jeudi 11 avril 2019 - par Jean-Luc Picard-Bachelerie

Appel pour la Taxe Unique

Le Grand débat est terminé et Édouard Philippe vient de livrer les premiers enseignements que l’exécutif entendait tirer de la consultation. Et, O surprise, tout va dans le sens du programme d’Emmanuel Macron.

Le gouvernement voit un succès dans le peu de contributeurs et de contributions valides qui ont été recensés et s’empresse de dire que les Français ont parlé. Il y a, cependant, fort à parier que ce sont les partisans de Macron qui ont participé à ce débat truqué dans ses questions et dans la forme des one man shows du Président. Les vrais chiffres sont ceux-ci : 506 000 contributeurs dont seulement 255 000 ne se sont pas contentés de répondre aux questions fermées et ont pris la plume. Et seuls, 39 000 d’entre eux ont fait des propositions personnelles sur les 4 thèmes. Non la participation n’a pas été massive et c’est, plutôt, un fiasco monumental dont l’unique responsable est notre showman qui a refusé de se plier aux règles de la commission nationale du débat public.

Alors, qu’attendre de la restitution, sinon de la démagogie et des conclusions tirées des réponses les plus fréquentes et non des propositions innovantes qui ont été remises ?

Il semble que la grande révélation du Grand débat soit que les français veulent payer moins d’impôt et que la seule réponse serait de diminuer les dépenses publiques. Mais n’est-ce pas là le projet de Macron depuis le début ? Vendre la France au secteur marchand et éliminer le système redistributif qui est la fierté de notre pays et qui est envié de par le monde. La grande manipulation n’est pas terminée. On se moque du peuple !

Les « sans dents » de Hollande, les « illettrés », les « fainéants » et « les gens qui ne sont rien » de Macron peuvent s’attendre à des lendemains encore plus douloureux. Mais, alors, faudrait-il se résigner ?

Pour ma part, je veux tenter quelque chose. C’est pourquoi je lance un appel.

Je lance un appel parce que nous tournons en rond toujours dans le même bocal et que rien n’avance sinon toujours dans le même sens. De plus en plus de pauvres, de plus en plus de dérèglement climatique, de plus en plus d’inégalités et de moins en moins de démocratie. Le sens, c’est la destruction de la planète et l’asservissement des peuples à la finance. Selon l’ONU, la banquise Arctique est irrémédiablement perdue. Vous rendez-vous compte de ce que notre pseudo progrès a réussi à faire ?

Alors, je veux vous parler d’une idée que j’ai eu en participant au Grand débat. Une idée innovante qui pourrait être une piste pour résoudre la plupart de nos problèmes. Je sais que je ne représente que moi-même et donc une infime minorité des Français, mais j’en ai ras le bol de voir que rien n’avance de la droite à la gauche en passant par Macron, et même les Insoumis et pire encore, les nationalistes de Le Pen ou Asselineau, car tout ce petit monde pense dans le même système économique : le capitalisme ! Et inutile de changer de pays pour trouver ailleurs un autre système, il n’y en a pas !

VOICI MA PROPOSITION

Je suis parti du constat que tout le monde partage : crise de l’emploi, crise écologique, crise sociale, crise financière, crise de la démocratie, crise de la solidarité, crise humanitaire, crise des migrants, etc.

Savoir qu’elle est la crise à résoudre en priorité pour agir dessus, et bien, pour moi, c’est la survie du monde vivant. Comme dit Aurélien Barreau : « Les autres combats n’ont aucun sens si celui du climat est perdu » Forcément ! Si nous sommes tous morts, à quoi nous servira notre pouvoir d’achat augmenté ?

Alors, plutôt que de raisonner comme tous nos gouvernants, j’ai tenté de sortir du bocal en cherchant quelque chose de parfaitement utopique à savoir, résoudre tous les problèmes en même temps. Mais, comme ont dit : « le nerf de la guerre, c’est l’argent et le pouvoir ». Et donc, il faut, avant tout, trouver de l’argent !

Alors, je suis revenu à une idée qui traîne depuis quelques dizaines d’années, à savoir, la taxe Tobin qui a évolué en Taxe sur les Transactions Financières et qui s’appelle maintenant la « microtaxe » dont le projet est porté par l’économiste suisse Marc Chesney.

Ce que j’aime dans cette taxe, c’est qu’elle est juste, qu’elle fait payer tout le monde, y compris ceux qui ne payent jamais rien, qu’elle possède un potentiel élevé de recettes et qu’elle est très simple à comprendre.

Le principe de cette taxe est de prélever un infime taux de l’ordre de 0,1 à 0,5% (selon ceux qui défendent ce projet) pour apporter des recettes fiscales supplémentaires au pays. En France, la TTF existe déjà mais ne concerne que quelques rares entreprises. Elle ne déploie donc pas tout son potentiel.

Mon idée est donc d’appliquer la TTF sur toutes les transactions financières et la valeur de ces transactions. Soit pour l’année 2016 :

Près de 21 milliards de transactions représentant la valeur totale de 26 670 milliards d’euros. Ces chiffres sont tirés d’un rapport de la Banque de France.

