lundi 5 février 2018 - par Jacques-Robert SIMON

Comment réussir sa vie

L’inné, l’acquis, la bonne fortune, l’abîme des drames, le hasard, la nécessité : qu’est-ce qui permet de vivre avec le sentiment d’avoir réussi sa vie ? Réussir sa vie aux yeux des autres ? À ses propres yeux ?

 

 Il est possible de penser que l’on a réussi sa vie lorsqu’on est le premier ou parmi les premiers d’un domaine quelconque. Le besoin de se mesurer à autrui habite chacun dès les plus jeunes âges et est relativement facile à satisfaire : le bambin courre rapidement plus vite que son papy. Déterminer le meilleur d’une course à pied semble facile à faire : la mesure est aisée. 

 Depuis les Jeux Olympiques de Moscou en 1980, toutes les places en finale de la course de 100 mètres ont été monopolisées par des sprinters noirs ayant une ascendance récente ouest-africaine. Ces résultats peuvent s’expliquer par des prédispositions génétiques et un environnement adéquat. Un gène a été identifié qui serait responsable de la vélocité des sprinters noirs. Il ne devrait y avoir aucune gêne à admettre cette origine génétique : il y a environ 100 000 ans, tous les hommes vivaient en Afrique, les autres peuplades se sont créées par la suite à partir d’immigrés. Les Eurasiens ont dans leur génome entre deux et quatre pour cent de gènes de l’Homme de Néandertal qui préexistait à la venue de l’Homo Sapiens. Les habitants de l'Afrique subsaharienne sont dépourvus de gènes néandertaliens. Les uns et les autres montrent donc des différences génétiques, ce qui ne justifie aucune hiérarchisation entre eux. La base génétique influence les caractéristiques physiques et mentales de tout individu, mais elle ne détermine pas complétement sa vie. Les jumeaux homozygotes développent, par exemple, des circuits cérébraux différents induisant des comportements variés, quelquefois même contradictoires.

L’épigénétique décrit toutes les modifications transmissibles aux descendants non originellement actives de la séquence d’ADN. Le parcours d’une vie n’est pas figé à la naissance, la quasi-totalité des champs des possibles est accessible à tous.

 Le parcours d’une vie peut être vue comme une planche de Galton faite de nombreux obstacles disséminés d’une façon plus ou moins erratique et au sommet de laquelle on laisse tomber des boules. La boule choque chacun des obstacles sans que l’on puisse prévoir la direction prise après le choc. À la fin de ses tribulations, la boule gagne une des boîtes situées au bas de la planche. La probabilité d’atteindre une boîte donnée n’est pas la même pour toutes les boîtes : la plus proche du point de départ sera la mieux emplie, mais les autres sont aussi atteintes. La distribution dans les boîtes suit approximativement une courbe en cloche dite de Gauss.

 La vie réserve nombre de chocs et de rencontres et si à chacun de ceux-ci vous appliquez une tendance, une préférence, une envie, un désir, toujours le même, vous finissez quelquefois par arriver là où vous souhaitiez. « Le talent n’existe pas… Le talent c’est d’avoir envie de faire quelque chose. » C’est cette envie, si vous la conservez malgré les innombrables aléas de la vie, qui vous fera peut-être atteindre une partie de vos rêves… ou pas. Sans cette passion on dérive vers les passions tristes.

 Chacun n’est pas identique pour affronter les tribulations de la vie, mais on peut essayer de les rendre égaux : le point de départ ne devrait pas déterminer les points d’arrivée avec trop de constance. L’éducation devrait tendre à donner les mêmes chances à chacun. Le quotient intellectuel est censé fournir une mesure de l’intelligence humaine, clé de tous les devenirs. Personne ne saurait définir ce qu’est exactement l’intelligence. Selon les tests de QI, les européens montrent des scores dans la fourchette 87-105, les américains 69-94 et les personnes de l’Afrique sub-saharienne 59-89 (le plus grand nombre marquant le plus intelligent). La distribution des résultats montre un grand recouvrement ce qui laisse une chance à chacun d’être meilleur que son voisin quelle que soit son origine. Mais un chiffre ne peut pas résumer un Homme. Le problème survient lorsqu’on considère que citer des fragments plus ou moins obscurs de Spinoza représente une bien plus grande valeur qu’un exploit athlétique. Le « racisme », ou plutôt le mépris d’un groupe d’individus, provient de la hiérarchisation des savoirs. Les hommes ont un cerveau plus volumineux que celui des femmes, qui peut prétendre que leur apport à la société en est inférieur ? Ce ne sont pas les différences d’intelligence ou d’aptitudes ce sont les mécanismes de domination mis en place qui produisent le mépris.

