vendredi 20 novembre 2020 - par Patrice Bravo

A qui appartenait le Karabakh ? L’histoire de cette ancienne région

Le cessez-le-feu décrété enfin dans les montagnes du Caucase est évidemment réjouissant. Cependant, en saluant la suspension des activités militaires on se demande : pour combien de temps ? Hélas, l'histoire très ancienne du Haut-Karabakh représente une chronique où les épisodes de conflits sanglants et de confrontation désespérée sont bien plus nombreux que les épisodes de paix et de calme. 

Quant à savoir pour quel peuple ce territoire est "autochtone", arménien ou azéri, les deux seraient déçus. Les premiers à y vivre étaient des peuples inconnus qui, selon les historiens, ne faisaient même pas partie de la famille indo-européenne. Toutefois, ils ont cédé ensuite la place aux ancêtres des Arméniens actuels, sachant que c'était bien avant notre ère. C'est à cette époque que dans le Caucase existait la Grande Arménie, dont faisaient partie ces territoires appelés Artsakh. Mais après sa chute a commencé un vrai "manège" de changement de seigneurs et de conquéreurs, de principautés, de royaumes et de khanats. 

Des Arabes, des Turcs seldjoukides, des Turcomans, des Mongols nomades… L'Artsakh faisait partie de la Perse, de l'Albanie caucasienne, se trouvait sous le règne des Bagratides, des Selefids, des Beglerbeks et des Mélikats. Il était traversé par des sentiers nomades et militaires d'un grand nombre de peuples et de tribus, aussi bien connus qu'inconnus. Tous ces nombreux déménagements et "reformatages géopolitiques" se déroulaient selon les traditions de l'époque – c'est-à-dire par le feu et l'épée. 

A la charnière des XVIII-XIXe siècles, le Karabakh, tout comme toute l'Arménie, s'est retrouvé dans un entourage hostile principalement musulman. Ni la Perse ni qui plus est l'Empire ottoman avec sa politique expansionniste agressive couplée à une violence extrême à l'égard des "infidèles" ne pouvaient être considérés comme de bons voisins. Tout comme les autres peuples du Caucase, les habitants de l'Artsakh, qui se sont retrouvés au sein du khanat du Karabakh, ont trouvé leur salut dans l'Empire russe, au sein duquel ils ont été acceptés en 1805. 

Après quoi, la paix et le calme se sont instaurés sur le territoire du Haut-Karabakh pendant plus d'un siècle. La population arménienne a cohabité normalement avec l'azerbaïdjanaise, et il n'était question d'aucune confrontation entre eux. Cela a duré jusqu'à l'effondrement de l'Empire, qui a plongé toutes les nations qui le peuplaient dans le gouffre de guerres fratricides. La première guerre arméno-azerbaïdjanaise a éclaté en 1918 et a duré jusqu'en 1920. A l'époque déjà derrière Bakou se trouvait la Turquie, qui avait promis à l'Azerbaïdjan tout son soutien et son aide pour établir le contrôle total du Haut-Karabakh, et qui tenait ses promesses avec beaucoup de zèle. 

Pendant quelques années le Caucase et la Transcaucasie se sont transformés en chaudron en ébullition avec la capture de "territoires litigieux", des coups d'Etat, des révoltes, des mouvements de guérilla et simplement des guerres de tous contre tous. Les Britanniques et les Américains avaient tenté d'y défendre leurs intérêts. Mais le plus activement le faisaient les Turcs qui cherchaient à compenser par l'activité dans cette région les immenses pertes territoriales et économiques subies à l'issue de la Première Guerre mondiale. 

Tout cela a duré tant que l'URSS ne s'est pas occupée des "périphéries nationales". L'arrivée de la 11e armée de l'Armée rouge a mis un terme à l'effusion de sang dans le Caucase. A ce moment la Turquie était absolument intéressée par une alliance avec la RSFSR et ne s'était pas opposée à l'établissement du pouvoir soviétique sur les territoires de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan. 

