samedi 15 juin 2013 - par Guy BELLOY

Avis de tempête au Palais Bourbon...

Le centre de gravité du P.S. glisse à droite.

Ce n’est pas d’hier que les « déçus du socialisme » l’ont remarqué et ont contribué à sa chute de popularité. Heureusement pour lui, la chose n’a pas non plus échappé à l’électorat centriste, de l’UDI ou du Modem qui note positivement l’action du gouvernement dans la lutte contre la Dette et les déficits publics ce qui fait remonter la côte de F.Hollande à 46 % d’opinions favorables dans un sondage Ipsos publié mardi dernier.

Et la désinvolture avec laquelle la majorité PS emmenée par Harlem Désir a refusé de prendre en compte le vote pourtant régulier des amendements présentés par l’aile gauche de Emmanuel Maurel (ce qui n’a pas manqué de laisser pantois les militants PS) ne va pas arranger le climat qui règne actuellement rue de Solférino.

« Maintenant la gauche » n’annonçait-elle pas triomphalement le 7 juin au soir :

Bravo et merci à tous les militants qui ont fait campagne pour les amendements 4 8 10 13 de Maintenant la gauche !

Notre message politique d'une véritable réorientation européenne pour passer des paroles aux actes avec la suspension du pacte de stabilité, la priorité à la croissance et aux investissements, la réforme de la BCE, le refus d'un traité transatlantique de libre échange généralisé a été largement majoritaire dans le vote des militants hier soir.

En effet nos amendements 4 8 10 et 13 sont tous largement très majoritaires (pourcentage de votes pour par rapport aux votes contres) et sont même ceux qui ont obtenus les meilleurs scores !

En réaction à cette imposture, la tiède protestation de Maurel qui écrira sur sa page FB « les résultats d’un vote se font sur les suffrages exprimés (ce qu’H.Désir refuse de prendre en compte) ; quand nos amendements font plus de voix « pour » que « contre » c’est qu’ils sont adoptés » apparaît quelque peu pathétique. 

Et ce n’est pas le piteux compromis auquel vient d’arriver ce jeudi 13 la commission des résolutions, compromis de nature plus diplomatique que réel qui fera de E.Maurel l’homme de caractère qui manque à l’aile gauche. Et d’ailleurs pourquoi un « compromis » quand les amendements ont été largement et régulièrement adoptés ? Cette supercherie n’est qu’une pitoyable et hypocrite reculade de plus…

Que Maurel et ses Pairs mettent genoux à terre devant ce diktat ne va certainement pas redonner confiance à leurs troupes.

On en vient à se demander au vu des points communs des programmes de « Maintenant la Gauche » et du FDG (cf. amendements ci-dessus ajouté à la revendication d’une VI ème république) pourquoi Lienemann ne vient pas, entraînant Maurel et les autres, rejoindre son ancien compagnon de route J.L.Mélenchon !

Jusqu’à quand vont-ils accepter d’avaler des couleuvres ? Et pourquoi ? Les idéologies passeraient-elles après des considérations plus personnelles ?

Les électeurs PS en tous les cas ne se trompent pas sur le virage à droite du parti et le font savoir par la voie des urnes. Toutes les élections législatives partielles depuis un an ont été perdues. Le parti ne dispose plus que de 292 sièges (soit 3 de plus que la majorité absolue). Et ce n’est pas l’arrivée des municipales qui va arranger les choses, certains députés socialistes, anticipant la réforme du non-cumul des mandats qui ne prendra effet qu’en 2017, ayant déjà déclaré qu’ils démissionneraient en cas de victoires, comme l’ont annoncé Vincent Feltesse, candidat à Bordeaux et Nathalie Appéré à Rennes.

N.B. Les élections européennes qui se dérouleront deux mois après devraient également apporté des surprises. Un sondage YouGov réalisé entre le 7 et 12 juin pour Le HuffPost et Itélé annonce une déroute du Parti Socialiste (15 %), une montée du FDG (qui se situe à 15% également) ainsi que l'explosion des intentions de vote pour le Front national qui grimpe à 18% .



32 réactions


  • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 15 juin 2013 07:38

    Et dans la recherche et les universités, ils nous préparent la loi Fioraso qui n’est que la suite de la politique de Sarkozy et Pécresse. Privatisation, et à la fois maintien de la politique de bureaucratisation. Il fallait le faire.

