jeudi 20 mars - par Patrice Bravo

Contre la menace russe, l’Europe cherche désespérément des recrues

Alors que les autorités européennes réalisent des plans de militarisation de l’Europe en réponse à la « menace russe », une question très difficile se pose pour ces autorités. Est-ce que l’UE aura la capacité de faire la guerre à l'avenir ? Est-ce qu’elle construira un nombre suffisant de chars et d'avions ? Et, si elle le peut, pourra-t-elle reprendre la conscription obligatoire dans l'armée ? Et, si oui, y aura-t-il un nombre suffisant de recrues pour porter l'uniforme ?

Le service militaire obligatoire dans l'armée n'existe que dans certains pays de l'UE : Autriche, Grèce, Danemark, Chypre, Finlande et Estonie. Il y a aussi la Norvège, la Turquie, qui ne font pas partie de l'UE, mais qui sont membres de l'OTAN, ainsi que la Suisse, qui ne fait partie d'aucune union. 

Dans les pays baltes, la Lituanie a ainsi rétabli un service militaire obligatoire de 9 mois dès 2015, pour les hommes de 19 à 26 ans. La Lettonie en a fait de même en 2024, avec un service de 12 mois pour les hommes de 18 à 27 ans et une attribution par tirage au sort (loterie).

Au printemps 2024, le Premier ministre de l'époque, Rishi Sunak, a appelé au retour du service militaire (qui a été annulé en 1960) au Royaume-Uni, mais il a perdu au cours de l'été son poste. Le seul principal « faucon » européen actuel, Emmanuel Macron, communiquant le 15 mars avec les représentants de la presse régionale, a définitivement exclu le retour du service militaire obligatoire. Selon lui, en France, « il n'y a plus de base ni d'opportunité logistique » pour traiter avec les conscrits.

Néanmoins, l'avis du président français va à contrecourant de la position des Français sur la question : « 61% d'entre eux se disent en effet favorables au retour du service militaire, selon un sondage du centre de réflexion Destin commun pour Ouest-France ».

Cependant, il faut savoir si les jeunes concernés seront d'accord pour aller dans les casernes. En France, le respect envers l'armée a beaucoup baissé et les générations issues de l'immigration ne se sentent pas concernées par le service militaire, surtout s’il y a une menace de guerre dans l'air.

« Alors que des milliers de soldats manquent à l'appel, l'armée française mise sur les réseaux sociaux pour recruter », rapporte France Info, précisant : « en 2023, il a manqué plus de 2000 soldats ». C'est que « l'armée de Terre par exemple - en gros 120.000 personnes - doit recruter chaque année entre 15.000 et 16.000 soldats ». La France veut recruter 4.200 jeunes par an. Et, ceux qui veulent s'engager ont des « capacités physiques trop faibles ». L'armée française mise sur la création de 6000 postes d’ici à 2030.

En 2023, plus de 2000 soldats ont rejoint l'armée française (chaque année selon le plan, 15.000 à 16.000 recrues devraient être prises). Depuis lors, les autorités françaises réalisent une communication de recrutement via les médias et elles se réfèrent à la « menace russe » et elles se fixent pour objectif d'augmenter au moins le nombre de réservistes à 44.000 l'année prochaine. La réserve militaire opérationnelle compte aujourd'hui près de 45 000 volontaires.

Mais, comme l'a noté l'expert Stéphane Audrand, qui regrette que « de plus en plus de Français ont des maladies chroniques ou qu'ils n’ont pas un physique d’athlète » : « On n’aura jamais 250.000 réservistes ! 1 français sur mille, c’est la limite ».

« L’armée [française] de terre doit recruter entre 15.000 et 16.000 soldats chaque année. Jusqu’en 2022, nous n’avions pas rencontré de difficultés. L’année dernière, en milieu d’année, nous avons connu une alerte : moins de jeunes s’étaient présentés », a stipulé le général Schill, chef d'état-major de l'armée de Terre. Et, il dénonce le fait que les candidats ne sont pas assez solides : « Il faut durcir l’entraînement ».