La question concernant l'appartenance du Haut-Karabakh à l'une des nouvelles républiques soviétiques était réglée longuement et difficilement. Sergueï Kirov, l'un des conseillers les plus proches de Joseph Staline, s'occupait personnellement de la démarcation des frontières dans la région. Après de longues hésitations, le choix a été fait au profit de la création de la région autonome du Haut-Karabakh au sein de l'Azerbaïdjan. Sachant que selon les recensements de la population de l'époque, la majorité absolue de la population de la région était bien arménienne. Néanmoins, pendant 65 ans ce territoire a de nouveau oublié les sons de tirs et d'explosions, le sang arménien et azéri a cessé d'y couler. La "haine interethnique" n'avait pas sa place en URSS, elle n'existait donc pas. 

La flamme du conflit s'est ravivée au début des années 1990. Les activités militaires, qui sont restées dans l'histoire comme la Première guerre du Karabakh, étaient précédées par une escalade progressive mais inéluctable et grandissante de la tension, contre laquelle le gouvernement soviétique de l'époque n'a rien voulu ou pu faire. Très probablement les deux. Le mouvement pour "l'autodétermination du Haut-Karabakh", qui a commencé par des manifestations et des rassemblements pacifiques, a rapidement dégénéré en émeutes et en affrontements ethniques faisant des victimes. Et les canons se sont mis à parler en 1991, après l'effondrement définitif de l'Union soviétique. 

Ce conflit, qui s'est terminée par une trêve en 1994, a débouché sur la formation de la République du Haut-Karabakh sous sa forme actuelle, sous laquelle elle a existé jusqu'à cette année. Il s'avère que Bakou ne s'est pas résigné à la défaite et aux pertes territoriales, et qu'il s'est bien préparé pour la revanche – du moins bien mieux qu'Erevan. Aujourd'hui, la paix a été rétablie sur la terre d'Artsakh martyrisée. Rétablie une fois de plus par la Russie. Conformément aux accords conclus, les militaires russes devront jouer le rôle de casques bleus dans cette région au moins pendant cinq ans. Espérons que ce ne sera pas encore le prologue d'une nouvelle guerre.

Alexandre Lemoine

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs

 

Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=2186



17 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 20 novembre 2020 17:24

    à qui appartenait la Vésubie ?


    • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 20 novembre 2020 22:49

      @Séraphin Lampion
      à qui appartenait la Vésubie ?

      C’est l’interrogation lancinante des Inuits !


  • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 20 novembre 2020 22:47
    Merci pour le travail. Je me permets d’apporter ce complément relatif au XIXè siècle.


    À propos de la presse écrite et de l’audiovisuel français sur le Karabakh
     
    Les nouvelles diffusées par la radio et la télévision ainsi que les comptes-rendus de journaux de la presse écrite sont très réducteurs. Les explications développées se basent uniquement sur les événements qui se sont déroulés à partir du début des années 1990. Avec ces explications et descriptions qui ne remontent pas suffisamment dans le temps, les abandons de terres et biens, les morts, les blessés et les pleurs ainsi que les transferts de population de chaque partie semblent équilibrés : l’un gagne, l’autre perd puis les rôles s’inversent. Chacun a des raisons d’être mécontent mais les torts sont partagés.
     
    Si l’on prend du recul pour élargir la vision historique au-delà de ces trente dernières années, les plateaux de la balance suivent un autre équilibre.
     
    D’abord, il faut savoir qu’au début du XXe siècle, toute la région était peuplée, et parfois en presque totalité, par des Arméniens. Cette proportion a baissé régulièrement au cours du siècle du fait des attaques et du harcélement azéris : dans le Haut-Karabakh la proportion d’Arméniens diminua de 94,4% en 1921 à 75,9% en 1979. Est-il insensé d’y voir une politique colonisatrice ?
     
    Je prendrai deux exemples : celui de la zone coincée entre le Haut-Karabakh et la république d’Arménie, c’est-à-dire celle qui contient le couloir de Latchine, puis celui de Chouchi (Choucha en turc).
     
