il y a sans doute pire : Ce culte du secret mal placé de la part du NIST est une porte béante vers les pires interprétations complotistes paranoïaques de cette attitude retord de l'administration américaine. Cette décision démesurée et infondée depuis le départ, de protéger le secret de ses sources, ne peut qu'alimenter les pires théories complotistes parmi les journalistes officiels tout autant que parmi les citoyens sceptiques impatients qui se renvoient la balle. Des faits et des calculs transparents, voilà une attitude anti-complotiste. Que le NIST en fasse autant.
6/ Publier cette base de données est aussi l’une des meilleures façons, parmi les plus citoyennes, d’utiliser internet. Depuis les débuts du "Mouvement international pour la Vérité sur le 11 septembre", les citoyens sceptiques du monde entier ont constitué petit à petit dans l’adversité la plus totale, un corpus fiable de données contradictoires de la théorie officielle, bien au-delà des ragots de comptoir sur lesquels nos médias se sont trop souvent concentrés, perdant leur temps et nous faisant perdre le nôtre en interminables joutes verbales et écrites.
Rappelons donc que pour la francophonie le site ReOpen911 est devenu un véritable « V.GER » du 11/9 où se côtoient désormais des milliers de traductions de la presse internationale, des centaines de vidéos archivées, des montages autoproduits à base d’archives rares, des dizaines de films documentaires sous-titrés et de dossiers sourcés, et un lieu d’échange associatif qui depuis mars 2006 tente de rassembler les meilleures informations constructives pour tous les citoyens sceptiques francophones, en extrayant de la masse infinie de faits qui émergent aujourd’hui encore, ceux qui lui apparaissent les plus « infalsifiables ».
7/ Rappelons aussi aux nouveaux venus que cette collecte de faits se retrouve essentiellement sur 2 sites actifs : 1/ La « 911 Terror Timeline » de Paul Thompson, informaticien de San José, qui a rassemblé toutes les publications reprises et enrichies par le groupe des familles de victimes dites « Jersey Girls » dans un livre devenu un site : history commons, et 2/ Le consensus panel qui agrège un verbatim des événements du 11/9 appuyé sur la méthode Delphi de « la meilleure preuve élue par un collège de pairs ». Le Site ReOpen911 vous propose aussi une liste non exhaustive d’autres sites aussi sérieux qu’il est possible de l’être en matière d’accès aux sources et d’interprétation des faits, qui remettent en cause de nombreux aspects de la théorie officielle.
8/ Rappelons enfin au passage qu’une autre fameuse étude ayant de plus bénéficié d’une publication à comité de lecture, chez Bentham Open Physics le 13 février 2009 (par Harrit et Jones, qui prouvent la présence de résidus nanométriques d'accélérateur thermique militaire dans les poussières des tours WTC 1 et 2) est toujours en attente de réfutation par le même moyen. Et la démission de Marie-Paule Pileni, chercheuse à la Sorbonne nouvelle, de son poste bénévole de rédactrice en chef aux éditions Bentham Open Physics où l’étude venait d’être publiée sans son accord, ne nous soustrait pas à cette question : Pouvons-nous imaginer une seule seconde, que cette étude eût passé la censure éditoriale si Mme Pileni, par ailleurs spécialiste des nanotechnologies militaires et contractante des industries de défense et de propulsion spatiale comme EADS ou la SNPE, s'était retrouvée dans la boucle d'expertise ? En traitant cette étude de "politique" et non "scientifique", ce qui est objectivement faux, et en osant ajouter qu’elle n’était pas compétente pour juger de sa valeur, ce qui est objectivement faux aussi, ceci sans la lire, sa signature était devenue inutile. Ce que confirme la décision de la direction des éditions Bentham, qui a toujours maintenu cette étude accessible en ligne.
9/ Notons enfin que les résultats courants de l’étude UAF sont parfaitement compatibles avec ceux de l’étude Harrit-Jones précitée. De quoi restreindre les hypothèses si l’on se fie au principe du « rasoir de Guillaume d’Ockham ». Lorsqu'un chercheur propose « une inférence sur le monde réel, le meilleur scénario ou la meilleure théorie est celui ou celle qui fait intervenir le plus petit nombre d'hypothèses ad hoc, c'est-à-dire d’hypothèses non documentées ». Or concernant le WTC7, l’étude UAF tend désormais à restreindre la version de la théorie « la moins hypothétique », à celle que précisément les producteurs de la théorie officielle ont balayée en quelques lignes, soit en cachant les prémisses de leurs conclusions, soit en niant l’évidence, par exemple celle des « bruits d’explosions », pourtant très largement documentés et expertisés à longueur de millions de pages Google dont ici, ici, ou là.
