Bientôt un parti social-démocrate en France ?
La toute récente déclaration de Michel Rocard qui appelle à une alliance entre François Bayrou et Ségolène Royal vient confirmer ce que la montée surprise de Bayrou dans les sondages avait semblé indiquer : il existe une place pour un parti social-démocrate en France.

La plus grande surprise à mon sens dans cette annonce a été la réponse de Bayrou, qui jusqu’alors avait refusé de se prononcer sur ce qu’il ferait en cas de duel Royal-Sarkozy. On pouvait penser improbable qu’il retourne s’allier à Nicolas Sarkozy, ce qui serait pour lui un suicide politique car ça mettrait à terre son positionnement "je ne suis pas plus de droite que de gauche" - sans compter les rancoeurs à droite que ses critiques on dû créer. Cependant, étant un homme qui vient de la droite, il restait un sérieux doute sur la réalité de son "virage à gauche". Je considère pour ma part qu’il reste un homme de centre droit, mais qui a compris que face au bulldozer UMP la seule manière de donner une place aux idées qu’il défend est de trouver des alliés à gauche.
La bonne nouvelle pour lui, c’est qu’à sa gauche le Parti socialiste se trouve empêtré dans ces contradictions entre première et seconde gauche. La première gauche (en venant du centre) est la gauche sociale démocrate, pro-européenne et qui assume l’économie de marché. Celle à qui la seconde gauche ne cesse de reprocher d’être "molle" et de ne pas être assez "à gauche" - comme si il s’agissait d’une vertu en soi - ou encore - suprême insulte - d’être "libérale". La seconde gauche du Parti socialiste est celle du non au référendum européen, de l’éEtat-providence, qui est prête à sacrifier l’efficience économique aux noms de principes idéologiques, qui voudrait faire "autrement". Il est bien connu qu’entre ces deux gauches, surtout depuis le référendum, il y a de l’eau dans le gaz. Alors pourquoi chercher à tout prix une illusoire "motion de synthèse" entre première et deuxième gauche, qui oblige le Parti socialiste à tergiverser sur de nombreux sujets ? Ceci amène leur candidate à rester dans un flou très nuisible en terme de crédibilité : Ségolène compte-t-elle mener une politique socialo-étatiste (généralisation des 35 heures, smic à 1500 € ...) ou s’agit-il d’un vernis de surface pour amener une troisième voie ("Il ne faut pas dénigrer se qu’a fait Tony Blair", il faut soutenir les entreprises...) ? La réponse ne me semble pas claire.
D’où la tentation de la première gauche de saisir l’occasion de construire une alliance avec François Bayrou pour amener à une reconstruction du paysage politique français : un parti social-démocrate au centre, issu de l’agrégation de la première gauche et de la partie de l’UDF qui n’a pas rejoint l’UMP, autour des valeurs d’ouverture européenne, de la culture du compromis entre économie de marché et nécessité d’une redistribution des richesses. Un parti "gauche alternative", constitué de la deuxième gauche et de la "gauche antilibérale". Et bien sûr l’UMP de Sarkozy, autour des valeurs de travail, de sécurité et de patrie.
Un tel scénario suppose l’explosion du Parti socialiste. A mon sens, elle serait logique compte tenu que les clivages d’aujourd’hui ne sont pas exactement ceux d’hier. Le nouveau clivage qui détermine fortement une politique dans le monde de demain est le positionnement par rapport à la mondialisation et la construction européenne : Doit-on mener une politique protectionniste et conserver la souveraineté nationale ? Ou bien faut-il mener une politique d’ouverture : intégrer fortement l’économie française dans l’économie mondiale, vouloir plus d’Union européenne ? C’est, je pense, le clivage qui s’est exprimé lors du référendum et qui traverse tout le spectre politique. De gauche à droite, dans la France du non : communistes, altermondialistes, deuxième gauche, la partie la plus à droite de l’UMP, souverainistes, nationalistes. La France du oui : première gauche, UDF, droite modérée. Un redécoupage des partis reflèterait mieux cette réalité de la société française et permettrait un positionnement plus clair des hommes (et femmes) politiques.
La question est donc : le Parti socialiste va t-il effectivement éclater ? Je ne connaîs pas l’état d’esprit de ce parti de l’intérieur, je suis donc probablement mal placé pour le dire. Cependant une absence de Mme Royal au deuxième tour mettrait probablement le feu aux poudres. Dans l’hypothèse d’un second tour classique, la probable alliance avec M. Bayrou (quoi qu’en dise aujourd’hui le premier secrétaire, il changera d’avis le 22 avril car le Parti socialiste ne peut pas gagner tout seul, ni même avec les quelques pourcents des autres partis de gauche) pourrait tout de même mécontenter la deuxième gauche et montrer qu’il est possible dépasser le clivage gauche-droite. Si bien qu’à moyen terme le résultat sera le même : le rapprochement des social-démocrates et des démocrates sociaux.
159 réactions
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bzhboy 17 avril 2007 11:32
ERRATUM : Il faut bien-sûr lire, au début du texte : « La plus grande surprise a mon sens dans cette annonce a été la réponse de Bayrou, qui jusqu’alors avait refusé de se prononcer sur ce qu’il ferait en cas de duel Royal-SARKOZY. »
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Bernard Dugué 17 avril 2007 11:59
Bonjour, voici un avis sur la question Bayrou
La tentative de Bayrou en 2007 pourrait apparaître comme une coquetterie, une posture de surface, une tactique de circonstance jouée pour que l’UDF ne meure pas en se dissolvant dans la droite. Une analyse politique permet de conclure ainsi mais une autre analyse verrait quelque chose de plus profond, ancré dans l’âme des Français et l’inconscient collectif du présent. Retour sur 1970. Le centre appuyait la droite et l’on peut penser qu’il s’agissait de protéger la France d’une menace communiste avec un PC soviétiste historiquement et politiquement fort, à 20 points. Giscard sera élu en 1974 (est-il vraiment au centre, ou alors de la droite orléaniste, libérale et progressiste ?) Plus de trente ans après, la menace vient du FN, qui pèse autant que le PC en 1970. Ce de point de vue, le virage opéré par Bayrou pourrait avoir un élément d’explication. Une vérité parmi d’autres, c’est que le candidat de l’UDF a des convictions et qu’au nom d’une éthique politique, il ne peut pas gouverner avec un UMP dont l’évolution prend un tour incompatible avec certaines valeurs défendues par un centre démocrate et social.
L’énigme Bayrou ne peut pas se résoudre sans qu’on examine l’énigme Borloo qui lui, membre de ce vieux parti radical aux aspirations sociales et libérales, pouvant tout autant se réclamer du centre que le chef de l’UDF, ayant de plus montré ses convictions et velléités dans l’action gouvernementale ; eh bien Borloo soutient Sarkozy. Deux explications. La plus triviale, celle d’un Ministre voulant récupérer un portefeuille et qui sait, le plus prestigieux ; et donc misant sur le meilleur cheval. Puis une interprétation dans l’ordre des convictions. Borloo est convaincu que Sarkozy fera du social, ou du moins ne s’opposera pas à ce Jean-Louis en fasse. Derrière les apparences de la campagne se dessinent des pactes honnêtes ou des trahisons et autres turpitudes.
Pour le dire simplement, de Bayrou et Borloo, il y en a un qui trahit ses convictions. L’électeur voudrait quand même savoir avant de voter mais il ne dispose pas d’un scanner pour sonder les âmes des candidats. La vérité, il la saura au cours des cinq prochaines années mais malheur à lui s’il s’est trompé. Il lui restera cependant la rue pour se faire entendre...
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CAMBRONNE 17 avril 2007 12:24
BONJOUR BERNARD
BORLOO ne trahit pas . Il a reçu l’assurance de pouvoir continuer sa politique sociale .
Salut et fraternité .
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Dominique Dutilloy 17 avril 2007 12:44
C’est une excellente analyse... J’irai beaucoup plus loin : vous êtes entrain de démontrer qu’il y aura une explosion durable dans le Parti socialiste... Le clivage « GAUCHE/DROITE », les électeurs n’en veulent plus ! L’appel lancé par Rocard et Kouchner (qui sont loin d’être Socialo-marxistes) est la seule solution qu’il fallait adopter... Si François Bayrou a accepté cet appel, Ségolène Royal, qui fait preuve d’un archaïsme ambiant, a décliné l’offre... et c’est bien dommage !
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Je suis tout à fait d’accord avec cet article : l’éclatement du pati socialiste arrivera à un moment ou à un autre. Il existe dans beaucoup de pays d’Europe ce parti centre-gauche qu’est le PSD. Je crois que ce genre de parti est réellement l’avenir de la gauche.
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si !!! Borloo a trahi ! il est suffisamment intelligent pour comprendre la personnalité de Nicolas Sarkosy. Il a fait le choix pour un malade mental car il est persuadé que celui-ci sera au pouvoir donc il assure ses arrières à des fins personnelles mais surtout pas au nom de sa politique sociale. Pas de salut ni de fraternité, au contraire : signe pénal. Cela me fait trop penser au GO.
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Tours2France 17 avril 2007 13:50
Concernant Borloo : nombre de membres et de représentants du Parti Radical souhaitaient un soutien à Bayrou puisque c’est le positionnement naturel de Borloo. Tellement naturel qu’il se sait incontournable en cas de victoire de Bayrou... Il ne lui restait plus qu’à faire allégeance à l’autre camp pour assurer son avenir. Ce sera sans doute efficace, mais ce n’est pas glorieux.
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On ne pactise pas avec le « Diable » en se disant qu’on a des garanties. Même si Sarkozy n’est pas le diable, c’est loin d’être un ange aussi.
Et Borloo n’a-t-il pas écorné gravement la sincérité de son combat social pour un strapontin ministériel (même le plus prestigieux) ?
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Rage 17 avril 2007 14:24
Enfin, nous y voilà !