    Voir nos articles :
     
     
    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/06/13/recherc he-publique-le-rapport-de-l-academie-des-sciences-ii.html

    Recherche publique : le rapport de l’Académie des Sciences (II)

    Le 13 juin 2013, Le Soleil écrit « La fermeture de la Radiotélévision publique déclenche une nouvelle crise politique en Grèce ». Nous commenterons dans un article ultérieur cette inquiétante décision du gouvernement grec, contre laquelle une pétition est en cours. Au même moment, le Sénat annonce le dépôt de plusieurs rapports et documents concernant le projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche qui sera examiné dans une semaine. Précisément, le pire est à craindre de la loi proposée par Geneviève Fioraso en ce qui concerne l’avenir des services publics de la recherche et de l’enseignement supérieur. La question de la survie, dans un tel contexte, des grands organismes publics de recherche comme le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) se pose de manière particulièrement préoccupante. Or c’est dans une telle situation, que l’organigramme du CNRS fait apparaître une direction générale déléguée aux « ressources » sur un plan d’égalité avec une direction générale déléguée à la science. Peut-on valablement, dans un établissement public de recherche, placer au même niveau l’activité scientifique et celle liée au «  management » et à l’administration ? Et peut-on raisonnablement qualifier de « ressources humaines » des personnels scientifiques dont les créations originales sont censées être un moteur décisif des véritables résultats d’établissements comme le CNRS ? Si le poids numérique croissant des administrations au CNRS et dans d’autres entités scientifiques a été souligné par le rapport de l’Académie des Sciences évoqué dans notre article « Recherche publique : le rapport de l’Académie des Sciences (I) », celle du rôle de la coupole de l’administration ne semble pas avoir fait l’objet d’un examen explicite. Pourtant, telle semble être la question la plus essentielle. D’autant plus que la montée des coupoles administratives dans la recherche publique s’ajoute à l’évolution progressive vers l’administration et le « management » d’un certain nombre de tâches théoriquement scientifiques (direction de laboratoire ou de programme, « chef de groupe », encadrement d’ingénieurs et techniciens...). En dépit de nombreux silences, force est de constater dans la réalité que la « managérisation » croissante des organismes de recherche et des universités reste à ce jour l’un des principaux problèmes de ces services publics. Il s’agit pourtant d’une évolution invariablement voulue par « nos décideurs » depuis des décennies. Le 13 juin également, Le Point rapporte « Émigration : l’Europe du Sud en pleine hémorragie des talents ». Mais en France même, la création originale et le travail productif sont-ils vraiment reconnus ? La triste réalité est que leur marginalisation contraste avec le statut des « gestionnaires ».

    [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/06/13/recherc he-publique-le-rapport-de-l-academie-des-sciences-ii.html ]


    et pour rappel :


    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/09/30/recherc he-publique-le-rapport-de-l-academie-des-sciences-i.html

    Recherche publique : le rapport de l’Académie des Sciences (I)

    Le 30 septembre 2012, ArcInfo rapporte « Politiques de rigueur : manifestations en Espagne et au Portugal », alors qu’en France « La gauche de la gauche dénonce une « impasse » » d’après Le Figaro. Le Matin (Suisse) écrit à son tour « Les rues de Madrid et Lisbonne en ébullition ». Se référant aux manifestations prévues en France le 30 septembre, Le Progrès annonce « La gauche de la gauche monte au front contre le traité budgétaire européen », mais souligne que les dirigeants du Front de Gauche refusent de se présenter comme des opposants à François Holande et se définissent comme les « ayant droit de la victoire ». En clair, la « gauche de la gauche » réclamerait « moins de rigueur ». Y a-t-il une opposition dans l’avion ? On dirait que, tout compte fait, la politique de casse sociale suit son cours sans trop de tensions au sein du monde politique et de l’ensemble des milieux influents. Qui, dans ces conditions, défend les organismes publics de recherche français, à commencer par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) ? Un rapport récent de l’Académie des Sciences, intitulé « Remarques et propositions sur les structures de la recherche publique en France » et diffusé pendant la consultation des Assises de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur, estime que la recherche française « souffre ». Le rapport de l’Académie désigne parmi les « facteurs de dégradation » ce qui apparaît à ses auteurs comme « l’augmentation inexorable dans les établissements de recherche et les universités, de la masse salariale par rapport à la dotation de l’État (rapport MS/DE) ». Les académiciens signalent explicitement « l’évolution de ce rapport MS/DE pour le CNRS », passé de 47% à 84% en l’espace de cinq décennies (1960-2010). Rien de vraiment nouveau. Déjà il y a trente ans, on entendait des chercheurs influents du CNRS proclamer que « dans la période récente, on a trop embauché ». Mais les embauches au CNRS sont-elles le véritable problème ? L’échec historique de la « grande expansion coloniale » initiée et claironnée sous Léon Gambetta et Jules Ferry aurait dû inciter les décideurs français à renoncer à la politique d’exportation de capitaux qui avait conduit à deux guerres mondiales et développer à la place une politique d’investissements massifs dans la recherche publique nationale. Tel n’a pas été vraiment le cas, et de moins en moins au cours des quatre dernières décennies. L’Académie des Sciences constate à juste titre la marginalisation croissante des initiatives créatrices individuelles des chercheurs, les entraves au « démarrage de projets originaux hors des sentiers battus »... Reste-t-il, cependant, à tirer toutes les conséquences de ce constat. Y compris, en ce qui concerne le rétablissement des carrières des chercheurs du CNRS et d’autres établissements ayant subi des formes diverses de discriminations pour cette raison.

