mercredi 17 octobre 2012 - par ddacoudre

Ce plan comptable qui nous fait l’Europe

Nous savons, et il est nécessaire de le savoir pour se poser un certain nombre de questionnements que nous sommes des êtres psychiques, et que le cerveau traduit toutes nos perceptions sensorielles et que les mots qui désignent les choses en sont parties intégrantes comme « verbe » fondateurs qui développent des réponses et enchaînent des actes.

Les progrès de la cognition au-delà des soins qu’ils apportent par la psychologie, la psychiatrie et la psychanalyse ont engendré d’incroyables techniques de la manipulation de nos émotions qui structurent notre pensée et bloquent la malléabilité du cerveau qui est apte à s’ouvrir à toute chose de son environnement pour s’adapter et survivre.

Nous savons que le passé n’est que l’ensemble des souvenirs emmagasinés pour répondre à l’instant T que nous ne saisissons pas et qui est la seule réalité, alors que le futur est un attracteur de l’action guidé par les désirs engendrés par l’environnement et codifié par les langages qu’ils soient grammatical ou mathématique.

C’est sur l’incidence de ce langage mathématique que va porter mon propos, sachant qu’il n’est comme je l’ai expliqué que la traduction d’émotions structurant leur environnement vers des désirs futurs. J’ai bien sûr en quatre paragraphes réduit une activité de recherche de nous même qui occupe sans cesse notre existence et dont les savoirs d’aujourd’hui ne sont pas un aboutissement.

Voilà en quelques mots ce que nous devrions savoirs et comprendre pour occuper toute notre place d’adulte dans la modernité qui découle de notre apprentissage que nous avons structuré en un ensemble de sciences spécifiques exigeant leur transversalité pour répondre à nos désirs faute de devenir dans leur spécificité, certes des connaissances précises et nécessaire (la spécialisation), mais partiales, dogmatiques, fondamentalistes, frisant l’absolu destructeur, si elles deviennent une finalité, au lieu d’être des moyens perfectibles pour atteindre des buts « civisationnels » qui améliorent l’existence humaine et aboutissent à une complétude entre nos désirs et la planète dont nous retirons les raisons de notre existence en partage avec toutes les vies biologiques qui s’y développent.

Avec l’ère de l’industrialisation nous sommes entrés dans une organisation structurelle systémique qui repose sur une rationalisation de l'économie et des comportements pour les rendre aliénés à la dépendance d'une comptabilisation de l'existence sur la base de la ventilation d'un plan comptable qui constitue le "dominant systémique" de référence auquel tout le monde se conforme, y compris les pays communistes, et qui est la résultante d'une longue quantification et qualification de nos relations humaines toujours commandées par la biologie naturelle qui détermine un rapport de dominant à dominé.

C'est ainsi que nous avons évolué, de l'économie de pillage vers une économie sédentaire délimitant les rapports de travail au travers des répartitions de tâches qui développent les stratifications sociales et leur regroupement par classe sociale sur la base de la servitude et de la possession.

Nous avons eu au fil des siècles, ceux qui pensaient être nés pour servir les dieux restés là haut comme les mésopotamiens, ceux qui pensaient être bien nés et les autres nés pour travailler, comme du temps des grecs et romains, puis avec le christianisme s'est développé le servage qui glisse avec le développement de l’écriture, de l’instruction et de l’industrialisation vers la servitude volontaire qu’engendrera la révolution résultante de l’époque des lumières que finalisera les droits de l’homme en 1789 et le louage de sa force de travail, le salariat, en 1804.

Au 21e siècle ce sont encore ces rapports qui guident nos destinés et si les droits de l’homme affichent la liberté individuelle, le code civil entérine la situation d’inégalité économique en définissant le salariat, ceux qui pour vivre ne peuvent que se louer à d’autres.

Sans recul historique difficile de concevoir que notre existence ne s’est améliorée que dans ses conditions matérielles, dont l’élément moteur a été la démocratisation de l’écriture et du savoir qui devenait accessible à tous, grâce à l’imprimerie.