    La région reliant l’Arménie actuelle au Haut-Karabakh avait un peuplement mélangé (Arméniens, kurdes, tatares…). En mars 1918, les forces ottomanes de Nouri Pacha pénétraient dans la région, isolaient le Haut-Karabakh et pillaient les villages arméniens alentour. Le 26 août 1918, la jeune République d’Azerbaïdjan et son allié ottoman lancent une offensive qui finit par y détruire les villages arméniens un par un. Toute trace arménienne disparaît, les noms des villages détruits sont connus. Par exemple, Berdadzor (Latchine) est rasé en septembre. Le but était clair, créer une liaison entre la Turquie et Bakou et donc son pétrole.

    Quant à Chouchi, des Tatares (appelés maintenant Azéris) commencèrent à s’y implanter vers 1750 mais la ville existait avant eux et n’était pas vide d’Arméniens. Pour le reste du Haut-Karabakh, il n’y avait pratiquement pas de Tatares : 84% d’Arméniens pour la région et 94% en zone rurale tout au long du 19ème siècle. Plus précisément, en 1886, Chouchi comptait 15 188 Arméniens et 11 595 Tatares.
     
    Le 9 octobre 1918, Nouri Pacha entre dans Chouchi aidé par la population musulmane de la ville basse après avoir rasé en chemin tous les villages arméniens. Le 23 mars 1920, la Chouchi arménienne est mise à feu et à sang, des milliers de maisons sont réduites en cendres et la majeure partie de ses habitants massacrés par les forces azéries (la tête du fondateur du parti communiste du Karabakh est promenée dans la région, idem pour celles de l’évêque Vahan et d’autres dignitaires). Chouchi, l’un des phares de la culture arménienne, est ainsi devenue le bastion turc dans le Karabakh arménien, et allait le rester durant les 70 ans du régime soviétique.

    En résumé, dans le but certainement d’être concis tout en apparaissant objectif, la majorité des journalistes présentant cette guerre, déclenchée par Bakou, auraient dû prendre un vrai recul dans le temps pour montrer les réalités historiques sur lesquelles reposent les positions arméniennes.
     
    Le CA de la MAJC

  • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 20 novembre 2020 23:00
    Erdogaz enfonce le clou !


    Turkey offers Syrian mercenaries to settle in the territories of Artsakh occupied by Azerbaijan.

    https://mamul.am/en/news/195271


  • Trelawney 21 novembre 2020 07:55

    Avez vous besoin de remonter jusqu’avant le moyen age pour justifier l’injustifiable ?

    Les raisons de ce conflit :

    A Bakou il existe un dictateur qui vit dans une jeune république issue de la dislocation du bloc URSS. Ce dictateur a besoin que l’on parle de lui et de son pays. Il veut aussi que sur le théâtre diplomatique, son pays soit autre chose qu’un puit de pétrole autocratique. Aussi le président depuis déjà 17 ans Aliev, ne ménage pas ses efforts pour promouvoir son pays sur le plan médiatique (grand prix de F1, Eurovision de la chanson, etc) et sur le plan diplomatique où il ne trouve échos qu’auprès d’un individu de même acabit : Erdogan.

    Comme Aliev qui se fiche des droits de l’homme comme de sa première chemise, n’obtient pas les résultats escomptés sur le plan diplomatique, il n’a rien trouvé de mieux pour faire parler de lui, que de déclencher une guerre avec son ennemi de toujours l’Arménie. Erdogan qui fantasme sur un empire Otoman à la manière d’un pervers sur une petite collégienne, se lance aussi dans la bagarre avec du soutien logistique, matériel et aussi militaire. Mais surtout il attire les projecteurs médiatiques sur lui. Et Aliev et sa femme qui est vice présidente ont beau faire le guignol en tenue de combat sur le front, le monde ne sait toujours pas qui ils sont et d’ailleurs il s’en fiche aussi.

    Le Haut Karabagh appartient désormais à l’Azerbaïdjan. Ses 150000 habitats vont migrer vers l’Arménie, en prenant soin de tout brûler pour ne rien laisser derrière eux. Malgré cela on ne sait toujours pas qui est Aliev.