    [la suite, sur le lienhttp://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/09/30/recherc he-publique-le-rapport-de-l-academie-des-sciences-i.html ]


    Cordialement

    Le Collectif Indépendance des Chercheurs
    http://science21.blogs.courrierinternational.com/
    http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


    • Gourmet 2012 15 juin 2013 21:15

      Renforcer l’appareil gestionnaire et administratif d’établissements qui rencontrent par ailleurs des problèmes financiers croissants est une stratégie qui peut suprendre. Mais cette politique aide à préserver des filières professionnelles qui constituent des instruments du pouvoir en place.

      Il semblerait qu’on n’appelle pas « chômeur » un énarque. On dit, à la place, qu’il est « hors poste », « en repositionnement », etc... En tout cas, il semble bien que le pouvoir tienne à épargner ce type de corporations autant que possible dans l’actuelle situation de crise.


    • Universitaire 1995 16 juin 2013 01:25

      A mon avis, plus un établissement public se trouve en difficulté, et plus son fonctionnement interne devient conflictuel. Les hiérarchies ont alors besoin d’une administration de plus en plus « forte » et de syndicats de plus en plus « maison » pour pouvoir face aux personnels.


    • Universitaire 1995 16 juin 2013 09:29

      Pardon, lire « pour pouvoir face aux personnels ». C’est une évolution d’autant plus négative, que depuis longtemps la recherche française subit des délocalisations, et ce sera encore pire avec l’Europe politique que l’actuel gouvernement ne cesse de réclamer. Bientôt, il ne restera plus en France que des hiérarques, des administratifs, des gestionnaires... et des chercheurs précaires.

      La loi Fioraso nous prépare en même temps, ensemble avec une nouvelle étape dans la privatisation de la recherche et des universités, la marginalisation progressive de la langue française dans notre enseignement supérieur au bénéfice de l’anglais. On s’engage ainsi dans la même voie que l’Italie, où un tribunal administratif a été obligé de désavouer le recteur du Polytechnique de Milan qui tentait d’imposer l’anglais en tant que langue exclusive. Cette situation hallucinante est ainsi exposée par la Corriere de la Sera (24 mai dernier) :
       
      No all’inglese come lingua esclusiva
      Il Tar ferma il Politecnico

      Accolto il ricorso dei professori contrari alla svolta dell’università

      http://milano.corriere.it/milano/notizie/cronaca/13_maggio_24/no-all-inglese-come-lingua-esclusiva-il-tar-ferma-il-politecnico-di-milano-federica-cavadini-2221294413971.shtml


    • Universitaire 1995 16 juin 2013 10:34

      Décidément, je ne m’en sors pas. Lire « pour pouvoir faire face aux personnels » dans mon premier commentaire, avec mes excuses.

      A propos du rapport de l’Académie des Sciences que cite Indépendance des Chercheurs, je ne peux qu’être d’accord avec les commentaires de ce collectif. L’Académie des Sciences relève la montée des effectifs de l’administration dans un établissement comme le CNRS mais n’analyse pas vraiment ce phénomène.

      Indépendance des Chercheurs soulève à juste titre le question du rôle des coupoles gestionnaires et administratives, de même que la reconversion de fait d’un nombre croissant de responsables scientifiques vers des tâches de nature analogue. En même temps, les chercheurs se voient de plus en plus imposer des statuts précaires.

      Sur son site, le CNRS fait état d’un effectif de 34.000 personnes dont 25.505 « statutaires ». Une page est consacrée au recrutement de contractuels en CDD :

      http://www.dgdr.cnrs.fr/mpr/pratique/Ressources_humaines/Recrutement_accuei l/Contractuels.htm

      Récemment, le Tribunal Administratif de Nantes a contraint l’INSERM à embaucher une chercheuse précaire évincée après une longue suite de CDD :

      http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2013/03/13/la-justice-oblige-l-inserm-a-embaucher-une-chercheuse-precaire_1847231_1473692.html

      L’article précise qu’il y aurait autour de 50.000 précaires dans les universités et les organismes de recherche.


