mercredi 6 août 2014 - par ecolittoral

C’est O2 ou c’est pas ça ?

Aujourd'hui, j'écris mon deuxième article en deux ans !!! parce que le débat CO2/réchauffement continue à se faire sur des réactions épidermiques... Mais comment peut-on débattre sur la planète, sans avoir les connaissances superficielles de base ?

L'atmosphère est constituée de 78% d'azote, de 21% d'oxygène et de 0,003% de gaz carbonique.

0,997% pour...le reste !!!

A quoi sert le CO2 ?

Il sert à convertir le minéral en végétal.

En clair, les carottes, cocotiers, salades, algues, brousailles, prairies, forêts, savanes etc. n'existent QUE grace aux 0,003% en question.

Un étage au dessus, on trouve les décomposeurs qui transforment la matière végétale morte en nutriments pour le végétal.

Un étage au dessus, on trouve les brouteurs !?!?

Une vérité de Lapalisse pour vous...déjà une énigme pour moi.

Comment, avec si peu de carbone atmosphérique, une planète peut elle se permettre de créer un étage brouteur ?

Un étage au dessus, on trouve, pour limiter les brouteurs, les carnivores primaires.

Au dernier étage résident ce que j'appelle les accessoires de la vie : félins, requins, humains, dauphins, loups etc.

Ces étages ne tiennent que grace à ces malheureux 0,003% et c'est principalement ces 0,003% qui produisent le O2 que nous respirons.

C pour le végétal O2 pour l'animal.

Pouvez vous imaginez un instant la vie sur terre, avec un taux de CO2 atmosphérique qui chuterait à 0,002% ?

Quels dégats à l'étage brouteurs ?

Est ce que l'étage accessoire existerait encore ?

Rappelons que ; même si beaucoup d'humains passent leur temps à guerroyer et à se tirer la bourre de la compétitivité, de la rivalité et bientôt de l'hostilité, d'autres, en France, en Iran, en Russie, en Ukraine et ailleurs prélèvent conscientieusement et depuis lontemps, à toutes les altitudes et lattitudes des échantillons qui nous renseignent sur notre monde.

Nous n'existons que grace à ces 0,003%.

Si vous avez lu cet article jusqu'au bout, alors vous pouvez maintenant être pour ou contre...mais rappelez vous que, quand vous vous prendrez le choux avec "ces histoires", le choux n'existe que grace...

Pour ma part, j'éspère que le CO2 restera suffisant pour moi, ma fille et les suivants.

 

PS : Ces connaissances sont superficielles mais pas fausses. J'ai volontairement éviter les termes techiques et autres liens pour éviter la sur charge.



20 réactions


  • aberlainnard 6 août 2014 14:08

    Vous écrivez  :


    En clair, les carottes, cocotiers, salades, algues, broussailles, prairies, forêts, savanes etc. n’existent QUE grâce aux 0,003% en question.


    Qui prétend le contraire ?


    Le problème reste de connaître l’incidence, à l’échelle historique, d’une brusque élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère sur l’équilibre de l’écosystème dont nous dépendons. Ce n’est pas la même chose.


    Je reprends donc, modifiée, la formulation de votre phrase d’introduction :


    Mais comment peut-on débattre sur la planète, en n’ayant seulement que des connaissances superficielles de base ?


    Connaissances superficielles, c’est le terme que vous utilisez. Sur cette base il est possible de développer n’importe quel argumentaire convaincant pour ou contre un changement climatique ayant pour origine les activités humaines.


    La seule chose dont je suis à peu près sûr, est que le rythme de croissance démographique associé à la puissance des moyens techniques dont nous disposons pour changer notre environnement constitue en soi une modification de l’écosystème.



  • caillou40 caillou40 6 août 2014 16:53

    Un truc simple à faire...prendre l’avion et de 10.000 mètres regardez en dessous la couche laiteuse qui empêche de voir correctement le sol...et ça c’est sur toute la planète...il y a 30 ans cette couche n’existait pas.. ?

    Le voile qui recouvre nos ville (pollutions diverses)..bref nous vivons dans la merde et on veut vous dire que c’est normal...pas de problème...comme avec le sang contaminé ou l’amiante (Aubry vous dira rien à craindre)...
    La propagande pour l’humanité décérébré...ça fonctionne !