    PS : On dit qu’Aliev a eu le soutien de djihadistes pour mener sa guerre. Cela veut dire que derrière tout cela il y a d’un coté l’Iran et de l’autre l’Arabie Saoudite qui se mènent une guerre par procuration que le turc n’aura pas les moyens de combattre. Comme il n’y a pas de complot mais que des opportunités, on peut espérer que ces djihadistes vont retourner vers l’Afghanistan sans soldats américains plutôt que de transformer l’Azerbaïdjan en nouvelle base islamique.


    • serge.wasterlain 21 novembre 2020 13:58

      @Trelawney

      Et si l’Azerbaïdjan fatigué de l’inaction de l’ONU à faire appliquer ses résolutions de 1993, notamment la :

      • 853 demandant à l’Arménie de se retirer des territoires azerbaidjanais,
      • 874 rappelant que nul pays ne peut user de la force pour s’approprier des territoires
      • et 884 réclamant ‘’le retrait unilatéral des forces d’occupation du district de Zangelan et de la ville de Goradiz et le retrait des forces d’occupation des autres zones récemment occupées de l’Azerbaïdjan.’’

      Avait décidé de prendre les choses en main ? Rappelons quand même que l’usage de la force est reconnu à tout état qui se, ou s’est, fait agresser et spolié d’une partie de son territoire.

      Encore une fois, je constate que les bien-pensants on une approche à géométrie variable du droit international en fonction des acteurs concernés.

      Je sais que les arméniens ont un capital sympathie très élevé eu égard au génocide dont il ont été victime, mais ça ne leur donne pas le droit de s’exonérer des règles du droit international. Soulignons aussi qu’une partie des territoires illégalement occupés par l’Arménie est à très large majorité azérie...


    • Trelawney 21 novembre 2020 20:45

      @serge.wasterlain
      Je m’en fiche des arméniens et encore plus des azéris. Ce que je viens d’expliquer, c’est qu’un clown de président dictateur et sa femme, n’ont pas trouvé d’autres moyens pour faire parler d’eux que d’envoyer l’armée dans une région et de la détruire avec l’aide des arméniens.
      Comme il ne pouvait pas faire cela tout seul, il a demandé de l’aide à des personnes peu fréquentables (et je peux même mettre Israël dans le paquet) et a donc fait entrer le loup dans la bergerie.
      Reste à savoir si ce pays va survivre, car l’Iran et l’Arabie Saoudite ont tout intérêt à dépecer ce concurrent. Et les djihadistes vont bien les aider dans la tâche.
      Tant que ca devienne pas une base arrière du terrorisme, je ne m’inquiéterai pas plus que cela. Sinon .....

      Quant aux résolutions de l’ONU : le papier doit être de trop bonne qualité pour se torcher le cul avec, mais elles ont cette utilité.


  • volpa volpa 21 novembre 2020 11:04

    Article intéressant.

    Mais pourquoi personne ne parle d’Israël ?


    • Trelawney 21 novembre 2020 20:59

      @volpa
      Parce que dans cette affaire, Israël n’est officiellement qu’un vendeur d’armes. Et franchement ils m’ont tout l’air d’être les cocus de l’histoire. Avec tous les islamistes dans son pays, Aliev n’aura plus les moyens d’entretenir une relation étroite avec Israël. De toute façon il n’aura plus les moyen de faire quoique ce soit.
      Il ne faut pas oublier que pour éviter que l’Azerbaïdjan ne sombre dans le chaos islamique, Israël et la Russie doivent être à la manoeuvre dans cette affaire.
      Ces deux états ont été  pris par surprise devant l’ampleur de l’escalade de violences au Haut Karabakh. Ce qui démontre qu’ils n’ont pas tant d’influence que cela. Même si Poutine veut jouer les casques bleus là bas. J’ai comme l’impression que les soldats russes vont faire comme nos français au Liban : servir de cibles


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 23 novembre 2020 11:33

      @Trelawney

      c’est marrant d’ailleurs cette implication israélienne est visible sur AV aussi :

      le dénommé Dach, qui avait des commentaires pro israéliens récurrents sur la Syrie, officie maintenant en soutien de la Russie et semble hachement bien informé.