En Allemagne, aussi, il y a un manque de candidats pour la Bundeswehr qui a 181.600 soldats. Le service militaire obligatoire en Allemagne a été aboli en 2011, et il y a maintenant des discussions dans le pays sur la question de savoir s'il est possible d'y revenir et, dans l'affirmative, sous quelle forme - plus ou moins volontaire ou toujours universelle.

Il semble qu’il soit possible de relancer les bureaux d'enrôlement militaire et les commissions médicales militaires, ainsi que de fournir un nombre suffisant d'instructeurs et de casernes qui, cependant, doivent être modernisées. L'Allemagne suppose que les conscrits seront impliqués en cas d'attaque contre un État membre de l'OTAN ou contre l'Allemagne. Si le conscrit refuse le service militaire, il sera en mesure d'accomplir un service civil.

En Espagne, le service militaire obligatoire a été annulé depuis 2001, et l'armée existante compte 133.282 personnes. Dans le cas des hostilités, les réservistes sont également appelés et, après quoi les jeunes âgés de 19 à 25 ans peuvent être mobilisés. En même temps, selon les lois espagnoles, ils peuvent refuser de servir dans l'armée pour des raisons de conscience.

En Italie, le service militaire obligatoire a été aboli en 2005. Son armée compte 165.500 soldats. L'année dernière, le projet de sa reprise a été examiné, mais en raison des coûts , ils sont arrivés à la conclusion qu'il serait trop coûteux.

 La Pologne prend au sérieux la question de son armée avec 202.100 individus. Bien que le service militaire obligatoire ne figure pas encore à l'ordre du jour, cela n'empêche pas la société à se poser des questions. « Combien de personnes seraient mobilisées en Pologne si la guerre éclatait ? », titre Rzeczpospolita. En rajoutant le stock de réservistes qui peuvent être appelés à servir en cas de crise, les forces armées polonaises arrivent actuellement au nombre de 550 .000 soldats. Et, la Pologne se heurte aussi à une baisse démographique.

Les principaux pays de l'UE n'ont pas d'armée digne de ce nom et les recrues potentielles n'ont pas les qualités physiques et mentales pour affronter les combats, surtout pas des combats comme ceux qui ont lieu actuellement sur le front en Ukraine.

Pierre Duval 

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Source : http://www.observateur-continental.fr/?module=articles&action=view&id=6749



135 réactions


  • ETTORE ETTORE 21 mars 12:53

     On peu se demander à juste titre, quel est le « poids » d’un AldoMacrotte, face au monde multimodal, qui semble se dessiner devant nos yeux.

    ET SURTOUT, à quel bas fond, du tréfonds, de crédibilité, allons nous être relégué ?

    Pour un type qui veut « réarmer », alors que lui même s’est fait claquer la porte en verre de l’Elysée, à la gueule, par un Général responsable, qui en as eu marre de l’irresponsabilité craignos d’un présidiot, qui voulait « désarmer  »...

    C’est plus un tango, c’est la valse des reculades « si tu recule, quand j’avance, comment veux tu que je t’.... ».

    Il est pire que « MARGINALISé », ,il est tout simplement IGNORé. par les plus

    grands de ce monde.

    Préférant jouer dans son bac à sable, avec des « copains » qui lui balanceront, à la première occasion, leurs seaux de moules de sable, achetés aux US, alors que lui, se retrouveras, avec de l’électronique d’aviation, fabriqué par Stellantis, qui rappelleras, sitôt équipés, les avions, dont les trains d’atterrissage ne descendront plus !

    C’est avec cette industrie « prête » pour l’effort de guerre, que notre piailleur sur caisse de grenades, veut rebâtir une FRANCE forte, alors que l’extrêmophile MOU, dans toute cette histoire, c’est bien LUI !

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  • Eric F Eric F 21 mars 15:36

    Il y a deux sortes de combattants, les professionnels hautement qualifiés (l’armée de métier) utilisant des armes de haute technologie. On pensait que désormais les guerres seraient de cette nature. Et la masse combattante.