Il s’agit tout à fait de l’idée émise lors de mon article précédent sur « la sortie par le haut du 22 avril » : Bayrou a fait bougé les lignes et a démontré qu’il existait, là, à droite de la gauche, au centre, et à gauche de la droite une majorité raisonnée, muselée et donc silencieuse qui n’attendait que de pouvoir s’exprimer.
Ce dont Bayrou bénéficie et que Royal n’a pas sû maîtriser, tombant après une élection interne qui lui ouvrait toutes les portes dans les affres du passé, c’est de l’émergence de ce puissant courant de pensée.
Beaucoup croit que l’élection se joue à droite/extrême droite : je suis certain que l’élection se joue au contraire sur l’aile sociale démocrate de la gauche et vers le centre.
Si DSK n’avait pas été aussi « hautain » et cramé individuellement, ses idées couplées à un discours large auraient fait triomphé la gauche comme jamais. Le PS n’a pas sû transformé l’essai, laissant libre la voie au centre, une voie élargie par la radicalisation de Sarkozy et de l’UMP.
L’émergence d’un courant social-démocrate est une chance pour les français : c’est le seul courant capable de remettre le pays à son rang sans faire imploser le peu de ciment social et économique qu’il reste.
Bilan : Oui, forcément, j’adhère à l’idée émise par cet article.
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Si au bout de 5 ans vous n’avez pas compris, ce sera un peu tard
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Neos 17 avril 2007 17:48
Bonjour, Excellent article en effet qui analyse avec brio ce qui est en train de se passer sur la scène politique française. Nous reviendrons sans nul doute plus tard sur l’analyse des événements, mais il se pourrait que l’on soit tout proche de vivre un événement national historique avec ces élections présidentielles en France.
On y est. Et pour reprendre des propos que l’on peut attribuer à Jean-Louis Bourlanges : « la summa divisio de la société française apparaît au coeur du Parti socialiste. » Il ne fallait pas regarder la réalité en face, elle était tabou et vérrouillée de l’intérieur, le masque idéologique est pourtant en train de se retirer tout seul, laissant apparaître le vrai visage d’un parti usé qui n’a jamais souhaité ou pu se rénover.
Entre d’une part les « paléo socialistes », pour lesquels les concepts de « mondialisation » et de « compétitivité » (entre autres) sont devenus des concepts abjects, et d’autre part les courants social-démocrate et libéral social qui souhaitent se rapprocher enfin de leurs partis frères socialistes des autres Etats membres de l’Union européenne, la Rose est en train de se faner.
Et ce n’est pas l’unique et fragile lien ’maternel’, incarné par Mme Royal, qui y pourra quelque chose. Il semble que le compte à rebours ait commencé. Aussi curieux que cela puisse paraître, personne ne semblait s’émouvoir du fait qu’il restait en Europe - en l’occurrence en France - une ligne politique qui refusait, il y a peu de temps encore, d’assumer les conséquences idéologiques des événements de 1989 : au sein du PS, le ’mur de Berlin’ n’est pas encore tombé et les vieilles idéologies survivent au temps qui passe !
Avec le mouvement de terrain perpétré par François Bayrou depuis plusieurs mois, ce mur idéologique est actuellement en train de se fissurer. Prochaine étape plausible : les épines de la Rose risquent de se déchausser de la tige idéologique qui permettait, il y a peu de temps encore, à l’ensemble du vieil édifice socialiste de se maintenir avec un semblant de cohérence. L’auteur l’a très bien décrit ; quels que soient les résultats de ces élections, le « résultat sera le même : le rapprochement des social démocrates et des démocrates sociaux » semble inévitable.
Ce rapprochement aura lieu au centre. Le centre, cet espace politique où, en 2007, tout devient possible. Même le plus inattendu.
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jps 17 avril 2007 21:06
Bayrou propose une modification de l’assurance-chômage en créant un système de « bonus-malus », copié de ce qui se fait en matière d’assurance-automobile, favorisant les entreprises qui défendent l’emploi. Bayrou ne fait que plagier la proposition n° 14 du Pacte présidentiel de Ségolène ROYAL : « Conditionner les aides publiques aux entreprises à l’engagement de ne pas licencier quand l’entreprise dégage des profits substantiels et obtenir le remboursement en cas de délocalisation. » Ceci étant Ségolène est plus précise et la portée de sa proposition plus efficace. La proposition de Bayrou n’aura d’effet qu’à la marge et alourdira le déséquilibre actuel de l’assurance-chômage, alors que celle de Ségolène est plus efficiente et n’altère en rien un équilibre d’autant que le financement résulte d’un redéploiement des aides accordées actuellement aux entreprises, comme je l’ai déjà expliqué dans d’autres posts. A cela Ségolène ajoute deux mesures la modulation des aides aux entreprises et les exonérations de cotisations sociales, en fonction de la nature des contrats de travail, et supprimer le CNE pour faire du CDI la règle.( 15) et la mise en place une politique industrielle capable de préparer l’avenir et de réduire les risques de délocalisations avec la création d’une Agence nationale de réindustrialisation. (2). Bayrou fait-il du Monsieur Jourdain de Molière où tente t-il de nous fourvoyer
Bayrou dit qu’il veut traquer le patron voyou et ne dit mot des politiciens voyous ? Il est vrai qu’il a soutenu Alain Juppé lors des élections municipales de Bordeaux en 2006, alors même qu’il avait été auparavant condamné.
C’est une supercherie de faire croire un rassemblement droite-gauche, lorsque les faits prouvent le contraire. Non seulement dans le passé mais également dans le présent. Celui qui prétend aujourd’hui vouloir rassembler tous les « hommes de bonne volonté » dans un esprit d’ouverture et dépasser les vieux clivages de la vie politique nationale, est parvenu, lorsqu’il était ministre de l’éducation nationale, à ressusciter, en quelques jours, la guerre scolaire en faisant défiler plus d’un million de personnes dans la rue. Le pire est qu’aujourd’hui il ne remet pas en cause, le bien-fondé du contenu de son projet de réforme car il n’admet qu’une erreur de méthode pour avoir voulu « passer en force » (émission « A vous de juger » le 15 février 2007 sur France 2). Dans aucune collectivité territoriale où il y a coalition UMP-UDF, les centristes ne se sont désolidarisés, à ce jour ( exemple ) , alors même que les échéances municipales se profilent. Cette posture ne peut pas faire illusion. Il est tout de même évocateur que ni Christian Blanc, ni Simone Veil, ni Borloo, ni De Robien, ni DSK, ni jospin, ni Delors, déclinent son invitation. « Lorsqu’on me demande si la rupture entre les partis de droite et les partis de gauche (...) a encore un sens, la première idée qui me vient est que celui qui demande n’est pas un homme de gauche. » (citation du philosophe Alain - 1930). ’’Ça plaît à tout le monde les discours consensuels ! Seulement, après, il faut passer à l’action, et l’action c’est choisir’’ Enfin, Ségolène Royal a relevé la contradiction entre le ’’discours national’’ de son rival UDF et ses alliances locales. ’’Aux élections régionales’’ de mars 2004, il ’’a fusionné sans vergogne sa propre liste avec la liste de l’UMP’’ en Aquitaine, a-t-elle ainsi noté. ’’Je crois à la politique par la preuve et à la politique par les actes, et pas les blablas ni les discours’’, a-t-elle conclu. (Ségolène mercredi 14 mars 07 France Bleu Ile-de-France).
On remarquera une certaine continuité dans la politique actuelle et une réelle proximité avec le programme de sarkozy. Son programme ne comporte aucune indication sur la loi concernant le CPE. On peut subodorer qu’il ne compte pas le remettre en question. Comme sarkozy, Bayrou est contre une augmentation du SMIC, pour le principe « travailler plus pour gagner plus car il veut améliorer les revenus en valorisant les heures supplémentaires, pour réduire l’ISF et les droits de succession, etc...
Alors que Ségolène, si elle est élue, augmentera les salaires (7), revalorisera immédiatement de 5% les petites retraites (8) et les allocations aux personnes en situation de handicap (9) abrogera le CNE et limitera l’utilisation des contrats précaires (15), ne réduira ni l’ISF ni les droits de succession, etc ... .
Remarque : Les numéros correspondent à ceux du pacte présidentiel de Ségolène
autres infos : http://poly-tics.over-blog.com/
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Rage 17 avril 2007 22:59
Bonsoir,
Votre réponse est démagogique, outranciée et surtout... mensongère.
Le 1er à s’être indigné non pas du CPE, mais du CNE, dès les premières minutes ce fut Bayrou. Le seul à aller porter l’irrecevabilité de la privatisation des autoroutes : Bayrou. Le premier à s’indigner du CPE : Bayrou. Le premier à monter au créneau lors de l’affaire Clearstream : Bayrou.
Alors la présidente que vous souhaitez, peignez là telle qu’elle est : c’est à dire empêtrée dans des querelles de partis, coincées dans les décisions qui fachent, incapable d’organiser des services, de faire des choix raisonnés.
Ca c’est la réalité. Et n’objectez pas qu’en face c’est pire, cela fait 30 ans que des élus PS sont élus grâce à la nullité des élus de droite et inversement.
Ce modèle, ce système stérile, dévastateur et mafieux doit tomber. Alors refusez la réalité : un jour, il faudra admettre qu’en France il faut évoluer faute de quoi, on pourra compter avec des yeux apitoyés les mis à l’écart... et la « rage » qu’ils portent en eux face à des incompétents qui se sont trop autocongratulés dans leur médiocrité.
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manu 17 avril 2007 23:13
Comment Bayrou fait il pour « s’inspirer » des propositions de Royal alors que son programme a été écrit en décembre à une époque ou Royal était en plein « débat participatif » et pas encore a Villepinte ?