  • L'apostilleur L’apostilleur 21 novembre 2020 13:27

    Conclusion ; l’agresseur aurait tort de se retenir, l’envahisseur a toujours à gagner. Et puis comme dirait le Président, l’OTAN est cérébralement mort. Le risque de nouvelles agressions musulmanes est à craindre. Du côté des Balkans ?


  • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 22 novembre 2020 23:34

    Tactique tatare avant destruction pour couper l’herbe sous le pied de l’UNESCO :

    Ces turcs sont dingues ! Ils soutiennent que les Arméniens fabriquent des artefacts antiques pour justifier leur histoire millénaire au Karabagh

    Il suffisait d’y penser. Le ridicule ne tue plus :

    https://www.yenicaggazetesi.com.tr/ermenistanin-karabagdaki-buyuk-oyununu-azerbaycan-ordusu-ortaya-cikardi-sirke-suyuna-316605h.htm


  • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 23 novembre 2020 10:01

    Hier, vers 22hr20 sur CNews (groupe Bolloré), le représentant de la Communauté arménienne de France attirait l’attention sur la tragédie vécue par l’Arménie. La journaliste l’interrompt pour l’aiguiller sur la visite de µicron au centre d’appel du Phonéton du Fonds Arménien. Le Représentant, après les remerciements d’usage, revient sur les décapitations dans un état d’émotion extrême... La journaliste interrompt l’interview brutalement !

    L’Azerbaïdjan a établi des contrats gaziers avec la plupart de pays de la Planète même la Norvège et le Japon.


    Les soldats azéris ont mis en ligne une nouvelle vidéo sur Telegram l’un d’eux jouant avec un cadavre arménien décapité. Ils rient et l’insultent en essayant d’équilibrer la tête sur ce qui ressemble à un cadavre de porc.

    (gardez le doigt sur la souris pour supprimer la fenêtre, dès la première image, c’est insupportable !!!)

    Imaginez à l’abattoir, un mouton sans tête couché sur le dos...

    http://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=72390

    Lors de son récent voyage en Artsakh, Onfray s’est entendu répondre par le prêtre du monastère de Dadivank : « ce n’est ni une guerre de religions, ni une guerre de civilisations, c’est une guerre d’une civilisation contre la Barbarie ! »

    C.Q.F.D !

     Business über alles !


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 23 novembre 2020 11:23

      @vraidrapo

      d’abord les azéris, les israéliens, Simon Abkarian, et maintenant Onfray, c’est les 7 plaies d’Egypte qui fondent sur vous smiley


    • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 23 novembre 2020 14:25

      @Olivier Perriet

      Simon Apkarian est un Homme de talent et de coeur.
      Quand à Onfray, il a fait le voyage jusqu’en Artsakh dans des conditions extrêmes quand on connait ses problèmes de santé. C’est un philosophe qui mouille sa chemise et que nous apprécions énormément à la maison.
      Pour moi, tu viens de te griller définitivement !

      NB : ce n’est pas le moment propice pour un Messie d’atterrir avec des mots d’amour ou de compassion, il se ferait achever illico presto par le MEDEF, un djihadiste, un libertaire ou un anarchiste...


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 23 novembre 2020 22:58

      @vraidrapo

      Bof, il a plutôt flairé le bon filon, et des lecteurs qui vont lui payer ses bouquins.

      Il est pas con !

      Hier il trouvait toutes les qualités à Erdogan par simple anti macronisme, c’est dire la profondeur de ses convictions smiley


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 23 novembre 2020 11:37

    Retour à la case départ donc :

    après le coup de Poutine, qui a fait dépecer l’Arménie par son chien fou azéro-turc (scène déjà vue ailleurs et amenée à se reproduire plus tard), la question de la viabilité de l’Arménie est posée :

    un pays qui doit compter sur le bon vouloir de Moscou pour simplement (sur)vivre n’a plus vraiment de souveraineté.


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