Comment une telle somme peut exister dans notre petit pays. Et bien, parce qu’elle englobe tous les mouvements bancaires et surtout, toutes les transactions spéculatives des traders et des grands spéculateurs qui au gré de leurs intérêts déstabilisent nos économies jusqu’à provoquer de graves crises financières. Il faut savoir que ce sont maintenant des algorithmes qui sont à la manœuvre de la spéculation et qu’avec Internet des milliards de titres sont échangés à chaque seconde, voir à la milliseconde.

Une fois posée cette assiette de 26 670 milliards d’euros, je me suis dis : et si nous faisions de la TTF, LA Taxe Unique. La taxe qui remplacerait nos impôts, à savoir la TVA, la CSG, l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur les successions.

Ces six impôts représentent la somme totale d’un peu moins de 400 milliards d’euros.

Alors, quel taux appliqué sur notre assiette pour obtenir la recette correspondante ?

La taxe serait de 1, 44 %. Il faut se rappeler que la TVA sur l’alimentation est actuellement de 5.5%. Donc le calcul en termes de pouvoir d’achat est rapidement fait.

Cette TTF remplaçant tous nos impôts, elle n’est plus une taxe supplémentaire mais LA TAXE UNIQUE.

Arrivé à cette conclusion, je n’ai pas été satisfait du résultat car, même, s’il résout le problème du pouvoir d’achat, il ne résout QUE ce problème.

Ni la question de l’emploi, ni la question écologique, ni les autres crises que j’ai énumérées ne trouvent leur solution dans ce résultat. Alors, j’ai poussé le bouchon plus loin.

On se plaint en France que les salaires coûtent trop cher. Alors, décomposons le coût du salaire. Il y a le revenu net du salarié, les charges sociales qu’il paye et les charges patronales que paye l’employeur. Grosso modo, pour faciliter le calcul et la compréhension de mon raisonnement, le salaire se répartit en deux parts égales : le salaire net et les charges sociales.

Alors, je me suis dit que si les cotisations sociales étaient abondées par la Taxe unique, à quel taux devrait-on la hisser ?

Les recettes de cotisations sociales étant de 516 millions d’euros, elles représentent 2% de la valeur des transactions financières. Ajoutés aux 1.44%, nos arriverions à un taux de 3.44%.

Mais, n’oublions pas la transition écologique qui est la première urgence et qui nécessite de passer à la vitesse supérieure. Le budget 2019 est de 34 milliards d’euros. Je propose d’ajouter 0.1% à la Taxe Unique pour obtenir un budget de 26 milliards qui s’ajouteraient à ces 34 milliards. La Taxe s’élèverait ainsi à 3.45%.

Sachant que la TVA représente à elle toute seule, environs 10% du budget des ménages, le gain de pouvoir d’achat pour un ménage serait autour de 6,5%.

C’est peu mais c’est déjà ça. Mais, il y a encore plus intéressant que cela.

Parce que si l’intégralité des cotisations sociales est prise en charge par la Taxe unique, cela veut dire que les salaires coûtent deux fois moins cher pour l’employeur. Du coup, on a deux possibilités pour utiliser cette économie. Soit, les entreprises deviennent plus compétitives ; soit on règle la question du chômage.

J’opte pour la seconde solution : la création d’emplois. Pourquoi ? Parce que je suis persuadé que si le pays marche si mal, c’est parce qu’il manque des emplois malgré les statistiques trafiquées du gouvernement.

Alors, si le coût d’un salaire est deux fois moins cher, cela veut dire que l’employeur peut, avec la même somme, embaucher deux personnes sur le même poste.

Partant de là, je préconise quatre choses.

  • L’institution de la semaine de 3 jours salariés ;
  • Le fonctionnement des entreprises en double équipe sur des semaines de 6 jours ;
  • Une journée de formation continue hebdomadaire.
  • Et une journée consacrée au service citoyen ;

(C’est une base de répartition, mais on peut aussi imaginer un système en semaines alternées).

Côté création d’emplois, cette formule donnerait la possibilité de créer plus d’emplois qu’il n’y a aujourd’hui de victimes du chômage. Problème qui m’apparaît moins insurmontable que l’inverse.

La semaine de 3 jours salariés et le fonctionnement en double-équipe demandera de l’adaptation aux entreprises et aux salariés. En effet, cela exigera une plus grande coopération dans les services et entre eux.

La journée de formation continue solutionnerait la question de la mise à jour des compétences et des adaptations. Cette formation concernerait tout aussi bien le travail salarié que le service citoyen.

Et la journée de service citoyen, qu’est-ce que c’est ? Ce service serait obligatoire et « bénévole ». Ce serait un « impôt » en nature.