Donc vous ne trouverez logiquement AUCUNE mesure « piquée » à Royal,on ne peut inverser la chronologie des évenements
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manu 17 avril 2007 23:20
« Son programme ne comporte aucune indication sur la loi concernant le CPE.. »
c’est vrai..pour la simple est bonne raison que le CPE... n’existe pas..il a été annulé. seul reste le CNE
Pour la petite info, et ca date pas d’aujourd’hui Bayrou à précisé que comme le. CNE était en application à ce jour dans les entreprises, il serait irresponsable de tout supprimer sans étudier les conséquences sociales et économique de cette disposition ! il a préconisé de faire un tour de table avec les partenaires sociaux d’ici 2 ans au plus pour faire un point sur ce qu’il aura ’apporté’ ou pas.
En fonction du résultat une décision sera prise. On reconnait bien là ce que Bayrou fustige sur l’UMPS depuis 25 ans. des qu’on arrive au pouvoir on cherche pas a comprendre et on défait ce qu’a fait l’autre..que ca marche ou pas ! 5 ans a gauche, 5 ans a droite et ainsi desuite..c’est pas en zigzaguant qu’on avance le plus..bien on contraire..on ne fait que reculer.
Le point de vue de Bayrou est un point de vue RESPONSABLE (ce qui nous manque depuis des années). On fait un point sur les dispositions récente, et suivant les résultats on abroge ou on continu. que ce soit de gauche ou de droite il peut y avoir de bons résultats comme de mauvais, ni la gauche ni la droite non le privilège des ’bonnes solutions’.
Moi dans mon métier quand j’ai un dossier, je l’étudie, je regarde ce que le projet à amené, si cela a été positif ou négatif, je fait un point et en fonction des résultats je prends une décision.. mais ca ca demande de l’intelligence,du pragmatisme, du réalisme, de la responsabilité et du professionnalisme..apparement tout ce qui vous manque !
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arnaud31 17 avril 2007 23:23
en quoi Bayrou n’est il pas empêtré dans des contradictions et des jeux d’appareil ? il vient déjà de négocier la neutralité de l’UMP sur 25 circonscritions ou l’UDF a des sortants ! petits arrangements entre amis....car n’oublions pas que si vous, vous etes peut etre sincère, les vieux crabes qui entourent Bayrou ne sont pas des perdreaux de l’année... !
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Alynpier 18 avril 2007 09:26
« Remarque : Les numéros correspondent à ceux du pacte présidentiel de Ségolène »
Bravo, en voilà un qui a compris !
Quel esprit d’analyse !
Et tous les autres ne sont donc que des imbéciles ? Mais enfin, si elle le dit, c’est qu’elle va le faire !!!
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Soignez l’orthographe de votre article.
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L’orthographe surtout. Qu’est-ce que vous entendez par style ? En affirmant cela vous vous placez en maître du style. Pour ma part, je m’en tiens aux règles élémentaires de la morphologie et de l’orthographe qui ne sont pas respectées. C’est bien dommage car l’article est de très bonne qualité. Agora Vox devrait exiger aux rédacteurs de mieux rédiger.
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Platon (428 - 348 av. J.-C.), La République, VIII, 557 b, 558 b, 560 et 561 a, 562 a, 563 a, 564 a : « Maintenant, repris-je, voyons de quelle manière ces gens-là [les démocrates] s’administrent, et ce que peut-être une telle constitution. Aussi bien est-il évident que l’individu qui lui ressemble nous découvrira les traits de l’homme démocratique. » C’est évident. « En premier lieu, n’est-il pas vrai qu’ils sont libres, que la cité déborde de liberté et de franc-parler, et qu’on y a licence de faire ce qu’on veut ? » [...] On trouvera donc, j’imagine, des hommes de toute sorte dans ce gouvernement plus que dans aucun autre. « [...] Comme un vêtement bigarré qui offre toute la variété des couleurs, offrant toute la variété des caractères, il pourra paraître d’une beauté achevée. Et peut-être, ajoutai-je, beaucoup de gens, pareils aux enfants et aux femmes qui admirent les bigarrures, décideront-ils qu’il est le plus beau. » [...] Et l’esprit indulgent et nullement vétilleux de ce gouvernement, mais au contraire plein de mépris pour les maximes que nous énoncions avec tant de respect en jetant les bases de notre cité, lorsque nous disions qu’à moins d’être doué d’un naturel excellent on ne saurait devenir homme de bien si, dès l’enfance, on n’a joué au milieu des belles choses et cultivé tout ce qui est beau, - avec quelle superbe un tel esprit, foulant aux pieds tous ces principes, néglige de s’inquiéter des travaux où s’est formé l’homme politique, mais l’honore si seulement il affirme sa bienveillance pour le peuple ! « C’est un esprit tout à fait généreux, dit-il. » Tels sont, poursuivis-je, les avantages de la démocratie, avec d’autres semblables. C’est, comme tu vois, un gouvernement agréable, anarchique et bigarré, qui dispense une sorte d’égalité aussi bien à ce qui est inégal qu’à ce qui est égal. « [...] Et n’en dirons-nous pas autant des désirs amoureux et des autres ? » Si fait. « [...] Lorsqu’un jeune homme élevé, comme nous l’avons dit tout à l’heure, dans l’ignorance et la parcimonie, a goûté du miel des frelons [le frelon étant, selon Platon, » l’homme plein de passions et d’appétits, gouverné par les désirs superflus « ], et s’est ainsi trouvé dans la compagnie de ces insectes ardents et terribles qui peuvent lui procurer des plaisirs de toute sorte, nuancés et variés à l’infini, c’est alors, crois-le, que son gouvernement intérieur commence à passer de l’oligarchie à la démocratie. » [...] A la fin, j’imagine, ils [les désirs « qu’on a chassés, nourris secrètement »] ont occupé l’acropole de l’âme du jeune homme, l’ayant sentie vide de science, de nobles habitudes et de principes vrais, qui sont certes les meilleurs gardiens et protecteurs de la raison chez les humains aimés des dieux. « Les meilleurs et de beaucoup, dit-il. » Des maximes, des opinions fausses et présomptueuses sont alors accourues, et ont pris possession de la place. « C’est tout à fait exact. » Dès lors le jeune homme, revenu chez les Lotophages [1], s’installe ouvertement parmi eux ; et si, de la part de ses proches, quelque secours vient au parti économe de son âme, ces présomptueuses maximes ferment en lui les parties de l’enceinte royale, et ne laissent entrer ni ce renfort, ni l’ambassade des sages conseils que lui adressent de sages vieillards [et ainsi c’en est fait de toute civilisation]. Et ce sont ces maximes qui l’emportent dans le combat ; traitant la pudeur d’imbécillité, elles la repoussent et l’exilent honteusement [cf. les films et la publicité à la télévision, etc.] ; nommant la tempérance lâcheté, elles la bafouent et l’expulsent ; et faisant passer la modération et la mesure dans les dépenses pour rusticité et bassesse, elles les boutent dehors, secondées en tout cela par une foule d’inutiles [on se croirait au début du XXIe siècle après J.-C.]. « C’est très vrai. » Après avoir vidé et purifié de ces vertus l’âme du jeune homme qu’elles possèdent, comme pour l’initier à de grands mystères [les mystères d’Éleusis], elles y introduisent, brillantes, suivies d’un chœur nombreux et couronnées, l’insolence, l’anarchie, la licence, l’effronterie, qu’elles louent et décorent de beaux noms, appelant l’insolence noble éducation, l’anarchie liberté, la débauche magnificence, l’effronterie courage (2). N’est-ce pas ainsi, demandai-je, qu’un jeune homme habitué à ne satisfaire que les désirs nécessaires en vient à émanciper les désirs superflus et pernicieux, et à leur donner libre carrière ? « Si, dit-il, la choses est tout à fait claire. » [...] Sa vie ne connaît ni ordre ni nécessité, mais il l’appelle agréable, libre, heureuse, et lui reste fidèle. « Tu as parfaitement décrit, dit-il, la vie d’un ami de l’égalité. » [...] « Lorsqu’une cité démocratique, altérée de liberté, trouve dans ses chefs de mauvais échansons, elle s’enivre de ce vin pur au-delà de toute décence ; alors, si ceux qui la gouvernent ne se montrent pas tout à fait dociles et ne lui font pas large mesure de liberté [c’est l’escalade inéluctable], elle les châtie, les accusant d’être des criminels et des oligarques. » C’est assurément ce qu’elle fait [ou fera], dit-il. « Et ceux qui obéissent aux magistrats, elle les bafoue et les traite d’hommes serviles et sans caractère ; par contre, elle loue et honore, dans le privé comme en public, les gouvernants qui ont l’air de gouvernés et les gouvernés qui prennent l’air de gouvernants. N’est-il pas inévitable que dans une pareille cité l’esprit de liberté s’étende à tout ? » Comment non, en effet ? « Qu’il pénètre, mon cher, dans l’intérieur des familles, et qu’à la fin l’anarchie gagne jusqu’aux animaux ? » Qu’entendons-nous par là ? demanda-t-il ? « Que le père s’accoutume à traiter son fils comme son égal et à redouter ses enfants, que le fils s’égale à son père et n’a ni respect ni crainte pour ses parents [ » ses vieux « - complètement gâteux ou séniles], parce qu’il veut être libre, que le métèque devient l’égal du citoyen, le citoyen du métèque et l’étranger pareillement. » Oui, il en est ainsi, dit-il. « [...] Et il en est ainsi du reste : tout déborde de liberté. » [...] Et ils en viennent à la fin, tu le sais, à ne plus s’inquiéter des lois écrites ou non écrites, afin de n’avoir absolument aucun maître. « Je ne le sais que trop, répondit-il. » [...] Le même mal, répondis-je, qui, s’étant développé dans l’oligarchie, a causé sa ruine, se développe ici avec plus d’ampleur et de force, du fait de la licence générale, et réduit la démocratie à l’esclavage ; car il est certain que tout excès provoque ordinairement une vive réaction, dans les saisons, dans les plantes, dans nos corps, et dans les gouvernements bien plus qu’ailleurs. « C’est naturel. » Ainsi, l’excès de liberté doit aboutir à un excès de servitude, et dans l’individu et dans l’État. « Il le semble, dit-il. » Vraisemblablement, la tyrannie n’est donc issue d’aucun gouvernement que la démocratie, une liberté extrême étant suivie, je pense, d’une extrême et cruelle servitude. « C’est logique. »
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ne vous en déplaises tout le monde a le droit de s’exprimer avec ou sans faute d’orthographe ! même en phonétique ou en onomatopées. C’est le principe d’un média citoyen et l’acceptation de la différence. Tout le monde ne maitrise pas la langue française. Cela ne leur interdit pas de pouvoir s’exprimer. Le purisme sur un blog n’a pas lieu d’être pour moi. Sans méchanceté aucune
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David Latapie 18 avril 2007 02:48
Quand on écrit en français, il vaut mieux connaître la langue, non ?