    La guerre en Ukraine a de nombreux aspects ’’rétro’’, avec des assauts de fantassins et de l’artillerie à l’ancienne, les armes anti-chars et anti-avions ont éloignés ceux-ci du front. Reste certes les drones, dont sur le front certains sont pilotés par des cordons en fibre optique. Les armes les plus sophistiquées sont pour les actions à longue distance.

    Alors on va devoir refabriquer des armes classiques, et zut, on n’a fermé nos entreprises de poudre. En tout cas, gaffe à ne pas gaspiller des milliards dans des armements tellement couteux qu’ils resteront à l’abri pendant les conflits, et risquent de se collisionner à l’entrainement. Un drone de chez Lidl (promo du jeudi) fera l’affaire dans la plupart des cas.

    Pour le recrutement, il faut payer les grosses têtes pour les garder, et les gros bras pour les attirer, la recette vient de l’Est.


  • DACH 21 mars 18:21

    Y a-t-il une ou des menaces russes ? Ambitions, écrits, discours, actes identifiés ou odorisés ? Il y a de quoi se faire une idée plus précise ce 21 mars 2025 ! 


    • mmbbb 22 mars 09:15

      @DACH La menace existentielle pour la France est la Russie .

      Tu a donc leçon de notre président .

      et la journaliste «  ruth elkrief macron un president que le monde entier nous envie » 
      sur LCI 

      une léche burnes , tu n es pas le seul  !!

      Notre président adopte une vielle technique « la diversion » tant les problèmes sont aigus en France .

      Pauvre débile de l EDUC DUC !


    • DACH 22 mars 12:41

      @mmbbb=Tu es donc aux ordres de V V Poutine ? Méfies-toi, il assassine ceux qui ne sont pas d’accord avec ses ambitions paranoïaques. 


    • Eric F Eric F 22 mars 12:48

      @DACH
      La Russie a des visées d’influence sur ’’le monde de la russité’’, pas sur l’Europe de l’Ouest. Le problème est de s’être étendu jusqu’à ses frontières.


    • DACH 22 mars 12:54

      @Eric =La Russie a des visées d’influence sur ’’le monde de la russité’’, pas sur l’Europe de l’Ouest. Le problème est de s’être étendu jusqu’à ses frontières.=
      Lisez et écouter le russe, cela vous changera de vos croyances infantiles. 


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 mars 12:58

      @Eric F
       
       ’’La Russie a des visées d’influence sur ’’le monde de la russité’’, pas sur l’Europe de l’Ouest. Le problème est de s’être étendu jusqu’à ses frontières.’’
      >
      Le pb est d’avoir étendu l’Otan vers l’Est. (ça va mieux en le disant comme ça).
      Mais la bonne question est : un problème pour qui ? Et ma réponse : pour nous, pauvres citoyens d’États européens.
       
      Pour les dirigeants US ça n’a jamais été un problème, ça a été une stratégie, un projet : https://arretsurinfo.ch/les-etats-unis-ont-toujours-su-que-lexpansion-de-lotan-conduisait-a-la-guerre/


    • DACH 22 mars 13:31

      @Francis, agnotologue=Le pb est d’avoir étendu l’Otan vers l’Est....=
      A la demande des citoyens et des gouvernements démocratiques de ces pays qui ne veulent pas vivre sous le joug russe qu’ils ont déjà connu. 


    • Legestr glaz Legestr glaz 22 mars 13:45

      @DACH

      La « stratégie » était dévoilée « très officiellement » depuis longtemps. Le livre « the grand chessboard » (le grand échiquier) de Zbigniew Brzeziński ne laissait planer strictement aucun doute sur cette « stratégie ».

      Le but poursuivi, dès la fin de la seconde guerre mondiale, était, pour les USA, de faire en sorte que les pays de la « vieille Europe » ne lient pas leur destin à la Russie (ou l’Union soviétique d’alors).