C'est donc ce rapport de dominant à dominé au fil des siècles que nous perpétuons qui s'est structuré pour quantifier la production de biens et de services en passant de l’activité agricole et artisanale à celle industrielle.

Chacun conviendra je l’espère que ce ne sont pas les ignorants qu’ils soient esclaves (pas l’esclavage africain) serfs, ou salariés qui ont élaboré les livres de comptes fait pour comptabiliser les gains des possédants, qu'ils soit grecs romains chrétiens et tant d'autres puisque nous sommes toujours sur la base d'un rapport grégaire dominant dominé, dont nous ne développons que des paradigmes.

Petit à petit les différents plans des comptes, variables suivant les états, se formalisent pour définir un plan comptable, comme en Europe depuis 1999.

Mais sa finalité quelle qu’en soit sa ventilation des comptes est faites à l’avantage des possédants pour favoriser l'accroissement d'un capital financier, qui permet de disposer de capitaux nécessaires pour entreprendre à nouveau et qui donne le pouvoir à ceux qui en disposent sans partage.

Or tous nos actes quasiment nécessitent une consommation, même quand nous voulons offrir un cadeau pour dire je t’aime et séduire. Ainsi sans nous en rendre compte, toute notre existence est quasiment comptabilisé, et c’est ce lui a contrario de la liberté affiché par les droits de l’homme, va influencer nos actes économiques et ceux de notre vie courante.

C’est lui qui va dire si se soigner est un gain ou une charge, si apprendre est un investissement ou un coût etc. suivant si vous êtes du côté des dominants ou des dominés.

Si le savoir s’est démocratisé par la force de la loi, les salariés et les adultes n’en sont pas des « consommateurs » quand l’autonomie économique leur offre la jouissance d’une société hédoniste. Pourtant au 21e siècle qui ne s’instruit pas régresse, car nous ne pouvons plus comprendre la complexité de notre monde, en sortant de chez nous et encore moins avec nos médias actuels.

C’est en cela que les citoyens se sont laissés déposséder du pouvoir d’émettre de la monnaie par la banque centrale qu’elle soit nationale ou Européenne, qui plus est l’obligation de déposer leurs épargnes et leurs revenus met à disposition des banques leurs argents en échange des intérêts qu’ils financeront de toutes les façons (processus de dupe) en plus de consolider les résultats des dites banques.

En quelques sorte les citoyens fabriquent la richesse et sont écartés de sa destination, que ce soit en tant qu’état citoyen ou citoyen individuel, le seul maitre d’œuvre qui va en déterminer la destination est le Plan Comptable, en fonction de certains ratios, pour ceux qui connaissent.

L’obligation des dépôts des revenus du travail ou des salariés sert des intérêts dont ces derniers n'ont plus la maitrise, de telle sorte que leurs dépôts dans la situation d'aujourd'hui se retournent contre eux, car ils participent à l’élaboration des difficultés dont ils se plaignent et n'ont pas droit aux décisions.
Nous en sommes arrivés à cette situation pernicieuse où toute la monnaie sous toutes ses formes qu'il a été imposé de redistribuer par des conflits sous forme de salaires depuis 1804, par la comptabilisation qui est la nôtre, retourne chez les possédants, qui imposent de fait le conflit pour pouvoir en reverser une fraction (abstraction faite du Fordisme) et refuse ce conflit comme résultante de la loi du marché.


Sur cette base toutes les décisions économiques doivent concourir à la finalité d'une rentabilisation de la production conforme aux ventilations du plan comptable sous peine de disparaitre pour cause de faillite.