    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 16 juin 2013 10:53

      Merci à Universitaire pour ces rappels. A propos de la chercheuse précaire, voir aussi notre article :

      CNRS, INSERM, recherche et précarité (I)
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/14/cnrs-inserm-recherche-et-precarite-i.html

      Et s’agissant de l’actuelle politique gouvernementale, il y a aussi la santé, les retraites... Voir notre article d’hier :
       
       
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/06/15/sante-la-manifestation-du-15-juin-a-paris.html

      Santé : la manifestation du 15 juin à Paris

      Le 15 juin 2013, une manifestation nationale unitaire a lieu à Paris pour la Santé, l’Action Sociale, les Retraites et la Protection sociale. Avec le titre « Paris : Manifestation nationale pour le droit à la santé, la protection sociale et la fin des déserts médicaux », Culture Femme dénonce à juste titre « les plans d’économie de la sécurité sociale » conduisant à une situation où « une grande partie de la population n’a plus accès aux soins et y renonce ». Cette manifestation a lieu trois jours avant l’examen au Sénat d’une autre loi de casse sociale : celle proposée par la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Genevève Fioraso. Notre article « Recherche publique : le rapport de l’Académie des Sciences (II) » souligne à ce sujet la stratégie de privatisation et, en même temps, de bureaucratisation et de «  managérisation » de ces services publics. Etrangement, il ne semble pas que les médias soient très bavards à propos de la manifestation de ce jour. L’Humanité souligne « La santé, un bien de moins en moins accessible », évoquant notamment « les dépassements d’honoraires, les franchises ou encore les déremboursements de médicaments », de même que la politique de restructurations. Dans tous ces domaines, comme dans bien d’autres, la politique réelle de l’actuel gouvernement ne diffère pas de celle du quinquennat précédent et le démantèlement des services publics français se poursuit. La situation n’est pas différente en ce qui concerne les universités et la recherche. Le 15 juin également, Challenges écrit « Rejet de la solution proposée par Samaras sur la télé grecque ». La prétendue solution consistait à embaucher quelques personnels pour remettre en place un programme d’informations. Partout en Europe, des services publics stratégiques sont la cible des politiques actuelles. Est-ce autre chose que la suite d’une stratégie récurrente basée sur les privatisations, les délocalisations et la casse sociale ? Le renforcement progressif des pouvoirs de l’Union Européenne et le développement de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devaient nécessairement conduire à ette débâcle économique et sociale. C’est tout aussi flagrant s’agissant des retraites, explicitement visées (déjà sous Lionel Jospin) par les accords européens de Barcelone onze ans avant le rapport Moreau. Qui ose le rappeler ?

      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/06/15/sante-la-manifestation-du-15-juin-a-paris.html ]
       
       
      Cordialement

      Le Collectif Indépendance des Chercheurs
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/
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    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 18 juin 2013 11:08

      CONTRE L UMPS A GAUCHE TOUTE .............POUR LES MARINS A BABORD TOUTE

      -les retraités vont payer ALORS QUE NOS ELUS NATIONAUX GARDENT LA MEILLEURE

      COUVERTURE SOCIALE ET RETRAITE DU MONDE.on ne doit plus élire des lobbyistes cumulards corrompus et tricheurs....NI D ’AVOCATS D ’AFFAIRES GERANTS DE SCI JACOBINES PARISIENNES

      POURQUOI GARDENT T ILS UN REGIME SECU EN OR  ?????

      60000 ELUS SUFFISENT 650000 C’ EST 10 FOIS TROP !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      citoyens envoyons ces larrons copains comme cochons..........a cayenne a la 1ere magouille reconnue


  • eric 15 juin 2013 10:01

    Mais pas du tout ! Le centre de gravite du PS vire vers le bas sur l’échelle de l’intelligence.
    En période de crise, de déficit budgétaire, la « frange haute » du PS sur cette échelle, fait l’impossible pour préserver les statuts et revenus de son électorat de base et de ses clientèles au détriment du Pays de son économie et des plus pauvres, tout en mentant de la facon la plus ehonte pour cacher ses turpitudes.
    Le bas de l’échelle, en gros, la « gauche qui ne sait pas compter » se laisse prendre elle même a ces mensonges et savonne la planche a ceux qui essaye de la sauver malgré elle.
    Prenez conscience !
    Tient, les retraites. Le gouvernement dit qu’il va prendre des mesures pour le financement du système. En pratique tous ce qui est annonce ce sont des hausses d’impôts pour les retraites, qui alimenteront le budget de l’État, donc la caisse commune des gauche et pas du tout le système de retraite.