      Ce qui deviendra l’Union européenne a été pensé et réfléchi dans les bureaux de la CIA. L’UE a été « voulue » par les USA de manière à affaiblir les vieilles Nations d’Europe. Et au bout de quelques décennies ces vieilles Nations ont perdu progressivement leur souveraineté. Le piège était parfait.

      Nous sommes au bout du processus. Les vieilles Nations d’Europe, comme la France, ne pourront plus se relever. Les bijoux de famille ont été vendus, les savoirs faire et les technologies de pointe aussi. Sans ressource primaire et sans technologie de pointe la France est aujourd’hui réduite au rang de Nation suiveuse. Des heures sombres, au plan de la « qualité de vie » nous attendent.

      Le slogan « l’Europe c’est la paix et la croissance » était un véritable piège à cons. Mais ce piège a bien fonctionné. Il est maintenant trop tard.

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    • Eric F Eric F 22 mars 14:14

      @DACH
      La demande des citoyens de ces pays n’était,
      -d’une part ni unanime ni spontanée, quand on voit les harangues d’officiels américains auprès des manifestants de Maïdan, alors que Ianokovitch était encore président (imaginons si Medvedev était venu haranguer les gilets jaunes !)), et alors que des contre-manifestations se déroulaient à l’autre bout du pays,
      -et d’autre part leur souhait de doit en aucun cas constituer un oukaze auquel nous devrions impérativement nous plier, on devait nous-même fixer les critères en fonction de notre sécurité collective. Enfin quoi, c’est sidérant, on devrait subordonner nos intérêts à ceux de candidats potentiels ? aucun bloc politique ne l’a jamais fait.

      Quand le statut de l’OTAN prévoir de ne pas intégrer un pays en conflit, combien plus il devait être exclu de démarcher un pays dont le seul fait de la candidature introduirait une situation de conflit qui n’existait pas auparavant.

      De toute façon les yankees lâchent désormais l’affaire, leur ’’grand échiquier’’ se retourne contre nous.

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    • Eric F Eric F 22 mars 14:30

      @Legestr glaz
      La construction européenne a été la paix pour les pays de l’Ouest européen entre eux et une synergie économique jusqu’aux années 90. Mais dès lors qu’elle est sortie de son aire géographique, elle a incorporé des tensions et griefs qui n’étaient pas les siens, et a du financer l’économie des nouveaux arrivants au détriment des pays fondateurs.

      Les USA dans les années 50 voulaient établir leur hégémonie sur ’’les démocratie contre les soviétiques’’, pas nous laminer. La concurrence économique est arrivée ensuite et ils ont mis des peaux de bananes, notamment par l’entremise des britanniques, mais en conservant la suzeraineté géopolitique, contre les soviétiques d’abord, et dès la fin des années 90 contre la Russie par les extensions dans l’ancienne zone soviétique.

      Maintenant on se trouve tout cons, les suivistes que leur guide laisse tomber. Macron pense pouvoir devenir le premier de cordée.


    • mmbbb 22 mars 15:35

      @DACH bon j ai évite la comparaison usité par beaucoup « Poutine égal Ton Adolf » 
      Au risque de me répéter , ce que je déplore le plus est l absence de volonté politique de l Europe .

      un exemple le traité ABM signé en 1972 .

      Alors que la Russie etait communiste donc URSS, ce traité avait permis de reduire le nombre de d ogives nucléaires .

      Et une détente avait ete partagée .

      En 2002 , Bush mit fin à ce traite et les « faucons » influèrent la diplomatie américaine . Et la paranoia est largement partagée aussi par les dirigeants américains .

      Qu a fait l Europe , rien , Bush est venu en 2006 et promouvoir l extension des pays dans l OTAN .

      Le sommet de la mauvaise fois diplomatique est lorsque les armeloques ont installés des missile en Pologne en prétextant que l IRAN etait une menace .