Cette journée est consacrée à la gestion des biens communs. C'est-à-dire, ceux qui ne sont pas pris en compte dans le calcul de la richesse du pays, le fameux PIB, (le produit intérieur brut). Ces biens qui, s’ils n’existaient plus, conduiraient n’importe quel pays à la ruine. Comment envisager que les enfants ne soient plus éduqués par leurs parents ; comment envisager qu’il n’y ait aucun bénévole dans les activités solidaires, culturelles, sportives, humanitaires ? Comment envisager un pays qui aurait totalement épuisé ses ressources naturelles ?

La journée du service citoyen serait donc dédiée aux actions en faveur de l’écologie, de la solidarité, de l’humanitaire, de la culture et du sport et de la démocratie. Cette journée pourrait commencer dès l’école sous forme d’enseignement et de pratique et pourrait se perpétuer au-delà de l’âge de la retraite. Mais là, n’est pas mon propos.

IMPOSER LA TAXE UNIQUE

Voilà la proposition que j’ai faite à travers ma contribution au Grand débat. Quelque chose de totalement nouveau qui permettrait de passer d’une économie capitaliste et inégalitaire à une économie de service, une économie écologique, sociale, solidaire et démocratique.

Une économie au service de la population, des pauvres et des gens dans la difficulté ; au service de la planète et du monde des vivants ; au service de la solidarité et de la démocratie ; au service de la culture et du bien vivre ensemble.

Car, il faut le marteler, le capitalisme et ceux qui se réclament des progressistes, qu’ont-ils fait sinon de détruire méthodiquement la planète depuis plus d’un siècle. Ceux-ci en sont encore à négocier ce qui est possible de changer avec mille précautions et surtout négocier pour que rien ne change alors qu’il n’y a qu’une urgence : celle de sauver l’humanité ; celle de sauver notre peau et celle de nos enfants !

Néanmoins, cette taxe unique a son talon d‘Achille car elle repose sur la valeur colossale des transactions. Or, en taxant ces transactions, celles-ci devraient diminuer mécaniquement et donc mettre à mal les recettes de la taxe unique.

Pour y répondre, nous devons considérer plusieurs points qui permettent de relativiser les difficultés.

  1.  La difficulté réside dans la transition d’une économie à une autre et non d’être dans la nouvelle économie. Lorsque le système sera en place il n’aura plus qu’à s’adapter aux situations nouvelles comme il le fait actuellement. À une nuance prêt, c’est qu’on sera dans un monde plus juste et plus attrayant.
  1. La spéculation existera toujours du fait du phénomène de l’offre et de la demande. Par contre, effectivement, la spéculation à but uniquement financier diminuera certainement. Ce qui sera un bien pour toutes les économies. Gageons aussi que les spéculateurs sauront retrouver leur équilibre quitte à gagner un peu moins d’argent.
  1. L’économie prospective ne repose que sur des hypothèses et des suppositions car trop de paramètres interagissent simultanément. Et c’est là-dessus que les banques s’appuient pour jouer sur les peurs et anéantir toutes velléités des États. Mais, la vérité est qu’elles ne veulent pas partager leurs bénéfices au service de l’intérêt général.

Après la crise de 2008, les États et l’Union européenne avaient la possibilité d’imposer leur loi aux banques qui avaient provoqué cette crise financière. Au contraire de cela, la BCE a créé 3 000 milliards d’euros pour les aider, au détriment des peuples qui ont vu leur dette nationale monter vertigineusement à ce moment-là. On aurait pu s’attendre à ce que l’Union européenne exige des contreparties aux banques. Et bien, non, elle a préféré pressurer le peuple grec et tous les pays en situation de faiblesse et imposer aux pays membres, par voie de conséquence, des politiques d’austérité. L’une des explications est celle-ci : Baroso, le Président de la commission européenne de l’époque, a décidé de créer l’argent pour renflouer les banques. Pourquoi ? Nous avons eu la réponse quelques années plus tard lorsqu’il s’est fait embaucher par Goldman Sachs. En fait, il a préféré assurer son avenir personnel chez Goldman Sachs que de servir l’intérêt général.

À l’heure actuelle, une crise financière d’égale intensité à celle de 2008, sinon pire, se profile dans les deux années à venir. Des dégâts sont à prévoir, mais ce sera aussi, une opportunité pour imposer aux banques et aux spéculateurs le principe de la Taxe unique.

En fait, le problème est ailleurs. Il réside dans le fait qu’un seul pays ne peut mettre en place une taxe pareille car les spéculateurs - qui ne paient aucune taxe actuellement et vivent comme des prédateurs - fuiraient les places boursières de ce pays. C’est donc à l’Union européenne de porter ce projet. Et, à l’intérieur de celle-ci, se trouvent quatre paradis fiscaux qui empêcheront la mise en place de la taxe unique : le Luxembourg, l’Irlande, Les Pays-Bas et Malte. C’est pour cela qu’il faut impérativement faire sauter la règle de l’unanimité et baisser le seuil de la majorité aux trois-quarts des pays d’accord entre eux. Cela veut dire que ce sont aux États de porter ce projet auprès de l’UE.