  • gaijin gaijin 15 juin 2013 13:27

    quand comprendrez vous que droite et gauche ne sont que des impostures ....... ????


    • marco1960 16 juin 2013 19:52

      Visiblement ce n’est pas pour demain !!! Et c’est dramatique car cette alternance recurrente est la seule chose qui défini, la légitimité de tous ces guignols, qui s’empressent d’éjecter de nouveaux prétendants, défendant des idées nouvelles, de peur de perdre la poule aux oeufs d’or !!! Pensez donc, il ne faudrait quand même pas laisser entrer le loup dans la bergerie !!!

      Le peuple est décidément d’une immense niaiserie. Le peuple est idiot mais il aime ça !!! Et le pire dans tout cela est, q’’individuellement, ces gens qui courent aux urnes sont persuadés qu’il vont ’’agir’’ sur le devenir politique et économique de leur pays !?!??
      Mais comment peut on être aussi con i !!


    • gaijin gaijin 17 juin 2013 08:48

      parkway
      aucun choix !
      la « vraie gauche » fera 25 % au premier tour
      second tour : sarko - marine
      résultat sarko 60 marine 40
      aléa jacta est
      le scénario est déjà écrit !


  • alinea Alinea 15 juin 2013 14:11

    Les cartes étant brouillées, chacun est renvoyé à lui-même ! Difficile de se décider pour des gens mi-figue mi-raisin, mi-chèvre, mi-chou !
    Quelle pagaille et quel gâchis !


  • pallas 15 juin 2013 14:38

    Monsieur Guy BELLOY,

    Ce monde n’est qu’un jeu, je ne comprend pas votre infantilisé.

    Laissons place aux inconscients (aux enfants).

    Je m’amuse des combats débiles ou infantiles, ou surtout sans intérêts.

    Vous êtes un retraité (proche de la mort), vous pouvez comprendre cela, laissons les combats d’enfantillages aux enfants qu’ils sont.

    Je pense que nous avons un autre combat à mener.

    Sincères Salutations.


  • kergen 15 juin 2013 17:51

    Bon....

    A part ça, il apprend quoi cet article ????

    Que l’auteur pense que les vilains socialistes sont que des caca-boudins qui font rien qu’à trahir leurs électeurs ?

    Mais on le sais depuis 30 ans ça.

    Le degré 0


    • kergen 15 juin 2013 17:54

      Ou alors que le PS est à trois sièges de sa majorité ?

      Mais l’intégralité de la presse le claironne depuis plusieurs jours.

      Ou encore que les « centristes » seront prêts à faire sur le joint pour les voix qui manqueraient. Mais on le sait aussi. Et que la gauche du PS, bonne salope, se laissera encore un peu mettre juste pour pas casser l’ambiance. On le sait aussi. C’était déjà comme ça en 88.


    • marco1960 16 juin 2013 20:01

      oui ou "SAC à MERDE’’ ça va bien aussi, et comme effectivement ça dure depuis 50 ans, et bien ça commence à puer terriblement.

      L’odeur prend prend même des relents de bastille, d’acier tranchant...


  • Raymundo007 Raymundo007 16 juin 2013 05:00

    Très intéressant. Merci.


    • kergen 16 juin 2013 11:28

      Si vous trouvez cette suite dr’enfonçage de portes ouvertes « très interessant » , c’est que vous n’étiez pas au courant.
      Et si vous n’étiez pas au courant de choses aussi importantes, vous mériteriez qu’on vous retire votre citoyenneté Française et qu’on vous interdise le droit de vote.

      La démocratie exige un minimum d’effort dont celui de s’informer. La république n’est pas un Mac Do ni une bauge à goret.


    • mortelune mortelune 16 juin 2013 17:49

      Mais fermez là Kergen s’il vous plait, on ne s’entend même plus parler.


      NB. Merci à l’auteur pour cet article que Kergen n’a même pas lu.

    • marco1960 16 juin 2013 20:17

      Je vous suis Kergen, vous vous sentirez moins seul.

      Quelle partie de plaisir ce doit être pour nos monarques de mener aussi aisément ce troupeau d’abrutis que sont les français !!! C’est pathétique
      En 2012, j’ai voté JULES, Jules tout court car c’est l’âne qui est vit dans le pré d’à côté qui n’a pas de nom c’est juste ’’JULES’’ et j’ai trouvé qu’il valait aussi bien toutes ces gueules de cons que l’on nous IMPOSE, ET ON APPELLE CELA UNE DEMOCRATIE !!!
      Pauvre France !!! comment peut on tomber aussi bas. c’est à se demander si la France n’est pas une gigantesque ménagerie, une grande famille ’’tuyau de poêle’’ avec la consanguinité comme première pathologie. Le résultat est par-fait !!! 


