mercredi 11 avril 2007 - par Zora la Rousse

Bobo... Et adhérente UMP !

Le bobo fait plus que jamais débat : dossier spécial dans le Nouvel Observateur, articles dans Libé, Le Monde... Les sociologues s’interrogent : le bobo forcément de gauche, pourrait-il (truc de dingue) voter Bayrou ? Peut-il faire basculer les élections ? Les présidentielles comme les autres, notamment les municipales à Paris et ailleurs ? Eh bien n’en déplaise à la journaliste de l’Obs qui titre « Le bobo ne peut pas voter UMP », j’ai tous les attributs du bobo et pourtant je soutiens Nicolas Sarkozy ! Ça fait trois ans que notre famille a traversée le périph’ pour s’installer dans le 93, dans un presque loft, trentenaires, nous travaillons dans la Com, trois enfants... bref tous les attributs du Bobo selon la chanson de Renaud et pourtant je suis adhérente de l’UMP depuis fin 2006.

Depuis quatre ans, je vis une sorte de conte de fée social. J’ai traversé un drôle de pont-levis appelé périphérique, exploré les forêts des clichés, traversé les rivières des préjugés et résisté au tam-tam des médias et des kandiratons de la machine à café. Saint-Ouen dans le NeufCube est devenu mon royaume.

De belles rencontres, des engagements associatifs forts et des anecdotes croustillantes plus tard, une certitude demeure : je ne pourrai pas revenir en arrière et je m’en veux encore d’avoir pu douter.

Déformation professionnelle oblige, pour moi, la banlieue, c’est une marque que tout le monde connaît, mais que personne ne souhaite porter.
Quand les villes deviennent des ghettos de pauvres ou de riches, quand les habitants ne se déplacent plus dans les urnes ou dans les réunions publiques parce qu’ils ne croient plus dans la capacité du politique à peser sur la vie quotidienne, alors la démocratie est en danger. Quand les habitants sont certains que tout est décidé et que leur avis ne sert à rien, là encore la démocratie est en danger.

Le message que je voudrais faire passer ? Allez au moins une fois par an au Conseil municipal de votre ville, c’est là que beaucoup de choses se décident pour vous-mêmes et pour les générations futures : on a la ville et le pays qu’on mérite.

Ce qui me motive ? Eh bien c’est ce que Jacques Attali appelle « l’altruisme rationnel » : je reçois au moins autant que ce que je donne. C’est mon intérêt autant que celui de la collectivité que les valeurs de la République et de la démocratie soient pleinement actives, et plus que jamais en banlieue.

Ce sont les femmes qui m’ont conduite sur le chemin du changement, de l’ouverture aux autres, bref de la quête de l’identité. En premier lieu, je remercie bien sûr ma mère et ma grand-mère immigrée ukrainienne qui m’ont élevée avec le sens de l’autre et de la famille, ainsi que l’école de la République.

Mais depuis quatre ans maintenant, ce sont les femmes de Saint-Ouen et leurs racines d’ailleurs qui m’ont apprivoisée et façonnée. À Saint-Ouen, j’ai ainsi fait des rencontres de femmes bien plus déterminantes qu’en trente ans à Paname 17.
Ce sont les femmes de l’équipe pédagogique de l’école qui m’ont bluffée par leur professionnalisme, leur engagement pour les enfants : on le sait tous suffisamment par les médias, ce n’est pas tous les jours facile, l’école ZEP de la Rép’ !

Avec mon look de jeune cadre dynamique, mes deux blondes, au début je me suis sentie très observée et j’avais l’impression d’être la minorité visible au milieu des prénoms de sitcom et du prophète. Mais très vite, la convivialité des maîtresses et des mamans m’a emportée. Nous nous sommes apprivoisées : je me suis engagée dans l’association des parents dont je suis aujourd’hui la présidente. J’ai appris à penser aux sandwichs hallal pour la fête de l’école, à célébrer Noël autour du sapin du préau sans parler de Dieu et en étant pourtant en communion avec près de vingt cultures différentes. J’ai compris que l’on peut porter le voile sans dévoiler son infériorité, même si en tant que femme, le voile reste pour moi une des choses que j’ai du mal à comprendre.

En tant que femme et mère, ça été plutôt facile, parce que cette relative fragilité féminine rend aussi plus simples les relations. Une jeune mère est forcément sincère, surtout si elle reste accessible et ouverte par l’intermédiaire de ses enfants qui sont de formidables accélérateurs de contacts et donc de lien social. Je me souviendrai toujours de ce moment très touchant, quand nous avons pour la première fois invité la grande copine Maîssa, cadette d’une fratrie de cinq enfants, et que Samya sa maman m’a dit en partant : « Je ne pensais pas que des gens comme vous nous recevraient dans leur maison. »

Attention, la vie n’est pas rose tous les jours à Saint-Ouen : commerces en berne, agressions, tours grises, et c’est la chaleur, la solidarité, et la volonté de ces femmes pas toujours aidées par le destin qui m’ont appris à relativiser mes petits problèmes quotidiens, et comme elles à voir le verre à moitié plein, inch Allah !

Ensuite, pour sensibiliser la municipalité aux problèmes de sureffectif et de sécurité à l’école, je me suis rendue à une réunion publique sur le Plan local d’urbanisme (PLU) et c’est là que l’engagement citoyen s’est accéléré : encore grâce à une rencontre de femme !

Après l’Irlande, l’Algérie, la France, ou encore la Côte d’Ivoire... Cette fois c’est l’accent italien et la détermination de cette jeune femme qui m’ont totalement interpellée. Moi, bonne élève timorée qui n’a jamais été déléguée de classe, ni mes parents d’ailleurs, ou d’un quelconque organisme professionnel ou politique, je me suis retrouvée avec un micro dans les mains, un caméraman de la ville à quelques centimètres. Sans doute m’a-t-on donné la parole au milieu de tous ces bras levés parce que le visage inconnu de la jeune cadre dynamique suscitait l’interrogation ? De mon côté, je me suis lancée, confiante, parce que la force de cette Italienne qui avait parlé quelques minutes avant d’un projet de ZAC bulldozer m’avait totalement transcendée. Tout d’un coup, j’ai mesuré à quel point l’auditoire était plus silencieux quand il s’agissait d’écouter la parole des femmes.

À la fin de la réunion, l’Italienne s’est approchée et quelques autres personnes que je connais maintenant pour être des militants engagés dans différentes associations. C’est à cet instant précis que mon combat de femme de banlieue a vraiment commencé.