Alors, peut-être vous direz-vous : « C’est trop beau pour que ce soit réalisable ». Oui, c’est trop beau, mais c’est réalisable. Car le monde ne peut pas continuer à tourner comme il le fait. Si nous ne réagissons pas fortement, le réchauffement climatique sera irréversible d’ici 2030. Et si nous ne changeons pas de système économique, nous ne pourrons faire régresser le changement climatique qui provoquera cataclysmes sur cataclysmes : des territoires submergés qui vont provoquer des migrations de masse (elles ont déjà commencé) ; un climat totalement bouleversé qui va provoquer des vagues de chaleur ou de froid intenses ; des pénuries et des famines ; de nouvelles maladies dues à des virus cachés dans le permafrost et seront libérer par la fonte des glaces ; un air chaud carboné ; des économies en déroute qui vont provoquer des conflits et des guerres ; les océans, les nappes phréatiques et les cours d’eau totalement empoisonnés. Alors, soit, nous trouvons un nouveau système, soit nous nous tapons tous dessus à très court terme.

C’est pourquoi, si mon idée est bonne, il faut la propager auprès des économistes, des élus et des partis politiques et auprès de nos cercles de connaissances et au-delà de nos frontières.

Nous avons contre nous les fossoyeurs du monde que sont les banques, les spéculateurs et les multinationales. C’est pourquoi il nous faut utiliser leur arme, à savoir, le lobbying ! Faites du lobbying, faisons du lobbying pour faire passer la taxe unique. Ils ont l’argent ; nous avons le nombre et les États ont la force pour leur imposer un système économique post-capitaliste.

C’est pourquoi, le pouvoir doit revenir au peuple afin que nous parvenions à opérer cette transition économique indispensable à la survie de l’humanité.

Alors, que « ceux qui pensent que c'est impossible ne dérangent pas ceux qui essaient".

Emmanuel Macron a donné la parole au peuple. Sachons la garder tous ensemble.



26 réactions


  • Trelawney 11 avril 2019 09:21

    Une fois posée cette assiette de 26 670 milliards d’euros

    26670 milliards d’euro est le montant des transactions financières dans le monde entier. Il est d’ailleurs en baisse de 3000 milliards par rapport à l’an passé.

    Pour ce qui concerne la France, le montant des échanges est de l’ordre de 5 milliards par jour pour 5 jours par semaine soit environ 1300 milliards.

    Vous avez fait une faute de frappe pour les cotisations sociales : c’est 516 milliards et pas millions, mais votre ratio de 2% par rapport au 26670 montre que vous parliez bien de milliards.

    Cependant ramené au 1300, ca fait quand même 39,5% et pas 2%, sauf si vous voulez taxer la terre entière


    • sylvain sylvain 11 avril 2019 16:22

      @Trelawney
      je ne sais pas exactement pour la france, mais le montant des transactions financieres dans le monde est de 5300 milliards par jour ( ici ), soit pas loin de 2000000 de milliards par an . Il semblerait que les chiffres de l’auteur soient plus proches de la réalité que les votres (1% du montant total pour la France semble plus crédible que 0,05%)


    • Trelawney 11 avril 2019 16:59

      @sylvain
      Les transaction financière se font sur trois marché : les actions, les obligations d’états et le marché monétaire (Forex). Pour les deux premiers marchés, ce sont mes chiffres qui valent. Pour ce qui est du Forex, c’est du trading haute fréquence où la monnaie (yen dollars, euro, Lsterling FF etc) s’échange plusieurs fois par minute pour gagner à chaque fois des non pas dixième de pourcentage, mais dixième de centimes de dollars ou euros. Si vous taxez ces échanges, ils disparaitront d’eux même car trop taxé même à 1.4% pour être rentable.
      Le vrai montant sur lequel il faut se baser est bien 1300 milliards d’euro pour la France


    • sylvain sylvain 11 avril 2019 17:48

      @Trelawney
      en 2017 le pourcentage en volume du trading HF aux USA, ou il est très développé ,est de 50 % . Pour que vos chiffres soient cohérents il devrait être de plus de 95% ...


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 11 avril 2019 20:20

      @Trelawney
      Bonjour, merci de m’avoir signalé ma coquille. Je ne sais comment la corriger ici. C’est bien 516 milliards. Par contre, s’agissant des 26 670 milliards, mes chiffres sont ceux de la Banque de France. Vous pouvez les trouver dans son rapport « Paiements et infrastructures de marché à l’ère digitale » page 28. Du reste vos chiffres sont très faibles au regard des 7 milliards de personnes sur terre.
      Donc, a priori, mes calculs sont exacts. Que pensez-vous de cette semaine de 5 jours et du service citoyen ?


