vendredi 12 février 2010 - par Danic

Comment je suis devenu un vieux !

Pour moi, l’imperceptible basculement dans le monde des vieux s’est produit par une fin d’après midi de juillet 1992.

Ce jour là, comme tant d’autres, j’ai empoigné ma guitare, cet instrument de victoire assurée, cette arme secrète qui jusqu’alors triomphait aisément sur les muscles huilés des garçons de plage, et j’ai entonné, sûr de moi, les accords de "Hotel California", assuré comme à l’accoutumée de faire naître une lumière dans le regard des filles et la jovialité dans celui des garçons.

A la fin de ma prestation, un jeune homme en pull rose a lâché cette phrase dont il ignorait la portée :

- C’est vieux, Hotel California !...

Ce jour là, une partie du monde s’est écroulée. Sans transition, le signal m’avait été apporté : une génération chasse l’autre, baby, et tu ne voyages plus dans le wagon de tête. Rideau. Tu es devenu cette étrange entité au parfum inclassable : un représentant haut sur pattes de Sa Majesté le Passé.

Depuis lors, les signes ne cessent de s’accumuler et le dossier s’alourdit régulièrement de nouvelles pièces. Quels sont les signes imparables qui montrent que l’on a basculé dans le monde des Vieux ? En voici quelques-uns :

. L’on travaille couramment pour des gens qui ont dix ans de moins que soi. Cela semble aller de soi, mais vous vous imaginez, lorsque vous aviez quinze ans, recevoir des ordres d’un petit morveux ?

. Les "jeunes", catégorie dont on faisait partie il y a encore peu, semblent évoluer sans vous. A table, ils échangent des références auxquelles on a échappé et l’on réalise peu à peu qu’une frontière se dessine. De quoi parlent-ils ? Qu’est-ce qui les fait rire ainsi ?

. Les jeunes que vous rencontrez ont tendance à vous appeler "Monsieur" et à vouvoyer d’instinct. L’on a beau leur dire "tu", ils répondent par un "vous", assorti d’un "Monsieur".

. L’on se met à écouter de plus en plus de la musique soft, du jazz, du Katie Melua, des musiques du monde. Le grunge assaille nos oreilles fragilisées.

. Le style vestimentaire a tendance à devenir plus simple : du noir, du blanc, du gris. Parfois un peu de beige mais juste ce qu’il faut.

. En regardant des photos qui nous paraissent encore récentes, l’on s’extasie : ainsi donc, j’avais tant de cheveux que cela ?

. Vos amis commencent à ressembler à des vieux et les plus pénibles d’entre eux évoquent inlassablement les souvenirs d’enfance.

. Lorsque l’on se retrouve avec d’autres vieux, l’on chante inlassablement "Les copains d’abord", "Michelle", et puis aussi "Hotel California" (oh hé !). Et puis, un jeune prend la guitare et entonne un refrain de Oasis, Radiohead et les jeunes du lot font aussitôt bande à part.

. Dans les boutiques bio, le regard s’arrête spontanément vers l’Aloe Vera, le Ginseng et autres substances revitalisantes.

. A l’école, en histoire, votre fils étudie des événements que vous avez vécus !

Je pourrais en citer bien d’autres et ils ne serviraient qu’à corroborer ce fait : dans le livre passionnant qu’est notre vie, l’on a changé de chapitre. Consolation pour ceux qui croient dans la réincarnation : « les vieux d’aujourd’hui sont les jeunes de demain ».

 



238 réactions


  • Deneb Deneb 13 février 2010 10:29

    Erratum : au moment où j’ai posté le commentaire précèdent, je n’avais pas encore lu les commentaires très éclairants de Snoopy. Donc, l’administration du site n’y est cette fois pour rien.


  • Danic Daniel Ichbiah 13 février 2010 11:39

    Bonjour
    Pour répondre à une question posée dans la nuit, oui, c’est moi sur la photo...


  • A. Nonyme A. Nonyme 13 février 2010 12:32

    Tiens, aujourd’hui j’ai un jour de plus.


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 13 février 2010 15:32

    Finalement c ’est intéressant :

    En français, par exemple, le vouvoiement consiste à utiliser à la place de tu (personne neutre du singulier : « tu t’entends ? »), « vous » (d’où vou-voiement : « vous vous entendez ? »), qui n’est autre que le pluriel de tu. Le verbe suit la flexion du pluriel de la 2e personne.

    En somme, le vouvoiement ne permet de préciser le degré de politesse qu’au singulier : au pluriel, en effet, le même pronom est utilisé (ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres langues, comme le portugais). « Vous » peut s’adresser à :

    • une personne que l’on vouvoie ;
    • plusieurs personnes que l’on tutoie ;
    • plusieurs personnes que l’on vouvoie.