Ça peut sembler très « Petite maison dans la prairie » tout ça. C’est sans doute parce que Saint-Ouen est comme Walnut Grove. Un village attachant, où j’espère vos lecteurs auront envie de venir, pas seulement pour l’ambiance de son marché aux Puces, le plus grand du monde, mais aussi parce que les Gauloises blondes, les Blacks de la famille Cosby et les Beurs de la famille Ramadan essayent (encore) d’y vivre ensemble.

Pour que tout cela continue et que les socialo-communistes ne transforment pas certains coins de Gaule en zones de non-droit, de descenseur social, la solution d’avenir, c’est de voter Nicolas Sarkozy aux présidentielles.

Que les médias se le disent, il n’y a pas que des bus qui brûlent en banlieue, il y a aussi des habitants enflammés de citoyenneté.



153 réactions


    • Zora la Rousse Zora la Rousse 11 avril 2007 18:17

      Nous avons acheté en 2002, à l’époque il n’y avait que 2 mini-programmes sur Saint-Ouen qui avait mauvaise réputation à cause de préemptions, des écoles et du reste. Le proprio avait peine à vendre depuis de longs mois et notre entourage nous a pris pour des fous, en particulier des amis Portgugais vivants à saint-Ouen.

      Renseignez-vous avant de faire la louange de la politique illégale de préemptions entreprise depuis 30 ans par le PC avec la complicité du PS.

      10 000 habitants partis en 10 ans, commerces en déroute, copropriétés dégradées parce que les propriétaires préemptés entre 30% et 50% en-dessous du prix du marché n’investissent pas dans des travaux à perte. Voilà le côté sombre de Saint-Ouen que je n’avais pas souhaité mettre en avant jusqu’à maintenant dans mes articles.

      Objectif : encadrer les prix ou les électeurs ?

      Bien qu’il n’ait pas été prévu pour ça à l’originie, pour Michel Bentolila, adjoint en charge de l’urbanisme qui se refuse à entrer dans le détail des chiffres lors de l’interview du Parisien, c’est : « une démarche politique dans laquelle les chiffres n’ont rien à voir. » Cette phrase prend tout son sens quand on sait que « Préemption renforcée » signifie que chaque promesse de vente, une fois signée atterrit sur le bureau du service urbanisme, par l’obligation d’envoi d’une DIA. Ce document clef précise : le nombre de mètre carré, le type de bien, les noms et adresses de l’acquéreur et du vendeur. Alors, la préemption n’est-elle pas aussi un moyen de tout savoir de son futur électorat ?

      Une procédure sans pitié au mépris de la loi !

      Utiliser le droit de préemption pour faire baisser les prix est illégal, seul un projet d’intérêt général peut porter atteinte à la propriété privée, un droit inaliénable inscrit dans la Constitution de la République.

      Quant aux critères de la majorité PC-PS, ils relèvent de la discrimination citoyenne : seul un faible nombre de transactions sont préemptées, souvent dans un même immeuble il se passe 4 transactions sans pb, et la 5e crac, vos projets s’écroulent. Le tout sans transparence : il n’existe pas de commission rassemblant les élus de tous bords pour évaluer et diffuser les critères de préemptions. Mais, estimer les biens immobiliers et être un gros propriétaire foncier, est-ce le rôle d’une mairie ?

      Les conséquences de cette politique de préemption sont catastrophiques, notamment pour les petits propriétaires âgés par exemple qui vendent leur bien pour financer leur retraite, ou encore pour un chômeur qui cherche à se désendetter. Dernièrement, un couple a signé la promesse de vente à 130 000 euros pour son 2 pièces, la mairie a préempté 70 000 euros. C’est actuellement en justice. En attendant le jugement favorable pour le propriétaire avec des frais payés par le contribuable audonien, le couple vendeur a du suspendre son crédit relais et son projet immobilier. Quant à l’acquéreur, il avait donné congé à son proprio qui a reloué, il n’a plus qu’à chercher un autre logement, loin de Saint-Ouen dont où il ne souhaite plus acheter par peur d’être lui-même préempté.

      A force d’acquérir des biens par voie de préemption, la ville de Saint-Ouen s’est constituée, sur le dos des petits propriétaires, un important patrimoine diffus (plus de 800 lots composés de pavillons, immeubles, appartements) et dissémininé à travers Saint-Ouen. Plus grave, 220 lots de ce patrimoine diffus ont été vendus à l’automne 2005 à un seul opérateur privé : Atlantique Investissement, sans mise en concurrence. Cette décision a été votée en Conseil Municipal par la seule majorité PC-PS. Atlantique investissement et ses sociétés satellites (Histoire & Patrimoine, Alain Crenn...toutes domiiciliées au même endroit) font partis des sponsors de l’édition 2006 du Festival Jazz-musette des Puces, ainsi que de nombreux autres promoteurs très présents sur Saint-Ouen.

      Pour résumer : 1) ces biens, devenus municipaux grâce à l’argent des contribuables préemptés, sont revendus à Atlantique Investissement et ses partenaires en-dessous de 1 000 euros le mètre carré. Mais atteignent souvent les 4 000, voire 4 5 000 le mètre carré quand les investisseurs rajoutent toutes les options nécessaires. 2) Ils sont ensuite proposés à la vente, autour de 3 000 euros après réhabilitation, à de nouveaux résidents qui eux-mêmes subiront un jour les méthodes de préemptions de la majorité PC-PS.

      Pour aller plus loin sur les conséquences dramatiques des préemptions, allez sur : http://www.audonien.com/spip.php?article154


    • pixel (---.---.215.196) 11 avril 2007 21:45

      Votre commentaire confirme le mien.


  • Fillaam (---.---.96.104) 11 avril 2007 16:52

    A l’auteur, T’es plus un Bof qu’un Bobo, tu votes à droite et tu penses à gauche. T’as surtout des problèmes de disléxies et de compréhension, ou des problèmes de complexes de supériorité (donc en effet, la gauche ne veux pas de ton vote). Tu jouerai moins avec ta carte d’électeur si t’étais dans la merde. Cette élection sera pour toi indolore quelque soit le dénouement, penses aux autres...


  • tovara (---.---.149.181) 11 avril 2007 17:21

    Bravo Madame, bienvenue dans l’aréne aux fauves, faites attention : tous les coups sont permis !


  • Reinette (---.---.24.125) 11 avril 2007 17:29

    POUR SARKOZY, L’ISLAM A AUSSI DU BON

    Et si le foulard n’avait été qu’un divertissement destiné à l’opinion ?