J’ai passé le texte au correcteur orthographique et n’ai pas détecté beaucoup de grosses erreurs (le singulier sur social-démocrate là où il faudrait un pluriel est ce qui m’a le plus gêné). Il y avait en revanche plusieurs oublis grossiers qui font tâche. Les rédacteurs ne peuvent-ils pas éditer leur texte (vraie question) ?
Par pitié, n’abaissez pas le terme de « maîtrise ». Ce que je signale ici n’est pas de la maîtrise du français (anaphore, catachrèse, zeugme et hémistiche, tout ça sans dictionnaire - là, on peut commencer à parler de maîtrise, mais pas avant).
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David Latapie 18 avril 2007 03:04
Note pour les techs d’Agoravox : j’ai pu marquer mon propre commentaire comme constructif, ce qui ne devrait pas être le cas.
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Très bonne analyse que je partage. Le ps ne représente plus rien, il est moribond, depuis déjà plus de cinq ans. Ségolène Royal est là pour l’enterrer. Je suis prêt à parier qu’elle ne sera pas au second tour, d’ou le chaos, la séparation, la réduction de ce ps a un parti de gauche très a gauche et minoritaire et l’éclosion d’un grand parti social démocrate de centre gauche.
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Que Ségo soit au second tour ou pas, le PS est mort. Bouffé de l’intérieur, des ambitions personnelles, de l’embourgeoisement et de la fatuité de ses élus. Le PS a les mêmes goûts de luxe que la droite, et plus de PC pour faire la balance. Quoi qu’il arrive, il doit éclater et il éclatera. Les uns les autres ne peuvent pas se piffrer...
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À la vitesse ou vont les choses, ce sera certainement Le PSRD :
Le Parti-Social-Républicain-Démocrate !!!
Le jeu sera beaucoup plus clair...
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100% d’accord avec l’article. le PS doit se diviser car il est impossible de concilier des positions d’extreme gauche avec celles social libérale d’un DSK ou Kouchner. le PS est condamné a ne gagner que par rejet de la droite dure. + le pays sera en crise et plus il sera a droite a mon sens. La démarche de Bayrou est la seule qui nous fera avancer ENSEMBLE. Sarko nous divisera et on perdra encore 5 ans...
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Et ce sera le cas !!! Le PS a surmonté le non au réferendum européen mais l’UMP ne surmontera pas une défaite
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PasKal 17 avril 2007 19:46
L’UMP éclatera en 2 de la même manière !
Une part rejoindra le nouveau Parti Démocrate ; et l’aile « Extrême-Droite » Sarkosyste et Vichyste se rapprochera du FN.
Finalement ce ne sera qu’un « retour aux sources » pour bon nombre de l’entourage politique et personnel du couple Sarkosy (les Devedjian et autres que Sarkosy planquent soigneusement dans les armoires depuis le début de la campagne pour ne pas effrayer l’électeur viennent des groupuscules d’extrême-droite Occident, ordre Nouveau et autres dont même un LePen à l’époque où il créait le Front National n’avait pas voulu, les jugeant trop ’extrêmes’ et trop ’dangereux’ ; ...ce qui dit TOUT de la personalité profonde et réelle de ces individus d’ailleurs !).
D’Extrême-Droite ils viennent, à l’Extrême-Droite ils retourneront. RETOUR AU BERCAIL pour ceux-là !
Les autres, les ’Démocrates’, les vrais, auront leur place naturelle au sein du grand Parti Démocrate qui va se créer dans les prochaines semaines. Ils quitteront l’UMP extrême-droitisée par Sarkosy, Devedjian et les ’autres’.
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Article très interessant qui est transposable de plus à la droite avec une première droite ( courant gaulliste, transfuges de l’udf, courants libéraux soft) et une seconde droite dite dure (tout libéral, nationaliste, anti immigration avec les transfuges du front national et du mouvement pour la france) qui ne se reconnaissent plus l’une dans l’autre (les chiraquiens veulent voter contre sarkozy). Ces deux scissions reforceraient les convicytions politiques de la France car c’est quand il y a des vrais clivages que l on peut se positionner, que l on sait qui on soutient et pourquoi, la diversité du PS et de l UMP entre leurs ailes droites et gauches donnent un tel monde que deux personnes du même parti sont en désaccord sur beaucoup de questions de fond... Cela renforcera les extrêmes gauche et droite (qui se rassembleront peut etre en deux nouveaux partis d’alliances), les centristes assurément, mais aussi la gauche et la droite dont les membres de chacun ne devront pluss e situer dans un espece de consensus mou de toute la classe politique sans affirmer de différences...
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David Latapie 18 avril 2007 03:04
Amusant comme, alors que François Bayrou cherche à dépasser le clivage droite-gauche, les commentaires expliquent comment il pourrait y avoir... de nouvelles formations de droite et de gauche.
« Il est très difficile de se battre contre un ennemi ayant établi des avant-postes dans votre esprit » (je ne me souviens plus qui est l’auteur anglophone à l’origine de cette citation)
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non666 17 avril 2007 11:48
Bon quelques precisions.
La premier gauche est au contraire la gauche marxiste. Au PS, cela a toujours été la « motion A », celle qui a toujours soutenu Mitterand, puis Jospin.
La seconde gauche ou « motion B » regroupe les socio-democrate. Rocard est a peu pres le seul qui l’ait theorisé et revendiqué DEPUIS le DEBUT. Quand Delors renonce a la presidentielle c’est justement parce que, comme Rocard, social-democrate convaincu, il sait qu’il n’aura pas de majorité au sein meme du PS, ce qui est lourd de sens...
Il existe pour mémoire une troisieme gauche au sein du PS, la motion C qui a disparu avec Chevenement et qui regroupe les socialiste souverainiste et que les mauvaises LANG appelent les nationaux socialistes....
La diffrence entre socio-democrate et chretien democrate est effectivement tenu en terme de fondamentaux. Elle se situe uniquement sur les réfrences chretienne de notre histoire et le rapport a la laicité, ce qui est negligeable aujourd’hui, vu l’etat du consensus.
Dans d’autres pays ou les seuls partis autorisés après la Liberation etait ces deux mouvements la(L’Allemagne fédérale par exemple), ces diffrences se sont creusés pour marquer des diffrence et offrir le choix.
La CDU est plus liberale qu’elle ne devrait. Le SPd est un peu plus « Blairiste »
Les deux sont d’accord sur l’economie sociale de marché qui est comme chacun le sait, une invention allemande.
Tout ça pour dire que OUI, il existe une opportunité pour creer un parti « Democrate » entre ces deux familles la. Mais pour cela il faudrait un ultime signal :
l’acceptation par Bayrou de concurrents de renom pour diriger ce parti. Des Rocards, des delors ou leurs equivalents.
Or pour l’instant la lutte pour le pouvoir en interne est aussi une des raisons qui ont fait partir Douste-Blazy dans la mafia d’en face...
Attendons donc les signaux forts.
Mais bon, ce n’est pas pour moi, je suis un souverainiste.
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Johan 17 avril 2007 14:17
T. pertinent, ce commentaire...
Et Royal, elle est où ? A, B, ou C ?
A mon avis... Joker !
Elle a reçu trop de bâtons dans les roues des Jospin, DSK et Besson pour être social démocrate, tout en avançant 500.000 contrats aidés (gloups !).
Elle propose trop de mesures en faveur des PME pour être à gauche de la gauche.
Elle s’est ralliée rapidement à Chevènement. Son premier soutien était Montebourg du NPS.
Pour moi, l’inconnue de cette élection, c’est elle. C’est vrai que c’est pas rassurant, pas toujours clair non plus. Son programme coûte trop cher, il faut voir quelles seront ses priorités, qui prendra les postes clés...
Difficile choix qu’elle a à présent : exploser en vol, scinder le PS et arriver au gouvernement, ou tenter le tout pour le tout, sachant que si elle ne gagne pas, elle sera bouffée, et que si elle gagne, il lui faudra les bouffer.
J’avoue que je m’attendais pas à cette nouvelle : Bayrou pour un nouveau parti ! Chat alors ! Je suis toujours persuadé qu’il devrait s’abstenir de donner des consignes de votes s’il n’est pas au deuxième tour, et 2012 devait être pour lui.
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Céline Ertalif 17 avril 2007 18:48
Je suis d’accord, bon commentaire de non666 - ce qui prouve que tu peux faire autre chose que de la provocation, cher camarade non666. Je t’en remercie vraiment. Le style provo ne me gêne pas vraiment, sauf quand il est permanent et qu’il n’y a que cela. Tu as le droit d’être souverainiste, et tout le monde a le droit d’avoir tort, c’est même à cela qu’on reconnaît la démocratie. Et il est toujours utile de bien connaître l’ennemi ! Voilà donc pour le couplet félicitations d’une ardente anti-souverainiste.
Moi aussi, j’ai tout de suite remarqué cette bizarre interversion des rôles entre 1ère et 2ème gauche dans le vocabulaire de l’article. Le coeur de la 2ème gauche, c’est la CFDT qui a justement opéré la jointure entre chrétiens de gauche et sociaux-démocrates dans les années 60.