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 11 avril 2019 20:36

      @sylvain
      Bonjour, je précise que je ne suis pas économiste et que j’ai obtenu mes chiffres de la Banque de France. Vous pouvez trouver ce chiffre de 26 670 milliards à la page 28 https://publications.banque-france.fr/sites/default/files/media/2019/02/05/paiements-et-infrastructures-de-marche-ere-digitale.pdf . C’est un rapport de 2016 donc plus récent que l’article dont vous avez donné le lien. Ce que je ne sais pas, c’est la répartition de ce montant global des transactions. Mais, vous avez l’air de vous y connaître et la question que j’ai avec ma proposition, c’est effectivement le taux bénéficiaire moyen de chacun des types de transactions.


    • Et hop ! Et hop ! 11 avril 2019 21:30

      @Trelawney

      L’Auteur ne prends pas en compte le fait que, en cas de mise en placede cette taxe, les transactions financières qui sont à 99% spéculatives et reproduites au 10e de seconde par des automates, seraient immédiatement freinées de 100 000 %, voire arrêtées, toutes celles qui rapportent moins que la taxe.

      C’est principalement la France sous Hollande (dont le conseiller était Macron) qui s’est oppopsée dans l’UE à ce qu’il y ait une taxe sur les transactions fionancière.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 12 avril 2019 07:30

      @Et hop !
      Il est indéniable qu’il y aura un effet sur les transactions qui rapportent peu. Mais, cela ne veut pas dire que ce sera définitif. C’est le genre d’argument que les banquiers utilisent pour faire reculer les Etats et l’UE. Mais je ne doute pas une seconde que les spéculateurs sauront trouver là où investir de moins nocif pour nos économies.


    • Trelawney 12 avril 2019 09:24

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Ce que je ne sais pas, c’est la répartition de ce montant global des transactions.
      26670 milliards d’euro est le montant total des transactions financières autre que le paiement par cash (monnaie fiduciaire est le terme exact).
      page 29 on a la répartition de ces transaction avec 53% des opérations pour les cartes et 18% pour les virements. On va s’intéresser uniquement aux virements électroniques (moyens employés pour ce type de transaction) et page 32 on a la répartition par montant soit 79% pour les virements. Si on tient compte des salaires, paiement des marchandise etc on peut estimer la moitié de ce montant, donc :
      26 670 x 0.79 x 0.5 = 10 535 milliards d’euro  1300 milliards d’euro pour les actions. 1300 milliards est une estimation par rapport à la moyenne des échanges quotidien. En effet la bourse de Paris est rattaché à celle d’Amsterdam et Bruxelles pour former Euronext et c’est trés difficile d’avoir une situation précise des échanges. Les échanges d’obligations sont trés minimes et gérés directement par les banques (400 milliards en étant trés optimiste). De plus c’est une spécialité luxembourgeoise et 80% des échanges se font là bas, comme d’ailleurs le trading en ligne qui représente le plus fort des transactions 24/24 et 7/7.
      Donc le trading en ligne représente 10535  1300 -400 = 8835 milliards d’euro. Ce métier est un métier de boutiquier associé à un mathématicien. Exemple :
      Je site des chiffres au hazard et de parités itou
      j’ai 10000 euros et j’achete du $ à une parité de 1.25 j’obtient 12500 $. mais parce que j’ai fait un échange de masse la parité change et passe à 1.26. par contre comme la parité € yen ne change pas et reste à 1 pour l’euro et 1.25 pour le $ j’achete du yen que je converti de suite en euro et j’ai gagné 100 $ soit 80 euro.
      En fait chaque opération fait gagner des centimes mais fait en boucle ca rapport des euros et la masse des transactions fait qu’à la fin de la journée tout s’équilibre.
      taxer ce genre de transactions et techniquement difficile et sans intéret. Ces transactions sont faites par des machines parce qu’avec ce que ça rapporte on n’aurait pas les moyens de payer les salaires


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 17 avril 2019 18:40

      @Trelawney
      Merci pour ces infos. Etes-vous sûr de vous dans vos calculs ? Je ne suis pas économiste pour un sou.


  • Spartacus Lequidam Spartacus 11 avril 2019 09:37

    « Nous avons contre nous les fossoyeurs du monde que sont les banques, les spéculateurs et les multinationales. »


    Et évidemment l’état, ses élus et ses fonctionnaires sont des anges !

    Cette haine propagé sur le secteur privé par les castes corporatistes qui bouffent a la gamelle de l’état devient de plus en plus intolérable

    57% de la richesse est accaparé par l’état.

    Taxer taxer, taxer, les bouffeurs de la gamelle de l’état et ses subventionnés ont toujours de bonne idées pour « taxer » les autres...


    La société n’est pas l’état et la finalité n’est pas la taxe mais l’affectation des taxes.

    Et quand on commence a creuser, ceux qui veulent taxer, taxer, taxer sont quasi tous de gauche et sont quasi tous des profiteurs passagers clandestins de la redistribution des taxes.


    Copie a refaire en proposant autre chose que d’emmerder le secteur privé overdosé et faire des économies, on n’y truve que des passagers clandestins de la gamelle des taxes, directement ou indirectement.

    comme par exemple supprimer les status, suprimer les privilèges des agents de l’état et admettre que nous avons surtout contre la société ces fonctionnaires et élus et sbires de gauche qui ’ont qu’une envie la convoitise des l’argent des autres.