    Pendant qu’à droite et à gauche on s’excitait à hauts cris sur quelques dizaines de fillettes, le ministre de l’Intérieur était au boulot. Et là, on a cessé brusquement de diaboliser l’islam pour, cette fois, travailler avec.

    - La tentative de Sarkozy de créer de toutes pièces un épiscopat musulman censé permettre un meilleur contrôle sur la communauté (le Conseil français du culte musulman, CFCM) a eu pour effet contre-indiqué l’émergence d’un islam revêche, incarné par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), pourtant peu représentatif de la majorité des musulmans d’ici.

    Sarkozy a voulu une structure à sa botte, il se retrouva avec un nid de problèmes. Dans une imitation un peu grotesque de la « démocratie » militaire algérienne, il imposa alors à la présidence du CFCM le candidat qui venait de se prendre une râclée aux élections communautaires, marquées, il est vrai, par un fort taux d’absentéisme : le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, un « modéré » qui a surtout l’avantage d’entretenir d’excellentes relations avec la place Bauveau et la préfecture de police.

    Car c’était bien là l’enjeu de la manip’ : se garantir des « interlocuteurs » qui serviraient à la fois de relais, de collaborateurs et d’indics.

    L’affaire n’a peut-être échoué qu’en apparence. Déjà, on rapporte que le ministère de l’Intérieur « a engagé des relations de confiance » avec l’UOIF (L’Express, 18/09/2003). Laquelle, en échange de cette « confiance » sûrement pas gratuite, pourrait bien appeler ses troupes à voter UMP aux prochaines élections (aux dernières, elle avait soutenu le PS).

    Si certains jeunes veulent croire en un « islam politique » et contestataire, on est, avec ces dignitaires-là, très loin de Malcolm X.

    Les responsables musulmans, à la fois repoussoirs et supplétifs de police ?

    Quoi qu’il en soit, l’utilisation des autorités religieuses locales comme supplétifs du pouvoir est déjà bien amorcée. Les militants de quartiers sont les premiers à en subir les conséquences : chaque fois qu’ils montent au front d’une injustice ou d’un crime policier, ils trouvent les « bu-bars » sur leur route.

    1) Exemple : en novembre 2001, des associatifs tentent de mobiliser les habitants du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, pour qu’ils viennent assister au procès à Versailles de Pascal Hiblot, le policier qui avait tué le jeune Youssef Khaïf d’une balle dans le dos 10 ans plus tôt. « Des hommes proches de la mosquée sont venus nous dire qu’on avait tort d’être solidaire avec la famille Khaïf, témoigne un habitant du quartier, membre du MIB. Ils ont dit que si Youssef est mort, c’est parce que Dieu l’a voulu.

    Normal : la mosquée de Mantes appelle à voter Pierre BEDIER (UMP), maire de Mantes et ministre des programmes immobiliers de la justice. »

    2) Exemple, plus frappant encore : Dammarie-les-Lys. Durant l’été 2002, un habitant de cette cité de Seine-et-Marne, Mohammed Berrichi, meurt après sa prise en chasse par la brigade anti-criminalité (BAC). L’association de quartier « Bouge qui bouge » organise alors une manifestation pour réclamer justice. La manif est pacifique et rassemble plusieurs centaines d’habitants, dont beaucoup de jeunes. Créée après le décès en 1997 d’un autre de leurs voisins, abattu à 17 ans d’une balle policière dans la nuque, Bouge qui bouge s’emploie depuis à mener un « combat démocratique passant par la parole et l’écrit », comme dit l’un de ses fondateurs.

    Résultat : le 24 juin 2002 à l’aube, 200 policiers déboulent sur le quartier pour perquisitionner les locaux de l’association, soupçonnée de « trouble à l’ordre public ».

    Bilan : destruction de la photocopieuse, matraquage d’un gamin de 12 ans et embarquement au poste de Kader Berrichi, le frère de la victime.

    Que font alors les autorités pour « apaiser les esprits » ? Elles dépêchent sur place les recteurs des mosquées d’Evry et de Dammarie, avec pour mission de convaincre les jeunes en colère de prier plutôt que de manifester. Comme si, dans nos banlieues déclassées, un conflit relevant de la chose publique ne pouvait être résolu que par la chefferie traditionnelle, comme au bon vieux temps des colonies.

    « En quoi un imam ou un recteur de mosquée sont-ils qualifiés pour régler la question politique qui est posée par les militants ? ».

    - Les exemples de ce genre sont légion. Repoussoirs commodes lorsqu’il s’agit de désigner quelques gamines à la vindicte publique, les dignitaires musulmans sont aussi très appréciés pour le contrôle qu’ils exercent - ou projettent d’exercer - sur les « barbares » des quartiers.

    A la mosquée, au moins, les jeunes ne dérangeront personne. Et s’ils en ressortent un jour avec l’idée de faire porter le voile à leur frangine, il sera toujours temps de crier à l’intégrisme, de nommer une commission des sages et d’envoyer un « philosophe » sur le plateau d’Arlette Chabot.


  • bonnie (---.---.120.208) 11 avril 2007 17:30

    Specialisons- nous tous dans la confection des sandwiches hallal car dans quelques années nos propres enfants n’auront plus droit à autre chose !! C’est ce qui s’appele l’intégration et j’en parle en connaissance de cause , travaillant dans la restauration collective . Ou vous avez raison ,c’est que vous vivez un conte de fée,pour l’instant . Atterrissez , la petite maison dans la prairie, n’est qu’une série TV certes sympathique mais utopique !


  • gAZi bORAt (---.---.164.192) 11 avril 2007 17:48

    « La petite maison dans la prairie »

    Madame Zora,

    vous m’avez sincèrement ému en brossant le tableau si sympathique de la cité de St Ouen ou tout un chacun d’où qu’il vienne, participe au grand élan convivial urbain.

    On nage dans le lait et le miel..

    Mais voici que Madame Zora, angélique comme souvent ceux que l’on surnomme bobos ne veut exclure personne de son petit paradis.

    Elle invite donc à cette charmante fête le petit Nicolas, qui attend à la porte, avec tous ses amis habillés de bleu...

    Je ne me souviens plus de la fin du conte mais je crois que ça se termine mal...

    gAZi bORAt


  • adam0509 (---.---.107.105) 11 avril 2007 18:00

    « Quand les villes deviennent des ghettos de pauvres ou de riches »

    La faute a qui tiens ?


  • Jason (---.---.147.126) 11 avril 2007 18:05

    Franchement pourquoi une bobo ne pourrait-elle pas ...ETRE DE DROITE...Elle est jeune, donc moins influencée que les vieux gauchistes soixante-huitards par toutes les bêtises qui ont fait tant de mal à la France...Donc si les bobos commencent à réfléchir, c’est bon signe pour l’avenir de la France. D’accord, je vais me faire éliminer par les pro-ségo et les pro-extrêmes centristes... !