    Le vouvoiement crée parfois une ambigüité sur le nombre de personnes ; ainsi dans la chanson Fontenay-aux-roses de Maxime Le Forestier, l’usage du « vous » et de mots dont la marque du pluriel est muette empêche (volontairement) de savoir s’il s’adresse à une jeune fille ou plusieurs. [9]

    Les mots dépendant d’un pronom de vouvoiement (adjectifs, participes) peuvent subir une syllepse : on accorde le plus souvent avec le sens. Par exemple :

    • vous m’êtes amical → un interlocuteur masculin ;
    • vous m’êtes amicale → une interlocutrice ;
    • vous m’êtes amicaux → plusieurs interlocuteurs (dont au moins un masculin), etc.

    Il existe aussi une forme de vouvoiement encore plus formelle, très similaire au système utilisé en espagnol et en portugais et dérivant d’une pratique similaire, celui employé pour les personnes de statut social privilégié : les ecclésiastiques de haut rang, les chefs de familles nobles et leurs conjoints, les ambassadeurs, etc. On utilise en ce cas le pronom votre/vos suivi d’une formule (grâce, seigneurie, excellence...) et d’une verbe à la troisième personne du singulier.

    Autres langues fonctionnant selon ce principe (dans l’ordre : 2e sg neutre 2e sg formel = 2e pl. neutre = 2e pl. formel) :

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  • rocla (haddock) rocla (haddock) 13 février 2010 15:44

    Certaines pratiques sociales instituent le tutoiement dans la communication, comme par exemple les radioamateurs, les enseignants, les militants politiques et syndicaux, les échanges sur forums Internet (pour un courrier électronique en revanche, cela dépend surtout de la manière dont on aborde la personne). La motivation informelle commandant le tutoiement dans ces contextes est que tous les membres de la communauté concernée sont des pairs, et dans ces cas l’usage du vouvoiement établirait une distance ou une hiérarchie.

    La distinction T-V varie également en fonction de la zone francophone : un Québécois, par exemple, utilise plus facilement le tutoiement qu’un Français, alors qu’à l’inverse (voir ci-après) un Wallon l’utilise moins facilement ou fera varier cet usage selon des conditionnements contextuels très différents.

    Français de Belgique [modifier]

    En français de Belgique, l’usage est généralement le même que celui du français standard. Cependant, il existe des interférences linguistiques d’une part avec le néerlandais (et plus généralement avec les dialectes germaniques de la région) et le wallon[10] pouvant influencer le français parlé par les personnes dont le néerlandais ou le wallon est la langue maternelle ou en tous cas régulièrement pratiquée :

    • les Flamands dont le néerlandais est la langue maternelle, auront généralement tendance lorsqu’ils s’expriment en français à utiliser le tu en d’autres contextes (formel et informels) que cela ne se pratique par des personnes dont le français est la langue maternelle, de la même façon qu’ils l’utilisent pour gij/ge en néerlandais. S’en suit ainsi un tutoiement plus généralisé et plus rapide que pour la plupart des francophones. Un tu utilisé en contexte formel — qui pourrait paraître incorrect ou délibérément impoli pour des francophones natifs — sera « excusé » lorsque prononcé par un locuteur néerlandophone (généralement identifiable par l’accent ou d’autres « néerlandismes »).
    • en wallon, qui n’est plus utilisé qu’en contexte familier et informel, l’utilisation du vos (=vous) est l’usage, tant en contexte formel qu’informel. Il est y compris utilisé pour s’adresser aux animaux domestiques. Ti (=tu), au contraire, est vulgaire, et sera généralement mal et agressivement perçu par la personne à qui il est adressé. Il est régulièrement utilisé dans un contexte de colère. Cette influence du wallon sur tu et vous reste quelque peu, malgré la disparition du wallon en tant que langue de conversation. Ces usages ont tendance à disparaitre de par l’influence des médias employant des versions uniques pour les différents publics francophones.
    En hongrois [modifier]

    Il existe en hongrois une distinction d’une part entre deux niveaux de politesse en plus du tutoiement, d’autre part de formes permettant toujours de différencier le nombre des personnes auxquelles on s’adresse.


    tutoiement « vouvoiement 1 » « vouvoiement 2 » verbe à la : 2e pers. 3e pers. 3e pers. Singulier te maga ön Pluriel ti maguk önök

    On a donc six formes là où le français en a deux (tu, vous), l’allemand trois (du, ihr, Sie), l’espagnol standard quatre (tú, vosotros, usted, ustedes), l’anglais moderne une (you), et l’espéranto une (vi).