  • olfe olfe 16 juin 2013 13:34

    C’est marrant, les fachos ne sont pas venus pour pourrir de commentaires tous plus idiots et haineux les uns que les autres cet article.
    L’éducation, la recherche, l’intelligence, la culture doivent être des notions qui les dépassent tellement qu’ils n’en comprennent pas les intérêts.
    Ils n’ont pas d’avis, là-dessus !!!


    • Yohan Yohan 16 juin 2013 19:57

      Olfe est bête à manger du foin smiley comme son, pict l’indique


    • marco1960 16 juin 2013 20:39

      L’EDUCATION et la RECHERCHE et bien parlons en, en seriez vous fier ???? Si tel est le cas vous ne vous contentez de pas grand chose !!!

      Entre l’éducation qui est faite par des gens qui JAMAIS ne sont sortis de l’école !!! (ha ha ha mais Quelle farce !!!) et la recherche, que des ’’pseudo’’ ingénieurs sont sensés maîtriser !!! Apprenez mon cher ALFO que c’est LE BON SENS dont on a besoin, et pas cette intelligence formatée par nos écoles pourries où l’on y apprend RRRRRIIIIIEN, sinon ce que les enseignants ont appris de leurs enseignants qui eux même ont appris aussi de leurs enseignants... etc etc etc. Et c’est comme l’électricité, pendant son transport, il y a énormément de perte, l’information c’est pareil, alors imaginez l’état de notre enseignement en France, 
      Vous ne vous moquez pas du monde là ? Juste un peu ? ET c’est VOUS qui nous parlez d’intelligence ? La bonne blague !!!! 
      Sachez aussi que la plupart des grandes inventions datent du 18 ème et par des AUTODIDACTES, certainement pas des chercheurs !!! et rappelez vous de ce que disait DE GAULLE ; ’’ JE CHERCHE DES CHERCHEURS QUI TROUVENT MAIS JE NE TROUVE QUE DES CHERCHEURS QUI CHERCHENT’’ c’est toujours vrai 50 ans plus tard.
      Alors vous savez vos commentaires donnés sur le ton de la leçon, vous repasserez...

  • COVADONGA722 COVADONGA722 16 juin 2013 13:46

    L’éducation, la recherche, l’intelligence, la culture 

    yep je suis sur qu’en plus vous êtes beau et sentez bon non ?

    Sinon faut vraiment avoir du temps à perdre pour s ’intéresser à la cuisine interne d’une démocrasouille ne représentant qu’elle même et validant yeux fermes les diktats des apparatchiks cooptés bruxellois ! 
    Faut vraiment avoir les synapses englués pour croire que la gauche fut elle mélenchonesque représente une alternative !
    Mon cher l’avant garde révolutionnaire éclairant le prolétariat n’est plus constituée en France 
    que d’éduqués bénéficiant d’un statut protecteur ce qui les disqualifient pour promettre des lendemains qui chantent vus que cela signifierais la fin de leur privilège !
    Nous sommes de plus en plus nombreux a croire que le vote n’est pas l’ultime épée !
    Et soyez rassuré la grande jacquerie des peuples d’Europe s’annonce certes sociale mais je gage que sa couleur identitaire ne seras pas à votre gout !
    Asinus ;ne varietur

  • soi même 16 juin 2013 15:54

    Vivement la marée du siècle, la tempête du siècle, et que nos Députes , Ministres et Sénateurs se retrouvent en calons !


  • Jean-Marc B 17 juin 2013 08:27

    Je ne pense pas être hors sujet, si je dis que toutes ces affaires proviennent du mode de « recrutement » des politiques. Il faut penser à un autre système de participation des citoyens.

             Pourquoi ne pas réfléchir à un service civique obligatoire de tous les citoyens français dans les institutions représentatives ?..

     On parle de la solution du tirage au sort. Cette solution écarte les citoyens qui ne sont pas tirés au sort ... Or dans les institutions municipales, régionales et nationales, il y a de la place pour tout le monde ... (je pense qu’on peut raisonnablement alors augmenter les effectifs). Une formation obligatoire permettrait cette participation au service du pays. Peut-être faut-il penser à un service civique effectué à l’âge de la maturité ?... (35 ans...) . Je n’ai jamais encore entendu une telle proposition ... Cette idée peut-elle faire son chemin ?...


  • Cocasse Cocasse 17 juin 2013 11:08

    On le sait déjà depuis les années 80.

    Peut être que ce système compte sur l’idiotie des nouveaux électeurs (jeunes ou nouveaux naturalisés), et la mort naturelle de ceux qui ont compris, pour se perpétuer.