    • dbug 20 avril 2007 15:18

      Pourquoi pro-extrême centristes ? Sont-ils tous extrêmistes, ex-anarchistes ou ex-frontistes, peut-etre ex-communistes ?

      Pourquoi faudrait-il que toute réflexion amène a voter Sarkozy ? Je l’ai pourtant entendu dire qu’il était contre le modèle de la pensée unique ... ce matin même ... Êtes vous sur de ne pas vous tromper de candidat ? Vous avez peut-être lu par mégarde le programme de De Villiers, méfiez-vous des contrefaçons, comme dirai Carl ...

      Sinon je ne me souviens pas d’avoir eu de vieux gauchiste soixante-huitard comme président, ou alors Chirac cache bien son jeu ...

      Et puis enfin pourquoi je prend la peine de répondre a votre message ? Sans doute une réaction à la bêtise de vos affirmations infondées qui ne mène pas loin de Sarkosy

      TSSELP (Tout Sauf Sarko Et Le Pen)


  • delicatessen (---.---.247.239) 11 avril 2007 18:07

    Salut Zora pas mal ton encart c’est vrai que St Ouen est une belle ville elle le sera encore plus dans quelques temps smiley


  • Tomtom (---.---.42.44) 11 avril 2007 18:08

    Simplet, je suis tout à fait pour la redistribution des bénéfices aux salariés, et en fait l’économie est en train d’évoluer dans ce sens. De plus en plus, certains managers reçoivent une partie des bénéfices de l’entreprise, et commencent à réfléchir à répercuter ce principe aux autres échelons des boites, vu qu’il a permis la remise à flot d’entreprises mourrantes.

    Ainsi, un phénomène qui a commencé par l’avènement de grandes fortunes (Plusieurs dizaines de millions d’euros) que vous décriez tant, risque fort d’avoir des répercutions positives sur les salariés car l’expérience tentée sur les managers a donné des résultats qui donnent envie aux dirigeants d’aller plus loin.

    Bien sur, une redistribution immédiate des richesses n’est pas envisageable, mais il est clair qu’un pourcentage sur les bénéfices constituerait un énorme progrès. Le but n’est pas de supprimer les inégalités, il y aura toujours des patrons richissimes et des gens qui trimeront et auront du mal à joindre les deux bouts. Mais il y en aura peut être un peu moins.

    Mais pour que cette entente joyeuse et idéaliste aie lieu, il faut laisser des libertés aux entreprises. Tous les patrons ne sont pas des grosses ordures, et tous les salariés ne sont pas des imbéciles incapables de voir plus loin que leur bulletin de paie et leur facture du mois. Faire comprendre aux dirigeants que l’intérêt de leurs employés doit être lié à celui de leur entreprise me parait plus intelligent que les imposer à 90% sous prétexte de redistribuer les richesses.

    Une dernière chose, ne met pas tous les ingénieurs et autres élites (Je n’aime pas ce terme) dans le même sac. Si nous étions aussi fermés d’esprit que tu le dis, je ne serai pas là pour discuter avec toi. Je ne suis pas venu sur ce blog pour imposer mes idées, mais pour les partager et les faire évoluer.

    Voilà.


    • tub (---.---.166.203) 11 avril 2007 18:42

      Un peu de naivete dans ce post (l’économie qui vas dans le sens de plus de redistribution, je rigole doucement, quand je compare les chiffres de l’augmentation des dividendes par rapport à l’augmentation des salaires, m’enfin passons),

      Sinon, je vois pas ou vous voyez que la gauche refuse de laisser la liberté aux entreprise, sinon l’extreme gauche trotkiste. M’enfin c’est un peu la caricature, là.

      Parce que liberté d’entreprendre et redistribution des richesses, ca fleure bon le projet de Royal ca... Contrairement à « imposer à 90% ».

      Donc je vous conseille de mieux vous informer sur le projet de Royal, car il colle pas mal avec votre propre vision.

      Mieux en tout cas que le projet Sarkozyste, permettant aux riche de payer moins d’impôts (bouclier fiscal), pendant que les moins bien lottis devront encore trimer plus pour esperer s’en sortir (« travailler plus pour gagner plus »).

      Création de richesse et redistribution, c’est l’ambition de Ségolène Royal.


    • oncle Archibald (---.---.152.165) 12 avril 2007 08:52

      Ce qui vient de se passer à EADS prouve et ailleurs prouve clairement le contraire de ce que vous écrivez. Il y a un monde entre les grandes entreprises et les PME, et encore un monde entre les PME et l’artisanat... pourtant tout le monde travaille..


  • Phileas 11 avril 2007 18:12

    Le Pen pense qu’il n’est pas présidentiable à cause de ses origines. C’est très bien. C’est la réponse du Berger à la Bergère. Un type qui sympatise avec Gianfranco Fini qui parle d’eugénisme et qui veut créer un ministère de l’immigration comme au bon vieux temps de vichty n’est qu’une ordure patenté.

    Votre candidat est une merde


    • Senatus populusque (Courouve) 11 avril 2007 18:23

      Et en plus sa femme a une fierté mal placée :

      "Cécilia Sarkozy, fière de n’avoir « aucune goutte de sang français dans les veines », n’a rien d’une parvenue. Son père est issu d’une famille de propriétaires terriens près d’Odessa, Russes blancs « massacrés par les rouges ». Il quitte son pays vers 12-13 ans pour deux décennies de trou noir.

      Aventurier, il court de continent en continent, brise des coeurs et fait des affaires, sans avoir de métier. Un profil qui rappelle celui du père Sarkozy, un juif hongrois coureur de jupons. Muni d’un passeport d’apatride, André Ciganer fait un bout de route avec Joseph Kessel, puis s’arrête net sur la Côte basque. Il vient d’y croiser une beauté espagnole, Teresita, fille d’ambassadeur et petite-fille du compositeur Isaac Albeniz. Il a 39 ans, elle en a 18, elle a les traits d’Ava Gardner et se fait appeler Diane. Quasi orpheline, elle se laisse épouser quinze jours plus tard."

      Vanessa Schneider, « La deuxième dame de France », Libération, 8 juillet 2004.