 Mais il faut comprendre aussi pourquoi nous en sommes arrivé là, et pourquoi aujourd'hui nous transformons tous nos états en Entreprise par le même principe d'adoption de règles comptables. L'Europe est devenue cette Europe entrepreneuriale en faisant sienne la gestion capitaliste (pouvait-il en être autrement), nos politiciens sont devenus des managers, et ce n'est pas ce traité qui va nous en sortir.
Ce n'est bien sur pas l'entreprise en soi qui est en cause, car c'est un outil de production formidable, mais son organisation qui est une structure totalitaire malgré une certaine forme de "démocratisation", l'on peut donc aisément comprendre que calquant la gestion de l'Europe et de nos états sur son modèle nous en arriverons à une dictature démocratique car nous élirons notre tyran.


Peut-il en être autrement, bien sûr !!

 Il n'y a aucune vérité sur cette terre, seulement des fondamentalistes ou des dogmatiques comme nous disons quand nous parlons d'économie, bien que cela procède des mêmes mécanismes cérébraux bloqués.
Nous avons organisé l'économie de pillage en une économie capitaliste qui a transféré le contrôle de l'existence humaine à un dominant systémique qui est le Plan Comptable (parmi d'autres), rien ne nous empêche de convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers.

L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides, (La Boétie) mais le reconnaître ne le rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du « louage de service » je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexe entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un conflit d’intérêt.

Ceci est accessible à notre cerveau si la relation humaine et la complétude devienne la position dominante, de fait se développera une comptabilisation en ce sens. Il y a des actes économiques qui vont en ce sens l’économie durable, l’économie de dons, l’économie de décroissances (pas de pauvreté comme les sots le racontent), l’économie équitable, mais il faut comprendre une chose, si vous traduisez tous ces types d’économies naissantes sur la base de la comptabilisation capitaliste qu’est le plan comptable, alors toutes s’écrouleront les unes après les autres

 

Cela naturellement nécessite une approche plus éducative où entreprendre avec les autres.

Si l'évolution du monde (dieu pour les croyants) a imposé le développement des savoirs, ce n'est pas le fruit du hasard ni le fruit de notre volonté (un peu long à expliquer), et se placer dans cette perspective nécessitera d'apprendre tout au long de l'existence.

Ceci imposera de créer des universités pour adultes, et contraindra à les rémunérer pour apprendre, car le travail productif se raréfiera, et celui de notre intelligence explosera et viendra en complément indispensable à notre activité productrice. Naturellement je ne parle pas de formation professionnelle, mais d’enseignement universitaire.

Je sais nous n'en somme pas là, mais si nous n'allons pas vers cela, même très « inégalitairement », en laissant croître la fracture intellectuel dont les propos de Copé en sont une patente démonstration, le « dominant systémique » de demain sera la machine intelligente comme nous le voyons déjà avec le marché financier.

C'est sa rationalité qui imposera ses choix, comme le fait aujourd'hui le plan comptable. D'évidence des individus se placeront sur cette voie, pas pour soumettre les autres, car seul leur ignorance les en convaincra d’être des maitres, comme aujourd’hui le pensent certains ou que nous les regardons comme tels, car il faut comprendre que même si nous pouvons les nommer en tant que sujets actifs, ils ne sont que des individus cooptés par les « dominants systémiques mécanistes » que nous avons développé, générés par notre biologie organique, et qui rejettent pour incapacité ceux qui ne se conforment pas à leur doxa.

Nous avons construit une Europe comptable qui s’invite dans notre constitution à cause de l’aveuglement d’un président qui se croit socialiste. Il est bien évident qu’étant une Europe « capitaliste » en gérant sur la base du plan comptable tout ce qui peut de près ou de loin ressembler à du socialisme a été rejeté, c’est une des raisons pour laquelle le PS n’est plus socialiste quoi qu’ils en pensent. En accédant à la gestion de l’état en 1981 tout ce qui était d’essence socialiste a été rejeté par le système, ce n’est pas une question de trahisons comme certains le traduisent émotionnellement.