  • BA 17 juin 2013 13:44
    Lundi 17 juin 2013 :

    Affaire Tapie : la fraude sur l’arbitrage paraît se confirmer.

    Les enquêteurs avancent à pas de géant. Selon «  Le Monde  » , qui dit avoir eu accès au dossier judiciaire, ils disposent de suffisamment d’éléments pour établir que l’arbitrage qui a permis à Bernard Tapie d’obtenir 403 millions d’euros en 2008 pour solder son litige avec le Crédit Lyonnais a bien été faussé. L’Etat, qui s’apprête à déposer un recours en révision, après s’être constitué partie civile, va pouvoir s’appuyer sur la procédure établissant qu’il y a eu fraude, ajoute le quotidien, qui dit avoir eu accès au dossier judiciaire.

    Un lien Estoup/Lantourne.

    Pour démontrer l’escroquerie en bande organisée, les enquêteurs estiment avoir établi un lien entre l’un des trois juges arbitres Pierre Estoup , et Me Maurice Lantourne, l’avocat de l’hommes d’affaires, tandem qui aurait joué le rôle moteur . A ce jour, trois personnes ont été mises examen pour ce chef, Pierre Estoup, Stéphane Richard, le PDG d’Orange , et Jean-François Rocchi, l’ancien président du CDR , l’organisme chargé de gérer le passif du Crédit lyonnais. Bernard Tapie s’estimait lésé lors de la revente par le Lyonnais de l’équipementier sportif Adidas et, un arbitrage a mis fin à nombre de procédures judiciaires.

    Claude Guéant, ex-secrétaire général de l’Elysée et François Pérol, son adjoint, devraient être prochainement entendus, selon une source proche de l’enquête. L’ex-ministre de l’Economie Christine Largarde a été placée parallèlement par la Cour de justice de la République sous le statut de témoin assisté .

    Christine Lagarde prend ses distances.

    Selon un extrait de son audition, cité par Le Monde, la directrice générale du Fonds monétaire internationale (FMI), qui avait dit assumer pleinement l’arbitrage, prend aujourd’hui ses distances. «  Au moment où j’ai pris mes décisions dans l’affaire Tapie, j’ai déjà indiqué que je n’avais aucune raison de douter de l’impartialité de Pierre Estoup. Aujourd’hui, avec le recul et au vu des éléments que vous me communiquez, il est évident que mon sentiment est différent  », dit-elle.

    Trois niveaux d’intervention.

    A l’appui de liens anciens entre Bernard Tapie et Pierre Estoup, les enquêteurs retiennent la dédicace du 10 juin 1998 d’un livre dans lequel l’homme d’affaires adresse son «  infinie reconnaissance  » au magistrat pour son soutien. Un soutien qui se serait à nouveau manifesté dix ans plus tard.

    Selon Le Monde, les enquêteurs relèvent trois niveaux d’intervention : 
    - une décision politique, à l’initiative de l’Elysée, par Nicolas Sarkozy et Claude Guéant ; 
    - deux «  architectes  » de l’arbitrage, Stéphane Richard, alors directeur du cabinet de Christine Lagarde, et Jean-François Rocchi ; 
    - et deux «  maîtres d’oeuvre  », Me Maurice Lantourne et Pierre Estoup. 

    L’avocat Maurice Lantourne aurait reconnu lors de son audition avoir proposé Pierre Estoup comme arbitre, alors que les deux hommes se connaissaient, contrairement aux règles de l’arbitrage, pour s’être croisés dans au moins dix procédures. «  Les policiers ont aussi découvert que, depuis 1997, M. Estoup facture des honoraires, en tant que consultant, à l’ex-avocat de M. Tapie, Me Francis Chouraqui  », ajoute le quotidien. Dans l’ordinateur de Maurice Lantourne figurerait aussi une note du 20 septembre 2008, relative à l’arbitrage, et destinée à Christine Lagarde.

    Estoup aurait neutralisé les deux autres arbitres.

    A en croire Le Monde, Pierre Estoup aurait «  neutralisé  » les deux autres arbitres en se chargeant de tout et en leur proposant des «  honoraires confortables  » pour une charge de travail réduite. Jean-Denis Bredin, l’un des deux autres arbitres, dont la santé et la mémoire seraient chancelantes, aurait dit ne pas connaître l’ex-haut magistrat, mais les enquêteurs auraient découvert là-encore des dédicaces prouvant le contraire.


    Rappel :

    Jean-Denis Bredin était un ami de Bernard Tapie : tous les deux étaient membres du même parti politique, le Mouvement des Radicaux de Gauche.

    Bernard Tapie avait adhéré au Mouvement des Radicaux de Gauche le 2 février 1993.