J’ai déjà écrit ici que je ne voyais nulle meilleure candidate que Nicole Notat au poste de Premier ministre en cas de victoire de Bayrou. Je confirme donc.
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David Latapie 18 avril 2007 03:09
Rue de l’Université (QG de François Bayrou), c’est aussi ce que j’entends souvent de la part des sympathisants et militants : M. Bayrou, ne donnez pas de consignes pour le second tour !
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Depuis Giscard jusqu’à nos jours on en a assez avalé du socialo-communisme dégisé, qu’il s’appelle UDF, PS ou UMP....ou encore PSD
Il est temps de passer à autre chose pour réparer les dégats !
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La Taverne des Poètes 17 avril 2007 11:49
A titre personnel, je suis centriste et ouvert à gauche avec laquelle les débats sont intéressants, et à droite aussi. Mais si Royal est au second tour, je voterai contre le candidat qui lui sera opposé quel qu’il soit. Je suis définitivement fermé à Ségolène Royal.
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Fermé à Ségolène ? J’aimerais bien un peu plus d’explications, si c’est possible. Vous voteriez donc pour Le Pen ? La caverne des poetes ? C’est du grand n’importe quoi, vous vous revendiquez de sensibilité à gauche et votez contre, laissez moi vous dire que vous étes un triste personnage.
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La Taverne des Poètes 17 avril 2007 12:23
Correction : « Mais si Royal est au second tour, je voterai POUR le candidat qui lui sera opposé quel qu’il soit ». J’assume ma détestation de Royal et j’emmerde ceux que cela dérange.
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Votre humeur ressemble plus a un caprice qu’a un geste citoyen. Il vous reste toujours le vote blanc.
Pensez-vous reellement que Sarkozy sera preferable a Royal ? Que Le Pen sera preferable a Royal ? Votre position est extreme.
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PasKal 17 avril 2007 19:49
S’il choisit Sarkosy à Royal, c’est clair que c’est une « position extrême » (sic) ; oserions-nous dire une « position extrême....droite » ?
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David Latapie 18 avril 2007 03:22
Vote blanc en faveur duquel François Bayrou s’est engagé (http://bayrou.fr/propositions/vote-blanc.html). En revanche, il a conditionné la prise en compte de ce vote au vote obligatoire, ce qui ne m’enchant guère. Ça risque d’affaiblir le vote blanc, les abstentionnistes votant alors blanc (ce qui est pourtant deux choses différentes).
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Alynpier 18 avril 2007 09:50
Tu ne crois tout de même pas à un second tour entre Ségo et Le Pen ???
J’aime bien la science-fiction, mais il y a des limites... ou alors il y a une botte secrète des derniers jours de campagne.
On remarquera d’ailleurs que Sarko a fait publier un sondage de second tour qui le placerait à égalité avec Ségo. Très malin de sa part puisqu’il sait qu’il la bat dans tous les cas de figure ; ça lui permet ainsi d’entretenir une possibilité de victoire de Ségo et ainsi de faire basculer une frange d’indécis qui hésite entre Ségo et Bayrou au premier tour, ne sachant lequel choisir pour offrir la meilleure chance de battre Sarko au final.
Car le vrai problème est bien là. Si on veut avoir une chance de s’en sortir, il faut éviter Sarko pour 5 ans de plus ! Le seul à pouvoir le battre est Bayrou, encore faut-il le qualifier. Le jeu de l’UMP (à partir du moment où ils sont très confiants d’être présent au second tour) est de choisir celui (celle) qui leur sera opposé(e). Ils ont donc tout intérêt à pousser en avant celui des deux qui a - a priori - le moins de chances de l’emporter, et c’est bien de Ségo qu’on parle...
Ça ne m’étonnerait pas qu’on nous sorte, au tout dernier moment (la veille du premier tour par exemple), une rumeur forte, déguisée en sondage, donnant Ségo vainqueur de Sarko au second tour. Juste le temps d’assurer la non-qualification de Bayrou, en faisant voter les indécis anti-Sarko pour Ségo. La suite, on la connait, second tour Sarko-Ségo, Sarko est élu, et on en reprend pour 5 ans. Et tous ceux qui se sont décidés dans l’isoloir pour Ségo au lieu de Bayrou n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.
Et ça, c’est pas de la science-fiction, mais de la prospective à court terme. On se retrouve le soir du premier tour, pour savoir s’il y a suffisament d’électeurs « intelligents » dans ce pays. Malgré tout, j’y crois...
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Marie-Ségolène Royal a décidé de rassemblé les extrèmes du PS plutôt que d’élargir le centre ça n’aurait jamais pu marché dans un régime parlementaire mais avec ce foutu suffrage universel elle pourrait avoir raison le 6 mai attendons, ce qui fait peur c’est qu’en France ce ne sont jamais les favoris qui gagnent... De plus en plus je pense qu’elle pourrait gagner
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Comme je l’ai écrit dans un autre fil, ce qui soude aujourd’hui le PS (enfin les deux tendances décrites dans l’article) c’est les subventions. Je tiens ça d’un ami ancien militant. Il est clair que la création de ce nouveau parti est plus que souhaitable mais UMP et PS, vont y perdre de l’influence. Par ailleurs, le mode de scrutin français ne favorise pas forcément l’émergence d’un tel parti en dehors des présidentielles.
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Tours2France 17 avril 2007 11:57
Je pense, en effet, qu’un deuxième tour Bayrou-VS-Sarkozy est une véritable opportunité pour la Gauche.
Le Parti Socialiste, s’il était absent une deuxième fois du second tour de l’élection majeure, ferait la preuve qu’il ne remplit plus le rôle qui lui est assigné par le bipartisme inhérent à la Vème République... Et l’éclatement (du PS, pas de la Gauche) se produirait en direct le 22 avril au soir. Sans douleur et même avec soulagement de part et d’autre.
Que peut-on espérer de mieux pour repenser une Gauche et redéfinir des contours cohérents face à un Centre et une Droite-dure clairement identifiés ?
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Tours2France 17 avril 2007 15:51
En cas de victoire de Bayrou, nombre de candidats actuellement au PS (pour ne s’occuper que d’eux) souhaiteront porter le label « nouvelle majorité présidentielle » aux Législatives. Forcément.
(combien de temps faudrait il à François Bayrou pour faire une majorité ? « Un quart d’heure », répond Michel Mercier le trésorier du parti centriste. « Une grosse demi-heure » corrige Jean-Luc Mélenchon !)
Le PS peut-il vraiment laisser une partie de ses candidats se ranger sous la bannière de Bayrou en arborant le poing à la rose ? L’aile gauche du PS (car il y en a une, quand même) ne le tolèrera pas, et c’est non seulement légitime mais c’est sain.
Le PS explosera donc, si Bayrou est élu. Et c’est sain.
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arnaud31 17 avril 2007 23:36
la haine du PS que je lis dans tous ces commentaires largement Bayrouistes (attention les modérateurs la pensée unique est en marche car en plus vous enlevez tous les commentaires qui ne sont pas laudateurs pour le révolutionnaire orange !)est épostouflante. Vous parlez comme des commentateurs de TF1 sans rien connaître d’un parti qui est bien plus solide et uni que vous le pensez. Entre 200 000 militants d’un coté et une poignée sympathique certes mais complètement hors du temps de neo UDF vous pensez vraiment que vous allez gagner ? les fondamentaux du PS sont solides et ses positions claires. Rocard et Kouchner ne représentent au sein du PS qu’eux même. Leur avenir est derrière eux... Que Bayrou appelle clairement à voter segolène royal au deuxième tour et les choses seront claires. Vous verrez alors se constituer cette nouvelle majorité que vous semblez appeler de vos voeux. Mais je ne crois pas une seule seconde que Bayrou puisse appeler à voter pour Ségolène Royal aussi je ne vois pas l’interet de vos théories fumeuses. sauf si j’ai raté une étape mais il me semble que Begag et Goulard étaient ministre de De Villepin. Si les sortants appellent à voter Bayrou c’est bien parce qu’il est Villepino compatible ...donc clairement à droite. On peut être républicain mais de droite.
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Alynpier 18 avril 2007 10:04
« Que Bayrou appelle clairement à voter segolène royal au deuxième tour »
Tu as entendu Ségo appeller clairement à voter Bayrou au deuxième tour ? Le Pen à voter Sarko ? Ou l’inverse ? C’est à mourir de rire (ou de honte, c’est selon).
A part quelques histrions, qui ne feront que quelques %, et qui ont d’ores et déjà déclarés leur vote de second tour (et qui donc auraient peut-être mieux fait de rester chez eux), aucun candidat « sérieux » ne se présente pour faire le lit de l’un de ses concurrents. Chacun des 4 « ténors » a d’ailleurs des idées bien précises, qui ne sont pas celles des 3 autres.
Pour moi, c’est simple, je voterai pour le même candidat au premier et au second tour, qu’il y soit ou non ! Si vous êtes capables de changer de camp, de projet, d’idées fondamentales sur l’évolution de notre société en l’espace de 14 jours, il est à se poser la question sur la maturité de votre comportement politique. Se sentir responsable et citoyen c’est choisir « son » bon candidat dès le premier tour et refuser toutes les magouilles de ralliement supposé d’entre deux tours.
Et n’oubliez pas le troisième tour (législatives)... qui sera déterminant pour la conduite du pays.
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Thomas 17 avril 2007 11:59
Il ne manque plus que le soutien de Delors à Bayrou pour que Ségo soit définitivement enterrée.
Si Ségo est dans les choux, c’est sûr que le PS va exploser. Et si Bayrou est élu, c’est à l’UMP qu’il y aura des remous... Sarko a mis son parti en coupe réglée, interdit les tendances divergentes et imposé la discipline mais ça ne tiendra que si il est élu !