Et si demain Mélenchon arrivait au pourvoir il en serait de même. De la sorte notre président s’inscrivant dans la ligne que lui fixe « le dominant systémique mécaniste », ne peut que suivre ou être rejeté. C’est ce même dominant qui l’a fait élire, car il a lobotomisé la pensée de la majorité des français (pensée unique), qui sauf révolution et encore, n’éliront que les modèles qu’ils ont dans leurs cerveaux bloqués, c’est pour cela que depuis plus de trente ans ce sont les mêmes qui se succèdent.

Changer cela n’est pas facile car ce sont nos actes de tous les jours qu’il faut comptabiliser différemment et ce n’est pas la raisons qui prime, mais nos émotions au seuil de notre porte alors que les dominants systémiques organisent le monde, car ils utilisent des machines dans lesquelles l’humain n’est plus un sujet mais une quantité.

Je crois à l’instar de l’imprimerie qui a marqué une étape importante dans la diffusion du savoir et de l’information, la connaissance des sciences de la physique par la mécanique quantique, va marquer une autre étape dans le développement sociétal de notre civilisation. Il nous faudra réexaminer beaucoup de nos relations ou les « requalifier » sous son auspice, inventer d’autres mots. Si la théorie du chaos permet d’exploiter la plus petite donnée économique, elle peut également nous permettre d’en mesurer son incidence à très long terme et d’envisager un regard sur notre existence, non plus à la seule mesure de nos perceptions sensorielles, mais aussi à celle de notre intelligence. Néanmoins, il nous faudra pour cela faire le même effort qui a suivi la découverte de l’imprimerie, créer un enseignement général à destination des adultes tout au long de l’existence, sans attendre quatre cents ans pour le mettre en œuvre. Ceci, pour que la démarche d’apprendre devienne un plaisir, et non pas une souffrance, comme celle à laquelle nous avons réduit nos relations vitales avec le travail ; surtout parce que le Savoir est l’élément dans lequel baigne notre nature culturelle, et il nous faudra regarder notre existence à l’échelle de l’espèce et de sa durée, tout en sachant chacun prendre au quotidien au travers des mots qui définissent l’humain et son monde, le plaisir que cela nous offre d’y appartenir.

 

Bien, j'ai essayé d'être bref, en clair il n'y a jamais de retour en arrière, la lobotomisation de la pensée a fait son œuvre, sinon comment concevoir que les citoyens votent pour ceux qui se montrent incapables de solutionner les problèmes qu'ils soulèvent, et nous pouvons élaborer une 6e ou 100ième république si le maitre des comptes est toujours le mêmes nous aurons toujours les mêmes managers indépendamment de leur noms, heureux de nous gausser et raconter les histoires de leurs premières dame pour toute évolution.



7 réactions


  • FRIDA FRIDA 17 octobre 2012 20:42

    Article un peu difficile à lire, pour moi en tout cas, mais très intéressant

    « C’est donc ce rapport de dominant à dominé au fil des siècles que nous perpétuons qui s’est structuré », j’ajoute non seulement dans les rapports sociaux entre individus, mais dans la psyché et l’inconscient d’un nombre important de gens. Ils ne peuvent se voir autrement que dans l’aliénation, dans un lien de subordination, et d’autre ne peuvent s’imaginer que leader, commandant.
    et à mon avis c’est cela qui donne raison aux exploiteurs et facilite leur prédation.