    Remarques

    • le tutoiement (te/ti) est globalement d’emploi plus répandu qu’en français ;
    • le « vouvoiement 1 » utilisant maga/maguk est typiquement employé par respect de la distance existant entre des personnes qui ne se connaissent pas, mais dont on peut penser qu’elles pourraient se tutoyer, si elles se connaissaient ; l’usage du « vouvoiement 2 » n’est alors pas envisagé. Maga/maguk peut aussi, dans certains contextes, être employé avec une intention de mise à distance d’autrui qui relève d’une certaine rudesse ;
    • le « vouvoiement 2 » utilisant ön/önök, ressenti comme plus poli, est employé par égard à la position sociale de l’interlocuteur : âge, statut social, position hiérarchique ; mais cela ne signifie pas que la personne ainsi honorée doive tutoyer en retour. Le vouvoiement ön/önök est utilisé dans un milieu professionnel hiérarchisé, par exemple, entre enseignants d’université. En revanche, les enseignants et leurs étudiants se tutoient.

    Grammaticalement, te et ti sont des pronoms personnels, tandis que maga, maguk, ön et önök sont traités comme des substantifs (noms). Maga/maguk est une forme également utilisée comme pronom réfléchi de troisième personne. Comme dans d’autres langues européennes (portugais, italien...), le vouvoiement est fréquemment exprimé par la reprise du titre porté par la personne, le verbe étant conjugué à la troisième personne : « Doktor úr szeretne még egy kávét ? » = « Monsieur le Docteur aimerait-il encore un café ? »

    Dans une langue qui peut être considérée comme provinciale ou désuète, le verbe plaire (tetszik, « il (vous) plaît) est utilisé comme auxiliaire de vouvoiement : « Honnan tetszik jönni ? » = « D’où vous plaît-il de venir ? (D’où venez-vous ?) ». Cet usage est à l’origine de la forme figée tessék, universellement employé comme auxiliaire de vouvoiement de l’impératif : « Tessék leülni » = « Qu’il vous plaise de vous asseoir (Veuillez vous asseoir) ». On peut rapprocher ces usages du verbe plaire de la formule française de demande polie « S’il te plaît »/« S’il vous plaît ».

    La langue plus ancienne faisait également usage de pronoms tels que kend, issu de kegyelmed = « ta grâce ».

    En irlandais [modifier]

    En irlandais, la distinction T-V dépend uniquement du nombre. « tú » (tu, prononcer tou) s’emploiera au singulier et « sibh » (vous, prononcer chive) s’emploiera au pluriel, sans notions de registres de politesse.[11]

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    • L'enfoiré L’enfoiré 14 février 2010 09:18

      Salut Captain,

       Et, bien là j’ai raté la fin des commentaires de l’article. Quelle envolée, cher captain. J’en ai été surpris.
       Pour ce qui est du « tu » ou « vous », bien, si vous vous souvenez de ma présence sur cette antenne en 2006-2008, j’utilisais le « tu ». Il y a eu des discussions à ce sujet. On m’a même demandé de le distinguer. A mon retour, après mon « escapade », j’ai repris le flambeau avec « vous ».
       Une des raisons pour laquelle j’aime bien l’anglais, « you » c’est « you ».
       Comme vous-tu ou tu-vous, avez parlé de notre français de Belgique, je vous dirais qu’il n’y a pas d’interférences entre les deux langues qu’à Bruxelles. Le wallon n’est rarement compris par ceux qui ne sont pas wallon de souche. Le flamand ? Faut savoir lequel.
      Le flamand n’est pas une langue à part entière. Ce sont une suite de dialectes qui ne sont même pas appris dans les écoles. C’est le néerlandais qui l’est. Le « tu » est souvent inversé avec le « vous » quand un flamand parle en français. Je l’ai souvent constaté.
      Pour le reste, j’ai confiance en vos dires et recherches.
       smiley

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    • Iren-Nao 14 février 2010 12:16

      Grand merci pour ces informations Capt.

      Je rejoins (souvent) Abgeish, il est agacant d’etre tutoye a tout bout de champ par des gus qu’on ne connait pas, ou juste des malapris, c’est effectivement une simplification de langage primitif, alors que effectivement l’emploi judicieux de tu/vous permet des nuances fort interessantes.
      A en regrettter de ne pas parler Hongrois..
      Tant qu’a sombrer dans la deroute du langage, parlons en texto.

      Iren-Nao


    • Danic Daniel Ichbiah 14 février 2010 12:41

      Cela devient académique...