  • lucke (---.---.113.164) 11 avril 2007 18:14

    Soit cet article est une grosse manip tant le dernier paragraphe tranche avec ce qui précède (ps : mêmes les plus réac de l’UMP n’utilisent plus le terme socialo-comuniste, ce n’est plus très crédible), soit l’auteure est sincère et alors il lui manque une étape dans son parcours intellectuel : se rendre compte que tout ce qu’elle raconte avant est en totale opposition avec ce que défend N.Sarkozy. Bref, tout ceci sent un peu la grosse ficelle.


  • Y. DESGREES 11 avril 2007 18:26

    Très sympa, ce message de Zora. Beaucoup de réponses contre : c’est normal quand on veut avoir l’air de participer en écrivant des commentaires désobligeants parce qu’on est « d’un autre bord »... Pour que ces copmmentaires p^rennent de la valeur, il serait nécessaire qu’ils soient plus structurés et cfrédibles. Le manque d’arguments solides les condamne à l’avance. Continuez votre militantisme de cette manière modérée et non outrancière...


    • Zora la Rousse Zora la Rousse 11 avril 2007 20:00

      Merci à tous : aux commentaires de soutien d’abord, et autres aussi qui m’obligent à m’endurcir et affuter mes arguments. Je vais essayer de rester modérée et de garder (un peu) d’humour.

      Ecrire pour résister...« écrire pour exister » comme le dit le titre de ce chouette film, même s’il est émaillé de quelques clichés à la mode US. « Ecrire pour exister » reste un film à voir : un mix de « Boys in he hood » et « Le cercle des poètes disparus ». 4 années d’enseignement en lycée d’intégration aux USA, avec cette étonnante métaphore entre Hitler le plus grand chef de gang, et les gangs de LA, métaphore qui va résussir à mobiliser enfin des élèves dits perdus.

      Depuis 4 ans j’ai tjs été sincère (histoire d’en rassurer parmi vous...), encouragée par toutes ces rencontres que la vie à Paname 17 n’aurait pas mis sur ma « trajectoire sociale » (mon quartier d’enfance est passé de popu à bobo, puis àbourgeois tout court...).

      ça n’a pas été facile de passer de l’associatif au politique, et j’ai eu peur du regard des amis de Saint-Ouen (pour répondre à des questions postées plus hauts). Pendant ces 4 ans, comme dit en rigolant ma copine Samya « tu t’es bien intégrée ». Chaque rencontre, chaque confrontation aussi dans certains débats publics, m’ont donné une autre image de la banlieue et c’est cette image là que j’ai toujours voulu livrer, pas celle des clichés que tout le monde veut entendre et réentendre.

      Mes amis de Saint-Ouen, à qui l’on a tellement répété que le bourgeois est l’ennemi à abattre, sont les premiers à reconnaître avec ironie que je suis une bourge... sympa smiley). Shula tu te reconaîtra... Même si tu as horreur de ce terme et que tu es la 1ère à vouloir griffer les personnes qui murmurent « salle bourge » dans les réu publiques de la ville... Mes amis altermondileu, prolos, cocos... comprennent même le stress du cadre manager, ce que c’est d’avoir fait des boulots pas marrants pour payer ses études. Bref, comme eux j’ai rêvé à l’ascenseur social, je reconnais honnêtement que petite blanche « au sang et cheveux mêlés », c’est plus facile que black ou beur.

      Vrai bobo, faux bobo... le problème c’est les étiquettes tout court qui affranchissent souvent d’aller à la découverte de l’autre. Personnellement, je suis contre les ghettos, de riches comme de pauvres. Je n’ai pas les moyens d’habiter à Neuilly. Je suis très heureuse de ma vie à Saint-Ouen. simplement je m’engage (un peu) pour que cette vie soit plus belle pour ma famille et pour d’autres, et surtout avec d’autres aussi. Je n’en avais aucune intention en arrivant, et c’est à apprenant à comprendre « l’état des lieux » que j’ai été comme « portée », et surtout déliceiusement accompagnée par toutes ces belles rencontres audoniennes. voilà.

      Pour mon papa militant socialiste ou pour mon arrière grand-père maternel fondateur de la section du PS à Lyon, mon positionnement idéologique reste encore dur à comprendre. D’ailleurs, l’intervention de la jeune et lumineuse Rama Yade à la porte de Versailles au congrès de l’UMP (mon 1er meeting, où j’étais allée à reculons...) est celle qui m’a le plus touchée.

      Sachez qu’ils sont encore plus sont nombreux ces Français aux racines d’ailleurs aux pieds (multicoul) à Saint-ouen, à venir me parler depuis que je me suis affichée à droite. Les langues se délient encore, notamment chez les anciens communistes déçus par le gâchis et la non-adaptabilité de l’idéologie au monde moderne.

      Finalement, si je devais résumer tout ce que j’ai lu depuis des heures grâce à vous tous, c’est : DECOLLONS LES ETIQUETTES... et

      et votez pour vous et pour eux (càd ceux que vous avez envie d’aimer).

      Tiens, je devrai peux-être changer de pseudo pour Laura Ingalls ? smiley)


  • 1984 1984 11 avril 2007 18:28

    C’est bizarre, cette nouvele tendance...Il y a moins d’une heure, j’ai lu sur un forum l’avis d’un sympatisant UMP qui pourtant détestait le libéralisme smiley


  • Milou (---.---.126.209) 11 avril 2007 18:55

    d’abord quand on est Sarkozien on ne dit pas trentenaire mais trentagénaire ensuite attention aux socialo-communistes en effet en banlieue ils ont encore le couteau entre les dents et ils sont trés trés méchants, ils te bouffent du bobo au petit déj, c’est affreux -

    on dirait Tintin au congo ce témoignage...cette femme est tellement ridicule qu’elle en est touchante - la dame patronesse au delà du periph...

    merci pour le gag


  • David Orbach David Orbach 11 avril 2007 19:14

    Et bien Zora, quel coming-out ! smiley

    Nicolas Sarkosy remplira-t-il tes souhaits ? c’est ce que l’avenir nous dira.

    Je retiens entre autres de cet article (toujours sympa comme les autres) que la compétence et la passion n’ont rien à voir avec le statut social, les études faites ou l’argent possédé. On les rencontre partout ! Voilà qui devrait modifier l’éducation de nos enfants : « passe ton bac d’abord » est-il vraiment le point important à leur apprendre ? Ne vaudrait-il pas mieux créer des ÉCOLES DE L’ENTHOUSIASME ? smiley


    • Zora la Rousse Zora la Rousse 11 avril 2007 20:15

      Merci David. Ce qu’il faudrait surtout, s’est ramener l’enthousiasme à l’école : chez les enfants, les enseignants et les parents qui doivent aussi retrouver leur place d’éducateurs... et rendre la sienne à l’enseignement, le tout avec enthousiasme smiley

      David est un sympathique et talentueux architecte qui a travaillé bénévolement sur un contre-projet à l’aménagement des Docks de Saint-ouen. Pour lui dire merci pour cette « ouverture », la mairie de Saint-Ouen attaque en justice...