  • ddacoudre ddacoudre 17 octobre 2012 23:51

    bonjour frida
     l’explosion des sciences grâce aux technologies nous permettent en retour de comprendre qu’elle ne sont que le résultat d’éléments qui structurent notre cerveau et dont nous démultiplions nos sens qui l’alimente.Ce regard démultiplié par la technologie nous a permis d’observer les comportements du monde vivant dont nous avions une approche très anthropomorphique.
    aujourd’hui nous savons que le dominant Alpha, n’est pas dominant pour soumettre les autres mais pour être le meilleur géniteur afin de procréer une descendance la plus apte à survivre afin de perpétuer l’espèce. C’est la sélection naturelle. Elle s’exerce aussi pour nous, mais notre activité culturelle ne génère plus que des dominants Bêta, ceux que tu désignes par ceux qui ne peuvent s’imaginer que comme leader commandant, et le dominant Alpha est devenu le dominant systémique, les tabous et totems pour les psychanalystes ou dieu pour les croyants, la loi du marché pour les nouveaux libéraux, celui que l’on suit et qui est le gage de la vérité qui nous assure la meilleure perpétuation de l’espèce humaine. Naturellement tu imagines que ce n’est là qu’une vue culturelle voire ignorante qui permet de ne pas nous entre tuer et non de définir le meilleur géniteur.
    je te sais fervente défenderesse de la liberté féminine pour te lire, mais si la famille est un élément structurant et une source d’information sur l’hérédité, elle n’est en rien inné, car la biologie conduirait à ce que les mâles se combattent pour qu’en ressorte le meilleur géniteur qui multiplierait les chances d’une bonne reproduction en fécondant un maximum de femelles durant toute son existence de dominant ALPHA.Un autre élément de réflexion est que la vie hédoniste qui est la notre par la contrainte économique qui impose une existence de consommateur autonome, il en a résulté que dans tous les pays occidentaux qui ont atteint cet état de bien être, la jouissance de l’existence menacerai la perpétuation de l’espèce, car tous ces pays ont un taux de natalité inférieur au renouvellement de l’espèce, et mathématiquement si nous vivions en cercle fermé nous disparaitrions car cela signifierai que notre mode d’existence n’est pas bon pour l’espèce. Ce que nous savons maintenant avec certitude.
     je t’ai jeté ces quelques réflexions qui démontrent que lorsque j’écris qu’il devient nécessaire de développer un enseignement universitaire pour adulte tout au long de l’existence ce n’est pas une vue de l’esprit, ni de comprendre que la mécanique quantique ouvre les portes de l’infiniment petit de notre cerveau ou l’on en convient de comprendre que l’existence n’est qu’information, car si nous mettions un humain dans un accélérateur de particule au bout il n’y aurait qu’une information, nous aurions seulement changé d’état.
    Nous ne ferons pas face à ces nouveaux défies mis à notre porté par la technologie par le seul traitement comptable et rationnel de l’existence.
    il existe donc une fracture intellectuelle (rien de péjoratif en cela) qu’il faut combler, la même qu’avait créer l’imprimerie en son temps.
    mon article « du rat à moi » fait comprendre les situations de dominant. j’y relate une étude de Calhoum que l’on trouve sur le net complète.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/du-rat-a-moi-7607770.html
    cordialement.


    • ddacoudre ddacoudre 17 octobre 2012 23:57

      re amusant je viens de lire l’article sur le prix Nobel de physique quantique attribué à un français. je t’invite à le lire. cordialement.


    • FRIDA FRIDA 18 octobre 2012 00:04

      j’ai bien apprécié ton commentaire et t’en remercie,
      je relirai attentivement ton article, à tête reposée, également les lies que tu as mis.
      avec l’âge et l’expérience, je suis moins sûre de mes convictions. la seule chose qui m’insupporterai au plus haut point c’est d’être dominé par un incompétent, un incapable. On peut pardonner beaucoup de chose à un génie. On supporte plus facilement les défauts des gens talentueux. Mais ajouter l’arrogance à la bêtise, cela rend le dominant monstrueux.
      ta réponse s’inscrit dans le darwinisme.


    • FRIDA FRIDA 18 octobre 2012 00:13

      merci de m’avoir indiquer l’article sur le prix Nobel
      je ne manquerai pas de le lire
      Cordialement


  • rhea 1481971 18 octobre 2012 08:18

    Vieux problème déjà décrit par le neurobiologiste Henri Laborit dans son ouvrage « Éloge de la fuite ».
    Pour avoir posé la question à un médecin si il avez connaissance de cet ouvrage la réponse a été négative. Il est vrai que la première édition date de 1976. Enfin il faut relativisé ses connaissances sans cela il y a risque de finir comme Gödel, théoricien de l’incomplétude, dans un hôpital psychiatrique ne pesant que 30 kilos.