    • Andydrew 6 août 2014 17:14

      Vous confondez pollution et CO2. Il y a 30 ans l’air urbain était plus pollué qu’aujourd’hui, renseignez-vous avant d’écrire n’importe quoi.


    • caillou40 caillou40 6 août 2014 17:38

      Par Andydrew ....L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé le 26 mai 2014 qu’en avril, pour la première fois, les concentrations mensuelles de CO2 dans l’atmosphère ont dépassé le seuil symbolique de 400 parties par million (ppm) dans tout l’hémisphère Nord ; dans l’hémisphère Sud, les concentrations sont de 393 à 396 ppm, du fait de la moindre densité de population et d’activité économique ; la moyenne mondiale à l’époque préindustrielle était de 278 ppm et la moyenne de 2012 de 393 ppm...En 2007 les émissions de CO2 sont deux fois plus importantes qu’en 1971...En 2007 les émissions de CO2 sont deux fois plus importantes qu’en 19714. Entre 1990 et 2005, les émissions anthropiques de CO2 ont augmenté annuellement de 17 % (de 20,878 Gt/an de CO2 à 26,402). En 2007, les rejets mondiaux dus à la déforestation sont d’environ 6 Gt de CO2. Le total des émissions de CO2 dans l’atmosphère est donc de 35 Gt de CO2 alors que la Terre n’en absorbe qu’environ 11 Gt de CO2, soit un excès dans l’atmosphère de 24 Gt en 2007...En novembre 2013, l’OMM a confirmé de nouveaux records pour 2012, avec une hausse de CO2, « de 2011 à 2012 (+ 2,2 ppm, pour atteindre 393,1 ppm) supérieure au taux moyen d’accroissement des dix dernières années ». Le taux de méthane (CH4) a également augmenté (atteignant 1 819 parties par milliard (ppb) de même que celle du protoxyde d’azote (N2O) qui a atteint 325,1 ppb. Le forçage radiatif dû à ces gaz à effet de serre a augmenté de 32 % de 1990 et 2012, le CO2 comptant pour 80% dans cette progression...Wikipedia.

      On voit tout de suite l’expert.. !

    • Andydrew 6 août 2014 17:56

      Je me répète, le CO n’est pas un polluant !


    • Andydrew 6 août 2014 18:00

      Oups... il faut lire « CO2 ».

      Quant à citer wikipédia comme source scientifique, très drôle...


  • Andydrew 6 août 2014 17:10

    Le CO2 est la clé de la vie sur terre, s’il augmente la vie augmente, s’il diminue la vie diminue !

    Actuellement nous en sommes à 400ppm (parties par million) ce qui fait 0.04% (et non pas 0.003% comme vous l’écrivez par erreur). En-dessous de 180ppm,la vie végétale disparaîtrait de la terre et la nôtre du coup aussi !


    • epicure 9 août 2014 03:13

      Non c’est l’oxygène la clé de la vie actuelle, sauf bactéries anaérobies. Avec l’eau bien sûr.

      Hors certains organisme monocellulaires, le reste des êtres vivant a besoin d’O2 pour vivre, pas du CO2.
      En brûlant l’O2 par la respiration, ils relâchent du CO2.
      Les plantes grâce à la photosynthèse régénèrent l’O2, et des sucres , en consommant le CO2 avec de l’eau.
      C’est un cycle chimique qui passe par tout l’écosystème.
      Puisque le sucre fabtiqué par les plantes va être brulé avec l’oxygène par les cellules : des plantes, des herbivores qui mangent les plantes, les prédateurs des herbivores etc... Ce qui va donc produire le CO2... (répéter jusqu’à extinction totale de la vie)

      En fait du CO2 il y en a besoin de ce qu’il faut pour la photosynthèse.
      S’il y a trop de CO2, les cellules absorbent moins d’oxygène, et cela peut amener à la mort.

      Et 180 ppm c’était la valeur du CO2 pendant les périodes glaciaires, et la vie est toujours là.

      En fait tant qu’il y a de la vie il y a du CO2 à cause de la respiration, donc les plantes peuvent utiliser le CO2 de la respiration, ou celui largué par les volcans. Le CO2 faible n’est donc pas un problème.