      EN 1999 la France avait déjà voté une résolution russe co parrainée par la Chine et la Biellorussie condamnant toute remise en cause de ce Traité 
      H Vedrine avait évoqué les effets déstabilisants du bouclier anti missiles.

      De facto , cela rompait l essence même de ce traité et ce même Vedrine l oublie désormais .

      Un article de C Cartigny paru dans PERSEE  .

      Article de fond qui remet l histoire en perspective .

      Ce dont tu es incapable de faire , ton seul horizon intellectuel est de sortir des poncifs , du ROSEMAR écrémé , , des argumentations sont si courtes que l on peut pas se perdre dans le linéament de ta pensée .

      Cette période fut cruciale et elle est aussi à l origine de cette guerre , 

      Un autre traite qui n a jamais été respecte ce sont les accords de MINSK II dont la France et L Allemagne etaient les garants .

      Les occidentaux ont ils une parole ? 

      Hormis d etre un trou duc de l educ ?

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    • Legestr glaz Legestr glaz 22 mars 16:39

      @Eric F

      Je ne pense pas comme vous. Les preuves sont devant nous. Ce qui deviendra l’Union européenne a été « élaboré » dans les bureaux de la CIA. Les USA ont toujours été à la manoeuvre à travers les « agents européens », de Jean Monnet à Schuman en passant par Walter Halstein.

       ... « Un article du journaliste Ambrose Evans-Pritchard paru dans le Daily Telegraph le 27 avril 2016 • 20 h 18.
      Nous le traduisons et le publions dans son intégralité. »

      ... La tête pensante de la CIA était le Comité américain pour une Europe unie [American Committee on United Europe, ou ACUE], présidé par Donovan. Un autre document montre qu’en 1958 cet organisme a fourni 53,5 % des fonds du mouvement européen. Le conseil d’administration comprenait Walter Bedell Smith et Allen Dulles, directeurs de la CIA dans les années 1950, et une caste d’anciens agents de l’OSS [Office of Strategic Services ou « Bureau des services stratégiques »] qui, tour à tour, prenaient des fonctions au sein de la CIA.

      En 1950, la création d’une Communauté du Charbon et de l’Acier (CECA) n’était que le premier étage d’une fusée conçue aux États-Unis, dont le deuxième allait être la Communauté Européenne de Défense (CED), et dont l’objectif final était de transformer l’Europe occidentale en un « glacis » géostratégique américain face au « glacis » géostratégique soviétique.

      https://www.upr.fr/france/article-danalyse-traduit-lupr-lunion-europeenne-a-toujours-ete-projet-de-cia-partisans-brexit-decouvrent/

      Le Comité américain pour une Europe unie(American Committee on United Europe, dit ACUE) était un organisme américain privé, financé notamment par la fondation Ford qui soutenait un idéal d’unité européenne[2]. Le Comité a également servi comme outil permettant au gouvernement américain de faire transiter des fonds vers l’Europe[3]. L’objectif concret du Comité américain était de soutenir financièrement des organisations promouvant l’unité européenne, et l’objectif politique était notamment de contrer l’influence communiste[2],[N 1]. L’une des actions principales du Comité fut le financement de la European Youth Campaignpar le biais du Mouvement européen international[4].

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_am%C3%A9ricain_pour_une_Europe_unie

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    • Eric F Eric F 22 mars 17:12

      @Legestr glaz
      On est d’accord que les USA ont poussé à la construction européenne à l’origine, pour assoir leur hégémonie et éviter que nos pays ne ne tombent sous la coupe du bloc communiste.
      C’est plus tard que la concurrence économique de l’Europe a commencé à les indisposer.


    • Eric F Eric F 22 mars 17:25

      @mmbbb
      En partie d’accord, si ce n’est que les occidentaux ne sont pas les seuls responsables de l’échec des accords de Minsk.
      Les Kiéviens voulaient reprendre à terme le contrôle de ces territoires, les séparatistes voulaient l’indépendance, les dirigeants russes voulaient garder un conflit semi gelé comme prétexte d’intervention en cas de besoin, ce qui s’est produit.
      Chacun accuse les autres de ne pas être fiables et de ne pas avoir tenu parole. En fait tous avaient des arrière pensées, et forcément ceux qui avaient le plus intérêts à l’échec des accords sont ceux qui ont par la suite tiré les marrons du feu.