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Vous n’avez pas tout compris ! Quoi qu’il advienne, il y aura un règlement de compte au PS !
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Alynpier 18 avril 2007 10:10
Ça, c’est sûr ! Les « écartés » de la primaire au PS - entre autres - n’attendent que la chute programmée de Ségo (au 1er ou au 2nd tour) pour reprendre en main ce qui restera de leur défunt parti.
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lerma 17 avril 2007 11:59
Le PSD existe déjà c’est le spectacle affligeant que nous avons sous nos yeux.
Un discours de gauche,une politique libérale.
Michel ROCARD,n’a plus aucun crédit en France,car il n’a rien fait pendant son mandat de 1er ministre.
Ah,oui,j’avais oublié,il a détruit le socle du système social français pour substituer le RMI et permettre à la misère du monde de venir toucher son rmi
KOUCHNER : un opportuniste à mettre au même niveau qu’un Bernard TAPIE,aucune crédibilité electorale,juste 100% pur produit mediatique.
Rappelons nous encore de son rapport payé par TOTAL sur la grande complaisance d’une dictature en asie.
DELORS ? Il n’ a pas eux le courage de s’engager en 95
Franchement ,oui ils sont sociaux democrates ,mais pas socialistes.
Le problème c’est que la candidature ROYAL a plus (+) été imposée par les médias fortement féminin que par le soutien populaire et a part etre une femme,que nous propose SEGOLENE ROYAL ????????????????????????,
RIEN !
D’ou,le vote BAYROU,pour ensuite,permettre un changement de direction au PS et aller aux legislatives avec un véritable projet de société pour gagner,mais refuser la politique d’assistanat,réformer les 35h dans la version Aubry (qui n’est qu’un outil pour le medef) ,une meilleure repression contre l’insécurité et les multi-récidivistes,pour le logement social,pour lutter contre le communautarisme,la polygamie...........
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On privera alors à chaque élection les français d’un réel choix politique ? Un PSD serait moins à droite que l’UMP, mais toujours à droite. Ca n’est pas une solution que d’éradiquer toute possibilité d’arrivée au pouvoir de la gauche.
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En fait cela se terminera sans doute par une alliance PS et ce qu’il reste de l’UDF autour de Bayrou pour ces élections présidentielles et surtout législatives. Bayrou et un ou deux de ses lieutenants auront des strapontins et l’UDF survivra aux législatives, c’est d’ailleurs tout ce que Bayrou peut espérer vu que son parti disparaîtra sans doute dès juillet sans cette alliance.
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Bonjour à tous. Bel article car il pose une question logique. Je suis d’accord et n’arrête pas de le dire sur AGORAVOX depuis bientôt deux mois : DSK est plus proche de Jean louis BORLOO que de MELENCHON, ils n’ont aucune différence notoire qui les empêche de travailler ensemble, alors qu’entre DSK et l’aile gauche du PS tout les sépare : position sur l’Europe sur l’économie de marché, sur le temps de travail.... Voilà pour la réalité politique, quand à la réalité de la société je parlerais de ce que je connais moi même et mon entourage. Je suis un cadre du privé de 30 ans comme la plus part de mes proches. Je suis un libéral pragmatique, je pense qu’il faut laisser une plus grande liberté sur le marché du travail mais l’Etat a un rôle important à jouer surtout si nous voulons préserver notre système social. La priorité est donc de lutter contre les budgets en déficit sans quoi le système va exploser. Solution libérer les énergies mais garder un niveau d’impôt élevé. Sur les questions de moeurs : je suis content que la gauche ai fait avancer la question sur les droits des homos, qu’elle est abolie la peine de mort, qu’elle parle de la légalisation de l’euthanasie. Sur la question de l’identité nationale, je pense qu’il faut faire du cas par cas en ce qui concerne les sans papiers. Je suis aller faire le test sur politest.fr pour savoir de quel bord je suis. Je l’ai fait 5 fois je suis tour à tour PS tendance DSK ou UDF. La plus part des gens de mon milieu sont dans le même cas que moi c’est à dire de centre droit en économie, de centre gauche sur les questions de société. Voilà pourquoi selon moi la nouvelle UDF nettoyée des mafieux de démocratie libérale (ils sont tous en prison ou à l’ump), des faschistes ultras cathos comme Boutin et de villier, des poujadistes commes santini, des opportunistes comme douste blazy correspond selon moi à une réalité sociétale. Si elle parvient à intégrer les socios démocrates du PS et arrive à réintégrer les radicaux valoisiens (qui n’ont rien à faire à l’ump sinon se faire arnaquer)et leur chef BORLOO, ce nouveau parti pèsera très fort. En tout cas il me paraît infondé de dire que cette position est utopiste et que BAYROU la sert par opportunisme. Croyez moi cette tendance est bien réelle où alors dites moi pour qui voter ?
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David Latapie 18 avril 2007 03:29
Bayrou pour trois raisons :
* vous oscillez entre le centre droit et le centre gauche. Si on fait la moyenne, vous êtes au centre
* l’élection de François Bayrou pourrait bien entamer une chute domino dans la structure politique française et les rapports média-politique. Nous en avons besoin !
* François Bayrou me paraît clairement la personne la plus intègre de la campagne (http://blog.empyree.org/post/2839) et aussi bien éduqué (http://aixtal.blogspot.com/2007/04/2007-discours-recycls.html).
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Yannick J. 17 avril 2007 12:22
L’approche est très intéresante..
Il y a en effet une réelle opportunité pour la création d’un nouveau parti qui regrouperait des gens modérés de gauche et de droite... De plus cela ramènerait certainement plus à gauche le PS (ce que bien des militants souhaitent) et à droite l’ump. De ce fait les extrèmes seraient ce qu’ils sont censés être, des extrèmes, personnes portées par des convictions idéologiques fortes dont pourraient s’inspirer les partis moins radicaux... Ainsi ce parti centriste aurait vocation à tempérer les clivages... et finallement ce serait une bonne chose pour notre démocratie !
en ravanche comme dit plus haut, voyez à vous relire avant d’éditer...
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Cet article est l’une des meilleurs analyse que j’ai lu depuis le début de la campagne... Enfin un peu de cohérence et de justesse dans ce monde de (mettez le mot qui vous convient)...
Le seul risque qu’il y a est ce qui adviendrait de la partie gauche du PS : fusionnée avec le PC
?... Quelle part de l’électorat du PS suivra la branche PSD ? (que je qualifierai de réaliste)...
La vrai question est : faut il une défaite pour arriver à la création de ce parti ?
Bien a vous.
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Bonjour,
Vous confondez « première » et « deuxième gauche » et le restant de votre article est à l’aune de cette confusion.
Le Parti Socialiste serait en train d’éclater ? C’est la paille et la poutre. Rocard et Kouchner ne représentent strictement rien au Parti Socialiste : ils n’osent jamais défendre leurs idées et se compter lors des congrés. Mais que les UDF de Robien, Blanc, Santini appellent à voter Sarkozy dès le 1er tour ne semble être, pour l’auteur de l’article, qu’un signe de la solidité du parti de François Bayrou.
François Bayrou n’est, en fait, qu’une création des principaux médias qui savent trés bien que la présence de Ségolène Royal au 2ème tour assurerait trés certainement sa victoire tant Sarkozy fait peur.
C’est pourquoi ces médias ont utilisé les sondages de 2ème tour pour essayer à tout prix d’imposer un deuxième tour entre deux hommes de droite.
Or, les sondages de 2ème tour n’ont strictement aucun sens politique avant le soir du 1er tour où toutes les cartes sont rebattues. Les instituts de sondage le reconnaissent d’ailleurs volontier (en dehors des périodes électorales). Roland Cayrol (CSA) avouait même que si les sondeurs avaient testé un 2ème tour Sarkozy-Corinne Lepage, c’est vraisemblablement cette dernière qui l’aurait emporté...
Bayrou n’a, en effet, aucune chance de gagner au second tour face à Sarkozy. Il a participé à tous les coups bas des majorités de 1993-1997 et 2002-2007 contre le salariat. Il s’est tout particulièrement acharné contre la jeunesse : vote du CIP en 1994, vote du CPE en 2006, suppression des emplois jeunes en 2002, vote de l’état d’urgence contre les jeunes des banlieues en 2005...
Des millions d’électeurs de gauche s’en souviennent parfaitement et s’abstiendront ou voteront blanc plutôt que d’appeler à voter pour cet homme de droite, partisan d’une europe ultra libérale.
Ils se souviendront également que l’UDF n’a jamais été un rempart contre l’alliance entre la Droite et le Front National. Au contraire, même, puisque les UDF Charles Baur (en Picardie) et Jacques Blanc (en PACA) avaient passé un pacte avec le FN pour sauver leurs sièges de présidents de Région.
Il est d’ailleurs savoureux (au regard de l’actualité) de constater qu’ils avaient été rejoints dans cette compromission par l’un des « ministres d’ouverture au centre » de Michel Rocard : Soissons.
Tous ces électeurs n’auraient guère non plus de difficulté à constater que dans tous les conseils généraux où la Droite est majoritaire, l’UMP et l’UDF continuent, aujourd’hui, de mener la même politique de droite, main dans la main.
Tous ces électeurs comprendraient parfaitement également que Bayrou leur referait le même coup que Giscard en 1974 : il prendrait un premier ministre à l’UMP. Il n’aurait guère de difficultés, les traitres semblent y être légion : de Chirac qui avait trahi Chaban Delmas pour devenir 1er ministre de Giscard à Sarkozy qui avait trahi Chirac en espèrant devenir 1er ministre de Balladur. Nous n’aurions plus alors une majorité UMP-UDF mais une majorité UDF-UMP. Le beau changement !
Les voix qui iront à Bayrou - au-delà de son électorat habituel de l’ordre de 7 à 9 % - retourneront très naturellement à Ségolène Royal lors d’un deuxième tour qui l’opposerait à Sarkozy. La moitié de l’électorat habituel de Bayrou votera également pour elle ou s’abstiendra plutôt que de voter Sarkozy. Ségolène Royal n’aura donc rien à négocier avec Bayrou.