      Le CO2 à taux fort est plus un problème par les effets sur le climat qu’il génère.
      La plus grande extinction a été en partie causée par un fort taux de CO2 largué par de titanesques éruptions volcaniques quasi continues, qui ont fait augmenter la température de 5°C, et entrainé un autre phénomène qui lui aussi a fait augmenté la température de 5°C , relargage de méthane enfoui dans les océans , en plus, soit 10°C de plus par rapport au départ ce que peu d’êtres vivants ont pu supporter.


  • geo63 6 août 2014 19:27

     la formule de CO2 !!!!!!



  •  C BARRATIER C BARRATIER 6 août 2014 20:48

    OK, je ne sais pas à qui la manipulation de l’opinion profite, pourtant c’est une grosse ficelle

    Voir en table des news :

    Manip opinion : Réchauffement:H2O, pas CO2

     

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=130

     


  • ahtupic ahtupic 6 août 2014 20:48

    Hier, c’était la couche d’ozone qui se perçait (tiens, on n’en entends plus parler. Bizarre)Aujourd’hui, c’est le CO² l’ennemi. Pour les véhicules à moteur thermique c’est le gas-oil. Attendons demain ; nos politicards vont bien trouver autre chose à taxer.


  • diverna diverna 6 août 2014 23:08

    Mauvais article ce qui a l’inconvénient de prêter le flan à une critique facile ; voir caillou40 plus haut. On ne peut pas nier que l’activité humaine a influencé le taux de CO2 mais cela ne dit pas ce qu’il faut faire. Là, il faut être vigilant sur ceux qui crient à la catastrophe imminente, ce qui ne veut pas dire qu’il faut rester inactif.

    Je crois deviner qu’un mobile de l’article était justement de dire (en substance) : « le CO2 c’est la vie et nous ne devons pas nous inquiéter de l’ augmentation ». C’est simpliste. Reste que les prévisions sont difficiles car le cycle du carbone est complexe. Un point rarement discuté : le CO2 est soluble et, en fait, la masse de CO2 stocké parles océans est estimé à 50x la quantité dans l’atmosphère. A l’échelle des temps géologiques ce CO2 a été inclus dans des tas de coquilles et exosquelettes et, s’accumulant au fond des mers, a formé les strates calcaires. La quantité de CO2 stockée là (dans les calcaires) est phénoménale. Tout dépend donc des flux et de leurs vitesses relatives. Je me méfie des « programmes » informatiques qui donne la solution. Le bon sens voudrait qu’on pollue moins la mer pour favoriser les puits de carbone, et aussi la non déforestation. Pour moi, la taxe carbone est une farce qu’il faut dénoncer, ce qui, encore une fois, ne veut pas dire qu’on s’en fout.

  • eau-du-robinet eau-du-robinet 7 août 2014 01:44

    Bonjour,
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    Certes la quantité du CO2 dans l’atmosphère est infime comparé aux autres éléments dans l’atmosphère, mais une augmentation , même infime comparé aux autres éléments, à des effets désastreux !
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    Les Maldives un archipel de plus de 1000 Iles aura disparu d’ici 50 ans du au réchauffement climatique si on reste avec un seul de 400 ppmv voire plus !
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    On constate que la teneur en CO2 de l’atmosphère pendant les interglaciaires est de 280 à 300 ppmv (partie par million en volume) hors de l’influence anthropique, alors que la concentration caractérisant les périodes glaciaires est d’environ 180 ppmv.
    source http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/70/12/84/PDF/These-Pepin-2000.pdf
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    Remarque : Aujourd’hui la teneur en CO2 de l’atmosphère à dépasse 400 ppmv donc une augmentation de plus de 40% !!!
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    L’ATMOSPHERE
    Dans ce réservoir, le carbone est essentiellement présent sous forme de dioxyde de carbone (CO2) puisque seul 1 % du stock de carbone de l’atmosphère correspond aux autres gaz : le méthane (CH4) et autres hydrocarbures et le monoxyde de carbone (CO). Dans les budgets de carbone de l’atmosphère ces composés sont négligés (IPCC, 1995).
    Actuellement le CO2 représente environ 0.036 % du volume de l’atmosphère, c’est à dire une masse équivalente à 750 GtC. L’atmosphère ne constitue en fait pas un réservoir de carbone très important, par contre cette quantité augmente à cause de la combustion des énergies fossiles et de la production de ciment au rythme de 3.3 GtC/an sur la décennie 80. En fait, seulement 50 % environ des 7 GtC engendrées chaque année en moyenne par les activités humaines, s’accumulent dans l’atmosphère. Le reste est stocké par les écosystèmes continentaux ou dans l’océan.
    Au total, la quantité de carbone anthropique accumulée dans l’atmosphère se monte à environ 160 GtC, ce qui signifie que plus de 20 % du contenu en carbone de l’atmosphère est aujourd’hui une conséquence des activités humaines
    source http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/70/12/84/PDF/These-Pepin-2000.pdf