      Les détails sur le blog citoyen de Saint-Ouen : http://www.lesaudoniens.com/blog/index.php/2007/01/20/236-docks-et-si-saint-ouen-se-mettait-en-seine

      Les Audoniens ont décidé de dialoguer sur un blog citoyen, le mur pourrait-il se fissuer dans ce village d’irréductibles cocos népotiques du neufcube smiley

      Notons que la majorité PC-PS de Saint-Ouen, n’a à ce jour pas effectué de concours d’architecture sur le schéma d’aménagement de cette friche de 100 hectares a reconvertir, alors que l’enjeu est énorme : un quart de la surface de Saint-Ouen est en jeu dans le projet Docks. Pour vous donnez une idée, la ZAC des Batignolles où devait se tenir le village olympique c’est 40 hectares je crois.


  • ExSam (---.---.121.228) 11 avril 2007 20:03

    Marrant, tous les arguments que développe l’auteur - écoles ZEP, équipes pédagogiques, solidarité, altruisme - évoquent des secteurs en souffrance et des valeurs maltraitées par l’action, justement, de l’individu auquel elle apporte sa voix.

    A un certain degré, l’aveuglement devient dangereux.


  • raidmort (---.---.146.2) 11 avril 2007 20:04

    @ Zorra la Rousse : ton article m’a bien fait rigoler : vous êtes combien à l’avoir pondu et pour les réponses ?

    Je viens d’apprendre que le petit Nicolas vient de monter sur son pur-sang pour te rendre visite, mais il ne sait plus si tu habites le 16ème ou le 8ème...

    Encore bravo.


    • Zora la Rousse Zora la Rousse 11 avril 2007 20:19

      écris seule, y compris pour les réponses, j’y ai passé ma journée de congés. smiley Et j’ai 93400 raisons de continuer !


    • raidmort (---.---.146.2) 11 avril 2007 21:58

      Dans ce cas ,votre maire a bien du soucis à se faire ! smiley Avec mes excuses ! smiley


    • bonnie bonnie 12 avril 2007 17:12

      Une journée entiére pour écrire ces fadaises , c’est un jour de congé de fichu ! Faites plutôt du sport !


  • Mike (---.---.42.212) 11 avril 2007 20:08

    Vois tu Zora, Ton article est très bien écrit et agréable à lire, mais tes propos sont étonnants. Moi je suis parisien, et j’habite dans le 18ème (donc pas très loin de Saint-Ouen). J’aime beaucoup le marché aux puces dans ta ville. Je m’y rend de temps en temps car j’adore l’ambiance qu’il y a. Mais s’afficher bobo militant de l’UMP à Saint-Ouen (tout en vantant les réalisations PC) c’est un peu niais. Je n’ai de carte à aucun parti et je me fiche de savoir si le parti communiste va conserver ou perdre Saint-Ouen aux prochaines municipales, mais tu sembles oublier une chose : les « bobos » sont culturellement de gauche et cultivés, et parfois connus en tant qu’artistes.


  • (---.---.165.134) 11 avril 2007 20:16

    sarko..passera ? passera pas ? Si vous allez voter pour lui votez « non » à ce post. si vous allez voter autre chose votez « oui » à ce post. Moi je vote « oui » tss (tout sauf sarko)(et lepen)


  • labaule (---.---.104.25) 11 avril 2007 20:19

    Un article rafraichissant et plein d’espoir,qui nous change tellement de ces personages comme Renaud qui se complaise dans tout ce qui est laid et de bas fonds.


  • Jojo2 (---.---.33.51) 11 avril 2007 20:20

    D’un coup, je me demande si cette dame n’a pas du se réfugier à Saint Ouen faute d’avoir trouvé un HLM à Neuilly...


  • tribord (---.---.76.134) 11 avril 2007 21:08

    d’accord avec vous mais pouvez-vous mettre de coté les communistes.


  • bob (---.---.154.115) 11 avril 2007 23:14

    Excusez moi mais... en quoi etes vous bobo ?

    Le bobo se localise generalement dans les beaux quartiers (c’est a dire sans danger mais avec la police pas trops loin). On le retrouve assez souvent a Paris, loin des quartiers sensibles qu’il defend assez souvent a la seule condition qu’ils restent eloignes. non mais, on ne melange pas les torchons et les serviettes.

    Le bobo vote a gauche : cela lui donne bonne conscience pendant que son porte monnaie a droite fructifie. Bien sur, le bobo est altermondialiste tant que son portefeuille voit sa valeur augmenter. Il est porteur de valeurs morales et sociales qu’il est lui meme incapable d’appliquer. Enfin, il s’avere professionnellement arriviste et artistiquement inclassable puisque son peu de savoir lui fait penser qu’il se situe au dessus du lot. A la mode dans les annees 90, le groupe est tombe en desuetude dans les annees 2000 pour finalement etre meprise par la majorite.

    Madame, la definition que vous faites de vous meme est simplement bourgeoise : les bobos vous meprisent car ils se reconnaissent en vous et n’aiment pas ce qu’ils voient.


  • Paradisial (---.---.136.9) 12 avril 2007 00:47

    au la bobo auteur, Zora la Rousse,

    Voilà deux citations que j’aimerais partager avec vous, et que je vous appelle à méditer très profondement :

    - On ne doit appeller richesse les choses que l’on peut perdre [Léonard de Vinci].

    - Le savoir est la parure du riche, tandis que la richesse est la parure du pauvre [Imam Ali].

    Au vu des deux citations, vous êtes afreusement pauvre.

    Votre bobo c’est dans votre psychée qu’il est localisé.


  • (---.---.24.44) 12 avril 2007 09:05

    ç’est quoi,un « bobo » ???????? moi,je ne connais que « l’arnica »,pour ce problême de contusions !!!!!


  • armand (---.---.199.88) 12 avril 2007 09:15

    Les ’tribus’ actuelles se définissent souvent par leur ’attitude’, c’est à dire un look assorti de quelques prises de positions convenues sur des sujets médiatisés. Aussi, le bobo délaisse les habits classiques des bourges et préfère le Canal Saint Martin à la rue de la Pompe. Peu importe que ses jeans et converses soient aussi chers que les costumes, tailleurs, ou chaussures anglaises de son cousin bourge.