    • Legestr glaz Legestr glaz 22 mars 17:45

      @Eric F

      copié-collé : « C’est plus tard que la concurrence économique de l’Europe a commencé à les indisposer. ». 

      Pas du tout. Les règles et les normes européennes étaient pondues pour défavoriser les pays de l’UE, aux intérêts divergents, mais devant appliquer les mêmes réglementations. Les Polonais n’achetaient pas des avions « français », mais « américains », et les Tchèques n’achetaient pas des TGV français mais chinois. Et nos usines pouvaient être délocalisées en Roumanie, pour des coûts de production moindre, sans droit de douane lors du retour des produits manufacturés. 

      Pendant ce temps, la France était un contributeur « net » de l’UE en donnant à la Pologne, à la Tchéquie et à la Roumanie des moyens financiers pour se développer. C’est de la schizophrénie ! Mais la France, bon élève, a bu le calice jusqu’à la lie.

      Les USA ont toujours été aux commandes de l’UE. Maintenant que le « fruit est mur », ils peuvent passer à autre chose. La concurrence a été éliminée, bien proprement. La France ne se relèvera pas. 

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    • Eric F Eric F 23 mars 09:43

      @Legestr glaz
      Les règles ont pourtant été favorables à une synergie économique des pays fondateurs ayant un niveau comparable, jusqu’aux années 70 (on se développait alors plus vite que le reste de l’Europe), ce sont les élargissements qui ont dénaturé le fonctionnement et sur ce point il est vrai que les anglo-saxons ont poussé à la roue.

      Trump affirme que l’UE a été créée dans le but de contrer les USA (il emploie une terminologie plus vigoureuse), c’est une perception qui s’est accentué chez eux notamment depuis la création de l’euro, qui visait à s’émanciper du dollar.


    • Legestr glaz Legestr glaz 23 mars 09:51

      @Eric F
      copié-collé : « Les règles ont pourtant été favorables à une synergie économique des pays fondateurs ayant un niveau comparable, jusqu’aux années 70. »

      Ce n’était absolument pas l’UE en 1970. Il s’agissait plus exactement de « collaborations », ce qui était très intéressant.


  • Goldo Du 22 mars 11:59

    Contre la menace ukrainienne, la Russie recrute des cannibales et des criminels de toute sorte dans ses prisons...

    Elle semble donc assez mal placée pour faire la leçon via ses petits trolls.


    • Eric F Eric F 22 mars 12:38

      @Goldo Du
      On évitera dans nos pays d’enrôler les gibiers de potence qui surpeuplent nos prisons, de crainte qu’ils ne retournent illico les armes contre nous.


    • mmbbb 22 mars 15:40

      @Goldo Du le godo de mes deux , En Irak , les américains avaient aussi engagés des mercenaires.

      et exemple de crime de guerre 

      Massacre de Mahmoudiyah .

      Pas de condamnation du CPI .


    • Goldo Du 22 mars 16:44

      @mmbbb
      De l’utilité d’éviter l’hémiplégie... Mais ça, ça te dépasse, hein ?


  • ETTORE ETTORE 22 mars 11:59

    Dach, et d’autres du même acaBIT, sont comme les remontées de méthane, dans les canalisations des boues fécales...

    Ils sont la preuve d’une accumulation du putride, et ne peuvent manquer l’occasion de se manifester, comme l’avant garde, de l’arrière garde, manipulatrice.

    On peut, avec juste mesure, se demander, si ces gnouffis, si bien intentionnés, pour nous conseiller la voie à suivre,( qu’il nous matérialisent si bien de leurs pensées excréments, comme le ferait un petit Poucet en diarrhée ) lèveraient le petit doigt, pour nous aider, à appliquer leur doxa « désintéressée », sans avoir à craindre une balle dans le dos, tant ils ont de familiarité sodomite, et liés par contrat de dégénérescence, avec les traitres, qui les stipendient .