  • ddacoudre ddacoudre 18 octobre 2012 11:08

    dbonjour rhéa

    En son temps j’ai lu Laborit.Effectivement celui qui voudrait connaitre l’essence de l’existence finirait soit fou soit ermite. Mais c’est un peut plus compliqué que cela, le seul fait de le penser exprime une possibilité latente, mais elle ne correspondra pas forcément au terme que nous utilisons pour la définir, car si le langage fonde les choses il est aussi castrateur, ce qui fait de nous un être ésotérique et herméneutique, et nous devons vivre cet état.
    Pour tant loin d’être un poids cela nous indique que nous disposons de possibilités dont nous ignorons la mesure, et dont l’accès dépend des rétroactions avec l’environnement que nous modifions sans cesse lentement en accédant au magasin de la méconnaissant ou de notre ignorance qui fait de chaque savoir un jalon de plus dont nous savons qu’il n’est pas indispensable pour vivre, mais qu’il s’impose par notre activité culturelle qui le génère dans une fuite ou le terme visible est la mort qui est un terme fondateur d’un passé plus ignorant que celui d’aujourd’hui où nous savons que cette mort n’est qu’un changement d’état.
    Par analogie nous pouvons regarder le monde comme un puzzle dont les limites nous sont inconnues et dans lequel chaque pièce infinitésimale se trouve une place qui modifiera sa forme et sa couleur en se posant au côté d’autres dans une rétroaction infini pour donner une image sans cesse changeante dont nous ne pouvons percevoir que celle limité par nos sens qui se sont élargies à notre intelligence par l’usage de technologies qui portent notre regard à vers l’infiniment petit et l’infiniment grand qui ne peuvent être saisi que par un psychique ouvert ou la raison ou l’intelligence comme nous disons.
    Il est donc impensable de pouvoir envisager d’être au dessus du puzzle pour en voir l’image, mais nous en avons le désir et la compréhension, ce sont nos dieux, la nature ou pour moi l’indéfinissable ou l’information, car si nous pouvions mettre un humain dans un accélérateur de particule il n’y aurait au bout qu’une information.
    Cela est la porte qu’ouvre le monde quantique, il va invalider certain de nos mots comme dépassés, tel la mort dont nous savons aujourd’hui qu’elle n’est qu’un changement d’état (ce qu’avaient compris depuis fort longtemps les bouddhistes).
    mais ceci va exiger de une gymnastique psychique ou il sera nécessaire de formater notre cerveau au monde réel, puis l’ouvrir a ses possibilités insoupçonnés, en fait apprendre puis désapprendre. ce que tu qualifié de relativiser. ceci imposera un enseignement, mais également de savoir que tout ceci commande d’être convaincu qu’il y a un absolue où tout ce que nous concevons s’écroule. Il est donc nécessaire de comprendre que quelqu’un qui disposerait d’une certitude absolu devrait se suicider car en fait il est déjà mort. C’est un mort vivant qui ne pourra plus rien apporter au monde, hormis sa destruction, car pour vivre il ne développe que la mort qu’il porte.
    Or notre cerceau à peur d’ l’incertitude, et nous le voyons tous les jours, c’est pourtant la seule terre à conquérir et nous le faisons contre notre propre entendement, conduit par la totalité de nos actions quotidiennes qui s’agrégeront pour nous faire élaborer demain sur le mode échec car nous n’en saisissons qu’une infime partie, mais nous avons une idées des possibilités existante et de nos « capabilités ». il ne reste à attendre que ces « pièces » modifient lentement les autres comme toujours sous la pression de l’environnement.
     Comme tu l’écris a consommer avec modération pour ne pas peser 30kilos.
    cordialement.ddacoudre.over-blog.com.


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