    Le problème est l’affectation des taxes, et de les réduire drastiquement, pas d’en créer plus.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 11 avril 2019 12:57

      @Spartacus
      Cette taxe unique, n’est pas une taxe supplémentaire. Donc, je ne suis pas dans la logique de taxer, taxer, taxer.
      Je vois que le terme de fossoyeur vous déplaît. Mais, croyez-vous que l’état de la planète est dû au secteur public ?
      Pour ce qui est de la redistribution, tant qu’on en a pas besoin, on a tendance à trouver qu’elle coûte cher. C’est quand on en a la nécessité qu’on se rend compte que si elle n’était pas là, nous aurions un pays où pulluleraient les bidonvilles. Je vous rappelle aussi que ceux que vous appelez « les passagers clandestins » ne sont pas ceux qui coûtent le plus à la société mais ceux qui fraudent le fisc. Ceux-là mêmes qui polluent beaucoup plus que ces passagers.
      Pour ce qui est des privilèges que vous dénoncez, j’abonde dans votre sens.

      L’objectif de cette taxe unique est de faire payer ceux qui, non seulement, ne payent pas grand chose, et qui, à défaut, déstabilisent les économies : les spéculateurs ! Mais, c’est la règle du jeu du capitalisme. Et c’est lui que je vise dans ma tribune.

      Le calcul de la richesse tel qu’il est fait, génère tous les dysfonctionnement du monde. Pour moi, le réchauffement climatique est une crise du capitalisme. Si le calcul de la richesse était établi sur la base des indicateurs qui ont été adoptés en France il y 3 ou 4 ans, le monde se porterait mieux  https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/a9rb 245.pdf . Dans le même ordre d’idée, l’accaparement sans limite des profits génère toutes les inégalités. Et lorsqu’on associe le PIB à ces profits sans limite, on arrive au résultat explosif actuel : la destruction de la planète.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 12 avril 2019 13:50

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Désolé mais taxer les transactions sont des taxes supplémentaires.
      La redistribution n’est inintéressante que pour les castes et corporations de l’état qui les mieux placées se servent en premier.
      Daileurs les pleurnicheurs sont tous issus de ces castes qui vivent à charge.

      Arrêtez la messe ou sans l’état se serait le chaos.
      La quasi totalité des pays qui nous entourent vivent mieux avec moins de taxes et fonctionnaires.
      Oui les castes d’état sont la plaie de la France, et le premier problème. Ils sont une charge et des dépenses.

      Le réchauffement est un faux problème pour la société, mais une grande opportunité pour les étatistes a promouvoir le directivisme.
      L’homme a toujours été capable de s’adapter à des degrés en plus ou moins.
      En plus le CO2 fait progresser la verdure sur terre et s’il engendre un réchauffement par effet de serre il engendre aussi son contraire par le refroidissement de l’évotranspiration.

      Quand aux profit, il faudrait qu’un jour vous compreniez que la richesse n’est pas un jeu a somme nulle mais une création permanente.
      Le plus pauvre des Monégasques ou Suisse est un revenu moyen en France, pourant les temples de la richesse.
      Par ailleurs contrairement à vos préjugés, la courbe de kuznets a démontré que les inégalités diminuent au fur et a mesure que la richesse d’un pays augmente.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 20 avril 2019 17:56

      @Spartacus La courbe de Kuznets n’est plus vraiment utilisée tellement elle a été remise en cause. Notamment par Thomas Piketty.


  • Francis, agnotologue JL 11 avril 2019 11:44

    ’’Et, O surprise, tout va dans le sens du programme d’Emmanuel Macron.

    ’’

     

     «  Macron se tend un piège » un naïf

    On attend que les naïfs nous fassent par de leur surprise.

     

     


  • waymel bernard waymel bernard 11 avril 2019 20:11

    Arrêtez de nous emmerder avec votre fumisterie réchauffiste. Oui il y a peut-être un réchauffement mais le responsable en est le soleil ! Et non pas les 4 particules pour 10 000 de gaz carbonique. 


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 11 avril 2019 20:21

      @waymel bernard
      Et comment expliquez-vous la prochaine disparition totale de la banquise Arctique ?


    • Et hop ! Et hop ! 11 avril 2019 21:54

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      Aux Ier et au Xe siècle, il y avait une température moyenne supérieure de plusieurs degrés à la moyene actuelle, le Groenland était couvert d’herbe, d’où son nom de Greenland, et l’Afrique du Nord qui était beaucoup plus humide était le grenier à blé de l’Empire romain. 

      La quantité de CO2 produite par les hommes est complètement négligeable par rapport à celle produite par tous les phénomènes vivants et non vivants : animaux, plantes, bactéries, moisissures, fermentations, planctons, sans parler des réactions chimiques de combustion et d’oxydo-réduction, les sources minérales, les faillles terrestres, les geyzers, les volcans.