10/ Observé de France, le courage et la détermination des ingénieurs et architectes impliqués dans ce processus de révision scientifique mérite d’être salué à l’aune de sa valeur. Beaucoup de « lanceurs d’alerte » ont perdu leur poste (Kevin Ryan, Steven Jones, Sibel Edmonds, Kurt Sonnenfeld), voire leur vie, à la marge des événements tragiques du 11/9/2001 dans des circonstances suspectes. Nous pensons à Daniel Pearl, Barry Jennings, David Graham, Kenny Johannesman, Bruce Ivins, David Kelly, Michael Connell, et en juillet 2011 David Jowenko, sans parler du suicide en avril 2014 après des années de harcèlement étatique, du regretté Mickael Ruppert.
Qui dans le monde, peut dire qu’il a agi en son âme et conscience pour aller au bout de ses convictions personnelles ou professionnelles, lorsqu’il a été choqué de s’être rendu compte que tant de faits appartenant aux événements survenus le mardi 11 septembre 2001 continuent d’être occultés, déformés, cachés, bafoués, contestés, ridiculisés ? Bravo à l’équipe de AE911 et à celle de l’UAF.
Pour toutes ces raisons, il est important de porter à la connaissance des milieux professionnels francophones de l'architecture et des études de structures, l'existence de cette base de données, dans le but de confirmer ou réfuter les conclusions de l'étude UAF. A ce prix seulement, la vérité sur les événements du 11 septembre 2001 pourra progresser et le scepticisme à caractère « complotiste » régresser, tant pour les défenseurs de la théorie officielle que pour leurs contestataires.
En l'état, et sous réserve de l'effet produit par cette mise à disposition publique de l'intégralité des données utilisées, et de l'appel à contributions publiques courant jusqu’au 15 novembre 2019, l'étude UAF s'impose d'elle-même, sui generis, comme référence nouvelle apportant cohérence et grande probabilité d'occurrence, à "un événement ayant entrainé la rupture simultanée de toutes les colonnes porteuses du WTC7".
Comme Antoine Vidkine sur Arrêt Sur Image en 2008, repris par Florence Aubenas dans son article superficiel du Nouvel Obs du 18 septembre 2008, nous déclarons donc aux experts et journalistes francophones : « Il faut leur répondre preuves contre preuves. Il va falloir bosser, on n'a pas le choix. » Cette citation n’a jamais été autant d’actualité.
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NOTE : Rappelons que la théorie officielle exprimée dans les médias grand public s'appuie pour l'essentiel sur le corpus de textes suivants :
THEORIE OFFICIELLE :
Le rapport conjoint du Congrès publié en décembre 2002 est désormais indisponible sur le site officiel mais a été sauvegardé par l’association ReOpen911 et se trouve ici.
L’enquête Penttbom n’a jamais été publiée, mais des extraits se trouvent ici.
L’enquête de l’inspection générale de la CIA (CIA IG) se trouve ici.
L’enquête de l’Inspection Générale du Ministère de la Défense (DoD IG) se trouve ici.
L’enquête de la fameuse "Commission du 11-Septembre", publiée le 22 juillet 2004, se trouve ici et le site du Commissionnaire de la team 8 Miles Kara (la Commission se composait de 8 teams) se trouve ici.
WTC 1 et 2 :
L’étude ASCE Zhou-Bazant de 2002 donnant sa version de la chute des WTC1 et 2 (version abrégée) se trouve ici.
La « building performance study » des WTC1 et 2 de 2002 par la FEMA et l’ASCE se trouve ici.
Les points-clés de la théorie officielle de la rupture structurelle des WTC1 et 2 se trouvent ici.
WTC 7 :
Le Rapport du NIST présenté le 3 septembre 2008 sur l’initiation du processus d’effondrement (pas étudié lui-même et commenté par Shyam Sunder du NIST en une seule phrase : « une fois l’effondrement déclenché, on voit bien ce qui se passe ») se trouve ici.
L’étude UAF se trouve ici et elle référence toutes les autres études officielles antérieures.
Le site très actif Metabunk qui a commencé de poser des questions aux auteurs de la publication UAF se trouve ici.
FRANCE :
Le Rapport QUILES, soumis par la Commission de la Défense nationale à la Présidence de l’Assemblée nationale qui l’a transmis à M. Lionel Jospin Premier ministre de Jacques Chirac le 12 décembre 2001.
Le site bastison.net administré par Jérôme Quirant, qui n’a hélas jamais fait l’objet d’aucune publication à comité de lecture, mais reste parfois cité car très fidèle à la théorie officielle.
Le blog Les Crises a proposé en 2016 une synthèse francophone discutable de la chute des WTC1 et 2. Ce n’est pas un site scientifique, ni un média professionnel, mais il n’a pas encore proposé de synthèse concernant le processus d’effondrement de la tour WTC7, ce qui lui permettra sans doute d’en proposer une qui tienne compte de l’étude UAF.
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