    -
    Le Pouvoir de réchauffement Global (PRG)
    Cet indicateur synthétique vise à regrouper sous une seule valeur l’effet additionné de tous les polluants qui contribuent à l’accroissement de l’effet de serre. Cet indicateur est exprimé en « équivalent CO2 » du fait que par définition l’effet de serre attribué au CO2 est fixé à 1 et celui des autres substances relativement au CO2 (CITEPA, 2008). Du fait de leur différent temps de séjour dans l’atmosphère, ces PRG vont varier suivant les échéances considérées : par exemple, l’effet d’un kg de méthane à 100 ans est estimé comme étant 21 fois celui d’un kg de CO2, alors que sur 50 ans son effet est 42 fois celui d’un kg de CO2. En règle générale, le pas de temps considéré est fixé à 100 ans.
    source http://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/changement-climatique-GES.php
    -
    Les concentrations en dioxyde de carbone (CO2)

    Les concentrations en CO2 sont comprises entre 190 ppm (ères glaciaires) et 300 ppm (périodes chaudes). Les mesures effectuées à l’observatoire de Mauna Loa et l’étude des bulles d’air emprisonnées dans les calottes polaires, montrent que la concentration est passée d’environ 280 ppm dans les années 1850 (début de la civilisation industrielle) à plus de 391 ppm en 2011 : le taux de CO2 atmosphérique est plus élevé aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été au cours des 2 derniers millions d’années... A titre de comparaison, il avait fallu plus de 5 000 ans pour que la concentration en CO2 augmente de seulement 80 ppm à la fin du dernier âge glaciaire...

    Source : http://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/changement-climatique-GES.php
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    Puis il y à aussi le méthane qui contribue également au réchauffement climatique.
    -
    Le méthane

    Le méthane (CH4) contribue à hauteur de 18,5 % au forçage radiatif direct induit par les gaz à effet de serre.
    Source : http://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/changement-climatique-GES.php
    -
    Le protoxyde d’azote contribue à hauteur de 6,2 % au forçage radiatif direct induit par les gaz à effet de serre. 1/3 des émissions de N2O sont liées aux activités humaines.

    Source : http://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/changement-climatique-GES.php
    -
    Les HydroFluoroCarbones (HFC) Les HFC sont des gaz qui ne contiennent pas d’atomes de chlore ou de brome connus pour leur atteinte grave à la couche d’ozone. Ils se susbstituent aux CFC qui furent utilisés massivement dans les systèmes de réfrigération, de conditionnement d’air et comme gaz propulseur dans les aérosols. Le protocole de Montréal, un accord international signé en 1987, a progressivement permis l’abandon des CFC et leur remplacement par les HFC. Si cela est bénéfique pour le rétablissement de la couche d’ozone, les HFC contribueront de plus en plus au réchauffement climatique...

    Source : http://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/changement-climatique-GES.php
    -
    Bref ce que je veut dire par la, c’est que l’activité humaine contribue fortement au réchauffement climatique !
    -
    Dans sa composition actuelle, l’atmosphère de la Terre contient un peu moins de 400 ppm du gaz incolore et sans odeur que nous appelons dioxyde de carbone ou CO2. Cela représente seulement quatre pour-cent de un pour-cent. En conséquence, même si la concentration de l’air en CO2 était triplée, le dioxyde de carbone ne représenterait toujours qu’un petit peu plus d’un dixième de pour-cent de l’air que nous respirons, ce qui est beaucoup moins que ce qui imprégnait l’atmosphère terrestre il y a quelques éons, lorsque la planète n’était qu’un jardin. Néanmoins, on prédit souvent qu’un petit accroissement de cette quantité minuscule de CO2 produira un enchaînement de terribles conséquences environnementales, incluant du réchauffement global, une élévation catastrophique du niveau des mers, et la destruction de beaucoup d’écosystèmes naturels, aussi bien que de spectaculaires augmentations des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations et les cyclones.
    source http://fr.sott.net/article/2743-Un-rapport-sur-le-CO2-deboulonne-les-Catastrophes-du-Changement-Climatique