    • kergen 17 juin 2013 14:08

      Certes.

      Mais pourquoi ?

      Pourquoi Sarkozy s’est-il mouillé à ce point pour un type qui, contrairement aux infos qui se répandent, un Tapie qui n’a jamais, jamais, jamais été son pote. Qui n’a eu aucune influence sur le vote de 2007 contrairement à Besson(devenu ministre) , Charasse(devenu membre du CS) , Gallo(devenu académicien) ou Allègre(devenu rien).

      Pourquoi ? C’est ça que les juges doivent chercher.


  • spartacus spartacus 18 juin 2013 12:24

    La censure et le non-respect de la liberté d’expression qui sévit en modération sur Agoravox vous condamne à ne lire que 90% d’articles de gauche ou d’extrême gauche. Il s’agit, pour ces personnes qui mettent en place ce type de protectionnisme, de protéger leur pensée, car de leur point de vue, les idées qui ne sont pas de gauche contre sont jugé néfastes, nuisibles pour leur communauté sectaire. 


    Cette forme d’ostracisme a largement été utilisée par les régimes nazis et communistes pour manipuler l’opinion publique. Le but étant de forcer la population, d’en faire des moutons bien dociles, et de limiter la liberté d’expression des moutons noirs en les enfermant et les cloisonnant à des articles passage par « coup de chance ».  

    Ainsi, vous ne trouverez pas d’articles de droite d’articles critique de la CGT, de Chavez et toute leur chimères. 

    Il y a quelques années Agoravox était un centre de confrontation d’idées et d’articles de toutes origines. Le respect de la liberté d’expression, ils l’on détruit par leur sur-nombre. Les principaux auteurs ne sont que de gauche. En effet, un des pouvoirs, dont dispose l’individu critique, réside justement dans cette liberté de penser, de publier des idées qui, si elles peuvent heurter la sensibilité de certains, expriment la pensée de l’individu et donc sa liberté de penser. 
     
    L’éditeur Agoravox n’est pas en reste, il est loin de la neutralité, le bandeau central n’est qu’un défilé d’articles partiaux de gauche depuis plusieurs années.....

    La liberté d’expression des donneurs de leçon est limité a leur sectarisme !

  • BA 18 juin 2013 14:02
    Mardi 18 juin 2013 :

    Affaire Cahuzac : Hollande a été informé le 15 décembre de l’enregistrement.

    Alain Zabulon, directeur de cabinet adjoint du président de la République, a affirmé mardi qu’il avait prévenu le 15 décembre François Hollande de l’existence d’une bande enregistrée provenant de Michel Gonelle sur laquelle une voix attribuée à Jérôme Cahuzac avouait détenir un compte en Suisse. 

    Alain Zabulon, auditionné mardi matin par la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac à l’Assemblée, a relaté son entretien avec François Hollande : 

    «  Le président de la République est très attentif, demande ce que j’en pense. A la fin il me dit : ’si vous avez un nouveau contact avec Michel Gonelle, dites-lui que ces informations doivent être sans délai apportées à la connaissance de la justice’ et ne me donne aucune autre instruction  ».

    Alain Zabulon a parallèlement confirmé avoir reçu le samedi 15 décembre, depuis son domicile, un appel téléphonique de Michel Gonelle, ancien élu RPR ayant perdu la mairie de Villeneuve-sur-Lot au profit de Jérôme Cahuzac, qui lui dit détenir une bande enregistrée sur laquelle l’ex-ministre avoue détenir en compte en Suisse. 

    «  Il me dit, ’j’ai conservé cet enregistrement’  ». A la fin de la conversation, «  il me demande mes conseils, mes instructions (...) Je lui dis ’je vais d’abord en référer en interne dans ma maison’  », a raconté Alain Zabulon, en précisant qu’ils avaient convenu de se rappeler.

    «  Je vais voir le secrétaire général de la présidence à qui je commence à raconter (...). Pierre René-Lemas me propose d’aller dans le bureau du président de la République. Je rends compte en détail de l’entretien que je viens d’avoir, au président de la République et secrétaire général  », a-t-il expliqué.


    Question :

    Si François Hollande a été informé le 15 décembre de l’enregistrement, pourquoi a-t-il attendu le 19 mars 2013 pour virer Jérôme Cahuzac ?


  • Jean-Louis CHARPAL 18 juin 2013 18:05

    Il est clair qu’il est incompréhensible que ceux qui au PS sont encore de gauche restent dans un parti qui est passé à droite avec armes et bagages.

    Il y a belle lurette qu’ils auraient dû rejoindre le Front de Gauche.

    Un nouveau courant est-il en train de naître ? Le « gamello-socialisme » ?


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