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 13 février 2010 15:55

    Abgeschiedenheit

    Etes-vous un locuteur ou un interlocuteur ?

    Le locuteur est la personne qui produit des paroles. Le message est adressé à un destinataire ou interlocuteur. Il est possible que le locuteur ne soit pas le destinateur, c’est-à-dire celui qui conçoit le message. Dans ce cas, le locuteur est un intermédiaire.

    La distinction entre locuteur et destinateur est utile pour comprendre les mécanismes du discours


    • L'enfoiré L’enfoiré 14 février 2010 09:21

      Tiens, je ne connaissais pas le terme « destinateur ». Il est accepté par le correcteur orthographique. Ok.
      N’est-ce pas « créateur » ou l’initiateur" qui conçoit le message ?


  • nhjsenior 14 février 2010 08:55

    Mon avis perso sur la question

    On ne devient pas vieux pas plus que l’on devient con

    On l’est des la naissance c’est irrémédiable !


  • Iren-Nao 14 février 2010 11:49

    Quand on s’emmerde, et qu’on s’imagine avoir quelque chose a dire, et qu’on se retrouve sur AVx.

    C’est un signe qui ne trompe pas... smiley

    Ou alors on se reconnait une fois de plus dans le jeune trou du cul qui ramene sa grande gueule avec rien dedans.

    La jeunesse serait une vertue ? 

    Iren-Nao


  • bookofjob314 bookofjob314 14 février 2010 11:53

    « C’est un vieux, mais il est cool » 
    Phrase entendu dans la bouche de ma belle fille de 18 ans parlant de moi qui ait 33 ans.

    « Il est plus jeune qu’elle mais il est vachement mature pour son âge » 
    La même belle-fille en évoquant mes 16 de différence avec sa mère.

    « Maman écoute ce que m’a filé un pote »
    Et ma charmante belle-fille qui fait écouter Lou Red à sa mère hilare. 

    « Maman s’était génial à ton époque, vous pouviez fumer du shit en roulant sur des solex et vous alliez à la plage dans un tube Citroën » 

    « Qu’est ce que vous faites là vous pouvez pas aller ailleurs dans un bar de vieux ? »
    Pendant les vacances, ma femme et moi allons dans un bar qui passe de la bonne musique et nous retrouvons par « hasard » ma belle-fille avec ses potes.
    « Quoi mais tu les connais comment ???? »
    Et la petite reste scotchée quand sa mère claque la bise à la moitié du personnel de l’établissement.

    Je pense que l’on devient vieux quand on est incapable de surprendre et de comprendre les jeunes et qu’on perd la curiosité que l’on avait à leur âge.

    Je pense que ma femme et moi resterons jeune tant que nous serons capable d’écouter Bach dans le salon avant de sortir s’éclater dans une boite avec de la bonne techno.

    Curiosité, mélange des genres, expérience : avec tout cela la vieillesse devient coooool

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  • Tony Pirard 14 février 2010 13:06

    Réponse à cet article est facile et résume aussi à une phrase...« Le style de vie Européen est ménacé ».
     Conquis Sociaux des derniers 40 années peuvent déssapaire avec la crise et dans lameilleur des hipotheses,Union Européenne (EU) reviendra à avoir une taxe d´unemploie régistrée en 2007 seul en 2014.


  • curieux curieux 14 février 2010 13:49

    L’article est pas mal. J’ai commencé à lire les commentaires mais je me suis vite arrêté vu que je n’y ai vu que des conards qui en ont fait un forum pour régler leur compte. Quelques-uns ont essayé de rester dans le débat. Mais tout le reste est bien lalmentable


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 14 février 2010 14:15

    C ’est curieux , je pense pareil que toi , connard lamentable .... smiley euh lalmentable


    • curieux curieux 14 février 2010 16:42

      Oh ! Susceptible ! Vous vous êtes senti visé ?


    • Jojo 14 février 2010 17:13

      Curieux, le Capitaine répondra s’il veut.

      Sachez pour ma part que j’ai aussi comme vous apprécié le billet mais contrairement à vous, j’ai lu le fil et en particulier les réactions amènes de l’auteur.

      Le résultat sur plus de 300 posts est plus que positif lorsque c’est la guerre de tranchées chez certains dès le troisième commentaire, bref merci à l’auteur et à tous ses lecteurs. 