 Dans le parcours d’une vie pour lequel les rencontres sont si importantes, la motivation, l'effort, le sentiment d'efficacité, l'autodiscipline, la fiabilité ont un impact considérable sur les résultats pouvant être attendus. La chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment est un facteur d’épanouissement décisif, grâce à la chance pour beaucoup, grâce à un soigneux tri des relations sociales pour quelques uns. Écrivains, artistes, scientifiques... Leur capacité à inventer repose non pas sur une quelconque mesure de l’intelligence mais bien plutôt sur leur capacité à rester eux même quitte à gérer des émotions fortes et souvent contradictoires. 

 Les savoirs livresques ont historiquement servis plus pour dominer la multitude que pour contribuer au progrès, aux découvertes, aux inventions, aux techniques. L’expérience et l’expérimentation sont à la source de la très grande majorité des savoirs utiles. Mais un artiste de la main ne peut communiquer son savoir que par l’exemple, c’est à dire à quelques uns. Les savoirs inutiles peuvent être épandus devant plusieurs centaines d’étudiants emplissant un amphithéâtre. Les artisans ne savent pas briller dans les salons, ou du moins pas toujours. Ils ont du mal à former des écoles, des clans, des fratries. Les intelligences alternatives associées aux métiers manuels sont des producteurs de diversité qui devrait rendre impossible le mépris plus ou moins dissimulé des uns vis à vis des autres en démontrant le grand choix des futurs possibles.

 L’apport d’énergie est indispensable au maintien de tous types d’organisation sociétale. L’énergie nucléaire peut pourvoir aux besoins des occidentaux, le photovoltaïque et l’éolien peuvent être utilisés partout où la dissémination de la technologie nucléaire serait périlleuse. En alliant toutes les sources raisonnables d’énergie, la planète pourra à peu près être alimentée au niveau actuel, mais guère plus. La robotisation est déjà très poussée dans le domaine des productions industrielles et agricoles, le numérique va par contre dévaster les savoirs inutiles liés aux monstrueuses bureaucraties engendrées pour faire acheter ce dont on n’a pas besoin. Les producteurs et les fabricants de biens vont retrouver par conséquent leur importance, le foisonnement de la désormais trop nombreuse cohorte des Hommes de papier va trouver ses limites. La distribution, la réglementation, la consommation ont été prodigieusement compliquées afin d’éponger les masses estudiantines ne sachant rien faire d’autre que de diriger les autres. Le système scolaire dans lequel le savoir manuel et technique est tenu pour partie négligeable fournissait ces multitudes. L’heure est revenue d’associer la valeur à l’utilité.

 La « réussite » dépend pour l’essentiel du regard des autres. Internet permet de ne pas se limiter aux proches pour trouver la nécessaire résonance. Les intelligences de la main comme de l’intellect étant bientôt toutes deux reconnues à leur valeur, la plupart des gens qui s’en donneront la peine pourront avoir le sentiment d’avoir réussi leur vie. La compétition ne servira plus qu’à classer des semblables, laissant le plus intéressant ailleurs : « La vulgarité des premières places, ce qui compte ce sont les places à part. »…  

  



33 réactions


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 5 février 2018 18:58

    Primo : combien, de personne se posent réellement la question ?


  • velosolex velosolex 5 février 2018 22:13

    Article intéressant, mais on voudrait bien que l’auteur prenne un peu plus son temps, au lieu de se lancer dans ce 100 mètres néandertalien, et de vouloir trop brasser. 

    Rassurez moi, vous ne faites pas le parallèle entre taille des cerveaux des femmes et intelligence, tout de même ?.
    ..L’intelligence, c’est comme la musique : A peine le temps de la définir et elle se barre.
     Souvent elle ne se trouve absolument pas où on la convoque....Je pense à cette député macroniste sur france inter ce matin, et qui faisait l’apologie de la réforme des fonctionnaires, pratiquant une langue de bois digne de la production d’un charpentier ébéniste. 
    Pourtant je pense que cette personne avait sans aucun doute une haute opinion d’elle même. Elle se servait de ce qui semblait faire référence à une intelligence, pour tromper manifestement celle des autres, et les amener par des sophisme à les manipuler.
     Il y a donc plusieurs formes d’intelligence. Mais celle ci, pragmatique, efficace en tant que plan de carrière, tuant toute émotion sans laquelle pourtant elle n’est que vaine, semble pourtant suffire à beaucoup, et servir d’aimant, pour influencer la marche des billes métalliques qui se télescopent, dans leur itinéraire, déjà faussé 
    Les gens stupides, à forte tonalité méprisante, nieront l’intelligence chez ceux qu’ils veulent asservir, tuer, nier, abaisser, exploiter, avilir....Un déni en forme de système de défense, pour passer ses nuits tranquilles. La science la religion, et la race sont souvent convoquées ainsi
    Une constante chez les romains vis à vis des gaulois, des yankees à propos de indiens, des nazis à propos des juifs, des enarques à propos des quidams sous leurs ordres,.J’oubliais de beaucoup d’hommes vis à vis des animaux.... L’exploitation passe par la dégradation de l’identité, de la reconnaissance fondamentale de l’autre en tant que sujet....C’est donc une tentative de clivage, afin de légitimer les passage à l’acte. Les sociétés heureuses, sont, et seront des sociétés solidaires et de respect.
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    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 6 février 2018 08:11