Cordialement,
JJC
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Juste pour rectifier un point de détail : Jacques Blanc était Président du conseil régional de Languedoc-Roussillon pas PACA.
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non666 17 avril 2007 13:27
Ce qui est important c’est votre foi.
Vous ne voyez dans les hypothèses de deuxieme tour que celles qui font un duo a droite et vous « oubliez » les innombrables sondages qui nous ont vendu du sego-sarko depuis 1 an...
Vous oubliez aussi ceux qui nous indiquent ces jours ci, au moment ou il faut redonner un petit coup de boust a la madonne de si credibles deuxieme tour 50-50 entre sego et sarko...
Vous avez joué avec le « vote utile », et maintenant, le jouet vous explose dans les mains...
Car il elle ne gagne pas, dans aucun cas le deuxieme tour, autand voter pour un bon ciompromis avec les reformistes modérés d’en face... ou voter pour ses idées. Dans un cas, elle perd ses electeurs au profit de Bayrou, dans l’autre, au profit des « alter » , des « anti-liberaux », des nonistes de gauche...
Mais ne desesperez pas. En face, chez le petit sarko, c’est la meme chose. Le vote utile et le vote de conscience est en train de faire reevaluer de nombreux votes « acquis ».
Les nationalistes votent FN Les chretiens democrates votent Bayrou.
Tout le monde est content... sauf les amis d’israel et des etats unis, bien entendu.
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non666 17 avril 2007 13:34
Voyons, vous avez deja provoqué le depart des souverainistes de Chevenement.
Vous tentez aujourd’hui de provoquer le depart des Socio-democrates ?
Mais combien serait vous a rester au sein de ce qui ne sera pas plus, eu sens strict , qu’un parti socialiste c’est a dire un parti de marxistes reformistes ?
Allez, je suis bon, je vous le fait a 10%. Je rajoute les 15% d’« alter », d’anti-liberaux et autres rouges peints en vert.
25% au deuxieme tour, c’est ce qui reste comme ^potentiel maximum pour les marxistes, on pari ?
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_Oaz_ 17 avril 2007 13:44
« Les voix qui iront à Bayrou - au-delà de son électorat habituel de l’ordre de 7 à 9 % - retourneront très naturellement à Ségolène Royal lors d’un deuxième tour qui l’opposerait à Sarkozy. »
La méthode Coué, c’est sympa mais ça ne marche pas à tous les coups... Si Bayrou n’est pas au second tour et que Royal n’effectue pas son petit pélerinage vers le centre, elle risque de le payer cher.
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« Bayrou une création des principaux médias » ???... on croit rêver. Vous dites vraiment n’importe quoi, JJC
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Un nouveau parti social-démocrate, c’est plus qu’une idée dans l’air, car je vous signale quand même que ce que vous avez l’air de découvrir n’est pas une idée nouvelle, et n’est pas venue de certains socialistes. Mais bien de François Bayrou.
C’est lui qui a commencé à le fonder depuis un moment, et il n’a pas été question de souder du droite ou du gauche, mais de créer un mouvement qui ressemble à une vague d’énergies nouvelles, de dynamismes mis nouvellement ensemble pour repartir sur de bonnes bases. Ce projet là est depuis longtemps sur son site, et aussi par exemple depuis le 19 février en débat sur le forum de la révolution orange. ( http://revolutionorange.org ).
Ce n’est pas FB qui va « se rallier » à qui que ce soit, mais bien un rassemblement autour d’une force nouvelle. Et si ce parti social-démocrate va voir le jour, ce sera bien grâce à François Bayrou, et à personne d’autres.
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Continuez à rêver. Quand vous vous réveillerez, dans quelques jours, vous pourrez toujours déménager en Corée du Nord !
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arnaud31 17 avril 2007 23:41
je parie une caisse de champagne merci de m’indiquer ton mel pour que je te donne mon adresse rendez vous le 22 au soir vers 23h30 sur ce site .
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Il y a déjà plusieurs partis sociaux-démocrates en France (des mini-partis dont l’UDF). Ce à quoi nous sommes en train d’assister est au renouveau du PS en parti de gauche. Et ce grâce à Mme Royal qui remet le parti dans l’axe. Du coup les représentants de la gauche caviar quittent le navire. Ils ont tant fait contre les classes populaires qu’on ne peut qu’applaudir à leur décision. Créez un nouveau parti social-démocrate en France, cela n’en fera qu’un de plus. La tendance est à gauche toute, camarades. Merci Ségolène.
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Je préfèrerais le nom de NDS (Nouvelle Démocratie Sociale) à PSD qui fait un peu PSG (pas forcément signe de victoires !) et dont la contraction des trois initiales, si on enlève le « S », peut facilement se prêter à toutes les railleries... Disons qu’en général le « P » me paraît donner une sonorité pas très moderne et puis on l’a déjà dans « PS » « PC » « UMP » « MPF »...
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100% en phase avec cette analyse ; En fait ce sont bien les médias qui ont construit le mythe Bayrou de toute pièce afin d’affaiblir au maximum Ségolène et de faire un contre feu au risque qu’elle représente pour les libéraux.
N’oublions pas que les médias, ce sont Bouygues (parrain d’un fils de Sarkozy), Lagardère (amis du même Sarkozy)... et qu’ils détiennent 90% des TV privées et de la presse. Faire rêver avec Bayrou à une politique ou tout le monde pourrait converger vers le même idéal... en effet c’est beau mais le croire c’est être quelques peu naïf.
Le PS avec Ségolène est aujourd’hui très proche des PS, PSD, travaillistes... ne nous y trompons pas, et s’il reste quelques nostalgiques au sein de ce parti, il n’y en a pas plus que des « presque sympatisants FN » à l’UMP, ne croyez vous pas ?
Bayrou n’a de plus aucune alternative à une alliance avec le PS, sinon que restera-t’il de ses députés aux législatives ? coincés qu’ils seront entre UMP et PS...et fin de ce beau parti que d’aucun voit comme l’avenir politique de la France...
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EH NON ! Ce n’est pas les médias traditionnels ! c’est internet !
Il faut suivre...
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mais oui bien sur et ce n’est pas les médias qui ont rendu crédible auprès des militants la candidature ségolène royal ? Bayrou a mieux rempli le role de l’opposition pendant cette legislature que ne l’a fait le ps avec cet imbécile JM Ayrault... Arrétez de dire que c’est les médias qui décribilisent S. Royal (elle n’arrete pas de faire le grand écart et dire des formules incatatoires creuses alors qu’elle a pourtant des choses à proposer quand on fait le tri) et d’un autre coté les médias favorisent Sarkozy (je ne vois pas très bien en quoi le mot racaille sorti de son contexte par ces mêmes média a aidé Nicolas Sarkozy depuis qu’il l’a employé).
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je vous cite « Arrétez de dire que c’est les médias qui décribilisent S. Royal (elle n’arrete pas de faire le grand écart et dire des formules incatatoires creuses alors qu’elle a pourtant des choses à proposer quand on fait le tri) ».
Vous voyez bien que les médias veulent nous faire croire qu’elle n’a pas pas de programme, qu’elle a un discours « creux » et que lorsque vous analysez par vous même vous vous dites avec surprise, l’immage que j’ai est fausse, en fait son discours à un vrai contenu, elle a des choses à proposer !
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Vous croyez que c’est le rôle des media de ne garder que ce qui est cohérent et intelligent dans ce que dis S. Royal ? je me poserai des questions si c’était justement le cas. ils rapportent tout ce qu’elle dit et je me fait des idées ensuite... Vous avez l’air de dire qu’il devrait rapporter seulement les choses interessantes et si il rapporte aussi ce qui l’est moins c’est qu’il défavorise Royal.
Je reprendrai l’exemple du mot racaille sorti du contexte et utilisé par les journalistes anti-sarkozy pour dire qu’il a traité tout les jeunes habitants dans des barres d’immeubles en périphérie des grandes villes de racailles... Qui est pro sarkozy dans ce cas là ?
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Tout comme F.Bayrou, l’analyse présentée part du principe que les définitions traditionnelles largement héritées du début du XXième siècle voire de la fin du XIXième sont encore d’actualité. Rien n’est moins sur. Le description du PS reflète une forme de caricature que l’on ne vit pas en interne acteullement. Le PS est très largement régulateur ce qui par définition implique d’accepter le marché, mais de reconnaitre à l’etat, aux collectivités locales, et à la société civile une place régulatrice fondamentale. Ce sont les priorités qui font clivage avec F.Bayrou. L’importance de la relance, l’importance de la redistribution sont plu saffirmées au PS qu’à l’UDF. C’est un choix de société à assumer.
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Les Rocard and Co. ont sans doute beaucoup de « talent ». Lire :
http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=150
As talent ? Les élections, l’argent, la faim et les Rafale
... La Tribune vient de consacrer, lundi matin, un article à la proposition d’ « alliance Royal - Bayrou » lancée la semaine dernière par Michel Rocard avec le soutien de Bernard Kouchner. Encore deux « personnalités politiques de talent », dont l’initiative semble avoir plu au monde des financiers et des industriels. Sans doute, notamment, parce qu’elle tend à aligner le « mode de gestion » de la France sur celui dominant au sein de l’Union Européenne. Suivant cette logique, l’article estime que la proposition de Rocard et Kouchner « pourrait s’avérer à l’avantage du candidat centriste ». Lequel, en effet, a fait sur son site la propagande la plus ouvertement et résolument euronationaliste, eurocentriste et euro-militariste. Ce dont les « bien-pensants » de Marianne et de l’ensemble des grands médias ne semblent point se scandaliser...
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Voila analyse bien interessante.