      Le Giec est une officine de propagande dont le projet est pour Golman Sachs de créer un grand marché financier mondial des droits d’émettre du CO2, c’est-à-dire des droits de respirer.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 11 avril 2019 23:08

      @Et hop !
      J’aurai bien voulu abonder avec vous contre Goldman sachs. Malheureusement, je ne le peux pas et vous invite à lire cet article qui démontre à l’appui de recherches scientifiques que le Groenland vert est un mythe fabriqué de toutes pièces par Erik le Rouge et que vous vous accrochez à des idées reçues.
      https://www.notre-planete.info/actualites/3192-Groenland_terre_verte
      Bonne lecture


    • Et hop ! Et hop ! 17 avril 2019 09:53

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      On connaît en France les températures mesurées au thermomètre depuis le XVIIe siècle, les observations dans des chroniques de curés ou d’abbaye depuis le Moyen âge (Voir, entre autres, l’Histoire du climat depuis l’An mil de Georges Dubuy), et par la dendochronie depuis  1 000 avant JC.

      On est donc absolument certain qu’il y a eu deux hauts climatiques au Ier et au Xe siècle, supérieurs de plusieurs degrés à aujourd’hui, et deux bas climatiques.

      On sait qu’il y a eu un bas climatique vers 1650, la Seine gelait presque tous les ans, la Manche pouvait être traversée à pied sur la glace.

      Le nom du Groenland a bien pour étymologie « Pays Vert », et c’était bien vers le XIe siècle qui est l’époque des invasions vikings en France et d’un haut climatique de + 3,5° moyen par rapport à aujourd’hui. 

      Tous ces faits sont incontestables.


    • Et hop ! Et hop ! 17 avril 2019 09:59

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      L’article dont vous donnez les référence écrit : 

      «  

      Les Vikings, en conservant leur mode de vie pastoral, inadapté, disparaissent finalement de l’île vers 1400.

      C’est ce qu’ont confirmé, en mars 2015, des chercheurs du laboratoire Chrono-environnement (Université de Franche-Comté / CNRS) et de l’Institut des sciences de la Terre d’Orléans (ISTO, Université d’Orléans / CNRS / BRGM)[1] : la colonisation du sud-ouest du Groenland par les vikings s’est accompagnée par l’introduction puis l’élevage de bétail. »Ces pratiques diminuent ensuite progressivement de façon synchrone à l’entrée dans la période froide du Petit Age Glaciaire, et à l’abandon du Groenland par les Vikings.".

      Si il y avait du bétail, c’est bien qu’il y avait des pâturages en herbe qui ont disparu à partir de 1400, et les pâturages sont verts. Cela confirme ce que je disais.

      Le nom de Groenland a été donné par les marins qui croisaient en mer pour décrire ce qu’ils voyaient : une île verte, pas par les habitants de l’ïle.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 20 avril 2019 17:57

      @Et hop ! Pour votre information le Groenland n’est pas la banquise Arctique qui repose sur l’eau et non sur la terre.


  • ddacoudre ddacoudre 11 avril 2019 22:04

    Bonjour

    Je t’invite ? lire l’article les Taxateurs sur la site o ? dans mon blog ddacoudre OverBlog.

    Il faut seulement que les citoyens retrouve le pouvoir r ?galien d’ ?mettre de la monnaie ou de prendre le contr ?le politique de la BCE pour qu’elle finance les projets citoyens D ?j ? elle rachette une part de dette de certain ?tat Lutter contre la pollution conduit suivant les cas d’augmenter les prix de l’ordre de 50 a70% et plus. Aucun m ?nage ne peut financer cela il faut absolument cr ?er de la monnaie pour que cela soit rapide et efficace Il faut donc ne pas nourrir d’illusion aucun ?tat ’e le fera si on ne le contraint pas, d ?j ? en reprenant le pouvoir de la monnaie, quand a l’efficacit ? comme l’essentiel vient de l’ ?levage et de la transformation du p ?trole ’ous aurons ?puis ? des ressources avant d’avoir pu mettre en place un processus eficace. Il fait donc des lors penser a ce que ’ous allons faire quand ’les eau auront monte de 7 m ?tres. ’ous savons d ?j ? qu’elle sirvace va ?tre noue, ’ous devrions donc d ?j ? entreprendre des mesure de sauvegarde ou de deplacement, ce que la taxe Tobin ou autre ne r ?glera pas.

    Cordialement.

    .


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 11 avril 2019 23:03

      @ddacoudre
      Bonjour,
      C’est très compliqué de te lire. Problème de clavier ?
      Je pense avoir à peu près compris ton propos. Contraindre les Etats, prendre le pouvoir de la BCE, je suppose que cela veut dire prendre le contrôle par la force. Tout cela pour créer de la monnaie et payer comme si de rien n’était les entreprises.
      Sauf que ta monnaie ne vaudra plus rien et que de toute façon, on ne prend pas le pouvoir par la force sans que toute l’économie soit parterre. Je ne sais pas si tu as suivi ce qu’il s’est passé en Syrie. Au départ, c’est juste mater une opposition. A l’arrivée, un pays totalement détruit. As-tu vu l’état du pays ?
      Personnellement, je ne crois pas du tout à la violence. La violence n’instaure que l’autoritarisme quand ça n’est pas la dictature. Tu n’as qu’à voir en France, comment cela se passe avec les Gilets jaune. Des blessés et des lois liberticides !