      @velosolex
      Comme vous je ne sais pas ce qu’est exactement l’intelligence, et je le mentionne dans le texte. C’est vrai que beaucoup de sujets sont abordés mais la convergence entre domaines distincts est un signe positif quant à la fiabilité de ce qui est annoncé.


    • velosolex velosolex 6 février 2018 11:09

      @Jacques-Robert SIMON
      Le larousse donne une définition ambiguë : Comprendre et s’adapter...

      Est ce dire qu’à l’époque du nazisme s’adapter à ce régime pourri était une forme d’intelligence, afin de survivre....
      On voit qu’il y a intérêt à marier intelligence avec émotion, si l’on ne veut pas que sa vie ressemble à un logiciel informatique.
       Et c’est déjà à la fois un projet et une réussite. 

    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 6 février 2018 11:41

      @velosolex
      La Raison n’écarte pas les émotions, elle les ordonne.


  • Ruut Ruut 6 février 2018 09:51

    Réussir sa vie c’est simplement avoir une compagne, faire des enfants et pouvoir les élever jusqu’à ce qu’ils deviennent parents a leur tour en leur transmettant nos codes moraux.
    Tout le reste c’est du flan.


    • Nicolas_M bibou1324 6 février 2018 10:32

      @Ruut
      C’est votre définition qui n’engage que votre vision du bonheur, elle même issue de votre éducation. Cette définition ne peut en aucun cas se prétendre universelle.


    • ZenZoe ZenZoe 6 février 2018 10:36

      @Ruut
      @Ruut
      Pas trop d’accord là.
      Vous confondez la question de notre présence sur terre et la manière dont on la vit. Ce n’est pas pareil.
      Le sentiment de réussite est très personnel et peut varier dans le temps et d’une personne à l’autre, et même si ces personnes ont le même parcours.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 6 février 2018 11:42

      @Ruut
      C’est déjà énorme de réussir ce que vous décrivez.


  • Nicolas_M bibou1324 6 février 2018 10:28

    Réussir ça vie, c’est être heureux (c’est une définition qui n’engage que moi). Etre heureux n’a rien à voir avec le confort dans lequel on vit, le regard des autres ou notre place dans la société.



  • ZenZoe ZenZoe 6 février 2018 10:49

    Arriver à faire en sorte de se sentir bien ici et maintenant.
    Se concentrer sur le présent, faire abstraction du reste, et notamment du passé et de l’avenir. C’est la base de la méditation d’ailleurs.

    ***Ceci dit, je pense quand même que quelques conditions doivent être réunies auparavant, et notamment les besoins de base. On ne pourra jamais arriver à se convaincre qu’on a réussi sa vie si on est en train de crever de faim et de froid dans la rue sans personne à qui parler..


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 février 2018 10:56

    Mon seul critère. J’ai aimé,....vraiment,....


  • velosolex velosolex 6 février 2018 11:02

    Ruut me semble effectivement très projectif. « Réussir sa vie » ?...

    Question un peu tétanisante ? Est ce d’ailleurs être heureux ?...Quand on se donne une mission quelconque, type évangélisatrice, professionnelle, le bonheur personnel est facultatif., et la réussite du projet essentielle. 
    Cette notion de réussite de vie est le corollaire de nos sociétés individualistes. Elle n’aurait aucun sens dans les sociétés tribales, où l’on ne penserait pas se poser cette question, dépendante tout autant des notions de temporalité et de projet à long terme. 

    Impossible à entrevoir tout autant dans une société en crise, où l’urgence et la survie détermine l’élan vital, quand la réussite de vie est simplement synonyme de survie à très court terme.
     Finalement c’est un questionnement type de l’époque, où la compétition des égo devient névrotique ?

     L’absence de projet collectif renforcera surement ce genre d’anxiété. La perte de sens aussi la centrifugeant. Il n’y a plus de branche à se raccrocher, contrairement aux temps anciens, où le passage sur terre était vu comme le temps d’attente et d’action préalable à la grande affaire de la vie : La mort et le jugement ; dernier, le projet étant alors celui de l’après, lié donc à notre bilan comptable. (Nous sommes nous conformé à la loi morale et aux tables des lois et aux codes sociaux ?) 