Si le PS est scinde en deux, et que l’on a effectivement une alliance UDF+PS1+(ump)=PSD. Cela donnerait une veritable oppostion a l’UMP. On se retrouverait donc avec une configuration du genre ExtremeDroite - UMP - PSD - ExtremeGauche Si c’est ce qui se passe, alors on pourrait avoir un renouveau politique, dans un echiquier modele a partir des idees, et non plus en fonction de familles politiques traditionnelles qui ont fait leur temps.
On a eu un seisme en 2002. Esperons que 2007 soit une annee de renouveau et de metamorphose (mais pas une personne trop nerveuse en tete de gondole, surtout au vu des tensions geopolitiques actuelles).
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le nouveau parti de bayrou on le nomme A G O R A .... A comme autrement G comme gouverner O comme ouverture R comme rassembler A comme avenir
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Bayrou, il n’a plus de parti dès juin ! après les législatives
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Peut être même dès le 22 avril s’il ne fait pas allégeance au PS
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Entièrement d’accord avec cette analyse !
Mais les socialistes de la 1ère gauche auront-ils les c... de briser cette grosse machine rassurante qu’est le PS, pour chercher une nouvelle force potentiellement instable (même si je pense qu’elle aurait le pouvoir pour longtemps) ? Pas sûr ! Le 1er d’entre eux, DSK, n’a pas brillé par son courage politique depuis 1 ou 2 ans, laissant croire à certains moments (avant la campagne) qu’il était revenu à gauche toute. Seuls les responsables qui n’attendent plus rien ont le courage de s’exprimer : Rocard et Kouchner.
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Si on écoute 5 minutes François Bayrou, comment peut-on penser un seul instant qu’il aurait été capable de se rallier à Sarko ? Enfin voyons... il le déteste et a vu depuis longtemps le dangereux fachisme du petit napo. Cette seule idée n’est même pas une histoire de « suicide politique », c’est une question humaine.
Vous n’avez décidément pas compris grand-chose à Bayrou. Ce n’est pas « vers la gauche ou vers la droite », c’est tout simplement la logique pour fonctionner, la sagesse d’écouter et de regarder, c’est la prise de conscience que personne ne détient la vérité suprême. Que c’est tout simplement dans notre monde actuel une bêtise de s’enfermer dans une étiquette qui donne des oeillères, des rancoeurs et des compétitions stériles. Bayrou, c’est la politique à l’image de la vie, à l’image de notre vie où on travaille tous ensemble, gauche et droite, au boulot, dans les associations, dans les petites communes.... Il y a longtemps que François Bayrou reste logique avec lui-même. C’est pour ça qu’on le suit avec confiance.
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BAYROU ET SON PARTI DEMOCRATE
Bayrou dit vouloir créer un nouveau parti démocrate. Entre l’UMP et les socialistes manquerait un maillon représentant les valeurs démocrates. D’après cette théorie, l’UMP et le PS ne seraient donc pas des partis démocrates. Mais bon, laissons la polémique.
FB peut changer d’étiquette, mais il ne pourra pas, par un coup de baguette magique, effacer des cerveaux des électeurs le clivage gauche-droite.
Les partis démocrates européens, normalement appelés « partis libéraux », sont en règle générale des petits partis, souvent le numéro 3 en nombre de députés (au UK ils s’appellent « Liberal-Democrats », en Allemagne FDP). Au Parlement européen ce groupe appelé « Alliance des Démocrates et des Libéraux » (ADLE) est également le troisième groupe politique. L’UDF est membre de l’ADLE.
Ces partis ont souvent un profil faible. Dans certains pays, comme en Allemagne, c’est clairement le parti du « business », le parti des lobbys entrepreneuriaux. Lorsqu’ils sont appelés à participer à une coalition gouvernementale, les partis libéraux font pencher la balance, souvent vers la droite. Les partis libéraux européens ne doivent pas être confondus avec le parti démocrate américain. Aux USA, les démocrates, c’est la gauche. « Libéral » veut dire aux USA « de gauche ». Pour les Américains, « socialiste » veut dire « communiste ».
Bayrou espère probablement pouvoir débaucher les sociaux-démocrates français, aujourd’hui étiquette PS, pour former avec eux ainsi qu’avec les démocrates libéraux français, groupe Madelin, ce nouveau parti. Il dit vouloir faire cela pour faire éclater le clivage gauche-droite. Or cela ne marchera pas. Car il transposera ce clivage au sein même de ce nouveau parti. Les démocrates libéraux, pro-capital, pro-économie de marché libre, et les sociaux-démocrates, pro économie sociale de marché, se bloqueront mutuellement.
Les sociaux-démocrates européens appellent à voter ROYAL, pas BAYROU !
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Tours2France 17 avril 2007 14:40
C’est la fonction qui crée l’organe.
C’est parce que le clivage Gauche/Droite, tel qu’on veut nous le présenter actuellement entre PS et UMP, n’est plus pertinent pour nombre d’électeurs qu’a émergé le « phénomène » Bayrou. Créer la structure pour fédérer cet élan ne devrait pas poser de problème, sauf au PS.
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Tu commences par dire :
« Si on écoute 5 minutes François Bayrou, comment peut-on penser un seul instant qu’il aurait été capable de se rallier à Sarko ? »
Et puis tu en conclus :
« Bayrou, c’est la politique à l’image de la vie, à l’image de notre vie où on travaille tous ensemble, gauche et droite, au boulot, dans les associations, dans les petites communes.... »
Pendant la seconde guerre mondiale je pense que Bayrou et toi auriez ete collabos. La France vaut mieux que cela. Il faut lutter contre le fascisme ambiant et ne pas abdiquer comme des laches comme ci c’etait une fatalite.
La france sera de gauche, socialiste, representee par une femme belle et dynamique meme si ca te deplait.
Vive la France et vive Segolene Royal
On en a marre des neuneus qui votent Bayrou.
On en a marre des : « bah moi je vote Bayrou », « je suis modere donc je vote Bayrou », « je ne suis pas fasciste donc je vote Bayrou », « j’ai pas d’idee donc je vote Bayrou », « je suis mou donc je vote Bayrou »
Qu’est-ce que ca peut-etre chiant de voter Bayrou
Mais non nous on est francais et on n’est pas mou, on vote a gauche et puis c’est tout. On est socialiste et puis c’est tout.
On veut de l’Europe des peuples pas d’une Europe liberale ou federale.
On votera Segolene Royal !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!1
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Je souhaite juste réagir au bout de phrase suivant : « dans la France du non : communistes, altermondialistes, deuxième gauche, la partie la plus à droite de l’UMP, souverainistes, nationalistes »
Vous voulez dire que 55% des français se trouvent dans ce regroupement ???
A part ceci, je trouve votre article très pertinent.
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Je pense qu’à terme, la création d’un parti social démocrate est la seule manière de survivre pour une partie du parti socialiste. A moins que le parti socialiste dans son ensemble se décide enfin à faire son agendamiento...
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le PS n’explosera pas le 22 avril ou le 5 mai, car on n’explose pas à l’approche des élections législatives. Et si Bayrou est au second tour de la présidentielle, la possibilité d’avoir des triangulaires ou des quadrangulaires est grande, et là le PS a toutes ses chances. le discours sera « votez pour un présence forte des députes PS pour éviter que le président retourne à droite et fasse vraiment une politique d’ouverture ». En fait, celà annonce une cohabitation avec un premier ministre PS, mais après tout, celà vaut mieux que de donner aveuglement carte blanche pour 5 ans à qui que se soit.
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Tours2France 17 avril 2007 15:53
En cas de victoire de Bayrou, nombre de candidats actuellement au PS (pour ne s’occuper que d’eux) souhaiteront porter le label « nouvelle majorité présidentielle » aux Législatives. Forcément.
(combien de temps faudrait il à François Bayrou pour faire une majorité ? « Un quart d’heure », répond Michel Mercier le trésorier du parti centriste. « Une grosse demi-heure » corrige Jean-Luc Mélenchon !)
Le PS peut-il vraiment laisser une partie de ses candidats se ranger sous la bannière de Bayrou en arborant le poing à la rose ? L’aile gauche du PS (car il y en a une, quand même) ne le tolèrera pas, et c’est non seulement légitime mais c’est sain.
Le PS explosera donc, si Bayrou est élu. Et c’est sain.
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nantor 17 avril 2007 16:41
Très bon article.
Je me permets de rajouter que Bayrou ne se ralliera jamais à Sarkozy car il a une profonde aversion pour l’homme.
Il aurait pu, à mon avis, se rapprocher autant de la gauche que de la droite. Si on peut constater maintenant un rapprochement clair à gauche, cela provient plus d’un rejet envers Sarkozy que d’un positionnement idéologique, voire opportuniste.
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Allonneau Patrick 17 avril 2007 16:43
Quel que soit le résultat du premier tour (Royal ou Bayrou en 2ème position) se posera la question des alliances politiques puisque- compte tenu de la faiblesse des verts et du refus des trotskistes de participer à un gouvernement socialiste- ni les centristes ni les socialistes ne sont majoritaires. Attendons le résultat du premier tour et les forces en présence pour assister à une inévitable recomposition des lignes idéologiques.A titre personnel je pense que le centre penchant de plus en plus vers le centre -gauche qui est le centre de gravité du PS si Royal arrive en seconde position (ce qui est quand même fort probable) avec un score autour de 25% et Bayrou autour de 20% l’alliance PS/UDF se fera. Il y aura des étapes,des conditions posées de part et d’autre, des précautions verbales et autres circonvolutions polititiennes mais je crois que Bayrou ne peut plus reculer. C’est à la fois sa crédibilité et surtout sa survie politique qui seront alors en cause. Début de réponse le 22 avril à 20h...
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Tours2France 17 avril 2007 17:12
Le moment n’est inopportun que pour le PS.
Plutôt que de parler de « bourde » de Rocard, ne peut-on pas envisager qu’il estime justement que cette recomposition passe nécessairement par la victoire de Bayrou ?