    • DACH 22 mars 12:39

      @ETTORE=Les voisins de ETTORE nous ont fait part que des mauvaises odeurs provenaient de sa chambre. Ses obsessions fécales auraient donc des effets ? 
       


  • anaphore anaphore 22 mars 12:59

    C’est la sélection naturelle. Si de jeunes français veulent aller en Ukraine, c’est bon pour la courbe du QI du pays, en effet les plus cons mourront en héros plutôt que revenir et alourdir la facture des handicapés mentaux.

    En toute chose il faut voir le bon côté.

    Ugh j’ai dit !


  • DACH 22 mars 15:18

    «  »"La proposition d’un cessez-le-feu de 30 jours n’a toujours pas été acceptée par Moscou, qui n’a montré aucun signe de relâchement dans sa guerre de trois ans en Ukraine, avec de lourds bombardements aériens dans les jours qui ont suivi l’annonce du plan.«  »"


  • DACH 22 mars 15:19

    «  »«  »Alors que Washington continue de faire pression pour une trêve, des documents provenant d’un groupe de réflexion influent lié au Kremlin, obtenus par le Washington Post , suggèrent que la Russie s’efforce de saper un éventuel accord de paix depuis au moins février. 

    Il semble que certaines mesures contenues dans le document, qui aurait été rédigé par un groupe de réflexion influent basé à Moscou la semaine précédant les négociations américano-russes en Arabie saoudite fin février, ont déjà influencé la réflexion de l’État russe. 

    Le document, rédigé pour le cinquième service du FSB, la division des services de sécurité qui supervise les opérations en Ukraine, expose les moyens par lesquels la Russie pourrait renforcer sa position en attisant les tensions entre les États-Unis, la Chine et l’UE. 

    Les États-Unis se sont rangés à deux reprises du côté de la Russie lors des votes à l’ONU, ce qui constitue un renversement radical de la politique étrangère de Washington qui a inquiété ses alliés.

    La première fois, c’était à l’Assemblée générale, où elle s’opposait à une résolution rédigée par l’Europe condamnant les actions de Moscou et réaffirmant l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

    La deuxième fois, c’était au Conseil de sécurité, où les États-Unis ont rédigé et voté une résolution appelant à la fin de l’invasion russe sans critiquer la Russie. 

    Le document du groupe de réflexion pro-Kremlin soutient que dans ce contexte, la Russie devrait œuvrer au « démantèlement complet » du gouvernement ukrainien actuel. 

    Poutine a éludé la question d’un cessez-le-feu avant les discussions avec l’envoyé de Trump, Steve Witkoff – dont l’avion devait se rendre à Moscou aujourd’hui – et a plutôt confié à ses troupes la tâche de reprendre le territoire de Koursk. «  »«  »

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    • Eric F Eric F 22 mars 17:06

      @DACH
      Il parait en effet plausible que les dirigeants russes vont repousser le cessez le feu tant qu’ils n’ont pas récupéré la totalité du territoire de la région de Koursk.

      Après cela, si les militaires russes sont sur une dynamique d’offensive, ils pousseront à la poursuite. Soit Trump insistera, soit il laissera tomber l’affaire ...et le Nobel.


  • xana 26 mars 15:24

    C’est marrant tous ces stratèges en chambre qui pérorent sur Agoravox.

    Ca me fait souvenir des assemblées de singes dane « le Livre de la Jungle » de Kipling. Aussi bruyants, aussi péremptoires, et evidemment sana aucune importance puisque ce n’est pas ici que les choses se décident.

    J’ai aussi été en Afrique dans la jungle, ce n’était pas la même espèce de singes mais la cacophonie était la même qu’ici.

    Franchement, vous vous croyez à ce point supérieurs ? Pour moi la seule différence est le port du slip...


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