    Pour le meilleur et pour le pire nous nous sommes substitué au dieu. 
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    • ZenZoe ZenZoe 6 février 2018 11:15

      @velosolex
      Cette notion de réussite de vie est le corollaire de nos sociétés individualistes

      J’aime beaucoup votre phrase, et vous êtes le premier à avoir évoqué cet aspect-là, pourtant crucial et au coeur du sujet. On est devenus tellement individualistes qu’on en a même oublié le projet collectif (en Occident du moins, nuance importante !) qui porte les individus.


    • velosolex velosolex 6 février 2018 11:36

      @ZenZoe

      Vous êtes gentil. 
      Mais le mérite ne m’appartient pas, cette réflexion m’étant venu en lisant celle justement des autres, confirmant par là qu’à plusieurs, on est toujours plus malin, et intuitif, travaillant à une intelligence commune. 
      Vous avez raison. La crise qu’on traverse en ce moment, autant de la production que du partage, va peut être nous obligé à réviser nos paradigmes, et briser beaucoup de limites, de protections et de frontières. J’entend par là celles qui ne sont pas spéculatives, mais dépendantes de nos survie à tous. On réussirait là quelque chose. Notre propre dépassement programmé par les logiciels strictement économiques !

    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 6 février 2018 11:47

      @velosolex
      Je n’ai pas de solution miracle pour réussir sa vie, mais je sais ce qu’il faut éviter.


  • Moonlander Moonlander 6 février 2018 12:52

    Il vaut mieux réussir sa mort, ca dure plus longtemps.


  • Emohtaryp Emohtaryp 6 février 2018 14:29

    qu’est-ce qui permet de vivre avec le sentiment d’avoir réussi sa vie ?

    Le test ultime !
    <<Paraît-il que si vous n’avez pas de Rolex à 50 ans, c’est que vous avez raté votre vie >>
    On peut deviner dans cette assertion de très haute volée philosophique d’un certain J.Séguéla, toute la substance pathologique des maux de notre époque.......
    La cupidité et l’adoration du veau d’or est la première cause de mortalité dans le monde, un cancer métastasé en phase terminale...

    • velosolex velosolex 6 février 2018 15:46

      @Emohtaryp
      La rollex est certainement une arme létale, à travers ses signifiants : Un bras d’honneur de grand singe ayant réussi à s’empare d’un gros régime de bananes au nez et à la barbe des autres, indépendamment de la faim. De la fin ? .....Les moyens pour déconnecter la barbarie de cette société du malheur : Limiter les salaires et revenus à 10 000 euros par tête maximum. Chiffre négociable par le bas. Par le mieux faudrait il dire. Evidemment jugé utopique. Cette société malade mourra d’indigestion, et de stupidité, à la poursuite des leurres de réussite.

      Avoir de l’argent, c’est une chose, mais encore faut il que les autres n’en possède pas....C’est à peu près le paradigme de haute volée philosophique qui conditionne l’activité et les soucis existentiels de beaucoup. 
      Les valeurs de cette société ne s’accordent que rarement à travers le laché prise ; Un vie réussie se conjugue pour beaucoup avec une certaine idée de l’accumulation. 
      Pourtant, qu’est ce que le luxe ? Sinon ne plus vouloir dépendre de l’heure ?..Ou alors ne pas en avoir pour avoir le plaisir de la demander à une beauté qui passe...Il est vrai qu’elle devra consulté son smartphone autre objet du malheur et du malentendu, fait d’un déplacement du désir, ou de sa récupération mercantile. J’ai même vu cette après midi une vieille femme marchant, les yeux rivés sur ce cadran. C’était au milieu d’une forêt splendide, où les couleurs ruisselaient. La vieillesse on le sait ne sauve pas du naufrage
      A quand une campagne : « Balance ton smarphone ! »
      Lire la suite ▼

    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 6 février 2018 17:50

      @Emohtaryp
      Nicolas Sarkozy : « Tout le monde a une Rolex. Si à 50 ans on n’a pas une Rolex, c’est qu’on a quand même raté sa vie »


  • zygzornifle zygzornifle 6 février 2018 14:44

    Comment réussir sa mort ..... Demandez aux paysans qui se suicident par centaines chaque année....


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 6 février 2018 17:52

      @zygzornifle
      Malheureusement : Chaque jour 29 personnes se suicident en France, et 550 font une tentative de suicide. Cela représente 10 500 suicides et 200 000 tentatives chaque année.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 février 2018 12:58

    Jung donne une excellente définition de la réussite de sa vie. Trouver son : SOI et le porter au point d’incandescence de manière à éclairer les autres,..tout le reste n’est que balivernes et mauvaise conscience.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 février 2018 13:16

    vous corps riz je RE : Dièse,...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 février 2018 14:27

    Je n’ai pas écrit : j’ai été aimée,.....mais bien : j’ai aimé,....


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