      Et ce n’est pas parce qu’un Castor pour ne citer que lui répond à des divagations abgectchosiennes que ça en fait un connard

      Là-dessus vous débarquez et bien qu’ayant aussi apprécié l’article vous dites avoir arrêté de lire le fil en gros, parce qu’au moins les deux tiers des intervenants y seraient des connards en train de régler des comptes, réussissant par la même occasion en sus de jeter un froid, à introduire sur le dit-fil un vocable incendiaire et aux effets bien connus, soigneusement évité jusque là par les … connards. 


    • Danic Daniel Ichbiah 14 février 2010 19:00

      commentaire ci dessous...


  • Danic Daniel Ichbiah 14 février 2010 18:58

    En réalité, Agoravox porte bien son nom : agora (place publique) et vox (voix). Telle est la nouvelle donne : les réactions des lecteurs sont aussi importantes que l’article. Bien des présentateurs télé tels que &é/§%% !! ou £$$@# !! (remplissez les vides) n’ont jamais eu ce traitement, au pire l’on pouvait darder du ketchup pimenté sur l’écran plat en guise de réplique à la fatuité. Idem pour des quotidiens en faillite dont les journalistes donnent des leçons à tour de bras... Internet a changé la donne et sonne à terme le glas du journaliste vedette. Que l’on aime ou non les commentaires importe donc peu. La richesse vient de l’échange.


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 14 février 2010 19:14

    Voilà qu’ est-ce qu’ y dit Daniel qu’ il a pas tort .

    Une info ne dépend plus :

    De l’ argent .

    Du syndicat .

    De l’ évèché .

    Du Quai des orfèvres .

    De la mafia russe .

    Du cirque Amar .

    Des fils de famille .

    De l’ union de colporteurs de lait .

    De la grande loge .

    De la p’ tite .

    Et des tcéatéras ....

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  • biesablof biesablof 14 février 2010 19:36

    L’Union des Colporteurs de Lait est une vaste opération de lobby secrète. Charles Trenet l’a vécu à ses dépens.


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 14 février 2010 19:58

    Sauf quand le soleil a rendez-vous avec la lune ... smiley


    • bonnes idees 15 février 2010 09:54

      C’était le chanteur préféré du miteux. C’est de la vieille école tout ça. A cette époque on était dur avec les p’tits gars.

      Charles très net ? mouais.


  • dom y loulou dom 14 février 2010 23:03



     smiley smiley smiley


    et bien moi j’aime bien explorer les âges




    • dom y loulou dom 14 février 2010 23:12

      mon rire allait à zull en fait (dont le commentaire a été censuré allez savoir pourquoi) 


      même si le capotaine troll est un bon farceur...

      sans rancune n’est-ce pas capitaine c’est de votre yaca bite


  • curieux curieux 15 février 2010 07:28

    « Rocca a écrit »
    C ’est curieux , je pense pareil que toi , connard lamentable ....  euh lalmentable

    La nuit porte conseil. Le Capitaine fait dans l’orthographe.
    On pourrait penser que dès que l’on écrit « conasse », il y a une « couille ». Mais non. Suffit de regarder dans le recueil de chansons paillardes ou à défaut sur Encarta. Moi, je préfère écrire « conard » comme cela, c’est moins fatigant et c’est juste. Ainsi, vous prenez un petit coup de vieux


  • moebius 15 février 2010 09:32

     C’est vrai, hotel california c’est vieux


  • moebius 15 février 2010 09:52

     Et la synchronie ! vous en faite quoi de la synchronie ? Oublions la diachronie, l’histoire et la naphtaline, parlons un peu de l’éternité....


  • moebius 15 février 2010 09:55

    au moment ou vous lisez ce commentaire, un vent glacé souffle sur l’Everest


  • bonnes idees 15 février 2010 10:58

    C’est un crime de jouer « hotel california » à la guitare sèche. Pour épater les filles il faut se « la jouer » à la guitare électrique.

    Parole de vieux.

    Les papy du rock.


  • Danic Daniel Ichbiah 15 février 2010 11:05

      A t’entendre, Eric Clapton, Kurt Cobain et tous ceux qui ont joué unplugged seraient des criminels. Peut-être le temps d’une révision de tes lunettes s’impose t il. La musique est généreuse. Les musiciens ont l’âme vaste. Ils acceuillent et JAMAIS ne rejettent. Si je veux jouer quoi que ce soit àla flà»te, au sitar, àla guitare sèche, au synthé, c’est mon DROIT naturel de musicien !!!!


    • bonnes idees 15 février 2010 12:53

      Oui tu as raison néanmoins il est plus agréable de jouer ce morceau à l’électrique. Le morceau prend toute sa splendeur avec le solo.

      Il est quand même agréable de le jouer en accoustique autour d’un feu avec « six mineurs ». Pour le chorus, cordes fragiles s’abstenir.


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