      Alors, nous sommes devant trois options :
       Soit la force et la violence comme tu sembles le préconiser avec la dictature à la clé. Mais je pense que cela ne fera qu’empirer tous les problèmes.
       Soit le pacifisme comme je le préconise avec le risque que ça ne bouge pas suffisamment vite. Mais tu n’y crois pas.
      Soit, on attend (pas très longtemps à mon avis) et les cataclysmes vont s’enchaîner provoquant des pénuries, des famines, des migrations de masse, des économies totalement déstabilisées et des guerres à n’en pas douter. Et au final, ce sera le climat qui imposera ses lois. Nous serons sous la dictature des éléments naturels et humains.

      Alors devant cela, je préfère tenter l’infime chance d’éviter les guerres et non les accélérer.


    • ddacoudre ddacoudre 12 avril 2019 12:59

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      Bonjour

      Oui je n’ai pas ?t ? pr ?cis je suis un militant je pense a l’ ?tablissement d’un rapport de force, sinon je partage ton avis sur l’usage de la force toute conduisent a une dictature. La crainte de l’inflation est une r ?alit ? si l’ ?mission de monnaie ’e re ?ois pas une contre partie I’inflation n’est que l’explosion d’une bulle monetaire comme celle boursi ?re , l’est l’explosion des gilets jaunes , c’est une bulle sociale ?gale aux autres de gens qui s’imaginent que l’on peut retirer un gains de sans jamais s’interroger et attendre que cela explose . Il existe un test psychplogique qui d ?montre cela une s ?rie de balons ont une r ?sistance diff ?rente pour r ?sister au gonflement , l’on doit tous les gonfler et mesurer intuitivement ma prise de risques Nous ’ous ’ous disons cart ?sien et rationaliste mais ce ’’est pas ce que nous faisons. App ?t du gain ’ous conduit toujours a l’explosion d’une bulle.

      Cordialement ddacoudre OverBlog.


  • tupuf 25 avril 2019 17:00

    En somme l’obédience de le fin du monde capitaliste face à l’obédience de la conservation du système actuel. Le capitalisme s’oppose fermement au socialisme et plus encore au communisme, régime où la propriété privée n’existe pas. Combat du capitalisme donc contre ce qui n’existerait et n’existera que dans la pauvreté absolue. Le néant donc. Ce néant est la propriété de lui-même, et le capitalisme, lui, est dans la direction de la propriété d’autrui et sans le vouloir trouvera la propriété du néant. Plus de néant pour les autres... car le néant me veut moi j’en suis sûr ! Le riche recherche le contraire du néant et le néant le contraire du riche. Alors qu’ils se dirigent droit l’un vers l’autre. Cherchez l’erreur ! Le riche deviendra toujours plus riche et le pauvre toujours plus pauvre. Puis l’équilibre se rétablira comme ça [...] et le capitalisme sera ainsi détruit. 1% possède 80% ou 100% ne possède pas ? Même pas son propre corps et certain même lorgne celui d’autrui et donc il ne se possèderait même pas lui même ! lui qui se dirige vers rien à toute vitesse, vers le néant !

    Oui, qui n’est pas dans l’éphémère face au néant, et qui ne s’en questionne pas ? quand lui ne s’en préoccupe même pas car il n’existe pas, tout comme la propriété humaine ... Bref, le chemin pour retourner à l’équilibre, disons 50%50%, serait comme base effectivement un modèle économique d’équilibre et de partage. Cette taxe est utopique face au déséquilibre actuel surtout quand c’est le 1% qui est aux commandes. Cela réduira les 80% de peut-être 10% et cela augmentera le 1% à 2% voir 3%. Devant un tel déséquilibre, une telle inégalité, le raisonnement à avoir est que ce 1% est mentalement disposé à vouloir plus, toujours plus, et souvenez-vous bien qu’ils veulent juste s’éloigner du néant. Mais cela reste et restera du symbolique bien gras surtout avec ce qui va suivre... Bon ! le néant devrait bientôt rentrer en scène via la soif de pouvoir inassouvie des 1% et laisser place à la destruction massive (ou reconstruction massive du néant) sans doute par le feu nucléaire c’est hautement hautement prévisible entre maintenant et 2030 ou par la mort de la planète ce qui est déjà bien en place avec une reconquête exponentielle du néant mais là c’est pas du prévisible puisque c’est en cours. Une toute dernière chose, une toute dernière, juste pour en finir, une règle d’or du capitaliste : chacun de nous peut et doit précipiter l’autre plus rapidement dans le néant.

    wait and see  smiley


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