    En revanche, le souci de produits bios, de commerce équitable, le refus des nuisances de l’automobile ne devraient pas faire l’objet du persiflage habituel. Et je ne trouve rien de plus ridicule que ces grands bourgeois propriétaires d’apparts voire d’immeubles dans les beaux quartiers qui disent ne pas avoir de quoi acheter du poulet bio, ou s’offrir un bouquin en librairie à cause des frais de mariage d’une de ses filles (histoires vraies...). Il y a une détestable habitude chez les bourges à ne jamais lésiner sur la propriété foncière et immobilière mais à pratiquer, pour tout le reste,une radinerie époustouflante ! Le bobo, au moins, reste consommateur, même si on peut discuter de ses goûts.


  • Bayard (---.---.253.114) 12 avril 2007 10:07

    Magnifique torchon en ligne....

    L’article le plus pourrave et le plus demago que j’ai pu lire sur agoravox.

    agoravox est a la base un journal citoyen...je vois rien de citoyen a faire de la com desastreuse et pitoyable pour nous imposer un peu plus Sarkonazy !!


    • BuZy (---.---.25.115) 12 avril 2007 17:45

      C’est classé dans humour, je vous le rappelle.


  • Stef (---.---.20.123) 12 avril 2007 13:56

    Zora,

    on ne peut pas être Bobo et habiter dans le 9-3, seul les vrais bobo habitent dans le 75. faut pas mélanger les torchons et les serviettes, Voyons...


    • JL (---.---.73.200) 12 avril 2007 17:27

      Un bobo UMP, c’est peut-être quelqu’un qui aime le beur et l’argent du beur smiley


    • JL (---.---.73.200) 12 avril 2007 17:30

      Désolé pour cette blague que certains jugeront peut-être un peu rasciste, mais je n’ai pas pu résister à cause de l’allusion à l’immigration choisie.


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 15 avril 2007 21:57

      Sarko est aussi pour la délinquance choisie (suppression de la prétendue « double peine »).


  • socialdemo (---.---.106.231) 12 avril 2007 17:14

    svp, ou est passé l’article intitulé « je vote bayrou » publié ce matin et encore visible en tapant « bayrou » dans google ? censure ? dans le contexte actuel ce serait trés trés maladroit. je compte sur les nombreux visiteurs d’agoravox pour demander les explications qui s’imposent juste par acquit de conscience et droit a l’information.


  • BuZy (---.---.25.115) 12 avril 2007 17:44

    Et non vous y allez fort quand même pas besoin de vous énerver, si quelqu’un a envie de voter pour SArko après avoir lu un tel papier ( et surtout une telle conclusion ), il faut vite le mettre devant « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain », ça le calmera et ça lui rappellera également que tous n’ont pas de loft, d’allure de jeune cadre dynamique et surtout d’envie de travailler plus pour gagner plus.

    Merci l’auteur, vous avez bien lu le tract. C’est en gros ce qui est dit :

    Travaillons plus

    Et après faisons tout pour accéder au bonheur car ensemble tout est possible.

    Vous avez penser à vous mettre au LSD ? Dans ce cas je vous le déconseille fortement parce que je crois que vous n’en avez nul besoin. Ce n’est pas un sarcasme mais un conseil.


  • Capitaine Flam (---.---.217.3) 13 avril 2007 00:18

    Bonjour Zora, J’ai lu attentivement votre article, c’est pas forcement le plus marrant de tous (par rapport à autres que vous avez écris) car j’ai bien votre style, mais on sent que vous etes sincère dans votre démarche. Le problème n’est pas forcement de savoir si vous etes vraiment bobo ou pas (par rapport au fait que vous votez UMP, ou que vous habitez St Ouen alors que vous venez de Paris 17e). Ce que je trouve de bien et de respectable dans votre démarche, c’est que vous etes venu à St Ouen (avec peut être des préjugés au début) et que vous vous etes ouvert aux personnes que vous avez rencontrés et que vous apportez vos idées et votre envie de changement. Alors, forcément, vous n’etes pas compris ou peut être detestez car vous remettez en cause des principes voir de raconter des situations qui relèvent de tabous (la préemption, qui est injuste par nature, l’architecture qui a creusé plus de fracture qu’autre chose...) mais ca c’est sur vous dérangez par votre ton, votre parcours et vos arguments, tous ces esprits stéréotypés, qui ne veulent que rien ne change, et qui croient que le bobo est forcement parisien et socialiste etc... De tout façon ,je me rends compte que dans cette campagne, on ne peut pas dire haut et fort que l’on vie en banlieue et que l’on soit à droite... cela remet en cause trop de conventions, d’idées imposées etc... en un mot, Zora, merci et continuez !!! tenez bon !!! ce qu’il faut, c’est battre les déclinologues et ceux qu’ils souhaitent que les choses ne changent pas, au risque qu’elles continuent de s’aggraver.


  • Valérie (---.---.104.156) 13 avril 2007 14:16

    Plusieurs choses m’interpellent ici ; tout d’abord, je suis toujours perplexe quand à vouloir faire rentrer tout le monde dans une case : les bobos... Chacun y va de ses théories et de ses critères pour catégoriser l’autre. Qui sommes nous pour vouloir à tout prix ranger des personnalités dans telle ou telle case ? Si l’on se tient aux critères de Renaud, je suis bobo parce que je vis dans un quartier privilégié (en province), je fais mes courses en biocoop, je préfère me déplacer en vélo , je lis Telerama, j’ai un catalogue Ikea, j’aime le resto japonnais, je fume un joint de temps en temps, mon mari est cadre. A côté de ça, je n’ai pas de 4x4, ne lit pas Houllebecq, ne m’habille pas chez Diesel, je ne fréquente pas les musées ni les galeries d’art. Je n’aime pas plus Jack Lang que Sarkozy qu’Ardisson que Fogiel. Alors, verdit ? bobo or not bobo ? That’s the question !

    Deuxième point : je suis d’accord et ne comprends pas le lien entre l’article et le « je vote Sarkozy ». De là à mettre en doute les motivations de Zora et à la traiter de bourgeoise qui se donne bonne conscience en mangeant de la viande halal à noël, je trouve ça plus que mesquin. En quoi un ouvrier (qui donc gagne mal sa vie pour simplifier) aurait-il plus de légitimité qu’une « bobo » (encore pour simplifier !) pour s’impliquer dans la vie d’un quartier populaire ? et ne me sortez pas le couplet disant qu’il a plus de légitimité parce qu’il a les mêmes conditions de vie svp... A mon sens, que ce soient Anne-Charlotte ou Ginette ou Aïcha qui s’impliquent dans la vie de son quartier ne change pas grand chose, ce qui compte c’est que les choses bougent et que chacun sorte du communautarisme ! Et soyons un peu honnête, quand nous faisons du bénévolat ou nous impliquons dans une action politique ou autre, nous en retirons tous quelque chose, ce n’est pas uniquement par altruisme !