  • diverna diverna 7 août 2014 04:05

    @eau-du-robinet Je ne conteste pas la description des faits. Je pense, en revanche que nous ne savons pas comment le cycle du carbone peut réagir à l’augmentation actuelle. On trouve ici ou là des commentaires qui disent que la forêt n’est pas un bon puits puisque ce carbone finira par être remis en CO2. C’est une mauvaise approche. Pendant les 30 ans de cette fixation des flux peuvent inverser une tendance qui reste récente. On s’illusionne sur notre capacité à gérer le cycle du carbone. Tout juste peut-on inciter la non déforestation et sans doute davantage de forêts. La dynamique de la formation du calcaire (puits en mer) est mal connue et la réactivité au niveau en CO2 complètement inconnue (ou presque). Il faut arrêter de polluer la mer ; des mesures de bon sens.
    Enfin, on se focalise sur quelques problèmes à venir à cause de la hausse du niveau des mers mais on a peut être évité une phase glaciaire. Daccord, il y a vraiment trop de CO2 relargué mais la biomasse végétale devrait pouvoir augmenter plus rapidement, et peut être aussi le taux de formation de calcaire biologique. Je répète : à 30 ans on ne sait pas comment le cycle évolue mais il faut arrêter de tout bousiller si on veut avoir une activité photosynthétique en croissance et une fixation en carbonate de calcium aussi en augmentation.


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 7 août 2014 09:44

      Bonjour diverna,
      -
      « Daccord, il y a vraiment trop de CO2 relargué mais la biomasse végétale devrait pouvoir augmenter plus rapidement, ...  »
      — fin de citation —
      -
      Je ne pense pas que la biomasse végétale devrait pouvoir augmenter plus rapidement ... dans le contexte géopolitique actuel ou seulement les profits à court termes priment sur les mesures à prendre pour remédier aux problèmes du réchauffement climatique !
      -
      L’augmentation du CO2 voire le maintien de la valeur actuelle (400 ppm voire plus) conduit inexorablement à une baisse de la productivité végétale - la hausse des températures et l’augmentation des phénomènes extrêmes vont décimer la productivité des écosystèmes terrestres critiques.
      http://fr.sott.net/article/2743-Un-rapport-sur-le-CO2-deboulonne-les-Catastrophes-du-Changement-Climatique
      -
      Je tiens à rappeler une nouvelle fois qu’il n’y à pas que le CO2 qui contribue au réchauffement climatique mais également
      - Le méthane
      - Le protoxyde d’azote
      - Les HydroFluoroCarbones (HFC)
      -
      Facteur population mondiale en croissance exponentielle
      -
      La population mondiale continue à augmenter exponentiellement !
      Aujourd’hui nous sommes plus de 7 milliards d’humains sur cette planete
      en 2050 on prévoit 9 milliards
      et en 2075 il y aura 12,5 milliards d’humains
      -
      Pour comparaison si on retourne à environ 7000 ans en arrière (5000 ans avant J.-C) nous étions entre 5 et 20 millions d’humains sur cette planète.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Population_mondiale
      -
      Si je compare le chiffre de disons 20 millions d’humains qui ont peuple notre Terre il à -7000 ans en arrière, et les 7 milliards d’aujourd’hui cela présente une augmentation de 35 000% de la population mondiale !
      -
      Je le répète : La croissance de la population mondiale est exponentielle !
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Population_mondiale
      -
      C’est un facteur fortement aggravant surtout avec notre manière de produire les aliments ( agriculture intensive / produits chimiques) destructrice de l’environnement.
      Et cela risque d’aggraver avec le grand marché transatlantique !!!
      -
      Selon la Commission européenne, l’érosion est la principale menace pesant sur les sols. On évalue à environ 17 % la surface du territoire européen affecté par l’érosion hydrique, soit 26 millions d’hectares.
      source http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/272/1122/lerosion-sols.html
      -
      L’érosion est un phénomène naturel dû au vent, à la glace et surtout à l’eau (pluies et rivières). Il résulte de la dégradation des couches superficielles des sols et du déplacement des matériaux les constituant. Ce phénomène est souvent renforcé par les modifications paysagères apportées par l’homme et résultant par exemple de l’intensification de l’agriculture, du surpâturage, de la déforestation, des cultures à faible recouvrement, ou encore de l’artificialisation et de l’imperméabilisation des surfaces. Une perte de sol supérieure à 1 tonne/ha/an peut-être considérée comme irréversible sur une période de 50 à 100 ans.
      source http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/272/1122/lerosion-sols.html
      -
      L’utilisation de produits chimiques (pesticides, insecticides, fongicides…) tue les organismes vivants et mène à la mort des sols. Ils ne sont plus aérés ou moelleux comme les sols forestiers. Ils deviennent compacts et n’absorbent plus l’eau. Ce phénomène explique les érosions en temps de sécheresse. Les sols se meurent, les plantes ne sont plus protégées et génèrent des pathologies.
      http://www.beurk.com/breves/la-mort-annoncee-des-sols-agricoles
      -
      Je vous met devant la contradiction qui consiste entre l’augmentation exponentielle des humains et l’augmentation inexorable des sols érodées !
      -
      Scientifiques, ONG et fonctionnaires européens sont de plus en plus nombreux à s’inquiéter des conséquences de la contribution de la biomasse aux objectifs d’énergies renouvelables de l’UE pour 2020.
      -
      Le 29 mars 2012, le Parlement européen a demandé que les règles de calcul des émissions de carbone soient révisées en ce qui concerne les émissions générées par la biomasse. Dans les cercles européens, le sujet est d’importance.
      source http://www.actu-environnement.com/ae/news/biomasse-menace-reduction-co2-ue-15362.php4
      -
      Déboisements
      Le bilan est mitigé. Le point positif est que la perte nette de surfaces de forêts est passé de 8,3 millions d’hectares chaque année dans les années 1990 à 5,2 millions d’hectares de 2000 à 2010.
      source http://www.vedura.fr/actualite/7785-deforestation-regresse-reste-alarmante-afrique-amerique-sud
      -
      En gros le déboisement continue avec environ 5 millions d’hectares / ans .... Cela reste alarment !
      -
      90% de la forêt à Madagascar à disparue.
      Au Brésil, la déforestation de l’Amazonie repart, après des années de ralentissement.
      http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/11/16/au-bresil-la-deforestation-de-l-amazonie-repart-apres-des-annees-de-ralentissement_3514946_3244.html