    Dernier point : je suis à chaque fois que je viens sur Agoravox perplexe (encore une fois, il faut m’excuser je n’ai pas beaucoup de vocabulaire) devant les notations. Il est demandé si nous jugeons le commentaire constructif, pas si nous sommes d’accord avec ce qui est écrit. Je peux trouver un commentaire constructif même si je ne suis pas d’accord avec ce qui est ecrit... Quand Zora explique ses motivations pour voter sarko , je ne suis pas d’accord avec elle, loin de là. Mais en quoi son commentaire mérite-t’il -14 et n’est-il pas constructif ? il l’est, elle répond à une question. Quand JL obtient une note de 18 avec le commentaire « bobo et con à la fois », je ne vois pas ce qu’il y a de constructif là-dedans... La connerie n’a apparemment pas le même sens pour tous. smiley


    • Christophe Christophe 17 avril 2007 18:00

      Et soyons un peu honnête, quand nous faisons du bénévolat ou nous impliquons dans une action politique ou autre, nous en retirons tous quelque chose, ce n’est pas uniquement par altruisme !

      Honnêtement Valérie, c’est le rapport humain avec les autres qui est intéressant dans l’engagement ; du moins de mon point de vue. Je ne vois rien d’autre à retirer sauf, comme cité dans mon commentaire plus bas, selon le niveau de responsabilité, beaucoup de tracas. smiley

      Donc je rejoins totalement notre auteuse sur ce point ; l’engement, par le contact avec les autres, ouvre d’autres horizons de réflexion et évite les raccourcis.

      Pour la catégorisation, elle est humaine, vous n’y pourrez rien. Cela s’explique, mais c’est un autre sujet ! smiley


  • OG (---.---.96.59) 14 avril 2007 17:59

    TSS est un concept qui traduit la vacuite totale des autres candidats et le desespoir de leur partisans. Leur seul cri de ralliement qui leur reste est l’opposition au personage de la droite, la negativite constante, et franchement, l’absence complete d’idee pour s’en sortir.

    TSS est un concept qui va gagner des voix pour Sarkozy...


    • dbug 20 avril 2007 15:29

      TSSELP : faut pas oublier Le Pen ...

      Mince j’ai peut-être donné des voix a Le Pen là smiley


  • Christophe Christophe 17 avril 2007 17:52

    @L’auteuse

    Tout d’abord je vous félicite pour votre engagement associatif, quel qu’il soit ; sachant qu’il est très difficile de trouver des gens motivés pour l’engagement et encore bien plus difficile pour la prise de responsabilité.

    Je mettrai un petit bémol à votre entousiasme ; si votre engagement est basé sur : je reçois au moins autant que ce que je donne. C’est mon intérêt autant que celui de la collectivité que les valeurs de la République et de la démocratie soient pleinement actives, et plus que jamais en banlieue., il risque de ne pas durer. De par ma propre expérience dans le monde associatif et particulièrement aux postes à responsabilité, nous recevons très vite plus d’emmerdements qu’autre chose. Mais gardez votre entousiasme, on ne sait jamais.

    Pour ce qui concerne la marque déposée banlieu je la porte et je l’assume ; même si j’en suis sorti pour ma vie courante, pas associative ; ce n’était pas le 93, mais le 91. Mieux même, j’assume totalement ma marque de fabrique : cité de banlieu ; il n’y a aucune honte à reconnaître ses origines.

    Par contre le point sur lequel je ne vous suivrez pas n’est pas spécifiquement le bord politique que vous exprimez, cela m’est totalement égal, mais la façon de l’amener. Il vaut mieux éviter de mettre en avant ses engagements associatifs pour faire ensuite un amalgamme politique. Certes, vous n’êtes pas la seule à le faire, mais ici, j’ai l’occasion de vous le dire. Que je sache, vu mon expérience dans les cités, rien ne s’améliore ; ce n’est pas une préoccupation politique depuis plus de trente ans, et si vous préférez faire confiance à un des membres du gouvernement actuel, qui gouverne depuis 5 ans, désolé de vous dire que le constat est sans appel concernant la vie dans les cités. Certes, on peut changer ; mais un changement juste avant une échéance électorale, il me semble le vivre comme un déjà vu. De ma propre expérience, et d’autres, nous serions plutôt indécis sur un choix précis avec une seule certitude : pas votre poulain. Comme quoi, selon les villes, les cités, nous n’en tirons pas les mêmes expériences ; mais je ne revendique pas détenir la vérité !

    Je vous encourage cependant à continuer vos engagements et terminerai par ces quelques mots du Marquis de Sade : L’homme serait le plus heureux des êtres si du seul besoin qu’il a d’une illusion quelconque ne naissait aussitôt la réalité.


  • andelle 21 avril 2007 14:49

    Je trouve ça formidable cet engagement que vous vivez dans la banlieue. Je vous ai suivie avec admiration tout au long de l’article pour tomber sur une conclusion tout à fait inattendue. Je ne vois pas le lien et je vois dans les réaction que je ne suis pas la seule. Voter Sarkozy ? pourquoi ? Vous vous arrêtez à ce qui Nicolas Sarkozy DIT mais observez ce qu’il FAIT dans la réalité en dépit de ses discours. Lui, il méprise précisément les gens des banlieue que vous appréciez et qu’il traite de racaille, à l’inverse de vous. Il rejette les personnes d’origine étrangère et demande aux préfectures de faire du chiffre pour renvoyer des gens « chez eux » alors qu’ils ont fait leur vie ici, que leurs enfants sont scolarisés ici, qu’ils s’intègrent, attendent de la France qu’ils aiment qu’elle les accueille. Qu’est ce que vous avez pensé de l’arrestation de grand-père chinois, de la directrice d’école maternelle qui défendait ses élèves contre la police qui a utilisé les gaz lacrimogènes en présence de jeunes enfants ? Vous approuvez ça ? Cela me paraît être en complète opposition avec ce que vous faites, vous. Franchement je ne comprends pas.


  • andelle 21 avril 2007 14:55

    Alternance de quoi ? depuis 1945, il y a eu 9 ans de gouvernement de gauche sans cohabitation. 9 ans sur 62 ans. Alors si la France est en mauvais état ce n’est pas à la gauche qu’il faut le reprocher !!!!


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