  • ecolittoral ecolittoral 7 août 2014 10:30

    Mea culpa de la part de l’auteur !!!

    Le taux de CO2 est de 0,04%. Merci Andydrew d’avoir relevé cette erreur.

    Maintenant, pour ce qui est de la production ET de la consommation/transformation des différents gaz, nous disposons d’une multitude de publications, basées sur une multitude de prélèvements effectués depuis des dizaines d’années.

    Et cet article ne parle que de CO2...pas de pollution, réchauffement ou d’autres choses.

    On évitera aussi de confondre gaz et particules.

    Méfions nous aussi des conversions pourcentage/tonnage.

    A l’échelle de la planète les productions/consommations de gaz ne peuvent se compter qu’en millions ou milliards de tonnes. Même si, dans l’esprit du commun des mortels, l’atmosphère ne pèse pas grand chose, ce fluide représente une masse énorme et sert (entre autre) à redistribuer ses composants (gaz, particules, pollens etc.).

    Dernier élément à prendre en considération, le pas de temps de l’activité biologique terrestre se compte en milliers et millions d’années.

    Cet élément devrait nous inciter à l’humilité et, au côté éphémère de nos existences...ainsi que du peu d’importance de deux siècles d’orgie énergétique et chimique provoquée par une seule espèce ; que j’ai d’ailleurs classée dans les accessoires.

    On ne sauve pas « la planète », « l’environnement ». La seule chose que nous puissions faire, c’est d’espérer et surtout agir pour que « la planète », « l’environnement » ne nous élimine pas.

    Une poule, même bien intentionnée, ne fait pas le poids devant un renard.


  •  C BARRATIER C BARRATIER 7 août 2014 10:45

    En fait ce que nous pensons et échangeons est très intéressant mais n’a aucun impact sur les évolutions observées. Ces échanges peuvent donner des hypothèses de travail à des chercheurs, et des occasions de profit à ceux qui nous vendent la peur.


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